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The rising water table has saved some of the marble decorations in the ancient sanctuary of Saint-Martin-au-Val. It has also preserved materials of organic origin. Yet a grey to black material has appeared associated with large stone... more
The rising water table has saved some of the marble decorations in the ancient sanctuary of Saint-Martin-au-Val. It has also preserved materials of organic origin. Yet a grey to black material has appeared associated with large stone shims visible on the plaster surface. These shims are known from Roman plasters. They are traditionally understood to be fitting elements, but this remains hypothetical. The material used is
unprecedented: a kind of mortar made from pitch, beeswax and marble grains. It was obviously used to glue the shims to the underside of the marble slabs. These shims therefore had a completely different function: they were actually used to hold the marble parietal decoration in place, adding points of contact between the decoration and its plaster.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2352409X24002700
Une opération de fouille archéologique préventive a été menée sur la commune de Boulazac (24), au sud-est de Périgueux, dans un secteur parcouru par un ouvrage antique connu depuis le début du XIXe siècle : l’aqueduc de Grand-Font. Dans... more
Une opération de fouille archéologique préventive a été menée sur la commune de Boulazac (24), au sud-est de Périgueux, dans un secteur parcouru par un ouvrage antique connu depuis le début du XIXe siècle : l’aqueduc de Grand-Font. Dans une zone à proximité de la source, ce sont en réalité deux branches qui ont été découvertes, originellement enfouies à fleur de terre. La principale est maçonnée en opus caementicum avec une couverture mixte (dalles calcaires et voûte surbaissée). La seconde s’insère dans la première et marque une phase d’alimentation plus directe depuis la source. Elle est faite d’une succession de blocs de cunette monolithiques. Ces données complètent nos connaissances et confirment les hypothèses anciennes sur les aménagements situés juste en aval de la source.

A preventive archaeological excavation operation was carried out in the municipality of Boulazac (France), south-east of Périgueux, in a sector traversed by an ancient structure known since the beginning of the 19th century: the Grand-Font aqueduct. In an area close to the source, two branches were actually discovered, originally buried on the ground. The main one is built in opus caementicum with a mixed covering (limestone slabs and a low vault). The second branch is posterior and indicates a more direct water supply phase from the source. It is made of a succession of monolithic blocks. These data complete our knowledge and confirm the old hypotheses on the installations located near the source.
Cet article est l’occasion de dresser un bilan développé et détaillé des principaux acquis sur l’agglomération de Cassinomagus, issus des huit dernières années de recherches. Deux projets collectifs de recherche (PCR) successifs ont en... more
Cet article est l’occasion de dresser un bilan développé et détaillé des principaux acquis sur l’agglomération de Cassinomagus, issus des huit dernières années de recherches. Deux projets collectifs de recherche (PCR) successifs ont en effet conduit à approfondir, voire, dans certains cas, à renouveler les connaissances sur ce site dont la fréquentation semble être attestée dès le second âge du Fer. Une étude diachronique, qui met en œuvre une approche tant globale qu’interdisciplinaire, permet d’aborder l’évolution de la structuration urbaine du site antique. Une organisation fonctionnelle des quartiers, autour d’un réseau viaire bien établi, se dessine ainsi pendant le Ier s. apr. J.-C., avec une densification de l’habitat et une diversification des activités artisanales. Le temps fort que représente sa monumentalisation au IIe s. apr. J.-C. – s’accompagnant d’une réorganisation du tissu urbain – permet plus largement d’interroger la place de l’agglomération dans la structuration communautaire de la cité des Lémovices. L’agglomération connaît ensuite une lente désaffection amorcée dès le IIIe s. apr. J.-C., mais la réflexion sur les effets de sa position frontalière se poursuit grâce aux recherches historiques menées sur la paroisse de Chassenon.
open access: https://doi.org/10.34780/8f82-fyw2 During the 2019 excavation campaign of the Armenian-German Artaxata Project, a previously magnetically detected anomaly was investigated. The excavation revealed a monumental line of opus... more
open access: https://doi.org/10.34780/8f82-fyw2

During the 2019 excavation campaign of the Armenian-German Artaxata Project, a previously magnetically detected anomaly was investigated. The excavation revealed a monumental line of opus caementicium foundations. These foundations relate to an unfinished aqueduct bridge that was built between A.D. 114–117 by the Roman army in the course of Artaxata becoming the capital of a Roman province of Armenia. Since Roman presence in Armenia was only short-lived, the aqueduct was never completed and abandoned after the Romans left the country. In the paper we discuss the archaeological evidence of the aqueduct, the historical context and project the aqueduct line to possible water sources. Furthermore, the geochemistry of the mortar is analyzed to characterize the mortar receipt which is Roman. The newly discovered aqueduct attests to failed Roman imperialism in Armenia.
http://www.prehistoire.org/515_p_56208/acces-libre-seance_16.html Abstract: Terracotta moulds found on the site of the Rue Saint-Denis in Aubervilliers have revealed the remains of an important site that produced copper alloy objects... more
http://www.prehistoire.org/515_p_56208/acces-libre-seance_16.html
Abstract: Terracotta moulds found on the site of the Rue Saint-Denis in  Aubervilliers have revealed the remains of an important site that produced copper alloy objects during the middle phase of the Late  Bronze Age (BF IIb-IIIa/ BFa 2). With more than 120 objects produced, the unprecedented quantity far exceeds local needs. We can truly speak of specialization insofar as this production was turned towards two types of objects in particular: pins (a minimum of 80 were cast) and at least 16 chapes. The casting of chapes, a long and hollow object consisting of a thin cast wall, implies a certain level of technicity on the part of the craftspeople. The production of the pins, cast in bunches, also shows real technical mastery. In this paper, we will discuss the operational chain, with particular emphasis on the phase before the actual cast. The site, located between Atlantic and Continental cultural influences, will be put into the context of the distribution networks of the Late Bronze Age.
Résumé : Le site de la Rue Saint-Denis, à Aubervilliers, a livré les vestiges d’un important lieu de production d’objets en alliage cuivreux de l’étape moyenne du Bronze final (BF IIb-IIIa/ BFa 2), révélé avant tout grâce aux très nombreux moules en terre cuite. Son ampleur est sans précédent en termes de quantité de pièces fabriquées, laquelle dépasse de loin les besoins locaux (plus de 120 objets produits). On peut véritablement parler de spécialisation dans la mesure où, d’après les identifications qui ont pu être faites, cette production était tournée vers deux types d’objets en particulier : les épingles (80 au minimum ont été coulées) et les bouterolles (16 au minimum). La coulée de bouterolles implique par ailleurs un niveau de technicité certain de la part du (ou des) artisan(s), puisqu’il s’agit d’un objet long et creux constitué d’une paroi coulée d’une épaisseur très faible. Quant aux épingles, la maîtrise technique de l’artisan s’illustre par la mise en oeuvre de coulées en grappe et donc d’épingles fabriquées en série. L’organisation de la chaîne opératoire
sera abordée, notamment en amont de la fonte à proprement parler, et le site, à l’interface entre les influences culturelles atlantiques et continentales, sera replacé dans les réseaux de distribution de l’époque.
Excavating bakeries (IX 3, 19-20; I 12, 1-2) in Pompeii
Interim report - 2009 campaign
The Longeas public baths, at Chassenon (Charente, France), are double imperial-type baths built during the 2nd c. AD. The 25 or 26 vaulted basement rooms are exceptionally well preserved. A meticulous survey was conducted of all of the... more
The Longeas public baths, at Chassenon (Charente, France), are double imperial-type baths built during the 2nd c. AD. The 25 or 26 vaulted basement rooms are exceptionally well preserved.
A meticulous survey was conducted of all of the marks left in the mortar of the vaults and side walls by the workers’ activity, their tools or even the workers themselves or their clothing: painted signs for the construction process, trowel marks, finger marks, imprints of tie beams for scaffolding, saw marks on shuttering boards, graffiti, etc. This provides an unusual understanding of the construction techniques and stages used for these rooms. Also, this survey confirms the predominant use of timber and wood in the builder’s yard and enables questions to be asked about their reuse during the process.
La ville romaine d’Aléria (Corse) a été dégagée essentiellement durant les années 1960 et depuis rares sont les travaux qui ont permis d’améliorer notre connaissance de cette agglomération majeure, restée longtemps capitale de province.... more
La ville romaine d’Aléria (Corse) a été dégagée essentiellement durant les années 1960 et depuis rares sont les travaux qui ont permis d’améliorer notre connaissance de cette agglomération majeure, restée longtemps capitale de province. Une nouvelle étude du bâti a pu être réalisée à l’échelle de la ville, offrant l’opportunité de reprendre et de discuter les interprétations et les identifications anciennes. Le secteur du « Prétoire » et du « Capitole » a notamment été entièrement revu, et sa relation avec « l’arc monumental nord » précisée. L’évolution de l’urbanisme est aussi mieux perçue, plus particulièrement dans le secteur du forum avec, entre autres, des modifications intervenues suite à l’implantation à l’est du temple du culte impérial.
Aleria (Corsica) became a Roman town in 259 BC, but the earliest Roman ruins are the result of three colonization waves during the first century BC (especially by Octave in 32 BC). As provincial capital, Aleria remained the political and... more
Aleria (Corsica) became a Roman town in 259 BC, but the earliest Roman ruins are the result of three colonization waves during the first century BC (especially by Octave in 32 BC). As provincial capital, Aleria remained the political and economic centre of the island during Antiquity. The construction of a new documentary based on the buildings and the ancient town planning began in 2011. It takes into account the nature of construction techniques and building materials (stone, brick, lime mortar). Early observations have revealed changes over time and the selection of construction techniques and materials in connection with the building status. However, the weight of the geological environment is felt throughout the centuries. Only a few monumental buildings, such as the northern arc of the forum, reflect attempts to break free from it, revealing a strong economic and political will, as well as unique expertise.
Sandra Zanella, Laëtitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas Monteix, Guilhem Chapelin, Arnaud Coutelas , Audrey Delvigne Ryrko, Mélanie Errera, Léa Gerardin, Bastien Lemaire, Raphael Macario, Florien Ortis, Vincenzo Pellegrino et Géraldine... more
Sandra Zanella, Laëtitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas Monteix, Guilhem Chapelin, Arnaud Coutelas
, Audrey Delvigne Ryrko, Mélanie Errera, Léa Gerardin, Bastien Lemaire, Raphael Macario, Florien Ortis,
Vincenzo Pellegrino et Géraldine Sachau-Carcel, « Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion
et transformations d’une zone suburbaine », Chronique des activités archéologiques de l’École française
de Rome [En ligne], Les cités vésuviennes, mis en ligne le 08 mars 2017, consulté le 08 mars 2017.
URL : http://cefr.revues.org/1676 ; DOI : 10.4000/cefr.1676
Research Interests:
Excavating bakeries (VII 12, 13; IX 3, 19-20; I 12, 1-2) in Pompeii
Interim report - 2008 campaign
Une réflexion a été lancée en 2011 par le ministère de la Culture et de la Communication sur l’évaluation, la sélection et la conservation sélective des archives du sol. Le sous-groupe « revêtements muraux ou de sol » s’est orienté vers... more
Une réflexion a été lancée en 2011 par le ministère de la Culture et de la Communication sur l’évaluation, la sélection et la conservation sélective des archives du sol. Le sous-groupe « revêtements muraux ou de sol » s’est orienté vers une fiche méthodologique consacrée spécifiquement aux revêtements décoratifs, depuis la phase de la prescription jusqu’au musée. Un premier bilan est proposé ici, rappelant le contexte et précisant dans quel esprit a eu lieu la construction de ce document. C’est finalement une volonté d’éducation et de conservation qui émerge de cette mission sur la sélection du mobilier encombrant. Les principes d’une élimination raisonnée sont toutefois rappelés.
Research Interests:
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The study of lime mortars and architectural terracotta not only enables a better definition of construction techniques and of different building stages, but also makes it possible to characterize the original construction site. The... more
The study of lime mortars and architectural
terracotta not only enables a better definition of
construction techniques and of different building stages,
but also makes it possible to characterize the original
construction site. The information collected, coupled
with a good knowledge of the local geology, a detailed
analysis of the built structures and possible dates
for the building site, can help determine the reasons
behind changes in lime mortars or batches of terra cotta building materials. These changes can be linked
to variations in the type of sand used (for mortars), to
technical or seasonal interruptions of work, to changes
in the supply of raw materials and other supplies, to the
substantial length of time employed, or to combinations
of all these parameters. The results of analysis of this
type, conducted on several public buildings in Roman
Gaul, are very diverse and lead us to discuss concepts
such as the planning of construction projects and the
management of building sites. Whereas on some sites, planning and/or financial problems, or management shortcomings seem to have occurred, in other cases,
the homogeneity of the building is remarkable.
The study of the lime mortars from the wall paintings of Damblain (Vosges, France) was undertaken within the framework of the Collective Research Program on "the Gallo-Roman wall painting in the territories of Leuques and Médiomatriques”,... more
The study of the lime mortars from the wall paintings of Damblain (Vosges, France) was undertaken within the framework of the Collective Research Program on "the Gallo-Roman wall painting in the territories of Leuques and Médiomatriques”, directed by M. MONDY. The main aim was to check if a specific technical inheritance existed in the territories of Leuques and Médiomatriques, and to identify, if possible, workshops of stucco workers.
The  baths  of  the  Gallo-Roman  villa  of  Damblain  were  the  objects  of  study.  This  thermal  complex includes in particular an apodyterium, a corridor, a frigidarium, a cold basin, a tepidarium and a caldarium.
Nearly twenty samples of wall painting were recovered. The majority of the corpus comes from walls, ceilings and vaults. The samples were studied in macroscopy and then, after the preparation of thin sections, in optical microscopy.
The general feeling at the conclusion of this study is that the corpus is rather original. The nature of certain materials and the choices in the realization of the plaster do not clearly stand in relation to the architectural  function.  Moreover,  the  distinctions  in  the  plasters  are  to  be  put  in  relation  to  the  nature  of  the  room.
The plasters do not coincide with the diptych "wall painting/vault painting", but with "thermal room stricto sensu ( frigidarium, basin)/annexes (apodyterium, corridor)". A rather simple logic appears, founded on the moisture degree of the room, with a hydride technique for the coating of the corridor placed against the apodyterium and frigidarium.
The composition and the quality of some materials show real weaknesses. Some practice, rather empirical, could indicate a fear for the durability of the coatings, related to the important moisture in the building. But they also indicate the existence of a specific know-how in the team of craftsmen. Moreover, the con- structor  had  to  adapt  to  the  usual  economic  constraints  and  probable  difficulties  to  supply  the  construction
site with adequate raw materials.
Research Interests:
Excavating bakeries (IX 3, 19-20; I 12, 1-2; VII 1, 25.46-47) in Pompeii
Interim report - 2009 campaign.
The indices of the lime manufacture and treatment frequently appear on the archaeological sites, from the places of limestone extraction to the building sites. A first assessment is tried here, with consideration to the economic choices... more
The indices of the lime manufacture and treatment frequently appear on the archaeological sites, from the places of limestone extraction to the building sites. A first assessment is tried here, with consideration to the economic choices and techniques which can intervene in each stage of the operational chain.
It seems that the production of lime could form part of the economic activities of the Gallo-Roman villae, but the majority of the structures of combustion would be localised near the sites of extraction of limestone.
The extinction of the quicklime was done mainly by immersion in pits. These structures are rare on the sites of extraction and frequent near constructions. Thus, the lime dispatched on the building sites was quicklime. The conservation of extinct lime was done in the pits. Another structure, lime vat, was smaller and probably employed over the long duration, and was reactivated regularly according to the requirements out of mortar. It allowed in particular the temporary conservation of extinct lime between two phases of construction or maintenance of the building.
Lastly, it appears that the mixing of the mortar was generally carried out on the ground, after just a simple cleaning of surface.
This article is a bearing "state of the art" on the mortars containing hydraulic lime and the air lime-based mortars with reactive aggregates: natural and artificial pozzolanas. The analyses of these last years on the Gallo-Roman lime... more
This article is a bearing "state of the art" on the mortars containing hydraulic lime and the air lime-based mortars with reactive aggregates: natural and artificial pozzolanas.
The analyses of these last years on the Gallo-Roman lime mortars show a systematic use of air lime, which supposes a selection of the purest limestone in the geological environment. The field of the Gallo-Roman hydraulic mortars consist mainly in lime mortars with brick dust, natural pozzolanas being not very abundant in Gaule. In the terra cotta, the heat treatment of clays involves the formation of reactive glass, as well as that of pozzolanas. It is considered that only the mortars with fine brick dust make possible to obtain mortars rich in pozzolanic compounds. But the mechanical resistance of many concretes with large fragments of brick and tile proves, following the example junctions between sandy mortars and bricks of a masonry, that the contact reactions between lime and the terra cotta reinforce considerably the mechanical properties of the material. The multispectral image processing allows the study of these edge phenomena.
Research Interests:
... Fig. 7 : schéma de disposition des elements de toiture (Vipard, 1999). Fig. ... 7 et 8 ; Vipard, 1999, p. 213). M. Frizot a été confronté à plusieurs fragments provenant de la fouille du fanum de Crain, dans l'Yonne (Frizot,... more
... Fig. 7 : schéma de disposition des elements de toiture (Vipard, 1999). Fig. ... 7 et 8 ; Vipard, 1999, p. 213). M. Frizot a été confronté à plusieurs fragments provenant de la fouille du fanum de Crain, dans l'Yonne (Frizot, 1975, p. 229). Plusieurs variantes de formes sont visibles (fig. ...
Research Interests:
Résumé/Abstract La ville romaine d'Antibes (Antipolis) s' était dotée de deux aqueducs de longueurs et de profils très différents. L'aqueduc de la Bouillide, à présent bien connu,... more
Résumé/Abstract La ville romaine d'Antibes (Antipolis) s' était dotée de deux aqueducs de longueurs et de profils très différents. L'aqueduc de la Bouillide, à présent bien connu, parcours une quinzaine de kilomètres et compte plusieurs ouvrages d'art en élévation. L'aqueduc de la Font Vieille, plus court, restait encore mal localisé en raison de son parcours essentiellement enterré. Il avait cependant été redécouvert au XVIII e siècle et avait été alors remis en fonction. Récemment, plusieurs opérations d'archéologie ...
Cements, mortars, and binders form an important class of building materials and have played a significant role in the development of building technology in almost all areas characterized by sedentary life and a need for solid and... more
Cements, mortars, and binders form an important class of building
materials and have played a significant role in the development of building
technology in almost all areas characterized by sedentary life and a need
for solid and durable construction. Prior to the Industrial Revolution and
the emergence of cement-based products, mortars were prepared using
raw materials essentially derived from locally available resources. Mud,
gypsum, and lime were the most common binders. Many different kinds of
buildings still standing attest not only to the widespread use of these
materials from prehistory up to the present day, but also to their great
variability in terms of composition, technology, and application.
The petroarchaeological research on Gallo-Roman lime mortars is based on a simple analytical methodology (the observations by transmission optical microscopy) which brings the maximum of information about the building material and the... more
The petroarchaeological research on Gallo-Roman lime mortars is based on a simple analytical methodology (the observations by transmission optical microscopy) which brings the maximum of information about the building material and the various stages of its chaîne opératoire.
This work allowed us to draw the general features of the profession (the structores and tectores common practices), to establish the relations between the mortar compositions and their “primary” and “secondary” architectural functions, then to perceive which are markers and motivations of the adaptations of mixtures. The importance of the geologic environment is demonstrated, because it leads economic and technical choices, sometimes obliging the replacement of raw materials. It also puts the geographic limits of “the interest” for propagation of the innovations, often connected to local problems of supply in raw materials.
The notions of “wanted”, “missed” and “involuntary” properties allow however to understand what, in the complex system of the lime mortar profession, will be generative of durability or unlike variability of mixtures, in answer to the visible and immediate quality of the material.
At present, only a study of mortars according to their use and for a restricted “region” allows to perceive chronological evolutions with value of dating. The study of mortars of masonry buildings in the city of Arles seems this way exemplary : mortars stemming from the same local technical patrimony show uses perfectly confined in the time, allowing us to advance hypotheses of dating for badly dated masonry structures.
SARC n°19 : Séminaire d’archéologie de la région Centre, « Caractériser les lieux de culte en Gaule romaine ; études de cas », Orléans, 22 mai 2015
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Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du Chemin Vert », au nord-ouest de la commune. Elles ont permis de révéler l’existence... more
Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du Chemin Vert », au nord-ouest de la commune. Elles ont permis de révéler l’existence d’un atelier de bronzier d’ampleur majeure par le nombre d’objets produits et par leur diversité, soit un véritable centre de production datant du Bronze final IIb-IIIa (vers 1150-950 av J.-C.).

Situé dans la Plaine Saint-Denis, le site se trouve au sein de la plaine alluviale du ruisseau de Montfort, affluent asséché de la Seine. Près de 8200 m² ont été décapés, mettant au jour 139 faits archéologiques, principalement constitués de fosses, de taille et de forme variées, à l’exception de deux ensembles de trous de poteaux formant des bâtiments et quelques fossés. 69 % des structures ont été datées : un quart d’entre elles sont en lien avec une occupation historique (bas Moyen-âge, époques moderne et contemporaine), les trois quarts restants étant quasi-exclusivement liés à une occupation de la fin de l’âge du Bronze et/ou du début du Premier âge du Fer. Il faut mentionner que de nombreuses excavations subactuelles réalisées à la pelle mécanique ont perturbé parfois très profondément les niveaux archéologiques.

Les deux occupations principales s’agencent autour de deux concentrations de structures (locus 1, locus 2). Ces deux locus bien distincts spatialement, appartiennent à deux phases chronologiques : l’une se positionne à l’étape moyenne du Bronze final (Bronze final IIb-IIIa) (locus 2), l’autre au Bronze final IIIb - Hallstatt C (locus 1).
La première occupation (locus 2) est principalement constituée de plusieurs fosses volumineuses en lien avec une activité extractive. La nature du substrat contenant à la fois de l’argile et du sable, deux matériaux nécessaires dans la fabrication des moules, a certainement motivé l’installation à cet endroit. En effet, deux de ces fosses ont livré des restes en lien avec la métallurgie du bronze, dont d’abondants de moules en terre cuite, en position de rejet. Si les structures de fonte n’ont pu être retrouvées, divers déchets métalliques, des fragments de creusets, une possible tuyère, mais surtout plus de 10 kg de moules, témoignent d’une importante activité de fonte sur le site. À ce jour, aucun site en France n’a livré autant de fragments de moules. La bonne conservation de ces derniers a permis d’identifier une grande variété d’objets produits (épingles et bouterolles en grand nombre, une à deux épées, deux pointes de lance, des clous, une plaque à décor de cercles concentriques entre autres) et d’estimer à un minimum de 118 le nombre d’objets produits sur le site (moules bien identifiés) : ils font du site de la Rue du Port un véritable centre de production et de diffusion d’objets métalliques pour l’époque.

Un des apports majeurs de la fouille à la Rue du Port est la présence de plusieurs amas de fragments de moules, qui témoignent de plusieurs moments de fonte séparée dans le temps. Nous avons pu mettre en évidence la mise en œuvre de moules complexes destinés à réaliser des fontes en grappe. Celles-ci ont permis de produire des épingles mais également des clous. L’emploi de la fonte à la cire perdue est soupçonné sur le site.
Différentes analyses ont été menées à partir de ces découvertes : les analyses élémentaires de composition des résidus métalliques indiquent que les alliages, au Bronze final IIb-IIIa comportent un ajout de plomb à la base cuivre-étain. Il a été retrouvé un petit élément métallique constitué d’un alliage plomb-étain, qui pourrait être un indice de la manière dont les alliages ont été préparés, voire sous quelle forme la matière première pouvait éventuellement circuler. Par ailleurs, les analyses pétrographiques comparant la matrice des moules en terre cuite et les matériaux bruts prélevés sur le site montrent qu’à la fois le sable et l’argile, constitutifs du moule et sans doute extraits sur le site même, ont subi des traitements avant d’être employés dans le façonnage des moules (épuration, tamisage). L’examen des divers déchets de métallurgie retrouvés à la Rue du Port permet ainsi de proposer une restitution de la chaîne opératoire de production, en incluant les diverses opérations en amont de la fonte qui concernent spécifiquement l’élaboration des moules. Les vestiges à Aubervilliers ne livrent pas d’information sur les étapes ultérieures au décochage des moules. Les travaux de finition ne sont pas attestés, ou n’ont pas été reconnus (ils ne livrent en effet généralement que peu de traces).
Les structures d’habitation manquent cependant, puisque seule une construction sur poteaux matérialiserait un bâtiment éventuellement contemporain du fonctionnement de l’atelier. Pourtant, le mobilier, par ailleurs varié, témoigne en effet d’activités autres que métallurgiques, à caractère domestique. Le mobilier semble attester d’un certain statut du site par les quelques vaisselles fines, une perle en verre bleu provenant d’Italie, du mobilier métallique, un fragment de bracelet en lignite, qui ont été trouvés.

Le site d’Aubervilliers se positionne dans une zone de contact entre ces deux techno-complexes, Atlantique et Nord-Alpin, ce qui est reflété par une dichotomie entre des productions métalliques typiquement atlantiques (jusqu’à la composition du matériau avec ajout de plomb), influence culturelle que marque également la perle en verre bleu, et la céramique qui a livré des formes très caractéristiques du complexe Nord-Alpin.

Un siècle environ après l’abandon de cette zone, le site est réoccupé plus au nord (locus 1), à la transition Bronze final IIIb-Hallstatt C. À nouveau le substrat fait l’objet d’extraction, comme en atteste une large fosse polylobée. À cet endroit du site, le substrat est cependant différent et le matériau extrait ne semble pas employé pour la fabrication de moules de bronziers, bien qu’à nouveau une activité métallurgique soit menée : différents types de déchets, métalliques, moules, creusets attestent en effet de la proximité d’un atelier de production d’objet en bronze. Ces éléments apparaissent parmi des rejets détritiques de toute sorte (céramique, faunique, lithique) et vidanges de foyer. Tous ces éléments en position de rejet ne permettent cependant pas d’être plus précis sur cette installation, mais on peut certifier qu’il ne s’agit pas d’une pollution venant de l’atelier BF IIb-IIIa. Les analyses élémentaires de composition indiquent d’ailleurs une importante différence entre les alliages mis en œuvre dans le locus 1 par rapport au locus 2, indiquant un changement dans les matières premières. On constate donc que la vocation extractive et métallurgique fait curieusement écho à l’occupation de la phase précédente, bien qu’une importante discontinuité chronologique sépare ces deux locus.

Nous assistons ensuite à un important hiatus dans la mesure où aucune structure de l’âge du Fer (postérieurement au tout début du Premier fer), de la période gallo-romaine et du début du Moyen-Âge n’est attestée. C’est lors du bas Moyen-Âge (XIVe-XVe siècle), que l’emprise fouillée semble réinvestie, avec une présence liée à quelques volumineuses fosses (extraction de matériau à nouveau ?) principalement à l’est de la zone fouillée, qui est à mettre en lien les limites du village d’Aubervilliers. Quelques structures modernes et contemporaines enfin ont été découvertes à divers endroits de la zone de fouille.
Une étude du bâti du centre historique de Bastia a été réalisée préalablement à l'élaboration d'une zone de présomption de prescription archéologique de cette commune. Cette mission avait pour objectif de caractériser le bâti civil... more
Une étude du bâti du centre historique de Bastia a été réalisée préalablement à l'élaboration d'une zone de présomption de prescription archéologique de cette commune. Cette mission avait pour objectif de caractériser le bâti civil médiéval et moderne sur un échantillon de cent soixante-trois demeures qui sont situées entre le vieux port et les boulevards Gaudin et Paoli.
L'objectif de notre mission d'étude était de constituer un outil d'analyse scientifique permettant de caractériser le bâti civil médiéval et moderne afin d'aborder des problématiques relatives à :
- son évolution à travers l'histoire ;
- son développement morphologique ;
- et ses caractéristiques architecturales.
Pour ce faire, trois études intrinsèques ont été menées : documentaire, archéologique et cartographique. La conjugaison de ces trois méthodes d'investigation permet d'acquérir et d'accroître notre connaissance sur ce patrimoine ; elles sont ainsi un véritable outil de gestion patrimoniale qui au fil et à mesure des futures actions de terrain pourra être enrichi et complété permettant ainsi d'affiner notre vision de l'évolution morphologique et chronologique de la trame urbaine.
Research Interests:
Information Systems, Cartography, Archaeology, Photogrammetry, Architecture, and 40 more
Research Interests:
Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La Perrière - La Fuye (commune de Marigny-Marmande en Indre-et-Loire, chantier COSEA/LGV SEA), totalisant une emprise d’étude de 8500 m² avec... more
Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La Perrière - La Fuye (commune de Marigny-Marmande en Indre-et-Loire, chantier COSEA/LGV SEA), totalisant une emprise d’étude de 8500 m² avec un effectif moyen de dix personnes. Dans le cadre de cette mission, la société SARL ArkeMine a co-traité avec ArchéoLoire pour l’examen des vestiges protohistoriques. En effet, deux entités archéologiques, repérées lors du diagnostic ont été examinées. La première, localisée au nord-est de l’emprise archéologique, correspond à une aire d’ensilage protohistorique. Les silos, creusés dans le substrat calcaire, ont un profil piriforme avec, dans certains cas, un rétrécissement du goulot. De même, leur volume et leur profondeur apparaissent assez variables. Le mobilier céramique découvert dans ces silos appartient aux productions connues pour la période de La Tène.

Dans la partie ouest de la zone d’étude, se situent les vestiges d’un habitat rural auxquels un souterrain est associé. La particularité de cet établissement est qu’il est semi-excavé dans le substrat calcaire. Sont notamment creusés dans le socle rocheux, des trous de poteaux, des escaliers et un dispositif de sablière. On retient également la découverte, dans la partie nord de l’habitat, d’un four domestique de type four à pain taillé dans le calcaire. Ce dernier a par ailleurs été remis en état au moins une fois puisque la dernière sole utilisée est installée sur une sole antérieure. Le complexe du souterrain est, lui aussi, largement appréciable en raison de sa bonne conservation qui a permis d’observer divers aménagements taillés dans le calcaire (plusieurs niches, des feuillures, des trous de piquets, un puits de creusement, une banquette, etc…) et de discuter des différentes phases d’occupation qui se sont succédées. Le schéma de l’organisation de ce souterrain est comparable à ce qui est connu ailleurs en Touraine : galerie avec une salle refuge dont l’accès se fait par une chatière. On soulignera cependant son association directe avec l’habitat et sa réorganisation comme en témoigne, par exemple, l’aménagement d’un deuxième fossé délimitant l’emprise du souterrain à la surface. Le champ chronologique d’occupation de ce site est fixé par le mobilier céramique découvert qui correspond aux productions datées entre le Xe et le XIIIe siècle.
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Une opération d’archéologie préventive s’est déroulée au lieu-dit Le Vigneau (commune de Pussigny, Indre-et-Loire), sur le tracé de la future ligne LGV SEA Tours – Bordeaux. L’attention portée aux graffites sur céramique trouvés sur le... more
Une opération d’archéologie préventive s’est déroulée au lieu-dit Le Vigneau (commune de Pussigny, Indre-et-Loire), sur le tracé de la future ligne LGV SEA Tours – Bordeaux.

L’attention portée aux graffites sur céramique trouvés sur le site de Pussigny, "Le Vigneau", offre un aperçu de l’écriture pratiquée aux abords d’un édifice religieux (temple de plan centré). Aucun retour au matériel n’ayant été possible, la lecture des inscriptions a été réalisée à partir des photographies et relevés transmis par Arnaud Coutelas (Arkemine).

RAPPORT À VENIR.
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L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranche 6 pour l’aménagement des jardins Intercampus à Amiens (Somme). Ce chantier a donné lieu à deux campagnes :en juin puis novembre 2016. La... more
L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranche 6 pour l’aménagement des jardins Intercampus à Amiens (Somme). Ce chantier a donné lieu à deux campagnes :en juin puis novembre 2016. La prescription prévoyait le décapage du cœur de site représentant 6350 m². Ce cœur de site est formé par un ensemble de bâtiments installés sur un nœud d’un système parcellaire antérieur. Tout d’abord, deux bâtiments perpendiculaires marqués par leurs fondations en craie indiquent la présence d’une villa que les études en cours permettront de caractériser plus avant. Le bâtiment nord à un superficie de 370 m² (39 m de long, 9,60 m de large). Il présente un corps principal cloisonné en 5 espaces par 4 murs. Les observations sur le terrain ne laissent pas envisager de phasage dans les fondations. Une galerie ouverte le long du mur sud-ouest complète le plan. Aucun de sol n’est conservé, ni de structures en sous-sol. Le bâtiment sud a une superficie proche de 400 m² (long. 3 m,  larg. 13 m). On retrouve la même organisation générale avec un corps de bâtiment cloisonné (5 espaces) et une galerie ouverte vers le nord-est sur une cours matérialisée par une couche de pierres et graviers. Au nord de l’ensemble en craie se trouve un bâtiment sur poteaux au plan bien net, qui n’est pas daté à ce jour. Il mesure 8,7 m de long 5,9 m de large totalisant une superficie de 52 m².

Les derniers signes de l’occupation antique sont liés à la mise en place de structures sur poteaux porteurs plus ou moins bien visibles et identifiés principalement par les pierres composants les calages. Les terrains ont très arasés par les utilisations futures jusqu’à l’implantation de jardins à l’époque récente.
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information importante : En raison de l situation sanitaire en France et à l'étranger, le 33e colloque de l'AFPMA est annulé. Nous espérons pouvoir vous annoncer prochainement son report en 2021. l'AFPMA vous présente toutes ses excuses... more
information importante :
En raison de l situation sanitaire en France et à l'étranger, le 33e colloque de l'AFPMA est annulé. Nous espérons pouvoir vous annoncer prochainement son report en 2021.
l'AFPMA vous présente toutes ses excuses pour ce contretemps.


Le 33e colloque de l'AFPMA se tiendra à Bordeaux, au musée d'Aquitaine, les jeudi 26 et vendredi 27 novembre 2020.
Vous trouverez ici l'affiche de ces rencontres et dans une autre rubrique, l'appel à communication.
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