- Université de Montpellier, Bâtiment 22, troisième étage
ISEM - Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier | UMR 5554
Place Eugène Bataillon - CC065
34095 Montpellier Cedex 5, France
- Archaeobotany, Medieval Archaeology, Early Medieval Archaeology, Geometric Morphometrics, Ancient History of wine, Environmental Archaeology, and 34 moreCultural Landscapes, Roussillon, Pyrénées-Orientales, Carpology, GMM Analysis, Barley, Mediterranean archaeology, Iron Age, Protohistoric Iberian Peninsula, Ritual Practices, Commensality, Food in antiquity, Islamic Spain, Archaeology of Oman, Roman Archaeology, Ethnobotany, Argan Oil, Argania Spinosa, Moroccan medieval society, Archaeoethnobotany, Late Medieval French History, Vegetation History and Archaeobotany, Medieval Studies, Anthracology, Landscape Archaeology, Caribbean Studies, Archaeometry, Medieval History, Archéologie médiévale, Caribbean Archaeology, Al-Andalus, Roman Economy, Wine production and wooden barrels, and Wine and Olive Oil Productionedit
- I am a bioarchaeologist and historical archaeologist who specialises in the evolution and dynamics of Mediterranean a... moreI am a bioarchaeologist and historical archaeologist who specialises in the evolution and dynamics of Mediterranean agriculture (mediterranean France, Spain, Morocco), in relation with social, economic and climatic changes during the Middle Ages. My work is based on different archaeobotanical approaches (carpology, anthracology) https://cv.archives-ouvertes.fr/jerome-rosedit
La plaine du Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) occupe tout au long de son histoire une position au carrefour d’influences culturelles et économiques diverses, entre le monde méditerranéen, la péninsule Ibérique et la Gaule... more
La plaine du Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) occupe tout au long de son histoire une position au carrefour d’influences culturelles et économiques diverses, entre le monde méditerranéen, la péninsule Ibérique et la Gaule méridionale, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part. En cela, elle représente un site d’observation privilégié pour appréhender la circulation des produits et des techniques agricoles, et leur intégration dans les sociétés protohistoriques, antiques et médiévales de cette partie de la Méditerranée nord-occidentale. Si la région apparaissait comme largement déficitaire en données concernant l’archéologie agraire, les études archéobotaniques menées sur quarante-et-un sites de plaine et de montagne ont permis de présenter une première synthèse diachronique sur les espèces exploitées, les pratiques agro-horticoles, les terroirs valorisés et leur évolution dans la longue durée (500 av. J.-C. - 1500 ap. J.-C.). Par ces études, 41 plantes cultivées/exploitées et près de 268 plantes sauvages ont été mises en évidence, permettant de caractériser la diversité agricole passée, de restituer les pratiques agraires (chaînes opératoires) et les paysages exploités (champs, prairies, marges de zones humides, garrigues, etc.), de caractériser l’impact des différentes populations, notamment romaines (spécialisation agricole), sur les systèmes agraires et, enfin, de mettre en évidence la circulation voire l’introduction d’espèces exotiques (par ex. le cyprès). Après une discussion sur l’évolution des productions végétales de plaine et de piémonts entre l’âge du Fer et le Moyen Âge, les données obtenues ont été comparées à celles des plaines méditerranéennes voisines (France méditerranéenne, Catalogne sud-pyrénéenne).
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The north-western Mediterranean rural world underwent major socioeconomic and cultural changes between the Late Iron Age and the beginning of the Middle Ages, with a decisive impact on the evolution of agricultural production, practices... more
The north-western Mediterranean rural world underwent major socioeconomic and cultural changes between the Late Iron Age and the beginning of the Middle Ages, with a decisive impact on the evolution of agricultural production, practices and landscapes. Roman expansion led to the spread of villae (2nd–1st c. BC), leading to a new structuration of rural areas and the development of a speculative agriculture that favoured wine production. By the end of the Roman period, new changes are observed: while certain Roman villae are still occupied, the appearance of a new network of rural settlements reveals the emergence of a new form of rural economy. Although these changes are increasingly well documented by archaeology, their impact on the agrarian production and practices remains little explored. The multiplication of archaeobotanical investigations in southwestern Mediterranean France allows us to present a first review of farming practices and their evolution during this key period. The study of 30 rural sites provides new data concerning local agriculture between the 2nd c. BC and the 8th c. AD (cultivated plants, prevalence of certain species, farming practices, exploited landscapes) and attempts to detect potential evolutions over time such as changes in staple crops, diversification, exploitation of new ‘terroirs’.
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"Les sociétés agro-pastorales utilisent diverses ressources végétales et espaces pour nourrir les animaux domestiques issues des pâtures (pacages), des fourrages de fauche et des fourrages de sous-produits de nettoyage des récoltes... more
"Les sociétés agro-pastorales utilisent diverses ressources végétales et espaces pour nourrir les animaux domestiques issues des pâtures (pacages), des fourrages de fauche et des fourrages de sous-produits de nettoyage des récoltes ou de transformation de denrées. L’espace pastoral, pâtures herbeuses ou arbustives consommées directement par le bétail, comprend des terres de nature différentes dont la fonction diffère selon le mode d’exploitation au cours de l’année : terres cultivées après moisson (chaumes céréaliers pâturés) ou en rotation avec une friche, prairies naturelles, maquis, garrigues, landes, forêts pâturées. Les fourrages représentent un apport de plantes et produits prélevés sous forme d’herbes, de grains ou de rameaux feuillés, dans différents espaces cultivés (champs, prairie artificielle) ou non (les mêmes que ceux des pâtures selon la saison), puis transportés, frais ou séchés, jusqu’à un lieu de consommation (de stabulation et de parcage). En domaine méditerranéen, la diversité bioclimatique depuis le littoral jusqu’aux reliefs montagnards détermine une diversité de paysages soumis à une sécheresse estivale plus ou moins prégnante. Les zones humides de la plaine, avant leur assèchement médiéval ou moderne, y ont eu un rôle déterminant pour l’irrigation naturelle ou aménagée des terres fourragères, entre autres, que la divagation des fleuves durant l’Holocène a pu contrarier. Différents outils déployés en France depuis les décennies 1970-1990 dans les domaines de l’archéozoologie, de la géo- et pédoarchéologie et de l’archéobotanique appréhendent certains traits des pratiques d’élevage à partir de divers indicateurs ou vestiges directs : morphologie des individus et composition des troupeaux, gestion d’abattage, parasites, signatures isotopiques dentaires de saisonnalité et mobilité pastorale, témoins micromorphologiques de parcages ou de stabulation (sphérolites, phosphates), structures bâties de stabulation, traces d’aménagement de prairies (fossés de drainage/irrigation) ou d’enclos, indicateurs palynologiques d’emprise pastorale sur les paysages, stigmates d’émondage sur les fragments de bois, analyses des excréments animaux (graines, fruits, tiges, rameaux, feuilles, phytolithes, pollens, spores). Parmi ces outils et sources, l’apport des vestiges carpologiques dans la reconnaissance des aliments du bétail est loin d’être négligeable. Résidus fourragers, pailles de litières et déjections contiennent les semences d’espèces cultivées et sauvages qui témoignent des plantes consommées par les catégories de bétail (ovi-caprin, bovin, équin, porcin) et des milieux et formations végétales prélevés. La contribution portera principalement sur le témoignage d’assemblages carpologiques de sites implantés entre le littoral languedocien (plaine de l’Hérault, Roussillon) et les versants est-pyrénéens (Corbières, Pays de Sault, Cerdagne). Les cas d’identification de fourrage grainier de céréales et de légumineuses cultivées (avoine, orge, engrain, seigle, vesce) dans des sites médiévaux, soulèvent la question récurrente de l’emploi polyvalent de ces espèces pour l’alimentation animale et humaine et du statut de fourrage artificiel de ces productions précédant ceux de la révolution agricole des temps modernes telle qu’elle est définie par l’agronomie moderne. Par ailleurs, des assemblages riches en plantes sauvages parmi lesquelles figurent des petites légumineuses (trèfles, luzernes), des graminées (fléole, pâturins), des hygrophiles de roselière (laîches, scirpes) et du ciste, mêlés aux graines des espèces cultivées renvoient à des cortèges végétaux de prairie herbeuse, de garrigue et de zones humides, ces dernières aujourd’hui disparues. Les critères utilisés, nombre de restes, diversité taxinomique, association de types de restes, cortèges phytoécologiques (diversité et indicateurs), contexte de découverte ne sont pas toujours pertinents pour distinguer des résidus fourragers de ceux de litières ou ces résidus et ceux d’autres emplois (toiture végétale effondrée etc.) en raison de leurs composants végétaux similaires. La représentativité des différents constituants conservés, et l’application des références multiples et inévitables aux référentiels actuels dans l’interprétation paléoécologique demeurent des limites à l’interprétation. Malgré ces obstacles, les assemblages carpologiques invitent à discuter de l’histoire de l’exploitation de ces formations dédiées à l’élevage, en articulation ou non avec l’agriculture, et à émettre des hypothèses sur leur place dans les cycles agraires médiévaux. "
""Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) et, notamment, de ses axes de communication, ont favorisé les recherches archéologiques en... more
""Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) et, notamment, de ses axes de communication, ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon. Les nombreux sites d’habitat dégagés documentent la formation et l’organisation des villages, l’occupation du sol, l’exploitation des ressources végétales, les changements d’usages de la terre et les dynamiques environnementales. La période historique, souvent moins bien renseignée, s’est enrichie de sites localisés autour de Perpignan. De cet ensemble, sept sites à contextes carbonisés, datés du haut Empire jusqu’au haut Moyen Âge, ont livré un matériel carpologique diversement abondant. Ils permettent d’attester une quinzaine de taxons cultivés et cueillis dont 3 céréales, 1 légumineuse, 10 fruitiers ainsi qu’une soixantaine de plantes sauvages. Tous localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ils offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans les sociétés antiques, tardo-romaines puis alto-médiévales." "
Les recherches récemment développées en archéobotanique au nord et au sud des Pyrénées orientales permettent de pointer certaines similitudes dans le patrimoine végétal médiéval exploité en Roussillon et en Catalogne. Cependant,... more
Les recherches récemment développées en archéobotanique au nord et au sud des Pyrénées orientales permettent de pointer certaines similitudes dans le patrimoine végétal médiéval exploité en Roussillon et en Catalogne. Cependant, l’absence, dans le corpus roussillonnais, de sites urbains et de contextes gorgés d’eau dans lesquels se conservent certaines catégories de semences tend à défavoriser la représentativité des spectres végétaux nord pyrénéens, tant au niveau de la diversité en espèces (notamment les fruitiers, les aromates et les plantes oléagineuses) qu’au niveau des types de restes identifiés. Malgré des études carpologiques encore éparses, la confrontation avec les travaux sur les textes du Roussillon, notamment les Leudes, démontre l’existence d’importants réseaux de commerce de denrées, depuis l’Espagne arabe jusqu’en Catalogne nord-pyrénéenne. A la lumière de ces sources, on discutera de l’origine locale ou commerciale de certaines denrées prises comme exemple et attestées dans les sites archéologiques (figue, noix).
"Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon, notamment pour les périodes historiques. Les... more
"Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon, notamment pour les périodes historiques. Les sites d’habitat et d’espaces de cultures fruitières fossilisés dégagés ont permis de documenter les modes d’implantation et l’organisation des villages ainsi que certains types d’exploitation du sol et des ressources naturelles au Moyen Âge. A cette période, la région connaît de grandes transformations institutionnelles, politiques, religieuses, économiques, sociales et artistiques. Des programmes d’études géomorphologiques adossées à ces opérations ont commencé à éclairer certains choix d’implantation dans la basse plaine et les modifications du paysage dues, en partie, à la divagation des trois principaux fleuves, Tech, Têt et Agly. Depuis la décennie 1990, les vestiges carpologiques issus de sites médiévaux provenaient d’extractions biaisées par un tamisage grossier et d’examens sommaires, voire d’identifications non validées. Aussi le Roussillon médiéval apparaissait-il comme une région déficiente en données archéobotaniques relatives à l’exploitation et l’utilisation des plantes. Les fouilles programmées d’un projet collectif de recherche sur la haute montagne cerdane et les opérations préventives de la LGV 66 en plaine ont livré les premières études carpologiques complètes de sites du haut Moyen Âge. Le corpus s’est depuis étoffé et compte désormais douze sites d’habitats qui ont bénéficié de protocoles d’échantillonnage et d’extraction adaptés. Neuf sites sont localisés dans la plaine, un site en piémont et deux sites en haute montagne. Les datations de leurs occupations s’échelonnent entre le 5e-6e siècle, période wisigothique, et le 13e-14e siècle ; mais la phase la plus documentée est le 7e-10e siècle. Les semences carbonisés proviennent de foyers, de zone de vidanges de combustion, de sols d’occupation et de fosses/silos. Les résultats, encore en cours d’élaboration, permettent d’attester près de 25 taxons cultivés et cueillis dont 6 céréales, 2 légumineuses, 15 fruitiers, une plante textile/oléagineuse ainsi qu’une centaine de plantes sauvages. Localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ces habitats offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans la société alto-médiévale catalane. "
International audienceUne synthèse des données archéobotaniques sur les périodes historiques en Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) permet de replacer la vigne parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées, au côté du... more
International audienceUne synthèse des données archéobotaniques sur les périodes historiques en Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) permet de replacer la vigne parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées, au côté du blé nu et de l'orge vêtue. Si la présence de restes de fruits signale bien l’exploitation de ce fruitier et la production de vin à partir du Ier s. ap. J.-C., la nature de cette production et son évolution dans le temps long doivent être discutées. Grâce à la compilation et à la critique de différents indices archéobotaniques, archéologiques et textuels, cette communication propose un premier bilan sur l'exploitation de la vigne en Roussillon de la période romaine à la fin du Moyen Âge. Les données matérielles pour l’Antiquité et le haut Moyen Âge permettent de mettre en lumière les chaînes opératoires mises en œuvre, et la remobilisation de sous-produits vinicoles dans l’alimentation animale à partir du VIe s. de notre ère. Le recours aux so...
Résumé : Depuis 2009, la mission archéologique maroco-française mène des recherches interdisciplinaires sur le site montagnard d'Igîlîz (1354 m, Anti-Atlas, Maroc) implanté à 1354 m d'altitude en connexion avec des... more
Résumé : Depuis 2009, la mission archéologique maroco-française mène des recherches interdisciplinaires sur le site montagnard d'Igîlîz (1354 m, Anti-Atlas, Maroc) implanté à 1354 m d'altitude en connexion avec des enquêtes ethnobotaniques sur les pratiques agro-pastorales dans les villages voisins. Les datations au radiocarbone calibrées indiquent des occupations entre le entre le X e et le XVI e-XVII e siècle, mais le site est principalement habité au XI e-XIII e siècle, notamment lors des débuts du mouvement almohade, dont il constitue l'épicentre. Les restes carbonisés de bois, graines et fruits découverts dans le site attestent 96plantes dont 18 de culture (céréales, légumineuses, légumes, aromatiques, fruitiers) et les plus anciens témoins matériels de l’utilisation de l’arganier (Argania spinosa (L.) Skeels). A côté d’une polyculture exprimée par le spectre des plantes cultivées, les résultats montrent qu’il était alors à la base de l’économie vivrière et du système agro-sylvo-pastoral de la montagne. Dans le paysage actuel local, l’arganeraie est réduite à une steppe arborée. Selon le mode d’exploitation des arbres, leur architecture est très variable : arbres abroutis ou élagués dans les parcours pastoraux, entretenus, taillés, irrigués, fumés ou non dans les espaces cultivés. Les résultats bioarchéologiques suggèrent que l’arganeraie médiévale devait être plus diversifiée tout en étant exploitée pour le combustible, le bâti, le fourrage et l’huile. Archaeobotanical research on the medieval argan forest in the Îgîlîz Mountain (Anti-Atlas, Morocco) Abstract Since 2009, a Moroccan and French archaeological mission developed an interdisciplinary research on the mountain site of Îgîlîz (1354 m a.s.l., Anti Atlas Morocco) in connexion with ethnobotanical survey on current farming practices in the neighbouring villages. The calibrated radiocarbon dates indicate a probable age for the occupation ranging from the 10th to the 16th-17th centuries A.D. However, the site was mainly inhabited during the 12th-13th century AD., particularly during the early Almohad era, as epicenter of the Almohad movement A plant inventory of 96 taxa was recorded from the archaeobotanical remains, including 18 cultivated tree and herbaceous plants (cereals, pulses, vegetables, condiments and fruit trees) with the earliest evidence of the use of argan tree (Argania spinosa (L.) Skeels). Charred wood and seeds of argan tree predominated in a wide range of contexts, indicating the major and staple role of this species in the medieval economy. Nowadays, the argan tree is the key element of a wooded-steppe. According to the mode of operation of the trees, tree architecture is very variable browsed and pruned trees in rangelands, maintained, pruned, irrigated, fertilized or not in cultivated areas. The bioarchaeological results suggest that the medieval argan woodland should be more diversified than at present, while being exploited for fuel, homebuilding, forage and oil. Keywords : Archaeobotany, Middle Ages - Almohad period, agro-sylvodiversity, argan forest, Mountains
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La plaine du Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) occupe tout au long de son histoire une position au carrefour d’influences culturelles et économiques diverses, entre le monde méditerranéen, la péninsule Ibérique et la Gaule... more
La plaine du Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) occupe tout au long de son histoire une position au carrefour d’influences culturelles et économiques diverses, entre le monde méditerranéen, la péninsule Ibérique et la Gaule méridionale, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part. En cela, elle représente un site d’observation privilégié pour appréhender la circulation des produits et des techniques agricoles, et leur intégration dans les sociétés protohistoriques, antiques et médiévales de cette partie de la Méditerranée nord-occidentale. Si la région apparaissait comme largement déficitaire en données concernant l’archéologie agraire, les études archéobotaniques menées sur quarante-et-un sites de plaine et de montagne ont permis de présenter une première synthèse diachronique sur les espèces exploitées, les pratiques agro-horticoles, les terroirs valorisés et leur évolution dans la longue durée (500 av. J.-C. - 1500 ap. J.-C.). Par ces études, 41 plantes cultivées/exploitées et près de 268 plantes sauvages ont été mises en évidence, permettant de caractériser la diversité agricole passée, de restituer les pratiques agraires (chaînes opératoires) et les paysages exploités (champs, prairies, marges de zones humides, garrigues, etc.), de caractériser l’impact des différentes populations, notamment romaines (spécialisation agricole), sur les systèmes agraires et, enfin, de mettre en évidence la circulation voire l’introduction d’espèces exotiques (par ex. le cyprès). Après une discussion sur l’évolution des productions végétales de plaine et de piémonts entre l’âge du Fer et le Moyen Âge, les données obtenues ont été comparées à celles des plaines méditerranéennes voisines (France méditerranéenne, Catalogne sud-pyrénéenne).
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International audienceAvec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer.... more
International audienceAvec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer. Si du point de vue anatomique l’identification botanique des restes de raisin (pépins, rafle, baies) ne pose aucun problème, l’interprétation des assemblages de ces déchets demeure délicate. La difficulté réside principalement dans le fait que les déchets de transformation des produits végétaux étaient souvent été réemployés pour d’autres activités : comme fourrage, comme combustible, ou encore comme fertilisant. Aussi, les dépôts archéologiques de raisin, souvent découverts à l’état carbonisé, ne correspondent presque jamais aux déchets primaires de la transformation du fruit. Plusieurs contextes de sites méditerranéens romains en France ont livré des assemblages carbonisés composés principalement de pépins et d’autres éléments de la grappe (pédice...
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International audienceFor the last twenty years, large-scale public works have helped to improve medieval archaeological research in Mediterranean southern France. The multiplication of rescue excavations has led to the discovery of... more
International audienceFor the last twenty years, large-scale public works have helped to improve medieval archaeological research in Mediterranean southern France. The multiplication of rescue excavations has led to the discovery of several large ensiling areas, some of them formed by thousands of silos. The discovery of such structures systematically raises for archaeologists the issue of the identification of the type of deposits excavated (in primary or secondary position), and, for primary deposits, the question of the type of products ensiled. The discovery of storage in primary position remained uncommon and was, so far, poorly documented by archaeobotany in this area. New archaeobotanical investigations on several sites in Languedoc-Roussillon allows us to present a review of the results on storage practices in this region, and a discussion on the methods by which archaeobotany can enlighten the existence of primary deposits in ensiling areas. In a second time, we will discuss the interest of studying deposits in secondary position to document several questions, such as the identification of other agricultural practices not related to the storage itself, or the reconstitution of past environment exploited
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Résumé Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV 66) et, notamment, des axes de communication, ont entraîné le développement de l’archéologie préventive en... more
Résumé Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV 66) et, notamment, des axes de communication, ont entraîné le développement de l’archéologie préventive en Roussillon. La période antique, auparavant peu renseignée, s’est dès lors enrichie d’établissements localisés autour de Perpignan. De cet ensemble, six sites à contextes carbonisés, datés de la période romaine, ont livré un matériel carpologique d’abondance variable. L’étude détaillée des dépôts permet d’attester vingt et un taxons cultivés et cueillis dont quatre céréales, quatre légumineuses, une plante technique ou oléagineuse, trois plantes condimentaires/aromatiques et neuf fruitiers ainsi qu’une cinquantaine de plantes sauvages. Malgré d’importants biais méthodologiques, les assemblages carpologiques invitent à discuter de la probable présence de l’orge à deux rangs (Hordeum distichum), de l’identification de résidus vitivinicoles et de l’exploitation de zones humides locales aujourd’hui asséchées ainsi que de prairies. Ces premières données roussillonnaises de l’Antiquité, encore limitées, peuvent être comparées avec celles des sites contemporains des régions voisines, Languedoc et Catalogne. Elles complètent ainsi le dossier sur les productions végétales de cette aire méditerranéenne.
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Ce premier bilan reunit les donnees sur les vestiges de bois, de graines et de fruits d’une dizaine de sites archeologiques localises au Maroc. Malgre une repartition chrono-geographique tres inegale, elles eclairent differents aspects de... more
Ce premier bilan reunit les donnees sur les vestiges de bois, de graines et de fruits d’une dizaine de sites archeologiques localises au Maroc. Malgre une repartition chrono-geographique tres inegale, elles eclairent differents aspects de la palette agricole et forestiere. Au nord, 7 sites permettent une lecture diachronique mais discontinue, de l’Epipaleolithique au Moyen Âge, tandis qu’au sud seuls sont documentes jusqu’a present des habitats de la periode islamique. Apres un bref rappel des types de restes etudies, seront commentes les permanences et les changements du patrimoine vegetal a partir des spectres de plantes exploitees - cultivees ou sauvages - enregistres entre le Neolithique et la fin du Moyen Âge. Une deuxieme partie presentera certains resultats marquants et innovants obtenus a Igiliz. Cette forteresse rurale occupee principalement a l’epoque almohade (12e-13e siecles) par une population de devots, de militaires et de paysans, est implantee dans l’Anti-Atlas, au c...
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La gestion des ressources vegetales et des terroirs est primordiale dans l’etude des societes rurales anciennes, car elle temoigne de la capacite des populations passees a conserver ou ameliorer la qualite des espaces exploites, tout en... more
La gestion des ressources vegetales et des terroirs est primordiale dans l’etude des societes rurales anciennes, car elle temoigne de la capacite des populations passees a conserver ou ameliorer la qualite des espaces exploites, tout en maintenant un couvert vegetal suffisant pour la pâture et l’approvisionnement en bois d’œuvre et combustible. Au Maroc, notre connaissance des modes de gestion des ressources et des terroirs repose essentiellement pour les periodes historiques sur les sources textuelles, qui, bien que d’une grande richesse, n’offrent souvent qu’une vision partielle, fragmentaire, des pratiques anciennes. En ce sens, le recours aux vestiges materiels, notamment archeobotaniques, s’avere necessaire. Outre la connaissance des forets et des paysages passes, l’anthracologie permet en effet d’apprehender les relations que les populations rurales entretenaient avec le bois : gestion forestiere (selection d’especes, pratiques de coupes, de stockages…) et place du bois dans l...
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Les assemblages archeobotaniques, notamment de graines, de pailles et de restes de fruits, livres par les structures des installations rurales - silos desaffectes, fosses, sols de stabulation ou d’habitat, fours ou foyers - correspondent... more
Les assemblages archeobotaniques, notamment de graines, de pailles et de restes de fruits, livres par les structures des installations rurales - silos desaffectes, fosses, sols de stabulation ou d’habitat, fours ou foyers - correspondent souvent a des elements issus des activites domestiques, agricoles et artisanales. Decouverts frequemment a l’etat carbonise, ces produits, leurs derives et les residus de leur emploi peuvent avoir ete reunis a l’occasion d’un recyclage, notamment pour etre utilises in fine comme combustibles. L’identification de ces elements en tant que dechets primaires ou secondaires d’une activite (restes de combustibles, residus de repas, de fourrage ou de litiere) est une premiere etape incontournable pour esperer preciser les itineraires et les operations techniques qui les ont generes jusqu’a leur enfouissement. Cependant, en raison de leurs composants vegetaux similaires, les depots archeobotaniques ne sont pas toujours eloquents pour distinguer des residus ...
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Avec le ble nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vetue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) est une des principales especes cultivees en Gaule mediterraneenne des la fin de l’âge du Fer. Plusieurs sites roussillonnais ont livre... more
Avec le ble nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vetue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) est une des principales especes cultivees en Gaule mediterraneenne des la fin de l’âge du Fer. Plusieurs sites roussillonnais ont livre des assemblages carbonises de raisin, composes principalement de pepins, de pedicelles et d’elements de rafle, parfois accompagnes de baies entieres dont l’aspect ride rappelle celui du raisin sec actuel. La composition de ces depots et l’etat morphologique de ces restes posent la question de la nature de ces residus, du procede de transformation qui les a generes et de leur utilisation finale : sechage de fruits entiers, foulage ou pressurage de fruits frais, sous-produits brules comme combustible. Les differences observees entre les donnees experimentales et ethnographiques publiees par Margaritis et Jones, les travaux experimentaux obtenus par Bouby et l’etat des assemblages carpologiques que nous avons etudies ont necessite de recourir a de nouv...
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Aghmat, ville medievale de la region du Haouz (Marrakech), est rapportee par les textes avoir ete une cite commercante prospere, entouree d'un terroir fertile. Situee au pied du Haut-Atlas, au debouche de la vallee de l'Ourika,... more
Aghmat, ville medievale de la region du Haouz (Marrakech), est rapportee par les textes avoir ete une cite commercante prospere, entouree d'un terroir fertile. Situee au pied du Haut-Atlas, au debouche de la vallee de l'Ourika, elle beneficiait d'une situation geographique favorable au developpement d’une agriculture irriguee de grande ampleur, dont les sources ecrites gardent le souvenir. Toutefois, Aghmat finit par sombrer dans la crise qui frappa l’ensemble du Maroc a la fin du XIVe et au XVe siecle, et fut abandonnee. Ce n’est que dans le courant du XVIe siecle que la localite se redynamisa, tout en connaissant une profonde reorganisation spatiale, demographique et economique puisqu'elle semble alors avoir pris la forme d’un habitat disperse, tout entier tourne vers la mise en valeur agricole du terroir. Depuis 2005, la fouille extensive des edifices du centre-ville medieval d’Aghmat et de leurs niveaux d’abandon permet d’approcher localement cette periode de tra...
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ABSTRACT
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International audienceThe High Middle Ages is considered as a period of major changes for the agricultural world. These changes, which intervene as soon as the 9th c. in Catalonia and reached their full potential between the 12th and the... more
International audienceThe High Middle Ages is considered as a period of major changes for the agricultural world. These changes, which intervene as soon as the 9th c. in Catalonia and reached their full potential between the 12th and the 13th c., had an impact on farming practices and on the exploited landscapes: forest clearing, creation of new rural spaces, improvement of water management (irrigation, mills), exploitation of wetlands (marsh) for the creation of meadows, then for cereal cultivation, increase of specialized productions. Although well known through the study of textual sources, agrarian productions and practices were, so far, poorly documented by archaeology in northern Catalonia (Pyrénées-Orientales, France). The increase of archaeobotanical investigations in this region allow us to present a first review of medieval farming practices. Based on the study of fifteen rural sites, this paper aims to document, through archaeobotanical data, the characteristics of northern Catalan agriculture between the 8th and the 13th c. (cultivated crops, prevalence of certain species, farming practices associated, types of exploited landscapes), while attempting to detect possible specificities or evolutions over the long term (integration of new species to the staple crops, agrarian specialization)
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Aghmat, ville medievale de la region du Haouz (Marrakech), est rapportee par les textes avoir ete une cite commercante prospere, entouree d'un terroir fertile. Situee au pied du Haut-Atlas, au debouche de la vallee de l'Ourika,... more
Aghmat, ville medievale de la region du Haouz (Marrakech), est rapportee par les textes avoir ete une cite commercante prospere, entouree d'un terroir fertile. Situee au pied du Haut-Atlas, au debouche de la vallee de l'Ourika, elle beneficiait d'une situation geographique favorable au developpement d’une agriculture irriguee de grande ampleur, dont les sources ecrites gardent le souvenir. Toutefois, Aghmat finit par sombrer dans la crise qui frappa l’ensemble du Maroc a la fin du XIVe et au XVe siecle, et fut abandonnee. Ce n’est que dans le courant du XVIe siecle que la localite se redynamisa,¬ tout en connaissant une profonde reorganisation spatiale, demographique et economique puisqu'elle semble alors avoir pris la forme d’un habitat disperse, tout entier tourne vers la mise en valeur agricole du terroir. Notre hypothese est que la rupture du XIVe-XVe siecle aurait marque une importante reconversion agricole, avec l'abandon de la polyculture maraichere et/ou horticole pratiquee dans l'orbite de la cite medievale au profit d’une agriculture plus specialisee, destinee a repondre a des besoins economiques nouveaux, orientes vers des echanges a moyenne ou longue distance. Depuis 2005, la fouille extensive des edifices du centre-ville medieval d’Aghmat et de leurs niveaux d’abandon permet d’approcher localement cette periode de transition entre deux systemes socio-economiques. Se pose ainsi la question de l’evolution du spectre agro-horticole et des paysages exploites, et du role joue par les differentes composantes socio-economiques sur la gestion du terroir. La mise en place recente (2016) d’un programme d’archeobotanique sur le site d’Aghmat, comportant des etudes carpologiques et anthracologiques, semble etre la piste la plus prometteuse pour documenter ces questions. Reposant sur pres d’une trentaine d’echantillons archeologiques extraits de contextes varies (foyers, depotoirs, fosses de plantation) et echelonnes entre le XIIe et le XVIe siecle, ces travaux preliminaires permettent de proposer une premiere lecture diachronique des spectres et pratiques agro-pastorales passes. Notre travail consistera ainsi (1) a caracteriser les plantes et les terroirs exploites, et (2) a mettre en evidence les indices archeobotaniques de la reconversion agricole du terroir, que les donnees historiques et archeologiques ne nous permettent jusqu'a present que d'entrevoir, entre la fin du Moyen Âge et le debut de l'epoque moderne.
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De recentes syntheses archeobotaniques ont mis en evidence le role pregnant de la vigne au cours des periodes historiques en France meridionale rurale, la placant, au cote du ble nu et de l'orge, parmi les plantes les plus couramment... more
De recentes syntheses archeobotaniques ont mis en evidence le role pregnant de la vigne au cours des periodes historiques en France meridionale rurale, la placant, au cote du ble nu et de l'orge, parmi les plantes les plus couramment consommees/exploitees. En ville, les productions vitivinicoles auraient egalement joue un role important, connaissant un essor particulier au cours de la croissance urbaine du Moyen Âge central. Si ce phenomene est documente par les sources textuelles, il a rarement ete questionne au moyen des vestiges archeobotaniques, la rarete des operations menees en contexte urbain etant longtemps prejudiciable a l’elaboration d’un corpus significatif de donnees. La multiplication des operations preventives en contexte urbain au cours des dernieres annees permet de proposer aujourd’hui un premier bilan sur l'exploitation de la vigne dans certaines agglomerations urbaines de France meridionale (Perpignan, Beziers, Montpellier, Toulouse, Istres, Saint-Remy) e...
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Une fouille preventive a ete realisee dans le village de Chalamont (Ain) en avril et mai 2014 suite au depot d’un projet de construction de commerces et de logements au carrefour de la Rue de l’Eglise et de la Grande Rue. Cette operation,... more
Une fouille preventive a ete realisee dans le village de Chalamont (Ain) en avril et mai 2014 suite au depot d’un projet de construction de commerces et de logements au carrefour de la Rue de l’Eglise et de la Grande Rue. Cette operation, realisee sur une superficie de 645 m², a permis de mettre en evidence une occupation continue depuis le haut Moyen Âge jusqu’a nos jours. Des niveaux d’occupation dates des Xe-XIIe siecles – associes a des structures en creux (fosses, silos, trous de poteaux) – ont ete reperes au cours de l’intervention. Les vestiges bâtis mis au jour, en particulier des fondations d’habitats du XVe siecle, demontrent une installation du parcellaire actuel a partir de cette periode. La fouille menee a egalement permis de reveler la presence de vestiges attribues a une tannerie du bas Moyen Âge. Si les structures associees a cette activite ont ete retrouvees en nombre limite, les informations recueillies apportent des donnees inedites du fait de la bonne conservatio...
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El conocimiento que tenemos de la dieta y la agricultura islamicas en al-Andalus se basa en fuentes textuales y arqueologicas, tan complementarias como, a veces, discordantes. Sin embargo, los datos que documentan de manera directa, a... more
El conocimiento que tenemos de la dieta y la agricultura islamicas en al-Andalus se basa en fuentes textuales y arqueologicas, tan complementarias como, a veces, discordantes. Sin embargo, los datos que documentan de manera directa, a traves de restos biologicos, para comprender las practicas agrarias y agropastorales en las areas rurales seguian siendo escasos. Nuevas investigaciones arqueobotanicas llevadas a cabo en los asentamientos medievales de Albalat, en Extremadura, y Las Sillas, en Aragon, ofrecen una aproximacion acerca de unas practicas agricolas en zonas alejadas de centros urbanos dinamicos y que no son conocidas por su gran productividad agricola. Los estudios carpologicos realizados en estos dos yacimientos han permitido extraer restos de distintos contextos arqueologicos: domesticos, como serian hogares y hornos, almacenes, cocinas o patios, y artesanales-fraguas-. Estos, juntos con otros estudios publicados, ofrecen una primera lectura de la variedad de plantas con...
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This paper includes a compilation of the archaeozoological data about archaeological sites of the Islamic Middle Ages located in Andalusia, that has already been published this far. Its goal is to check the advances of researches in this... more
This paper includes a compilation of the archaeozoological data about archaeological sites of the Islamic Middle Ages located in Andalusia, that has already been published this far. Its goal is to check the advances of researches in this field and attempt to define the archaeozoological criteria that characterize the Andalusi archaeological records. In spite the scarcity of publications located, only a 7,8% of the total amount of archaeological sites inspected in Andalusia, and in spite the heterogeneous nature of datings and of the geographical locations, it has been possible to analyze aspects related with management of spe1 Laboratorio de Paleontología y Paleobiología. Instituto Andaluz del Patrimonio Histórico. 2 Contratado Juan de la Cierva-Formación. Instituto de Arqueología de Mérida (CSICJunta de Extremadura). Economía y trabajo final.indd 81 8/10/19 15:20 E. García-Viñas, E. Bernáldez Sánchez y L.-G. Pérez-Aguilar 82 cies by Andalusi communities and its feeding preferences,...
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HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or... more
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Un demi-siècle de carpologie : bilan des travaux dans les Pyrénées-Orientales (1969-2017) Jérôme Ros, Marie-Pierre Ruas, Laurent Bouby, Charlotte Hallavant, Nuria Rovira, Emmanuelle Roux
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L’essor de l’archeologie preventive et une meilleure resolution dans la datation des series typo-chronologiques permettent aujourd’hui, notamment en France mediterraneenne, de mieux caracteriser les installations rurales medievales. Ces... more
L’essor de l’archeologie preventive et une meilleure resolution dans la datation des series typo-chronologiques permettent aujourd’hui, notamment en France mediterraneenne, de mieux caracteriser les installations rurales medievales. Ces nouvelles donnees ont favorise la recherche sur les structures de peuplement en s’attachant a mettre en lumiere les formes de l’habitat, leur evolution dans la duree, et, plus globalement, les dynamiques de la trame d’occupation des campagnes. A l’echelle des sites, une question recurrente demeure : celle des activites mises en œuvre et des espaces de travail qui leur sont dedies. Dans cet article, a la lumiere de differents criteres archeobotaniques et de travaux ethno-archeologiques et experimentaux, nous comparons la composition des assemblages carpologiques de sites ruraux implantes sur le littoral mediterraneen occidental et les versants pyreneens orientaux entre le Ve et le XIIe siecle. Le large eventail d’assemblages convoques pour cette reche...
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L’exploitation de l’olivier (Olea europaea), espece spontanee en Gaule, remonte sans doute au moins a l’âge du Bronze, bien que son importance soit alors toute relative et plutot en lien avec la consommation des fruits. Au VIe s. a.C.,... more
L’exploitation de l’olivier (Olea europaea), espece spontanee en Gaule, remonte sans doute au moins a l’âge du Bronze, bien que son importance soit alors toute relative et plutot en lien avec la consommation des fruits. Au VIe s. a.C., l’implantation des Phoceens a Marseille constitue un nouveau developpement de cette culture et l’existence d’une production d’huile locale est pour la premiere fois envisageable, a l’est du golfe du Lion. Il faut cependant attendre le IIe s. a.C. pour constater, selon les etudes carpologiques menees, une augmentation sensible de l’utilisation des olives et possiblement de l’huile, principalement dans le secteur de l’etang de Berre et plus generalement en Provence occidentale. La periode antique se caracterise plus generalement, pour l’ensemble de la France mediterraneenne, par des changements importants dans le domaine de la fructiculture et de la consommation des fruits. Le Haut-Empire connait alors un essor spectaculaire de la production vinicole, e...
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Peu de recherches archeobotaniques ont ete realisees jusqu’a present dans le cadre de l’archeologie islamique. En ce qui concerne la peninsule arabique, moins d’une dizaine de sites ont fait l’objet d’investigations archeobotaniques, la... more
Peu de recherches archeobotaniques ont ete realisees jusqu’a present dans le cadre de l’archeologie islamique. En ce qui concerne la peninsule arabique, moins d’une dizaine de sites ont fait l’objet d’investigations archeobotaniques, la plupart portant sur un nombre limite d’echantillons. C’est pourquoi l’analyse des echantillons issus des fouilles du bâtiment domestique B94 situe a Qalhât (Province Ash-Sharqiyah, Sultanat d’Oman) permet d’enrichir considerablement nos connaissances pour cette periode. Les donnees recueillies donnent la possibilite de nous renseigner, par le biais de la carpologie (etude des graines et des fruits) et de l’anthracologie (etude des charbons de bois) sur differents aspects de leur vie quotidienne. Ainsi, la carpologie permet de determiner les principales composantes de l’alimentation vegetale (cereales, fruitiers…) et son evolution au fil de l’occupation du bâtiment ainsi que le systeme agricole ayant servi a leur mise en culture. Par ailleurs, en plus...
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Catalogue of the exhibition "Al-Balât. Vida y guerra en la frontera de al-Andalus (S. Gilotte, Y. Cáceres Gutiérrez eds. científicas)", 2017, 220 p. --> Participation to the catalogue : text about food and agriculture based on... more
Catalogue of the exhibition "Al-Balât. Vida y guerra en la frontera de al-Andalus (S. Gilotte, Y. Cáceres Gutiérrez eds. científicas)", 2017, 220 p.
--> Participation to the catalogue : text about food and agriculture based on archaeobotanical data, p. 168-169.
--> Participation to the catalogue : text about food and agriculture based on archaeobotanical data, p. 168-169.
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Journée d’étude du 30 mars 2023 Université Jean Jaurès, Toulouse, Maison de la Recherche, salle D30 Lien visio : https://umontpellier-fr.zoom.us/j/91223770910 Le 30 mars, j'organise avec mes collègues Cyprien Mureau (ISEM, ERC... more
Journée d’étude du 30 mars 2023
Université Jean Jaurès, Toulouse, Maison de la Recherche, salle D30
Lien visio : https://umontpellier-fr.zoom.us/j/91223770910
Le 30 mars, j'organise avec mes collègues Cyprien Mureau (ISEM, ERC DEMETER), Christophe Vaschalde (Mosaïques Archéologie) et Carole Puig (Acter, FRAMESPA, TRACES) une journée de recherche autour du thème "Consommer et produire dans le monde rural du Midi de la France au Moyen Âge" à Toulouse. Cette journée sera l'occasion de valoriser les travaux récents de jeunes chercheurs, bioarchéologues, historiens et archéologues. Venez nombreux !
Université Jean Jaurès, Toulouse, Maison de la Recherche, salle D30
Lien visio : https://umontpellier-fr.zoom.us/j/91223770910
Le 30 mars, j'organise avec mes collègues Cyprien Mureau (ISEM, ERC DEMETER), Christophe Vaschalde (Mosaïques Archéologie) et Carole Puig (Acter, FRAMESPA, TRACES) une journée de recherche autour du thème "Consommer et produire dans le monde rural du Midi de la France au Moyen Âge" à Toulouse. Cette journée sera l'occasion de valoriser les travaux récents de jeunes chercheurs, bioarchéologues, historiens et archéologues. Venez nombreux !
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Journée d'étude organisée par Chr. Vaschalde (ASM UMR 5140), J. Ros (AASPE UMR 7209), C. Puig (FRAMESPA-TERRAE UMR 5136) Toulouse, 23 novembre 2018 L’économie des campagnes médiévales est dépendante de l’exploitation de ressources... more
Journée d'étude organisée par Chr. Vaschalde (ASM UMR 5140), J. Ros (AASPE UMR 7209), C. Puig (FRAMESPA-TERRAE UMR 5136)
Toulouse, 23 novembre 2018
L’économie des campagnes médiévales est dépendante de l’exploitation de ressources naturelles, particulièrement celles issues du vivant (plantes sauvages et cultivées, animaux…). Cette exploitation implique l’utilisation voire la transformation de procédés techniques, l’adaptation au milieu naturel, et l’élaboration de stratégies d’investissement des territoires et d’intégration à des réseaux d’échanges. La recherche archéologique et historique sur la relation entre les sociétés du Moyen Âge et leur environnement a connu un engouement par le passé, qui s’est traduit par de nombreux travaux sur l’occupation du territoire, les effets du changement climatique ou l’exploitation des zones humides. Toutefois, nombre de thématiques restent à explorer, particulièrement celle des pratiques de consommation et de production en lien avec les ressources issues du vivant. De manière générale, les historiens et les archéologues ont mis en évidence de nombreux changements politiques, sociaux, économiques et techniques tout au long du Moyen Âge (évolutions de l’habitat et des terroirs, émergence du système féodo-vassalique…), sans que leur impact sur les pratiques de consommation et de production du monde rural n’ait été totalement exploré.
Depuis une quinzaine d’années, l’archéologie préventive a accumulé une masse considérable de données, qui participe au renouvellement de notre connaissance du Moyen Âge. Dans le même temps, la bioarchéologie connaît un nouvel essor et développe des méthodes novatrices qui mettent en lumière des pans entiers de l’histoire des campagnes médiévales, tandis que les historiens réexaminent certains processus économiques fondamentaux (croissance carolingienne, conjoncture de 1300).
Partant de ce constat, il est nécessaire aujourd’hui de proposer de nouveaux espaces de dialogues et d’échanges entre les archéologues, les bio-archéologues et les historiens. Cette journée a pour but de favoriser ce dialogue, en plaçant au cœur des discussions les préoccupations inhérentes à l’économie, la société, les paysages médiévaux du Midi et leur évolution sur le temps long. Il s’agit de consolider et de faire émerger de nouveaux questionnements, en s’intéressant à l’actualité de la recherche et à ses avancées récentes.
Toulouse, 23 novembre 2018
L’économie des campagnes médiévales est dépendante de l’exploitation de ressources naturelles, particulièrement celles issues du vivant (plantes sauvages et cultivées, animaux…). Cette exploitation implique l’utilisation voire la transformation de procédés techniques, l’adaptation au milieu naturel, et l’élaboration de stratégies d’investissement des territoires et d’intégration à des réseaux d’échanges. La recherche archéologique et historique sur la relation entre les sociétés du Moyen Âge et leur environnement a connu un engouement par le passé, qui s’est traduit par de nombreux travaux sur l’occupation du territoire, les effets du changement climatique ou l’exploitation des zones humides. Toutefois, nombre de thématiques restent à explorer, particulièrement celle des pratiques de consommation et de production en lien avec les ressources issues du vivant. De manière générale, les historiens et les archéologues ont mis en évidence de nombreux changements politiques, sociaux, économiques et techniques tout au long du Moyen Âge (évolutions de l’habitat et des terroirs, émergence du système féodo-vassalique…), sans que leur impact sur les pratiques de consommation et de production du monde rural n’ait été totalement exploré.
Depuis une quinzaine d’années, l’archéologie préventive a accumulé une masse considérable de données, qui participe au renouvellement de notre connaissance du Moyen Âge. Dans le même temps, la bioarchéologie connaît un nouvel essor et développe des méthodes novatrices qui mettent en lumière des pans entiers de l’histoire des campagnes médiévales, tandis que les historiens réexaminent certains processus économiques fondamentaux (croissance carolingienne, conjoncture de 1300).
Partant de ce constat, il est nécessaire aujourd’hui de proposer de nouveaux espaces de dialogues et d’échanges entre les archéologues, les bio-archéologues et les historiens. Cette journée a pour but de favoriser ce dialogue, en plaçant au cœur des discussions les préoccupations inhérentes à l’économie, la société, les paysages médiévaux du Midi et leur évolution sur le temps long. Il s’agit de consolider et de faire émerger de nouveaux questionnements, en s’intéressant à l’actualité de la recherche et à ses avancées récentes.
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El objeto de este Workshop es reunir por primera vez en la Península Ibérica a los especialistas del periodo medieval en España y Portugal. Se trata de crear un espacio de diálogo para discutir sobre los métodos y contribuciones de cada... more
El objeto de este Workshop es reunir por primera vez en la Península Ibérica a los especialistas del periodo medieval en España y Portugal. Se trata de crear un espacio de diálogo para discutir sobre los métodos y contribuciones de cada uno y generar una dinámica de investigación internacional en relación a temáticas de interés de este periodo. El workshop pretende analizar tres aspectos diferentes pero complementarios:
-Realización de un primer balance metodológico: en el ámbito de la arqueobotánica, y espe-cialmente de la carpología, los métodos de muestreo a menudo se desconocen o se minusvaloran, debido a la falta de consenso entre la comunidad arqueobotánica y la de los arqueólo-gos. Sin embargo, son fundamentales en el proceso de estudio, pues garantizan la obtención de resultados fiables y comparables entre yacimientos. Así pues, aunque existan protócolos sobre la metodología , se hace necesaria su difusión dentro de la comunidad arqueológica. Se discutirá la posibilidad de elaborar un folleto informativo en línea.
-Actualidad y balance de la investigación en curso: se presentarán los últimos avances de las investigaciones en curso en la Península Ibérica, lo cual nos permitirá evidenciar las zonas en las que la investigación se ha visto más favorecida gracias a iniciativas locales o a dinámicas propias de la investigación; y aquellas en las que los estudios permanecen incompletos y requieren una mayor atención en los próximos años.
-Perspectivas: hacia la creación de proyectos comunes cooperativos: la creación de un espa-cio de diálogo permitirá discutir las posibilidades de establecer líneas de actuación alrededor de temas específicos del período (introducción de especies exóticas o nuevas, diversificación varietal de las plantas explotadas, difusión de nuevas prácticas agrícolas, explotación de nuevas tierras, etc.) que pueden formar parte de propuestas de participación en iniciativas y pro-yectos comunes (a explorar).
Objectifs du Workshop
Le Workshop proposé vise à réunir pour la première fois en péninsule Ibérique les spécialistes travaillant sur la période médiévale en Espagne et au Portugal. Il s'agit de créer un espace de dialogue, qui permettra de confronter les méthodes et apports de chacun, et de faire émerger une dynamique de recherche internationale autour des thématiques propres à cette période. Au cours du Workshop, trois objectifs seront privilégiés :
-Réalisation d'un premier bilan méthodologique: en archéobotanique, et particulièrement en carpologie, les méthodes d'échantillonnage sont souvent négligées ou méconnues, faute de consensus entre la communauté des archéobotanistes et celle des archéologues. Elles sont pourtant à la base de la chaîne opératoire de l'étude, garantissant l'obtention de résultats fiables et comparables entre sites. Il sera donc nécessaire d'oeuvrer à une meilleure diffusion des protocoles existants auprès de la communauté archéologique, par la réalisation d'une plaquette informative en ligne dont le contenu sera élaboré au cours du Workshop.
-Actualités et bilan des recherches en cours: cette partie du Workshop visera à faire un état de l'art des recherches en cours en péninsule Ibérique. Elle permettra de faire apparaître les zones privilégiées par la communauté archéobotanique, souvent en raison d'un ancrage local plus fort ou de dynamiques archéologiques plus marquées, et de cibler les zones lacunaires qui demanderont un investissement plus important dans les prochaines années.
-Perspectives : vers la création de projets communs collaboratifs: la création d'un espace de dialogue permettra de fédérer la communauté archéobotanique autour de thématiques propres à cette période (introduction d'espèces exotiques ou nouvelles, diversification variétale des plantes exploitées, diffusion de nouvelles pratiques agricoles, mise en valeur de nouveaux terroirs, etc.). L'émergence de dynamiques de recherche propres à ces thématiques devra mener à la proposition de projets communs (à explorer).
-Realización de un primer balance metodológico: en el ámbito de la arqueobotánica, y espe-cialmente de la carpología, los métodos de muestreo a menudo se desconocen o se minusvaloran, debido a la falta de consenso entre la comunidad arqueobotánica y la de los arqueólo-gos. Sin embargo, son fundamentales en el proceso de estudio, pues garantizan la obtención de resultados fiables y comparables entre yacimientos. Así pues, aunque existan protócolos sobre la metodología , se hace necesaria su difusión dentro de la comunidad arqueológica. Se discutirá la posibilidad de elaborar un folleto informativo en línea.
-Actualidad y balance de la investigación en curso: se presentarán los últimos avances de las investigaciones en curso en la Península Ibérica, lo cual nos permitirá evidenciar las zonas en las que la investigación se ha visto más favorecida gracias a iniciativas locales o a dinámicas propias de la investigación; y aquellas en las que los estudios permanecen incompletos y requieren una mayor atención en los próximos años.
-Perspectivas: hacia la creación de proyectos comunes cooperativos: la creación de un espa-cio de diálogo permitirá discutir las posibilidades de establecer líneas de actuación alrededor de temas específicos del período (introducción de especies exóticas o nuevas, diversificación varietal de las plantas explotadas, difusión de nuevas prácticas agrícolas, explotación de nuevas tierras, etc.) que pueden formar parte de propuestas de participación en iniciativas y pro-yectos comunes (a explorar).
Objectifs du Workshop
Le Workshop proposé vise à réunir pour la première fois en péninsule Ibérique les spécialistes travaillant sur la période médiévale en Espagne et au Portugal. Il s'agit de créer un espace de dialogue, qui permettra de confronter les méthodes et apports de chacun, et de faire émerger une dynamique de recherche internationale autour des thématiques propres à cette période. Au cours du Workshop, trois objectifs seront privilégiés :
-Réalisation d'un premier bilan méthodologique: en archéobotanique, et particulièrement en carpologie, les méthodes d'échantillonnage sont souvent négligées ou méconnues, faute de consensus entre la communauté des archéobotanistes et celle des archéologues. Elles sont pourtant à la base de la chaîne opératoire de l'étude, garantissant l'obtention de résultats fiables et comparables entre sites. Il sera donc nécessaire d'oeuvrer à une meilleure diffusion des protocoles existants auprès de la communauté archéologique, par la réalisation d'une plaquette informative en ligne dont le contenu sera élaboré au cours du Workshop.
-Actualités et bilan des recherches en cours: cette partie du Workshop visera à faire un état de l'art des recherches en cours en péninsule Ibérique. Elle permettra de faire apparaître les zones privilégiées par la communauté archéobotanique, souvent en raison d'un ancrage local plus fort ou de dynamiques archéologiques plus marquées, et de cibler les zones lacunaires qui demanderont un investissement plus important dans les prochaines années.
-Perspectives : vers la création de projets communs collaboratifs: la création d'un espace de dialogue permettra de fédérer la communauté archéobotanique autour de thématiques propres à cette période (introduction d'espèces exotiques ou nouvelles, diversification variétale des plantes exploitées, diffusion de nouvelles pratiques agricoles, mise en valeur de nouveaux terroirs, etc.). L'émergence de dynamiques de recherche propres à ces thématiques devra mener à la proposition de projets communs (à explorer).
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Journée d'études, séminaire de spécialité de Master 1 (ARC 22) organisée par André Constant et Andreas Hartmann-Virnich. 16 avril 2018, Aix-en-Provence, MMSH, Salle George Duby 9h30-18h Cette journée d'études a pour but de présenter... more
Journée d'études, séminaire de spécialité de Master 1 (ARC 22) organisée par André Constant et Andreas Hartmann-Virnich. 16 avril 2018, Aix-en-Provence, MMSH, Salle George Duby 9h30-18h
Cette journée d'études a pour but de présenter les résultats obtenus lors des différentes campagnes de fouilles menées à Ultréra (Argelès-sur-Mer, Pyrénées-Orientales). La journée, découpée en sessions thématiques, présentera la zone d'étude, son occupation durant les périodes anciennes (Néolithique, Âge du Bronze) avant d'aborder la genèse du castrum médiéval et son évolution dans la durée. L'après-midi sera consacrée à la présentation des témoins matériels de la vie quotidienne des habitants du site (culture matérielle, artisanat, alimentation, exploitation et gestion du milieu).
Les communications seront assurées par André Constant, Michel Martzluff, Cécile Respaut, Asumpcio Toledo i Mur, Guergana Guionova, Patrick Green, Jérôme Bénézet, Jérôme Ros, Marie-Pierre Ruas, Valentine Combeau, Aline Durand, Vanessa Py, Isabelle Rodet-Belarbi et Myriam Sternberg.
Cette journée d'études a pour but de présenter les résultats obtenus lors des différentes campagnes de fouilles menées à Ultréra (Argelès-sur-Mer, Pyrénées-Orientales). La journée, découpée en sessions thématiques, présentera la zone d'étude, son occupation durant les périodes anciennes (Néolithique, Âge du Bronze) avant d'aborder la genèse du castrum médiéval et son évolution dans la durée. L'après-midi sera consacrée à la présentation des témoins matériels de la vie quotidienne des habitants du site (culture matérielle, artisanat, alimentation, exploitation et gestion du milieu).
Les communications seront assurées par André Constant, Michel Martzluff, Cécile Respaut, Asumpcio Toledo i Mur, Guergana Guionova, Patrick Green, Jérôme Bénézet, Jérôme Ros, Marie-Pierre Ruas, Valentine Combeau, Aline Durand, Vanessa Py, Isabelle Rodet-Belarbi et Myriam Sternberg.
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Colloques de la SMAP 1 ère édition : "Archéologie et patrimoine du Maroc rural " Rabat, du 25 au 27 novembre 2019 Communication : Ros Jérôme La gestion des ressources végétales et des terroirs est primordiale dans l'étude des sociétés... more
Colloques de la SMAP 1 ère édition : "Archéologie et patrimoine du Maroc rural " Rabat, du 25 au 27 novembre 2019
Communication : Ros Jérôme
La gestion des ressources végétales et des terroirs est primordiale dans l'étude des sociétés rurales anciennes, car elle témoigne de la capacité des populations passées à conserver ou améliorer la qualité des espaces exploités, tout en maintenant un couvert végétal suffisant pour la pâture et l'approvisionnement en bois d'oeuvre et combustible. Au Maroc, notre connaissance des modes de gestion des ressources ligneuses et de leurs terroirs d'origine repose essentiellement pour les périodes historiques sur les sources textuelles, qui, bien que d'une grande richesse, n'offrent souvent qu'une vision partielle, fragmentaire, des pratiques anciennes. En ce sens, le recours aux vestiges matériels, notamment archéobotaniques, s'avère nécessaire. Outre la connaissance des forêts et des paysages passés, l'anthracologie permet en effet d'appréhender les relations que les populations rurales entretenaient avec le bois : gestion forestière (sélection d'espèces, pratiques de coupes, de stockages…) et place du bois dans les pratiques économiques (domestiques, artisanales) et sociales (rôle symbolique, cultuel). Ce premier bilan réunit les données anthracologiques d'une dizaine de sites archéologiques localisés au Maroc. Malgré une répartition chrono-géographique très inégale, elles éclairent différents aspects de la diversité végétale exploitée, à la fois pour le bois d'oeuvre et pour le combustible. On observe un déséquilibre important de l'information entre le nord du pays, où les sites couvrent une chronologie plus importante mais discontinue, et le sud où ne sont documentés que des habitats de la période islamique. La réalisation de ce bilan permettra de pointer les faiblesses de la recherche actuelle, permettant de fixer de nouveaux objectifs pour les recherches futures.
Communication : Ros Jérôme
La gestion des ressources végétales et des terroirs est primordiale dans l'étude des sociétés rurales anciennes, car elle témoigne de la capacité des populations passées à conserver ou améliorer la qualité des espaces exploités, tout en maintenant un couvert végétal suffisant pour la pâture et l'approvisionnement en bois d'oeuvre et combustible. Au Maroc, notre connaissance des modes de gestion des ressources ligneuses et de leurs terroirs d'origine repose essentiellement pour les périodes historiques sur les sources textuelles, qui, bien que d'une grande richesse, n'offrent souvent qu'une vision partielle, fragmentaire, des pratiques anciennes. En ce sens, le recours aux vestiges matériels, notamment archéobotaniques, s'avère nécessaire. Outre la connaissance des forêts et des paysages passés, l'anthracologie permet en effet d'appréhender les relations que les populations rurales entretenaient avec le bois : gestion forestière (sélection d'espèces, pratiques de coupes, de stockages…) et place du bois dans les pratiques économiques (domestiques, artisanales) et sociales (rôle symbolique, cultuel). Ce premier bilan réunit les données anthracologiques d'une dizaine de sites archéologiques localisés au Maroc. Malgré une répartition chrono-géographique très inégale, elles éclairent différents aspects de la diversité végétale exploitée, à la fois pour le bois d'oeuvre et pour le combustible. On observe un déséquilibre important de l'information entre le nord du pays, où les sites couvrent une chronologie plus importante mais discontinue, et le sud où ne sont documentés que des habitats de la période islamique. La réalisation de ce bilan permettra de pointer les faiblesses de la recherche actuelle, permettant de fixer de nouveaux objectifs pour les recherches futures.
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De récentes synthèses archéobotaniques ont mis en évidence le rôle prégnant de la vigne au cours des périodes historiques en France méridionale rurale, la plaçant, au côté du blé nu et de l'orge, parmi les plantes les plus couramment... more
De récentes synthèses archéobotaniques ont mis en évidence le rôle prégnant de la vigne au cours des périodes historiques en France méridionale rurale, la plaçant, au côté du blé nu et de l'orge, parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées. En ville, les productions vitivinicoles auraient également joué un rôle important, connaissant un essor particulier au cours de la croissance urbaine du Moyen Âge central. Si ce phénomène est documenté par les sources textuelles, il a rarement été questionné au moyen des vestiges archéobotaniques, la rareté des opérations menées en contexte urbain étant longtemps préjudiciable à l'élaboration d'un corpus significatif de données. La multiplication des opérations préventives en contexte urbain au cours des dernières années permet de proposer aujourd'hui un premier bilan sur l'exploitation de la vigne dans certaines agglomérations urbaines de France méridionale (Perpignan, Béziers, Montpellier, Toulouse, Istres, Saint-Rémy) entre le Moyen Âge et l'époque Moderne. Le bilan offre des résultats contrastés. Ainsi, si la présence récurrente de pépins signale bien la consommation de ce fruitier, la forme originale des produits (fruits frais, secs, préparations alimentaires) et leur origine sont difficiles à identifier. Concernant les produits issus de l'extraction du jus (vins, vinaigres, verjus), leurs modes de production et de consommation sont difficiles à éclairer, de par la rareté des assemblages archéobotaniques permettant de les mettre en lumière. La rareté des vestiges de sous-produits issus du foulage/pressurage du raisin en contextes urbains médiévaux et modernes pose ainsi la question de la fréquence de cette pratique en ville, des contextes/structures auxquels elle est associée, ainsi que celle de la destination des sous-produits (marcs, fonds de cuve), favorisant ou non leur conservation dans les contextes appréhendés par les fouilles archéologiques (combustible, engrais, zones de rejet, etc.).
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Congrès du GIS « Moyen Orient et mondes musulmans » 3 au 5 juillet 2018, atelier "Aménagement et mise en valeur des espaces ruraux au Maghreb médiéval : approche archéologique" 3 juillet 2019 de 13h-15h Marie-Pierre Ruas et Jérôme... more
Congrès du GIS « Moyen Orient et mondes musulmans » 3 au 5 juillet 2018, atelier "Aménagement et mise en valeur des espaces ruraux au Maghreb médiéval : approche archéologique" 3 juillet 2019 de 13h-15h
Marie-Pierre Ruas et Jérôme Ros
Ce premier bilan réunit les données sur les vestiges de bois, de graines et de fruits d'une dizaine de sites archéologiques localisés au Maroc. Malgré une répartition chrono-géographique très inégale, elles éclairent différents aspects de la palette agricole et forestière. Au nord, 7 sites permettent une lecture diachronique mais discontinue, de l'Epipaléolithique au Moyen Âge, tandis qu'au sud seuls sont documentés jusqu'à présent des habitats de la période islamique. Après un bref rappel des types de restes étudiés, seront commentés les permanences et les changements du patrimoine végétal à partir des spectres de plantes exploitées-cultivées ou sauvages-enregistrés entre le Néolithique et la fin du Moyen Âge. Une deuxième partie présentera certains résultats marquants et innovants obtenus à Igîlîz. Cette forteresse rurale occupée principalement à l'époque almohade (12 e-13 e siècles) par une population de dévots, de militaires et de paysans, est implantée dans l'Anti-Atlas, au coeur d'un environnement montagnard semi-aride dominé par les formations steppiques pâturées à arganiers. Les recherches archéobotaniques conduites depuis dix ans y ont révélé un approvisionnement en ressources végétales fondé, pour les besoins alimentaires, sur une diversité inattendue. Nous porterons l'attention sur certaines des plantes de la base vivrière et les indices des modes d'exploitation de l'arganeraie médiévale.
Marie-Pierre Ruas et Jérôme Ros
Ce premier bilan réunit les données sur les vestiges de bois, de graines et de fruits d'une dizaine de sites archéologiques localisés au Maroc. Malgré une répartition chrono-géographique très inégale, elles éclairent différents aspects de la palette agricole et forestière. Au nord, 7 sites permettent une lecture diachronique mais discontinue, de l'Epipaléolithique au Moyen Âge, tandis qu'au sud seuls sont documentés jusqu'à présent des habitats de la période islamique. Après un bref rappel des types de restes étudiés, seront commentés les permanences et les changements du patrimoine végétal à partir des spectres de plantes exploitées-cultivées ou sauvages-enregistrés entre le Néolithique et la fin du Moyen Âge. Une deuxième partie présentera certains résultats marquants et innovants obtenus à Igîlîz. Cette forteresse rurale occupée principalement à l'époque almohade (12 e-13 e siècles) par une population de dévots, de militaires et de paysans, est implantée dans l'Anti-Atlas, au coeur d'un environnement montagnard semi-aride dominé par les formations steppiques pâturées à arganiers. Les recherches archéobotaniques conduites depuis dix ans y ont révélé un approvisionnement en ressources végétales fondé, pour les besoins alimentaires, sur une diversité inattendue. Nous porterons l'attention sur certaines des plantes de la base vivrière et les indices des modes d'exploitation de l'arganeraie médiévale.
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Le castrum d’Ultréra constitue, par sa situation géographique, un cas d’étude intéressant pour les recherches carpologiques dans les Pyrénées-Orientales, puisqu’il est installé sur les premiers versants montagneux des Albères, secteur... more
Le castrum d’Ultréra constitue, par sa situation géographique, un cas d’étude intéressant pour les recherches carpologiques dans les Pyrénées-Orientales, puisqu’il est installé sur les premiers versants montagneux des Albères, secteur jusqu’alors lacunaire en données sur l’exploitation et la consommation des plantes. L’analyse carpologique menée sur le site depuis 2010 vise dans un premier temps à livrer les premières données sur les plantes exploitées aux IXe-Xe s. dans ce site de hauteur, puis à identifier le statut des habitants du site (consommateurs, producteurs). Lors des différentes campagnes, 34 prélèvements issus de contextes de différentes natures (comblements de fosses, dépotoirs, foyers et niveaux de sol) ont été réalisés par les équipes de fouilles. L’étude carpologique a permis de déterminer l’exploitation de 6 céréales, 8 fruitiers cultivés/cueillis, 5 légumineuses cultivées et une plante oléagineuse/textile. Ces résultats, discutés en regard de ceux obtenus dans d’autres sites castraux et dans les occupations rurales de la plaine, permettent de saisir à la fois les traits communs (base agro-horticole exploitée) et les particularités de ce site.
Journée d'études-Le castrum d'Ultréra du Ve au XIe s. (Pyrénées-Orientales) : entre plaine et versants, conquêtes d'un milieu, éclosion d'une élite (16 avril 2018, MMSH, Aix-en-Provence)
Journée d'études-Le castrum d'Ultréra du Ve au XIe s. (Pyrénées-Orientales) : entre plaine et versants, conquêtes d'un milieu, éclosion d'une élite (16 avril 2018, MMSH, Aix-en-Provence)
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L’ensilage médiéval attise l’intérêt des chercheurs depuis de nombreuses années, de par la découverte régulière de vastes aires d’ensilages comptabilisant plusieurs centaines, voire milliers de silos. Il s'agit toutefois d'une... more
L’ensilage médiéval attise l’intérêt des chercheurs depuis de nombreuses années, de par la découverte régulière de vastes aires d’ensilages comptabilisant plusieurs centaines, voire milliers de silos. Il s'agit toutefois d'une problématique compliquée, car les silos sont presque toujours perçus dans leur phase d’abandon, le plus souvent très arasés, ce qui conduit à une difficulté évidente de compréhension des structures (gestion, chronologie, fonction) et, par conséquent, de l’aire d’ensilage (statut, organisation, chronologie). Ainsi, malgré la masse d’informations accumulée, certains points restent opaques et seule la confrontation des données et des réflexions peut faire avancer la compréhension. Ce séminaire a donc pour objectif de rassembler la communauté des médiévistes pour présenter les découvertes récentes, multiplier les approches et ouvrir plus largement la réflexion sur ce thème. Il s’inscrit dans une réflexion déjà initiée en 2010 sous la direction de Rémi Carme/Hadès, Yann Henry/Hadès et Laurent Schneider/CNRS : "L’ensilage groupé au Moyen Age : acquis, méthodes, perspectives".
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Abstract of the workshop : The holding of the workshop "Methods of analysis and results in medieval archeometry" aims to deepen the great utility of the Archaeometry for historical and archeological studies circumscribed in the medieval... more
Abstract of the workshop : The holding of the workshop "Methods of analysis and results in medieval archeometry" aims to deepen the great utility of the Archaeometry for historical and archeological studies circumscribed in the medieval period. The workshop is focused on knowledge of the techniques and strategies of analysis of different remains and the results obtained by the application of different methodological processes. The participants are some of the leading experts from France, Spain and England whose contributions have been focused on ceramology, anthracology, archaeometallurgy and carpology, among other disciplines. The meeting has been organized in the framework of the research project HAR2015-67619P research, "Technology and knowledge in the lberian Peninsula (13th-16th)", funded by the Ministry of economy and competitiveness, partially with FEDER funds.
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Une synthèse des données archéobotaniques sur les périodes historiques en Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) permet de replacer la vigne parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées, au côté du blé nu et de l'orge... more
Une synthèse des données archéobotaniques sur les périodes historiques en Roussillon (Pyrénées-Orientales, France) permet de replacer la vigne parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées, au côté du blé nu et de l'orge vêtue. Si la présence de restes de fruits signale bien l'exploitation de ce fruitier et la production de vin à partir du I er s. ap. J.-C., la nature de cette production et son évolution dans le temps long doivent être discutées. Grâce à la compilation et à la critique de différents indices archéobotaniques, archéologiques et textuels, cette communication propose un premier bilan sur l'exploitation de la vigne en Roussillon de la période romaine à la fin du Moyen Âge. Les données matérielles pour l'Antiquité et le haut Moyen Âge permettent de mettre en lumière les chaînes opératoires mises en oeuvre, et la remobilisation de sous-produits vinicoles dans l'alimentation animale à partir du VI e s. de notre ère. Le recours aux sources textuelles permet, à partir du Moyen Âge central, de mieux appréhender les productions (types de vins, vinaigre) et leur statut dans l'économie locale voire régionale.
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L’arganier (Argania spinosa L.) est une espèce endémique de la vallée du Souss, dans le sud-ouest du Maroc. Elle constitute pour la population du village de Tifigit une ressource de base pour la production d’huile, de fourrage, de bois... more
L’arganier (Argania spinosa L.) est une espèce endémique de la vallée du Souss, dans le sud-ouest du Maroc. Elle constitute pour la population du village de Tifigit une ressource de base pour la production d’huile, de fourrage, de bois architectural et de combustible. Bien que l’utilisation et l’exploitation de cet arbre soient désormais bien documentées pour la période médiévale dans cette région, notamment grâce aux recherches archéobotaniques menées sur le site islamique voisin, Igiliz, les données demeurent ténues en ce qui concerne les formes d’arganiers exploitées durant cette période. En effet, le seul recours aux restes carpologiques ou anthracologiques du site ne permet pas de déterminer si les arbres exploités à l’époque médiévale provenaient de terrains irrigués et fumés (horticulture en terrasses), de terrains agricoles non-irrigués (tels ceux sur lesquels est cultivée aujourd’hui l’orge à Tifigit), ou des terres sèches incultes utilisées pour le pâturage du bétail.
Afin de documenter cette question, une approche d’éco-anatomie quantitative a été menée sur Argania spinosa dans le cadre du Projet Idex-Pres PRES Sorbonne-Universités HARGANA 2014, en partenariat avec Paris 4 et CNRS-Muséum. Durant la campagne de fouille 2014, plus d’une centaine d’échantillons de bois actuel d’arganier ont été collectés à Tifigit, dans différentes conditions de croissance : arbres irrigués et non-irrigués, fertilisés ou non, pâturés ou non. Après séchage et carbonisation en four à moufles sous conditions atmosphériques contrôlées, l’analyse des échantillons actuels permet de révéler la plasticité particulière de ce bois. Ces données éco-anatomiques actuelles appliquées aux charbons de bois archéologiques permettent de restituer les conditions de croissance des arganiers médiévaux et d’appréhender leurs modes d’exploitation.
Afin de documenter cette question, une approche d’éco-anatomie quantitative a été menée sur Argania spinosa dans le cadre du Projet Idex-Pres PRES Sorbonne-Universités HARGANA 2014, en partenariat avec Paris 4 et CNRS-Muséum. Durant la campagne de fouille 2014, plus d’une centaine d’échantillons de bois actuel d’arganier ont été collectés à Tifigit, dans différentes conditions de croissance : arbres irrigués et non-irrigués, fertilisés ou non, pâturés ou non. Après séchage et carbonisation en four à moufles sous conditions atmosphériques contrôlées, l’analyse des échantillons actuels permet de révéler la plasticité particulière de ce bois. Ces données éco-anatomiques actuelles appliquées aux charbons de bois archéologiques permettent de restituer les conditions de croissance des arganiers médiévaux et d’appréhender leurs modes d’exploitation.
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La découverte en France médiévale méditerranéenne d’aires d’ensilage de grande ampleur a conduit les archéologues à repenser leur mode de fonctionnement et leur rôle dans les sociétés passées. Si la forme de ces silos, leur densité ou le... more
La découverte en France médiévale méditerranéenne d’aires d’ensilage de grande ampleur a conduit les archéologues à repenser leur mode de fonctionnement et leur rôle dans les sociétés passées. Si la forme de ces silos, leur densité ou le type de comblement enregistré restent des éléments essentiels à leur interprétation, on remarque que deux questions, pourtant majeures, restaient souvent peu abordables par une approche de terrain classique, à savoir : que stockait-on dans ces silos et de quelle(s) façon(s) ? La mise en place d’un protocole d’échantillonnage des carporestes dans plusieurs sites nous a offert l’opportunité de discuter de ces questions.
Dans un premier temps, cette communication a mis en exergue trois exemples de résidus d’ensilage primaire, provenant des sites de Lunel-Viel (Ruas 1990), de Chadalais (Ruas 2011) et du Château royal de Collioure (Ros 2013). L’étude de ces différents assemblages a mis en lumière certaines caractéristiques propres aux résidus d’ensilage primaire : forte densité des restes, bon état de conservation, faible fragmentation, maintien des connexions anatomiques, absence d’éléments détritiques (i.e. céramique, verre), etc. Les assemblages étudiés révèlent des pratiques de stockages diverses : stockage mixte de légumineuses (féverole/pois chiche), de céréales (orge vêtue/blé nu) et même de fourrage à la composition hétérogène (graminées, céréales, semences de plantes sauvages). Il s’agit cependant de cas rares, et le plus souvent isolés. Pour cette raison, nous avons présenté dans un deuxième temps différents assemblages provenant de comblements secondaires de silos, qui, s’ils n’apportent pas d’information sur l’ensilage proprement dit, fournissent une palette d’informations indispensable à la connaissance des sites. Nous avons ainsi présenté les cas de Dassargues (Ros 2009), Les Baguères (Ros 2013) et Les Gavarettes (Ros 2013). Pour ces trois sites, l’étude des comblements secondaires a permis d’aborder différentes questions : rejets de stockage aérien en silo, gammes de plantes consommées, activités domestiques, artisanat, terroirs exploités, etc.
Si les informations obtenues sont prometteuses pour l’interprétation de ces structures, des sites et pour la restitution des terroirs, on remarque toutefois l’absence d’échantillonnage systématique qui empêche aujourd’hui toute forme de synthèse à plus grande échelle.
Dans un premier temps, cette communication a mis en exergue trois exemples de résidus d’ensilage primaire, provenant des sites de Lunel-Viel (Ruas 1990), de Chadalais (Ruas 2011) et du Château royal de Collioure (Ros 2013). L’étude de ces différents assemblages a mis en lumière certaines caractéristiques propres aux résidus d’ensilage primaire : forte densité des restes, bon état de conservation, faible fragmentation, maintien des connexions anatomiques, absence d’éléments détritiques (i.e. céramique, verre), etc. Les assemblages étudiés révèlent des pratiques de stockages diverses : stockage mixte de légumineuses (féverole/pois chiche), de céréales (orge vêtue/blé nu) et même de fourrage à la composition hétérogène (graminées, céréales, semences de plantes sauvages). Il s’agit cependant de cas rares, et le plus souvent isolés. Pour cette raison, nous avons présenté dans un deuxième temps différents assemblages provenant de comblements secondaires de silos, qui, s’ils n’apportent pas d’information sur l’ensilage proprement dit, fournissent une palette d’informations indispensable à la connaissance des sites. Nous avons ainsi présenté les cas de Dassargues (Ros 2009), Les Baguères (Ros 2013) et Les Gavarettes (Ros 2013). Pour ces trois sites, l’étude des comblements secondaires a permis d’aborder différentes questions : rejets de stockage aérien en silo, gammes de plantes consommées, activités domestiques, artisanat, terroirs exploités, etc.
Si les informations obtenues sont prometteuses pour l’interprétation de ces structures, des sites et pour la restitution des terroirs, on remarque toutefois l’absence d’échantillonnage systématique qui empêche aujourd’hui toute forme de synthèse à plus grande échelle.
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Avec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer. Si du point de vue... more
Avec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer. Si du point de vue anatomique l’identification botanique des restes de raisin (pépins, rafle, baies) ne pose aucun problème, l’interprétation des assemblages de ces déchets demeure délicate. La difficulté réside principalement dans le fait que les déchets de transformation des produits végétaux étaient souvent réemployés pour d’autres activités : comme fourrage, comme combustible, ou encore comme fertilisant. Aussi, les dépôts archéologiques de raisin, souvent découverts à l’état carbonisé, ne correspondent presque jamais aux déchets primaires de la transformation du fruit.
Plusieurs contextes de sites méditerranéens romains en France ont livré des assemblages carbonisés composés principalement de pépins et d’autres éléments de la grappe (pédicelles, éléments de rafle), et parfois même d’un certain nombre de baies dont l’aspect ridé rappelle celui du raisin sec actuel. La composition et l’état de ces restes posent la question de la nature de ces résidus et, partant, du procédé de transformation qui les a générés : séchage de fruits entiers, foulage ou pressurage, fruits frais. Un des moyens pour tenter de cerner la nature de tels rejets consiste à étudier les pratiques actuelles et à expérimenter. Une étude conduite en 2006 par deux archéobotanistes et mêlant observations ethnographiques et expérimentation a mis en évidence les nombreux paramètres qui durant la carbonisation influent sur la morphologie des éléments et leur conservation : état initial des éléments (raisin sec ou frais, résidus de pressurage, résidus de vinification), humidité et état de maturité des fruits, calibre des baies, conditions oxydantes ou réductrices de combustion/chauffage, durée d’exposition au feu. Cependant, les différences observées entre les informations ethnographiques réalisées en Grèce et les indices matériels repérés dans les assemblages carpologiques que nous avons étudiés ont nécessité l’éclairage d’une série de nouvelles observations et d’expérimentations ethnoarchéologiques.
Pour cette raison, un nouveau travail d’expérimentation a été mené à partir d’un référentiel obtenu à l’occasion de la fête des Vinalia (Musée archéologique, Saint-Romain-en-Gal, Vienne), manifestation de reconstitution de vendanges sur le Domaine des Allobroges, suivies du foulage au pied et du pressurage du raisin à l’aide d’un pressoir non motorisé. Les états du référentiel de Vinalia, prélevé à diverses étapes de la chaîne opératoire et comparés à ceux décrits pour les opérations de foulage et de pressurage dans l’article de référence (Margaritis et Jones 2006), entrent parfois en contradiction avec ces dernières. A la lumière de cette expérimentation, cette communication propose de rediscuter des différentes interprétations émises sur les déchets de raisin découverts en Gaule narbonnaise et de leur utilisation dans les espaces habités.
Plusieurs contextes de sites méditerranéens romains en France ont livré des assemblages carbonisés composés principalement de pépins et d’autres éléments de la grappe (pédicelles, éléments de rafle), et parfois même d’un certain nombre de baies dont l’aspect ridé rappelle celui du raisin sec actuel. La composition et l’état de ces restes posent la question de la nature de ces résidus et, partant, du procédé de transformation qui les a générés : séchage de fruits entiers, foulage ou pressurage, fruits frais. Un des moyens pour tenter de cerner la nature de tels rejets consiste à étudier les pratiques actuelles et à expérimenter. Une étude conduite en 2006 par deux archéobotanistes et mêlant observations ethnographiques et expérimentation a mis en évidence les nombreux paramètres qui durant la carbonisation influent sur la morphologie des éléments et leur conservation : état initial des éléments (raisin sec ou frais, résidus de pressurage, résidus de vinification), humidité et état de maturité des fruits, calibre des baies, conditions oxydantes ou réductrices de combustion/chauffage, durée d’exposition au feu. Cependant, les différences observées entre les informations ethnographiques réalisées en Grèce et les indices matériels repérés dans les assemblages carpologiques que nous avons étudiés ont nécessité l’éclairage d’une série de nouvelles observations et d’expérimentations ethnoarchéologiques.
Pour cette raison, un nouveau travail d’expérimentation a été mené à partir d’un référentiel obtenu à l’occasion de la fête des Vinalia (Musée archéologique, Saint-Romain-en-Gal, Vienne), manifestation de reconstitution de vendanges sur le Domaine des Allobroges, suivies du foulage au pied et du pressurage du raisin à l’aide d’un pressoir non motorisé. Les états du référentiel de Vinalia, prélevé à diverses étapes de la chaîne opératoire et comparés à ceux décrits pour les opérations de foulage et de pressurage dans l’article de référence (Margaritis et Jones 2006), entrent parfois en contradiction avec ces dernières. A la lumière de cette expérimentation, cette communication propose de rediscuter des différentes interprétations émises sur les déchets de raisin découverts en Gaule narbonnaise et de leur utilisation dans les espaces habités.
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Avec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer. Si du point de vue... more
Avec le blé nu (Triticum aestivum/durum) et l’orge vêtue (Hordeum vulgare), la vigne (Vitis vinifera) constitue une des principales espèces exploitées par les populations méditerranéennes dès la fin de l’âge du Fer. Si du point de vue anatomique l’identification taxinomique des restes ne pose aucun problème, l’interprétation des assemblages, souvent carbonisés, demeure délicate. L’étude ethnographique et l’expérimentation conduites en 2006 par Margaritis et Jones sur le traitement non mécanisé du raisin en Grèce rendaient déjà compte des difficultés à interpréter les restes archéologiques de ce fruit en raison des nombreux facteurs qui influent sur leur morphologie après la carbonisation : état initial des éléments (raisin sec, frais, résidus de vinification), humidité et état de maturité des fruits, taille des baies, conditions oxydantes ou réductrices de combustion/chauffage, durée d’exposition au feu.
Plusieurs contextes de sites méditerranéens romains et médiévaux en France ont livré des assemblages composés principalement de pépins et d’autres éléments de la grappe : pédicelles, éléments de rafle, parfois même d’un certain nombre de baies dont l’aspect ridé rappelle celui du raisin sec actuel. La composition et l’état de ces restes posent la question de la nature de ces résidus et, partant, du procédé de transformation qui les a générés : séchage de fruits entiers, foulage ou pressurage, fruits frais. Les différences observées entre les informations ethnographiques réalisées en Grèce et les indices matériels repérés dans les assemblages carpologiques que nous avons étudiés ont nécessité l’éclairage d’une série de nouvelles observations et d’expérimentations ethnoarchéologiques.
Pour cette raison, un nouveau travail d’expérimentation a été mené à partir d’un référentiel obtenu à l’occasion de la fête des Vinalia (Musée archéologique, Saint-Romain-en-Gal, Vienne), manifestation de reconstitution de vendanges sur le Domaine des Allobroges, suivies du foulage au pied et du pressurage du raisin à l’aide d’un pressoir non motorisé. Les états du référentiel de Vinalia, prélevé à diverses étapes de la chaîne opératoire et comparés à ceux décrits pour les opérations de foulage et de pressurage dans l’article de référence (Margaritis et Jones 2006), entrent parfois en contradiction avec ces dernières. A la lumière de cette expérimentation, cette communication propose de rediscuter des différentes interprétations émises quant à ces assemblages vitivinicoles de région méditerranéenne, ainsi que du rôle de ces derniers au sein des habitats.
Plusieurs contextes de sites méditerranéens romains et médiévaux en France ont livré des assemblages composés principalement de pépins et d’autres éléments de la grappe : pédicelles, éléments de rafle, parfois même d’un certain nombre de baies dont l’aspect ridé rappelle celui du raisin sec actuel. La composition et l’état de ces restes posent la question de la nature de ces résidus et, partant, du procédé de transformation qui les a générés : séchage de fruits entiers, foulage ou pressurage, fruits frais. Les différences observées entre les informations ethnographiques réalisées en Grèce et les indices matériels repérés dans les assemblages carpologiques que nous avons étudiés ont nécessité l’éclairage d’une série de nouvelles observations et d’expérimentations ethnoarchéologiques.
Pour cette raison, un nouveau travail d’expérimentation a été mené à partir d’un référentiel obtenu à l’occasion de la fête des Vinalia (Musée archéologique, Saint-Romain-en-Gal, Vienne), manifestation de reconstitution de vendanges sur le Domaine des Allobroges, suivies du foulage au pied et du pressurage du raisin à l’aide d’un pressoir non motorisé. Les états du référentiel de Vinalia, prélevé à diverses étapes de la chaîne opératoire et comparés à ceux décrits pour les opérations de foulage et de pressurage dans l’article de référence (Margaritis et Jones 2006), entrent parfois en contradiction avec ces dernières. A la lumière de cette expérimentation, cette communication propose de rediscuter des différentes interprétations émises quant à ces assemblages vitivinicoles de région méditerranéenne, ainsi que du rôle de ces derniers au sein des habitats.
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The argan (Argania spinosa (L.) Skeels) is a native woody species of arid areas of the Moroccan Atlas and Anti-Atlas mountains. It is also distributed in Algeria (Tindouf region) in the western Mediterranean region. . The wild tree is a... more
The argan (Argania spinosa (L.) Skeels) is a native woody species of arid areas of the Moroccan Atlas and Anti-Atlas mountains. It is also distributed in Algeria (Tindouf region) in the western Mediterranean region. . The wild tree is a staple resource for the populations living in the argan distribution area such as in the village of Tifigit where it is used for fodder, oil, timber and fuel. The other primary resources are dry-culture of cereals and pulses, and irrigated horticulture.
The archaeological site of Igiliz (1350m), near Tifigit, has produced exceptional archaeological, historical and ethnobotanical data suggesting that the argan tree played during the Medieval period a significant role in the everyday life of inhabitants. To consolidate these previous results, an interdisciplinary approach was performed to investigate where and how the argan tree was exploited. A quantitative eco-anatomical analysis of archaeological charcoal was carried out in order to identify if exploited trees are sourced from irrigated gardens or other various wild contexts. An ethnobotanical approach on the argan oil processing and the economic management of wild/exploited trees for this domestic activity by the present-day inhabitants was conducted in parallel with the study of the spatial distribution of fruit waste from this activity during the medieval period. The archaeobiological and archaeobotanical results are discussed in the light of ethnobotanical study, written sources and contextual and taphonomic state of identified charcoal and charred fruit remains.
The archaeological site of Igiliz (1350m), near Tifigit, has produced exceptional archaeological, historical and ethnobotanical data suggesting that the argan tree played during the Medieval period a significant role in the everyday life of inhabitants. To consolidate these previous results, an interdisciplinary approach was performed to investigate where and how the argan tree was exploited. A quantitative eco-anatomical analysis of archaeological charcoal was carried out in order to identify if exploited trees are sourced from irrigated gardens or other various wild contexts. An ethnobotanical approach on the argan oil processing and the economic management of wild/exploited trees for this domestic activity by the present-day inhabitants was conducted in parallel with the study of the spatial distribution of fruit waste from this activity during the medieval period. The archaeobiological and archaeobotanical results are discussed in the light of ethnobotanical study, written sources and contextual and taphonomic state of identified charcoal and charred fruit remains.
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" Au cours du Moyen Âge, plusieurs plantes exotiques d’origine orientale sont adoptées dans le patrimoine agro-alimentaire des populations occidentales. En France méridionale, les premières attestations dans des sites médiévaux de restes... more
" Au cours du Moyen Âge, plusieurs plantes exotiques d’origine orientale sont adoptées dans le patrimoine agro-alimentaire des populations occidentales. En France méridionale, les premières attestations dans des sites médiévaux de restes carpologiques (semences) de sorgho (Sorghum bicolor Moench.) et d’épinard (Spinacia oleracea L.) ont soulevé la question de leur origine géographique, de leur exploitation locale et du statut social des consommateurs. Le dépouillement des sources écrites révèle une palette de nouvelles plantes apportées et introduites en France du sud grâce au commerce avec le monde musulman. Or certaines d’entre elles sont déjà enregistrées en Occident par des semences dans les niveaux grecs et romains de plusieurs sites : melon, figue, dattes, grenade, abricot, riz, voire sorgho.
L’objectif de cette communication est de croiser les informations de plusieurs sources - textes de nature différente, iconographie et semences archéologiques- afin de mieux cerner et d’établir la part de l’héritage arabo-islamique dans le patrimoine végétal occidental et d’en discuter les modalités de diffusion, d’introduction, d’adoption comme culture et consommation. On tentera aussi de repérer l’emploi de ces plantes dans les pratiques culinaires, médicales, voire religieuses."
L’objectif de cette communication est de croiser les informations de plusieurs sources - textes de nature différente, iconographie et semences archéologiques- afin de mieux cerner et d’établir la part de l’héritage arabo-islamique dans le patrimoine végétal occidental et d’en discuter les modalités de diffusion, d’introduction, d’adoption comme culture et consommation. On tentera aussi de repérer l’emploi de ces plantes dans les pratiques culinaires, médicales, voire religieuses."
The natural distribution of the Cyprus tree, known as Provençal or evergreen Cyprus tree (Cupressus sempervirens L.) appears to cover the eastern Mediterranean area, especially concerning the morphotype “horizontalis”. The Cyprus tree... more
The natural distribution of the Cyprus tree, known as Provençal or evergreen Cyprus tree (Cupressus sempervirens L.) appears to cover the eastern Mediterranean area, especially concerning the morphotype “horizontalis”.
The Cyprus tree is a Mediterranean species, reaching up to 30m high (C. pyramidalis and C. stricta), which flourishes in different ecological habitats in the meso-mediterranean and supra-mediterranean vegetation levels; In southern France, Cupressus grows from the Provence to the Roussillon, either semi-spontaneously or planted in hedges, as a wind protection; Outside the Mediterranean area its presence is sporadically noticed up to the Parisian Basin and to the East.
The Cyprus tree, identified as Cupressus sp. or as Cupressus sempervirens, is recorded in several Gallo-roman contexts from southern Gaul and in a single context north of the Loire river, as charred or waterlogged wood, twigs, cones and seeds. These findings may indicate that its introduction / plantation dates back to the Roman period. Our communication will assess all the archaeological findings of this tree in France. Its status and probable uses in Roman Gaul will be discussed based on the archaeological contexts, the nature of preserved material and the information mentioned on written documents from Roman Italy.
The Cyprus tree is a Mediterranean species, reaching up to 30m high (C. pyramidalis and C. stricta), which flourishes in different ecological habitats in the meso-mediterranean and supra-mediterranean vegetation levels; In southern France, Cupressus grows from the Provence to the Roussillon, either semi-spontaneously or planted in hedges, as a wind protection; Outside the Mediterranean area its presence is sporadically noticed up to the Parisian Basin and to the East.
The Cyprus tree, identified as Cupressus sp. or as Cupressus sempervirens, is recorded in several Gallo-roman contexts from southern Gaul and in a single context north of the Loire river, as charred or waterlogged wood, twigs, cones and seeds. These findings may indicate that its introduction / plantation dates back to the Roman period. Our communication will assess all the archaeological findings of this tree in France. Its status and probable uses in Roman Gaul will be discussed based on the archaeological contexts, the nature of preserved material and the information mentioned on written documents from Roman Italy.
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalonia (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this... more
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalonia (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this increase in development, the Historical periods were not well known. Archaeobotanical investigations on twenty-eight sites (levels, ditches, pits, hearths, etc.), on the French Catalan plain and mountains allow us to present a review of the new results on crops, and a discussion on ancient and medieval farming practices (200 B.C. to 1500 A.D.).
Carbonised remains from these excavations have provided carpological material (in varying degrees of abundance). From the analysis of the samples, we found 37 cultivated/gathered taxa: 8 cereals, 6 pulses, 2 technical/oil plants and 21 fruits, and approximately an additional 70 weeds/wild plants. Triticum aestivum/turgidum and Hordeum vulgare were the principal winter crops produced in local fields, while spring crops may be attested by Avena sativa, Panicum miliaceum and Setaria italica. The discovery of Secale cereale suggests that it was grown in the Catalan plain area since the very beginning of Early Middle Age period. The pulses, less common than cereals, are mainly represented by Vicia sativa, Pisum sativum, Vicia faba var. minor, and Lathyrus cicera/sativus. The most frequent fruits in our samples are Vitis vinifera and Olea europea, although a large diversity of gathered/cultivated species was used (Corylus avellana, Ficus carica, Juglans regia, Pinus pinea, Pistacia lentiscus, Prunus avium/cerasus, Prunus persica, Prunus domestica, etc).
The status of wetlands in this Mediterranean area will also be discussed. Geomorphological studies and textual sources analysis have proved that at the end of Middle Ages, the wandering of the rivers axis and the draining of ponds turned the plain’s landscape into a dryied area. Nonetheless, the presence on Early medieval sites of Linum usitatissimum, Humulus lupulus and Cannabis sativa seeds, in relation with species from the Cyperaceae family (Eleocharis palustris, Schoenoplectus lacustris, etc) allows us to discuss about the utilisation of local wetlands, disappeared nowadays, for cultivation and processing.
After a discussion about the evolution of productions of mountain and plain from Antiquity to Middle Ages, these first results from northern Catalonia will be compared with other sites from nearby areas (e.g., southern France, southern Catalonia).
Carbonised remains from these excavations have provided carpological material (in varying degrees of abundance). From the analysis of the samples, we found 37 cultivated/gathered taxa: 8 cereals, 6 pulses, 2 technical/oil plants and 21 fruits, and approximately an additional 70 weeds/wild plants. Triticum aestivum/turgidum and Hordeum vulgare were the principal winter crops produced in local fields, while spring crops may be attested by Avena sativa, Panicum miliaceum and Setaria italica. The discovery of Secale cereale suggests that it was grown in the Catalan plain area since the very beginning of Early Middle Age period. The pulses, less common than cereals, are mainly represented by Vicia sativa, Pisum sativum, Vicia faba var. minor, and Lathyrus cicera/sativus. The most frequent fruits in our samples are Vitis vinifera and Olea europea, although a large diversity of gathered/cultivated species was used (Corylus avellana, Ficus carica, Juglans regia, Pinus pinea, Pistacia lentiscus, Prunus avium/cerasus, Prunus persica, Prunus domestica, etc).
The status of wetlands in this Mediterranean area will also be discussed. Geomorphological studies and textual sources analysis have proved that at the end of Middle Ages, the wandering of the rivers axis and the draining of ponds turned the plain’s landscape into a dryied area. Nonetheless, the presence on Early medieval sites of Linum usitatissimum, Humulus lupulus and Cannabis sativa seeds, in relation with species from the Cyperaceae family (Eleocharis palustris, Schoenoplectus lacustris, etc) allows us to discuss about the utilisation of local wetlands, disappeared nowadays, for cultivation and processing.
After a discussion about the evolution of productions of mountain and plain from Antiquity to Middle Ages, these first results from northern Catalonia will be compared with other sites from nearby areas (e.g., southern France, southern Catalonia).
Les sociétés agro-pastorales utilisent diverses ressources végétales et espaces pour nourrir les animaux domestiques issues des pâtures (pacages), des fourrages de fauche et des fourrages de sous-produits de nettoyage des récoltes ou de... more
Les sociétés agro-pastorales utilisent diverses ressources végétales et espaces pour nourrir les animaux domestiques issues des pâtures (pacages), des fourrages de fauche et des fourrages de sous-produits de nettoyage des récoltes ou de transformation de denrées. L’espace pastoral, pâtures herbeuses ou arbustives consommées directement par le bétail, comprend des terres de nature différentes dont la fonction diffère selon le mode d’exploitation au cours de l’année : terres cultivées après moisson (chaumes céréaliers pâturés) ou en rotation avec une friche, prairies naturelles, maquis, garrigues, landes, forêts pâturées. Les fourrages représentent un apport de plantes et produits prélevés sous forme d’herbes, de grains ou de rameaux feuillés, dans différents espaces cultivés (champs, prairie artificielle) ou non (les mêmes que ceux des pâtures selon la saison), puis transportés, frais ou séchés, jusqu’à un lieu de consommation (de stabulation et de parcage).
En domaine méditerranéen, la diversité bioclimatique depuis le littoral jusqu’aux reliefs montagnards détermine une diversité de paysages soumis à une sécheresse estivale plus ou moins prégnante. Les zones humides de la plaine, avant leur assèchement médiéval ou moderne, y ont eu un rôle déterminant pour l’irrigation naturelle ou aménagée des terres fourragères, entre autres, que la divagation des fleuves durant l’Holocène a pu contrarier.
Différents outils déployés en France depuis les décennies 1970-1990 dans les domaines de l’archéozoologie, de la géo- et pédoarchéologie et de l’archéobotanique appréhendent certains traits des pratiques d’élevage à partir de divers indicateurs ou vestiges directs : morphologie des individus et composition des troupeaux, gestion d’abattage, parasites, signatures isotopiques dentaires de saisonnalité et mobilité pastorale, témoins micromorphologiques de parcages ou de stabulation (sphérolites, phosphates), structures bâties de stabulation, traces d’aménagement de prairies (fossés de drainage/irrigation) ou d’enclos, indicateurs palynologiques d’emprise pastorale sur les paysages, stigmates d’émondage sur les fragments de bois, analyses des excréments animaux (graines, fruits, tiges, rameaux, feuilles, phytolithes, pollens, spores).
Parmi ces outils et sources, l’apport des vestiges carpologiques dans la reconnaissance des aliments du bétail est loin d’être négligeable. Résidus fourragers, pailles de litières et déjections contiennent les semences d’espèces cultivées et sauvages qui témoignent des plantes consommées par les catégories de bétail (ovi-caprin, bovin, équin, porcin) et des milieux et formations végétales prélevés.
La contribution portera principalement sur le témoignage d’assemblages carpologiques de sites implantés entre le littoral languedocien (plaine de l’Hérault, Roussillon) et les versants est-pyrénéens (Corbières, Pays de Sault, Cerdagne). Les cas d’identification de fourrage grainier de céréales et de légumineuses cultivées (avoine, orge, engrain, seigle, vesce) dans des sites médiévaux, soulèvent la question récurrente de l’emploi polyvalent de ces espèces pour l’alimentation animale et humaine et du statut de fourrage artificiel de ces productions précédant ceux de la révolution agricole des temps modernes telle qu’elle est définie par l’agronomie moderne. Par ailleurs, des assemblages riches en plantes sauvages parmi lesquelles figurent des petites légumineuses (trèfles, luzernes), des graminées (fléole, pâturins), des hygrophiles de roselière (laîches, scirpes) et du ciste, mêlés aux graines des espèces cultivées renvoient à des cortèges végétaux de prairie herbeuse, de garrigue et de zones humides, ces dernières aujourd’hui disparues.
Les critères utilisés, nombre de restes, diversité taxinomique, association de types de restes, cortèges phytoécologiques (diversité et indicateurs), contexte de découverte ne sont pas toujours pertinents pour distinguer des résidus fourragers de ceux de litières ou ces résidus et ceux d’autres emplois (toiture végétale effondrée etc.) en raison de leurs composants végétaux similaires. La représentativité des différents constituants conservés, et l’application des références multiples et inévitables aux référentiels actuels dans l’interprétation paléoécologique demeurent des limites à l’interprétation.
Malgré ces obstacles, les assemblages carpologiques invitent à discuter de l’histoire de l’exploitation de ces formations dédiées à l’élevage, en articulation ou non avec l’agriculture, et à émettre des hypothèses sur leur place dans les cycles agraires médiévaux.
En domaine méditerranéen, la diversité bioclimatique depuis le littoral jusqu’aux reliefs montagnards détermine une diversité de paysages soumis à une sécheresse estivale plus ou moins prégnante. Les zones humides de la plaine, avant leur assèchement médiéval ou moderne, y ont eu un rôle déterminant pour l’irrigation naturelle ou aménagée des terres fourragères, entre autres, que la divagation des fleuves durant l’Holocène a pu contrarier.
Différents outils déployés en France depuis les décennies 1970-1990 dans les domaines de l’archéozoologie, de la géo- et pédoarchéologie et de l’archéobotanique appréhendent certains traits des pratiques d’élevage à partir de divers indicateurs ou vestiges directs : morphologie des individus et composition des troupeaux, gestion d’abattage, parasites, signatures isotopiques dentaires de saisonnalité et mobilité pastorale, témoins micromorphologiques de parcages ou de stabulation (sphérolites, phosphates), structures bâties de stabulation, traces d’aménagement de prairies (fossés de drainage/irrigation) ou d’enclos, indicateurs palynologiques d’emprise pastorale sur les paysages, stigmates d’émondage sur les fragments de bois, analyses des excréments animaux (graines, fruits, tiges, rameaux, feuilles, phytolithes, pollens, spores).
Parmi ces outils et sources, l’apport des vestiges carpologiques dans la reconnaissance des aliments du bétail est loin d’être négligeable. Résidus fourragers, pailles de litières et déjections contiennent les semences d’espèces cultivées et sauvages qui témoignent des plantes consommées par les catégories de bétail (ovi-caprin, bovin, équin, porcin) et des milieux et formations végétales prélevés.
La contribution portera principalement sur le témoignage d’assemblages carpologiques de sites implantés entre le littoral languedocien (plaine de l’Hérault, Roussillon) et les versants est-pyrénéens (Corbières, Pays de Sault, Cerdagne). Les cas d’identification de fourrage grainier de céréales et de légumineuses cultivées (avoine, orge, engrain, seigle, vesce) dans des sites médiévaux, soulèvent la question récurrente de l’emploi polyvalent de ces espèces pour l’alimentation animale et humaine et du statut de fourrage artificiel de ces productions précédant ceux de la révolution agricole des temps modernes telle qu’elle est définie par l’agronomie moderne. Par ailleurs, des assemblages riches en plantes sauvages parmi lesquelles figurent des petites légumineuses (trèfles, luzernes), des graminées (fléole, pâturins), des hygrophiles de roselière (laîches, scirpes) et du ciste, mêlés aux graines des espèces cultivées renvoient à des cortèges végétaux de prairie herbeuse, de garrigue et de zones humides, ces dernières aujourd’hui disparues.
Les critères utilisés, nombre de restes, diversité taxinomique, association de types de restes, cortèges phytoécologiques (diversité et indicateurs), contexte de découverte ne sont pas toujours pertinents pour distinguer des résidus fourragers de ceux de litières ou ces résidus et ceux d’autres emplois (toiture végétale effondrée etc.) en raison de leurs composants végétaux similaires. La représentativité des différents constituants conservés, et l’application des références multiples et inévitables aux référentiels actuels dans l’interprétation paléoécologique demeurent des limites à l’interprétation.
Malgré ces obstacles, les assemblages carpologiques invitent à discuter de l’histoire de l’exploitation de ces formations dédiées à l’élevage, en articulation ou non avec l’agriculture, et à émettre des hypothèses sur leur place dans les cycles agraires médiévaux.
Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon, notamment pour les périodes historiques. Les sites... more
Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon, notamment pour les périodes historiques. Les sites d’habitat et d’espaces de cultures fruitières fossilisés dégagés ont permis de documenter les modes d’implantation et l’organisation des villages ainsi que certains types d’exploitation du sol et des ressources naturelles au Moyen Âge. A cette période, la région connaît de grandes transformations institutionnelles, politiques, religieuses, économiques, sociales et artistiques. Des programmes d’études géomorphologiques adossées à ces opérations ont commencé à éclairer certains choix d’implantation dans la basse plaine et les modifications du paysage dues, en partie, à la divagation des trois principaux fleuves, Tech, Têt et Agly.
Depuis la décennie 1990, les vestiges carpologiques issus de sites médiévaux provenaient d’extractions biaisées par un tamisage grossier et d’examens sommaires, voire d’identifications non validées. Aussi le Roussillon médiéval apparaissait-il comme une région déficiente en données archéobotaniques relatives à l’exploitation et l’utilisation des plantes. Les fouilles programmées d’un projet collectif de recherche sur la haute montagne cerdane et les opérations préventives de la LGV 66 en plaine ont livré les premières études carpologiques complètes de sites du haut Moyen Âge. Le corpus s’est depuis étoffé et compte désormais douze sites d’habitats qui ont bénéficié de protocoles d’échantillonnage et d’extraction adaptés. Neuf sites sont localisés dans la plaine, un site en piémont et deux sites en haute montagne. Les datations de leurs occupations s’échelonnent entre le 5e-6e siècle, période wisigothique, et le 13e-14e siècle ; mais la phase la plus documentée est le 7e-10e siècle.
Les semences carbonisés proviennent de foyers, de zone de vidanges de combustion, de sols d’occupation et de fosses/silos. Les résultats, encore en cours d’élaboration, permettent d’attester près de 25 taxons cultivés et cueillis dont 6 céréales, 2 légumineuses, 15 fruitiers, une plante textile/oléagineuse ainsi qu’une centaine de plantes sauvages.
Localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ces habitats offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans la société alto-médiévale catalane.
Depuis la décennie 1990, les vestiges carpologiques issus de sites médiévaux provenaient d’extractions biaisées par un tamisage grossier et d’examens sommaires, voire d’identifications non validées. Aussi le Roussillon médiéval apparaissait-il comme une région déficiente en données archéobotaniques relatives à l’exploitation et l’utilisation des plantes. Les fouilles programmées d’un projet collectif de recherche sur la haute montagne cerdane et les opérations préventives de la LGV 66 en plaine ont livré les premières études carpologiques complètes de sites du haut Moyen Âge. Le corpus s’est depuis étoffé et compte désormais douze sites d’habitats qui ont bénéficié de protocoles d’échantillonnage et d’extraction adaptés. Neuf sites sont localisés dans la plaine, un site en piémont et deux sites en haute montagne. Les datations de leurs occupations s’échelonnent entre le 5e-6e siècle, période wisigothique, et le 13e-14e siècle ; mais la phase la plus documentée est le 7e-10e siècle.
Les semences carbonisés proviennent de foyers, de zone de vidanges de combustion, de sols d’occupation et de fosses/silos. Les résultats, encore en cours d’élaboration, permettent d’attester près de 25 taxons cultivés et cueillis dont 6 céréales, 2 légumineuses, 15 fruitiers, une plante textile/oléagineuse ainsi qu’une centaine de plantes sauvages.
Localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ces habitats offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans la société alto-médiévale catalane.
"Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) et, notamment, de ses axes de communication, ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon. Les... more
"Au cours des vingt dernières années, de nombreuses opérations d’aménagement du territoire (Barrage de l’Agly et LGV Roussillon) et, notamment, de ses axes de communication, ont favorisé les recherches archéologiques en Roussillon. Les nombreux sites d’habitat dégagés documentent la formation et l’organisation des villages, l’occupation du sol, l’exploitation des ressources végétales, les changements d’usages de la terre et les dynamiques environnementales.
La période historique, souvent moins bien renseignée, s’est enrichie de sites localisés autour de Perpignan. De cet ensemble, sept sites à contextes carbonisés, datés du haut Empire jusqu’au haut Moyen Âge, ont livré un matériel carpologique diversement abondant. Ils permettent d’attester une quinzaine de taxons cultivés et cueillis dont 3 céréales, 1 légumineuse, 10 fruitiers ainsi qu’une soixantaine de plantes sauvages. Tous localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ils offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans les sociétés antiques, tardo-romaines puis alto-médiévales."
La période historique, souvent moins bien renseignée, s’est enrichie de sites localisés autour de Perpignan. De cet ensemble, sept sites à contextes carbonisés, datés du haut Empire jusqu’au haut Moyen Âge, ont livré un matériel carpologique diversement abondant. Ils permettent d’attester une quinzaine de taxons cultivés et cueillis dont 3 céréales, 1 légumineuse, 10 fruitiers ainsi qu’une soixantaine de plantes sauvages. Tous localisés dans un carrefour d’influences culturelles entre les mondes méditerranéens de l’Espagne et du Midi de la France, d’une part, et entre les communautés de la montagne et celles de la plaine, d’autre part, ils offrent un cadre exceptionnel d’observation pour appréhender la circulation des denrées et des techniques culturales et leur intégration dans les sociétés antiques, tardo-romaines puis alto-médiévales."
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalunya (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this... more
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalunya (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this increase in development, the Historical periods were not well known. Archaeobotanical investigations on fourteen sites (levels, ditches, pits, wells, etc.), on the French Catalan plain and mountains allow us to present a review of the new results on crops, and a discussion on early medieval farming practices. Carbonised remains from these excavations have provided carpological material (in varying degrees of abundance). From the analysis of the samples, we found 27 cultivated/gathered taxas: 7 cereals, 4 pulses, 2 technical/oil plants and 14 fruits, and approximately an additional fifty weeds/wild plants. Naked wheat and hulled barley were the principal winter crops produced in local fields, while spring crops may be attested by oat, broomcorn and foxtail millet. The discovery of rye suggests that it was grown in the Catalan plain area during the very beginning of High Middle Ages period. The pulses, less common than cereals, are mainly represented by common vetch, pea, fava bean, and wild pea. The most frequent fruits in our samples are grapes and olives, although a large diversity of gathered/cultivated species was utilised (fig, walnut, chestnut, cherry, peach, plum, stone pine, hawthorn, etc). The presence of flax and hemp seeds allows us to discuss about the utilisation of local wetlands. After a discussion about mountain and plain productions, these first results from northern Catalunya will be compared with other sites from nearby areas (e.g., southern France, southern Catalunya).
The study of different fillings in several storage pits from the medieval rural sites of Dassargues and Lunel-Viel in Languedoc (Hérault, France) offers the opportunity to re-examine the question of the agrarian areas and the crops... more
The study of different fillings in several storage pits from the medieval rural sites of Dassargues and Lunel-Viel in Languedoc (Hérault, France) offers the opportunity to re-examine the question of the agrarian areas and the crops cultivated during the 10th-11th centuries A.D. in this region.
These primary or secondary burnt deposits provided the principal components of the farming practices in mediterranean low plains of Languedoc during the high medieval period: the major economic role of cereals (hulled barley and free-threshing wheat), the secondary place of the grape-vine, and the importance of the pulses (horse bean, pea and chickpea). The data from seed and fruit remains found in these sites complete the medieval written sources.
Despite the fact that large areas of storage pits were excavated (more than 200 silos at Dassargues), only a few provided concentrations of archaeobotanical remains. The major part of the pits was filled with secondary deposits.
At Lunel-Viel, the small capacity of the pits has suggested that they were used for family consumption and/or to store seeds for sowing. But the fact that this storage area composed of several tens of pits was located outside the village would however indicate that the peasant population managed its storage communally. At Dassargues, the results indicate that the concentration of wheat and barley was coming from a burnt storage other than a pit, probably a habitat. The poster will present the crop spectrum diversity attested for the two sites and discuss the possibility on the one hand of the mixed crop storage (cereals and/or pulses) and on the other hand, the existence of two simultaneous ways of storage: in pits and in buildings.
These primary or secondary burnt deposits provided the principal components of the farming practices in mediterranean low plains of Languedoc during the high medieval period: the major economic role of cereals (hulled barley and free-threshing wheat), the secondary place of the grape-vine, and the importance of the pulses (horse bean, pea and chickpea). The data from seed and fruit remains found in these sites complete the medieval written sources.
Despite the fact that large areas of storage pits were excavated (more than 200 silos at Dassargues), only a few provided concentrations of archaeobotanical remains. The major part of the pits was filled with secondary deposits.
At Lunel-Viel, the small capacity of the pits has suggested that they were used for family consumption and/or to store seeds for sowing. But the fact that this storage area composed of several tens of pits was located outside the village would however indicate that the peasant population managed its storage communally. At Dassargues, the results indicate that the concentration of wheat and barley was coming from a burnt storage other than a pit, probably a habitat. The poster will present the crop spectrum diversity attested for the two sites and discuss the possibility on the one hand of the mixed crop storage (cereals and/or pulses) and on the other hand, the existence of two simultaneous ways of storage: in pits and in buildings.
La arqueobotánica, como disciplina arqueológica, ha investigado la relación histórica del ser humano con el mundo vegetal, analizando para ello los restos vegetales con los que han interactuado las diferentes culturas que han habitado un... more
La arqueobotánica, como disciplina arqueológica, ha investigado la relación histórica del ser humano con el mundo vegetal, analizando para ello los restos vegetales con los que han interactuado las diferentes culturas que han habitado un entorno. Estos objetos de estudio materiales se han catalogado tanto en microrrestos (polen, fitolitos o diatomeas), así como macrorrestos (hojas, musgos, semillas, frutos, carbones, maderas o plantas manufacturadas), donde cada cual ha aportado una perspectiva de aprovechamiento del medio que —en suma, con otras disciplinas como la zooarqueología, la arqueología del paisaje, etc.— han desarrollado el discurso histórico ecológico. Siendo el eje vertebrador de este congreso el estudio la relación histórica de las sociedades humanas y la naturaleza, vemos esencial la presencia de una mesa de investigadores que expongan desde el estudio de la materialidad vegetal (macro y microrrestos), con el fin de explorar de manera integral los cambios ambientales, transformaciones socioambientales y transiciones de aprovechamiento a lo largo del tiempo. Nuestros objetivos principales, serían de este modo: poder examinar los métodos y metodologías de investigación más novedosos, analizar casos de estudio que ilustren la utilidad de disciplinas arqueobotánicas en la reconstrucción de contextos ecológicos pasados, identificar patrones de transición y cambios ecológicos a lo largo de diferentes períodos históricos, y explorar la relación entre los cambios en la vegetación (tanto domesticada como silvestres) y la adaptación de las sociedades humanas tanto a la desaparición de especies autóctonas como la aparición de otras nuevas.
Research Interests:
Consommer et produire dans le monde rural du Midi de la France au Moyen Âge : deuxième journée d'actualités de la recherche Appel à communications pour cette journée d'étude qui se tiendra Maison de la Recherche, Toulouse, le jeudi 30... more
Consommer et produire dans le monde rural du Midi de la France au Moyen Âge : deuxième journée d'actualités de la recherche Appel à communications pour cette journée d'étude qui se tiendra Maison de la Recherche, Toulouse, le jeudi 30 mars 2023.
Research Interests:
Brief description of the postdoctoral project : Agriculture and plant resources in the Western Islamic Mediterranean during the Middle Ages
Research Interests:
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalunya (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this... more
For the last twenty years, large-scale public works (Agly’s dam and LGV Roussillon) and constructions of new major motorways have helped to improve archaeological research in northern Catalunya (Pyrénées-Orientales, France). Prior to this increase in development, the Historical periods were not well known. Archaeobotanical investigations on fourty sites (levels, ditches, pits, hearths, etc.), on the French Catalan plain and mountains allow us to present a review of the new results on crops, and a discussion on ancient and medieval farming practices (800 B.C. to 1500 A.D.).
Carbonised remains from these excavations have provided carpological material (in varying degrees of abundance). Triticum aestivum/turgidum and Hordeum vulgare were the principal winter crops produced in local fields, while spring crops may be attested by Panicum miliaceum and Setaria italica. The discovery of Avena sativa and Secale cereale suggests that it was grown in the Catalan plain area since the very beginning of Early Middle Age period. The pulses, less common than cereals, are mainly represented by Vicia sativa, Pisum sativum, Vicia faba var. minor, and Lathyrus cicera/sativus. The most frequent fruits in our samples are Vitis vinifera and Olea europea, although a large diversity of gathered/cultivated species was used (Corylus avellana, Ficus carica, Juglans regia, Pinus pinea, Pistacia lentiscus, Prunus avium/cerasus, Prunus persica, Prunus domestica, etc).
The status of wetlands in this Mediterranean area will also be discussed. Geomorphological studies and textual sources analysis have proved that at the end of Middle Ages, the wandering of the rivers axis and the draining of ponds turned the plain’s landscape into a dryied area. Nonetheless, the presence on Early medieval sites of Linum usitatissimum, Humulus lupulus and Cannabis sativa seeds, in relation with species from the Cyperaceae family (Eleocharis palustris, Schoenoplectus lacustris, etc) allows us to discuss about the utilisation of local wetlands, disappeared nowadays, for cultivation and processing.
After a discussion about the evolution of productions of mountain and plain from the Iron Age to Middle Ages, these first results from northern Catalunya will be compared with other sites from nearby areas (e.g., southern France, southern Catalunya).
Carbonised remains from these excavations have provided carpological material (in varying degrees of abundance). Triticum aestivum/turgidum and Hordeum vulgare were the principal winter crops produced in local fields, while spring crops may be attested by Panicum miliaceum and Setaria italica. The discovery of Avena sativa and Secale cereale suggests that it was grown in the Catalan plain area since the very beginning of Early Middle Age period. The pulses, less common than cereals, are mainly represented by Vicia sativa, Pisum sativum, Vicia faba var. minor, and Lathyrus cicera/sativus. The most frequent fruits in our samples are Vitis vinifera and Olea europea, although a large diversity of gathered/cultivated species was used (Corylus avellana, Ficus carica, Juglans regia, Pinus pinea, Pistacia lentiscus, Prunus avium/cerasus, Prunus persica, Prunus domestica, etc).
The status of wetlands in this Mediterranean area will also be discussed. Geomorphological studies and textual sources analysis have proved that at the end of Middle Ages, the wandering of the rivers axis and the draining of ponds turned the plain’s landscape into a dryied area. Nonetheless, the presence on Early medieval sites of Linum usitatissimum, Humulus lupulus and Cannabis sativa seeds, in relation with species from the Cyperaceae family (Eleocharis palustris, Schoenoplectus lacustris, etc) allows us to discuss about the utilisation of local wetlands, disappeared nowadays, for cultivation and processing.
After a discussion about the evolution of productions of mountain and plain from the Iron Age to Middle Ages, these first results from northern Catalunya will be compared with other sites from nearby areas (e.g., southern France, southern Catalunya).
Research Interests:
El estudio carpológico realizado en el mismo yacimiento de Albalat (Romangordo, Cáceres) tiene como objetivo principal ajorrar nueva luz sobre las influencias recibidas por el mundo rural de Al-Andalus, partiendo del estudio de los... more
El estudio carpológico realizado en el mismo yacimiento de Albalat (Romangordo, Cáceres) tiene como objetivo principal ajorrar nueva luz sobre las influencias recibidas por el mundo rural de Al-Andalus, partiendo del estudio de los materiales arqueobotánicos de este asentamiento localizado junto a la ribera del río Tajo, en una zona periférica de Al-Andalus.