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L'antique Aléria : Une perspective scientifique élargie

2016, L'archéologue

V IV RE AU BOR D D ES LACS AU N ÉO LITH IQUE >> L’antique Aléria Une perspective scientifique élargie Franck ALLEGRINI-SIMONETTI >> Responsable du site d’Aléria, collectivité territoriale Fouillée entre 1955 et 1980, la ville antique d'Aléria fait aujourd’hui l’objet d'un bilan des données scientifiques afin d’établir les bases de la recherche future pour une valorisation actualisée. Ce bilan prend en compte la dimension de territoire autour de la capitale de la province romaine de Corse, cette dernière étant désormais appréhendée comme un site au cœur d’un système en constante évolution depuis la préhistoire jusqu’à la fin de l’Antiquité. 42 / Dossiers d’Archéologie / n° 370 de Corse Gael BRKOJEWITSCH >> Archéologue, responsable d’opérations, Pôle archéologie préventive de Metz Métropole Agnès BERGERET >> Archéologue, responsable d’opérations, Inrap UMR 5140, université Paul-Valéry, Montpellier Arnaud COUTELAS >> Archéologue, responsable d’opérations, ArkeMine, UMR 8546 Paris Laurent VIDAL >> Archéologue, responsable d’opérations, Inrap UN REGARD NEUF SUR LA VILLE ous les édifices et équipements urbains de l’agglomération antique d’Aléria ont fait l’objet, entre 2011 et 2013, d’une nouvelle analyse du bâti. L’objectif était double. Il s’agissait tout d’abord de créer une base documentaire pouvant servir d’assise à tout programme de consolidation ou de restauration des maçonneries. Il s’agissait ensuite de porter un regard neuf sur la ville, et notamment sur son cœur monumental, dégagée principalement à la fin des années 1950. On a ainsi pu confirmer que la physionomie de la ville dépendait grandement de son environnement physique et géologique. Le plan n’est pas hippodamien1 et dépend du relief : un plateau de 40 à 60 m d’altitude, long de 2,7 km et ponctué de trois collines. Le forum est logiquement placé entre les trois buttes, dans un secteur tabulaire dont la planéité a probablement été accentuée par des terrassements. Les techniques de construction sont dominées par le petit appareil d’aspect fruste (opus incertum) à galets siliceux. Ces derniers sont aisément disponibles en contrebas de la ville. Les vestiges aujourd’hui accessibles se trouvent en arrière d’un rempart. Au sud apparaît un amphithéâtre, de 29 m par 23 m. Il serait le plus petit exemplaire du monde romain. Cette petitesse alimente le débat sur sa fonction réelle, et l’hypothèse d’un ludus2 est proposée, mais sans preuve. Le cœur monumental s’organise autour de la place du forum, ceinte à l’origine par un portique T Plan de la ville antique d’Aléria. © S. Painsonneau, A. Coutelas, ArkeMine Ville antique d’Aléria, vue du plateau vers l’est, hameau du Fort au nord. © S. Aude, Balloïde photo CTC 1. Plan hippodamien : plan de ville en damier, où les rues se croisent à angle droit pour former des îlots carrés ou rectangulaires, du nom de l'urbaniste Hippodamos de Milet (Ve siècle avant J.-C.) 2. Ludus : lieu de casernement et d’entraînement des gladiateurs. n° 370 / Dossiers d’Archéologie / 43 L’ANTIQUE ALÉRIA. UNE PERSPECTIVE SCIENTIFIQUE ÉLARGIE Vue depuis le nord-ouest du sanctuaire occidental, avec la branche nord du portique au premier plan, puis le temple (dit « capitole »). La place du forum apparaît au second plan. Photo S. Painsonneau, ArkeMine. 3. Capitole : colline de Rome où se situe le temple dédié à la triade Jupiter-Junon-Minerve. Le terme désigne aussi les temples dédiés à la même triade construite dans certaines colonies de l'Empire en imitation de la capitale. 4. Tegula (pl. tegulae) : tuile romaine, plate et à rebords latéraux. 5. Adobe : brique en terre crue. (excepté à l’ouest). Au nord se trouvent une basilique et une domus, tandis qu’au sud se sont implantées des boutiques et une autre domus. À l’est s’observe le temple dit « de Rome et Auguste », un édifice de 13,60 m par 10,60 m, hors escalier. Son identification pose en réalité souci, et il conviendrait de lui donner une appellation neutre (« temple oriental »). Son implantation se fait au détriment du portique de la place, condamné à l’est, peut-être sous Auguste. À l’ouest se trouve un complexe communément appelé « prétoire », accueillant un temple identifié comme étant le capitole3. Ce secteur a été entièrement revu. L’ensemble n’est pourtant pas un praetorium, terme indiqué pour désigner la demeure du gouverneur. Il s’agit d’un vaste complexe cultuel (« sanctuaire occidental »), constitué d’un temple inscrit dans une porticus triplex d’environ 43 m par 38 m, c’est-à-dire un portique à trois branches perpendiculaires, celle qui est située au nord étant à une nef, les deux autres étant à deux nefs. Le temple mesure, hors escalier, 15 m par 15 m. Les dimensions internes de la cella sont de 7,4 m par 6,5 m. Les fouilleurs y voyaient un temple toscan entouré de colonnes sur trois côtés (périptère sine postico) avec six d’entre elles en façade (prostyle hexastyle). Les dernières observations nous amènent à le comprendre comme étant un temple de type étrusco-ita- 44 / Dossiers d’Archéologie / n° 370 lique avec seulement quatre colonnes en façade (prostyle tétrastyle). On sait aujourd’hui que nombre de temples dominant le forum ne sont pas des capitoles. L’interprétation de capitolium ne peut être formellement retenue en l’absence d’argument direct : dédicaces, représentations de la triade capitoline… DE CHAUX ET DE TERRE : L’HABITAT ANTIQUE L’aménagement par le département de HauteCorse d’un espace d’interprétation à côté du musée d’Archéologie, dans la maison Rossi, a nécessité un diagnostic archéologique puis une petite fouille d’archéologie préventive en 2013. Situées à proximité du fort de Matra, abritant le musée, les parcelles concernées ont livré des constructions appartenant à la ville romaine. Même si les emprises des observations sont modestes, elles révèlent la présence de maisons, dont une partie a été victime d’un incendie. Les murs sont parfois conservés en élévation sur une hauteur de près de 1 m. Ils sont bâtis en utilisant, en dehors des galets et des briques, deux types de matériaux de construction : la chaux et la terre. Ainsi, la plupart des parties basses des murs sont constituées de galets liés à l’aide d’un mortier de chaux très solide. Toutefois, une autre base de mur est bâtie avec de l’argile mêlée de chaux liant de gros Solin de mur à l’argile mêlée de chaux liant des fragments de tegulae. Photo L. Vidal, Inrap. Sous les effondrements de terre rubéfiée, des éléments de bois cloués carbonisés. Photo L. Vidal, Inrap. fragments de tegulae4. La partie supérieure de ces soubassements est soigneusement régularisée par un lit de mortier de chaux. Au-dessus, l’élévation des murs se poursuit alors en terre. Les effondrements observés montrent qu’il s’agit d’une mise en œuvre massive de terre argileuse damée recelant des tessons de poterie et des fragments de tuiles. Un sol de terre observé au pied d’un mur livre des éléments de bois carbonisés, qui pourraient indiquer la présence d’une architecture en pan de bois ou en colombage. Les murs sont recouverts d’un enduit au mortier de chaux pouvant être peint. La découverte d’une brique de terre crue et de fragments d’autres exemplaires se trouvant dans un remblai montre qu’il existe aussi des constructions en adobe5. Cette technique est ancienne à Aléria, puisqu’elle est illustrée par un tronçon du rempart préromain daté de la fin du IVe siècle avant J.-C., dans lequel sont joints l’appareil en calcaire et le noyau de briques crues. UN QUARTIER PÉRIPHÉRIQUE, MIROIR DE L’HISTOIRE URBAINE Un autre secteur d’étude est situé dans le quartier dit « du fort » (église San Marcello), à l’extrémité septentrionale du plateau. Une campagne de fouille y a été réalisée en 2011 ; elle a mis en évidence les prémices tardives d’une urbanisation de cette zone localisée aux marges de l’agglomération antique. C’est seulement au IIe siècle avant J.-C. que les premiers éléments du bâti sont mis en place. Au changement d’ère, les bâtiments primitifs sont abann° 370 / Dossiers d’Archéologie / 45 L’ANTIQUE ALÉRIA. UNE PERSPECTIVE SCIENTIFIQUE ÉLARGIE Une brique d’argile crue (adobe). Photo L. Vidal, Inrap. Évolution du quartier du fort du IIe siècle avant J.-C. jusqu’au VIe siècle après J.-C. Levée topographique C. Bioul, P. Sarassin DAO A. Recolin, A. Bergeret 46 / Dossiers d’Archéologie / n° 370 donnés et les nouvelles constructions, encore peu nombreuses, sont aménagées, légèrement décalées vers l’est. Ce n’est qu’aux IIe-IIIe siècles après J.-C. que l’agglomération s’affranchit des limites de l’assise urbaine, jusqu’alors assujetties à la proximité des espaces publics, sans doute dans le cadre de l’expansion de la cité, et une véritable trame apparaît, qui matérialise plusieurs bâtiments. Les observations, contraintes au sein de sondages restreints, n’ont pas permis de caractériser le réseau de rues, et la nature exacte de l’occupation n’est pas renseignée : zone d’habitat ou zone artisanale pouvant coexister. Deux siècles plus tard, durant l’Antiquité tardive, les vestiges révèlent une image encore différente de l’occupation, avec l’édification de nouveaux bâtiments présentant une ultime orientation, le tout étant construit sur les ruines des îlots antérieurs. Cette période de rétractation de l’habitat correspond avant tout à un temps de transition, qui voit la mise en place d’un évêché, le premier évêque, Martin, étant mentionné en 591. Cette zone à l’écart de la cité, placée en tête de plateau, servira d’assiette à la matérialisation du pouvoir épiscopal, avec la construction d’une cathédrale, dont les vestiges sont encore à découvrir. AUTOUR D’ALÉRIA, DES EXPLOITATIONS LITTORALES En périphérie d’Aléria, le territoire était exploité afin de répondre aux besoins de l’agglomération romaine. L’existence de plusieurs domaines destinés aux productions alimentaires a été pressentie, grâce à des prospections pédestres et des découvertes fortuites (à Bravone, à Tallone), mais aucun établissement n’a été dégagé. Des recherches récentes ont permis de caractériser et d’appréhender l’organisation d’un petit établissement sur la commune de Pianello. Une opération de fouille programmée s’est déroulée en avril 2015. Les vestiges sont situés sur un cordon de terre qui sépare la mer de l’étang de Diana, à environ 5 km au nord de la ville antique. Cinq sondages ont mis en évidence des murs appartenant à au moins un bâtiment ainsi que des structures excavées. Le mobilier en céramique découvert dans les niveaux d’abandon couvre l’intégralité des Ier et IIe siècles Étang de Diana (Haute-Corse), îlot constitué de coquilles d’huîtres perforées. Photo G. Brkojewitsch. n° 370 / Dossiers d’Archéologie / 47 L’ANTIQUE ALÉRIA. UNE PERSPECTIVE SCIENTIFIQUE ÉLARGIE Étang de Diana (Haute-Corse), fouilles de l’établissement littoral. Photo G. Brkojewitsch. 6. Lidar : acronyme de Light Detection and Ranging, le lidar est une technologie de télédétection ou de mesure optique fonctionnant comme un radar. 7. Tombe en bâtière : type de sépulture où l'on agence des tuiles plates pour former un toit à double pan sur le corps inhumé. Les interstices peuvent être obstrués par des tuiles creuses. après J.-C. Les murs ont été édifiés sur des fondations de galets solidarisés au mortier de chaux. Le plan partiel qui se dessine montre un établissement orienté sud-ouest/nord-est et doté d’une galerie ouverte à l’ouest vers l’étang. Les limites de trois espaces ont pu être relevées. Au bas des murs, des fragments d’enduit peint suggèrent que l’aménagement de la partie nord de l’édifice était soigné. Un foyer, des fosses et des canalisations permettent de définir l’aile septentrionale comme un espace à vocation domestique. Des activités halieutiques ont été suspectées grâce à la présence proche d’une île artificielle, de près de 1 ha, constituée de coquilles d’huîtres. À l’exception d’un lest de filet, qui renvoie à ce type d’activité, aucune preuve tangible n’a pu être apportée à l’hypothèse d’une production ostréicole au sein de cette villa. En outre ont été découverts un dolium complet lors de travaux agricoles, plusieurs gros fragments de dolia dans les niveaux de démantèlement et de nombreux fragments d’amphores vinaires d’origines italique, gauloise et ibérique. La répartition des tessons de vases de stockage, découverts en position secondaire, conduit à proposer l’existence d’un chai, situé au sud la villa, hors de l’emprise décapée. ■ 48 / Dossiers d’Archéologie / n° 370 LA RECHERCHE À ALÉRIA : LE TEMPS DU BILAN POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES Après une première époque de recherche marquée par la révélation d’un potentiel archéologique considérable grâce au travail de Jean et Laurence Jehasse, le site antique d’Aléria franchira bientôt le cap de la « mise à plat » des données scientifiques anciennes, pour se préparer au chantier de conservation des vestiges, à la reprise des recherches et à la mise en place d’une valorisation évolutive (voir p. 80-83). Cette phase préliminaire de bilan a nécessité un investissement humain et financier de la part des partenaires impliqués dans cette démarche concernant le site dans sa globalité et son territoire immédiat. Les différents axes de travail sont répartis entre la collectivité territoriale de Corse, le musée départemental d’Archéologie Jérôme Carcopino, l’État et la municipalité d’Aléria. Le programme a permis de constituer un corpus documentaire autour d’un système d’information géographique (SIG) qui sera désormais le support de toutes les données topographiques et cartographiques collectées et générées. Il a nécessité la réinterprétation des données disponibles et la compilation d’anciens rapports de fouille. Le mobilier archéologique issu des fouilles de la ville romaine est parallèlement réinventorié par les services de l’État et le musée d’Aléria à des fins de récolement. Cette première phase marque clairement le besoin d’ancrer les recherches futures dans un contexte scientifique clarifié. La seconde partie de l’étude concernera l’acquisition d’informations nouvelles, essentiellement de nature topographique et géomorphologique, concernant le bâti (ArkeMine), l’emprise de la ville, son environnement immédiat et son territoire sur plusieurs centaines d’hectares. La prospection géophysique livrera dans le meilleur des cas une bonne partie de la trame urbaine enfouie sous les 8 ha non fouillés (sur les 11 constituant l’emprise de la ville antique). La couverture par Lidar6 aérien devrait permettre la visualisation et la caractérisation des microreliefs révélant des informations sur les axes de communication, les carrières ou d’autres traces d’activités humaines sur le territoire autour et dans le périmètre urbain. Sur le site ouvert au public, une mission Lidar terrestre, élaborée en collaboration avec le professeur Priscilla Paolini (université La Sapienza de Rome), vise la réalisation d’une couverture 3D de l’intégralité des vestiges exhumés. Il s’agira ainsi, en associant les observations de terrain, de mieux comprendre et illustrer les phases de destructionreconstruction-modification du bâti et des réseaux le desservant. LES ÉTABLISSEMENTS LITTORAUX DU BAS-EMPIRE DE LA CÔTE OUEST Franck Allegrini-Simonetti Les recherches menées depuis plusieurs années sur le littoral ouest de la Corse ont mis en évidence de nombreux indices d’implantations côtières pour une période comprise entre les IIIe et Ve siècles. Ce constat est marqué par l’abondance et la cohérence typo-chronologique des marqueurs archéologiques observés à terre comme en mer. Il s’agit de sites non étudiés pour la plupart, caractérisés par des épandages de productions nord-africaines essentiellement, dont les restes d’amphores de Byzacène ou plus rarement de Tripolitaine sont associés à de la vaisselle africaine de cuisine et à de la céramique claire. Si les vestiges de matériaux de construction associés sont souvent observables, ils sont limités aux restes de toitures en tuiles, aucune trace de chaux ni même de briques sur les épandages, ce qui pose la problématique d’un éventuel mode de construction mêlant pierre sèche, matériaux périssables et tuiles romaines. Ces installations, dont la nature reste encore à définir, occupent systématiquement les arrière-plages au fond de baies ou de golfes à proximité d’espaces cultivables. Globalement, outre quelques découvertes sporadiques de monnaies ou de céramiques du Haut-Empire relayées au fond des ports-abris par des vestiges relativement rares, c’est bien à partir du Bas-Empire et avec l’apparition des premières importations d’Afrique du Nord que l’on constate l’abondance manifeste des marqueurs, à terre comme en mer, sur pratiquement tous les sites littoraux de la côte ouest. Dans cette dynamique et à titre d’exemples, L’Île-Rousse et Calvi semblent intégrer dès le début du Bas-Empire romain un réseau d’implantations principales ou secondaires établies sur le littoral ouest en bordure des plaines et bassins côtiers. Ce réseau est systématiquement complété par une multitude d’épandages, qui lui sont contemporains, situés à l’intérieur des terres, notamment sur les plaines de Reginu et de Figarella, attenantes aux sites de L’Île-Rousse et Calvi. Les découvertes de monnaies, sarcophages et tombes en bâtière7 effectuées dans ces deux villes à la fin du XIXe siècle évoquent une population pérenne montrant une certaine richesse, qui bâtira, comme à Calvi, des édifices religieux chrétiens dès le début du haut Moyen Âge, tout comme les communautés occupant les trois grands golfes du sud de la Corse. L’Île-Rousse : fragment de sarcophage tardo-romain inclus dans une façade de magasin (milieu XIXe siècle), détail du fragment, 40 x 20 cm environ, marbre blanc. Sculpture représentant un Éros, élément probable d’un motif composé de deux Éros tenant un médaillon central. Photo F. Allegrini-Simonetti 2015. Calvi, port : col d’amphore africaine 2 C, marque circulaire sous le rebord et type Keay VII (Keay 1984). Photo F. Allegrini-Simonetti 2013. >> Bibliographie • CHAZELLES-GAZZAL (C.-A. de) — Les maisons en terre de la Gaule méridionale, Montagnac, Monique Mergoil, 1997. • JEHASSE (J.) — Circonscription de Corse, dans Gallia, n° 36 / 2, 1978, p. 461-469. • JEHASSE (J.), JEHASSE (L.) — Aléria ressuscitée - Aleria rediviva, quarante ans de découvertes archéologiques, Ajaccio, La Marge, 1997. --• JEHASSE (J.), JEHASSE (L.) — Aleria métropole : les remparts préromains et l’urbanisation romaine, Ajaccio, Éditions du Journal de la Corse, 2004. • LASFARGUES (J.) dir. — Architectures de terre et de bois. L’habitat privé dans les provinces occidentales du monde romain. Antécédents et prolongements, protohistoire, Moyen Âge et quelques expériences contemporaines, actes du IIe Congrès archéologique de Gaule méridionale, Lyon, 2-6 novembre 1983, Paris, Maison des sciences de l’homme, 1985. n° 370 / Dossiers d’Archéologie / 49