<Desc/Clms Page number 1>
DESCRIPTION
PROCEDE ET APPAREILLAGE DE THERMOFORMAGE ET D'EXTRACTION
D'OBJETS CREUX MUNIS D'UN FOND A PARTIR D'UNE BANDE DE MATIERE
THERMOPLASTIQUE.
La présente invention concerne un. procédé et un appareillage de thermoformage et d'extraction de la matrice d'objets creux munis d'un fond tels que des gobelets, des bols, des coupes, des godets et analogues à partir d'une bande de matière thermoplastique.
Comme cela est connu, dans la production d'objets en matière thermoplastique, par exemple d'objets appelés "jetables" à partir d'une bande de matière matriçable à chaud, on utilise des machines appelées"de thermoformage" qui se divisent en deux catégories bien distinctes selon leur mode de fonctionnement, c'est-à-dire les machines de thermoformage qui exécutent le formage et la découpe de la bande dans des postes de travail séparés, et les machines qui effectuent le formage et la découpe dans un seul poste de travail.
La présente invention concerne un procédé et un appareillage faisant partie de cette seconde catégorie, c'est-à-dire qu'elle prévoit le formage ou le matriçage des objets et leur séparation de la bande de matière d'origine dans un même poste de travail.
L'état de la technique des procédés et des machines de thermoformage qui prévoient un seul poste de matriçage et séparation de la bande d'origine et l'extraction consécutive de la matrice est représenté par les machines 1 classiques à poste de travail unique et par les machines conformes au brevet italien Ho. 1. 175. 178, ledit niveau de
<Desc/Clms Page number 2>
la technique étant rappelé brièvement ci-après avec référence aux figures 1 à 13 des dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue latérale schématique d'une machine de thermoformage à matrice mâle supérieure et à matrice femelle unique inférieure, la matrice étant ouverte avant l'opération de formage ; . la figure 2 représente la machine de la figure 1 la matrice étant fermée en phase de formage ;
la figure 3 illustre une vue semblable à celle de la figure 2, la matrice étant fermée en phase de découpage ; la figure 3a représente un détail de la figure 3 à échelle agrandie ; la figure 4 représente la machine de la figure 3, la matrice étant ouverte après découpage, l'objet étant formé et coupé alors qu'il se trouve encore dans la matrice ; la figure 5 représente une phase faisant suite à celle de la figure 4, dans laquelle l'objet matricé est extrait de la matrice femelle et évacué de la zone de matriçage en direction d'un collecteur d'empilage ; la figure 6 montre une variante de la machine représentée sur la figure 5 avec une matrice à filière multiple qui décharge les objets en vrac sur un dispositif d'empilage séparé ;
les figures 7 à 10 montrent une autre variante de la machine représentée sur la'figure 5 dans laquelle les objets matrices sont évacués de la zone de matriçage au moyen d'une plaque aspirante pouvant être insérée entre les parties mâle et femelle de la matrice ; la figure 11 illustre une plaque de prélèvement par aspiration d'une pluralité d'articles matrices au cours d'une même opération de matriçage, cete plaque étant utilisée sur la machine représentée sur les figures 7 à 10 ; . la figure 12 représente une vue frontale schématique
<Desc/Clms Page number 3>
d'une machine de thermoformage comportant une seule matrice mâle supérieure et une matrice femelle à double corps dont chacune est destinée à venir se placer alternativement sous la contre-matrice mâle ;
et la figure 13 représente une courbe indiquant les phases et les temps cycliques d'ouverture/fermeture-d'une matrice de thermoformage femelle unique.
Le cycle de thermoformage au moen de machines exécutant le formage et le découpage dans un seul poste peut être schématisé comme suit.
Première phase : avance de la bande la matrice étant ouverte (figure 1).
La portion de bande en matière plastique A, provenant d'une bobine d'alimentation (non représentée) est réchauffée par les radiateurs B, par exemple à rayons infra-rouges, et avance entre les parties ouvertes de la matrice, c'est-à-dire dans la zone de thermoformage, en direction de la flèche F. La matrice est formée d'une partie supérieure mâle, ou contre-matrice Ml, et d'une
EMI3.1
partie femelle inférieure M2. Aussi bien la partie Hl que la partie H2 peuvent comporter plusieurs empreintes ou des rangées d'empreintes, auquel cas on peut obtenir plusieurs objets 0 pour chacune des"pièces matricées brutes".
Deuxième phase : le formage s'effectue pendant la fermeture de la matrice (figure 2).
La partie inférieure femelle H2 se soulève en direction de la contre-matrice mâle fixe Hl et le formage à chaud de l'objet 0 est effectué en faisant descendre le moule Hip dans la cavité M2c de la matrice femelle M2 et en injectant de l'air comprimé, ou en appliquant une pression négative à travers un perçage F pratiqué dans la matrice mâle Mi. L'air comprimé force la matière A sur laquelle est appliqué le pré-moule Hip à adhérer à la paroi latérale de la cavité H2c et au fond mobile M2f de ladite cavité.
Etant donné que ladite cavité M2c est
<Desc/Clms Page number 4>
refroidie par un circuit de refroidissement à eau, en général désigné par la. lettre C, l'objet 0 se trouve également refroidi et donc soumis à un processus de stabilisation progressive tant structurelle que dimensionnelle.
Troisième phase : Découpage (figures 3 et 3a).
Au cours de cette phase, toute la partie inférieure M2'de la matrice effectue un déplacement ST, habituellement de 1,5 mm (figure 3a) en direction de la matrice supérieure Mi, ce mouvement étant suffisant pour séparer le bord BO de l'objet 0 de la bande d'origine A.
Les trois phases décrites ci-dessus sont communes à toutes les machines de thermoformage qui effectuent le formage et le découpage en un seul poste de travail, à savoir dans la zone de matriçage (voir la courbe de la figure 13). Toutefois, selon les différentes solutions adoptées pour effectuer l'extraction des objets thermoformés 0 de la matrice H2 et selon les manipulations consécutives (comptage, empilage, etc. ), on distingue deux catégories de machine de thermoformage. La première catégorie prévoit une matrice M2 femelle unique, la seconde prévoit une matrice femelle double : une partie gauche M2s et une partie droite M2d, ces deux parties étant solidaires entre elles, comme cela sera expliqué ultérieurement avec référence à la figure 12 et à l'objet du brevet italien No. 1.053. 243.
La phase de découpage (troisième phase) achève le cucle opérationnel, la matrice étant fermée (figure 13).
EMI4.1
Après cette phase, la partie inférieure M2 de la IY e matrice descend, c'est-à-dire s'éloigne de la partie supérieure Hl, en effectuant une course S (figure 4) et en emportant avec elle l'objet 0 formé et découpé, lequel s'abaisse ensuite pour parvenir. à un niveau inférieur à celui où se trouvent les résidus de coupe du matériau d'origine A. Ensuite, le composant à fond mobile M2f de la
<Desc/Clms Page number 5>
matrice inférieure M2 arrête sa propre course de descente, tandis que la partie restante de la matrice M2 continue sa course vers le bas en dégageant et libérant donc complètement l'objet 0 de la cavité M2c de la matrice M2.
A ce moment du cycle, on est en présence du délicat problème consistant à évacuer ou à extraire l'objet ou les objets 0 thermoformés dans la zone de matriçage et à les empiler. Différents systèmes ont été proposés dont deux seront examinés ci-après et dont l'utilisation est la plus répandue.
Le premier est le système à souffle d'air (figure 5) qui consiste à alimenter en air comprimé un collecteur CL muni de tuyères U qui créent des jets G lesquels lancent les objets 0 en les faisant légèrement incliner ou en les retournant dans un seul ou dans plusieurs canaux collecteurs R. Les objets en poursuivant leur course dans le canal collecteur R s'empilent en formant un tas P.
D'ailleurs, ce système ne peut être appliqué que si les objets sont disposés à l'intérieur de la matric M2 en une rangée unique.
Si les objets sont disposés à l'intérieur de la matrice M2 en plusieurs tangées (rangées multiples) les jets d'air G peuvent faire sortir les objets 0 de la zone délimitée par les parties Ml et H2 de la matrice, mais ils seront déchargés en vrac. Pour les ordonner et les empiler ensuite, il est nécessaire de prévoir la présence d'un dispositif d'empilage PL destiné à cet effet (figure 6) distinct de la machine de thermoformage, dispositif dont le fonctionnement doit être synchronisé avec ladite machine. Ceci implique naturellement des coûts complémentaires importants, une complexité opérationnelle plus grande et un pourcentage important d'objets endommagés et donc à mettre au rebut.
A l'aide de machines de thermoformage munies d'un dispositif d'empilage PL les objets 0 sont évacués de la
<Desc/Clms Page number 6>
zone de matriçage par soufflage et en heurtant une surface de butée AR avant de tomber dans un bac collecteur V. Sur le fond du bac V, il est possible de prévoir, parmi différents systèmes possibles, un récepteur à tapis transporteur TR commandé par un mécanisme CM en croix de Malte présentant une pluralité de panneaux articulés'les uns aux autres et dont chacun présente un creux Ml pour loger un objet 0.
Les objets, après avoir heurté la surface AR inclinée dans une direction bien déterminée, finissent par tomber à l'intérieur des creux de logement Ml pour être ensuite transportés en un mouvement intermittent vers un pousseur IP, commandé par une genouillère E, qui les pousse un par un à l'intérieur d'un canal collecteur R, dans lequel se forme une pile P.
Ce système, mentionné ici à titre d'exemple parmi d'autres systèmes semblables, présentent des inconvénients considérables.
Avant tout, on ne peut empiler que des objets arrondis et dont la hauteur est supérieure à des dimensions minimales déterminées ; il est impossible, par conséquent, d'empiler des objets devant présenter une forme très précise, par exemple des objets à base rectangulaire.
En outre, lors de la chute et du mélange éventuel à l'intérieur du bac V, de nombreux objets sont déformés et donc endommagés.
Pour ces motifs, le système connu illustré sur la figure 6, ainsi que d'autres systèmes semblables, est de nos jours considéré comme obsolète.
Le second système est à plaque aspirante et a été représenté schématiquement sur les figures 7 à 11 et fait l'objet du brevet 1. 175. 178. Pendant la course d'ouverture
T de la matrice, effectuée par la partie femelle inférieure M2, une plaque aspirante PA s'insère au-dessus du bord supérieur B de l'objet thermoformé 0, mais au-dessous des déchets A du matériau d'origine, dans une
<Desc/Clms Page number 7>
position telle qu'elle permet l'aspiration de l'objet ou des objets 0 lorsque la matrice M2 a terminé sa course de descente T. (ouverture complète de la matrice).
La matrice M2 effectue donc une pause dans sa position d'abaissement maximal pour permettre à la plaque aspirante PA de s'éloigner de la zone délimitée par'les matrices Ml et M2 (zone de matriçage, figure 8) en amenant avec elle les objets 0 vers une zone adjacente à la machine de thermoformage, où sont prévues des ventouses VS articulées sur des bras BG d'un dispositif d'empilage R (figures 9 et 10). Dès que la plaque TA est arrivée dans la position représentée sur la figure 8, c'est-à-dire dès qu'elle se trouve en dehors de la zone de matriçage, la matrice M2 commence sa course de remontée, la bande de matière plastique A avance à nouveau d'un pas et un nouveau cycle de thermoformage commence. En même temps, les ventouses VS (figure 9) prélèvent les objets 0 de la plaque PA.
Par une rotation du bras BG et une rotation simultanée autour de l'axe Q les ventouses VS sont inversées et amenées contre un collecteur multiple R dans lequel les objets s'entassent, pour former des piles P (figure 10).
Les difficultés et les inconvénients qui limitent les performances du système d'extraction sur les machines de thermoformage à matrice femelle unique sont les suivants :
1-course d'ouverture T de la matrice très longue, celle-ci étant la somme entre la hauteur de l'objet ou des objets 0 et de la course S (figures 4 et 7) plus un tronçon nettement défini pour assurer une marge de sécurité raisonnable (figure 7).
Toutefois, étant donné que le temps passé pour exécuter la course T est un temps inutile dans le cycle, on peut supposer que, toutes les autres conditions étant égales, le rendement est d'autant plus bas que les objets 0 à extraire sont plus hauts.
EMI7.1
5
<Desc/Clms Page number 8>
a-La course S est prévue pour créer l'espace nécessaire à la plaque PA pour venir s'insérer entre la matière plastique A et l'objet ou les objets thermoformés 0. Maintenir la course S à une valeur réduite implique des difficultés pour dimensionner la plaque aspirante PA.
Augmenter la course S signifie abaisser sensiblement la productivité de la machine de thermoformage. La définition de la course S et les dimensions de la plaque PA sont donc toujours le fruit d'un compromis. Cependant, les dimensions de la plaque d'aspiration PA sont également soumises à l'exigence consistant à ne pas gêner l'avance de la bande A en matière plastique qui, à l'état réchauffée a tendance à céder et à couler vers le bas.
3-Le maintien ouvert de la matrice pendant le temps nécessaire à l'entrée et à la sortie de la plaque aspirante PA de la zone de matriçage fait augmenter le temps passif ou temps mort du cycle de thermoformage (figures 7,8 et 13).
Le fait de devoir observer une pause à matrices ouvertes, pendant le temps nécessaire à l'insertion de la plaque PA entre la matière plastique A et l'objet ou les objets 0 à prélever, au moment de l'aspiration des objets et de leur évacuation (ce temps étant habituellement égal à environ 30 % du temps du cycle, c'est-à-dire un intervalle absolument non négligeable) pèse lourdement sur la productivité de la machine.
Si, ensuite, dans la matrice M2 se trouvent des objets de dimensions relativement grandes ou des petits objets en plusieurs rangées, le temps de déplacement de la plaque PA augmente, parce que la longueur de la course T est plus grande ou parce que la plaque PA doit parcourir des courses d'aller et de retour au moins égales à la largeur LA de la matrice M2 (figure 7).
4-Le temps de séjour de l'objet ou des objets 0 . dans la matrice, c'est-à-dire les parois de l'objet en )
<Desc/Clms Page number 9>
contact avec la paroi refroidie de la cavité M2c de la matrice M2, constitue. un autre paramètre important, qui influe sur la productivité d'une machine de thermoformage.
En effet, dès que la matrice M2 a gagné la position représentée sur la figure 4, l'objet 0 est détaché de la paroi de la cavité M2c et il y a donc arrêt du refroidissement de stabilisation de la matière plastique soumise au thermoformage. Comme on peut le noter en observant la courbe de la figure 13, le temps de refroidissement tst pour la stabilisation à l'intérieur de la matrice est celui qui se déroule entre l'injection de l'air de formage tl (à travers le trou FO) et la phase initiale de l'extraction t3 (figure 4). Normalement, ce temps est inférieur à environ la moitié du temps complet du cycle. Dans le cas où il serait nécessaire d'augmenter le temps de refroidissement tst, il faudrait réduire la vitesse de la machine de thermoformage.
5-Puisque les objets sont directement envoyés de la plaque PA vers l'empilage, il n'est pas possible d'exécuter des opérations supplémentaires (par exemple perçage, étiquetage et analogues) sur les objets 0 entre les opérations d'extraction et d'empilage.
S'il a nécessité d'exécuter des opérations supplémentaires sur les objets thermoformés et empilés 0, il faudra repositionner les objets, ce qui habituellement implique de les enlever de la pile et de les envoyer sur des machines opérationnelles prévues pour effectuer les opérations requises, ce qui comporte le risque d'endommager les objets et de générer les rebuts.
L'un des inconvénients les plus pénalisants des machines de thermoformage avec extraction à plaque aspirante est constitué par la forme et l'encombrement limités de la plaque aspirante elle-même. En effet, si l'on se réfère à la figure 11, on remarquera à quel point la différence de pression entre la pression ambiante
<Desc/Clms Page number 10>
extérieure et la pression négative créée par aspiration à travers la plaque PA dans l'espace intérieur des objets thermoformés 0 crée la force avec laquelle les objets 0 sont attirés et maintenus collés contre la plaque. On peut dire avec une bonne approximation que cette différence de pression est égale à la perte de charge que les débits d'air Ql/2, Q2/2 et Q3/2 créent en passant à travers les interstices FE existants sur les bords BO.
A l'intérieur de la plaque PA, régneront les conditions suivantes : - dans la section SI, l'air aura une vitesse VI telle qu'elle permettra le passage du débit Ql, - dans la section S2, il y aura une vitesse V2 différente de VI et telle qu'elle permettra le passage du débit Ql + Q2, - dans la section S3, il aura une vitesse V3 différente de VI et V2 et telle qu'elle permettra le passage d'un débit égal à Ql + Q2 + Q3. Les conditions idéales de fonctionnement ne sont réalisées que lorsque Ql = Q2 = Q3.
Comme la plaque aspirante PA doit s'insérer entre la bande en matière plastique A et les bords supérieurs BO des objets 0, sa dimension dans le sens de la hauteur doit être la plus basse possible pour ne pas être obligé d'allonger de manière excessive la course d'ouverture de la matrice. Par conséquent, dans la pratique on préfère adopter une configuration dans laquelle V3 est très supérieure à VI, dont il résulte que, dans les conditions de travail, Ql est supérieur à Q2, qui à son tour, est supérieur à Q3. Cela signifie que les conditions dans lesquelles le travail est effectué sont très loin d'être optimales.
Sur les machines de thermoformage qui utilisent une matrice inférieure double du type indiqué dans le brevet No. 1.053. 243 et représenté schématiquement sur la figure
12, le formage des objets est exécuté par l'accouplement
<Desc/Clms Page number 11>
alterné entre l'une des deux parties inférieurs H2s et M2d et la seule partie supérieure mâle Ml.
Lorsque les matrices Hl et M2 sont fermées, le thermoformage s'effectue de la manière décrite ci-dessus sous les titres"première et troisième phases".
Les machines de ce type permettent d'obtenir des avantages dans les phases successives, car
1) la course T d'ouverture des matrices est indépendante de la profondeur ou de la hauteur des objets thermoformés et peut donc être maintenue à une valeur minimale suffisante pour faire passer la matière plastique A en réduisant grandement le temps passif du cycle, comme cela est mis en évidence dans la courbe représentée sur la figure 13.
2) La matrice reste ouverte seulement pendant le temps nécessaire pour faire avancer la matière en bande A et pour effectuer la translation alternée des matrices femelles M2s et H2d. Ces opérations s'effectuent simultanément, sans prévoir de pause pour l'extraction des objets thermoformés 0.
3) Le temps de séjour des objets 0 dans la cavité M2c, leurs propres parois adhérant à la matrice, est plus long que le cincle de thermoformage (figure 13), puisque les objets 0 restent en étroit contact avec la matrice à partir du moment où s'effectue le découpage jusqu'au thermoformage suivant, qui a lieu dans l'autre matrice femelle. En d'autres termes, le refroidissement pour un objet thermoformé 0 se poursuit pendant toutes les phases suivantes : - formage, par exemple dans Mu-mis - découpage - ouverture de la matrice - translation de la matrice, femelle double - fermeture de la matrice Ml-M2d - formage à l'intérieur de Ml-M2d.
<Desc/Clms Page number 12>
L'empilage des objets 0 sur ces machines de thermoformage s'effectue dans le dispositif d'empilage Rs pour les objets formés'dans M2s pendant la phase de formage dans la matrice M2d et dans le dispositif d'empilage Rd pour les objets formés dans H2d.
Les fonds H2fs et H2fd procèdent à l'extraction'des objets 0 en effectuant la course Ct (figure 12) et les empilent de manière alternée en poussant les objets formés dans la matrice femelle H2s dans le dispositif collecteur ou d'empilage Rs de gauche et ceux formés dans la matrice femelle M2D dans le dispositif collecteur d'empilage de droite Rd.
Les dispositifs Rs et Rd sont disposés sur les c8tés de la partie fixe de la contre-matrice Ml. Il peut cependant arriver que des objets 0 qui présentent des portions d'appui en contre-dépouille (par exemple 2,3, 4 ou plusieurs taquets ou petites dents rentrantes disposés sur le même niveau), ceci étant prévu comme cela est habituel dans la technique, pour interdire que les objets viennent s'encastrer complètement l'un dans l'autre pendant l'empilage (ce qui rendrait impossible leur désempilage consécutif en vue de leur utilisation), viennent se disposer en un alignement vertical parfait parce que provenant tous d'une même matrice.
Dans ce cas, il peut arriver que deux ou plusieurs objets empilés successivement se superposent de manière précise, ce qui neutralise l'effet d'écartement des taquets ou des petites dents et par conséquent provoque l'encastrement des objets l'un dans l'autre rendant leur séparation problématique.
Une autre cause d'un mauvais écartement et donc d'un encastrement irréversible d'objets thermoforomés empilés réside dans le formage imprécis des taquets ou des petites dents d'empilage (qui habituellement font saillie vers l'intérieur de l'objet sur une fraction de millimètre ou un peu plus), lesdits taquets ou dents, entre autres parce qu'il sagit d'une matière thermoplastique et donc instable
<Desc/Clms Page number 13>
sur le plan dimensionnel au moment du formage, étant obtenus avec des tolérances dimensionnelles relativement grandes. On peut donc constater-selon, entre autres, la nature de la matière plastique utilisée, la forme et la profondeur des objets à thermoformer-des variations de l'angle de raccord aussi bien des taquets que du fond'de chaque objet, ces variations étant inacceptables pour un empilage correct desdits objets.
Les objets qui ne peuvent pas se désempiler, ou avec une certaine difficulté seulement, exigent des interventions manuelles, qui réduisent la productivité et qui finissent presque toujours par augmenter le nombre des rebuts.
Comme on le remarquera, la course Ct des fonds H2fs et M2fd dépend de la hauteur maximale des objets 0 à former et elle est d'autant plus longue que l'objet est plus profond. Il est en effet impératif d'éviter que le fond de l'objet 0 interfère avec le mouvement de translation et de fermeture de la matrice.
Sur la figure 12 sont représentés des axes Sp, lesquels, en phase de fermeture des matrices, effectuent le centrage des parties mis et M2d par rapport à la partie fixe Ml, au moyen de l'insertion mesurée dans des sièges respectifs Z prévus dans la matrice M2. Par Al sont désignés également schématiquement les organes d'alimentation ou d'avance de la bande en matière plastique A.
Comme dans les machines de thermoformage à matrice femelle unique, ainsi que dans les machines à matrice femelle double, l'empilage des objets s'effectue sans qu'il ait la possibilité pratique d'exécuter des opérations supplémentaires sur les objets thermoformés 0, ceux-ci étant collectés dans des piles immédiatement après le thermoformage.
Un objet de la présente invention est d'éliminer ou
<Desc/Clms Page number 14>
de réduire sensiblement les inconvénients déplorés ci-dessus inhérents aux. procédés et aux machines de thermoformage et d'extraction connus.
Un autre objet de la présente invention est de proposer un procédé d'extraction des objets thermoformés de la zone de matriçage en utilisant une plaque aspirante dont les dimensions ne sont soumises à aucune contrainte critique.
Un but spécifique de la présente invention est de permettre, pour chaque cycle de thermoformage, d'effectuer sur les objets thermoformés toute une série d'opérations supplémentaires et/ou auxiliaires souhaitées, en maintenant les objets hors de la matrice dans la même position mutuelle qu'ils occupaient à l'intérieur de ladite matrice.
Un autre but de la présente invention est de permettre une réduction sensible du temps de pause des matrices ouvertes au bénéfice de la productivité et de l'efficacité.
Un autre but de la présente invention est de pouvoir réduire de manière drastique, jusqu'à la diviser par deux, la hauteur de la matrice avec une diminution consécutive des masses en mouvement, du coût de fabrication de la matrice et une augmentation substantielle de la rapidité de déplacement ou de translation de la matrice.
Un autre but de la présente invention est celui d'assurer la production d'objets thermoformés finis, éventuellement comportant un ou plusieurs usinages supplémentaires exécutés simultanément à une opération de thermoformage avant l'empilage et le conditionnement, sans impliquer la nécessité d'une reprise d'usinage quelconque.
Selon un premier aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de thermoformage d'objets creux munis d'un fond à partir d'une matière thermoplastique en bande, procédé qui prévoit, en un seul cycle opératoire
<Desc/Clms Page number 15>
pré-programmé - la production ¯., d' une pièce matricée brute par emboutissage à chaud et la découpe de l'objet ou des objets à l'intérieur d'une moitié d'une matrice mobile double femelle qui se trouve dans la zone de matriçage en regard d'une contre-matrice mâle, - le déplacement de la matrice femelle dont une moitié contient l'objet ou les objets thermoformés, vers une zone de dégagement respective située alternativement d'un côté et de l'autre de la zone de matriçage,
- le prélèvement de l'objet ou des objets de la moitié de la matrice femelle se trouvant dans la zone de dégagement prévue et leur transfert sur l'un des nombreux gabarits de réception dont la configuration imite celle de la matrice et qui sont mobiles séquentiellement le long d'un parcours d'avance, - l'avance séquentielle desdits gabarits vers au moins un poste de travail ou de manipulation qui s'effectue en même temps qu'une avance dans le sens inverse de la matrice femelle pour amener son autre moitié en correspondance avec la contre-matrice mâle en vue de la fabrication d'une nouvelle pièce matricée, et - l'exécution d'au moins une opération d'usinage ou de manipulation de tous les objets apportés par au moins un gabarit en même temps que s'effectue la fabrication de la pièce matricée suivante.
Selon un autre aspect de la présente invention, il est proposé un appareillage de thermoformage d'objets creux munis d'un fond à partir d'une matière thermoplastique en bande qui comprend : - un contre-matrice et une matrice femelle double dont l'une est conçue pour se déplacer alternativement par rapport à l'autre pour effectuer la fermeture entre la contre-matrice et, à tour de rôle, une moitié de la matrice femelle et pour amener simultanément vers une zone
<Desc/Clms Page number 16>
de dégagement facilement accessible l'objet ou les objets produits antérieurement dans l'autre moitié de la matrice femelle.
- un dispositif d'avance de la bande pas à pas destiné à faire avancer la matière thermoformable entre la matrice et la contre-matrice, - un dispositif de coupe pouvant être activé à la fin de chaque mouvement de fermeture de la matrice, - un transporteur pas à pas comportant une pluralité de plaques ou de gabarits dont chacun est conçu pour recevoir et pour supporter l'objet ou les objets d'une même opération de matriçage dans la même position que ces objets occupaient à l'intérieur de la matrice, - au moins une tête de prélèvement conçue pour prélever de la matrice femelle double une pièce matricée alternativement d'un côté et de l'autre de la contre-matrice et la transférer sur une plaque ou un gabarit respectif du transporteur,
et - au moins un poste d'usinage et de manipulation placé le long du transporteur pour traiter ou usiner simultanément tous les objets d'au moins une pièce matricée brute.
D'autres aspects et avantages de l'appareillage conforme à l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre de l'un de ses modes de réalisation, présenté à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux figures 14 à 32 des dessins annexés, dans lesquels : la figure 14 est une vue schématique en élévation de face de la partie du transporteur de l'appareillage ; la figure 15 est une vue schématique en plan de la figure 14 ; les figures 16 et 17 sont des vues schématiques en plan et à échelle agrandie semblables à celles de la figure 15, mais les têtes de prélèvement se trouvant dans
<Desc/Clms Page number 17>
une autre phase d'exécution ; les figures 16A et 16B sont des vues partielles de dessus et à échelle agrandie, respectivement des deux moitiés d'une matrice femelle double ;
les figures 18 et 19 représentent des vues schématiques en élévation de la presse de thermoformage dans deux phases opérationnelles différentes et sans le transporteur pas à pas ; la figure 20 est une vue du bas, à échelle agrandie, d'une portion de la tête de prélèvement ; les figures 21A, 21B et 21C montrent des détails à échelle agrandie de la figure 19 ; la figure 22 représente un détail à échelle agrandie de la figure 14 ; la figure 23 est une vue semblable à celle de la figure 14, mais pendant une autre phase opérationelle ; la figure 24 représente un détail de la figure 23 ;
La fig. 25 est une vue de face en élévation d'un dispositif d'empilage qui peut être utilisé en aval du transporteur pas à pas pendant la phase de chargement ;
la fig. 25A illustre un détail de la fig. 25 à échelle agrandie représentant la façon dont les objets thermoformés sont empilés ; la fig. 26 représente un détail de la fig. 25 à échelle agrandie ; la fig. 27 représente le dispositif d'empilage de la fig. 25 pendant la phase de dechargement sur une plaque ; la fig. 28 représente un détail de la fig. 26 dans une position prête au déchargement ; la fig. 29 représente le dispositif d'empilage de la fig. 25 dans une position de déchargement horizontal ;
<Desc/Clms Page number 18>
les fig. 30 et 31 illustrent schématiquement des phases successives du déchargement horizontal du dispositif d'empilage de la fig. 29 ;
la fig. 32 représente une variante de la fig. 23, et la fig. 33 représente un diagramme des phases de thermoformage et des cycles opérationnels pour l'équipement illustré par les fig. 14 à 31 par comparaison au diagramme de la fig. 13 ; la fig. 34 est une vue schématique en élévation frontale et en coupe transversale d'une partie de la matrice femelle et d'une partie de la tête de prélèvement dans le procédé de prise d'un objet thermoformé ; la fig. 35 représente un détail de la figure 34 à échelle agrandie ;
la fig. 36 est une vue similaire à celle de la figure 35, mais qui illustre une phase ultérieure de la prise du bord de l'objet par la tête ; la fig. 37 est une vue latérale schématique qui illustre un objet qui ne possède pas un bord supérieur plat lorsqu'il est en prise avec la tête illustrée aux figures
34 à 361 la fig. 38 est une vue schématique en coupe transver- sale d'une autre variante d'exécution de la tête de prélèvement et de transfert dans le processus d'approche d'un objet thermotormé à l'intérieur de la matrice femelle ; la fig. 39 illustre une vue d'en bas d'une partie de la tête de prélèvement de la figure 38 ;
<Desc/Clms Page number 19>
la fig. 40 est une vue similaire à celle de la figure 38, mais pendant qu'un objet est en cours d'extraction de la matrice ;
la fig. 41 illustre l'objet de la figure 40 après extraction de la matrice lorsqu'il est prêt pour commencer le transfert ; les fig. 42 et 43 sont des vues en élévation et en coupe transversale qui illustrent l'objet de la figure 41 lorsqu'il est déposé sur un gabarit récepteur sur un transporteur pas pas la fig. 44 représente une autre variante d'exécution à échelle agrandie d'une tête de prélèvement et de transfert selon l'invention en cours d'extraction d'un objet de la matrice de thermoformage ; les fig. 45 et 46 représentent un détail de la figure 44 à échelle agrandie dans deux positions différentes de fonctionnement ;
la fig. 47 illustre une autre variante d'exécution de la tête de prélèvement et de transfert au cours de l'extraction d'un objet thermoformé ? la fig. 48 représente un détail de la figure 47 à échelle agrandie dans une position prête pour le dégagement de l'objet, et les fig. 49 et 50 illustrent une autre variante d'exécution de la tête de prélèvement et de transfert selon cette invention dans une vue en élévation et en coupe transversale.
<Desc/Clms Page number 20>
Dans les figures en annexe, les pièces ou éléments similaires ou identiques sont identifiés par les mêmes numéros de référence.
Par référence aux figures énumérées ci-dessus, il convient de remarquer qu'un appareillage ou une presse de thermoformage conforme à la présente invention est constitué d'une structure de support 1 sur laquelle est monté un plateau supérieur fixe 2 qui supporte une contre-matrice mâle 3, fixe également dans l'exemple représenté, une table de coulissement porte-matrices 4, supportée par exemple par des coussinets à roulement rouleaux conçus pour des charges élevées et auto-lubrifiés (non représentés sur les dessins) 1 pour effectuer des déplacements horizontaux (flèche A), et un plateau inférieure 5, mobile dans le sens vertical (flèche B, figure 18) et commandé, par exemple, par deux groupes à genouillère (non représentés).
La table de déplacement 4 supporte deux matrices femelles (matrice femelle double) 6 et 7, égales entre elles et disposées côte à côte et sur le même niveau, ces matrices étant destinées à être déplacées par la table de coulissement 4 de manière alternée pour venir sous la contre-matrice fixe 3 et donc être poussées à se soulever et à se fermer contre ladite contre-matrice pour, ensuite, s'ouvrier et donc être abaissées pour être déplacées latéralement par rapport à la contre-matrice. En d'autres termes, la matrice 6 est déplacée à gauche et la matrice 7 à droite (en regardant les figures du dessin) par rapport à la contre-matrice.
Sous la contre-matrice fixe 3, mais au-dessus de la matrice femelle double 6,7, avance pas à pas, en synchronisme avec la cadence de matriçage, une bande 8 en matière thermoplastique, qui peut être déroulée d'une bobine ou qui peut provenir directement d'une chatne
<Desc/Clms Page number 21>
d'extrusion accouplée à l'appareillage de thermoformage et qui avance sous l'effet d'un dispositif d'alimentation à chaîne désigné de manière générique par 9, dans la direction normale à celle du déplacement de la matrice femelle double 6, 7.
Comme on peut le voir plus nettement sur les figures 18 et 19, la contre-matrice fixe 3 peut présenter une pluralité d'alvéoles 10 ayant chacun une extrémité inférieure ouverte délimitée par un bord libre 11 (figures 21A et 21B) et dans lesquels loge un tampon mâle 12, fixé à l'extrémité d'une tige verticale de commande 13 montée de manière coulissante à travers la paroi supérieure de la contre-matrice et s'étendant à l'extérieur de celle-ci jusqu'à atteindre et venir se fixer sur une barre ou sur une plaque de commande supérieure 14, laquelle est, à son tour, commandée par des moyens non représentés sur les dessins, par exemple d'un type très connu par les spécialistes de la technique.
Les deux matrices femelles 6 et 7 présentent chacune une pluralité de cavités 15 évasées et ouvertes vers le haut en un nombre égal à celui des alvéoles 10 et présentant le même entr'axe, de manière que pendant la phase de fermeture d'une matrice femelle avec la contre-matrice fixe, chaque alvéole 10 se trouve avec précision au-dessus et en application contre une cavité 15 correspondante.
Pour un accouplement correct entre la matrice femelle 6,7 et la contre-matrice fixe 3, des moyens de centrage ont été prévus, formés par exemple de quatre axes
16 supportés par le plateau supérieur 2, fixes ou à sortie pouvant être manoeuvrée pour venir s'insérer dans des logements 17 prévus à cet effet dans les matrices femelles pendant la fermeture desdites matrices.
Le fond de chaque cavité 15 comporte un dispositif d'extraction (figures 18, 19, 21A, 21B et 21C) formé par une tête 18 mobile vers le haut, parce pouvant être
<Desc/Clms Page number 22>
manoeuvré par une tige 19 respective solidaire avec une barre ou une plaque de commande 20, ce dispositif d'extraction étant destiné à soulever et à expulser, après l'ouverture des matrices, un ou plusieurs objets 150 thermoformés à l'intérieur desdites matrices.
De manière avantageuse, chaque cavité 15 peut présenter un rétrécisement 21/qui entraîne la présence d'un gradin tout autour de l'objet matricé et dont la hauteur à partir du fond de la cavité définit le rythme d'empilage H des objets matricés 150 (figure 21A).
Pour effectuer les mouvements d'approchefécartement dans le sens vertical des matrices femelles 6, 7 par rapport à la contre-matrice fixe 3, le plateau inférieur 5 est commandé par des groupes prévus à cet effet (non représentés), par exemple par deux groupes de genouillères.
Sur la base des deux groupes de genouillères, il est possible de prévoir deux excentriques qui, en faisant exécuter une petite course au plateau 5, permettent d'exécuter la coupe et la séparation des objets de la bande. Cette opération, comme c'est l'usage dans la technique, est effectuée pendant la fermeture des matrices femelles 6, 7, serrées contre la contre-matrice fixe 3.
Le plateau fixe supérieur 2 présente deux axes de support verticaux 22 et 23 (figures 15, 16 et 17), sur chacun desquels est monté, de manière tournante, un bras basculant 24, 25, qui, en regard de sa propre extrémité libre, supporte une tête de prélèvement à pression négative 26, 27, construite par exemple en forme de cloche collectrice fermée à la base par une plaque d'aspiration perforée 23 et communiquant en haut avec une source de vide de pression négative pour l'appel d'air, par exemple une pompe aspirante, non représentée, à travers un conduit flexible 26a et 27a.
Comme le montre plus nettement la
<Desc/Clms Page number 23>
figure 20, la plaque 28 présente une pluralités de trous passants 29/ordonnés à une certaine distance du croisement des gorges d'aspiration longitudinales 30 et transversales 31, leur entraxe étant avantageusement égal à celui des cavités 15 des matrices femelles 6 et 7.
Les bras 24 et 25 sont disposés sur un flanc respectif de la contre-matrice fixe 3 et peuvent se déplacer de manière angulaire autour des axes 22 et 23 entre une position dans laquelle la tête de prélèvement respective 26 et 27 se trouve placée au-dessus d'une matrice femelle respective 6 ou 7, lorsque celle-ci a été déplacée latéralement en sortant complètement de l'emprise de la contre-matrice fixe 3, et une position extérieure à la machine de thermoformage, ce déplacement des bras 24 et 25 étant commandé par un groupe motoréducteur 32,33 respectif, piloté pour provoquer des déplacements angulaires rythmiques de la tête de prélèvement 26, 27, en synchronisme avec le mouvement alterné de va-et-vient des matrices 6 et 7, afin d'effectuer le transfert des objets thermoformés 150, comme cela sera décrit plus loin.
Entre le rayon d'action des bras 24 et 25 est situé un transporteur pas à pas 35 (figures 14, 15,16, 22 et 23), qui est constitué de deux flancs ou bords de coulissement et de support 36, d'une pluralité de plaques ou gabarits 37, qui sont supportés de manière coulissante par les flancs et entraînés en regard de deux de leurs extrémités opposées par une paire de chaînes 38, renvoyées aux extrémités du transporteur par des paires de roues à chaînes 39 (figure 22). Chaque plaque ou gabarit 37 présente, en regard de ses propres extrémités d'engagement avec les chaînes, un axe intermédiaire 40 d'articulation à une chatne 38 et deux galets ou axes latéraux 41 et 42.
Le long des bords 36, les galets 41 et 42 sont libres ou peuvent coulisser sur des guides ou des rails rectilignes supérieurs 43 et inférieurs 44, tandis qu'en regard des
<Desc/Clms Page number 24>
extrémités de renvoi du transporteur 1 l'axe 40 est contraint de suivre un parcours circulaire autour d'une roue 39, le galet avant (vu dans la direction du déplacement, par exemple le galet 41 sur la figure 22) est contraint de suivre un parcours également circulaire le long d'un guidage fixe 45, dont le raton de courbure'est identique à celui du cercle primitif de la roue 39 et le galet arrière (42 sur la figure 22) est engagé entre deux dents 46 d'une roue 47, dont l'axe de rotation se situe au même niveau que celui de la roue 39 et dont le cercle primitif est identique.
Grâce à cette disposition, aux extrémités du transporteur 35, chaque plaque ou gabarit 37 est toujours renvoyé dans un plan parallèle aux autres plaques ou gabarits et, en position de dégagement, il est relativement loin, tant de la plaque ou gabarit qui le précède que de celui qui le suit.
Il s'avère donc possible de prévoir un poste de traitement ou d'usinage 50 (figures 14 et 23) et un poste d'empilage 51 en regard des extrémités de renvoi du transporteur 35 et d'éventuels postes intermédiaires de traitement ou d'usinage 1 comme cela sera évoqué ultérieurement.
Le poste d'usinage 50 est destiné à effectuer des opérations diverses sur les objets matrices 150 qui sont disposés dans une position facilement accessible aux groupes opérationnels prévus dans ce poste, tandis que, dans le poste d'empilage Styles objets matricés peuvent être empilés avant d'être définitivement évacués par le transporteur 35.
Les plaques ou gabarits 37 présentent chacun plusieurs trous ou sièges 38 d'ouverture identique (ou légèrement plus petite) et leur entr'axe est identique à celui des cavités 15 des matrices femelles 6 et 7, raison pour laquelle lesdites plaques peuvent recevoir les objets obtenus en une seule opération de matriçage pour être
<Desc/Clms Page number 25>
transférés par les têtes 26 et 27. Les plaques ou gabarits 37 sont déplacés pas à pas le long d'un trajet supérieur d'aller sur le transporteur 35 le long duquel ils reçoivent des objets matricés 150 alternativement par les têtes 26 et 27, ils sont arrêtés de manière séquencée en regard du poste de traitement 50/d'où ils sont envoyés le long d'un parcours inférieur pour arriver au poste de manutention 51.
Le poste de traitement ou d'usinage 50 peut être prévu pour effectuer une opération additionnelle quelconque, par exemple le perçage du fond des objets matricés 150, l'application d'une estampille à sec ou d'un tampon sur les objets, l'étiquetage, le remplissage avec des poudres pour boissons solubles, la stérilisation, etc.
Sur les figures 14 et 23, le poste 50 est représenté à titre d'exemple par une perforatrice à genouillère munie d'outils de perforation 52 disposés selon le même entraxe que les logements 37a des gabarits 37 et commandée à la même cadence opérationnelle que le transporteur 35.
En outre, à la place ou en accompagnement de la perforatrice à genouillère 52, peut être prévu un autre groupe d'usinage quelconque 1 conçu pour effectuer un usinage souhaité ou une manutention sur les objets matricés.
Le poste d'empilage 51 (figures 14 et 23 à 29) est constitué d'un bâti de support 53, dans lequel se trouve disposée l'extrémité aval du transporteur 35, par un pousseur inférieur 54, pouvant être animé d'un mouvement alterné vertical de va-et-vient synchronisé avec le fonctionnement du transporteur 35 et présentant une pluralité de têtes de poussée 55 en nombre pair et dont l'entr'axe est identique à celui des trous 37a des gabarits 37, ainsi que par un dispositif d'empilage 56, disposé au-dessus du transporteur 37, en alignement vertical avec le pousseur 54.
Le dispositif d'empilage 56
<Desc/Clms Page number 26>
EMI26.1
peut être d'un type quelconque, par exemple plusieurs tiges tubulaires parallèles 55 assemblées par un châssis 58 (figure 25), sur lequel est monté de manière coulissante un pousseur supérieur 59, lequel peut également être animé d'un mouvement alterné de va-et-vient, comme cela sera expliqué plus loin.
Chacune des tiges 57 est munie avantageusement d'une dent 60 escamotable (figures 26 et 28), parce qu'elle est montée autour d'un axe transversal 61 de manière à pouvoir se déplacer angulairement entre une position rentrée dans la tige (figure 28)/permettant le déplacement des objets 50 entre lesdites tiges, et une position en saillie hors de la tige (figure 26), en engagement avec un bord 151 d'un objet 150.
Comme on le voit mieux en observant les figures 16A, 16B et 25A, il est possible de faire en sorte que la matrice femelle 6 produise des objets identiques à ceux produits par la matrice femelle 7, mais qui présentent, par exemple quatre taquets ou petites dents 152 biseautés selon un angle prédéterminé, de manière que grâce au fait que les piles d'objets en regard du poste 51 sont formées par des objets provenant alternativement de la matrice 6 et de la matrice 7-parce qu'ils ont été chargés de telle manière sur les gabarits 37 du transporteur 35-la partie plane du fond d'un objet 150 (même si l'angle de raccord de ce fond est relativement grand) se trouve toujours en appui contre un nombre suffisant de taquets 152.
Un résultat analogue est obtenu si, au lieu d'avoir recours à une autre disposition angulaire des taquets 152 à l'intérieur des deux matrices femelles, on prévoit un nombre différent de taquets 152. Ceci permet naturellement d'avoir toujours une verticalité parfaite de l'empilage, sans risque d'un encastrement permanent ou irréversible entre les objets 150, permettant donc de réduire le nombre des rebuts.
Le dispositif d'empilage 56 est supporté par une
<Desc/Clms Page number 27>
structure en forme de chariot 62, laquelle, au moyen de roues 63, peut glisser le long d'un rail ou d'un profilé 64 pour le transfert du dispositif d'empilage 56, par exemple au-dessus d'un plan de pose et de support 65 pour plusieurs piles d'objets 150, ce plan de pose pouvant, si on le souhaite, être soulevé ou abaissé, comme le montrent schématiquement les figures 25 et 27.
Le rail 64 peut être monté de manière rotative autour de son axe longitudinal 66 et peut opérer des excursions angulaires autour de cet axe au moyen d'un secteur denté 67 qui s'engrène dans un pignon denté 68 monté sur l'arbre de sortie 69 d'un groupe motoréducteur 70. Grâce à cette disposition, il est possible d'incliner de 90 ou d'un angle intermédiaire quelconque le dispositif d'empilage 56 de manière à le disposer, par exemple horizontalement et de l'installer sur une plate-forme d'appui 71 (figures 29 à 31).
La plate-forme 71 est prévue pour effectuer (au moyen d'une transmission 72, une vis 73 et une vis-mère correspondante) un mouvement de descente pas à pas pour permettre à un expulseur transversal 74 de transférer une rangée de piles d'objets 150 vers un transporteur à cage 75, qui se charge de l'envoi des objets empilés, par exemple, vers un poste de conditionnement.
Le fonctionnement de l'appareillage décrit ci-dessus est d'une simplicité extrême. La matrice étant ouverte, on fait avancer tout d'abord sur un tronçon pré-défini, au moyen du dispositif d'alimentation à chaîne 9, la bande de matière plastique 8 pour qu'elle vienne se trouver sous la contre-matrice fixe 3, ensuite la matrice femelle 6 ou 7 (par exemple la matrice 6) se trouvant sous la contre-matrice est soulevée et fermée contre ladite contre-matrice 3, ce qui a. pour conséquence le thermoformage des objets 150 et ensuite leur découpe.
La
<Desc/Clms Page number 28>
matrice 6 ainsi que la matrice 7 s'abaissent pour effectuer l'ouverture et immédiatement après la table support 4 se déplace latéralement de manière à amener la matrice 6 complètement en dehors de la contre-matrice 3 et la matrice 7 sous la contre--matrice 3 qui est prête pour un nouveau cycle de thermoformage.
Entre temps, la tête de prélèvement 26 est parvenue dans la zone d'extraction au-dessus de la matrice femelle 6, à ce moment complètement dégagée, et dès que la matrice 7 se ferme contre la contre-matrice ladite tête 26 enlève les objets matricés 150 de la matrice 6, lesdits objets ayant été précédemment extraits ou soulevés par les cellules 15 des têtes 18 du dispositif d'extraction. En tournant de son propre axe 22 (figure 16), la tête 26 parvient au-dessus d'un gabarit 37 sur le tapis transporteur 35 et dépose le : : : objets matricés 150 dans des trous 37a dont le nombre est égal à celui des objets matrices (figures 15 et 16).
Au cours du cycle de thermoformage suivant, la tête de prélèvement 26 parviendra au-dessus de la matrice 7 déplacée latéralement par rapport à la contre-matrice 3 dans la zone d'extraction et par un mouvement analogue à celui de la tête 26 transférera, de manière analogue, une pièce matrice brute de la matrice 7 vers un gabarit 37 du transporteur 35. De cette façon, la tête 27 posera les objets 150 sur des gabarits alternés du transporteur. La tête de prélèvement 26 fera la même chose, mais sur les gabarits laissés libres par la tête 27, ce qui a pour conséquence que tous les gabarits 37 envoyés au poste d'usinage 50, seront, à la fin, chargés d'objets 150.
On remarquera comment le transfert et le séjour de chaque pièce matricée brute sur le transporteur pas à pas
35 permet également de prolonger considérablement les temps de stabilisation hors matrice test, ce qui constitue une caractéristique avantageuse pour améliorer la qualité
<Desc/Clms Page number 29>
des objets thermoformés 150. En effet, dans l'exemple décrit, les objets 150 sont maintenus dans les gabarits du transporteur 35 pendant un nombre de cycles de thermoformage égal à sept ou davantage.
De temps en temps, il sera possible d'effectuer un prélèvement des objets 150 sur un gabarit 37 choisi au hasard, pour effectuer le contrôle de la qualité desdits objets sans que cela entraîne la moindre perturbation pour le cycle opératoire de l'appareillage.
Au regard du poste de traitement 50, les objets sont usinés ou partiellement remplis d'une matière en poudre, ou étiquetés, etc., et ensuite renvoyés sur le tronçon du transporteur 35 vers le poste d'empilage 51, d'où ils seront enlevés par piles pour être expédiés vers l'utilisateur ou vers un poste de conditionnement pour l'expédition. Pendant leur trajet le long du tronçon inférieur du transporteur, ces objets subissent également une stabilisation prolongée en restant constamment dans une position mutuelle identique à celle qu'ils occupaient dans la matrice de thermoformage.
On remarquera à quel point le prélèvement par têtes aspirantes 26 et 27 permet non seulement une régulation facile et uniforme de la pression négative interne sur toute la surface de travail de la plaque 28, mais qu'il est applicable en toute circonstance, car il n'est pas lié à la présence d'un bord 151 sur les objets à prélever. En outre, l'utilisation des têtes 26 et 27, à la différence de ce qui se produit avec les systèmes classiques, implique que la course d'extraction des objets 150 des matrices est égale au rythme d'empilage H (figure 21A).
Plus particulièrement, avec référence à la figure
21B, lorsqu'une matrice 6 ou 7 (par exemple, la matrice 6) a été déplacée en position d'extraction ou de déchargement, la tête 26, comme cela a déjà été mentionné,
EMI29.1
se déplace simultanément vers une position au-dessus de la 3
<Desc/Clms Page number 30>
matrice 6. La course ha, que le dispositif d'extraction 18 et 20 doit effectuer pour extraire partiellement les objets 150 avant que ceux-ci soient prélevés par la tête 26, est effectuée tandis que la partie 7 de la matrice exécute un autre cycle de thermoformage.
La même chose s'applique aux mouvements d'extraction suivants exécutés par la tête 27, pour ce qui concerne sa rotation et la pose des objets 150 dans les gabarits 37 et son retour vers la position au-dessus de la matrice 7, et par conséquent aucun temps passif ne vient s'ajouter à chacun des cycles de thermoformage.
Cela permet, par conséquent, de réduire de manière drastique le temps de séjour à matrices ouvertes qui, comme cela a été précisé ci-dessus en se référant aux machines de thermoformage à plaque aspirante s'introduisant la zone de matriçage ou de formage, constituait à lui seul 30 % du cycle de thermoformage.
En outre, on remarquera que l'extraction des objets 150 n'est confiée que partiellement aux courses des têtes ou des fonds 18. En effet, les objets sont extraits (figure 21C) grâce au déplacement éloignant la matrice de la plaque, déplacement dû en partie à l'abaissement de la matrice et en partie au soulèvement des fonds 18. Etant donné que ces mouvements s'effectuent simultanément à d'autres phases passives de chaque cycle de thermoformage, ils n'ont aucune incidence sur la productivité de l'appareillage.
Si l'on procède à une comparaison avec la machine connue conforme au niveau de la technique représentée sur la figure 11, on remarquera aisément que si ho est la hauteur des objets 150, hp la hauteur de la plaque de commande 20, ha la longueur de la, course d'approche pour l'empilage et hs l'encombrement (hauteur) d'une matrice femelle
<Desc/Clms Page number 31>
double 6,7, la hauteur totale H d'une matrice H2s et M2d de la figure 12 sera la somme Ho = hp+ho+ha+hs.
La hauteur des matrices femelles 5 et 7 représentées sur la figure 21B selon la présente invention sera, par contre, H = Hp+ha+hs, c'est-à-dire que H est inférieure à Ho d'une valeur égale au moins à la hauteur maximale des objets 150 à thermoformer. Etant donné qu'habituellement la hauteur Ho de la matrice dans une machine classique avec empilage est légèrement supérieure à deux fois la hauteur des objets à thermoformer, on peut conclure que l'extraction effectuée par les têtes 26 et 27, dans les zones d'extraction ou de déchargement prévues à cet effet complètement en dehors de la zone de matriçage et loin de la contre-matrice fixe 3, permet de réduire au moins de moitié la hauteur des matrices femelles 6 et 7.
La réduction de la hauteur des matrices permet une diminution considérable du poids et donc de l'inertie de ces dernières, ce qui rend possible l'accélération des mouvements de translation.
En outre, si l'on observe la figure 21B, on remarquera que la matrice 7 est représentée dans sa position d'extraction ou de décharge. Le fait que la matrice 7 soit amenée dans une position complètement extérieure à la zone de matriçage ou de thermoformage a permis de dimensionner les têtes aspirantes 26 et 27 de manière telle que la somme des débits (Q1+Q2+Q3) passe entièrement à travers la section Hpe. Dans les sections SI, S2 et S3, la vitesse du débit sera égale pour toutes ) les sections et donc la valeur de la pression pi qui s'établit à l'intérieur de la tête sera uniforme sur toute la surface de la plaque 28.
En conséquence, le résultat en est l'optimisation du paramètre le plus important pour le bon fonctionnement d'une tête de prélèvement 26,27, 5 raison pour laquelle il est possible de réaliser la
<Desc/Clms Page number 32>
condition optimale dans laquelle l = Q2 = Q3.
L'invention décrite ci-dessus est susceptible de recevoir de nombreuses modifications et variantes sans sortir de son cadre protégé. Ainsi, il est possible, par exemple, que le transporteur 35 soit remplacé par un transporteur avec un parcours de renvoi à vide, c'est-à-dire avec des gabarits 37 vides, après que ceux-ci aient été renvoyés par des poulies de renvoi d'extrémité de grand diamètre ou par plusieurs poulies de renvoi, de manière telle que sur le parcours supérieur puissent opérer des postes de travail 50 et 51. Dans ce cas d'ailleurs, le nombre des postes de travail 50 peut être supérieur à un et ils peuvent être disposés dans l'ordre le long du transporteur.
EMI32.1
<Desc/Clms Page number 33>
Si on le souhaite, le poste 50 peut également ne pas être prévu ou être laissé inactif pour des types déterminés d'objet 150.
En outre, comme l'illustrent les fig. 23 et 32, une hotte aspirante 80 pour les résidus volatils provenant de la matière thermoplastique A utilisée pour le thermoformage des objets 150 peut avantageusement être prévue dans une quelconque position adéquate au-dessus, à côté ou en dessous du transporteur 35. Une chambre de traitement à tunnel 85, par exemple de stérilisation et/ou de conditionnement thermique, qui peut occuper au moins un tronçon du transporteur 35 et être munie de plusieurs tuyères 86 destinées à injecter un fluide, par exemple de l'air froid, pour assurer la stabilisation optimale hors presse des objets 150 est également illustrée schématiquement à la fig. 32.
En aval de chaque tête de prélèvement 26 et 27, un poste de bordage conçu pour border tous les objets d'une même opération de matriçage après leur dépose sur un gabarit ou une plaque 37 peut être prévu si on le souhaite. Dans ce cas, il est nécessaire d'allonger le transporteur 35 en conséquence, à savoir d'au moins deux gabarits ou plaques, ce qui garantit que le bordage desdits objets s'effectue bien pendant le temps du cycle opérationnel alors qu'ils sont encore chauds étant tout juste sortis de la matrice 6 ou 7-supprimant donc la nécessité de les réchauffer spécialement pour le bordage de finition-avant qu'ils ne parviennent au poste 50.
Par référence aux figures 34 à 37, il convient de remarquer qu'une tête de prélèvement et de transfert selon l'invention comprend une structure de prélèvement 201 constituée à partir d'une plaque mobile 207 ou d'un élément
<Desc/Clms Page number 34>
réticulé rigide qui est supporté par exemple par un bras de support 24 ou 25. La plaque mobile 202 présente une surface inférieure plane 204 sur laquelle sont situés un ou plusieurs sièges récepteurs 205 reliés chacun à au moins deux unités de prise/dégagement 206 qui font saillie par rapport à la face 204 de la plaque.
Chaque unité de prise/dégagement 206 comprend une saillie ou un manchon, 207 qui est fermé en sa base et dont une extrémité est fixe, par exemple vissé, à la face 204 de la plaque, tandis que l'autre extrémité 208 est libre et est avantageusement de forme ovale ou biseautée pour former des dispositifs de prise avec le rebord bordé 209 que présente un épaulement inférieur plat d'un objet thermoformé 150 tel qu'un verre obtenu par thermoformage dans une matrice 6 ou 7 qui est munie d'une ou plusieurs bases d'expulsion ou extracteurs mobiles 18.
Dans la partie de sa paroi faisant face au siège récepteur 205 correspondant, chaque unité de prise/dégagement 206 présente une fente longitudinale 213 s'étendant sur une portion terminale de la longueur du manchon 207 par laquelle l'extrémité libre d'une dent 214 qui entre en prise avec l'épaulement 209 peut faire saillie. La dent 214 peut pivoter à son extrémité en 215 autour d'un axe radial de rotation à l'axe longitudinal du manchon et au plan axial de la fente 213. La broche 215 est à son tour soutenue par une pièce de rallonge 216 d'un piston 217 qui est fixé de manière coulissante et étanche aux fuites dans le manchon 207 grâce à la présence d'un joint d'étanchéité tel qu'un joint torique 218.
Sous la dent 214 est prévue une petite plaque 219 qui coulisse dans le manchon 207, lequel présente une face supérieure, celle destinée à entrer en contact avec la dent 214, en forme de plan incliné en direction de la fente 213 et une face inférieure
<Desc/Clms Page number 35>
en contact avec un ressort de rappel 220 qui agit contre l'extrémité fermée du manchon.
En leur extrémité supérieure, chaque manchon 207 communique par l'intermédiaire d'une conduite correspondante 221, prévue par exemple à l'intérieur de l'épaisseur de la plaque 202 (auquel cas la plaque 202 peut également faire office de conduite principale) ou composée d'une conduite flexible avec une source de fluide sous pression (air) (non représentée) comprenant une soupape électrique de commande à trois voies 223. Ainsi, lorsque la soupape 223 laisse passer de l'air sous pression vers les unités de prise/dégagement 206 (figure 36), leurs pistons 217 sont poussés vers le bas dans les manchons correspondants 207 contre les ressorts de rappel 220, amenant ainsi les pointes coniques abaissées des dents 214 à faire saillie et entrer en prise avec la partie de soutien et de prise horizontale du bord de l'objet 150.
L'objet 150 est ainsi fixé à la plaque de prélèvement 202, ce qui permet de l'extraire de la matrice 6 ou 7 et de le transférer en toute sécurité et sans qu'il ne soit tordu, brisé ou déformé ou ne subisse d'autre dommage vers un poste de réception, comme par exemple un gabarit de logement (indiqué par 222 aux figures 42 et 43) située sur une courroie de transport 35. Au poste récepteur, la soupape de commande 223 évacue ou décharge de l'air sous pression qui a été peu de temps auparavant délivré par la conduite 221 (figure 35), à la suite de quoi un ressort de rappel 220 fait s'élever à nouveau une petite plaque 219 qui, à son tour, fait revenir la dent 214 dans le manchon 207 par suite du raccord de coulissement de forme commandée entre la petite plaque et la dent et, en même temps, déplace le piston 217 vers le haut.
L'objet 250 est par conséquent libéré de la tête de prélèvement 207 et peut tomber dans le poste collecteur.
<Desc/Clms Page number 36>
Il est important de constater qu'avec la tête de prélèvement et de transfert décrite précédemment, il n'est pas nécessaire que les objets thermoformés 150 aient une forme circulaire, comme un verre ou une forme polygonale régulière telle qu'un plateau mais peuvent avoir n'importe quelle configuration, p. ex.
une forme aplatie et allongée comme l'illustre la figure 37 pourvu qu'ils soient pourvus d'un épaulement 209 qui peut être continu ou discontinu et même continu avec un épaulement ne se trouvant pas dans un seul plan (dans cette dernière situation, les unités de prise/dégagement 206 peuvent être disposées de manière à agir à différents niveaux l'une par rapport à l'autre). En outre, l'objet 150 peut également être d'une largeur considérable, auquel cas il suffira de prévoir un nombre adéquat d'unités de prise/dégagement 206 pour chaque siège récepteur 205.
Le fonctionnement d'une tête de prélèvement et de transfert comme décrit précédemment est très simple et rapide. Lorsque la matrice de thermoformage s'ouvre, la plaque 202 se déplace sous la matrice femelle 6 ou 7, descend sur les objets 150 de la manière illustrée à la figure 35 et bute contre l'objet. La soupape électrique 223 fait passer de l'air comprimé dans les unités de prise/dégagement 206 qui adoptent alors la configuration illustrée à la figure 36, autrement dit amènent leurs dents 214 à entrer en prise avec l'épaulement du ou des objets qui sont ainsi fixés à la plaque.
Une fois que le transfert vers le poste collecteur a été effectué, la soupape électrique 233 entraîne l'évacuation de l'air comprimé, avec le retrait et la disparition des dents de retenue 214 dans les manchons correspondants 207, à la suite de quoi les objets sont dégagés et libres de tomber dans le poste récepteur.
<Desc/Clms Page number 37>
Dans la variante d'exécution illustrée aux figures 38 à 43, les dispositifs de prise/dégagement fixés à la plaque de prélèvement 202 comprennent un godet 225 positionné par rapport au (x) siège (s) récepteur (s) 205 qui présentent un bord conique périphérique 226 en un matériau déformable élastiquement. Le bord 226 est conçu pour pénétrer dans un objet creux thermoformé 150, subissant ainsi une déformation, même si l'objet n'est pas muni d'un rebord bordé et pour entrer en prise élastiquement avec l'intérieur (figure 40) de manière suffisamment solide pour permettre à l'objet d'être extrait de la matrice 6 ou 7 (figure 41) et transféré vers un gabarit collecteur 37 (figure 42).
La base 227 du godet 225 présente au moins un orifice 228 qui communique avec une conduite 221, laquelle communique à son tour avec une source de fluide sous pression (air) (non représentée) par l'intermédiaire d'une soupape de commande électrique à trois voies 223 qui forme un orifice de décharge vers l'atmosphère pour l'espace interne à l'intérieur de l'objet 150 tandis que le godet 225 pénètre dans l'objet 150 et envoie une impulsion (souffle) d'air comprimé dans l'objet (figure 43) lorsque ce dernier est situé dans le gabarit récepteur 222, dégageant ainsi le bord 226 pour le libérer.
Si plusieurs sièges récepteurs 205 sont prévus sur la plaque de prélèvement 202, des conduites individuelles 221 peuvent être raccordées à une conduite principale 229 (figure 39) qui est à son tour alimentée directement en air comprimé par une conduite 230 à partir de la source d'air comprimé et intercepté par une soupape 223.
Naturellement, une seule bague élastique formée du bord 226 solidement fixée à la surface plane 204 de la tête 202 peut être prévue à la place du godet 225.
<Desc/Clms Page number 38>
Les figures 44 à 46 illustrent une autre variante d'exécution de la tête de prélèvement 202 dans laquelle une bague ou au moins deux tronçons annulaires opposés 230 disposés concentriquement autour du siège récepteur 205 correspondant sont prévus à chaque siège récepteur 205.
Cette variante d'exécution est particulièrement avantageuse pour les objets 150 qui peuvent présenter des bords mais qui, pour la même raison, ne butent pas parfaitement contre la face plate 204 de la plaque 202.
Les bagues ou tronçons annulaires 230 présentent des surfaces internes formées d'un tronçon 231 qui fait saillie en direction de l'objet à saisir et un tronçon 232 qui est chanfreiné vers la plaque 202. De par cette configuration, lorsque la plaque 202 est abaissée sur les objets 150 dans la matrice 6 ou 7, les lèvres internes 209a des bords 209 sont d'abord amenées à coulisser le long du tronçon en saillie 231 et ensuite à se fléchir légèrement vers l'arrière sur elles-mêmes et sont soumises à une charge élastique-tout en subissant néanmoins une déformation qui reste assurément dans les limites de l'élasticité du matériau dans lequel ils sont fabriqués-et puis le long du tronçon 232 où elles peuvent s'étendre un peu et buter contre la plaque 202, étant ainsi fixées entre la bague ou la section annulaire 230.
Le long de la ligne de rebord 209 sont prévus un ou plusieurs dispositifs d'expulsion 234, chacun d'entre eux étant formé d'un piston 235 logé avec une tige 236 fixée de manière mobile à l'intérieur d'un orifice 237 prévu p. ex. dans la plaque 202. L'orifice 237 fournit un passage pour la tige 236 dans la surface plane 204 de la plaque 202 tandis que l'autre extrémité peut être fermée de manière étanche par une plaque 238. Le piston 235 est chargé par un ressort de rappel 239 à partir de la surface plane 204
<Desc/Clms Page number 39>
tandis qu'il reste en communication par une conduite 221 avec une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'une soupape de commande électrique à trois voies 223 (figure 45).
Ainsi, pour libérer l'objet 150 de la plaque 202, il suffit de faire passer un souffle d'air comprimé par la conduite 221 et ceci, en agissant contre le ressort 239, abaisse le piston 235 et sa tige 236 et presse ensuite le bord 209 hors de la bague ou des sections annulaires 230 (figure 46).
Dans la variante illustrée aux figures 47 et 48, un ou plusieurs orifices 240 en communication avec une source d'air comprimé (non représentée) par la conduite 221 et la soupape de commande électrique 223 sont prévus au lieu des dispositifs d'expulsion 234. Un objet 150 est maintenu contre la plaque 202 par la prise élastique de son bord 209 comme dans l'exemple illustré aux figures 44 et 46 mais le bord 209 est fermé de manière étanche par une bague 220.
Afin d'expulser l'objet 150, la soupape 223 fait communquer la conduite 221 avec la source d'air sous pression pour un instant, ce qui décharge une impulsion d'air dans l'objet et entraîne son extraction.
Les figures 49 et 50 illustrent une variante d'exécution dans laquelle le dispositif de prise/dégagement comprend un sac expansible et compressible 250 qui peut être inséré dans l'objet 150 à l'état mou et ensuite amené à se dilater par gonflage jusqu'à ce qu'il entre en prise dans les parois internes dudit objet. A cette fin, le sac expansible peut comprendre une membrane élastique maintenue en position contre la surface du siège récepteur 205, par exemple au moyen de vis 251 et de pièces d'écartement 252 placées entre une plaque de fixation 253 à la plaque 202 et
<Desc/Clms Page number 40>
une plaque de retenue 254, de sorte que le sac puisse se détendre et presser ses parois latérales contre les parois internes d'un objet 150.
L'intérieur de la membrane peut être placé en communication avec une source d'air comprimé par un orifice 240, une conduite 221 et une soupape de commande électrique à trois voies 223 pour le gonflement pendant la phase de prélèvement et de communication avec l'atmosphère afin d'évacuer l'air, relâchant ainsi l'objet 150 au poste collecteur après l'extraction et le transfert de la matrice 6 ou 7.
La tête de prélèvement et de transfert décrite précédemment est susceptible de quelconques modifications et variantes dans la portée de la protection de cette invention conformément aux revendications ci-dessous.
Ainsi, la plaque 202 peut par exemple être remplacée également par une structure réticulée avec des cellules raccordées à une conduite flexible correspondante 221.
En outre, cet élément élastique 250 peut être amené à se dilater et à se contracter par un dispositif mécanique plutôt que pneumatique, p. ex. par des segments d'expansion commandés par un élément allongé commandé par un mécanisme à tringle.