Procédé de fonte sous pression d'objets en métal et machine permettant la mise en #uvre dudit procédé. La présente invention a pour objet un procédé de fonte sous pression d'objets en mé tal, du genre décrit dans le brevet principal N 302219, c'est-à-dire un procédé dans le quel une charge (le métal fondu est ehasée par un piston d'injection dans un moule don nant la forme définitive à l'objet, l'injection. étant effectuée en deux phases, la première phase d'injection s'effectuant à une vitesse plus lente que la seconde, de façon que l'air contenu clans le cylindre d'injection puisse en être évacué dans sa plus grande partie pen dant la première phase, le remplissage com plet du moule étant effectué par la seconde phase d'injection.
Le procédé selon l'invention tend à amé liorer encore les résultats obtenus en appli quant le procédé décrit clans le brevet princi pal N 302219 déjà cité. Il est caractérisé par le l'ait qu'après avoir rempli le cylindre d'in jection, on commande automatiquement, à la fin de la première phase, une phase secon daire d'aspiration de l'air contenu clans le moule, la phase d'injection proprement dite du métal clacs le moule étant commandée, elle aussi automatiquement, successivement à la phase d'aspiration d'air.
L'invention a aussi pour objet une ma chine à injecter du type comprenant un bâti sur lequel est fixé un moule, un cylindre d'injection, un piston d'injection en liaison avec un mécanisme moteur l'entraînant en mouvement> un dispositif de commande auto- matique dudit mécanisme, commandant cha que mouvement d'injection en deux phases principales distinctes, une première pendant laquelle un déplacement relativement lent est imparti au piston pour permettre à l'air con tenu dans le cylindre d'injection de s'échap per, une seconde phase consistant en un dé placement rapide du piston provoquant l'in jection proprement dite du métal dans le moule, une pompe d'aspiration étant prévue pour aspirer,
déjà avant la seconde phase d'injection, l'air contenu dans le moule.
L'utilisation pour la fonte sorts pression d'objets en métal de machines d'injection, dans lesquelles l'air contenu dans le moule est aspiré avant la phase d'injection proprement dite, ne s'est pas généralisée du fait des diffi cultés rencontrées au cours de leur fonc@ion- nement.
I7n effet, dans de telles machines, la phase d'aspiration de l'air contenu dans le moule doit être enclenchée et. arrêtée avec grande précision par rapport à la phase proprement. dite d'injection du métal fondu, sans quoi celui-ci risque de parvenir jusque dans la pompe d'aspiration d'air.
La machine à fonte sous pression selon l'invention permet d'éviter ces difficultés. Elle est caractérisée par le fait qu'elle comprend un organe détecteur de la pression absolue ré gnant dans le moule, ne permettant l'enclen chement de la seconde phase d'injection ra pide que lorsqu'un vide déterminé a été obtenu dans le moule, la conduite d'aspiration de l'air contenu dans le moule étant contrôlée par une soupape commandant automatique ment la fermeture de l'orifice de sortie d'air du moule avant que le métal fondu n'entre en contact avec elle.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, deux formes d'exé cution de la machine selon l'invention.
La fig. 1 est un schéma d'ensemble de la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe partielle à travers le moule, montrant un détail, dont la fig. 3 est une vue depuis l'intérieur du moule.
La fig. 4 est une vue d'ensemble, depuis l'intérieur du moule, de la coquille mobile. La fig. 5 est un diagramme du temps s'écoulant pendant un mouvement d'injection. Sur ce diagramme est représentée aussi la courbe des variations de vitesse en fonction de la course du piston d'injection.
La fig. 6 est un diagramme explicatif des différentes phases se produisant au cours d'un mouvement d'injection.
La fig. 7 est un schéma partiel d'une se conde forme d'exécution.
En référence à la fig. 1, cette machine comprend un bâti 60, sur lequel est fixé un moule 61, formé de deux coquilles 62 et 63. Un mécanisme de verrouillage maintient ser rées l'une contre l'autre les deux coquilles du moule 61. Dans la forme d'exécution repré sentée, ce mécanisme comprend un piston à commande hydraulique 64, agissant sur une tige 65, par l'intermédiaire de genouillères 66, et destiné à appliquer une pièce de serrage 67 contre la coquille 62, pour maintenir celle- ci en contact avec la coquille 63. La pièce de serrage 67 est supportée par des tiges 68 cou lissant dans des paliers 69 fixés sur la partie gauche du bâti de la machine.
Un cylindre d'injection 70 est logé dans la partie droite du bâti 60. Un piston d'injec tion 71 est susceptible de coulisser dans ce cylindre 70 sous l'action d'un mécanisme mo teur. Dans le cas particulier, ce mécanisme moteur est constitué par un piston de travail 72, commandé par un liquide sous pression. Ce piston 72 se déplace sons l'action du li quide sous pression dans un cylindre 73 soli daire du socle 75 de la machine par un sup port 76.
Le liquide sous pression destiné à l'action- nement des pistons 64 et 72 est fourni par une pompe 77 entraînée par lui moteur 78. Cette pompe aspire le liquide d'un réservoir 79 et le refoule dans un circuit hydraulique 80 d'alimentation générale de la machine.
Sur ce circuit hydraulique 80 est inter calé un bloc de soupapes de commande 81, comprenant quatre soupapes 82, 83, 84, 85 qui sont toutes actionnées à partir d'un même organe de manoeuvre 86. Le circuit hydrauli que 80 comprend une conduite. 8 7 d'amenée du liquide sous pression au bloc 81. Une con duite 88 amène du liquide sous pression du bloc 81 vers le cylindre 73 du côté de la. face active du piston 72. Sur cette conduite 88 est intercalée une vanne de commande 89, =dont le pointeau 90 est actionné à. l'aide d'un servo moteur pneumatique 91.
Ce servomoteur 91 est alimenté en air comprimé par une con duite 92 et une vanne à quatre voies 93, à commande électromagnétique, détermine le déplacement. dans un sens ou dans l'autre du servomoteur 91 déterminant la fermeture ou l'ouverture de la. vanne 89. La vanne 93 est, en effet., munie de deux solénoïdes 93a et 93b. L'excitation du solénoïde 93ca par un courant électrique provoque l'ouverture de la. vanne 89, alors que l'excitation du solénoïde 93b pro voque sa fermeture.
Il est à noter toutefois qu'après avoir commandé un mouvement d'ou verture ou de fermeture de la vanne 89, l'ar rêt.de l'excitation en courant. de l'un ou l'au tre des solénoïdes 93a et. 93b ne provoque au cun déplacement dans une position intermé diaire du piston du servomoteur 91. Au con traire, lorsque le courant d'excitation de l'un des solénoïdes est coupé, la vanne 89 est. main tenue dans la position où l'amenée le servo moteur 91 lors de l'excitation dudit solénoïde. Un by-pass 94 est, en outre, placé dans la conduite 88 pour permettre à un faible dé bit de liquide sous pression de s'écouler à tra vers celle-ci, sans être soumis à l'influence de la vanne 89.
Ce by-pass 94 est contrôlé par urae vanne de réglage 95. Une vanne de ré glage 96 est, en outre, placée dans la conduite 88, à proximité du cylindre 73.
L'alimentation en liquide sous pression du cylindre 73, par l'intermédiaire de la conduite 88, est destinée à commander la première par tie de chaque mouvement d'injection du piston 72. Cette première partie du mouvement d'in jection est à vitesse réduite. La seconde par tie du mouvement, d'injection, qui doit s'effec tuer à vitesse élevée, est commandée à partir d'un autre circuit. d'alimentation en liquide sous pression. Ce dernier circuit d'alimenta tion est indépendant du bloc 81. Il comprend une conduite 97, contrôlée par une vanne 98 du même genre que la vanne 89. En effet, le pointeau 99 de cette vanne est aussi com mandé par un servo-moteur pneumatique l00, dont les mouvements dans le sens d'ouverture respectivement de fermeture du pointeau 99 sont déterminés par l'excitation d'un solénoïde 100a, respectivement 100b.
Un accumulateur 101 à coussin d'air est, en outre, placé dans la conduite 97, aussi pro- ehe que possible de la vanne 98, pour éviter les coups de bélier.
Il est à noter, de plus, que c'est à partir dle cette conduite 97 que sont commandés les mouvements de retour du piston 72 et du pis ton 64. En effet, une conduite 102 est ein- branchée sur le cylindre 73, de manière à. ame ner le liquide sous pression sur la face gau che du piston 72. Une autre conduite 103 amène le liquide sous pression sur le côté droit du piston 64, pour commander le mouvement d'ouverture de la machine, provoquant l'écar tement des deux coquilles 62 et 63 du moule.
Cette machine est, en outre, munie d'une pompe d'aspiration d'air 104, entraînée par un moteur électrique 105, destinée à aspirer l'air contenu dans le moule 61 avant l'injec tion rapide du métal fondu. Cette pompe 104 est reliée à la coquille 62 par une conduite d'aspiration d'air 106, contrôlée par une vanne à commande électromagnétique 107.
Un organe détecteur de la pression absolue régnant dans le moule est, en outre, prévu. Cet organe détecteur est constitué par un ma nomètre à contact 108, branché sur la con duite 106.
Il est. à noter, en outre, qu'un dispositif télescopique 109 permet l'allongement ou le raccourcissement de la conduite 106 lors des mouvements de fermeture ou d'ouverture de la machine.
A proximité du bloc de commande 81 est monté un contacteur double 110 de contrôle général d'an circuit électrique de commande des vannes 89 et 98. L'alimentation générale de la machine en courant électrique se fait par les bornes 111. Le contacteur 110 est dis posé de manière que, lorsque l'organe de ma noeuvre 86 se trouve dans la position 1, cor respondant à la position de repos, sa borne 112u permet l'alimentation des solénoïdes 93a. et 100b, ce qui détermine l'ouverture de la. vanne 89 et la fermeture de la vanne. 98.
Cette machine comprend, d'autre part, un transformateur 113 dont le primaire est ali menté à partir des bornes 111. Le secondaire de ce transformateur alimente en courant à basse tension un circuit 114, sur lequel sont branchés en série un relais 115, le manomètre à contact 108 et un dispositif détec-t.eur à élec trode de contact 116. Ce dispositif détecteur 116 constitue un interrupteur, destiné à être fermé par le métal fondu lorsqu'il remplit en tièrement le cylindre d'injection 70.
Un inter rupteur 117 permet. de court-circuiter le dis positif 116 dans le cas où l'utilisation de ce dernier n'est pas désirée ou impossible.
Un contacteur 118 est disposé à proxi mité de la tige 119 reliant les deux pistons 71 et 72. Ce contacteur 118 est, destiné à être actionné par un doigt 120, fixé de manière réglable sur la tige 119, Ce contacteur 118 contrôle un circuit 121 alimenté en courant à partir de la borne 1.12b du contacteur 110, borne qui n'est sous tension que lorsque l'or gane de manceuvre 86 se trouve en position 4, c'est-à-dire dans la position de commande du mouvement d'injection de la machine. Ce con tacteur 118 commande la fermeture de la vanne 89, par l'intermédiaire du conducteur 122, d'une part, et, d'autre part, commande l'ouverture de la vanne électromagnétique 107 de commande de l'aspiration.
Sur ce circuit 121 est branché un interrup teur 123, commandé par le relais 115. Cet interrupteur 123 commande, loris de sa fer meture et par l'intermédiaire du conducteur 124 et du solénoïde 100a, l'ouverture (le la vanne 98.
Il est à noter, d'autre part, que pour évi ter tout risque d'aspiration de particules de métal fondu dans la conduite 106, à la fin (le la phase d'aspiration d'air, une soupape d'échappement 125 est disposée clans la co quille 62, à proximité immédiate de l'évide ment dont la forme correspond à celle des objets devant être fondus.
Cette soupape 125, qui est représentée à plus grande échelle sur les fig. 2 et 3, com mande automatiquement la fermeture de l'ori fice 126 de sortie d'air du moule, avant que le métal fondu n'entre en contact avec elle. Le principe de fonctionnement d'une telle sou pape a été décrit en détail dans le brevet N 302974 du même inventeur. Toutefois, pour plus de clarté de l'exposé, cette soupape sera à nouveau décrite ici dans ses grandes lignes.
Comme le montrent les fig. 2 et 3, la soupape 125 est constituée par un piston cou lissant dans un pereage 127 de la coquille 62. Ce piston présente une gorge 128, permettant le libre passame de l'air du moule vers l'ori fice 126, lorsque le piston est arrivé à fond de course vers la droite par rapport à la fig. 2. Le mouvement de fermeture, c'est-à-dire le déplacement vers la gauche de la soupape 125, est commandé par un piston 129 coulissant, lui aussi, dans un perçage 130 de la coquille 62. Le piston 129 et la soupape 125 sont re liés l'un à l'autre par un levier 131, articulé en 132 sur un support 133 fixé dans la co quille 62. Ce piston 129 est destiné à être actionné par le métal fondu lui-même, lors que le moule a été rempli.
En effet, à mesure du remplissage du moule, l'air qui pourrait encore se trouver dans celui-ci s'échappe par un canal l34 aboutissant vers le siège de la soupape 125. Un canal du même genre, 135, aboutit dans le logement l36 où se trouve le piston 129. Toutefois, ce canal 135 est disposé de manière à être rempli par le métal fondu avant que celui-ci n'ait pu encore s'engager dans le canal 134. Aussi, dès que le métal fondu exerce une pression sur le piston l29, celui-ci se déplace vers la gauche par rapport à la fig. 2, ce qui provoque le mouvement de fermeture de la soupape 125.
La fig. 4 montre la manière dont peut être disposée la soupape l25 par rapport à la forme de la coquille 62. Comme on le voit sur cette figure, le canal 135 est embranché sur le canal d'amenée du métal fondu dans la forme F, alors que le canal 134 est em branché à partir de ladite forme D'après la. disposition montrée à la fig. q, le métal fondu peut donc commander la fermeture de la sou pape 125 avant que la forme F n'ait été rem plie entièrement.
Cette fig. 4 montre, en outre, la position occupée per l'électrode 116 dans la coquille 62. L e fonctionnement de la machine décrite en regard des fig. 1 à 4 est le suivant: Après avoir versé une mesure de métal fondu clans le cylindre 70, par l'ouverture 70a, l'usager de la machine actionne l'organe de manmuvre 86 dans le sens de la flèche 1. En position 1 de l'organe de man#uvre 86.
le,, soupapes 82 et 83 chu bloc 81 sont fermées et les soupapes 84 et. 85 sont ouvertes; le con tacteur 1.10 alimente en courant la borne <I>7</I> 12r et, de ee fait, la vannet1 est ouverte et la, vanne 98 est fermée. Dès que l'oi.- gane 86 atteint la position 2,<B>les</B> sou papes 81- et 85 se ferment- et le contacteur 110 s'écarte de la borne 712a. Toutefois,
mal gré cette rupture du courant cl.'excitation des solénoïdes 93a et 1_00b, la vanne ç9 reste ou verte et la vanne<B>98</B> reste fermée. En position 2, le moule est. toujours ouvert et le piston d'injection 71 est toujours en position de re trait. Dès que la position 3 est atteinte par l'or gane 86, la soupape 82 s'ouvre, alors que la soupape 83 reste encore fermée.
Comme les soupapes 84 et 85 sont maintenues fermées, (lu liquide sous pression passe de la conduite 87 par la soupape 82, pour agir contre le pis ton 64 qui provoque la fermeture de la ma chine, c'est-à-dire le serrage des deux coquil les 62 et 63 du moule l'une contre l'autre. Dans cette position 3, la vanne 89 est tou jours ouverte et la vanne 98 fermée. Le piston d'injection 71 est encore en position de re trait.
Lorsque l'organe 86 arrive en position 4, les soupapes 82 et 83 sont ouvertes et les sou papes 84 et 85 fermées. En outre, le contac teur 110 entre en contact avec la borne 112b qui alimente en courant le circuit 121.
Du fait clé l'ouv erture de la soupape 83, du liquide sous pression, en provenance de la conduite 87, passe par la conduite 88 et se divise en deux courants, l'un, de débit élevé, passant à travers la vanne 89, et l'autre, de faible débit, passant à travers la vanne 95 du by-pass 94. Ces deux courants de fluide sont régularisés ensuite par la vanne de ré glage 96, dont la position détermine ainsi la première phase d'injection lente du piston 71. Au coulrs de cette première phase principale d'injection lente, le piston 71 se déplace de Al à B par rapport au diagramme représenté à la fig. 6.
L'arrivée du piston 71 au point B dle sa course (71b) correspond à l'endroit d'entrée en contact du doigt 120 avec le con tacteur 118, qui provoque la fermeture de la vanne 89, par l'intermédiaire du conducteur 122 et du solénoïde 93b, et l'ouverture de la vanne 107 déclenchant la phase secondaire d'aspiration d'air.
Le faible débit de liquide s'écoulant par le by-pass 94 continue à déplacer, à vitesse lente, le piston 71 en direction du moule. Cette course à vitesse plus lente que celle de la première phase (A à B) est représentée par la distance B à C sur la fil-. 6. Pendant ce déplacement à vitesse lente du piston 71, la pression absolue baisse dans le moule et dès qu'elle atteint une valeur déterminée, le mano- mètre 108 laisse passer un courant dans le cir cuit à basse tension 114. Toutefois, il est à noter que ce courant ne peut circuler que si le métal fondu a atteint le niveau du dé tecteur à électrode 116.
Il est donc nécessaire qu'aussi bien le détecteur 116 que le manomè tre 108 soient en position enclenchée, pour qu'un courant puisse circuler dans le circuit 114 et provoquer ainsi l'excitation du relais 115. Dès que ce relais 115 est excité, l'inter rupteur 123 se ferme, ce qui provoque, par l'intermédiaire du conducteur 124 et du solé noïde 100a, l'ouverture de la vanne 98.
Le fluide sous pression, en provenance de la con duite 97, traverse alors la vanne 98, de même qu'une vanne de réglage 137, et provoque une seconde phase principale d'injection rapide du métal fondu dans le moule. Au cours de cette phase d'injection rapide, le piston 71 se déplace de C à D :sur le diagramme repré senté à la fig. 6 (position 71c et 71d du pis ton 71). Dès que le métal fondu agit sur le piston 129, il provoque la fermeture de la sou pape d'échappement 125, ce qui empêche toute fuite de particules de métal dans la<I>con-</I> duite d'aspiration d'air 106.
(Les repères Ai, Bl, Cl, Dl, représentés sur le diagramme montré à la fig. 6, indiquent les différents niveaux successifs du métal fondu, dans le cylindre d'injection 70 et dans la forme I', niveaux correspondant aux positions 71a, 71b,<I>71c, 71d</I> du piston 71.) La pièce est ainsi formée et l'on peut pro céder à l'ouverture de la machine. Cette ou- verture est provoquée en ramenant en posi tion 1 l'organe de man#uvre 86.
En effet, lors du mouvement de retour en position 3, puis en position 2, la vanne 89 reste fermée et la vanne 98 reste ouverte. Le piston 71 est donc maintenu sous pression et les coquilles 62 et 63 restent serrées l'une contre l'autre. Dès que l'organe de manceuvre 86 atteint. la position 1, les soupapes 82 et 83 sont fermées et les soupapes 84 et 85 sont ouvertes. D'au tre part, l'entrée en contact du contacteur 110 avec la borne 112a provoque l'ouverture de la vanne 89 et la fermeture de la vanne 98.
Il s'ensuit donc que le liquide sous pression, en provenance de la conduite 97, agit, d'une part, sur le piston 72 pour le ramener vers la droite par rapport, à la fig. 1 et, d'autre part, sur le piston 64 pour ramener celui-ci vers la gauche, en provoquant l'ouverture du moule, permettant d'en extraire la pièce ter minée. Ces déplacements de retour des pistons 64 et 7 2 sont permis par l'échappement du liquide agissant sur leur face active, à travers la soupape 84, respectivement 85, vers le ré servoir 79.
Sur la fig. 5 sont représentées la courbe dlu temps en fonction du chemin dut piston d'injection ainsi que la courbe de la vitesse en fonction dut chemin du piston d'injection.
La machine selon la seconde forme d'exé cution, représentée à la fig. 7, se différencie principalement de la première par son dis positif de commande de la fermeture de l'ori fice d'évacuation d'air du moule 61. Cette machine comprend donc une installation de commande hydraulique semblable à celle de la première forme d'exécution et prévue pour l'utilisation de moules trempés, dans lesquels il n'est plus possible de monter une soupape automatique telle que la soupape 125 de la machine selon les fig. 1 à 4. En effet, dans cette seconde machine, on utilise l'un des per çages 139 pratiqués pour les extracteurs 140, comme passage de sortie d'air du moule. La soupape d'échappement d'air est constituée par un piston 125a de forme semblable à celle chu piston constituant la soupape 125.
La com mande de cette soupape 125a. se fait par un électro-aimant 141, par l'intermédiaire d'un levier 142, articulé en 143 sur la coquille 62. Un ressort 144 a tendance à maintenir la soupape 125u en position ouverte, lorsque l'électro-aimant n'est pas parcouru par un courant. Par contre, dès que l'électro-aimant. est excité, il attire contre lui tune armature 145, articulée en 146 au levier 142, contre l'action du ressort 144, ce qui ferme le pas sage de sortie d'air du moule. Un contacteur double 147 est disposé entre les pistons 71 et 72 de la machine pour être commandé auto matiquement par la tige 119 reliant ces deux pistons. Un doigt 120, fixé de manière régla- ble sur la tige 119, est prévu à cet effet. Dans cette machine, l'alimentation en courant élec trique se fait par les bornes 148.
Les vannes 89 et 98 de cette dernière machine ont été re présentées de façon très simplifiée sur cette figure; toutefois, celles-ci travaillent de façon semblable à celles de la première forme d'exé cution.
La machine selon la seconde forme d'exé- eution fonctionne de façon semblable à la pre mière, c'est-à-dire qu'en position 1 de l'organe de man#uvre 86 (non représenté sur la fig. 7), la vanne 89 est maintenue ouverte par un courant électrique en provenance des bor nes 148 et qui passe par le contacteur 147 pour exciter l'électro-aimant 149, maintenant la vanne 89 ouverte. Par contre, aucun courant ne circule dans l'électro-aimant 150 de com mande de la vanne 98.
La fermeture de la, machine, c'est-à-dire le rapprochement des deux coquilles 62 et 63 du moule, s'effectue, comme pour la première forme d'exécution, en amenant l'organe dle manoeuvre 86 en position 3. Dès que l'on amène l'organe de man#uvre en position 4, du liquide sous pression passe à travers la vanne 89 pour venir agir contre le piston 72 et déplacer celui-ci vers la gauche par rapport à la fig. 7. La vanne de réglage 96, non re présentée, laisse passer un débit de liquide déterminant la première phase principale d'in jection lente de la machine.
Dès que le doigt 120 a actionné le contacteur 147 et l'a amené dans la position indiquée en pointillés sur la fig. 7, l'excitation de l'électro-aimant 149 cesse et la vanne 89 se ferme. .1 ce moment, soit le piston 72 peut continuer à avancer à vitesse très réduite, dans le cas où un faible débit de liquide peut se faire, par exemple à travers un by-pass du genre dit by-pass 91 de lit fig. 1, soit le piston 72 est immobilisé. Dans la @ position représentée en pointillés à la fig. 7, le contacteur 117 enclenche,
pitr ].'intermédiaire du -conducteur 151, l'ouver- ture de la vanne à commande Reetro- magnétique 107, enclenchant la phase d'as piration de la inacliine. Dès due la pres sion absolue dans le moule a atteint une valeur déterminée sur le manomètre 108 par la borne de contact 1522, ledit manomètre 108 permet à un courant de circuler dans le con ducteur 153, provoquant l'excitation de l'élec- t ro-ainiant 141.
Simultanément, le manomètre 108 permet à un courant de circuler dans Lui conducteur 154 excitant l'électro-aimant 150. Autrement dit, dès qu'un vide d'un degré dé terminé a été obtenu dans le moule, la vanne 98 s'ouvre, sous l'action de son éleetroo-aimant 150, et la soupape d'échappement 125a se ferme simultanément sous l'action de son ëlectro-aimnant de commande 141. L'ouverture (le la vanne 98 provoque donc l'enclenchement de la plhase d'injection rapide de la machine.
Dès que cette phase d'injection rapide est terminée, l'organe de man#uvre 86 peut être ramené en position 1 pour provoquer le re tour en position de retrait des pistons 71 et 72 et l'écartement des deux coquilles 62 et 63 du moule. Lors de ces mouvements d'écartement des coquilles, les extracteurs 140 poussent la pièce coulée hors de la forme.
La machine selon la seconde forme d'exé- rution, représentée à la fig. 7, est de cons truction quelque peu simplifiée par rapport à celle de la fig. 1, en ce sens que les vannes 89 et 98 ne sont pas commandées par l'intermé diaire de servomoteurs pneumatiques, mais directement à l'aide d'électro-aimants. En outre, cette machine simplifiée ne comprend pas de dispositif détecteur à électrode 116. Toutefois, le fonctionnement de cette machine est dans ses grandes lianes semblable à celui (le la machine selon la première forme d'exé- eution.
Les deux formes d'exécution de la machine à injecter décrites en regard du dessin s'ap pliquaient plus particulièrement à des machi nes à injecter dites à chambre froide . Toute fois, il est bien entendu que le procédé décrit pourrait tout aussi bien être appliqué à des machines à injecter dites à chambre chaude .