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Objectifs Des Sib: Les Objectifs Pedagogiques I) Accueillir Et Installer Le Malade
Objectifs Des Sib: Les Objectifs Pedagogiques I) Accueillir Et Installer Le Malade
Objectifs Des Sib: Les Objectifs Pedagogiques I) Accueillir Et Installer Le Malade
OBJECTIFS THEORIQUES :
1
IFCS Casablanca Oualata
Module des S.I.B
OBJECTIFS THEORIQUES :
2
IFCS Casablanca Oualata Module
des S.I.B
OBJECTIFS THEORIQUES
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des S.I.B
* Le contrôle de la stérilisation.
-Entretenir et stériliser le matériel d’endoscopie.
-Assurer l’entretien des appareils de stérilisation :
Pou Pinel.
Autoclave.
Appareils à formol.
OBJECTIFS THEORIQUES :
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Il s’agit d’une entrevue avec un patient ou avec son entourage dans les premières
heures de
sa prise en charge.
C’est acte primordial de soins infirmiers.
En toute situation ambiguë .un bon accueil est soulagement d’une séparation
familiale très
dure à supporter.
III-ATTITUDE DE L’INFIRMIER :
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V-FORMALITES ADMINISTRATIVES :
Tout malade entrant à l’hôpital ,sauf en cas d’urgence ; doit être muni d’un certificat
médical
prescrivant l’hospitalisation.
soit par le médecin traitant .
soit par le médecin d’une consultation externe de l’hôpital.
Il sera enregistré dans le registre d’hospitalisation avec un numéro d’entrée et un
numéro
d’ordre.
PAR suite une fiche d’entrée est établie ; elle comporte divers renseignements :
*Etat civil complet ;adresse actuelle et résidence dés le 6éme mois .
*nom et adresse et qualité des personnes à prévenir en cas d’urgence.
*nom et adresse de l’organisation débitrice ,.sécurité sociale ,.aide médical
gratuit.
Le malade sera égaré,il cherche à être pris en charge ,puise que sa réception
administrative était froide
sur ce les hôtesses seront chargées de l’humaniser.
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VII- MATERIELS :
LA VISITE MEDICALE
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I- DEFINITION :
II- OBJECTIFS :
III-TYPES DE VISITE :
Pour la majorité des malades tout examen médical est pénible en particulier de la
crainte, du gène et de l’agitation.
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DESINFECTION DE LIT
ET SES ACCESSOIRES
I/ DEFINITION :
C’est une technique qui consiste à détruire les germes pathogènes qui peuvent se trouver
sur le lit et ses accessoires.
II/ INDICATIONS :
Il faut procéder a la désinfection du lit et ses accessoires lors de sortie, transfert, décès
(du malade contagieux ou non ) et parfois en cours du traitement.
Exp. : lit souillé par des vomissements, urines, selles…
III/ MATERIELS :
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- Brosser le matelas avec une brosse humide ( secouer la brosse avant de s’en
servir, les poils legerment humectée retiennent les poussière sans mouiller le
matelas et ne s’envolent pas )
- Rincer la brosse toutes les fois si nécessaire
- Retourner le matelas sur lui-même a moitié sur le lit, brosser toute cette face, en
suit la moitié du lit découverte sera nettoyée
- Nettoyer la table de nuit, la table de lit le lavabo, le thermomètre, le bassin,
l’urinal…
- Refaire le lit avec du linge propre
- Faire le ménage en passant la serpillière
- tout est laissé dans la chambre draps débordés, couvertures non entassées
- désinfecter la chambre
- le lendemain, envoyer tous le linge à la buanderie
- nettoyer le lit et le matelas comme precedement
- refaire le lit avec le linge propre.
Les malades hospitalisés passent la majeur partie de leur temps au lit . l’état du lit peut
donc influencer le comportement et le confort du malade. Les lit d’hôpitaux doivent être
faits habilement et pour assurer le plus de confort possible aux malades.
1/le mobilier :
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a/ le lit :
2/ la literie :
- le matelas :
en laine et crin, ou on mousse le caoutchoue ou de latex, ou à ressort
recouvert d’une housse de coutil ou de tissu plastifiée facilement lavable.
- le traversin, les oreillers :
garnis de crin, de mousse de nylon alvéolé
recouvert d’une housse de coutil ou de nylon
- les draps : en toile, couton ou métis de 3 m / 2m.
- oreillers et sa taie.
- alèzes une en caoutchoue et une en toile .
- aller voir le malade, lui expliquer le soin tout en demandant son collaboration si
possible ;
- mettre au pied du lit deux chaises dos à dos legerment écartées l’une de l’autre
pour y déposer le linge souillé
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Les escarres
Une escarre est une lésion ischémique des tissus mous (revêtement cutané et tissu sous-
jacents) par compression entre un plan osseux et un plan de contact représenté par le lit
ou le fauteuil du malade.
Prévention et soins
Méthodes utilisées
1. Friction simple: moyen le plus utilisé chez la plupart des malades alités.
Elle se fait le matin, au moment de la toilette ou de la réfection du lit et pendant
le soin.
Préparer:
De la mousse de savon doux,
Chemise et alèze si nécessaire.
Technique:
Relever la chemise en la roulant vers l'intérieur,
Faire mousser le savon à deux mains (mains nues) et frictionner énergiquement
en rond jusqu'à ce que toute la mousse ait bien pénètre dans la peau,
Bien frictionner toutes les parties du corps les plus exposées: coudes, omoplates,
siège, grands trochanters et terminer par genoux talons et malléoles.
2. Massage:
Effectué matin et soir ou mieux 3 fois par jour chez tout malade prédisposé aux escarres
massage profond et énergique dont le but est d'améliorer la circulation sanguine. La
manœuvre la plus importante dans le massage est le pétrissage.
Technique:
Laver la peau,
Sécher soigneusement,
Appliquer fermement la main sur la peau et effectuer un pétrissage circulaire des
couches profondes,
Durée du soin: 15 min environ,
Très efficace au niveau du siège où, à lui seul, il prévient les escarres dans 80%
des cas.
NB
Chez les malades plâtrés, les escarres peuvent apparaître au niveau des saillies osseuses
qui n'ont pas été protégées par du coton. D'où l'importance de la surveillance des
malades plâtrés.
Une tache brunâtre sur le plâtre, la mauvaise odeur sont des signes d'alarme surtout si le
malade maigrit.
La prévention des escarres fait essentiellement partie du nursing. Elle est plus de
domaine de l'infirmier que de celui du médecin. Mais lorsque l'escarre est formée, c'est
le médecin qui doit prescrire le traitement.
Le traitement sera différent suivant le stade où se trouve l'escarre et suivant son siège.
1. Matériel à préparer
2. Technique
2.1 Simple érosion
Nécessité de l'asepsie,
Nettoyer la plaie au cétavlon et appliquer suivant la prescription médicale et
les habitudes du service.
o Mitosyl, pommade vitaminée,…
ou exposer la plaie aux infrarouges: 2 séances de 10 min/j.
Frictionner le tour de l'érosion et masser suivant les méthodes de prévention
Recouvrir de compresses et de leucoplast perforé.
2.2 Escarre de moyenne importance
Soins d’hygiène corporelle matinaux indispensables pour tous les malades et ceci
pour permettre à la peau de remplir efficacement toutes ses fonctions.
II- Indication :
III- Matériels :
Chariot,
2 chaises,
2 cuvettes,
2 haricots eau tiédie savon,
2 serviettes,
2 alèzes,
linge propre pour le lit,
hôte à linge sale,
nécessaire pour soin de bouche compresses,
dentifrice sinon sel de bicarbonate,
sérum physiologique ou de l’eau tiède pour rinçage.
IV- Technique :
I- Définition :
II- Indications :
Malade comateux,
Malade sous régime lacté,
Fiévreux,
Aphtose,
Stomatite,
Après un prélèvement de gorge.
III- Contre indication :
maxillo-faciale.
le soin doit être fait loin des repas et loin de tout examen,
travailler avec beaucoup de délicatesse.
V- Matériels :
plateau,
2 haricots,
sérum physiologique ou eau bouillie,
sérum bicarbonaté,
le médicament prescrit le médecin,
2 ou 3 cupules,
abaisse langue stérile pour maintenir la bouche ouverte chez les malades
inconscients,
une serviette,
alcool à 70°,
tambour de compresses stériles,
pince de Kocher.
VI- Technique :
NB: Pour le nouveau né ou le nourrisson, le soin de bouche sera fait par le doigt
entouré d’une compresse.
SHAMPOING AU LIT
Introduction :
Il est important de brosser et de peigner les cheveux pour stimuler la circulation au
niveau du cuir chevelu. Le cuir chevelu a besoin de nourriture qu’elle reçoit au niveau
du cuir chevelu.
Se fait au cours de la toilette matinale.
Ce soin maintient le moral du malade et contribue à son bien être.
Indication :
Contre indication :
Matériel :
un plateau miroir
peigne propre couverte d’une shampoing
compresse séchoir
serviette
Technique :
Indications :
Tous malade ayant les pieds sales après ablation d’un plâtre,
Abcès,
Brûlures.
Contre indication :
Matériels à préparer :
Technique :
NB : Pour les pieds croûteux, les enduire de vaseline, les couvrir avec chausson et ne
les laver que le lendemain.
LA TEMPERATURE
I- DEFINITION :
1) mesures de la température :
2) règles générales :
La température doit être prise à heure régulières, normalement 2 fois par jour =8het
147h.
Dans certains cas, plus fréquemment toutes les heures les 3 heures
1- variations physiologiques
2- Variations pathologiques
hyperthermie
C’est une élévation de la température au-dessous de la normale .l’hyperthermie varie
entre 37°5 et 42° .Elle est un signe de fièvre.
La fièvre est un syndrome caractérisé par des symptômes distinctifs qui sont :
l’hyperthermie
l’accélération du rythme cardiaque
l’accélération du rythme respiratoire
la perte de l’appétit.
la soif.
La transpiration.
Une sensation de chaleur.
Des céphalées (masse de tête).
La diminution du volume des urines.
La montée brusque de la température est souvent précédée et accompagné de
frisous : tremblement inégal et irrégulier de l’organisme accompagné d’une
sensation de trouble. Il peut être saccadé, de durée plus ou moins
longue avec claquement de dents
hypothermie
2) fièvre intermittente :
Succession régulière de l’accès fébriles : tous les trois jours (fièvre tierce) ou de tous
les quatre jours (fièvre quatre) mais entre les quels, la température redescend à la
normale.
Elle se rencontre dans le paludisme, certaines affections hépatites.
3) fièvre rémittente :
Constitué par des accès fébriles rapprochés avec température ne revenant pas à la
normale.
4) fièvre continue
5) fièvre inversée
Courbe caractérisé par des périodes d’accès fébriles séparées par es périodes
s’apyrexie (température normale) la durée sensiblement égale (fièvre de Malte,
typhus récurrent).
7) température en lysés
8) fièvre hectique
Caractérisé par des grandes axillations de température avec 37°-37°5 le matin et 41°5 le
soin
V- LA FEUILLE DE TEMPÉRATURE :
I- DÉFINITION :
Le pouls est la sensation de soulèvement perçu par les doigts qui dépriment une autre
superficielle sur un plan osseux.
II- DIFFÉRENTES FAÇONS DE PRENDRE LES PULSATIONS :
1- variations physiologiques
2- variations pathologiques
Elles reflètent l’état du cœur. Elles sont en rapport avec la rapidité, la régularité et
l’amplitude cardiaques
a)rapidité :
Le pouls peut être : - Accéléré : tachycardie
- Ralenti : tachycardie
Tachycardie : Elle se rencontre dans les états fébriles, les intoxications, les
affections cardiaques, les phlébites, les embolies, les hyperthyroïdies (maladies de
basedow) etc.…
Bradycardie :
Affections cardiaques
Traitement par la digitaline
La bradycardie peut se retrouver dans une maladie spéciale dite :
Pouls lent permanent : Le pouls peut se ralentir au point de descendre et de
maintenir à un rythme de 30 à 40 pulsation/minute et même jusqu'à 20 puls/minute
b) régularité :
c) amplitude
Pouls filiforme : Pouls petit donnant au doigt, la sensation d’un fil (péritonite
hémorragie, etc.…).
I- DEFINITION
La tension artérielle ou Tia est la pression sans laquelle le sang circule dans le vaisseau
elle est dur :
à la force de contraction du cœur
à, la force de résistance des vaisseaux
à la masse sanguine
1) hypertension
2) hypotension
Correspond à une tension maxima inférieure à 10.chez un grand blessé, elle peut
descendre très bas, au dessous de 5.
Elle se rencontre dans les états de choc, les maladies infectieuses, la maladie,
l’addisou, les anémies, les maladies, cachechisantes
.
II- INDICATION :
Surveiller l’évolution d’une pathologie.
III- MATÉRIEL :
Une montre trotteuse.
IV- ACTIONS :
Ne pas prévenir le patient pour éviter une modification inconsciente de sa
fréquence respiratoire,
Mettre le poignet du patient sur son thorax,
Compter les inspirations (soulèvement de thorax) pendant une minute entière.
V- TRANSMISSIONS :
Important :
La norme est de 16 à 20 mouvements complets par minute chez l’adulte.
ANALYSE DES URINES
I- OBJECTIFS :
II- INDICATIONS :
IV- MATÉRIEL :
Un récipient propre, bien rincé à l’eau claire, bien sec,
Une trotteuse,
Un flacon de bandelettes réactives,
Savon liquide et essuie-mains à usage unique.
V- ACTIONS :
Se laver les mains,
Faire pratiquer une toilette génitale, recueillir les urines au milieu de la miction,
L’analyse se fait sur des urines fraîchement émises,
Prendre une bandelette sans toucher les zones réactives,
La plonger et la retirer immédiatement de l’urine,
Tapoter la tranche de la bandelette sur le rebord du flacon pour éliminer l’urine
résiduelle,
Tenir la bandelette horizontalement prés de l’échelle colimétrique,
Respecter les temps de lecture indiqués,
La lecture peut être automatique grâce à un réflectomètre,
Les résultats sont imprimés automatiquement avec signalisation des résultats
anormaux.
VI- TRANSMISSIONS :
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins.
Anomalies,
Résultats sur l’étiquette à insérer dans le dossier.
En cas de résultats anormaux, le noter en rouge et bien prévenir l’infirmier (ère) :
La présence de glucose oriente vers un diabète sucré (le glucose ne doit pas
passer dans les urines),
La présence des protéines (ou albumine) oriente vers l’existence de lésions
rénales,
La présence de corps cétoniques peut être la conséquence de vomissements
prolongés, d’un jeûne excessif, d’un amaigrissement important. La présence de
glucose dans les urines en même temps, peut évoquer un diabète sucré mal
équilibré,
La présence de sang dans les urines oriente vers une hématurie. Les urines ne
doivent pas en contenir,
La présence de globules blancs oriente vers une infection urinaire.
VIDANGE DE POCHE À URINES STÉRILE
I- OBJECTIF :
Vider une poche à urines, reliée à une sonde vésicale, par l’intermédiaire du
bouchon de vidange qui limite les manipulations et les risques d’infections.
Attention !
Le raccord de la sonde urinaire à un collecteur, comme le changement d’une poche à
urines est de la compétence infirmière.
II- MATÉRIEL :
Sur chariot désinfecté :
1 paire de gant stérile,
Compresses stériles,
1 antiseptique type dakin ou alcool iodé (type bétadine),
1 bocal pour recueillir les urines,
Savon liquide et essuie-mains à usage unique,
1 haricot.
III- ACTIONS :
Prévenir le patient,
Allumer la présence,
Se laver les mains,
Installer le bocal à terre à côté de la poche à urines,
Retirer le bouchon, le poser sur le chariot,
Se relaver les mains,
Ouvrir l’enveloppe des gants stériles. Pincer les deux parties supérieures pour
écarter et ouvrir le sachet sans mettre les doigts à l’intérieur du papier (stérile),
Poser l’ensemble sur le chariot,
Ouvrir un ou deux paquets de compresses stériles sans les toucher. Les poser sur le
papier contenant les gants,
Mettre l’antiseptique sur les compresses posées en tas,
Enfiler les gants stériles en veillant à ne pas toucher l’extérieur,
Prendre les compresses imbibées d’antiseptique,
Nettoyer le bouchon du collecteur sans y toucher,
Jeter les compresses,
Prendre le restant des compresses,
Ouvrir le bouchon de vidange avec les compresses sans le toucher,
Vider le contenu de la poche sans toucher les bords,
Refermer le bouchon de vidange,
Raccrocher la poche si elle n’est plus sur son support,
Ranger le bocal au frais tout en ayant remis son bouchon,
Retirer les gants et les mettre dans le haricot, se laver les mains,
Réinstaller sonnette, lecture, carafe, verre,…
Se laver les mains,
Eteindre la présence.
IV- TRANSMISSIONS :
Transmissions orales à l’infirmier (ère) et écrites sur le dossier de soins.
Si les urines sont épaisses,
Si le patient & des douleurs abdominales,
S’il a une agitation injustifiée,
Quantité et aspect des urines,
Fuites au niveau du robinet,
Lucidité du patient.
Important :
Objectifs pédagogiques :
Définitions et généralités
C’est en général l’administration d’un médicament prescrit par la bouche appelé aussi la
voie per os . Elle est aussi utilisée lorsque les autres voies sont contre-indiquées
A – Formes solides :
* les comprimés * les granulés
* les gélules * les sachets
* les pilules
III- MATERIEL :
Un plateau contenant :
- une bouteille d’eau - le médicament prescrit
- un verre - une cuillère
- une serviette - la prescription médicale
IV- TECHNIQUE :
V- SURVEILLANCE :
LES INJECTIONS
I- DEFINITION :
C’est l’administration d’un produit médicamenteux prescrit sous formes liquide par
l’introduction dans l’organisme à travers le derme.
- Intramusculaire - Sous-cutanée
- Intraveineuse - Intradermique
III- TECHNIQUE :
II- TECHNIQUE :
Erreurs de médicament
Erreurs dans le mode d’injection
Embolie gazeuse
Embolie graisseuse
Risque d’infection ou septicémie par faute d’asepsie
INJECTION SOUS CUTANEE (S/C)
I- DEFINITION :
II- TECHNIQUE :
I- DEFINITION :
III- TECHNIQUE :
I- DEFINITION :
C’est l’administration sous prescription médicale par voie rectale d’un médicament de
consistance solide : le suppositoire
l’identité du malade
du nom du médicament
la date de péremption
la dose prescrite
le malade n’a pas de diarrhée
le malade est déjà allé à la selle
MARERIEL :
- Plateau contenant :
un suppositoire
une ordonnance
compresse
feuille de surveillance
III- TECHNIQUE :
INSTILLATION OCULAIRE
I- DEFINITION :
C’est l’acte de mettre une pommade ou collyre prescrit dans les yeux dans un but
préventif ou curatif
- Coton stérile
- Cupule stérile
- médicaments prescrits
- compte goutte
- compresses stériles
- haricot
IV- TECHNIQUE :
C’est l’introduction de médicament prescrit dans la cavité nasale dans un but préventif
ou curatif
II- INDICATION :
- Ecoulement nasal
- Grippe
- Sinusite
- Angine
- Maladies infectieuses à transmission pharyngée.
III- MATERIEL :
- Médicament à instiller
- Compte goutte
- Coton
- Haricot
TECHNIQUE :
C’est une technique qui consiste à mettre en contact les téguments du malade à une
bouillotte remplie d’eau chaude
II- BUT :
III- INDICATIONS :
IV- CONTRE-INDICATIONS :
- Appendicite - Paralysé
- Péritonite - Comateux……
- Œdème
V- MATERIEL :
VI- TECHNIQUE :
C’est une technique qui consiste à mettre en contact les téguments du malade à une
vessie de glace .
II- BUTS :
- Décongestionnement - Anti-inflammatoire
- Hémostatique - Ralentissement du péristaltisme
- Antiallergiques intestinal
- Antithermiques - Localisation de l’infection
III- INDICATIONS :
- Fièvre - Fracture du crâne
- Appendicite - Salpingite
- Péritonite - Ovarite
- Cholécystite - Infections puerpérales
IV- CONTRE-INDICATIONS :
V- MATERIEL :
- Plateau - Glace
- Vessie de glace - Serviettes
- Cuvette - Talc
VI- TECHNIQUE :
PERFUSION
I- DEFINITION :
II- MATERIEL :
- potence
- solution à perfuser prescrite
- ciseau
- sparadrap
- antiseptique
- compresses stériles
- intranule
- haricot
- protection
- plateau
III- TECHNIQUE :
I- DEFINITION :
Elle verse, au fur et à mesure des besoins et selon des désirs de la panseuse les
antiseptiques sur les compresses, en veillant à le faire au dessus du réniforme. Lorsque le
flacon verseur n'a pas servi depuis plusieurs heures, verser le premier jet dans le
réniforme.
La panseuse :
Après s’être passé les mains à l’alcool, prend des pinces pour retirer les dernières
compresses sales et, à l’aide de compresses imbibées d’antiseptiques, nettoie le tour de
la plaie, avant la plaie elle-même, en allant des bords de la plaie vers l’extérieur et en
changeant de compresses.
Dans les plaies très souillées, changer les pinces après le nettoyage.
Elle recouvre la plaie d’une ou de plusieurs compresses, met des plumasseaux et
dépose les instruments dans un réniforme.
La panseuse, aidée de l’aide panseuse termine le pst en mettant soit le leucoplast,
soit le bandage
de corps ou autre…
Installer le mde confortablement, vider dans le seau à pst sales les compresses et
plumasseaux souillés.
La panseuse ne doit jamais toucher un objet non stérile au cours du pst.
L’aide panseuse ne doit jamais toucher un objet stérile.
PANSEMENT SIMPLE
Les psts secs sont employés pour les plaies opératoires aseptiques.
Le pst est fait selon la technique précédemment décrite .Après le nettoyage de la plaie,
on met une ou plusieurs compresses et on recouvre avec un leucoplast.
NB : +désinfection de plaie aseptique : de l’intérieur vers l’extérieur.
+désinfection de plaie septique : de l’extérieur vers l’intérieur.
PANSEMENT HUMIDE
3 ) pansement froid :
Le pst humide froid peut être alcoolisé ou non.
Essorer compresses et coton dans de l’eau stérile (s’il y’a plaie).
Renouveler toutes les deux heures.
SOMMAIRE
Volet théorique :
Objectifs théoriques
Introduction
Volet pratique :
Objectifs pratiques
Introduction
I- Différents étapes du traitement des instruments et matériel
médico-chirurgcale
A- intérêt
B- Description des différentes phases :
1- Décontamination
2- Nettoyage
3- Désinfection
4- Rinçage
5- Séchage lubrification
6- Emballage et conditionnement
II- Stérilisation
1- stérilisation à l’autoclave
2- stérilisation au poupinel
II-la désinfection du matériel thermosensible
III- Entretien et désinfection des bocaux ; urinaux ; bassins ; crachoir
Objectifs théoriques :
"s :j'avais l'honneur d'être chirurgien,pénétré comme je le suis des dangers auxquels
exposent les germes des microbes répondus à la surface de tous les
objets,particulièrement dans les hôpitaux,non seulement je me servais que d'instruments
d'une propreté parfaite mais après avoir nettoyer ms mains avec le plus grand soin et les
avoir soumis à un flambage rapide, ce qui m'expose pas à plus d'inconvénients que ce en
éprouve le fumeur qui fait perçait un charbon ardent d'une main dans l'autre, je
n'emploierais que de la charpie,des bandelettes,des éponges ,préalablement exposées
dans une air porté à la température de 130° à 150°;je n'emploierais jamais qu'une eau qui
aurait subit la température de 110° à120°"
Pasteur
- Antisepsie:
- Antiseptiques:
- Asepsie:
- Bactéricides:
Produits ou procédé ayant la propriété de tuer les bactéries dans des conditions d'emploi
définies.
- Bactériostatique:
- Bio nettoyage:
- Contaminant:
- Contamination:
Présence d'un élément indésirables dans un fluide ou espace protégé (surfaces) dans le
cas d'une contamination biologique, ou par la bio contamination.
- Décontamination:
C’est une "opération au résultat momentanée permettant de tuer d'inhiber les micro
organismes indésirables, en fonction des objectifs fixés. le résultat de cette opération est
limité aux micro organismes présents au moment de l'opération ".
L’action peut être seulement bactériostatique.
- Désinfection:
- Détergent:
Produit destiné à éliminer les souillures, les salissures et les impuretés d'une surface
solide, lisse ou, plus ou moins poreuse.
- Entretien:
Opération ponctuelle destinée à conserver un appareil, matériel, un local en bon état, à la
longévité du matériel.
- Infection nosocomiale:
- Nettoyage:
C’est le moyen d'assainir l'environnement par une lutte constante et répétitive contre les
éléments naturels.
le nettoyage est une opération qui reste indissociable de tous les grands projets menés
dans la lutte contre l'infection,nettoyer c'est éliminer des surfaces ou des objets sans les
endommager, les déchets, les souillures adhérentes ou non dans le but de présenter un
état de propreté contrôlable à l'oeil nu.
- Stérilisation:
c'est la mise en oeuvre d'un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous
les micro-organismes vivants de quelque nature que ce soit,portés par un objet
parfaitement nettoyé,elle réduit de 10 puissance 16 le nombre de micro-organismes
présents.
1-1 définition :
C’est un procédé réalisé en enceinte étanche à l’intérieure de la quelle et injectée de la
vapeur d’eau sous pression.
Ce moyen de stérilisation est de loin le plus répondu. Il est très fiable peu coûteux et non
polluant pour l’environnement, tous les matériaux peuvent être stérilisés par la vapeur
d’eau à l’exception du matériel thermosensible, des matières plastiques et du matériel
nickelé (rouille)
1-2 principes :
La vapeur d’eau est un conducteur de chaleur, passent à l’état liquide, l’eau fournit une
énergie importante élargit au niveau des mollicules de la bactérie en détruisant les
chaînes peptidiques.
2-1 définition :
C’est une stérilisation par l’action conjuguée de l’oxygène et de la chaleur dans une
étude appelée : poupinel, elle permet aux utilisateurs d’avoir des instruments ou de la
verrerie stérilisés de façon simple.
La stérilisation par le poupinel est à délaisser au profil de la stérilisation par la vapeur
d’eau plus fiable, elle doit être réservée au métal ne supportant pas la stérilisation par la
vapeur.
2-2 principes :
La stérilisation se réalisé par oxydation des protéines bactriennes par l’oxygène de l’air à
une température comprise entre 160 °c et 180 °c :
160° c 02 h
170 ° c 01 h
180 ° c 30 mn
2-3 limites :
La température n’est pas uniforme en tout point du change au même moment.
La montée en température est longue car l’air est un mauvais conducteur de
chaleur.
La température élevée et la longue durée des stérilisations détériorent le matériel.
La dépense d’énergie est très élevée (180°c)
.
Procédé contre indiqué pour le linge opératoire et compresse.
Réparation dans les services et dérives d’utilisation
« A ne plus utiliser : peu fiable »
B- PROCÉDÉS CHIMIQUES :
1 -stérilisation par l’oxyde de l’éthylène :
La stérilisation au gaz d’oxyde d’éthylène est réalisée dans des enceintes à l’intérieur
des quelles est injecté un mélange gazeux composé d’oxyde d’éthylène et le plus
souvent du co2, c’est une procédé qui doit être réservé au matériel médicochirurgical
thermosensible (mais de 60° c qui ne peut être stérilisé ni par autoclave ni par la
chaleur sèche)
La stérilisation à l’oxyde d’éthylène se réalise dans un stérilisation : autoclave
spécifique, dans un sachet spécifique avec témoin de passage intégré, le stérilisateur
est installé dans un local aménagé aux nomes requises.
Les caractéristiques de l’oxyde d’éthylène imposent de limiter son utilisation à un
service central de stérilisation et à un personnel familiarisé à ses particularités et à
ses dangers (inflammable, toxique et explosif)
C’est une méthode de stérilisation basse température qui repose sur l’utilisateur du
gaz plasma, considéré comme le 4 e état de la matière. S’agent stérilisant est le
protoxyde h2o2 fortement concentré (58 %), il s’agit d’une nouvelle méthode de
stérilisation, simple à utiliser qui présente les avantages suivants :
- faible température (60° c) du cycle stérilisation (stérilisation du matériel
thermosensible plastique, élastomères, certains métaux ….)
- cycle de stérilisation plus court que celui à la vapeur d’eau.
- Non toxique
Cependant c’est un procédé très cher.
3-stérilisation par rayonnement ionisant :
C’est un mode de stérilisation qui est utilisé uniquement en milieu industriel pour le
matériel à usage unique. Il demande de coûteuse installation et fait l’objet d’une
législation complexe.
Objectifs pratiques :
A- INTÉRÊT :
1- décontamination :
Objectifs :
Eliminer, tuer ou utiliser les micro-organismes d’une manière momentanée
afin de :
- limiter la prolifération des germes
- éviter la contamination du personnel et de l’environnement par une
action antibactérienne et antifongique
- réduire le nombre de micro-organismes présents
- empêcher la fixation des souillures pour faciliter le nettoyage du matériel
- favoriser le processus de stérilisation
précautions à prendre :
2- nettoyage (lavage)
Plusieurs études sur les méthodes de stérilisation ont démontré que les matières
organiques (sang, protéines) peuvent neutraliser l’effet de l’agent stérilisant même si le
procédé est très efficace.
Objectifs :
Objectifs :
Réalisation :
Limites :
Avantages :
L’ébullition est une excellente méthode pour la stérilisation de l’eau et du lait bovin
C’est un moyen de fortune pour tout le matériel
Elle permet une stérilisation d’urgence
A domicile, l’ébullition peut être utilisé pour la stérilisation des biberons, et des
ustensiles de cuisine.
4 – Rinçage :
Le rinçage à l’eau doit être abondant pour éliminer toute trace du produit
utilisé (chimique).
Le rinçage à l’eau courante est préférable à celui ou eau stagnante pour
empêcher les germes de se redéposer sur les instruments
L’eau utilisé doit être déminéralisée (prévenir la rouille, surface
endommagée..)
Le rinçage fait suite à l’étape de décontamination, de nettoyage et de
désinfection par procédés cliniques.
5 –séchage – lubrification
A - Généralités :
1 –définition :
2- objectifs :
Absence de matières organique sur le matériel qui doit être parfaitement nettoyé et
sèche
Une contamination initiale la plus possible, plus un objet est contaminé, plus il risque
de conserver quelques germes après sa stérilisation, étant donné que tout procédé dé
stérilisation est validé pour une capacité de destruction de micro-organismes (10 6
germes)
Une conservation parfaite de l’état de stérilité, conditionnement hermétique +
stockage adapté.
B- mode opératoire :
Après avoir mis le matériel entretenu dans un emballage adéquat sans qu’il soit trop
tassé ou serré.
- étiqueter l’emballage, l’objet doit être identifié et daté jusqu’au moment
de son utilisation
- nettoyer et désinfecter les bacs de trempage
- se laver les mains
- une fois toutes les phases préalables entêté respectées
Le matériel est prêt pour subir soit un cycle de stérilisation ou une procédure de
désinfection en cas de matériel thermosensible.
1- Stérilisation à l’autoclave :
nature du matériel :
faire le test de Bowie Dick (test à vide) chaque matin pour le textile et au moins une
fois par semaine pour les instruments. Il consiste à :
Mettre un paquet test Bowie prêt à l’emploi à l’intérieur de
l’autoclave (paquet constitué de bandes qui virent)
Choisir le cycle de stérilisation : 134° C pendant 3.5 mn
Si le cycle est satisfaisant le changement de couleur des bandes est
uniforme (absence de fuite d’air). Dans le cas contraire l’autoclave ne
peut être utilisé (appeler donc le technicien de maintenance)
Mettre un témoin à l’intérieur de la boite à stériliser ou
dans le panier pour tester à la fois le temps, la température
et la saturation de la vapeur
Coller un ruban adhésif sur chaque boite ou conteneurs à
stériliser. Le ruban est un témoin qui nous indique que le
matériel a subi un cycle de stérilisation sans nous informer
sur la stérilisation faite.
Noter la date et la nature du matériel à stériliser sur
l’emballage
Choisir le cycle adapté au type du matériel à stériliser
(voir les paramètres de stérilisation par autoclave). Pour
l’inactivation des prions (cas de maladie de Creutzfeldt
Jacob) le cycle à choisir est de 134 °c pendant au moins 18
mn. Le temps de la stérilisation se calcule une fois le
plateau thermiques est atteint
A la sortie de l’autoclave effectuer les contrôles suivants :
Vérifier la qualité du cycle par la lecture du graphique
(diagramme d’enregistrement)
Vérifier que le ruban adhésif à changer de couleur.
S’assurer que le changement de couleur des intégrateurs
(témoins physico-chimiques) correspond aux normes :la couleur
à obtenir est mentionnée sur l’intégrateur
Vérifier l’absence d’humidité : une charge humide n’est pas
stérile. Dans ce cas il faut rechercher la cause et refaire la
stérilisation
Remplir le cahier de stérilisation : date ,le contenu de la charge ,
les anomalies relevées ,les témoins et la feuille de résultat du
test Bowie Dick seront collés au niveau de la date et signature
de la personne qui prend la décision de valider la charge
Toute anomalie d’une stérilisation à l’autoclave doit entraîner le
reconditionnement et un nouveau cycle de stérilisation
La validation de la stérilité de la charge n’est pas faite qu’une fois
l’ensemble des contrôles donne une réponse favorable
Un contrôle fiable mettant en évidence une anomalie peut à lui seul
prouver la non stérilité de la charge
Placer le matériel stérile dans un placard propre
2 – stérilisation au poupinel :
Mettre un morceau de ruban adhésif sur la boîte à stériliser pour identifier les
objets qui ont subi un cycle de stérilisation
Noter sur le ruban adhésif la date de stérilisation
Mettre 3 à 4 intégrateurs physico-chimiques par charge
Respecter un espace entre les boites les parois pour la mise en place du matériel
dans le poupinel
Ne jamais remplir un poupinel de façon trop serré
Prévoir 30 mn ou plus selon l’appareil de délai entre le démarrage du poupinel et
le début d’exposition à la température
Prévoir 30 mn ou plus selon l’appareil de délai entre le démarrage du poupinel et
le début d’exposition à la température
Prévoir 30 mn de latence pour que la température se propage au centre des boîtes
Ajouter le temps de stérilisation : la durée minimale d’exposition varie en
fonction de la température : 180 °c= 30 mn, 170°c= 60 mn et 160 °c=2 h. ces
temps se mesurent une fois plateau thermique atteint
Ne rien sortir du poupinel avant que la température soit inférieure à 50 °c.
Effectuer les contrôles nécessaires :
- lire le temps et la température et les noter
- lire l’indicateur de passage : le ruban doit avoir changé de couleur
- vérifier les intégrateurs physico-chimiques : le changement de couleur
doit être identique aux normes fixées (selon le type de l’intégrateur)
remplir le cahier de stérilisation , date, contenue, température, durée, résultats de
contrôles, remarques et signatures
dater les boites et les ranger dans un placard propre après avoir colmater le
couvercle à l’aide d’un adhésif
A-généralités :
1- Définition
C’est l’action consistant à détruire les micro-organismes présents sur une surface inerte
en plaçant ces derniers au contact d’un désinfection durant un temps donné, et cela sans
nuire au support ni au personnel manipulant
2 – Objectifs
3 – Précautions nécessaires :
Généralités :
Les Bassins :
Ils peuvent être en email, en métal ou en plastic, leur nettoyage se fait au vidons.
Matériels
Bassins
Savon liquide
Eau de javel
Eau froide
Balayette
Torchon
Eponge
Cuvette
Technique :
Vérifier si les selles sont normales avant de les vidées
Vider le bassin dans le vidoir ou à la défaut dans un seau contenant un
désinfectant
Passé le bassin à l’eau javelliser
Brosser l’intérieur avec de l’eau savonneuse à l’aide d’une balayette jusqu’au
fond.
Savonner l’extérieur à l’aide d’une éponge
Rincer et laisser égoutter
Essuyer par sur torchon
Remettre le bassin au malade
Se laver les mains
NB : si le malade à une maladie contagieuse transmise par voie dégestive, il faut laisser
les selles en contact avec un désinfectant (eau de javel, crésyl) pendant au moins 6h
Le bassin ne doit jamais être posé parterre.
Bocaux et urinaux :
Les urinaux peuvent être en plastic ou en métal, pour femme ou pour homme.
Les bocaux peuvent être en plastic ou ne verre.
Matériels :
- urinaux
- bocaux à urines qui ont servi au recueil d’urine pendant 24h
- savon liquide
- eau de javel à 12°
- eau à 30°C
- cuvettes
- balayette et l’extérieur avec éponge
- vinaigre
- torchons
Technique :
- vider les bocaux et les urinaux aux vidoirs, rincer et passé à l’eau de
javel après avoir quantifier les urines
- Laver à l’eau savonner en frottant l’intérieur avec la balayette et
l’extérieur avec l’éponge.
- rincer à grande eau
- Laisser égoutté
- S’il y a persistance du dépôt à l’intérieur, mettre quelques gouttes de
vinaigre et rincer
- Remettre le bocal ou l’urinal au malade
- Se laver les mains .
Plan
I-les besoins relationnels :
- Être reconnu pour qui je suis est le troisième besoin relationnel, même si
- Nous avons reçu beaucoup d’amour, nous avons souvent été reconnus
pour ce que nous faisons et non pour qui nous étions.
Besoin d’influencer :
L’amour altruiste : bien véritable pour autrui. « l’amour, pour celui qui
souffre, n’a pas de prix »
2)-Concept de la communication :
Le regard : celui du soigné en dit parfois plus long que les mots, qui
sont souvent difficiles à exprimer. (Douleur, angoisse, peur
inquiétude…)
Le toucher : le soigné a besoin du contact du corps du soignant. De
même, le soignant a besoin de toucher pour communiquer avec l’enfant.
Il faut sentir et permettre de sentir pour savoir une vision globale du ressenti de la
personne.
3) le rôle infirmier
COMPOSANTES D’IEC
BUT
-Compréhension Optimale entre soignant et soigné.
-les soins infirmiers représentent la communication verbale et non verbale.
-Créer un climat d’échange un vrai intérêt respect et une valorisation positive
-L’OBSERVATION DU PATIENT
-Le besoin du patient d’etre informé est grand , il a besoin d’ information afin de
se sentir en sécurité, pour se comporter d’une maniére adaptée à sa thérapie et à sa
réhabilitation.
-Par l’information le patient doit apprendre le but , la finalité , l’effet et les
éventuels inconvénients liés à une future intérvention.
Transmettre au patient le sentiment d’etre là pour lui ,de le soutenir cela crée
souvent , un climat de sécurité.
-COMMUNICATION :
I) DEFINITION :
II) MATERIEL :
- scie à plâtre ;
- p i n c e é c a r t e ur ;
- Alèse de protection ;
- Savon doux ;
- Antiseptique.
III) TECHNIQUE :
Ablation de Redon
I) OBJECTIF :
L i b ér e r l e m a l a d e d u dr a i n a g e a s p i r a t i f , e n r e s p e c t a n t l e s
h a b i t u d e s é t a b l i e s p ar l ’ é q u i p e c h i r ur g i c a l e .
II) MATERIEL :
- plateau à pansements stérile ;
- ciseau stérile ou lames ;
- pinces Kocher, péan ou gants stérile ;
- compresses ;
- sparadrap ;
- flacon à prélèvement stérile ;
- haricot.
III) TECHNIQUE :
- prévenir le patient ;
- se laver les mains ;
- vérifier la quantité de sérosité dans le Redon (si trop
a b o n d a n t p a s d ’ a b l a t i o n) ;
- p r é p a r e r l e m a t ér i e l ;
- m e t t r e g a n t s à u s a g e u ni q u e p o ur e n l e v e r l e
pansement ;
- nettoyer avec un antiseptique le point de fixation des
drains de Redon à la peau ;
- retirer le drain (en aspiration ou non en fonction des
s o u h a i t s d u c h i r u r gi e n ) a p r è s a v o i r c o u p é l e f i l à l ’ a i d e
des ciseaux ou de la lame stérile ;
- d é c o u p e r l ’ e x t r é m i t é d u dr a i n a v e c l e s c i s e a u x o u l a
lame stérile et le mettre dans un flacon de
bactériologie ;
- m a i n t e n i r u n e c o m p r e s s i o n à l ’ a i d e d’ u n m a t e l a s d e
c o m p r e s s e s u r l ’ or i f i c e f a i r e u n p a n s e m e n t l é g è r e m e n t
compressif ;
- s u r v e i l l e r l e p a n s e m e n t p o u r v oi r s i l ’ é c o u l e m e n t e s t
important ;
- se laver les mains ;
- transmissions.
Ablation de fils
I) DEFINITION :
A c t e d e s o i n s i nf i r m i er s s u r pr e s c r i p t i o n m é d i c a l e ,
consistant à enlever les sutures cutanées sur une plaie en
voie de cicatrisation. Habituellement les sutures sont
ô t é e s 7 à 1 0 j o u r s a p r è s l e ur m i s e e n p l a c e . P a r f oi s p l u s ,
selon l’état de cicatrisation, de l’emplacement de la
cicatrice et du type de sutures.
II) MATERIEL :
- G a n t s n o n s t é r i l e s à u s a g e u n i q u e p o ur l ’ a b l a t i o n d u
pansement ;
- Plateau stérile ;
- Pinces stériles (type péan, Kocher, à disséquer) ;
- Ciseaux stériles ou bistouri stérile à usage unique pour
l’ablation des fils ;
- Compresses stériles ;
- Antiseptique (alcool à 70° + dakin + polyvidone iodée
s o l u t i o n d er m i q u e ) ;
- S u t u r e s a d h é s i v e s s t é r i l e s h y p o a l l e r g é n i q u e s p o ur l e
r a p p r o c h e m e n t d e s b er g e s d e l a p l a i e i m p a r f a i t e m e n t
cicatrisée ;
- Conteneur à élimination des objets souillés piquants et
t r a n c h a n t s e n c a s d’ u t i l i s a t i o n d ’ u n b i s t o u r i ;
- 2 haricots.
III) TECHNIQUE :
- V é r i f i er l a p r e s c r i p t i o n m é d i c a l e af i n d e c o n f i r m er l a
d a t e d’ a b l a t i o n ;
- S ’ i nf o r m er d u t y p e d e m a t ér i e l d e r é p a r a t i o n c u t a n é e e t
des modalités d’ablation (totale, une suture sur deux) ;
- Se laver les mains (lavage simple) ;
- I nf o r m e r l e p a t i e n t d u s o i n , l u i d i r e q u’ i l v a r e s s e n t i r
un picotement à l’ablation des sutures, mais que le
processus est généralement indolore ;
A b l a t i on d ’ u n e s u t u r e à p o i n t s s é p a r é s :
- E v i t er d e f a i r e p a s s e r l a p a r t i e e x t e r n e d u f i l à t r a v e r s
le tissu sous-cutané ;
- Saisis le nœud du premier fil à l’aide de la pince
s t é r i l e . L e s o u l e v e r a u d e s s u s d e l a p e a u p o ur l e
décoller ;
- Couper un des brins du fil au ras de la peau et tirer
d o u c e m e n t v er s l e h a u t a f i n d’ é v i t e r u n e d o u l e u r a u
patient ;
- Déposer la suture sur une compresse et observer autour
du nœud la présence de deux liens ;
- V é r i f i er l ’ a b l a t i o n t o t a l e d e c h a q u e f i l .
A b l a t i on d ’ u n s u r j et :
- C o u p e r l e pr e m i e r f i l d u c o t é o p p o s é a u n œ u d , t i r e r
doucement ;
- Couper le deuxième fil du même coté que le nœud au
r a s d e l a p e a u e t t i r er ;
- Continuer tout au long de la suture en évitant de faire
passer la partie extérieure potentiellement contaminée
à l’intérieur de la peau ;
- V é r i f i er l ’ a b l a t i o n t o t a l e d e f i l .
A p r è s l ’ ab l a t i o n d u m at é r i e l d e r é p a r a t i on c u t a n é e :
- D é h i s c e n c e o u o u v er t u r e d e s b er g e s d e l a p l a i e ;
- I nf e c t i o n .
A c t e d e s o i n s v i s a n t à é l i m i n e r d e s s e c r é t i o n s h or s d e s
v o i e s a é r i e n n e s d’ u n p a t i e n t i n t u b é , t r a c h é o t o m i s é o u n o n ,
e t a s s u r e r l e u r l i b e r t é . I l p e u t s ’ a g i r d’ u n e a s p i r a t i o n
b u c c a l e o u n a s a l e , d’ u n e a s p i r a t i o n n a s o t r a c h é a l e o u
endotrachéale si le patient est intubé ou trachéotomisé.
II) OBJECTIFS :
III) MATERIEL :
- A p p a r e i l d ’ a s p i r a t i o n br a n c h é à u n e p r i s e m u r a l e d e
vide ou appareil portable, récipient collecteur, tuyau et
canule de raccordement ;
- Sonde d’aspiration stérile (Charrière 4 à 18, longueur
de 28 à 50 cm) ;
- Gants à usage unique stériles ;
- F l a c o n d e c h l or u r e d e s o d i u m i s o t o n i q u e à 0 . 9 % é t i q u e
à l a d a t e e t h e u r e d’ o u v e r t u r e ;
- Antiseptiques ;
- Sac à élimination des déchets.
VI) TECHNIQUES :
- A l l e r v o i r l e m a l a d e l u i e x p l i q u er l e d ér o u l e m e n t d u
soin ;
- E v a l u e r l a c a p a c i t é d u p a t i e n t à p ar t i c i p e r a u s o i n ,
notamment sa capacité à tousser et à respirer
p r of o n d é m e n t ;
- P r e n dr e c o n n a i s s a n c e d e s a n t é c é d e n t s d e s a i g n e m e n t
n a s o - p h ar y n g é s , d e t r a u m a t i s m e n a s a l , d e p r i s e
d’anticoagulants, de troubles de l’hémostase (risque
accru de saignement lors de l’aspiration) ;
- Lavage simple des mains ;
- Ouvrir aseptiquement l’emballage de la sonde
d’aspiration ;
- O u v r i r l e f l a c o n d e c h l or u r e d e s o d i u m à 0 . 9% , a f i n d e
lubrifier l’extérieur et l’intérieur de la sonde dans le
flacon (faciliter le passage des secrétions) ;
- Régler le manomètre à une aspiration d’environ
200 mm Hg, et enclencher l’aspiration ;
- E nf i l e r l e s g a n t s s t é r i l e s ;
- R a c c o r d e r l a s o n d e à l ’ a i d e d’ u n e c o m pr e s s e s t é r i l e a u
d i s p o s i t i f c o l l e c t e u r à d é pr e s s i o n ;
- Introduire la sonde dans la marine en la faisant rouler
entre le pouce et l’index (Introduisez les 2/3 seulement
de la longueur de la sonde) ;
- D e m a n d e r a u p a t i e n t d ’ i n s p i r er p e n d a n t l ’ i n t r o d u c t i o n
de la sonde ;
- N e j a m a i s a s p i r e r l or s d e l i n t r o d u c t i o n d e l a s o n d e ;
- S i l e p a t i e n t t o u s s e , a r r ê t e r l a p r o gr e s s i o n e t r e p r e n d r e
au moment d’une inspiration ;
- A s p i r e r p ar i n t e r m i t t e n c e e n r e t i r a n t l a s o n d e e n l a f a i s a n t
rouler entre le pouce et l index ;
- E v i t e r l e s m o u v e m e n t s d e v a e t vi e n t l o r s d e l ’ a s p i r a t i o n ;
- D e m a n d e r a u p a t i e n t d e r e s p i r e r pr o f o n d é m e n t p l u s i e u r s
fois entre chaque aspiration.
- U t i l i s e r d e u x s o n d e s d i f f é r e n t e s : u n e p o ur a s p i r e r l e s
sécrétions du nez, de la bouche et du pharynx et une pour
les aspirations trachéales.
- Lorsque cela est impossible ou dans un contexte
p a r t i c u l i e r , a s p i r e r d’ a b o r d l a t r a c h é e p u i s r é a l i s e r e n s u i t e
l e s a s p i r a t i o n s or o - n a s o - p h a r y n g é e s .
- L a s o n d e p e u t ê t r e à u s a g e u n i q u e o u s e r v i r p o u r 2 4 h e ur e s
au maximum. Dans ce cas, la sonde est conservée dans un
récipient contenant un mélange antiseptique ;
- S i i l e s t n é c e s s a i r e , l e s v o i e s a ér i e n n e s s u p é r i e u r e s e t l a
b o u c h e s o n t a s p i r é e s e n p r e m i e r l i e u , p ui s o n p r o c è d e à
l ’ a s p i r a t i o n d e s v o i e s a é r i e n n e s pr o f o n d e s ;
- P er c u t e r l e t h o r a x s u r t o u t e s a h a u t e u r a v e c l e s p a u m e s d e
la main afin de décoller les sécrétions des parois ;
- R é g l e r l e m a n o m è t r e à 2 0 0 m m H g ( s a u f c o n t r e- i n d i c a t i o n
médicale) ;
- Débrancher la respiration;
- Introduire la sonde d’aspiration dans la sonde
endotrachéale ou la canule de trachéotomie en la
maintenant, sans aspirer, jusqu’à la rencontre d’une
résistance ;
- A s p i r e r p ar i n t e r m i t t e n c e e n r e t i r a n t l a s o n d e e n l a f a i s a n t
rouler entre le pouce et l’index ;
- Aspirer successivement les bronches souches droite et
g a u c h e e n t o ur n a n t l a t ê t e d u p a t i e n t d u c ô t é o p p o s é à l a
bronche que
l’on souhaite aspirer ;
- L e r e s p i r a t e u r p e u t ê t r e r e br a n c h é e n t r e d e u x a s p i r a t i o n s
pour permettre au patient de se réoxygéner et de se reposer ;
- A p r è s l ’ a s p i r a t i o n , r e br a n c h e r l e r e s p i r a t e u r e n v é r i f i a n t l a
perméabilité des connexions.
A s p e c t et c o l o r a t i o n d e s s é c r é t i o n s : j a u n â t r e ,
b l a n c h â t r e , r o s é e s , b r u n e s , gr i s e , r o u g e â t r e
(sanglantes) ;
Caractéristiques : aqueuses, ou filantes,
a d h é r e n t e s , v i s q u e u s e s , é p a i s s e s , p ur u l e n t e s ,
hémoptysiques ;
Quantité : abondante, modérée, faible ;
Odeur : aucune, fétide.
INJECTIONS INTRADERMIQUES
(ID)
I) DEFINITION :
C ’ e s t l ’ i n t r o d u c t i o n , s u r pr e s c r i p t i o n m é d i c a l e , d e
médicaments par voie intradermique.
III) TECHNIQUE :
- A l l e r v o i r l e m a l a d e l u i e x p l i q u er l e s o i n ;
- Le mettre en position dorsale ;
- P r é p a r er l ’ i n j e c t i o n ;
- C h o i s i r l e l i e u d’ i n j e c t i o n ;
- Aseptiser la peau ;
- Introduire l’aiguille tangentiellement à la peau, biseau
vers le haut ;
- Injecter doucement dès que le biseau disparait dans le
derme ;
- Le volume injecté doit produire immédiatement une
p e t i t e b o u l e d ’ œ d è m e b l a n c e n p e a u d ’ or a n g e .
INTRA-DERMO-REACTION
I.D.R
- L e t e s t e s ’ ef f e c t u e p a r l ’ a d m i n i s t r a t i o n i nt r a d e r m i q u e
d e l a t u b e r c u l i n e p a r m u l t i p u n c t ur e à l a f a c e a n t é r i e ur e
d e l ’ a v a n t - br a s o u d u d e l t o ï d e ;
- Aseptiser la peau à l’alcool à 70 ° ou à l’éther et la
l a i s s e r s é c h e r a v a n t d’ a g i r ;
- Saisir l’applicateur entre l’index et le majeur de la
m a i n d o m i n a n t e , l e s p o i n t e s t o u r n é e s v er s l e b a s , l e
p o u c e s e r t à e x e r c e r u n e p r e s s i o n l or s d e
l’application ;
- O t e r d o u c e m e n t l e c a p u c h o n p r ot e c t e u r ;
- P r e n dr e l ’ a v a n t - b r a s d u p a t i e n t d a n s l a m a i n n o n
dominante, tendre la peau et appuyer fermement
l’applicateur avec le pouce pendant au moins 10
secondes ;
- Ne pas essuyer, laisser sécher 3 à 4 minutes et
e n c e r c l e r l a z o n e d e p i q ûr e a v e c u n s t y l o a v a n t
d’autoriser le patient de revêtir.
LECTURE :
a) Temps de lecture :
7 2 h e u r e s a pr è s i n j e c t i o n d e t u b e r c u l i n e .
b) Procédure :
- R e p é r e r a u d o i g t l ’ i n d ur a t i o n p r o v o q u é e p a r t e s t ;
- Mesurer à la règle le diamètre de cette induration dans
le sens transversal et longitudinal sans tenir compte de
l ’ é r yt h è m e ;
- Faire le moyen des chiffres trouvés.
c) i n t e r p r é t at i o n d u r é s u l t at :
TRANSFUSION
1- DEFINITION :
C’est l’administration du sang ou de l’un de ses composants
dans le but de compenser une perte de sang ou d’un élément
de sang manquant sur prescription médicale.
2- INDICATIONS :
- les anémies
- état de chocs
- trouble de coagulation
- hémoptysie, hématémèse
- leucémie
- en obstétrique
- brûlés
- p e n d a n t e t a pr è s c e r t a i n e s o p ér a t i o n s
3- CONTRE-INDICATIONS :
- HTA
- Hyperthermie
4- CONDUITE A TENIR :
c) Accident de la transfusion :
A c c i d e n t h é m o l yt i q u e :
S e m a n i f e s t e p ar :
- Douleur lombaire violente
- Congestion du visage
- Dyspnée
- Tachycardie
- Nausées, vomissement
- Anurie, hypotension
Accident infectieux :
Lié à la contamination bactérienne :
- Frisson, fièvre
- Douleur abdominale
- Nausées, vomissement, diarrhée
Accident allergique :
- Urticaire
- Malaise
- Fièvre, frisson : érythème généralisé, état syncopal,
œdème de Quincke, dyspnée intense, troubles digestifs
- A c c i d e n t d e s u r c h a r g e ( O A P)
INCIDENTS – ACCIDENTS –
COMPLICATIONS :
T r a n s f u s i o n d’ u n c o n c e n t r é g l o b u l ai r e :
- A c c i d e n t p ar i n c o m p a t i b i l i t é
- Complication bactérienne
- A c c i d e n t p ar s u r c h a r g e v o l um i q u e
- Réaction allergique
- Réaction frisson hyperthermie
Transfusion de plasma frais congelé
- A c c i d e n t p ar s u r c h a r g e v o l um i q u e
- R é a c t i o n d ’ i nt o l é r a n c e a l l er g i q u e
- F r i s s o n h y p er t h e r m i e
POSE DE VOIE VEINEUSE
PERIPHERIQUE
I) DEFINITION :
II) INDICATIONS :
- Hydratation, alimentation ;
- Transfusion ;
- Administration des médicaments.
a ) S o l u t é s i s o t on i q u e s :
I l s o n t u n e m ê m e pr e s s i o n i s o t o n i q u e q u e l e p l a s m a ,
exemple :
- S é r u m s a l é à 0 . 9%
- S é r u m g l u c o s é à 5%
- Sérum bicarbonaté à 14%
b ) S ol u t é s h y p e r t o n i q u e s :
d) solutés nutritives :
IV) MATERIEL :
Plateau propre ;
Garrot veineux ;
T u b u l ur e d e p er f u s i o n + / - r o b i n e t t r o i s v o i e s o u u n
transfuseur en cas de transfusion ;
Cathéters périphériques courts sparadrap ;
Soluté +/- électrolytes ;
Pied à perfusion ;
C o n t a i n e r p o u r é v a c u a t i o n d u m a t ér i e l p i q u a n t o u
tranchant, sac à déchets ;
Compresses ;
Antiseptiques.
V) TECHNIQUE :
a) débit :
C h a q u e f l a c o n d e 5 0 0 c c v a ut u n d é b i t d e 7 g o u t t e s / m i n p a r
24h
b) Ecoulement :
E v i t er d e l a i s s e r p a s s e r l ’ a i r e d a n s l a t u b u l u r e ;
S u r v e i l l er l a p o s i t i o n d e l ’ a i g u i l l e p e u t a r r ê t e r
l’écoulement si elle bute contre la veine ;
S u r v e i l l er q u e l ’ a i g u i l l e e s t t o uj o u r s d a n s l a v e i n e ;
S u r v e i l l er l ’ a p p a r i t i o n d’ œ d è m e , o u d e d o u l e ur s a u
n i v e a u d e l a v e i n e ( v e i n i t e) .
L’OXYGENOTHERAPIE
I) DEFINITION :
C ’ e s t u n e t e c h n i q u e q u i c o n s i s t e à d o n n er a u c or p s l ’ O 2
avec une concentration plus grande que celle de l’air
ambiant. Elle est particulièrement utile dans le traitement
d e s é t a t s d’ h y p o x i e q u i r é s u l t e d ’ u n e b a i s s e d ’ O 2 d a n s l e
sang, le but c’est de traité l’hypoxie toute en soulageant
le travail du système respiratoire et le stress myocardite.
Le transport de l’O2 au tissu dépend de plusieurs facteur :
Débit cardiaque
Quantité d’O2 artériel
Quantité d’hémoglobine
Le besoin de métabolisme en O2
II) INDICATIONS :
1 - l ’ i n s u f f i s a n c e d e l a s a t u r a t i on d ’ h ém o g l o b i n e e n O 2 :
B a i s s e d e l a p r e s s i o n d’ O 2 d u m i l i e u e x t é r i e u r
Obstruction des voies respiratoire : corps étranger
Insuffisance des muscles respiratoires par atteinte de
système nerveux ou paralysie
Toute affection broncho-pulmonaire = ventilation
insuffisante ex : asthme
E m p h y s è m e : ( r em p l i s s a g e d e s e s p a c e s i n t r a c e l l u l a i r e
avec l’air)
2 - I n s u f f i s a n c e d ’ h é m o g l o b i n e q ui t r a n s p o r t l ’ O 2 :
Hypoxémie anémique
Hémorragie massive
Intoxication au CO2
3 - C i r c u l at i o n r a l e n t i e :
Insuffisance cardiaque
Collapsus
Toutes cardiopathies
L ’ o x y g è n e p e u t ê t r e f o u r n i t p ar :
1 - a b u s d ’ O 2 s o u s p r e s s i o n ou b o n b o n n e d’ O 2 :
P e r m e t d e c o n t r ô l er l e n o m b r e d e l i t r e / m i n
V) FORME D’ADMINISTRATION :
L ’ O 2 e s t d i s t r i b u é p a r d e s d i f f ér e n t s a p p a r e i l s t o u s e n l e
même principe :
Le débit est de 6 à 8 litre/min chez, l’adulte et 3 à 6
l i t r e / m i n , c h e z l ’ e nf a n t s a u f c o m p l i c a t i o n
L ’ O 2 d o i t ê t r e h u m i d i f i é p ar p a s s a g e d a n s u n f l a c o n
b a r b o t e u r r e m p l i e a u ¾ d’ e a u u t i l i s é :
Sonde rhinopharyngés : irritantes et risque
d ’ i nf e c t i o n
Les tentes à O2 : réalisé une atmosphère
c o n t e n a n t 5 0 à 6 0% d ’ O 2 a p r è s ¼ d ’ h e u r s d e
mise en marche
Les couveuses : s’utilisent chez les enfants et
ont le même principe que les tentes chez les
adultes
Les lunettes à O2
L e s m a s q u e s à O 2 : i l e s t n é c e s s a i r e d e br a n c h e r
et de régler le débit avant d’ajusté le masque
sur le malade
P o u r a d m i n i s t r er : l u n e t t e , s o n d e e n t r e a u t r e s
Prévoir une source d’O2
V é r i f i er l a t u y a u t e r i e q u i d o i t ê t r e é t a n c h e
R e m p l i r l e f l a c o n d ’ e a u d i s t i l l é j u s q u ’ à l a m ar q u e
Réglé le nombre de litre/min
Eventuellement du sparadrap pour fixation de la sonde
1 - S u r v e i l l an c e d u m a l a d e :
L ’ am é l i o r a t i o n d e l ’ é t a t d e m a l a d e
T a n t q u e l a v e n t i l a t i o n e s t p er t u r b é e c o n t i n u e r l a
surveillance
La ventilation spontanée s’arrête :
V é r i f i er l a l i b e r t é d e s v o i e s r e s p i r a t o i r e s
C o m m e n c e r l a v e n t i l a t i o n ar t i f i c i e l l e
V é r i f i er l ’ é t a t r e s p i r a t o i r e e t a u b e s o i n a s s o c i e r
le massage cardiaque externe à la ventilation
Soins de bouche et soins de nez fréquents
car l’O2 dessèche les muqueuses
Contrôles fréquents des gazes sanguines
s o u s p r e s c r i p t i o n o u s e l o n pr o t o c o l e d u s e r v i c e
Si sonde nasale :
- V é r i f i er l ’ e m p l a c e m e n t e t l a f i x a t i o n d e l a s o n d e
- Contrôler fréquemment le bon écoulement à travers
la sonde (sécrétion nasale)
- Changer chaque jour la sonde dans les deux narines
en portant les gants
3- Surveillance du débit :
V e i l l e r à c e q u’ a u c u n t u y a u n e s o i t c o u d é a u d é b o u c h e r
V é r i f i er l a s t a b i l i t é d u d é b i t m è t r e
I l f a ut c o n t r ô l e r f r é q u e m m e n t l a p r e s s i o n d a n s u n e
bonbonne à O2.
VIII) PRECAUTION :
U n e x c è s d ’ O 2 p e u t a v o i r : u n ef f e t t o x i q u e s u r l e s
poumons et le système nerveux central intoxication
en O2 dans les ventilations artificiel ; une
atténuation de la stimulation respiratoire faible ex :
IRC emphysème
I l f a ut t o u j o u r s s u r v e i l l e r : l ’ é t a t d e c o n s c i e n c e ;
couleur du visage changement de la TA ; pouls et FR
L’O2 étant comme une matière combustible = risque
de feu
L ’ é q ui p e m e n t d’ O 2 p e u t ê t r e s o u r c e d’ i n f e c t i o n
b a c t é r i e n n e cr o i s é
Les circuits respiratoires doivent changé et stérilisé
quotidiennement.
IX) ACCIDENTS :
O 2 à f o r t e pr e s s i o n ( e r r e u r d e d o s a g e )
O 2 n o n h u m i d i f i er
O.A.P
Cécité
Apnée chez l’insuffisante respiratoire chronique
Ballonnement de l’estomac lors des sondes introduites
p r of o n d é m e n t .
L ’ O 2 e s t u n t r a i t e m e n t d’ a p p o i n t t r è s e f f i c a c e q u i d o i t ê t r e
utilisé avec précaution.
L’INTUBATION
I) DEFINITION :
C’est la mise en place d’une sonde endo-trachiale permettant la
ventilation artificielle.
II) INDICATION :
O x y g é n a t i o n d’ u r g e n c e a n e s t h é s i e g é n é r a l e r e s p i r a t o i r e
artificielle.
Lésion laryngée
T u m e ur s d e l a r y n x
T r a um a t i s m e c r â n i e n
IV) MATERIEL :
1) Difficultés :
Intubation œsophagienne
Stimulation cardiaque avec HTA, trouble du rythme
cardiaque, bronchospasme
Plaie des lièvres et de la longue
Inhalation
Hernie du ballonnet
Conduire de la sonde
Traumatisme de la trachée.