- Archaeology of Mining, Archaeometallurgy, Archaeometry, Roman Economy, Ancient Roman economy, trade and commerce, Ancient Metallurgy, and 54 moreMetalwork (Archaeology), Montanarchäologie, Ancient Iron Metallurgy, Roman History, History of Metallurgy, Roman Republic, Roman Historiography, Iron Age Gaul (Archaeology), Histoire Et Archéologie Du Métal (Protohistoire Et Antiquité), Roman Provincial Coinage, Roman Provincial Archaeology, Silver mines, Archeology of Roman mining, Industrial Archaeology, Pyrénées, Gallia Narbonensis, Metal Finds (Archaeology), Numismatics, Monnaies romaines, Greek and Roman Coinage, Roman Provincial coins, Celtic Coinage, Ancient Goldsmith Techniques, provenance copper trade lead isotopes Mediterranean Cyprus Crete, Archéologie, Roman trade between Mediterranean and Atlantic, Archéologie du mobilier métallique des périodes historiques, Histoire Des Techniques, Experimental Archaeology, Paléométallurgie, Ancient economies (Archaeology), Ancient Technology (Archaeology), Ancient Trade & Commerce (Archaeology), Archaeology of Mediterranean Trade, Karl Polanyi, Archaeological Science, Metrology, Weights and Measures, Mediterranean archaeology, Mediterranean prehistory, Iron and Steel (History), Archaeology, Classical Archaeology, Economic History, Hispania romana, Pottery (Archaeology), Medieval Pottery, Roman Pottery, Pottery Production, Pottery kilns, Medieval Pottery Kilns, Roman Pottery Kilns, History of Science, Mining, Archeology, and Languedocedit
- Docteur en archéologie antique (Université de Toulouse Le Mirail)
Responsable d'opération en archéologie préventive (ACTER archéologie sarl)edit
Commandes et renseignements : contact@minesencorbieres.fr L’exploitation des ressources minières a profondément marqué l’histoire des Corbières. Fer, cuivre, argent, plomb, antimoine, barytine ont fait parfois la fortune, quelques fois... more
Commandes et renseignements : contact@minesencorbieres.fr
L’exploitation des ressources minières a profondément marqué l’histoire des Corbières. Fer, cuivre, argent, plomb, antimoine, barytine ont fait parfois la fortune, quelques fois le malheur des habitants du massif. Cette histoire longue et mouvementée, faite d’efforts, d’ingéniosité et de prises de risques, a laissé de nombreuses traces dans les paysages et la mémoire des hommes.
Longtemps oublié, ce riche patrimoine archéologique et industriel revit aujourd’hui grâce à un projet de valorisation porté par l’association Mines en Corbières. Ce livre est le fruit de ses efforts. Il a été édité par l’association avec le soutien du Pays Touristique Corbières Minervois, de la CCRLCM, du Conseil Départemental de l’Aude et du programme LEADER de l’Union Européenne.
L’auteur de cet ouvrage, l’archéologue Julien Mantenant, chemine à travers l’histoire de l’activité minière dans les Corbières grâce à une documentation abondante souvent inédite et une connaissance approfondie du terrain. Abondamment illustré grâce à de nombreux contributeurs, ce livre de 156 pages est destiné aussi bien aux simples curieux qu’aux passionnés d’histoire et de patrimoine industriel.
Un livre-clef, pour découvrir les Corbières sous un nouvel angle et partir à la rencontre de ses anciennes communautés.
L’exploitation des ressources minières a profondément marqué l’histoire des Corbières. Fer, cuivre, argent, plomb, antimoine, barytine ont fait parfois la fortune, quelques fois le malheur des habitants du massif. Cette histoire longue et mouvementée, faite d’efforts, d’ingéniosité et de prises de risques, a laissé de nombreuses traces dans les paysages et la mémoire des hommes.
Longtemps oublié, ce riche patrimoine archéologique et industriel revit aujourd’hui grâce à un projet de valorisation porté par l’association Mines en Corbières. Ce livre est le fruit de ses efforts. Il a été édité par l’association avec le soutien du Pays Touristique Corbières Minervois, de la CCRLCM, du Conseil Départemental de l’Aude et du programme LEADER de l’Union Européenne.
L’auteur de cet ouvrage, l’archéologue Julien Mantenant, chemine à travers l’histoire de l’activité minière dans les Corbières grâce à une documentation abondante souvent inédite et une connaissance approfondie du terrain. Abondamment illustré grâce à de nombreux contributeurs, ce livre de 156 pages est destiné aussi bien aux simples curieux qu’aux passionnés d’histoire et de patrimoine industriel.
Un livre-clef, pour découvrir les Corbières sous un nouvel angle et partir à la rencontre de ses anciennes communautés.
Research Interests:
MANTENANT J., Montagnes métallifères de Gaule méditerranéenne. Approche archéologique et historique de la production des métaux en Languedoc occidental du début du second âge du Fer à la fin de période romaine (IVe s. av. n.è.-Ve s. de n.è.), thèse doctorat, Univ. Toulouse, 2014. 3 volumes à téléch.more
MANTENANT J., Montagnes métallifères de Gaule méditerranéenne. Approche archéologique et historique de la production des métaux en Languedoc occidental du début du second âge du Fer à la fin de période romaine (IVème s. av. n. è. - Vème... more
MANTENANT J., Montagnes métallifères de Gaule méditerranéenne. Approche archéologique et historique de la production des métaux en Languedoc occidental du début du second âge du Fer à la fin de période romaine (IVème s. av. n. è. - Vème s. de n. è.), thèse de doctorat, Université Toulouse 2 Le Mirail, 2014, 3 vol. (481, 203 et 144 p.)
Centrée sur l’étude des activités visant à produire du métal (extraction et traitement des minerais), cette thèse cherche à mieux caractériser l’évolution de la production de métal (cuivre, plomb, argent, fer) entre le IVème s. av. n. è. et le Vème s. de n. è. en Languedoc occidental (Aude, Hérault, Sud de l’Aveyron). Il s’agit en particulier de s’interroger sur la situation de l’économie minière au second âge du Fer et l’impact technique et socio-économique de la conquête romaine sur cette activité à partir de la fin du IIème s. av. n. è. Cette thèse comprend trois volets. Dans un premier temps, une lecture critique des données recueillies depuis les années 1960-1970 par l’archéologie du métal apporte un nouvel éclairage sur les nombreux décalages engendrés par une documentation de qualité inégale. Elle montre la nécessité d’une nouvelle étude archéologique englobant deux des principales régions minières du Languedoc occidental, le versant sud de la Montagne Noire et les Corbières (Aude). Présentée dans un second volet, cette étude combine une approche extensive, reposant sur un large travail prospectif, et une analyse détaillée de plusieurs sites de production, faisant appel à l'archéologie et l’archéométrie. Elle précise la chronologie et l’organisation des activités minières et métallurgiques, les modalités techniques d’exploitation des gisements et la nature des métaux produits. Dans un troisième volet, la mise en perspective de l’ensemble des résultats obtenus avec l’évolution économique et socio-politique du Languedoc occidental entre le IVème s. av. n. è. et le Vème s. de n. è. permet de proposer un scénario global de l’histoire de l’économie minière dans l’espace considéré. Cette synthèse apporte en particulier des arguments décisifs en faveur de l’hypothèse d’un mouvement d’exploitation important des gisements de cuivre, plomb et argent aux IVème-IIème s. av. n. è. Celui-ci serait impulsé par les dynamiques que connaît le Languedoc occidental et plus largement la Méditerranée nord-occidentale à cette époque. En conclusion, ce travail ouvre de nouveaux horizons à l’archéologie du métal et plus généralement à l’histoire économique de la Méditerranée nord-occidentale au second âge du Fer et à l’époque romaine.
Centrée sur l’étude des activités visant à produire du métal (extraction et traitement des minerais), cette thèse cherche à mieux caractériser l’évolution de la production de métal (cuivre, plomb, argent, fer) entre le IVème s. av. n. è. et le Vème s. de n. è. en Languedoc occidental (Aude, Hérault, Sud de l’Aveyron). Il s’agit en particulier de s’interroger sur la situation de l’économie minière au second âge du Fer et l’impact technique et socio-économique de la conquête romaine sur cette activité à partir de la fin du IIème s. av. n. è. Cette thèse comprend trois volets. Dans un premier temps, une lecture critique des données recueillies depuis les années 1960-1970 par l’archéologie du métal apporte un nouvel éclairage sur les nombreux décalages engendrés par une documentation de qualité inégale. Elle montre la nécessité d’une nouvelle étude archéologique englobant deux des principales régions minières du Languedoc occidental, le versant sud de la Montagne Noire et les Corbières (Aude). Présentée dans un second volet, cette étude combine une approche extensive, reposant sur un large travail prospectif, et une analyse détaillée de plusieurs sites de production, faisant appel à l'archéologie et l’archéométrie. Elle précise la chronologie et l’organisation des activités minières et métallurgiques, les modalités techniques d’exploitation des gisements et la nature des métaux produits. Dans un troisième volet, la mise en perspective de l’ensemble des résultats obtenus avec l’évolution économique et socio-politique du Languedoc occidental entre le IVème s. av. n. è. et le Vème s. de n. è. permet de proposer un scénario global de l’histoire de l’économie minière dans l’espace considéré. Cette synthèse apporte en particulier des arguments décisifs en faveur de l’hypothèse d’un mouvement d’exploitation important des gisements de cuivre, plomb et argent aux IVème-IIème s. av. n. è. Celui-ci serait impulsé par les dynamiques que connaît le Languedoc occidental et plus largement la Méditerranée nord-occidentale à cette époque. En conclusion, ce travail ouvre de nouveaux horizons à l’archéologie du métal et plus généralement à l’histoire économique de la Méditerranée nord-occidentale au second âge du Fer et à l’époque romaine.
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M. Esparseil, l'un des fondateurs de la SESA, n'a pas seulement découvert de l’or en 1892 dans la région de Salsigne (Montagne Noire, Aude). Il est aussi le premier à explorer les grandes fosses minières - ou barrencs - situées sur le... more
M. Esparseil, l'un des fondateurs de la SESA, n'a pas seulement découvert de l’or en 1892 dans la région de Salsigne (Montagne Noire, Aude). Il est aussi le premier à explorer les grandes fosses minières - ou barrencs - situées sur le plateau qui sépare les villages de Lastours et Fournes-Cabardès, dans la vallée de l’Orbiel. Il est alors impressionné par l'ampleur des travaux souterrains qu'il visite, qui, à ses yeux, ne peuvent être que l’oeuvre des Romains. Plus d'un siècle après l'exploration de M. Esparseil, un programme d'étude archéologique et géologique de la mine de cuivre des Barrencs est démarré en 2009 par une équipe d'archéologues du laboratoire toulousain TRACES. Cette étude a notamment mis en lumière le haut niveau technique atteint par les mineurs et a permis de faire remonter au second âge du Fer une partie de l’activité développée dans la mine. Cette dernière se révèle être un site exceptionnel par son état de conservation et son ampleur, figurant parmi les plus vastes mines protohistoriques et antiques connues actuellement en France.
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L’opération menée à La Lande Basse en 2017 a permis d’identifier sur 97 m de longueur un important aménagement routier, VOI1012, de 18 à 24 m de largeur, constitué de paires de fossés aménagés de part et d’autre d’une chaussée d’une... more
L’opération menée à La Lande Basse en 2017 a permis d’identifier sur 97 m de longueur un important aménagement routier, VOI1012, de 18 à 24 m de largeur, constitué de paires de fossés aménagés de part et d’autre d’une chaussée d’une largeur comprise entre 5 et 6 m. Son étude a permis de restituer les techniques de construction de cette route, son histoire, et l’impact que cet aménagement a pu avoir sur le paysage.
Il est apparu notamment que les quatre fossés (FO1023, FO1018, FO1040 et FO1158) encadrant la chaussée ont joué à la fois le rôle de fossés drainants et, dans le cas des fossés les plus éloignés (FO1023 et FO1158), probablement le rôle de fossés limites. La chaussée VO1012 a quant à elle été construite en déblais sur une plate-forme aménagée dans le terrain naturel. La structure interne de la chaussée comprend une couche de forme, constituée d’un niveau de remblais peu épais (< 0,30 m), d’une couche d’assise, correspondant à radier de dalles d’orthogneiss disposées à plat, et d’une bande de roulement correspondant à un lit peu épais de cailloux, essentiellement des galets de quartz. La structure interne de la chaussée est maintenue en place par deux dispositifs de bordures faits de dalles d’orthogneiss disposées de chant. Cette voie ne présente qu’un seul état, mais a fait l’objet de réparations localisées.
Par ses dimensions, ses caractéristiques et les techniques qui ont présidé à sa mise en œuvre, cette voie présente de nombreuses similitudes avec les grandes voies aménagées dans le sud de la Gaule et le Massif Central durant l’Antiquité. De fait, malgré l’absence d’éléments de datation, ces caractéristiques, mais aussi la localisation de ce tronçon, qui le distingue nettement de la Route Royale d’Albi à Toulouse bâtie au XVIIIème siècle, incitent à dater l’aménagement identifié à la Lande Basse de l’Antiquité. Si cette hypothèse est juste, il faut probablement identifier là un tronçon de la voie reliant Toulouse à Rodez durant l’Antiquité et lier VOI1012 à la voie romaine découverte en 2014 à l’est de Baraqueville, au lieu-dit Montvert-Les Pouzes.
Les similitudes architecturales ne peuvent toutefois constituer un argument chronologique fiable. Une poursuite de l’enquête serait nécessaire pour vérifier la proposition chronologique formulée à l’issue de ce travail et restituer plus précisément le tracé de la voie Toulouse-Rodez.
Il est apparu notamment que les quatre fossés (FO1023, FO1018, FO1040 et FO1158) encadrant la chaussée ont joué à la fois le rôle de fossés drainants et, dans le cas des fossés les plus éloignés (FO1023 et FO1158), probablement le rôle de fossés limites. La chaussée VO1012 a quant à elle été construite en déblais sur une plate-forme aménagée dans le terrain naturel. La structure interne de la chaussée comprend une couche de forme, constituée d’un niveau de remblais peu épais (< 0,30 m), d’une couche d’assise, correspondant à radier de dalles d’orthogneiss disposées à plat, et d’une bande de roulement correspondant à un lit peu épais de cailloux, essentiellement des galets de quartz. La structure interne de la chaussée est maintenue en place par deux dispositifs de bordures faits de dalles d’orthogneiss disposées de chant. Cette voie ne présente qu’un seul état, mais a fait l’objet de réparations localisées.
Par ses dimensions, ses caractéristiques et les techniques qui ont présidé à sa mise en œuvre, cette voie présente de nombreuses similitudes avec les grandes voies aménagées dans le sud de la Gaule et le Massif Central durant l’Antiquité. De fait, malgré l’absence d’éléments de datation, ces caractéristiques, mais aussi la localisation de ce tronçon, qui le distingue nettement de la Route Royale d’Albi à Toulouse bâtie au XVIIIème siècle, incitent à dater l’aménagement identifié à la Lande Basse de l’Antiquité. Si cette hypothèse est juste, il faut probablement identifier là un tronçon de la voie reliant Toulouse à Rodez durant l’Antiquité et lier VOI1012 à la voie romaine découverte en 2014 à l’est de Baraqueville, au lieu-dit Montvert-Les Pouzes.
Les similitudes architecturales ne peuvent toutefois constituer un argument chronologique fiable. Une poursuite de l’enquête serait nécessaire pour vérifier la proposition chronologique formulée à l’issue de ce travail et restituer plus précisément le tracé de la voie Toulouse-Rodez.
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Rapport de sondage programmé, UMR 5608 TRACES, SRA Languedoc-Roussillon, 2014.
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J. Mantenant, M. Munoz
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L’exploitation des minerais de cuivre, plomb et argent revêt une importance capitale dans les sociétés antiques, étant donné en particulier le rôle joué par le cuivre et l’argent dans les processus de thésaurisation. Or, les modalités de... more
L’exploitation des minerais de cuivre, plomb et argent revêt une importance capitale dans les sociétés antiques, étant donné en particulier le rôle joué par le cuivre et l’argent dans les processus de thésaurisation. Or, les modalités de traitement de ces minerais ne sont pas toujours clairement identifiées pour cette période à l’échelle du bassin méditerranéen. C’est plus particulièrement vrai dans le cas des minerais argentifères autres que la galène, dont bien peu de sites de traitement ont été étudiés jusqu’à ce jour. C’est ce point problématique qu’il s’est agi d’aborder dans le cadre d’une thèse de doctorat en archéologie, en focalisant les recherches sur le massif des Corbières (Aude), où se concentrent un ensemble de gisements miniers Cu-Ag-Pb.
Combinant une longue enquête archéologique (inventaire systématique des indices d’extraction et de traitement des minerais non-ferreux, études techniques…) et une approche archéométrique (étude minéralogique et analyses chimiques des minerais et des déchets de traitement métallurgique), ces recherches ont permis d’identifier un ensemble de pôles d’exploitation de minerais argentifères, témoins d’une intense mise en valeur des ressources minières du massif des Corbières aux IIème et Ier s. av. n. è. L’analyse conjointe des minéralisations explorées par les mineurs antiques et des déchets de traitement métallurgique de ces minerais démontrent que cette activité était centrée sur l’exploitation de minerais de cuivre-argent de la famille des tétraédrites (dits cuivres gris), destinée à produire de l’argent, mais aussi, certainement, du cuivre. Ces résultats fournissent pour la première fois en Méditerranée nord-occidentale la preuve directe d’une production d’argent fondée sur l’exploitation de gisements de cuivre-argent durant l’Antiquité. Ils invitent à réévaluer la place de ce type de gisement dans l’économie des métaux non-ferreux du bassin méditerranéen à cette époque.
Combinant une longue enquête archéologique (inventaire systématique des indices d’extraction et de traitement des minerais non-ferreux, études techniques…) et une approche archéométrique (étude minéralogique et analyses chimiques des minerais et des déchets de traitement métallurgique), ces recherches ont permis d’identifier un ensemble de pôles d’exploitation de minerais argentifères, témoins d’une intense mise en valeur des ressources minières du massif des Corbières aux IIème et Ier s. av. n. è. L’analyse conjointe des minéralisations explorées par les mineurs antiques et des déchets de traitement métallurgique de ces minerais démontrent que cette activité était centrée sur l’exploitation de minerais de cuivre-argent de la famille des tétraédrites (dits cuivres gris), destinée à produire de l’argent, mais aussi, certainement, du cuivre. Ces résultats fournissent pour la première fois en Méditerranée nord-occidentale la preuve directe d’une production d’argent fondée sur l’exploitation de gisements de cuivre-argent durant l’Antiquité. Ils invitent à réévaluer la place de ce type de gisement dans l’économie des métaux non-ferreux du bassin méditerranéen à cette époque.