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Gennaro Toscano
  • Bibliothèque nationale de France
    5, rue Vivienne
    75002 Paris (France)
Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le musée, la recherche et la valorisation à la direction des Collections de la Bibliothèque nationale de France ; professeur d'histoire des collections et du patrimoine à l'École nationale des... more
Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le musée, la recherche et la valorisation à la direction des Collections de la Bibliothèque nationale de France ; professeur d'histoire des collections et du patrimoine à l'École nationale des chartes. La librairie des rois aragonais de Naples de sa fondation à sa dispersion Gennaro Toscano La librairie fondée à Naples au milieu du xv e siècle par Alphonse V d'Aragon, dit le Magnanime, devint en quelques années le fleuron de sa politique culturelle et de celle de ses héritiers. Emblème de l'humanitas des souverains, elle fut immortalisée par les humanistes de la cour qui la fréquentaient. « Librorum volumina prope infinita Bibliothecam suam mirifice ornatam conjecit », écrit Bartolomeo Facio à propos du Magnanime dans son De Viris illustribus 1. Installée d'abord au château Capuano, résidence royale depuis l'époque de la domination normande, la bibliothèque fut réaménagée vers 1455 dans une grande salle du Castel Nuovo, entièrement reconstruit après la guerre de succession angevino-aragonaise. C'est dans sa nouvelle bibliothèque que le roi aimait réunir son cercle d'humanistes. Dans la vie de Giannozzo Manetti, rédigée par le célèbre librairie florentin Vespasiano da Bisticci, on peut lire : « giunto a Napoli, [Manetti] andò a visitare la Maestà del Re, e giunse a tempo oportuno, perché trovò la maestà sua nella libreria con più singulari uomini
« Da Milano a Napoli. Le Vite dei santi padri miniate da Cola Rapicano per Giovanna Caracciolo, favorita di Ferrante d’Aragona (Berkeley, Bancroft library, ms. 9) », dans Storia dell’arte on the road. Studi in onore di Alessandro Tomei,... more
« Da Milano a Napoli. Le Vite dei santi padri miniate da Cola Rapicano per Giovanna Caracciolo, favorita di Ferrante d’Aragona (Berkeley, Bancroft library, ms. 9) », dans Storia dell’arte on the road. Studi in onore di Alessandro Tomei, éd. par G. Curzi et al., Rome, Campisano, p. 293-298, fig. 186-190.
M. Hermant, M.-P. Laffitte, G. Toscano, « La naissance de la Bibliothèque royale. De Louis XI à Louis XII », dans Histoire de la Bibliothèque nationale de France, dir. B. Blasselle et G. Toscano, Paris, BnF éditions, 2021, p. 51-63.
Gennaro Toscano, « Per la fortuna di Dante in Francia nel primo Ottocento. Aubin-Louis Millin e il ms. XIII.C.4 della Biblioteca nazionale di Napoli », dans Prospettiva, 181-182, janvier-avril 2021, p. 148-159
Fortuna di Mattia Preti in Francia
Gennaro TOSCANO C'est à l'automne 1991 que j'ai rencontré pour la première fois Jean-Michel Leniaud. Je venais de publier un article sur la façade de la cathédrale d'Amalfi 1 et un très cher ami, Philippe Plagnieux, me conseilla d'en... more
Gennaro TOSCANO C'est à l'automne 1991 que j'ai rencontré pour la première fois Jean-Michel Leniaud. Je venais de publier un article sur la façade de la cathédrale d'Amalfi 1 et un très cher ami, Philippe Plagnieux, me conseilla d'en laisser un exemplaire dans le casier de Jean-Michel à la Sorbonne. Ma modeste contribution sembla être appréciée par ce grand spécialiste de l'architecture du XIX e siècle et du patri-moine, et il tint à me rencontrer. J'étais très intimidé, car mon article n'était qu'une excursion dans le domaine de l'architecture néo-médiévale, mes journées et mes nuits étant, à l'époque, plutôt hantées par mes recherches doctorales sur les manuscrits enluminés de l'ancienne libraire des rois aragonais de Naples. La rencontre avec Jean-Michel fut agréable et détendue, il me donna des conseils fort utiles sur la rédaction d'une thèse « française », et surtout sur le plan à suivre. En France, la rigueur de cet exercice était bien loin de la liberté totale dont jouissait la pratique de la rédaction au sein du monde académique italien. Par ailleurs, le doctorat avait été introduit en Italie seulement dans les années 1980 et le doctorat nouveau régime avait été mis en place par la réforme de 1984. Pour mieux me familiariser avec le système français, Jean-Michel me conseilla la lecture de sa thèse publiée en 1980 : Jean-Baptiste Lassus (1807-1857) ou le temps retrouvé des cathédrales. Malgré la différence de sujet, cette thèse devint pour moi un véritable livre de chevet pour sa méthode, son brio et son plan rigoureux. Revenons à Amalfi. Le monument le plus intéressant de l'ancienne république est sans nul doute le complexe formé par la cathédrale, le clocher et le cloître du Paradis. À la cathédrale primitive, actuelle chapelle du Crucifix, construite à la fin du X e siècle, fut adossée une deuxième, plus vaste, vraisemblablement commencée vers le milieu du XI e siècle, et achevée à l'époque de l'archevêque Matteo Capuano (1202-1215) et de son frère, le cardinal Pietro, qui avait transféré à Amalfi la dépouille de l'apôtre André. L'existence de deux cathédrales côte à côte explique 1. Gennaro Toscano, « Enrico Alvino e la ricostruzione della facciata del Duomo di Amalfi », in Daniela Lamberini (éd.), Il bianco e il verde. Architettura policroma fra storia e restauro, actes du colloque international (Florence, 13-15 juin 1989), Florence, Alinea, 1991, p. 99-111. memmelanges_leniaud-mqt12-bis.indd 497 memmelanges_leniaud-mqt12-bis.indd 497
Mélanges en l’honneur de Jean-Michel Leniaud. Un bretteur au service du patrimoine, sous la direction de F. Descamps, F. Chappey et Ph. Plagnieux, Paris, mare & martin, 2020, p. 497-506.
Histoire des collections patrimoniales et de l'origine du musée de la Bibliothèque nationale; bibliothèque-musée.
« Aubin-Louis Millin et la Calabre médiévale : les monuments funéraires de Mileto, Tropea et Gerace »
La France et l’Europe autour de 1500. Croisements et éhanges artistiques, actes du colloque (Paris, 9-11 décembre 2010) sous la dir. de G. Bresc-Bautier, T. Crépin-Leblond et E. Taburet-Delahaye, Paris, Ecole du Louvre-Documentation... more
La France et l’Europe autour de 1500. Croisements et éhanges artistiques, actes du colloque (Paris, 9-11 décembre 2010)  sous la dir. de G. Bresc-Bautier, T. Crépin-Leblond et E. Taburet-Delahaye, Paris, Ecole du Louvre-Documentation française 2015, p. 107-128.
Napoli è tutto il mondo': Neapolitan Art and European Culture from Humanism to the Enlightenment, actes du colloque international sous la direction de L. Pestilli, I. Rowland et S. Schuzte, American Academy in Rom, 19-21 juin 2003,... more
Napoli è tutto il mondo': Neapolitan Art and European Culture from Humanism to the Enlightenment, actes du colloque international sous la direction de L. Pestilli, I. Rowland et S. Schuzte, American Academy in Rom, 19-21 juin 2003, Rome-Pise, 2008, p. 79-97.
La donna nel Rinascimento meridionale, actes du colloque sous la direction de M. Santoro, Pise-Rome, Fabrizio Serra editore, 2010, p. 287-310.
Mantegna e Roma. L'artista davanti all'antico, actes du colloque international, sous la dir. de T. Calvano, C. Cieri Via, L. Ventura, Rome, 8-10 février 2007, Rome, Bulzoni, 2010, p. 125-190.
Rinascimento meridionale, V, 2014, p. 41-56.
Voyages et conscience patrimoniale. Aubin Louis-Millin (1759-1818) entre France et Italie, actes du colloque sous la direction d’A.-M. D’Achille, A. Iacobini, M. Preti-Hamard, M. Righetti et G. Toscano, Paris, Institut national du... more
Voyages et conscience patrimoniale. Aubin Louis-Millin (1759-1818) entre France et Italie, actes du colloque sous la direction d’A.-M. D’Achille, A. Iacobini, M. Preti-Hamard, M. Righetti et G. Toscano, Paris, Institut national du patrimoine, 27-28 novembre 2008 et Rome, la Sapienza Universita di Roma, 12-13 décembre 2008, Rome, Campisano Editore, 2012, p. 387-412.
Storia dell’arte come impegno civile. Scritti in onore di Marisa Dalai Emiliani, sous la dir. de A. Cipriani, V. Curzi, P. Picardi, Rome, Campisano Editore, 2014, p. 357-363, fig. 112-116.
Voyages et conscience patrimoniale. Aubin Louis-Millin (1759-1818) entre France et Italie, actes du colloque sous la direction d’A.-M. D’Achille, A. Iacobini, M. Preti-Hamard, M. Righetti et G. Toscano, Paris, Institut national du... more
Voyages et conscience patrimoniale. Aubin Louis-Millin (1759-1818) entre France et Italie, actes du colloque sous la direction d’A.-M. D’Achille, A. Iacobini, M. Preti-Hamard, M. Righetti et G. Toscano, Paris, Institut national du patrimoine, 27-28 novembre 2008 et Rome, la Sapienza Universita di Roma, 12-13 décembre 2008, Rome, Campisano Editore, 2012, p. 457-496.

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De la plus jeune sœur de Napoléon Bonaparte, Caroline Murat, reine de Naples de 1808 à 1815, l’historiographie a souvent brossé un portrait de séductrice ou de parvenue. Pourtant, son court règne fut aussi celui d’une habile stratège,... more
De la plus jeune sœur de Napoléon Bonaparte, Caroline Murat, reine de Naples de 1808 à 1815, l’historiographie a souvent brossé un portrait de séductrice ou de parvenue.
Pourtant, son court règne fut aussi celui d’une habile stratège, tenant un temps les rênes de l’Etat, et d’une protectrice des arts, des lettres et des sciences qui diffusa un goût artistique incontesté.
Avec ses belles-sœurs, l’impératrice Joséphine et la reine Hortense, Caroline Murat s’intéressa très tôt à la peinture d’histoire. S’attachant les services de François-Marius Granet ainsi que ceux de Jean-Auguste-Dominique Ingres, elle contribua à les faire connaître dans la capitale méridionale. De Granet, elle collectionna un nombre considérable de tableaux d’intérieur et d’histoire et commanda à Ingres de nombreuses œuvres dont l’un des plus célèbres nus du XIXe siècle français : la Grande Odalisque (musée du Louvre). 
Les relations entre la reine de Naples et Granet sont ici explorées et donnent l’occasion de présenter une série de dessins inédits du séjour napolitain du peintre en 1811 ainsi que des tableaux peints pour la reine. La dernière partie lève le voile sur le mystère de la Dormeuse de Naples et sur la commande de la Grande Odalisque.
Ingres, Granet et la reine de Naples
Auteur des Antiquités nationales, archéologue et historien de l’art français, Aubin-Louis Millin (1759 -1818) accomplit de 1811 à 1813 un long périple à travers l’Italie monumentale. Élargissant l’itinéraire du Grand Tour, qui convergeait... more
Auteur des Antiquités nationales, archéologue et historien de l’art français, Aubin-Louis Millin (1759 -1818) accomplit de 1811 à 1813 un long périple à travers l’Italie monumentale.
Élargissant l’itinéraire du Grand Tour, qui convergeait traditionnellement vers Rome et Naples, frôlant à peine la Sicile, il fut le premier à s’aventurer dans les régions inexplorées du Mezzogiorno, tels la Calabre, la Lucanie, les Pouilles, le Molise et les Abruzzes. À côté des monuments de l’Antiquité classique, il s’intéressa de près à ceux moins connus du Moyen Âge, de la Renaissance et de l’époque moderne.
Cette entreprise avait pour but de rassembler une vaste documentation qui devait nourrir une série de publications et enrichir ensuite non seulement sa collection personnelle mais aussi celles de la Bibliothèque nationale. Autre nouveauté, ce voyage artistique s’ouvrait à l’histoire des coutumes et des institutions, à l’anthropologie et à l’étude du milieu. Il s’agissait de composer un voyage pittoresque accompagné de gravures d’après les dessins et les relevés des monuments inédits commandés en Italie à des artistes locaux et à de jeunes talents étrangers, comme le peintre prussien Franz Ludwig Catel (1778-1856).
L’instabilité politique de l’époque et le manque d’argent ne permirent pas à Millin de mener à bien cet ambitieux projet dont seule une part infime fut publiée. Après sa mort, ce corpus imposant fut dispersé dans les divers départements de la Bibliothèque nationale qui, entre 1818 et 1822, parvint à acquérir en bloc un ensemble de 1040 dessins, précieux témoignage d’œuvres et de monuments aujourd’hui endommagés ou disparus.
Deux siècles après le voyage de Millin en Italie, le présent volume rend hommage à ce précieux travail en publiant le journal épistolaire adressé aux membres de l’Institut de France. À ces documents fondamentaux s’ajoutent un portrait de l’érudit, l’étude des dessins exécutés par Catel, ainsi qu’une vaste documentation et une série d’index raisonnés, qui font de ce volume un «guide» indispensable pour revivre le voyage du grand érudit français, ultime représentant de la société des Lumières.
Nell’autunno del 1811, all’età di cinquantadue anni, l’archeologo e storico dell’arte francese Aubin-Louis Millin (1759-1818) partì per l’Italia, realizzando un sogno da lungo tempo vagheggiato. L’itinerario attraverso la penisola,... more
Nell’autunno del 1811, all’età di cinquantadue anni, l’archeologo e storico dell’arte francese Aubin-Louis Millin (1759-1818) partì per l’Italia, realizzando un sogno da lungo tempo vagheggiato. L’itinerario attraverso la penisola, protrattosi per circa due anni, fu da lui pianificato con cura quasi ossessiva, anche grazie alle informazioni fornitegli per lettera dai suoi corrispondenti sparsi nelle diverse città e regioni italiane.
Più che un viaggio di formazione di stampo settecentesco, quello di Millin fu innanzitutto un viaggio ufficiale, una missione di “inspection patrimoniale”, svolta per conto del governo francese in territori – allora ancora poco conosciuti – che erano entrati a far parte da non molti anni dell’impero napoleonico. Due erano gli obiettivi precipui dell’erudito: studiare e documentare i numerosi monuments inédits, con l’idea di dare alle stampe un nuovo voyage pittoresque della penisola; verificare attentamente le loro condizioni di conservazione, per poter segnalare alle autorità competenti tutti i casi che necessitavano di interventi di restauro.
Con il suo viaggio, Millin rivoluzionò le consuetudini del Grand Tour, sia perché a essere oggetto della sua attenzione furono non solo i monumenti antichi, ma anche quelli di età medievale, rinascimentale e barocca; sia perché, sconfinando dai percorsi tradizionali, egli si inoltrò nelle regioni più periferiche e inesplorate del Regno di Napoli, quali la Calabria, la Basilicata, il Molise e l’Abruzzo.
Gli imprevisti e le difficoltà del suo avventuroso periplo del Sud furono condivisi da due giovani accompagnatori: lo scrittore francese Astolphe de Custine e il pittore prussiano Franz Ludwig Catel. Quest’ultimo, in particolare, entrò in profonda sintonia con Millin, divenendo il suo «occhio», la sua antenna sensibile, sempre acuto nel registrare lo scenario artistico, antropologico e naturale delle regioni visitate.
Tre sono i testi chiave per ricostruire il viaggio e il libro ne offre per la prima volta l’edizione integrale: l’Extrait  del 1814, il denso diario epistolare indirizzato ai colleghi dell’Institut de France; le lettere sullo stato dei monumenti di Roma scritte nel 1812 al Ministro dell’Interno conte di Montalivet; infine l’Inventaire, un testo manoscritto con l’elenco di oltre mille disegni fatti eseguire in Italia, redatto dopo la morte dell’erudito, quando il materiale venne acquisito dalla Bibliothèque nationale de France (1819-1822) e andò disperso nelle sue raccolte.
A questi documenti fondamentali vengono affiancati, oltre a un profilo intellettuale di Millin, il primo catalogo completo dei disegni eseguiti per lui da Franz Ludwig Catel e una serie di apparati e di indici ragionati, che fanno di questo volume – in coincidenza con il secondo centenario del viaggio – un’indispensabile “guida”, una sorta di Companion to Millin in Italy.
I Murat e l’archeologia nel Sud d’Italia. Testimonianze di Aubin-Louis Millin da lettere e disegni della Bibliothèque nationale de France
Convegno "Medioevo ritrovato", 25 e 26 maggio, Università La Sapienza, in collaborazione con la BnF et l'Ecole française di Roma
« Ces peintures sont pour les manuscrits un des principaux objets du luxe bibliographique » : Aubin-Louis Millin et l’art de l’enluminure
Séminaire organisé par Rossella Froissart, Université Aix Marseille
mardi 22 novembre 2016
Aix-en-Provence
Auditorium du musée Granet
Alors que la Kunsthalle de Hambourg consacre du 16 octobre 2015 au 31 janvier 2016 une grande exposition monographique à Franz Ludwig Catel, peintre paysagiste prussien, l’Institut national du patrimoine (Inp), la Bibliothèque nationale... more
Alors que la Kunsthalle de Hambourg consacre du 16 octobre 2015 au 31 janvier 2016 une grande exposition monographique à Franz Ludwig Catel, peintre paysagiste prussien, l’Institut national du patrimoine (Inp), la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Labex Cap (Hésam) et le Centre allemand d’histoire de l’art s’associent pour présenter pour la première fois au public le résultat d’un programme de recherche autour des dessins de l’artiste conservés à la BnF. Financé par le Labex Cap, ce programme a permis de réunir l’ensemble des dessins conservés au département des Estampes
et de la Photographie et de les rendre accessibles à un plus vaste public grâce à leur numérisation et à leur catalogage exhaustif.

Né à Berlin en 1778, Catel fréquenta l’Akademie der Kunst de Berlin puis l’Académie des Beaux-Arts de Paris de 1797 à 1800. A Paris il rencontra Aubin-Louis Millin, archéologue et historien de l’art français, qui accomplit de 1811 à 1813 un long périple à travers l’Italie monumentale, dans le but de rassembler une vaste documentation sur les paysages et monuments que le traditionnel Grand Tour avait ignorés jusque-là.

Ce voyage artistique s’ouvrait en particulier à l’histoire des coutumes, à l’anthropologie et à l’étude de régions inexplorées de l’Italie du Sud. C’est à cette occasion que Millin fit appel au talent d’artistes locaux et étrangers, comme le peintre Franz Ludwig Catel. Alliant observation méticuleuse de la nature et de ses phénomènes et scènes pittoresques, Catel développa un style unique et devint très populaire. Il innova aussi en étant l’un des premiers artistes en Italie à utiliser la chambre claire, instrument qui lui permit de représenter les paysages de manière très précise. Ses dessins de l’Italie du
Sud demeurent aujourd’hui une source précieuse pour appréhender ces paysages très bouleversés par les phénomènes naturels et la spéculation immobilière.

Journée d’étude organisée par Gennaro Toscano, directeur des études du département des conservateurs, directeur de la recherche et des relations scientifiques, Inp, en collaboration avec Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la Photographie, BnF ; Corinne Le Bitouzé, directrice adjointe du département des Estampes et de la Photographie, BnF ; Thomas Kirchner, directeur du Centre allemand d’histoire de l’art et Godehard Janzing, directeur adjoint du Centre allemand d’histoire de l’art
Medieval Charm: Illuminated Manuscripts for Royal, Aristocratic, and Ecclesiastical Patronage, organized by Stefano U. Baldassarri, Francesca Marini and Florence Moly, Florence, International Studies Institute, Octobre 20, 2015
Compte rendu du livre de F. Manzari et A. Delle Foglie, L'Abbé Rive et l'Essai sur l'art de vérifier l'âges des miniatures..., in Nouvelles de l'Estampe, 257, 2016-2017, p. 61-64.