FR2591886A1 - Engin de levage pour invalide - Google Patents

Abstract

L'engin de levage pour invalide comprend un bras de levage 4, un support 12 pour dispositif de suspension monté de façon à pouvoir tourner autour d'un palier rigide d'axe vertical V à l'extrémité libre du bras 4, et un dispositif de suspension 10 pour sangle qui est de construction unitaire, pivotant autour d'un axe horizontal H par rapport au support 12. Le dispositif de suspension 10 présente des points d'attache pour sangle espacés l'un de l'autre, situés de part et d'autre de l'axe H, pour assurer la liaison avec une paire d'attaches de sangles 41 d'un côté de l'axe H et la liaison d'une seconde paire d'attaches de sangles 41 du côté opposé de l'axe H. Ainsi, la position d'un invalide I peut-elle être modifiée alors qu'il est suspendu sur l'engin, par un mouvement pivotant du dispositif de suspension 10 autour de l'axe horizontal H. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

9 1886

Engin de levage pour invalide.

La présente invention a pour objet un engin de levage pour invalide utilisant des sangles de levage dans lesquelles les invalides sont suspendus pendant le levage. L'invention concerne particulièrement les engins de levage qui comportent un dispositif de suspension pour sangle présentant des points d'attache distants l'un de l'autre et qui sont disposés à l'extrémité libre d'un bras de levage que présente l'engin, de façon à pouvoir pivoter

autour d'un axe de soutien rigide vertical.

Le terme "rigide" utilisé ici au sujet de l'axe de soutien vertical a une signification particulière

en ce sens que l'axe de soutien reste sensiblement verti-

cal pendant tout le mouvement de levage du bras; le'sou-

tien vertical rigide empêche tout mouvement de balancement

du genre pendule de l'invalide suspendu qui est un des désa-

vantages principaux des engins de levage présentant un sup-

port de sangle suspendu librement, sans un tel soutien.

Ainsi, le soutien vertical rigide conduit a un avantage considérable lors du transport d'un invalide suspendu à

l'aide d'un engin mobile du fait qu'il empêche toute -

lésion possible et conduit à un sentiment de sécurité

psychologiquement important pour le patient.

Cependant, les engins de levage connus utilisant un tel montage présentent le désavantage que le dispositif de suspension de la sangle est fixe par

rapport au support de soutien, ce qui limite sa plage d'ap-

plication pour ce qui est des différents processus de le-

vage. Ce désavantage n'existe pas avec un simple disposi-

tif de suspension qui présente seulement deux points de

suspension distants l'un de l'autre, mais il apparaît im-

médiatement avec un dispositif de suspension plus compli-

qué présentant plus de deux points de suspension, par exemple deux paires de points de suspension distants l'un de l'autre, auxquels des sangles dorsale et de siège ou de jambes ou une sangle équivalente en une pièce peuvent

être attachées. Dans ce cas, l'agencement n'est pas aisé-

ment adaptable au soutien d'un invalide placé dans des po-

sitions diverses.

Le but de la présente invention est de fournir un engin de levage qui conserve les avantages des dispositions connues à axe de soutien vertical rigide tout

en évitant leurs inconvénients.

L'engin de levage pour invalide suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un

support de dispositif de suspension monté de façon à pou-

voir tourner autour de l'axe vertical rigide et un dispositif de suspension pour sangle constitué par un ensemble pivotant

autour d'un axe horizontal par rapport au support du dispo-

sitif de suspension et qui présente des points d'attache

de sangle distants l'un de l'autre situés de part et d'au-

tre dudit axe horizontal pour assurer la liaison d'une pai-

re d'attaches de sangle situées d'un côté de l'axe horizon-

tal et la liaison d'une seconde paire d'attachesde sangle

situées du côté opposé de cet axe horizontal.

De préférence, quatre points d'attache de sangle sont prévus, agencés de façon à constituer une première paire, distants l'un de l'autre, disposés d'un côté par rapport audit axe horizontal et une seconde paire de points d'attache de sangle, distants l'un de l'autre,

disposes du côté opposé par rapport audit axe horizontal.

Dans ce cas, les points d'attache des deux paires peuvent être relativement éloignés l'un de l'autre, que ce soit

pour l'attache de sangles dorsale et de siège ou de jam-

bes distinctes ou pour l'attache d'une sangle équivalente

en une pièce. Cependant, dans une forme d'exécution préfé-

rée, la distance séparant les points d'attache d'une paire, pour l'attache dans la région des épaules d'une sangle en une pièce, est supérieure à la distance séparant les points

d'attache de l'autre paire. Un tel dispositif de suspen-

sion peut être utilisé avec une sangle en une pièce compre-

nant une partie principale pour supporter le corps de l'in-

valide et des parties 'supportant les extrémités inférieures

des jambes qui, à l'emploi, s'étendent respectivement au-

dessous et au-dessus des jambes, entre les cuisses de l'in-

valide, les extrémités des parties supportant les jambes

étant reliées aux paires de points d'attache les moins es-

pacés l'un de l'autre.

Des moyens seront de préférence prévus pour stabiliser le dispositif de suspension dans des positions angulaires différentes, sélectionnées, audessus dudit axe horizontal. De tels moyens peuvent permettre au dispositif de suspension d'être réglable en toute position le long *\ d'une plage de positions angulaires et, à cet effet, peuvent produire une friction restreignant le mouvement

du dispositif de suspension autour de l'axe horizontal.

En variante, le dispositif de stabilisation du dispositif de suspension peut localiser à choix et retenir le dispo-

sitif de suspension dans deux ou plusieurs positions an-

gulaires différentes qui, à l'emploi, peuvent correspon-

dre respectivement à des positions couchée et assise de

l'invalide suspendu. Un dispositif d'arrêt à ressort ac-

tionnable manuellement peut être prévu pour le verrouil-

lage sélectif du dispositif de suspension.

Grâce au fait que l'engin de le-

vage peut être utilisé avec son dispositif de suspension

dans des positions angulaires diverses, l'invention pré-

sente l'avantage que la position de l'invalide suspendu peut être changée sans réglage de la ou des sangles ou de leur attache au dispositif de suspension. Par exemple,

l'invalide peut être soulevé hors d'un lit, le disposi-

tif de suspension occupant une certaine position angulai-

re, puis ce dispositif de suspension peut être déplacé

autour de l'axe horizontal jusqu'à une autre position an-

gulaire qui amène l'invalide dans une position plus ou moins assise pour permettre de le transférer sur une

chaise d'invalide ou sur un siège de toilette. -

L'axe de pivotement horizontal du disposi-

tif de suspension de la sangle est de préférence situé au-

dessous du support vertical rigide de telle manière que le dispositif de suspension soit suspendu sous le support vertical. Les deux axes de soutien perpendiculaires l'un à l'autre du dispositif de suspension peuvent se couper l'un l'autre. Des moyens élévateurs de l'engin peuvent agir pour soulever et abaisser le bras de levage par un seul mouvement de translation mais, dans une construction préférée, le bras est en forme de parallélogramme et est monté pivotant sur une colonne de l'engin. La construction

unitaire du dispositif de suspension comprendra, de préfé-

rence, un élément central s'étendant à une extrémité du

dispositif de suspension, et une poignée apte à être sai-

sie par l'opérateur et utilisée comme un levier pour faire

tourner le dispositif de suspension autour d'un axe de pivo-

tement horizontal alors qu'un invalide est suspendu par la ou les sangles. A l'autre extrémité, l'organe central peut

être fixé de façon rigide à deux bras aux extrémités des-

quels se trouve une paire de points de suspension ou être venu d'une pièce avec ces deux bras. Lorsque les points d'attache des deux paires de points d'attache du dispositif de suspension sont relativement espacés l'un de l'autre, la seconde paire de ces points d'attache peut se trouver aux extrémités de bras latéraux faisant saillie à partir de l'organe central, en une position intermédiaire de la

longueur de celui-ci. Cependant, lorsque les points d'at-

tache de la seconde paire doivent être moins espacés, ils

peuvent être prévus sur les c6tés-mêmes dudit organe cen-

tral. Les points d'attache peuvent se présenter sous la forme de crochets destinés à recevoir des chaînes

ou cordes de suspension. Cependant, dans une forme d'exécu-

tion préférée, les points d'attache sont constitués par des chevilles munies de têtes qui s'engagent dans les éléments

d'attache des sangles, lesquels se présentent sous la for-

me de plaques munies de boutonnières.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et une variante. La fig. 1 est une vue en perspective d'un

engin de levage.

La fig. 2 est une vue similaire du disposi-

tif de suspension de cet engin de levage, représenté à plus

grande échelle.

Les figs. 3 et 4 sont des coupes de deux détails, suivant les lignes IIIIII et IV-IV de la fig. 2, respectivement, et La fig. 5 est une vue en perspective d'une

variante du dispositif de suspension.

L'engin de levage représenté comprend un châssis mobile 1 qui comporte des roulettes 2 et supporte,

à sa partie postérieure, une colonne 3 dirigée vers le haut.

La colonne 3 porte, à son tour, un bras de levage 4 qui est soulevé et abaissé au moyen d'un mécanisme éléevateur à. vis et écrou logé dans la colonne 3 et qui est commandé par une manivelle sommitale 5. L'écrou du mécanisme élevateur est relié au bras 4 par une tige de soutien 6 articulée. Le

bras 4 est du type à parallélogramme et comprend deux bar-

res parallèles montées toutes deux de façon pivotante sur

la colonne 3. Il résulte de cet agencement qu'une extrémi-

té 7 du bras 4 reste horizontale en tout temps lorsque le bras 4 est soulevé et abaissé par le mécanisme élévateur sous l'action de la manivelle 5. Un palier de suspension 8

est disposé à l'extrémité 7 du bras 4 et constitue un sup-

port d'axe vertical V qui reste vertical lorsque le bras 4

utour de sa plage de mouvements de levage.

tourne autour de sa plage de mouvements de levage.

La fig. 1 illustre un dispositif de sus-

pension pour sangle 10 supportant une sangle en une pièce ll dans laquelle un invalide I est suspendu. Le dispositif de suspension 10 forme un ensemble métallique supporté de façon pivotante par le bras 4 par l'intermédiaire d'un support 12 de telle sorte qu'il puisse pivoter autour d'un axe horizontal H par rapport au support 12 du dispositif de suspension de sangle. Le support 12 est monté dans le palier vertical 8 de telle manière que le dispositif de

suspension 10 puisse tourner autour de l'axe vertical ri-

gide V avec le support 12 alors qu'il peut pivoter séparé-

ment autour de l'axe horizontal H. Comme le montre le des-

sin, le dispositif de suspension 10 est suspendu au-dessous

du palier vertical 8.

Le dispositif de suspension 10 comprend un organe central 13 qui est muni, à son extrémité libre, d'une poignée moulée 14 de telle manière qu'il puisse être saisi commodément par un opérateur et être utilisé

comme levier pour modifier la position angulaire du dispo-

sitif de suspension 10 autour de l'axe horizontal H lorsque

l'invalide I est suspendu. Le reste du dispositif de suspen-

sion 10 est de forme générale en V et est soudé à l'ex-

mité de l'organe 13 opposée à celle qui porte la poignée 14. Il comprend des branches latérales et 16 qui présentent des parties intérieures

divergentes 15a et 16a et des parties terminales exté-

rieures 15b et 16b rectilignes et parallèles. Le support 12 du dispositif de suspension est en forme de fourche et présente deux branches divergentes 17 et 18 reliées aux branches 15 et 16 du dispositif de suspension 10 par

des paliers pivotants 19 et 20 respectivement.

La fig. 3 illustre la construction du pa-

o10 lier de pivotement 19: la branche 17 se termine par un

bossage circulaire 17a qui présente un tourillon horizon-

tal étagé 21 dont la partie terminale, de plus petit dia-

mètre, est filetée en 22 pour recevoir un écrou auto-ser-

rant 23. A sa naissance, qui constitue sa partie de plus grand diamètre, le tourillon 21 porte un manchon 24 sur lequel peut pivoter une patte 25 soudée à la branche 16 du dispositif de suspension. Cette patte 25 est pincée entre deux disques annulaires de friction 26 et 27 par

un disque de serrage 28 monté sur une partie intermédiai-

re 29, de section carrée, du tourillon 21. Les disques 26

et 27 produisent une friction sur le dispositif de suspen-

sion 10 et servent ainsi de moyen de stabilisation de ce

dispositif de suspension dans toute position angulaire dé-

sirée autour de l'axe horizontal H tout au long de sa pla-

ge de mouvement indiquée par la flèche 9 de la fig. 2. La force de serrage à friction est appliquée au disque 28

par l'écrou 23 par l'intermédiaire d'une rondelle Bel-

ville 30 de telle sorte que la force de friction soit pré-

réglée tout en étant aisément modifiable.

Le palier de pivotement 20 n'est pas agen-

cé de façon à produire une friction de retenue sur le dis-

positif de suspension 10: un disque à étages 31 fixé par

une vis 32 à un bossage circulaire 18a que présente l'ex-

trémité de la branche 18 supporte un manchon 33 sur lequel est montée, de façon à pouvoir tourner librement, une patte

34 de liaison avec la branche 15 du dispositif de suspen-

sion. Une bague de butée 35 est interposée entre le disque

31 et une face de la patte 34, de même qu'une bague de bu-

tée 36 est interposée entre l'autre face de la patte 34 et

le bossage 18a.

Les extrémités extérieures des branches 15 et 16 du dispositif de suspension 10 présentent des points d'attache relativement espacés l'un de l'autre sous forme

de chevilles tournées vers l'extérieur 37 et 38. Le dispo-

sitif de suspension 10 présente une seconde paire de points d'attache, relativement proches l'un de l'autre, situés de l'autre côté de l'axe horizontal H par rapport aux points

d'attache de la première paire, et qui se présentent éga-

lement sous la forme de chevilles tournées vers l'exté-

rieur 39 et 40. Ces chevilles 39 et 40 sont fixées sur les faces latérales opposées de l'organe central 13. Les chevilles 37, 38, 39 et 40 sont destinées à assurer la liaison entre le dispositif de suspension lO et les moyens

d'attache de la sangle, lesquels se présentent sous la for-

me de plaques à boutonnières, telle la plaque 41 repré-

sentée aux figs. 1 et 2. Le dispositif de suspension, o10 représente dans ces deux figures, qui présente une première

paire de points d'attache pour la sangle relativement éloi-

gnés l'un de l'autre, constitués par les chevilles 37 et

38, et une seconde paire de points d'attache pour la san-

gle relativement proches l'un de l'autre, à savoir les che-

villes 39 et 40, est destiné à être utilisé avec une sangle

ll en une pièce de la forme générale représentée à la fig. 1.

Une telle sangle il comprend une partie principale lla qui supporte le corps de l'invalide I et qui, dans la région des épaules, est reliée aux chevilles 37 et 38, et des parties de soutien des jambes llb qui s'étendent au-dessous et vers le haut des jambes, entre les cuisses de l'invalide I, et dont les extrémités sont attachées à la paire de chevilles

proches l'une de l'autre 39 et 40.

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Le dispositif de suspension représenté en

variante à la fig. 5 comprend, de façon similaire, un dis-

positif de suspension unitaire 50 qui peut tourner, autour d'un axe horizontal H, par rapport à un support de sangle 51 monté dans le palier rigide vertical 8 de l'engin. Le support 51, dans ce cas, a la forme d'un étrier de liaison

qui supporte le dispositif de suspension 50 par une chevil-

le de pivotement 52 traversant les deux branches 53, verti-

cales, de l'étrier 51. La cheville 52 constitue ainsi lo

l'axe de pivotement horizontal H et, dans cette construc-

tion, les axes des paliers perpendiculaires l'un à l'autre

V et H se coupent l'un l'autre sur un axe longitudinal cen-

tral du dispositif de suspension 50 qui, à-nouveau, est

suspendu par rapport au palier vertical 8.

Un organe central principal 54 du dispositif de suspension 50 est constitué par un tube métallique de

section carrée qui présente une partie intermédiaire de sup-

port 54a que traverse la cheville de pivotement 52. Deux paires de bras 55-56 et 57-58 font saillie latéralement de l'organe central 54. Les bras 55 et 56 sont disposés plus près de l'axe de pivotement H que ne le sont les bras 57 et 58, et sont constitués par une simple pièce tubulaire

soudée à une extrémité de l'organe central 54. Les deux au-

tres bras 57 et 58 sont formés d'éléments tubulaires dis-

tincts soudés respectivement sur les côtes opposes de

l'organe central 54.

Tous ces bras 55, 56, 57 et 58 sont de

forme similaire et sont courbes, leurs extrémités s'éloi-

gnant de l'axe H; ils sont terminés, respectivement, par des crochets d'attache de sangle 59, 60, 61 et 62. Des

sangles distinctes dorsale et de siège ou de jambes peu-

vent être respectivement fixées aux deux paires de crochets

59 et 60, d'une part, et 61 et 62, d'autre part, comme aus-

si une sangle équivalente, en une pièce, peut-elle être accro-

chée à ces quatre crochets. De telles sangles n'ont pas été représentées et peuvent être de forme usuelle, bien connue. L'organe central 54 se prolonge, à son extrémité opposée à celle qui présente les bras 55 et 56, par une

poignée moulée 63 ayant le même but que la poignée 14 dé-

crite précédemment.

Le dispositif de suspension 50 peut être placé à choix dans des positions angulaires différentes le long d'une plage de mouvement, indiquée par des flèches 70, à l'aide de moyens de verrouillage à ressort actionnables

manuellement. De tels moyens comprennent un organe de ver-

rouillage 64 qui fait saillie de chaque côté de l'organe

central 54 et s'engage dans des encoches, telle que l'en-

coche 65, ménagées dans les branches de l'étrier 53. L'or-

gane de verrouillage 64 est guidé de façon coulissante dans des encoches de guidage 66 que présente l'organe central 54 et est fixé à une extrémité d'une tige de commande 67 qui est elle-même reliée à un organe de commande 68 monté sur la face sommitale de l'organe 54 et qui est destiné à être actionné du doigt. Un ressort 69 pousse la tige 67 dans

la direction d'engagement de l'organe de verrouillage 64.

Dans chaque cas, la paire de points d'attache 37-38 ou 59-60 qui supporte la ou les sangles utilisés à l'extrémité supérieure ou de tête de l'invalide suspendu, et l'autre paire de points d'attache 39-40 ou 61-62 sont placés de telle manière, par rapport à l'axe horizontal H, qu'un état d'équilibre dynamique se produise. Le dispositif

à sangle est de préférence tel que l'axe H se trouve à proxi-

mité du centre de gravité de l'invalide, mais quelque peu au-dessus de celui-ci, pour produire un état de suspension

stable. Ainsi, il est relativement aisé de changer la posi-

tion de l'invalide par un mouvement pivotant du dispositif de suspension 10 ou 50 autour de l'axe H. Dans le cas de l'agencement des figs. 1 à 4, la force de friction voulue maintient le dispositif de suspension 10 dans la position

choisie qu'une faible force appliquée à la poignée 14 per-

met de modifier aisément. L'expérience a montré que,

avec une sangle en une pièce, un jeu de sangles de qua-

tre dimensions permet de s'adapter à toute la gamme des poids d'invalides jusqu'à 160 Kg, l'invalide étant placé de façon convenable par rapport à l'axe horizontal H.

Comparativement aux dispositifs de suspen-

sion par sangles connus précédemment, qui présentent des

points d'attache disposés généralement en ligne, latéra-

lement par rapport au palier d'axe vertical V, la disposi-

tion des points d'attache et le dispositif de suspension conformes à la présente invention ont pour effet d'étendre la plage de levage utile de l'engin. Par exemple, lorsque le bras de levage est dans sa position la plus basse, le dispositif de suspension peut être basculé en avant autour de l'axe H pour permettre de saisir un invalide couché sur le sol, le dispositif de suspension étant pivoté, après que la sangle a été attachée, pour amener l'invalide dans une

position assise. Ainsi, le mouvement de pivotement du dis-

positif de suspension produit un levage initial de l'inva-

lide l'amenant en position assise.

La sangle 11 représentée à titre d'exem-

ple à la fig. 1 comporte, venue d'une pièce, une partie

de support de tête llc. Lorsque l'un ou l'autre des dis-

positifs de suspension représentés doit être utilisé avec une sangle usuelle, en une pièce, qui ne présente pas de support de tête au-delà des épaules de l'invalide, ou avec des sangles distinctes dorsale et de siège ou de jambes, un support de tête détachable, non représenté, peut être utilisé. Ce support détachable peut, à l'usage, être fixé rigidement aux branches latérales 15 et 16 ou aux bras latéraux 55 et 56. Un support de tête est particulièrement utile lorsque l'engin est utilisé avec un invalide dont la tête basculerait si elle n'était pas

soutenue par un opérateur qui est alors libéré pour d'au-

tres affectations.

tres affectations.

R E E N D I C A T I ONS:

1. Engin de levage pour invalide, compre-

nant un bras de levage et un dispositif de suspension pour une ou des sangles, monté de façon pivotante sur un support rigide à axe vertical situé à l'extrémité libre du bras, caractérisé par un support de dispositif de suspension (12 ou 51) monté de façon à pouvoir-tourner autour dudit axe vertical (V) et un dispositif de suspension pour sangle (10 ou 50) constitué par un ensemble pivotant autour d'un axe horizontal (H) par rapport au support (12 ou 51) du

dispositif de suspension et qui présente des points d'atta-

che de sangle distants l'un de l'autre (27,38; 38,40 ou

59,60; 61,62) situés de part et d'autre dudit axe horizon-

tal (H) pour assurer la liaison d'une paire d'attaches de sangle situées d'un côté de l'axe (H) et la liaison d'une

seconde paire d'attaches de sangle situées du côté oppo-

sé de l'axe horizontal (H).

2. Engin de levage pour invalide suivant la revendication l, comprenant quatre points d'attache pour

sangle, caractérisé par le fait que lesdits points d'atta-

che sont agencés de façon à former une première paire

(37,38 ou 59,60) de points d'attache distants l'un de l'au-

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tre situés d'un côté dudit axe horizontal (H) et une se-

conde paire (39,40 ou 61,62) de points d'attache situés

du côté opposé dudit axe horizontal (H).

* 3. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que les points

d'attache (59,60 et 61,62) des deux paires sont relative-

ment espacés l'un de l'autre pour l'attache de sangles

distinctes dorsale et de siège ou de jambes ou pour l'at-

tache d'une sangle équivalente en une pièce.

4. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que les points d'attache d'une desdites paires (37,38) sont relativement espacés l'un de l'autre pour l'attache de la zone d'épaule

d'une sangle en une pièce (11) présentant des parties infé-

rieures de supports de jambes (llb) qui, à l'usage, s'éten-

dent respectivement au-dessous et vers le haut entre les cuisses de l'invalide (I), les points d'attache (39 et 40) de l'autre paire étant relativement plus proches l'un de l'autre pour assurer la liaison avec les parties de support

de jambes (llb) de la sangle.

5. Engin de levage pour invalide suivant

l'une des revendications précédentes, caractérisé par

des moyens (26,27 ou 64,65) de positionnement du dispo-

sitif de suspension (10 ou 50) permettant de l'amener dans des positions angulaires diverses par rapport audit axe

horizontal (H).

6. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits

moyens (26,27) de positionnement du dispositif de suspen-

sion (10) sont agencés de façon à permettre à ce dernier d'Utre réglable en toute position le long d'une plage de mouvements angulaires et produisent une friction qui limite

les mouvements du dispositif de suspension (10) autour du-

dit axe horizontal (H).

7. Engin de levage pour invalide suivant

l'une quelconque des revendications précédentes, caractéri-

sé par le fait que ledit axe horizontal (H) est situé au-

dessous d'un palier vertical (8)qui constitue ledit axe verti-

cal rigide (V), de telle manière que le dispositif de sus-

pension (10 ou 50) soit suspendu par rapport au palier ver-

tical (8).

8. Engin de levage pour invalide suivant

l'une quelconque des revendications précédentes, caracté-

risé par le fait que l'ensemble constituant le dispositif de suspension (10 ou 50) comprend un organe central (13 ou 54) qui se prolonge, à une extrémité du dispositif de sus- pension (10 ou 50), sous la forme d'une poignée (14 ou 63), de telle sorte qu'il puisse être saisi par un opérateur et utilisé comme un levier pour faire tourner le dispositif

de suspension (10 ou 50) autour dudit axe horizontal (H).

9. Engin de levage pour invalide suivant la revendication 8, caractérisé par le fait que ledit organe central (13) présente, à son autre extrémité, deux bras (15,16 ou 55,56) aux extrémités desquels est située une paire (37,38 ou 59,60) de points d'attache pour la sangle

distants l'un de l'autre.

10. Engin de levage pour invalide suivant

les revendications 3 et 9, caractérisé par le fait que l'au-

tre paire (61,62) de points d'attache distants l'un de l'au-

tre est située aux extrémités de bras latéraux (57,58) qui s'étendent a partir dudit organe central (54) en un point

intermédiaire de la longueur de celui-ci.

11. Engin de levage pour invalide suivant

les revendications 4 et 9, caractérisé par le fait que

ladite autre paire (39,40) des points d'attache est ména-

gée sur les côtés-mêmes dudit organe central (13).