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Context Politique, Religieux Et Social À L'époque de Jésus

La société à l'époque de Jésus était politiquement dominée par l'Empire romain, qui gouvernait par l'intermédiaire de rois vassaux comme Hérode le Grand. Religieusement, les juifs étaient guidés par la Loi et les traditions interprétées par les scribes, et se réunissaient dans la synagogue et le Temple de Jérusalem. Socialement, il y avait une stratification entre les classes comme les grands prêtres, les pharisiens, les zélotes et le peuple plébéien, et les marginalisés comprenaient les femmes et les publicains.

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Context Politique, Religieux Et Social À L'époque de Jésus

La société à l'époque de Jésus était politiquement dominée par l'Empire romain, qui gouvernait par l'intermédiaire de rois vassaux comme Hérode le Grand. Religieusement, les juifs étaient guidés par la Loi et les traditions interprétées par les scribes, et se réunissaient dans la synagogue et le Temple de Jérusalem. Socialement, il y avait une stratification entre les classes comme les grands prêtres, les pharisiens, les zélotes et le peuple plébéien, et les marginalisés comprenaient les femmes et les publicains.

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CONTEXTE POLITIQUE, RELIGIEUX ET SOCIAL À L'ÉPOQUE DE JÉSUS

La société du temps de Jésus

Organisation politique.

La domination romaine

En l'an 63 av. J.-C., Pompée conquiert Jérusalem, et la Palestine passe à


dépendre du pouvoir de Rome. Lorsque Jésus naît, c'est le
empereur Octave Auguste (de 31 av. J.-C. à 14 ap. J.-C.). Quand Jésus meurt,
c'est l'empereur Tibère (de 14 apr. J.-C. à 37 apr. J.-C.).

Dans les territoires conquis, Rome s'efforce de conserver les coutumes


locales. Elle se réserve la politique extérieure, contrôle la monnaie et les routes et
exige un tributo élevé. Pour atteindre ces fins, il se sert d'hommes
fidèles.
Le juif Hérode le Grand est l'un de ces hommes. Rome l'utilise pour
gouverner la Palestine occupée. Il a été nommé par le Sénat romain comme roi
vassal pour toute la Palestine. Il a régné de l'an 37 av. J.-C. à 4 av. J.-C. Il était
obsédé par le maintien de sa souveraineté par deux méthodes : être
toujours aux côtés de celui qui commandait à Rome et éliminer ceux qui pouvaient
aspirer à son poste. En fait, il fit exécuter deux de ses fils accusés de
tramar sa destitution. Il a réalisé de nombreux travaux publics, parmi lesquels
ils trouvent la reconstruction du temple et la construction d'un théâtre et de
un amphithéâtre à Jérusalem. Sur le plan économique, son règne fut
prospère.

La succession d'Hérode

Hérode voulait que trois de ses fils lui succèdent, en partageant le royaume, mais
Roma ne les a admis qu'en tant que gouverneurs, pas en tant que rois :

Arquelao hérita Judaïsme et Samarie. Il a régné de 4 av. J.-C. à 6 ap. J.-C.


en quoi il a été déposé et exilé en raison de sa cruauté. Rome, dans son
lieu, nomma un procureur romain. Le cinquième procureur était Ponce
Pilate qui gouverna la Judée de 26 à 37 ap. J.-C., date à laquelle il fut destitué, et que
condenne Jésus à mort.

Hérode Antipas a gouverné la Galilée et la Pérée de l'an 4 av. J.-C. à 39 ap. J.-C.
Il répudia sa femme et épousa Hérodiade, femme de son frère Philippe.
ce qui lui a valu les reproches de Jean-Baptiste. Au moment de la
la passion de Jésus se trouvait à Jérusalem pour célébrer la Pâques et Pilate,
En sachant que Jésus était galiléen, il l'a envoyé.

Philippe a gouverné Iturée et Traconitide de 4 av. J.-C. à 34 apr. J.-C.


En Judée, puis dans toute la Palestine, le procureur romain laissait que le
Le Sanhédrin exerçait la justice, mais se réservait la peine de mort.

Le Sanhédrin

Le Sanhédrin (« Conseil », « s'asseoir ensemble ») était l'institution la plus importante


de la société juive. Une sorte de parlement avec un pouvoir législatif,
exécutif et judiciaire. Il n'était limité dans ses fonctions que par les occupants
romains.
À l'époque de Jésus, le Sanhédrin se composait de 71 membres, qui étaient élus.
parmi ces trois classes :

· Les anciens (représentants de l'aristocratie laïque);


· Les grands prêtres retirés et les membres des quatre
familles dont les grands prêtres étaient généralement choisis;
· Les scribes ou docteurs de la Loi, appartenant à la plupart des
fois au parti des pharisiens.

Le président du Sanhédrin était le grand prêtre. Sa mission était


gouverner le pays sous la tutelle romaine. Les grands prêtres de l'époque
de Jésus furent : Anne (de l'an 6 à 15 ap. J.-C.) et Caïphe, son gendre (à partir de 16
al 37 ap. J.-C.).

Le Sanhédrin était à la fois le conseil de gouvernement et la cour suprême de


justice pour tous les Juifs, qu'ils soient en Palestine ou à l'étranger.
Il exerçait la justice selon les lois juives, qui étaient reconnues comme des lois
de l'empire pour tous les juifs des pays soumis à Rome. Ses
les décisions avaient force de loi, que les Romains prenaient soin d'appliquer.
Sa compétence s'étendait à toutes les questions religieuses et à tout ce que
se dérivait de la loi juive. Il n'avait pas le pouvoir de condamner à mort (c'est à dire
algo qui était réservé au Préfet ou Gouverneur romain).

b Vie religieuse.

1 1. Fêtes

Les trois fêtes de pèlerinage sont les plus importantes : elles rassemblent le peuple
à côté du temple et renforcent la foi commune.

La fête de Pâques sur la libération de l'Exode. En cette occasion, ils assistent


environ 200 000 pèlerins à Jérusalem. L'après-midi du 14 Nisan, on s'immole à
le temple aux agneaux que la famille mange après le coucher du soleil. La
la fête se prolonge pendant 8 jours. Elle se célébrait au début ou au milieu de
avril. Sa date change, tout comme notre Semaine Sainte, à cause du
calendrier lunaire. Cela coïncidait avec la première pleine lune du printemps.

La Pentecôte, 50 jours plus tard, était d'abord la fête de la récolte, mais


est devenu ensuite, à l'époque de Jésus, la célébration du don de la Loi en
le Sinaï, fête de l'alliance et renouvellement de cette alliance. Elle était célébrée à
fin mai ou début juin, selon la date de Pâques.

La fête des Boutiques ou des Cabannes est la plus spectaculaire. Pour


se souvenir de la séjour dans le désert, chaque famille se construisait une hutte de
ramaje dans les environs de la ville. Cela se célèbre à la mi-octobre.

2 2. Le temple
Le temple de Jérusalem était l'autre pôle de la vie juive. On y célébrait à
le culte à Yahvé et les prêtres offraient les sacrifices. Le temple
signifiait la présence permanente du Seigneur au milieu de son peuple.

La Loi

La Loi, donnée par Dieu à Moïse, devait être expliquée et adaptée aux
circonstances changeantes de la vie. Cela a donné lieu à la Loi orale ou
traditions des parents. Le travail d'interprétation et d'adaptation de la
La loi a été rédigée par les scribes ou docteurs (véritables théologiens et
juristes). À l'époque de Jésus, beaucoup appartenaient au parti pharisien et
jouissaient d'une grande autorité devant le peuple.

Le samedi

Le samedi est, avec la circoncision, la pratique la plus sacrée. C'était le jour


dédié à Dieu et au repos. On ne pouvait pas travailler, ni avoir plus sur soi
de medio kilo de poids et on ne pouvait marcher qu'un kilomètre.

La synagogue

C'était le lieu de rassemblement des juifs pour la prière et l'étude de la Loi.


Encore plus que le temple, lointain pour beaucoup et où ils n'allaient que dans les
les fêtes, c'est l'endroit où se forge la foi et la piété du peuple. La cérémonie
se divisait en deux parties : d'abord le Shemá, qui se terminait par une
bénédiction. Ensuite, on faisait la lecture de la Loi, éclairée par un texte de
les prophètes, suivie d'une homélie.

c La société

Grand Prêtre

Il était le responsable maximum du temple et président du Sanhédrin. Il jouissait de


une grande dignité et une situation économique confortable. Appartenait à
parti sadducéen et était collaborateur avec le pouvoir romain. Son poste était
à vie, mais les différents procureurs nommaient et destituaient le suprême
prêtre quand ils voulaient.

Sadducéens

Ils appartenaient à la haute classe du pays, aristocratie sacerdotale et grands


propriétaires. Politiquement, ils collaboraient avec le pouvoir romain, essayant de
maintenir l'ordre public. Religieusement, ils étaient très conservateurs : se
ils adhéraient à la Loi ancienne, ne croyaient ni au royaume à venir ni à la
résurrection.

Prêtres

En Israël, le sacerdoce était héréditaire et s'acquérait par la naissance dans la tribu de


Lévi. Environ 7000 prêtres s'occupaient du temple. En général
c'était des gens pauvres, ils vivaient des offrandes et des métiers qu'ils cherchaient par leur
compte.

Écrivez

La plupart étaient des laïcs. Leur mission consistait à expliquer et à mettre à jour la loi en
fonction des nouveaux temps et des problèmes qui se posaient.

Pharisiens

Le mot "pharisien" signifie "séparé". Ce sont des hommes pieux qui


connaissaient bien la Loi et l'appliquaient à la lettre (jeûnes, pénitence,
ouverture...). Ils exerçaient une énorme influence parmi le peuple, au point de
que les chefs religieux suivaient toujours leurs conseils. Ils appartenaient à une
classe moyenne (artisans, petits commerçants…). Les pharisiens veulent
être séparés des impurs, c'est-à-dire de ceux qui ne connaissent pas la Loi ni la
Ils remplissent. Ils étaient nationalistes et hostiles aux Romains, mais ils n'utilisaient pas la
force, mais ils attendaient un Messie qui établirait le royaume de Dieu
jetant les Romains hors du pays. Ils considéraient le reste d'Israël et
ils attendaient la résurrection des morts.

Zélotes

C'étaient un mouvement extrémiste et armé. Leur nom signifie "jaloux de"


Dieu”. Ils appartenaient aux couches les plus pauvres du peuple (agriculteurs,
jornaleros, pêcheurs de Galilée...). Ils ne s'affrontaient pas directement avec le
armée romaine, mais ils organisèrent des révoltes et des meurtres en profitant de
les réunions massives. Ils avaient l'habitude de se cacher dans des grottes de Galilée et comptaient
avec le soutien des classes populaires. Parmi les disciples de Jésus, il y avait
anciens zélotes : Simon, le zélote, Judas Iscariot...

Essenios

Ils étaient une sorte de moines qui vivaient en communauté au bord de la mer
Mort, à Qumrân. Ils attendaient la venue de deux messies, l'un politique et l'autre
religieux, qui rétabliraient la justice, la fin du péché et la restauration
de l'empire d'Israël.

Pueblo

C'était la classe sociale inférieure, la plèbe, composée essentiellement de


habitants des campagnes, souvent descendants d'étrangers, qui ne
ils connaissaient la Loi plus que sur le fondamental et même cela, ils ne le respectaient pas.
Faisaient partie de ce groupe les journaliers, les tanneurs, les bouchers, les bergers et
tous ceux dont les métiers étaient considérés comme impurs. C'était la grande masse
du pays.

Femmes

La femme n'avait pas les mêmes droits civils ni religieux que l'homme.
Une femme dépendait totalement de son père jusqu'à l'âge de 12 ans.
à cet âge, les fiançailles étaient normalement célébrées, et un an plus tard
avait lieu le mariage. À partir de ce moment, la femme devenait dépendante
totalement du mari. Lui pouvait divorcer; la femme, non. Dans le temple, la
la femme ne pouvait pas passer du parvis réservé aux gentils et aux femmes. Dans
le culte de la synagogue ne jouait aucun rôle. Il se limitait simplement à
écouter. Lors des procès, son témoignage ne valait rien. En résumé, la femme était
considérée comme mineure et une possession de l'homme.

Marginalisés

Dans la société palestinienne, il y avait de grands groupes marginalisés par différentes


causes : religieuses, morales ou racistes.

Les publicains étaient marginalisés parce qu'ils percevaient des taxes, pour la location des...

romains, les tributs sur les marchandises importées. Pour qu'ils


il resterait un peu de bénéfice, ils devaient percevoir un peu plus du tribut. Ils commettaient
beaucoup d'abus, et le peuple en général les haïssait et les tenait pour des voleurs.

Certains malades, principalement de la peau, lépreux et de troubles mentaux


o nerveuses, démoniaques semblaient éloignées de toute vie sociale, même
de la religieuse. Les handicapés (boîteux, aveugles, paralysés...),
fréquemment transformés en mendiants, ils étaient un autre type de marginaux.

Les gentils (ceux qui ne sont pas juifs) et les pécheurs publics (prostituées,
adulteresses...) étaient discriminées pour des raisons morales-religieuses.

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