LES COURANTS

RELIGIEUX AU TEMPS
DE JESUS
CAMP BIBLIQUE MIJERCA
2024

Prof Père Guy-Julien MULUKU Owab, omi

+243 820228167/ +243994824446
I.RAPPEL D’HISTOIRE /
BOKUNDOLI YA MAKAMBO
Pourquoi? Mpo na nini?
-Pour bien comprendre ce que
ce peuple a traversé, vécu,
souffert, connu et enduré
Pourquoi? Mpo na nini?
-Pour saisir la portée, le
pourquoi ou la raison de telle
autre réaction, la raison
d’être de telle attitude ou de
tel mouvement.
Les événements saillants
1. L’exil à Babylone
En 597: Nabuchodonosor assiège
Jérusalem
Le 16 mars 597: Prise de Jérusalem
Le roi Joaquin est fait prisonnier (598-
597). Sédécias remplace Joaquin
Première déportation à Babylone
En 589/588: Sédécias se révolte contre
Nabuchodonosor
En 587:
Jérusalem est de nouveau assiégé et
prise
Sédécias est capturé.
Un mois après, Nebuzaradan détruit le
Temple et la ville
Seconde déportation à Babylone
En 582/581, il y a une troisième
déportation
Voir Jr 52,28-30
Résumé:
Il y a trois déportations:
En 597 sous Joakin
E 587 sous Sédécias
En 582
2. Retour de l’exil
En octobre 539, l’armée de Cyrus entre à
Babylone et défait le règne des Assyriens.
En 538: Edit de Cyrus, roi des perses
Cyrus rend la liberté aux Juifs
Il leur permet de retourner dans leur pays
Néhémie, le gouverneur et Esdras, le prêtre
rentrent pour mettre les choses en marche.
En 538, on restaure l’autel des holocaustes
(Esd 5,14)
En 537, on pose les fondations du
Second Temple (Esd 3,8/ 5,16)
-Entre 520-515 : On construit le
second Temple (Esd 6,15/ Ag2 ;15)
-En 450, Néhémie commence la
restauration des remparts de
Jérusalem
3. Israël sous les Grecs (333- 63)
Miné par ses dissensions, l’Empire perse
s’écroule progressivement
En 336 av J.C, Alexandre, roi de Macédoine,
envahit tous ses États.
En l’an 333 av. J.-C., Israël passe sous la
domination des Grecs.
Alexandre affronte victorieusement les Perses
Il s’empare de la région palestinienne.
En 323, mort d’Alexandre, roi de
Macédoine
Ses généraux se partagent son empire
Deux royaumes s’affrontent:
-Celui des Lagides ou des Ptoléméens
en Égypte,
-Et celui des Séleucides qui met fin
aux empires assyrien, chaldéen et
- La Judée passe de la domination
des Ptoléméens à celle des
Séleucides et
-
- La Judée reste sous leur
commandement jusqu’en 168 av.
J.C
- Les Ptoléméens respectaient
l’identité juive et ses
manifestations dans les rites et
dans la vie sociale.
- Pendant cette période, on traduit
la Bible en grec: appelée la LXX ou
la Septante
- En l’an 200, Israël est dominé par
les Séleucides de Syrie

- Contrairement aux Lagides, les

Séleucides veulent imposer la culture
grecque par la force
Afin de consolider son Empire et de
renforcer son emprise sur la région,
Antiochos IV donna un édit et décida:
- Il interdit le Judaïsme
-Il Ordonna le culte de Zeus comme
le Dieu suprême
-Installa un autel dédié au Dieu Baal
Shamen dans le Temple
-Antiochos IV ordonna d’offrir des
porcs en holocauste, viande impur
-Il interdit la circoncision et
-pourchassa tous les adversaires de
l’hellénisation
-il attaqua et pilla Jérusalem il
massacra les fidèles dans le Temple
-Il détruisit les murailles de la ville
Réaction des Juifs
-Cet acte étant une abomination
grave pour les Juifs
-Nombreux refusèrent
-D’autres, par ailleurs, acceptèrent
-Antiochos IV envoya alors une armée
pour faire respecter son décret
Conséquences immédiates:
En l’espace de trois jours, il y eut:
- 80.000 personnes furent arrêtées,
- 40.000 furent massacrées
- et autant furent vendues en
esclavage
- La violence s’accentua
Seconde Réaction des Juifs
En 167, une révolte éclata menée par
Mattathias et ses cinq fils
A sa mort, ses fils se succèdent au
commandement: Judas (166-160),
Jonathan (152-142) et Simon (142-
134)
Le plus illustre est Judas Maccabées
- Entouré au départ d’une dizaine de
compagnons,
- Judas se retrouva à la tête de plusieurs
milliers de combattants,
- Ils battirent dans des batailles rangées
les armées séleucides
- Après plusieurs batailles, Judas parvint à
s’emparer de Jérusalem
La dynastie hasmonéenne (152-63 avant
J.-C.)
- Il y eut abrogation de l’Édit de
persécution et la nomination d’un grand-
prêtre, accepté par toutes les parties,
Cette décision amena un temps de calme
En 152, L’État hasmonéen se mit en place
Son idéal: sauver les valeurs de la Torah
Mais, Jonathan et Simon, successeurs
de Judas Maccabée, prirent
rapidement leurs distances de l’idéal
ou du but original du mouvement
- Ils créèrent un État de format grec.
- ils utilisèrent le religieux comme
fondement ou piédestal du politique,
ils accumulaient l’autorité du grand-
prêtre et les pouvoirs de chef du
peuple,
Ils acceptèrent ainsi d’entrer à la
cour du souverain séleucide
Ils gouvernaient formellement
comme son représentant mais sans
jamais prendre le titre de roi.
- Ils accumulaient l’autorité du Ils
restaient les grands-prêtres et
ethnarques du peuple juif.
- Cet État grec dans lequel se
retrouvait une certaine liberté
religieuse fut rejeté par des
nombreux courants
- les Pharisiens et les Esséniens
contestent la légitimité de la
nouvelle dynastie sacerdotale
- En effet, son chef est désigné de
manière inédite comme grand prêtre
et ethnarque,
- la charge se transmet dans la famille
des Asmonéens
C’est à ce moment de l’indépendance que
naissent les trois grands mouvements:
Les sadducéens, les esséniens et les
pharisiens se divisent alors sur l’attitude à
tenir face à la redéfinition du pouvoir qui
s’opère, mais aussi à propos des textes
religieux de référence et même de
certaines croyances.
4. La Palestine sous l’empire
romain (de 63 av JC-135 ap JC)
Après le Règne des Grecs, la
Palestine tombe sous la
domination romaine. En 63,
Pompée prend Jérusalem et
soumet tout le pays à son pouvoir
Pourquoi tant de guerres sur cette
terre?
- Situé au confluent de trois
continents, l’Israël de l’époque
biblique était historiquement le point
de passage des conquérants.
Conséquence: le peuple juif fut
envahi puis soumis à divers empires
Les Juifs de cette époque vivent dans
l’attente d’une délivrance, d’une
restauration, par un messie ou
sauveur, de leur indépendance
politique perdue suite à la conquête
romaine de l’an 63 avant notre ère.
Une vaste majorité de Juifs souffre
de cette occupation insupportable.
II. La société juive au temps de
Jésus
Du point de vue politique,
Il y a trois provinces
Galilée au nord
Samarie au centre
Judée au sud
Galilée au nord
Sa population est juive et pratiquante.
Elle participe au culte à Jérusalem.
C’ est une région est relativement fertile :
Le commerce international s’y développe.
Grâce à ses multiples voies d’accès, elle
s’ouvre aux influences extérieures,
à la faveur de contacts fréquents avec
l’étranger.
Samarie au centre
Sa population se
prétend héritière légitime d’Israël.
C’est une population mélangée de
plusieurs étrangers (cfr la chute du
Royaume du Nord en 722
La Samarie vit en rupture avec le
judaïsme officiel: son propre temple
est sur le mont Garizim (Jn 4,20).
Judée au sud
La Judée constitue le centre religieux et
politique du judaïsme en raison de la
présence de Jérusalem et du temple.
Sa population est relativement homogène
de juifs pratiquants
Elle subit l’emprise de Rome, de son
armée et de ses administrateurs.
Du point de vu des autorités
Trois provinces, mais deux
gouverneurs
En Judée et samarie: Ponce Pilate,
procurateur de Samarie et de Judée.
En Galilée: Hérode Antipas est
tétrarque
Spécificité de Jérusalem
La ville vit sous
un double gouvernement.
Pilate est procurateur romain.
Le Sanhédrin, ou grand conseil,
a juridiction sur les affaires de la
communauté juive.
Le Sanhédrin est composé de 71
membres (anciens, grands prêtres,
scribes, pharisiens),
Il détient un certain pouvoir
politique.
Il vote des lois et sa propre police en
assure le respect.
Son pouvoir religieux pèse lourd.
Le Sanhédrin fixe la
doctrine et les
pratiques religieuses
juives.
Les langues
l’araméen : langue commune de la
population juive;
le grec : langue des milieux culturels
et des affaires;
le latin : langue de l’administration
romaine;
l’hébreu : langue de la liturgie.
Du point de vue de l’aristocratie
sacerdotale
- Le grand prêtre (descendant
d’une des 4 grands familles
saducéennes)
- Chef du peuple, responsable de la
loi et du temple, le grand prêtre
préside le Sanhédrin.
Au temple, il est le seul autorisé à
entrer dans le Saint des Saints (pièce
la plus sacrée). Nommé et
destitué par les rois juifs et les
gouverneurs romains, il cherche à
plaire au pouvoir.
Le grand prêtre encaisse une part des
revenus du temple
- Les chefs des prêtres
Membres de l’aristocratie sadducéenne,
ce sont des fonctionnaires du temple.
Parmi eux, on compte :
le commandant du temple, responsable du
culte et de la police;
les 24 chefs des équipes de prêtres;
les sept surveillants du temple chargés de
l’entretien; — les trois trésoriers.
Les prêtres « ordinaires »
Au nombre d’environ 7000, ils offrent
les sacrifices au temple et assurent
l’entretien du parvis des prêtres.
Divisés en 24 classes ou équipes, ils
travaillent une semaine à la fois. On
tire au sort leurs fonctions (Lc l, 9).
Tous en poste durant les pèlerinages.
Les lévites
Sorte de bas-clergé ayant peu de
pouvoir. Le nombre de lévites s’élève
environ à 10 000. Ils se répartissent,
tout comme les prêtres, en 24 classes
(équipes), en service cinq semaines
par année.
Ils exercent au temple des
fonctions considérées
comme subalternes : musique,
entretien, sécurité. Leurs revenus
sont très modestes. Ils ne
reçoivent aucune part des
sacrifices.
Du point de groupes sociaux
- Les anciens
Issus de l’aristocratie laïque, ce sont des
notables, riches commerçants ou fermiers,
chefs de village. Associés au temple, cœur
des activités commerciales de la Judée, ils
tiennent à leur pouvoir et voient à
entretenir des relations harmonieuses
avec Rome.
La classe moyenne
Commerçants et artisans s’adonnent à
une intense activité économique autour du
temple. Ils sont boulangers, tailleurs,
parfumeurs. Plusieurs exercent des
métiers liés aux pèlerinages : vente de
bibelots, hôtellerie, restauration,
transport et alimentation.
Le peuple
De petits propriétaires terriens vivent
en autarcie ou s’adonnent au troc.
Certains exercent des métiers jugés hon-
teux : les tanneurs sentent mauvais, les
tisserands sont menteurs, les bergers
volent les bêtes des autres. On compte
aussi des ouvriers et les journaliers
offrant leurs services aux exploitants
Les miséreux
Les sans-emploi subviennent à leurs
besoins du mieux qu’ils peuvent.
Parmi eux se retrouvent les lépreu:
certains de ces miséreux
deviennent mendiants ou voleurs. Le
s esclaves appartiennent aussi à
cette catégorie
Les scribes
Très instruits, spécialistes de
la Loi, interprètes officiels des Écritures.
La plupart sont laïques, certains font
partie du
Sanhédrin. Importants et respectés en
raison de leur compétence, ils jouent le
rôle de guides spirituels pour le peuple.
Les groupes politico-religieux
- Les Pharisiens
Ce sont, d’après l’hébreu, des
« séparés », soit parce qu’ils évitent
tout contact susceptible d’entraîner
une impureté rituelle avec les juifs
qui n’appliquent pas la Torah,
Ils se tiennent à l’écart des païens et
des juifs compromis avec les Romains
Ils sont plus nombreux que les
adversaires, saducéens avec lesquels
ils se disputent le pouvoir depuis
l’indépendance.
Ils sont issus de la classe moyenne
urbaine en plein essor
Ils sont peut-être les descendants
des hassidéens (« pieux »), qui ont
refusé avant l’indépendance
d’adopter les mœurs grecques.
Leur désaccord est aussi doctrinal
Doctrine des Pharisiens
-Les pharisiens disent que certaines
choses, mais non pas toutes, sont
fixées par le destin et que
l’accomplissement ou le non-
accomplissement de certaines autres
dépend de notre propre volonté
- Les Pharisiens croient en outre en
l’existence d’un monde à venir ainsi
qu’à la résurrection de la chair et
accordent, comme de nombreux
juifs du peuple, une place
importante aux espérances
eschatologiques et messianiques,
d’où leur influence
Organisation et rôle
Ces groupes d’hommes pieux sont
regroupés en confréries,
Ils ajoutent à la Torah écrite la Loi
orale transmise depuis Moïse par une
lignée d’élus jusqu’aux maîtres à
penser de cette tradition, chacun de
ces rabbins (« mon maître »)
Le but des pharisiens est de faire du
peuple juif « un royaume de prêtres, une
nation sainte » en lui donnant comme
objectif de vie la pureté, apanage des
prêtres au Temple jusque-là.
Ils sont relégués sous l’occupation romaine
à leur rôle d’exégètes mais participent au
Sanhédrin
Les Sadducéens
Leur nom, tiré de l’hébreu, fait
référence au grand prêtre Sadoq, qui
aurait été choisi par le roi David
au X siècle Av J.C (2 Sa 8,17/). Par la
e

suite, tous les titulaires de la fonction

se réclament de sa lignée comme le
témoigne Ez 44,15
Les sadducéens remplissaient
d’importantes charges au sein du
Sanhédrin
ils placent le Temple au cœur de la
religiosité juive
L’apparition des sadducéens
intervient au moment de
l’indépendance
Sur le plan social,
Ils sont surtout membres de l’aristocratie
foncière, fortunés, peu liés au peuple.
Ils cherchent en réalité à se concilier les
bonnes grâces des différents
gouvernements pour vu que leur
application de la Loi soit libre, et leur rôle
important au Sanhédrin leur donne une
influence certaine.
Leur doctrine: originalité
-Ils ne croyaient pas à l’immortalité
de l’âme ni à la résurrection des
morts,
-Ils adhéraient avec réserve aux
espérances messianiques et
- Ils étaient pragmatiques quant au
libre arbitre
Les Saducéens considèrent que seules
devraient être tenues pour valables
les règles qui y sont écrites [dans les
lois de Moïse] et que celles qui sont
reçues par la tradition des pères
n’ont pas à être observées.
Les sadducéens représentaient
l’aristocratie sacerdotale, hautaine et
fermée.
Ils ne croyaient pas aux anges, ni à la
résurrection,
ils pensaient que les âmes disparaissaient
avec le corps.
Ils niaient l’intervention de Dieu dans le
monde.
Les saducéens collaboraient avec
l’occupant et contribuaient au
maintien de l’ordre pour maintenir
leur pouvoir. Pas surprenant qu’ils
aient été impliqués dans l’arrestation
de Jésus. Ils voyaient Jésus comme un
agitateur
Les Zélotes
- Des conflits internes au pharisaïsme
ont entraîné des divisions: d’où la
naissance de la frange des zélotes
-Les Zélotes liaient le politique et le
religieux,
Ils menaient une lutte acharnée
contre l’occupant Romain.
Ils passaient pour des terroristes,
traquant les tièdes d’entre les juifs
qui pactisaient avec l’occupant.
Ils étaient convaincus que leur
résistance armée était soutenue par
Dieu: il fallait que l’oppresseur
romain fût chassé de Palestine pour
que se lève la paix de Dieu sur terre.
Les Esséniens
Le Nouveau Testament n’en parle pas.
Cette communauté monastique était
installée au bord de la mer Morte
Elle a laissé les célèbres manuscrits
de Qumrân, découverts en 1947.
Son chef est appelé « Maitre de
Justice ».
 Les Esséniens vivent à l’écart de la
population juive qu’ils jugent trop
tiède du point de vue religieux.
Ils se consacrent à préparer
la venue du Règne de Dieu.
Ils ont pour croyance de laisser tout
entre les mains de Dieu
Ils se consacrent à l’ascèse,
pratiquent la pauvreté en partageant
les biens
Ils refusent de posséder des esclaves.
Ils font l’abstinence des plaisirs, voire
parfois le célibat
Les femmes n’étaient pas admises
partout.
Un noviciat de trois ans est nécessaire
pour y entrer.
Les esséniens n’utilisent pas les armes, ne
mangent, semble-t-il, pas de viande,
Ils ne prêtent pas serment,
Ils s’interdisent de faire profession de
commerce pour privilégier surtout
l’agriculture
Ils se coupent donc du peuple qui a
accepté cette autorité, rompent avec
le culte sacrificiel du Temple jugé
corrompu, ne font pas de sacrifice
d’animaux, ont leur propre calendrier
– différent de celui du Temple – et
pratiquent le rite juif de l’immersion
comme rituel de purification.
Ils étaient également des groupes
sectaires, repliés sur eux-mêmes,
haïssant les païens et autres juifs,
impurs selon eux. Leurs rites étaient
gardés secrets, leurs enseignements
ésotériques. Ils vivaient retranchés
dans des régions désertiques dans la
contemplation, se contentant de peu.
Ils dénonçaient la vie urbaine, le
commerce qui s’y tenait. Ils avaient
rompu avec les prêtres de Jérusalem,
n’en fréquentaient pas le Temple,
marquant ainsi leur différence,
soulignée par des frontières socio-
religieuses, au niveau alimentaire et
rituel…
Ils se disaient seuls partenaires de
l’Alliance, seuls élus promis à la
rédemption eschatologique. Ils
entretenaient un respect obsessionnel
de la justice sociale. Leur morale se
fondait sur une opposition radicale
des vertus et des vices. Ils cultivaient
l’horreur du mensonge.
La discipline était sévère ; la mise en
commun de tous les biens propres
devait assurer la cohésion du groupe.
Ils prenaient les repas en commun
Ils vivaient sans femme et sans amour
et que leur secte se renouvelait par
l’afflux de nouveaux convertis à leur
idéal ascétique
Les mouvements baptistes
De 150 av. J.-C. à 300 ap. J.-C.,
divers mouvements baptistes
proposent des rites de purification et
de conversion comme alternative au
culte du temple. Jean-Baptiste dirige
un de ces groupes qui le survivra
quelque temps. (Ac 19, 1-7).
Les païens « judaïsants »
Ce sont de non-juifs
sympathisants du judaïsme. sont 2
types :
Les prosélytes acceptent toute la
loi juive, avec ses prescriptions et
ses pratiques, y compris la
Les « craignant-Dieu »
Ils adhérent à la foi juive sans en
observer toutes les règles
Exemple de Corneille en Ac 10,22.
Les Hérodiens
Parti politique qui soutenait le roi
Hérode à Jérusalem. Les hérodiens
étaient plus soucieux de tirer profit
de l'occupation romaine que de
défendre les valeurs traditionnelles
de leur patrie. Ils n'hésiteront pas à
s'allier aux pharisiens contre Jésus.
Les Hérodiens détenaient le pouvoir
politique et la plupart des érudits
pensent qu'ils étaient un parti
politique soutenant le roi Hérode
Antipas, souverain de l'Empire romain
sur une grande partie du territoire
juif de 4 av. J.-C. à 39 ap. J.-C.
Les Hérodiens étaient favorables à la
soumission aux Hérodes, et donc à
Rome, par opportunisme politique. Ce
soutien à Hérode compromettait
l'indépendance juive dans l'esprit des
Pharisiens,
- il était difficile pour les Hérodiens
et les Pharisiens de s'unir
Mais une chose les a unis :
s'opposer à Jésus. Hérode lui-
même voulait la mort de Jésus
(Luc 13,31)
Suivons avec attention