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Dans son Brevet bèlge N 520.647 dépose le 12 Juin 1953, la même Demanderesse a décrit un étançon automoteur et, en particulier, des moyens d'asservissement entre eux des différents mouvements. Le fluide moteur, mis sous pres- sion par une pompe ou un compresseur, y est desservi aux différentes entrées des cylindres des vérins au moyen d'un distributeur.
Il y a un intérêt évident à commander la mise en marche ou l'arrêt de l'organe fournissant le fluide moteur, de même que les débuts et fins de cycle .
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L'objet de la présente invention réside, dans de tels appareils, en une commande de mise en marche assez vie au déplacement d'une surface d'appui, par exemple le front de taille ou le convoyeur de front de taille.
L'invention vise également les moyens permettant d'actionner alternativement ou simultanément plusieurs appareils automoteurs autonomes.
Cette commande est en principe caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif palpeur, dont la touche peut se déplacer par rapport au corps dudit pal- peur, porté par l'un des éléments d'un étançon automoteur, de manière que ladite touche puisse suivre le déplacement de la surface d'appui, des moyens pour agir sur la produc tion et/ou, la distribution du fluide moteur à partir de la position relative de la touche et du corps du palpeur, ' Si l'on désire asservir plusieurs étançons auto- moteurs à un même palpeur, on intercale dans le circuit auxiliaire du premier étançon une quatrième vanne sélec- trice; cette vanne est placée en amont de la seconde vanne sur la conduite du circuit auxiliaire venant de son centre de production.
L'invention comprend en outre différents avantages et caractéristiques, qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence au dessin annexé, dans lequel : - Les figs. 1 et 2 montrent, en élévation, les deux positions extrêmes de la touche du palpeur; - la fig. 3 est une coupe d'un palpeur muni d'un ressort de poussée de la touche; - la fig. 4 est une vue de détail de la vanne
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primaire du circuit auxiliaire; - la fig. 5 montre en schéma ce circuit appliqué à un seul étançon automoteur; - la fig. 6 est un schéma identique, mais se rap- portant à un ensemble de trois étançons automoteurs asservi à un même palpeur.
Il est rappelé que les étançons automoteurs sont constitués par au moins deux vérins verticaux 1 et 2 supportant un ensemble télescopique 3 et 4, et reposant sur des semelles, un vérin horizontal 7 modifiant la position relative des vérins verticaux.
De préférence hydraulique, cet ensemble fonc- tionne selon un cycle'dont l'origine est fonction du déplacement du fluide hydraulique dans le circuit.
Ce déplacement peut être provoqué soit par un distributeur qui met le circuit,en communication avec un générateur d'énergie hydraulique, soit par la.mise en route de ce générateur, le distributeur étant revenu à sa position initiale en fin du cycle précédent.
Lors des premiers essais, le début de cycle ,était provoqué manuellement par le conducteur de l'engin,
Il s'est avéré souhaitable que l'avancement des étançons se fasse automatiquement en fonction de l'abatage ou de la taille.
Comme.en principe, un convoyeur est disposé parallèlement au front de taille, et aussi près que possi- ble de celui-ci, la Demanderesse a pensé provoquer la mise en route du cycle d'avancement en l'asservissant à l'avan- cement du convoyeur.
Pour ce, il a muni l'élément antérieur de
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l'étançon d'un palpeur 8, articulé sur ledit élément, de manière à pouvoir prendre diverses positions dans un plan vertical, ledit palpeur 8 étant constitué, comme on le voit sur la fig. 5, par un corps 8a, dans lequel se meut un piston 9, dont la tige 9a sert de touche et s'applique constamment contre le convoyeur 10. Cet état est obtenu par le fait que le piston 9 est poussé vers l'extérieur, soit par un ressort 11, soit par un fluide sous pression (voir schéma fige 5). Le piston 9 est muni de moyens permettant, en fonction de sa position par rapport au corps 8a, d'agir sur une vanne commandant un circuit auxiliaire.
Par exemple,' le piston 9 est muni d'une partie conique 9b qui, en un point de sa course, rencontre un pêne coulissant 12 agissant sur le tiroir 13 d'une valve 14. Bien entendu, l'action sur la vanne peut être obtenue soit par la sortie, soit par l'entrée dudit piston. De même, le pêne 12 peut agir non sur une vanne d'un circuit hydraulique ou pneumatique, mais sur un contacteur élec- trique.
La fig. 5 illustre en schéma une installation conforme à l'invention, et pour laquelle le circuit auxiliaire est pneumatique.
Une canalisation d'air sous pression 15, 16, 17a venant d'un générateur en un ballon non représenté, ali- mente le cylindre 8a du'palpeur, l'entrée 14a de la vanne 14 et l'entrée 17a d'une vanne 17 ; sortie 14b de la vanne 14 est reliée au fond de cylindre 17b de la vanne 17 à tiroir 18. ladite vanne 17 possède cinq autres
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orifices 17a, l'7d, 17e, 17f et l'7,; les orifices 17e et
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17f permettent l'evacuation de l'air contenu, dans le cylindre lorsque le piston se déplace, La sortie 17c
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conzilu-riique par une canalisation 170 - IDa- avec le Mo-tour pneumatique 19 entraînant la pompe hydraulique; loorifiae l'7d oOI1l111ll11ique par une canalisation 17a - 30a, avec le cylindre d'une vanne 20 à tiroir 21;
l'orifice 17g, par la canalisation 17g- 20b est en communication avec le fond de cylindre de ladite vanne 20. Cette dernière canalisation se poursuit pour alimenter un vérin 22 en 22a, qui sera appelé vérin de réarmement, et qui agit sur le cycle hydraulique. Enfin, le piston 21 de la vanne 20 est soumis à l'action'de ce fluide en fin de cycle.
Le fonctionnement d'une telle installation est le suivant :
Lorsque le plan de travail recule (ce plan pouvant être concrétisé par le convoyeur 10) sous l'in- fluence du ressort 11 ou du fluide agissant sur la face 9c du piston du palpeur 8, celui-ci sort petit à petit du corps, de manière que son extrémité 9a conserve le contact avec ledit plan de travail ; la partie conique 9b rencontre 'à un certain moment, le pêne coulissant 12, qui repousse le tiroir 13 de la vanne 14, en antagonisme du ressort 23 tendant à fermer cette vanne ; l'air comprimé parcourt alors la canalisation 14b- 17b, et pousse le tiroir 18 de la vanne 17 ouvrant le passage entre la canalisation 16- 17a et 17-19a, en direction du moteur pneumatique 19 qui, se mettant en marche, actionne la pompe à huile fournis- sant ainsi le fluide moteur à l'étançon.
Lorsque le cycle de celui-ci se termine, l'huile repousse le piston 21 de la vanne 20,
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ouvrant la collununication àntre 20a et.20±, oe
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qui se traduit par l'admission de l'air comprimé par l'orifice 17d dans la vanne 17, repoussant le piston 18, coupant l'alimentation en air du. moteur pneumatique 19, et ouvrant une communication 17a-17g permettant à l'air comprimé de repousser les pistons 21 et 22 remettant ainsi en puissance l'installation hydraulique qui fonctionnera dès que la pompe fournira à nouveau le fluide moteur.
Si l'on désire asservir plusieurs étançons auto- moteurs au déplacement d'un même palpeur, il y a lieu de relier entre eux les différents circuits auxiliaires.
Si le déplacement des étançons doit être simul- tané,'la vanne 14 permet alors à l'air de faire prendre à toutes les vannes 17 la position par laquelle l'air comprimé accède au moteur pneumatique.
Mais il semble en pratique plus avantageux de ne déplacer ces étançons que, simultanément, c'est-à-dire que l'avancement d'un étançon ne se fait que lorsque l'étançon voisin a terminé son avancement.
Pour obtenir le déphasage, on introduit au début du circuit auxiliaire pneumatique du premier étançon une ,vanne sélectrice 24. Cette vanne 24 reçoit l'alimentation en air comprimé par l'entrée 24a, et son tiroir le dis- tribue alternativement vers les orifices de sortie 24g et 24e, alors que chacun de ses fonds permet l'admission d'air comprimé nécessaire à l'inversion du tiroir.
Selon la position de celui-ci, l'air comprimé atteint donc soit la vanne 117 du. premier étançon, soit la vanne 217 du deuxième étançon. la vanne distributrice 117 est en dépendance directe de la vanne 14 du palpeur; son schéma de montage
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est identique à celui qui vient d'être décrit au sujet de la fig. 5, seule la liaison avec le vérin du réarme- ment et la vanne de fin de cycle est supprimée.
Les vannes d'inversion 120, 220 et 320 corres- pondent à la vanne 20 du schéma précédent.
La vanne 120 est alimentée en air comprimé par l'orifice120c; ellele distribue alternativement vers les orifices 120a et 120b, auxquels aboutissent lès canalisations 24d, 117d, 120a et 122a. 120a, Comme pré- cédemment, la fin du cycle hydraulique repousse son tiroir l'action inverse étant obtenue par l'air comprimé tra- versant la vanne de distribution du dernier étancon.ici la vanne 317 (orifice 317g).
La vanne distributrice 217 du deuxième étançon reçoit l'air ayant traversé la vanne 117 par son orifice 217a et le distribue à son toursoit vers le moteur 219, soit vers la vanne distributrice de l'étançon suivant (ici 317).
Le rôle des vannes 220 et 320 est sensiblement identiqueà celui de la vanne 120. Il est ànoter toute- fois que le tiroir des vannes 220, 320 est repoussé pneu.-. matiquement par l'air ayant traversé la vanne 120 (ori- fice 120b), alors qu'il a été précédemment dit que le même mouvement du tiroir de la vanne 120 était en dépen dance de la dernière vanne distributrice (317).
De même, les vannes 24, 217 et 317 sont ramenées en position initiale par l'air ayant traversé la vanne 120 orifice 120b), puisque ces vannes et les vannes 220 et 320 sont branchées en parallèle sur la même canalisation dont le circuit est contrôlé par ,la vanne 120.
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Sans qu'il soit nécessaire de faire une nouvelle description, l'Homme de l'Art se rend compte qu'il est aisé de remplacer le ou les circuits auxiliaires pneuma- tiques par des circuits hydrauliques, voire électriques.
Ainsi, le contacteur 12 pourrait actionner un
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commutateur-i-nterrapteur placé dans le circuit d'excita- tion d'un relais qui commanderait la mise en route d'un moteur électrique, actionnant la pompe. Par contre, la fin de cycle hydraulique pourrait actionner uri autre relais' qui interromprait la marche du.dit moteur, et ramènerait le distributeur principal hydraulique dans sa position initiale.