Infections Nosocomiales : Causes et Prévention
Infections Nosocomiales : Causes et Prévention
il y'a environ 30 siècles, les infections acquise dans les hôpitaux apparaissent avec les premiers soins.
Les premiers témoignages de telles infections nous date de l'époque d'hyppocrate, c'est à dire vers le
cinquième siecle avant jesus christ .Cependant, il est généralement admis qu'une certaine forme
d’hygiène apparaît dans les hôpitaux à cette période. En effet, bien que la notion d’hygiène soit très
ancienne, vu que les anciens égyptiens la pratiquent activement et que les romains ont été les maîtres
de l’hygiène publique, l’hygiène hospitalière quant à elle , est une donnée beaucoup plus récente. elle
est avant tout une politique visant à prévenir, lutter et contrôler les infections hospitalières tout en
mettant en rapport les acteurs ( malades, personnel médical et paramédical, personnel administratif et
technique, visiteurs et accompagnants ) et leur environnement.L’hygiène à l’hôpital est une notion
extrêmement importante. Elle englobe, en tant que discipline, un grand nombre de concepts que nous
aborderons dans la suite du cours.
Un hopital est un établissement où sont effectués les soins médicaux ainsi que les accouchements. en
outre, il héberge certains malades pendant des durées variables. Il est aussi défini comme un territoire
à part qui est habité, fréquenté ou utilisé par un peuple hétérogène. Ce peuple est composé de
personnels médical et paramédical exerçant leur profession ; des malades hospitalisés ou non, des
accompagnants et visiteurs.c'est donc un espace propice à la prolifération et à la dissémination des
germes et maladies .L’O.M.S constate en 1979 que les infections nosocomiales constituent l' une des
principales causes de mortalité et de morbidité chez les malades hospitalisés.
Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie), komein : soigner. Selon l' OMS, une infection
nosocomiale – ou infection hospitalière peut être définie comme une Infection acquise à l’hôpital par un
patient admis pour une raison autre que cette infection. cette Infection survenant chez un patient à
l’hôpital ou dans un autre établissement de santé et chez qui cette infection n’était ni présente ni en
incubation au moment de l’admission. Cette définition inclut les infections contractées à l’hôpital mais
qui se déclarent après la sortie, et également les infections professionnelles parmi le personnel de
l’établissement.
Pour les infections de la plaie opératoire, on qualifie d’infections nosocomiales celles survenues dans
les 30 jours suivant l'intervention. Si il y a mise en place d'un implant ou d'une prothèse, le délai est
d’une l'année aprés l'intervention.
Une épidémie désigne l'augmentation rapide d'une maladie en un lieu donné sur un moment donné.
sagissant du seuil épidémique, il correspond à un nombre minimal de malades à l'instant T défini pour
de grandes maladies. au vu de l'enjeu sanitaire que constitue les pandémies à l'heure actuelle, ces
dernières font l'objet d'une attention particulière. la veille épidémiologique puisque la concernant a pour
role d'alerter quant à la survenue d'une épidémie. Elle est menée par des réseaux de médecins
généralistes qui s'appuie une valeur seuil épidémique indicatrice de la résurgence d'une épidémie. Au-
delà de ce seuil, des mesures de prévention et de précaution sont décidées par les autorités sanitaires
compétente
s, notamment au sein des hopitaux.
l’observance de l’hygiène des mains au cours des soins est la première mesure de prévention des
maladies contagieuses. Il interrompt la chaîne de transmission manuportée des micro-organismes
pathogènes. L’hygiène des mains nécessite la connaissance des méthodes de lavage et/ou de
désinfection, la sensibilisation et la formation des équipes, la mise en disposition de produits et
équipements adaptés aux besoins. On distingue ainsi quatre types de lavage des mains :
• Le lavage simple : il vise, par effet mécanique à réduire d' au moins 90% le nombre de germes
constituant la flore transitoire.
• Le lavage antiseptique : il permet l' élimination de la flore transitoire ainsi que la réduction de la flore
résidente. .
• Le lavage chirurgical : il permet l' élimination de la flore transitoire et une réduction drastique de la
flore résidente .
• Le lavage par friction vise à éliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente
pour éviter la transmission manuportée.
Les mesures d' isolement sont adaptées aux modes de transmission des infections. il existe différents
types de transmission qui sont :
- la transmission aérienne ;
- la transmission cutanée ;
- la transmission entérique;
- la transmission sanguine.
En plus du mode de transmission, la gravité de la maladie, le taux d' attaque et la réceptivité des
malades et des personnes sont les facteurs sérieux qui conditionnent le choix des précautions d'
isolement. Il existe six principales catégories d' isolement : l' isolement absolu, l' isolement strict, l'
isolement respiratoire, l' isolement sanguin et des liquides biologiques, l' isolement entérique et l'
isolement cutané.
La création des hôpitaux pose tout d’abord la question du danger de ces établissements pour le
voisinage. ERRAZI (844-926), le plus grand médecin de l’islam, ayant exercé à Bagdad, s’est
particulièrement intéressé à l’hygiène du milieu. Les hôpitaux furent désormais bien conçus et
maintenus très propres. Le XIXème siècle a vu l’apparition des hôpitaux spécialisés aménagés. un
certain nombre de mesures ont été prises afin d’éviter toute diffusion de maladies : le nombre limité de
malades dans chaque chambre ; l'isolement des pavillons et la gestion des déchets hospitaliers. Cette
tendance ne se fait pas de façon égale selon les différents établissements.
1-1-1) l'asepsie
Pour prévenir les infections, le respect d’une hygiène irréprochable est nécessaire afin d’éviter l’intrusion
le brassage de germes pathogènes au sein de la structure de soin Le mot asepsie vient du grec «
sepsis » qui signifie putréfaction et le préfixe primitif « a ». Elle veut dire « absence d’infection »
contrairement à l’antisepsie qui veut dire « lutter contre l’infection ». Cette opération par définition
consiste à un ensemble de mesures propres à empêcher tout apport exogène de microorganismes.
C’est une pratique indispensable en milieu hospitalier. Le personnel soignant est susceptible d’apporter
de nombreux microbes au malade. Ceci est particulièrement grave quant le patient doit subir un acte
chirurgical, car les microbes ne sont plus arrêtés par la barrière cutanée. C’est pour cette raison que
tout le matériel utilisé en chirurgie est préalablement stérilisé (instruments, fils, pansements,…).
L’asepsie est obtenue par le moyen de deux procédés : la stérilisation et la désinfection.
1-1-1-1) la stérilisation
La stérilisation est une opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des
milieux inertes contaminés, le résultat de cette opération ayant pour objectif le degré 0 en fin
d'opération.( le produit est stérile) et permettant de conserver cet état pour une période de temps
précisée. Sur un objet stérile au contraire, la survie de micro-organismes est hautement improbable et le
conditionnement permet de conserver la stérilité durant un certain temps. on distingue 03 formes de
stérilisation: la stérilisation par la chaleur, la sterilisation par les gaz ou les radiations ionisantes et la
stérilisation à froid.
La décontamination est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés dans le but
de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur. Pratiquée d’emblée,
elle vise tout d’abord à éliminer les souillures visibles et comporte l’essuyage externe avec des
compresses ou du papier à usage unique et +/- le rinçage abondant à l’eau du réseau. La pré-
désinfection a également pour but de protéger le personnel lors de la manipulation des instruments et
d’éviter la contamination de l’environnement. C’est l’étape indispensable avant toute désinfection ou
stérilisation.
1-1-1-3) la désinfection
Elle vise à supprimer le danger lié à la présence de certains micro-organismes. Son but est de réduire
le nombre de micro-organismes à un niveau tel que le risque de la transmission d' une infection puisse
être éliminé dans une application particulière. Technique et méthode Elle doit être toujours précédée d'
une opération de décontamination. Elle peut se faire par :
1-1-2) L’antiseptie
Il existe un équilibre entre les germes et l’organisme d’accueil. L’infection correspond à la rupture de cet
équilibre qui peut provenir de deux causes : le germe devient plus virulent ou l’organisme d’accueil
s’affaiblit. L’antisepsie est par définition (AFNOR NFT 72-101) une opération au résultat momentané,
permettant au niveau des tissus vivants (peau saine, muqueuses, plaies) et dans la limite de leur
tolérance, d’éliminer ou de tuer tous les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus présents.
Les antiseptiques sont des substances anti-bactériennes non spécifiques agissant globalement et
rapidement sur les bactéries, virus, champignons et spores. Pour une souche donnée,l’antiseptique peut
être « statique » s’il inhibe temporairement l’action du microorganisme, ou « cide » s’il le détruit.
L'antiseptique est réservé à l'usage externe car toxique par voie générale.
Un désinfectant est un produit de désinfection destiné aux matières. Le spectre doit comprendre les
bactéries pathogènes et les bactéries saprophytes indésirables, si possible les bactéries saprophytes
indifférentes, les bactéries sporulées et les virus, dans certains cas, les myco-bactéries. Les
désinfectants sont des substances chimiques qui du fait de leur toxicité, ne peuvent être utilisés comme
antiseptiques. Le niveau d’action des antiseptiques sur les virus est souvent très inférieur à celui des
désinfectants pour dispositifs médicaux, soit en raison de leur mécanisme d’action, soit en raison de leur
concentration faible au regard de la concentration nécessaire à l’activité virucide, afin de ne pas être
cytotoxiques pour les tissus vivants. La souplesse d' utilisation doit être telle qu' elle puisse être
appliquée, soit à la main, soit à la machine, éventuellement en spray; les propriétés mouillantes et
détergentes sont souhaitables.
Les antiseptiques sont classés en 4 catégories :
• Les antiseptiques majeurs : bactéricides, d’action rapide, de spectre large (biguanides, Halogènes,
Alcools…..) ;
• Les antiseptiques mineurs : bactéricides ou bactériostatiques à spectre étroit (Ammoniums
quaternaires, Carbanilides, Diamidines, Acides, Dérivés métalliques) ; • Les antiseptiques à déconseiller
: toxicité et effets secondaires importants (dérivés mercuriels) ;
• Produits considérés à tort comme des antiseptiques : non bactéricides et à spectre étroit (Peroxyde
d’hydrogène, colorants).
L’entretien des locaux répond à un objectif d’hygiène générale. La propreté est indispensable en tout
lieu accueillant du public, en particulier en milieu hospitalier, où elle est sécuritaire pour un patient en
droit de bénéficier d’un niveau d’hygiène maximal.
l' hôpital est soumis à une pollution systématique et automatique du milieu ambiant par des germes
pathogènes provenant de malades non isolés. Les germes peuvent se localiser sur les murs au cas ou
ceux-ci sont souillés, par les éclaboussures des sangs, de liquide biologique et par les empreintes
digitales. La grande majorité des germes se trouve sur les surfaces horizontales de la chambre d'
hôpital en premier lieu sur le sol. Le nettoyage seul permet une réduction de 80% des germes, le
nettoyage avec un désinfectant permet une réduction atteignant 95 à 90%.
Le nettoyage est une étape indispensable qui doit permettre d'éliminer les salissures et d'atteindre le
minimum de contamination avant la stérilisation. l' efficacité du nettoyage dépend en effet de la
combinaison de plusieurs actions dont l’action physico-chimique du détergent, le brossage par une
machine ou brossage manuel et le chauffage de la solution de lavage et de rinçage. Le nettoyage peut
être manuel à l’aide de brosses adaptées, comme il peut être automatisé avec des machines à laver
adaptées à différents types de dispositif médical .
a) Le nettoyage manuel
Le principe est simple et consiste à utiliser un produit détergent ou détergent bactéricide avec lequel le
matériel est bien frotté et brossé. Il est préférable d'utiliser de l'eau chaude qui renforce l'action
détergente. Le matériel bien nettoyé doit subir un rinçage abondant à l'eau potable du réseau ou mieux
à l'eau osmosée si l'on en dispose au robinet. Finalement, le séchage du matériel à l'aide d'air médical
ou d'un tissu propre est essentiel pour éviter les risques de récontamination .
b) Le nettoyage en machine
Le lavage en machine est préférable au nettoyage manuel car il assure la reproductibilité du traitement
et permet la traçabilité des opérations. Pendant la phase de nettoyage, l'eau est chauffée et
additionnée d'une dose de produit détergent. Le lavage est réalisé par immersions répétées du matériel
dans le liquide de lavage. Ces machines permettent également le rinçage. Bien que très efficaces, elles
sont cependant peu utilisées car très couteux .
Les règles d’hygiène de base s’appliquent aux patients et également à tout le personnel. Elles visent à
limiter le risque de transmission croisée de microorganismes responsables d’infections nosocomiales.
Pour le personnel, le lavage des mains constitue en matière d’hygiène hospitalière le geste sans doute
le plus hautement symbolique mais encore le plus important pour prévenir l’infection nosocomiale. Les
infections manuportées sont les plus fréquentes des infections hospitalières et seule la décontamination
efficace des mains permet de les réduire. Trois types de lavage des mains sont reconnus : le lavage
simple, le lavage antiseptique et le lavage chirurgical. Leurs objectifs, indications, leurs modes de
réalisation sont spécifiques à chaque type de soins.
Une hygiène corporelle quotidienne est indispensable. Les cheveux doivent être retenus avec du
matériel stérile afin d'éviter tout contact avec le patient .Pour le personnel en contact avec les patients,
la barbe doit être taillée de manière à ne pas être en contact avec les vêtements de travail .avant de
revêtir une tenue et après l’avoir retirée, L’hygiène des mains est requise, sans oublier de respecter les
préalables du lavage des mains (pas de bijoux, ni vernis ou faux ongles, et ongles courts). Une bonne
hygiène corporelle passe, outre le lavage du corps, par le nettoyage des tissus en contact avec celui-ci.
L’hygiène vestimentaire des personnels soignants occupe une place de choix parmi les mesures
préventives à entreprendre dans le cadre de la prévention des infections associées aux soins. La tenue
vestimentaire doit représenter une barrière contre l’infection. Elle doit être pratique à mettre, agréable à
porter en toute saison, facile d’entretien. Elle doit être claire afin d’en voir les salissures.
• les accessoires
Les gants, les masques, les surblouses et les coiffes sont des tenues destinées à réaliser une protection
complémentaire. Elles ont pour objectif, dans certaines situations, de protéger le patient lors d’actes
invasifs ou le personnel lorsqu’il est exposé à un risque infectieux. Le choix de ces tenues doit être
effectué en fonction des activités pratiquées dans les différents secteurs des établissements de soins.
• les gants
Le port de gants est indiqué dans certaines situations à risque pour la protection du personnel et des
patients (personnel des unités de soins et des services de stérilisation, du bloc opératoire, du
laboratoire…) L’utilisation des gants est déterminée en fonction de plusieurs facteurs : efficacité
(barrière aux virus), conservation de la dextérité, solidité, durabilité et enfin innocuité (certains matériaux
comme le latex peuvent être responsables d’allergies). Il est important de choisir une hauteur de
manchette adaptée au type de protection souhaitée. Le coût de certaines matières peut orienter vers
certains choix. Les différents types de gants rencontrés sont en :
- latex ;
- vinyle ;
- néoprène ;
- polyéthylène ;
- polychlorure de vinyle (PVC) ;
- caoutchouc (gants de ménage) ;
- matériaux spécifiques pour assurer la sécurité (services techniques).
• les masques
Plusieurs critères vont déterminer le choix d’un masque en fonction de l’usage souhaité et des risques
encourus. Les différents types de masque utilisables en établissements de soins sont :
- Les masques standards : de soins et de chirurgie (à visière, anti-buée, sans visière…). Ils filtrent
respectivement des particules de 4 µm et 3 µm et ne sont pas imperméables aux liquides.
- Les masques anti-projections : équipés d’un filtre en polyéthylène sont imperméables aux liquides et
filtrent les particules de 1micron.
• les surblouses
Si les soins ou manipulations exposent à un risque de projection de sang ou d’autres produits d’origine
humaine, le port d’une sur blouse est requis Le textile et la longueur des manches devront être
spécifiés. Les surblouses seront changées systématiquement.
• les coiffes
Elles sont portées dans tous les secteurs à risque et lors de la réalisation d’actes à risque. Le choix doit
porter sur une coiffe de type cagoule chirurgicale ou charlotte à usage unique recouvrant l’ensemble de
la chevelure (pas de frange sur le front).
NB : La surblouse, le masque, la coiffe font partie de la tenue à revêtir lors de visites ou d’interventions
techniques dans les secteurs à risques (bloc opératoire, stérilisation, cuisine…).
Bien que l’architecture semble avoir peu d’influence sur l’incidence de l’infection nosocomiale, il paraît
cependant indiscutable que les locaux jouent un rôle prédominant par leur entretien et par leur impact
sur la santé des malades.
Il n’y a pas structuration idéale et le choix de l’organisation dépend en grande partie de l’histoire de
l’établissement, du bâti existant, des préférences des personnels et des synergies préexistantes.
L’essentiel est de définir clairement les besoins, d’anticiper sur les besoins futurs, d’aménager la
flexibilité du bâti pour s’adapter aux évolutions de l’activité et des techniques, tout en donnant une
cohérence à l’ensemble.
L’environnement architectural doit permettre de favoriser l’observance des mesures d’hygiène. D’autres
éléments tels que les besoins de chaque unité, sont également pris en compte
Les circuits: La prévention des infections associées aux soins et l’ergonomie vont de pair : limiter les
distances à parcourir, c’est réduire la fatigue du personnel, c’est favoriser les règles d’hygiène. Les
mouvements à l’intérieur de l’unité de soins, du malade, du personnel et du matériel sont à prendre en
compte pour déterminer la position des locaux.
Les zones à risques: La conception, l’organisation et l’entretien des locaux doivent être cohérents avec
le degré d’asepsie requis ainsi qu’avec les risques septiques possibles. Les locaux seront classés selon
leur risque de biocontamination en fonction des spécificités de l’établissement. On pourrait adopter la
classification suivante :
• Zone 1 (risque faible) : exigences d’hygiène à rapprocher d’une simple activité collective ; Hal
d’honneur, Bureaux, Services administratifs, Services économiques, Services techniques
(maintenance).
• Zone 2 (risque modéré) : regroupe les secteurs des malades non infectieux ou non hautement
sensibles ; Circulations, Halls, Ascenseurs, Montés d’esclariers, Salles d’attente, Consultation
extérieure, Maternité, Service long et moyen séjour, Cure médicale, Psychiatrie, Stérilisation centrale
(zone de lavage).
• Zone 3 (haut risque) : regroupe les patients fragiles ou porteurs de microorganismes pathogènes ;
Pédiatrie, Soins intensifs, Urgences, Salles de travail, Secteurs d’hospitalisation, Court séjour,
Laboratoires, Radiologie Hémodialyse, Réanimation, Stérilisation centrale (côté propre), Salles d’eau,
Toilettes, Cuisine.
• Zone 4 (très haut risque) : (ultrapropreté).Néonatologie, Bloc opératoire, Services
brûlés,Immunodéprimés,Service greffes, Chimiothérapie, Oncologie, Onco-hématologie.
a) la chambre du patient
Lieu de vie du patient dans la majorité des cas pendant une durée de séjour variable, parfois partagé
avec d’autres patients , c’est aussi un lieu à multiples fonctions : soins, examens médicaux, repos et
sommeil, toilette, repas, distraction, réception des visiteurs, lavage des mains. Lors de la conception
générale et l’emplacement, les critères à prendre en compte sont : les typologies de patients du service,
les contraintes d’ordre fonctionnel, d’ordre hygiénique et d’ordre économique et administratif.
Malgré la mise en place par l’état d’une loi cadre définissant entre autres les règles générales de
gestion des déchets ménagers, hospitaliers et industriels, le problème des déchets demeure et se pose
aujourd’hui avec acuité.
Le cri d’alarme est lancé, le constat est irréfutable, le Cameroun ne sait pas quoi faire de ses ordures.
Les autorités sont dans chaque ville à cour d’idées face aux tas d’ordures qui ne cessent de croitre dans
les villes.
Au Cameroun, les ordures ménagères sont dans les grandes et moyennes villes comme Yaoundé,
Edéa, Douala, … évacuées vers des décharges de taille industrielle par l’entreprise HYSACAM. A
Douala par exemple, cette société ne collecte que 700 des 1200 tonnes de déchets ménagers produits
par la ville. Dans les petites villes et les zones rurales du pays, il n’existe pas de décharges, mais de
petits dépotoirs peu contrôlés crées par ci par là par les populations. De même il n’existe pas de
déchetteries consacrées aux déchets industriels et hospitaliers.
Ainsi, les déchets dangereux provenant des zones industrielles de Bassa et de Bonabéri et des centres
hospitaliers de la ville de Douala sont soit envoyés clandestinement à la décharge de Nyala réservée
aux déchets ménagers ou jetés dans le Wouri. De nombreux observateurs affirment qu’Il est
pratiquement impossible de prendre quelques baignades dans les eaux de l’estuaire du Wouri, polluées
à plus de 40% par les effluents et autres déchets provenant des industries côtières.
Il existe au niveau des décharges des grandes villes des récupérateurs organisés ou non en association
et qui effectuent un tri à l’arrivée des camions-chargeurs. Les produits récupérés sont surtout les
métaux (ferrailles), le verre, certains plastiques, des bouteilles plastiques… Ces récupérateurs ne
disposent pas d’équipements de protection et sont de ce fait exposés à de nombreux risques.
Avec les déchets hospitaliers et leur mode de gestion, les risques ne se présentent plus aux seuls
récupérateurs, mais aussi aux personnels des formations sanitaires, aux malades, aux populations
environnantes et à l’environnement.
L’accumulation des déchets hospitaliers tels que seringues et aiguilles due à l’abandon des matériels
réutilisables au profit du matériel à usage unique et l’extension rapide de l’infection du VIH ainsi que
celle de nombreuses infections transmissibles qui l’accompagnent ont rendu indispensable la mise en
place d’un dispositif de gestion des déchets hospitaliers susceptible d’assurer la sécurité des
populations et la protection de l’environnement.
Cependant malgré la conception d’un tel dispositif, sur le terrain les choses n’ont guère évolué. L’on
continue de jeter les déchets médicaux dans les bacs à ordure HYSACAM ou dans un simple trou, de
multiplier les sites de stockage de ces déchets, de les brûler à l’air libre.
C'est aussi le cas de l'hôpital Laquintinie dont l'incinérateur connaît des problèmes en ce moment et où
un incinérateur du type Monfort peu fiable a été construit.
A l'hôpital de Deido, un four d'environ un mètre cube vétuste et fabriqué à base de briques stabilisées
pouvant contenir la chaleur jusqu'à au maximum de 1500 degrés, sert d'incinérateur. Celui-ci permet à
cet établissement hospitalier de réduire tant bien que mal et en poudre tous les objets solides qui
subissent la chaleur du feu, laissant s'échapper de la fumée par des fissures. Ces fumées qui s'envolent
dans les airs sans subir de traitement préalable, selon les environnementalistes, représentent un gros
risque puisqu'elles sont riches en dioxines et susceptibles de provoquer des cancers et de polluer
l’environnement. La cendre ainsi obtenue est enfouie dans un trou. Une solution qui semble ne plus être
appréciée par l'administration de l'hôpital qui réfléchit à un nouveau système de gestion des cendres.
A Yaoundé, même si des efforts réels ont été fournis pour gérer efficacement les déchets hospitaliers,
de nombreuses limites persistent.
A l'hôpital général par exemple, les déchets produits par le laboratoire, la chirurgie, la maternité, la
banque de sang (comme les seringues, les poches de sang vides, les sachets de glucosé etc.) sont
récupérés et jetés dans l'incinérateur pour y être brûlés. Cet incinérateur qui est tout le temps en panne
produit beaucoup de fumée et consomme beaucoup de carburant.
A l'Hôpital gynéco obstétrique de NGOUSSO, l’incinérateur est de très faible capacité par rapport à la
production journalière de déchets dangereux. Il faut à cet incinérateur 6 à 8 heures de travail et 4heures
d’entretien et de maintenance par jour , soit près de 12heures.
Cependant, dans la plupart des autres centres hospitaliers (hôpitaux régionaux et de district, centres de
santé intégrés …), les unités d’hygiène, lorsqu’elles existent sont non fonctionnelles dans la majorité
des cas. Le conditionnement des déchets se fait par le personnel avec l‘utilisation des boîtes de sécurité
pour les objets pointus, coupants, tranchants et les poubelles rudimentaires pour le reste des déchets.
La collecte est assurée par des agents de surface temporaires essentiellement non protégés.
L’élimination des déchets solides se fait par brûlage à l’air libre soit à même le sol ou dans les fosses
creusées, tandis que les déchets liquides vont dans les fosses septiques dont le contenu n’est pas
neutralisé avec la vidange et le dépotage n’est pas contrôlé.
PRÉSENTATION POWER
POINT
Les DAS sont générés par des sources majeures, comme les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires, les
centres de recherche,… ou par des sources mineures, comme les cliniques dentaires, les services
ambulanciers, les soins à domicile….
2. TYPOLOGIE
La typologie repose sur la présence ou l’absence de risques, et permet ainsi de distinguer deux types de
DAS :
Les risques, identifiés par des pictogrammes, sont variés : explosif, facilement inflammable, extrêmement
inflammable, comburant, toxique, très toxique, irritant, nocif, corrosif, dangereux pour l’environnement.
Les déchets à risque radioactif
Les déchets radioactifs des établissements de soins sont générés par les sources non scellées utilisées pour
des applications in vivo, diagnostiques (technétium 99m, iode 123,…) et thérapeutiques (iode 131,
strontium 89,...) et pour des radioanalyses in vitro (iode 125, soufre 35,…).
L’état du déchet : solide, liquide ou gazeux est également pris en compte pour la gestion des DAS à
risques.
Les micro-organismes pathogènes présents dans les DAS peuvent se transmettre par contact (mains,
supports inertes), par voie cutanéo-muqueuse (effraction sur une peau saine ou sur une lésion
préexistante), par aérosolisation, ou par un vecteur.
Le tri est l’étape clé de la gestion des DASRI, il doit se faire à la source même du déchet, être fiable et
pérenne en respectant des critères de simplicité, sécurité, cohérence, stabilité dans le temps, suivi. Le
conditionnement doit protéger les personnes des risques d’accidents par exposition au sang (AES) et de
transmission du VIH, VHB, VHC, et éviter la dispersion, grâce à l’utilisation d’emballages appropriés.
Dans les pays avancés, les emballages sont homologués, à usage unique, identifiés par un code couleur et
le symbole du risque biologique, adaptés aux différents types de DASRI (fûts, sacs, collecteurs à
aiguilles,..) Dans les pays en développement, le problème des aiguilles est une préoccupation de premier
ordre : il s’agit avant tout d’éviter la dispersion dans l’environnement, et les piqûres, en les stockant dans
le contenant jugé le plus approprié.
Pour l’entreposage des DASRI, dans les pays avancés, deux problèmes se posent : l’emplacement du local
n’est pas toujours prévu, et s’il existe, il ne répond pas toujours aux normes réglementaires (accès,
ventilation, sécurité, identification…), pouvant ainsi engendrer des risques d’AES et des manquements
ergonomiques.
Dans les pays en développement, les recommandations pour les délais d’élimination entre production et
traitement sont en relation avec les conditions climatiques :
sous climat tempéré : 72 heures en hiver, 48 heures en été
sous climat chaud : 48 heures en saison froide, 24 heures en saison chaude
Dans les pays avancés, la législation impose des délais variables selon la production. Ainsi en France,
l’arrêté du 7 septembre 1999 stipule :
pour une production supérieure à 100 kg par semaine : 72 heures
pour une production comprise entre 100 kg par semaine et 5 kg par mois : 7 jours
pour une production inférieure à 5 kg par mois : 3 mois
Le transport des DASRI doit s’effectuer en accord d’une part avec les réglementations nationales ou, si
elles sont absentes, avec les «Recommandations pour le transport des marchandises dangereuses» des
Nations Unies et d’autre part, avec les réglementations internationales en cas de traitement des déchets à
l’étranger.
En Europe, le transport des DASRI doit être conforme à l’ «Accord européen relatif au transport
international des marchandises dangereuses par route» (ADR). L’identification des DASRI (classe de
risques 6.2, code UN 3291, pictogramme du danger biologique, code couleur) et la traçabilité (bordereau de
suivi, agrément des transporteurs, autorisation pour les installations d’élimination) garantissent la sécurité
des personnes (professionnels, population) et la protection de l’environnement.
Dans les pays en développement, le transport est sécurisé par un tri préalable des déchets, la
décontamination avant transport dans des collecteurs de sécurité, une note de colisage. Il doit être
conforme aux normes réglementaires nationales ou internationales.
Le traitement des DASRI, dans les pays industrialisés, se fait par incinération, dans une installation
classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et selon des normes strictes de température, de
filtration des fumées, de contrôles (dioxines, métaux lourds,…),… et obligation de récupération
d’énergie.
Le coût global d’élimination des DASRI, incluant le conditionnement de précollecte, le petit matériel, le
matériel amortissable, le personnel, le transport, le traitement, se situe dans la fourchette de 550 à 900 €
TTC par tonne (source ADEME 2000).
Dans les pays en développement, deux modes de traitement sont possibles : l’incinération et
l’enfouissement.
La première possibilité est l’incinération. Les modèles d’incinérateurs, et leurs performances, sont
variables :
four à simple chambre : température inférieure à 400°C
four à double chambre : température de 800 à 900°C
four tournant : température de 1200 à 1600°C
L’incinération, peu ou pas contrôlée, présente des risques importants pour la santé des populations
avoisinantes, et pour l’environnement. En effet, une combustion incomplète des DASRI, en cas de
température trop basse, entraîne la persistance du risque infectieux, des risques de piqûres avec les
cendres, de pollution du sol et de l’eau, et la production de déchets secondaires.
L’émission non contrôlée des rejets dans l’atmosphère engendre la formation de gaz toxiques : dioxines,
furanes, polychlorobiphényls (PCB), oxydes d’azote et de soufre, particules. Il existe aussi un risque de
contamination de la chaîne alimentaire, par bioaccumulation des dioxines.
Une exposition durable de faible intensité peut perturber le système immunitaire, et provoquer des
anomalies de développement des systèmes nerveux, endocrinien, reproducteur. Une exposition courte de
forte intensité peut porter atteinte à la fonction hépatique, et causer des lésions cutanées.
La seconde possibilité est l’enfouissement des DASRI : il peut se faire in situ dans l’enceinte de
l’établissement, ou en décharge hors site. Les risques sont grands pour la santé : professionnels (secteur
formel des transporteurs, secteur informel des recycleurs), population, et pour l’environnement : pollution
des sols, des eaux de surface et des nappes phréatiques.
D’autres méthodes de traitement des DASRI ont vu le jour : procédés thermiques comme la torche à
plasma, irradiation,...
Quant aux aiguilles et seringues, deux modalités : jeter l’ensemble, ou séparer sur place, permettent de
limiter les risques, en utilisant des dispositifs spécifiques : extracteur ou destructeur d’aiguilles, et des
procédés appropriés : désinfection chimique, encapsulation, fusion des seringues dans un four spécifique
Le tri se fait entre déchets liquides (produits périmés,…), solides (matériel de protection souillé,…),
mixtes (couronnes des automates d’analyse automatique,…), puis une collecte séparée oriente les déchets
vers un traitement in situ (neutralisation, désinfection à l’hypochlorite de sodium…) ou à l’extérieur en
ICPE. Dans les pays en développement, les options retenues pour l’élimination des déchets à risques
chimiques et toxiques doivent permettre de minimiser les risques sanitaires et environnementaux :
incinération, ou désinfection puis rejet dans les égouts si les quantités de déchets sont faibles, mise en
décharge contrôlée, retour aux fournisseurs.
Les sources sont nombreuses : piles, tensiomètres et stimulateurs cardiaques, lampes et tubes fluorescents,
thermomètres, amalgames dentaires. Compte tenu de la nocivité du mercure, aussi bien pour la santé
(effets délétères sur les systèmes nerveux, digestif, immunitaire,…) que pour l’environnement (pollution
de l’air et des eaux par des rejets non traités), une collecte sélective de ces déchets s’impose (exemple des
séparateurs d’amalgames dans les cabinets dentaires), ce qui permet d’autre part la valorisation de ces
déchets.
types I et II : traitement local par décroissance radioactive, et élimination par la filière des déchets
ménagers, ou des DAS à risques ;
type III : Dans les pays à secteur nucléaire, les déchets sont pris en charge par l’agence nationale
responsable de l’élimination, pour traitement spécifique et stockage en sites spécialisés. Dans les pays
en développement, ils sont retournés aux fournisseurs pour subir un traitement approprié.
la réglementation
Le choix d’une stratégie doit être en accord avec :
la législation internationale : accords de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontaliers des déchets dangereux, accord de Stockholm sur les polluants organiques
persistants (POP)
Elle doit répondre aux objectifs dictés par l’Agenda 21 de 1992 : prévenir et réduire la production des
déchets, favoriser la réutilisation et le recyclage, traiter les déchets par des méthodes sans risque pour
l’environnement, éliminer les résidus de traitement par enfouissement dans des sites contrôlés.
la législation nationale si elle existe
l’environnement local
contraintes structurelles, organisationnelles, contexte socio-politique, …
l’acceptation sociale
prise en compte des problèmes culturels et éthiques, comme le traitement des déchets
anatomiques humains, la réutilisation des aiguilles,…
5. CONCLUSION
Une gestion rigoureuse des DAS permet, comme le soulignait l’OMS en juin 2003, de participer à la lutte
contre les infections nosocomiales et la dissémination des bactéries multirésistantes (BMR), prévenir les
accidents par exposition au sang (AES), diminuer les risques de transmission du VIH,VHB,VHC,
contrôler les zoonoses, interrompre le cycle de l’infection, prévenir la réutilisation et la revente illégales
d’aiguilles infectées, éviter à long terme les effets néfastes sur la santé et l’environnement.
Elle doit intégrer des problématiques plus récentes, telles la pollution médicamenteuse des eaux, ou les
effets des perturbateurs endocriniens. Elle est garante de la sécurité des personnes, du respect des règles
d’hygiène, de la protection de l’environnement, du respect de la réglementation, de la maîtrise des coûts
liés à l’élimination des DAS.
Mots clé : déchet hospitalier, déchet d’activité de soins, risque, établissement de soins, établissement de
santé
BIBLIOGRAPHIE
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guide de recommandations
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infectieux
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années 2001 à 2003
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établissements hospitaliers
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mémoire DU Environnement et santé, Faculté de Médecine de Montpellier
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DU Hygiène hospitalière, Faculté de Médecine de Nîmes
COTEREHOS DRASS Rhône-Alpes, 1995. Recommandations pratiques pour la gestion des déchets des
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DGS/VS5, 1999. Les déchets d’activités de soins à risques radioactifs
EFFEMER, programme PNETOX ENIMED, 2005. Risques sanitaires et écologiques des
résidus de médicaments dans les eaux
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biochimie, éditions Lavoisier, 2° édition
QUALIBIO, 1998. Actes des Assises nationales : rejets et déchets hospitaliers
Réseau Santé Qualité CHR Lille, DRASS Nord Pas-de-Calais, 2001. Guide méthodologique :
les rejets liquides hospitaliers
CONCLUSION
Après avoir traité le problème de santé publique que sont les infections nosocomiales, nous
nous sommes intéresser ensuite à sa principale prévention que constitue l’hygiène
hospitalière. Elle prend en compte l’ensemble des aspects cliniques, microbiologiques et
épidémiologiques des infections mais également l’organisation des soins, la maintenance
des équipements hospitaliers, la gestion de l’environnement, la protection du personnel.
Elle constitue un indicateur de qualité des soins et de sécurité.
En voici quelques règles de base.
a) Le lavage des mains
Lavage simple des mains :
L’objectif est de prévenir la transmission manuportée et éliminer la
flore transitoire
Indications :
Il est indiqué à chaque fois qu’un patient est atteint d’une maladie
contagieuse ou porteur d’un agent infectieux susceptible de
disséminer lors de gestes de soins.
Quelques soient les mesures d’isolement, des précautions standards
sont requises parmi lesquelles : l’hygiène des mains, le port des
gants, la surblouse, les lunettes et/ou masque s’il existe un risque
de projection ou d’aérolisation de sang ou tout autre produit
d’origine humaine.
Parfois, des précautions particulières sont nécessaires en
complément des précautions standards. Elles sont définies en
fonction de l’agent infectieux (réservoirs, modes de transmission,
résistance dans le milieu extérieur…) et de l’infection
(localisation, gravité…).
Il existe donc différents types d’isolements septiques :
- Isolement respiratoire
- Isolement cutané
- Isolement entérique
- Isolement Bactérie Multi Résistante
Ces précautions peuvent comporter :
- l’isolement géographique en chambre individuelle
- la limitation des déplacements
- un renforcement du lavage des mains
- le port de vêtements de protection (gants, surblouse, lunettes,
masque)
- le renforcement des précautions lors de l’élimination des déchets
e) Elimination des déchets :
Pour prévenir le risque infectieux, les déchets hospitaliers doivent
être éliminés selon certaines procédures.
• Les sacs noirs sont utilisés pour des déchets assimilables aux
ordures ménagères.
• Les sacs jaunes sont utilisés pour les déchets d’activité de soins
à risque infectieux :
- tous les objets ou instruments ayant été en contact avec les
patients infectés ou à risque
- tous les objets ou instruments souillés par des liquides
biologiques
- tous les objets ou instruments provenant de la préparation et de
l’administration de produits
Parmi les sacs plastiques utilisés pour l’élimination des déchets
hospitaliers, il n’existe aucune législation officielle concernant
le choix des couleurs, cependant, selon les recommandations
européennes, les couleurs noir et jaune sont privilégiées.
• Les sacs se trouvant dans les chambres des patients sont réservés
à leur usage personnel.
• les collecteurs pour déchets perforants sont utilisés pour
l’élimination de tous les déchets coupants et tranchants (ex :
aiguilles, ampoules…).
f) Les antiseptiques
L’antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau
des tissus vivant dans la limite de leur tolérance, d’éliminer ou de
tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus.
Un antiseptique : Produit ou procédé utilisé pour l’antisepsie dans
les conditions définies.
Les antiseptiques s’utilisent uniquement au niveau des tissus
vivants. Ce sont des médicaments. Un bon antiseptique doit être
soluble dans l’eau ou l’alcool, être stable dans le temps, avoir un
large spectre d’activité, incapacité à induire des résistances,
absence d’effets secondaires. Les antiseptiques sont
bactériostatiques/cides et/ou virucides et/ou fongicides.
Règles d’utilisation :
- Ne s’appliquent que sur une peau propre
- A conserver 8 à 10 jours après son ouverture
- Ne jamais mélanger 2 gammes d’antiseptiques différentes
- Les antiseptiques moussants doivent être rincés après usage
- Respecter les flacons d’origine, préférer les uni doses
- Vérifier date de péremption
- Temps de contact : 1 minute
g) Les désinfectants
La désinfection est une opération au résultat momentané permettant
d’éliminer les microorganismes et/ ou d’inactiver les virus portés
par les milieux inertes (contrairement aux antiseptiques).
Elle s’adresse uniquement au matériel décontaminé et rincé.
La décontamination est une opération au résultat momentané
permettant d’éliminer les microorganismes. Elle s’adresse uniquement
au matériel souillé.
Elle prend en compte l'ensemble des aspects cliniques,
microbiologiques et épidémiologiques des infections mais également
l'organisation des soins, la maintenance des
équipements hospitaliers, la gestion de l'environnement, la
protection du personnel. Elle constitue un indicateur de qualité des
soins et de sécurité.
Hygiène corporelle
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/expert/auteurs"
Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka
Sommaire
Hygiène corporelle : la douche
L'hygiène intime
Le nettoyage des mains : geste essentiel de l'hygiène corporelle
Hygiène corporelle et nettoyage des pieds
Hygiène corporelle que linge
Une bonne hygiène corporelle participe à une bonne HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-de-vie" hygiène
de vie et repose sur un ensemble de démarches quotidiennes qui
visent à maintenir la propreté du corps, pour s'assurer une bonne
santé.
Hygiène corporelle : la douche
Il est recommandé de prendre une douche par jour, ni trop longue ni
trop chaude, au risque d'assécher la peau. En revanche, il est
déconseillé de se laver les cheveux quotidiennement, pour éviter
qu'ils ne regraissent trop vite. La douche permet d'éliminer :
la sueur ;
l'excès de sébum ;
une partie des microbes ;
la saleté accumulée à la surface de la peau.
Les produits d'hygiène corporelle employés pour se doucher sont à
choisir précautionneusement, notamment en fonction du HYPERLINK
"https://soin-de-la-peau.ooreka.fr/astuce/voir/756589/types-de-peau"
type de peau et des différentes zones du corps :
Le HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/nettoyage-de-peau"
nettoyage de la peau s'effectue avec un gel douche, un savon, une
huile de douche, etc.
Le HYPERLINK
"https://soin-de-la-peau.ooreka.fr/astuce/voir/756581/nettoyage-du-
visage" nettoyage du visage nécessite quant à lui des produits
spécifiques adaptés au type de peau et au goût de chacun : savon, ou
bien gel, crème ou mousse nettoyante.
L'hygiène intime
La zone vulvaire externe est constituée de muqueuse, dont la
constitution et le fonctionnement sont différents de la peau. Le pH
y est par exemple plus alcalin, ce qui en fait une zone plus
sensible.
Pour la toilette intime, on préférera donc les savons corporels doux
et surgras aux gels douche b détergents.
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-
intime" Hygiène intime
Article
Lire l'article Ooreka
Le nettoyage des mains : geste essentiel de l'hygiène corporelle
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Une bonne HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-mains" hygiène
des mains permet notamment de limiter les infections. En contact
avec tout ce qui nous entoure, les mains sont porteuses de bactéries
et de virus, surtout en période d'épidémie de grippe ou de
gastroentérite. Il est recommandé de se laver les mains :
chaque fois que l'on est passé aux toilettes ;
avant de passer à table ;
après avoir fait un trajet dans les transports en commun...
L'utilisation d'eau et de savon, avec friction sur la paume, entre
les doigts et sous les ongles, pendant au moins 15 secondes, suffit
au nettoyage quotidien des mains. Les solutions hydro-alcooliques
doivent être réservées aux périodes d'épidémies, au milieu médical,
ou en cas d'absence de savon et d'eau.
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/soin-des-
mains" Soin des mains
Article
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Hygiène corporelle et nettoyage des pieds
Pour éviter la prolifération de bactéries et les mauvaises odeurs,
les pieds doivent être nettoyés quotidiennement, sous la douche par
exemple, avec de l'eau et du savon.
Un soin particulier doit être apporté au séchage. Il ne doit rester
aucune trace d'humidité, surtout entre les orteils, afin d'éviter
l'apparition de mycoses.
Dans le même ordre d'idée, les chaussettes doivent être changées
quotidiennement ou après une activité physique.
Hygiène corporelle et brossage des dents
Le brossage des dents doit être effectué au moins deux fois par
jour : après le petit-déjeuner et avant le coucher à l'aide d'une
HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755987/brosse-a-
dents" brosse à dents et de HYPERLINK "https://hygiene-
dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755989/dentifrice" dentifrice . Il
peut éventuellement être complété par un HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755993/bain-de-
bouche" bain de bouche .
Le brossage des dents permet d'éliminer la plaque dentaire,
responsable des caries, et de lutter contre l' HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-corporelle"
halitose (autrement appelé mauvaise haleine).
HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755985/hygiene-
buccale" Hygiène buccale
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La propreté du linge
Une bonne hygiène corporelle passe, outre le lavage du corps, par le
nettoyage des tissus en contact avec celui-ci :
Les sous-vêtements doivent être changés tous les jours.
Dans la salle de bain, il est conseillé de changer régulièrement les
serviettes utilisées pour la toilette, et changer les gants de
toilette après chaque utilisation car ils conservent les bactéries,
qui se développent en milieu humide.
Dans les toilettes ou la cuisine, il faut changer régulièrement la
serviette ou le torchon qui sert au séchage des mains. Il faut
également bien la laisser sécher entre deux utilisations.
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ferdinand-buisson/images/banniere.jpg" \* MERGEFORMATINET
HYPERLINK
"http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-
ferdinand-buisson/sommaire.php?id=2843" h
Hygiène
L'hygiène est une science aussi vaste qu'elle est importante. Son
but est d'assurer le complet et régulier développement de l'individu
et de l'espèce. Ses préceptes, aujourd'hui nets et bien définis, ne
sauraient être mis en pratique, de façon sérieuse et profitable, si
on ne les connaît pas. Or, pour les connaître, il faut les avoir
appris.
Sans doute, si nous considérons le pays dans son ensemble, nous
constatons que l'état sanitaire général s'est très sensiblement
amélioré. Nous n'avons plus guère à craindre ces terribles et
mystérieuses épidémies qui, autrefois, dévastèrent la France, et
dont on ne savait pas se préserver, parce qu'on ignorait tout de
leur mode de propagation.
Sans doute, l'hygiène urbaine est meilleure ; de larges rues ont été
percées, permettant à l'air et à la lumière de circuler librement ;
des égouts ont été construits pour entraîner au loin les nuisances ;
des canalisations ont été établies apportant l'eau en abondance,
permettant ainsi un nettoyage plus facile et fournissant une eau
potable.
Sans doute, des règlements sanitaires ont été établis pour assurer
la salubrité des nouvelles constructions et améliorer l'état de
celles déjà existantes, pour réprimer les infractions aux règles de
l'hygiène qui intéressent la collectivité et veiller à la
préservation de la santé publique.
Mais si, à tous ces points de vue, on ne peut nier que des progrès
énormes ont été réalisés, peut-on en dire autant lorsque, quittant
la collectivité, nous envisageons les individus?
Combien sont peu nombreux ceux qui connaissent les règles de
l'hygiène et les mettent en pratique ! Dans les couches profondes de
la population, tant à la ville qu'à la campagne, on ignore tout des
règles d'hygiène, si faciles à pratiquer. Cette ignorance entretient
une crédulité et une superstition souvent invraisemblables, et le
peuple vit ainsi dans des conditions absolument défavorables.
C'est l'enseignement scolaire qui doit répandre partout les notions
indispensables de l'hygiène. Le deuxième congrès d'hygiène scolaire
et de pédagogie physiologique, tenu à Paris les 1143 juin 1905, a
réclamé l'enseignement de l'hygiène dans les écoles. Au second
congrès international d'hygiène scolaire, tenu à Londres du 5 au 10
août 1907, a été adoptée la proposition suivante, formulée par la
4e section :
« La section estime que les principes et la pratique de l'hygiène
personnelle et de la science ménagère doivent faire partie de
l'éducation du citoyen et doivent être enseignés dans toutes les
écoles et universités. »
Plus récemment encore, l'Académie de médecine, dans sa séance du 10
novembre 1908, après discussion, vota à l'unanimité ce voeu : « Des
notions d'hygiène publique entreront non seulement dans le programme
des éludes, mais encore dans le programme des examens des écoles,
lycées et collèges ».
Les notions d'hygiène à l'école primaire doivent être élémentaires
pour que leur enseignement soit efficace. Celui-ci doit être
approprié, ainsi que le dit le professeur Layet, d'une part, au
tempérament et à l'esprit de l'auditoire auquel on s'adresse, et,
d'autre part, aux conditions du milieu social, privé ou
professionnel, dans lequel les intéressés sont placés ou espèrent
être placés, de façon que cet enseignement conduise à ce but : la
conscience du rôle important que la conservation de la santé joue
comme facteur économique dans la constitution et la prospérité des
sociétés.
D'après ces données si intéressantes et si utiles, des livres de
lecture ont été composés, pour être mis entre les mains des élèves.
Aidés des connaissances qu'ils ont eux-mêmes acquises à l'école
normale, les maîtres pourront les commenter et obtenir ainsi de ces
exercices un résultat pratique excellent.
[Dr ARMAND LEVY.]
Programmes. — ECOLES PRIMAIRES ELEMENTAIRES. — (Au cours supérieur,
le programme des Eléments usuels des sciences physiques et
naturelles comprend, sous la rubrique l'Homme, des notions qui
constituent un enseignement élémentaire de l'hygiène. Voici le texte
du programme :)
L'homme — Notions sur la digestion, la circulation, la respiration,
le système nerveux, les organes des sens. Conseils pratiques
d'hygiène.
Abus du tabac.
Des boissons : 1° l'eau ; 2° boissons aromatiques (thé, café) ; 3°
boissons fermentées (cidre, bière, vin) ; action des boissons
fermentées ; effet nuisible de ces boissons sur la santé ; 4°
boissons distillées (alcool) : effets nuisibles de leur usage
habituel ; 5° boissons distillées additionnées d'essences (absinthe)
; graves dangers de leur usage. L'ivresse et l'alcoolisme. Influence
de l'alcoolisme des parents sur la santé des enfants.
(Conformément à l'arrêté du 20 septembre 1898, il est donné, dans
les écoles primaires élémentaires du littoral, des leçons de choses
« appropriées à la profession du marin et du pêcheur ». Le programme
de ces leçons comprend des notions d'hygiène, sous la forme suivante
:)
Cours moyen : …. Notions sur l'hygiène des marins : alimentation,
vêtements, etc.
Cours supérieur : 3° Notions d'hygiène. L'hygiène du marin pêcheur.
Premiers soins à donner aux blessés et aux malades. Usage des
principaux médicaments à embarquer sur les navires de pêche,
procédés de conservation à bord.
ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES DE GARÇONS. — (L'hygiène figure aux
programmes d'enseignement de ces écoles, comme un complément de
l'histoire naturelle. L'enseignement de l'hygiène est donné en
troisième année seulement, et comprend douze leçons d'une heure
chacune ; son programme, reproduit ci-après, a été fixé par l'arrêté
du 9 mars 1897 :)
L'eau. — Les diverses eaux potables : eau de source, eau de rivière,
eau de puits. — L'eau de source seule est pure ; toutes les autres
peuvent être contaminées ; modes de contamination. Les moyens de
purifier l'eau potable : filtration, ébullition.
L'air. — De la quantité d'air nécessaire dans les habitations, etc.
Dangers de l'air confiné. Renouvellement de l'air. Ventilation.
Altération de l'air par les poussières, par les gaz. Voisinage des
marais.
Les aliments. — Falsifications principales des aliments usuels,
solides et liquides. Viandes dangereuses : parasitisme et germes
infectieux (trichinose, ladrerie, charbon, tuberculose) ; viandes
putréfiées (intoxication par la viande de porc, les saucisses).
Les boissons : 1° Boissons aromatiques (thé, café) ; 2° boissons
fermentées (cidre, bière, vin) ; action des boissons fermentées ;
effets nuisibles de l'abus de ces boissons sur la santé ; 3°
boissons distillées : eau-de-vie ; effets nuisibles de leur usage
habituel : 4° boissons alcooliques additionnées d'essences :
absinthe et autres liqueurs prétendues apéritives et digestives ;
graves dangers de leur usage. L'ivresse et l'alcoolisme. Influence
de l'alcoolisme des parents sur la santé des enfants.
Les maladies contagieuses. — Qu'est-ce qu'une maladie contagieuse ou
transmissible? Exemple : une maladie type dont la transmission est
expérimentalement facile ; le charbon, expériences de M. Pasteur.
Indication rapide des principales maladies contagieuses de l'homme ;
voies de transmission : l'air, l'eau, l'appareil respiratoire,
l'appareil digestif. Teigne, gale, fièvres éruptives, variole,
rougeole, scarlatine, tuberculose. Vaccination, revaccination ;
mortalité par variole.
Mesures de préservation. Prophylaxie. Désinfection. Propreté
corporelle.
Conditions de salubrité d'une maison. La maison salubre, la maison
insalubre. Fosses d'aisance. Les maladies transmises par les
déjections humaines : lièvre typhoïde, choléra.
Notions de police sanitaire des animaux. — Maladies transmissibles à
l'homme : la rage, la morve, le charbon, la tuberculose. Abatage,
enfouissement. (Loi du 21 juillet 1881 sur la police sanitaire des
animaux.)
ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES DE FILLES. — (L'enseignement de
l'hygiène, qui figure également dans ces écoles, en troisième année,
comme complément de l'enseignement de l'histoire naturelle, est
donné selon un programme un peu différent de celui des écoles de
garçons :) De l'hygiène. — Son but, son utilité.
L'air. — De la quantité d'air nécessaire dans les habitations.
Danger de l'air confiné. Renouvellement de l'air par l'aération et
la ventilation. Voisinage des marais.
L'eau. [Comme au programme des écoles de garçons].
L'habitation. — Sol, exposition, aération. — Chauffage. — Eclairage,
son importance dans l'hygiène de la vue.
Les aliments. — Aliments usuels solides et liquides. Leurs
principales falsifications ; moyens usuels de les reconnaître.
Viandes dangereuses ; parasitisme et germes infectieux (trichinose,
ladrerie, charbon, tuberculose). Viandes putréfiées (intoxication
par la viande de porc, les saucisses).
Des boissons. [Comme au programme des écoles de garçons.]
Du vêtement. — Propriétés diverses des tissus : soie, laine, coton.
De la forme du vêtement au point de vue de l'hygiène. Dangers des
vêtements trop étroits (corsets, chaussures). Le vêtement véhicule
de germes morbides.
Hygiène de l'enfance. — Allaitement ; alimentation insuffisante ou
de mauvaise qualité.
De la propreté corporelle. — Bains, ablutions. Les cosmétiques ;
leurs dangers.
De l'exercice. — Son influence. Indispensable surtout pour ceux qui
ont une profession sédentaire. La marche, la course, la gymnastique,
etc.
Des maladies contagieuses. — Voies de transmission. L'air, l'eau,
les vêtements, les tentures, les tapis, Vaccination, revaccination,
mortalité par variole. Les maladies transmissibles par les matières
excrémentielles humaines, la fièvre typhoïde, le choléra.
Prophylaxie, isolement, désinfection.
Maladies du cuir chevelu transmissibles surtout dans les écoles par
les objets de toilette, par les casquettes, les bonnets.
ECOLES NORMALES D'INSTITUTEURS ET D'INSTITUTRICES. — (L'hygiène —
considérée, dans les écoles d'instituteurs, comme une branche
des Sciences naturelles, tandis que, dans les écoles
d'institutrices, elle fait partie, sous le titre d'Hygiène et soins
médicaux, d'un ensemble comprenant l'Economie domestique, l'Hygiène
et les Soins du ménage — est enseignée en troisième année seulement,
à raison d'une heure par semaine. Le programme est le même pour les
instituteurs et les institutrices, à une seule différence près :
dans les écoles normales d'institutrices, le paragraphe sur les «
maladies vénériennes » est remplacé par un paragraphe sur la «
puériculture ».)
I. Maladies infectieuses. — Microbes. — Biologie élémentaire
générale des microbes. Microbes saprophytes et microbes pathogènes.
Stérilisation et désinfection.
Danger des plaies. Asepsie et antisepsie.
Application des connaissances microbiennes à l'étude de la
tuberculose. Les causes prédisposantes. Ses divers modes de
contagion et sa prophylaxie.
Enumération des principales maladies infectieuses, leur mode de
propagation et leur prophylaxie.
Maladies dont la déclaration est obligatoire pour le médecin.
Maladies dont la déclaration est facultative. Désinfection
obligatoire et désinfection facultative.
Vaccine. Obligation de la vaccination et de la revaccination.
II. Air. — Physiologie de la respiration. Quantité d'air nécessaire
à la respiration. Air confiné. Asphyxie. Empoisonnement par le gaz
carbonique, l'oxyde de carbone. Danger des poussières.
III. Lumière. — Importance de la lumière solaire pour la
conservation de la santé. Lumière, agent de destruction des
microbes. — Eclairage naturel et éclairage artificiel. Myopie par
insuffisance d'éclairage. Inconvénient pour la vue des lumières
émettant beaucoup de rayons chimiques.
IV. Eau. — Composition variable des eaux suivant les régions. Eaux
stagnantes, eaux courantes, sources, eaux de pluie, puits, citernes.
Conditions que doit remplir une eau potable. Contamination des eaux
par des germes pathogènes.
V. Boissons. — Eau et boissons aromatiques. — Boissons alcooliques.
Teneur en alcool du vin, du cidre, de la bière. Danger des liqueurs
contenant des essences. Alcoolisme aigu et alcoolisme chronique.
Dangers de l'alcoolisme pour l'individu, pour ses descendants, pour
la société.
VI. Aliments. — Classification des aliments en azotés, gras et
féculents. Composition des principales substances alimentaires.
Nécessité de l'aliment servant à l'entretien des organes, devenant
la source de la chaleur et du mouvement. Ration alimentaire. Dangers
d'une alimentation insuffisante. Dangers de la suralimentation.
Empoisonnement par des substances alimentaires. Altération des
aliments par des parasites végétaux ou animaux. Ptomaïnes. Avantages
et dangers des conserves alimentaires. Maladies transmissibles par
les aliments.
VII. Hygiène de la personne. — Soins à donner à la peau, aux
cheveux, aux oreilles, aux yeux, aux dents, aux pieds, etc.
Parasites de l'homme et leur mode de destruction. Nécessité de
l'exercice physique, gymnastique, sports. Maladies qui menacent les
hommes qui prennent un exercice insuffisant, surtout lorsque
l'alimentation est exagérée. Surmenage physique. Surmenage
psychique.
VIII. Hygiène des vêtements. — Divers tissus employés dans les
vêtements. Leur valeur relative au point de vue de l'hygiène.
Nécessité de leur propreté, et, dans certaines circonstances, de
leur désinfection.
IX. Hygiène de la maison. — Aération. Eclairage. Chauffage.
Propreté. Aménagement des fosses d'aisance. Désinfection des locaux
habités par des personnes atteintes de maladies contagieuses.
Animaux pouvant rendre les maisons incommodes et insalubres,
insectes (punaises, moustiques, etc.) ou mammifères (rats, souris).
X [Instituteurs seulement]. Maladies vénériennes, — Leur danger pour
l'individu, pour la famille, pour la société. Insister sur ce fait
que les trois grandes plaies qui menacent l'existence même de la
société sont : l'alcoolisme, la tuberculose et les maladies
vénériennes.
XI [Institutrices seulement]. Puériculture. — (II est recommandé
d'organiser les visites aux crèches, et de faire suivre aux élèves-
maîtresses, partout où ce sera possible, les cours institués par les
sociétés d'assistance ou de secours aux malades et aux blessés.) —
1re partie : soins à donner aux nouveau-nés : 1° Propreté ; 2°
Habillement ; 3° Abris et berceaux.
2° partie : Alimentation des nouveau-nés. Allaitement : allaitement
maternel. Pratique de l'allaitement. — Allaitement artificiel.
Stérilisation du lait. — Allaitement mixte. — Allaitement par les
nourrices.
3° partie : Surveillance. Soins divers du premier âge : Surveillance
de l'allaitement. Accroissement du nouveau-né. — Vaccination. —
Premières sorties. — Dentition. — Exercices et premiers pas. —
Sevrage. Alimentation de l'enfant dans l'année qui suit le sevrage.
Introduction
Faire acquérir aux élèves de bonnes habitudes d’hygiène permet de
lutter contre les infections microbiennes, notamment les infections
saisonnières (rhino-pharyngites, otites, bronchites, gastro-
entérites…) responsables d’un absentéisme scolaire important dans
les petites classes.
Pour les élèves malades, les enjeux de l’hygiène collective peuvent
être majorés, quel que soit leur âge, du fait de la plus grande
vulnérabilité aux infections de certains d’entre eux.
Cette fiche présente les bases de l’hygiène générale à l’école et de
l’éducation à l’hygiène ainsi que les aspects concernant les besoins
éducatifs particuliers des élèves malades dans ces domaines.
Visite à la ferme
Ce type de sortie est motivant, du fait de l’attraction des enfants
pour les animaux. Une visite à la ferme peut servir de support
pédagogique pour faire découvrir aux élèves l’existence de micro-
organismes utiles et pathogènes présents dans cet environnement.
Par exemple, certaines bactéries dégradent les matières végétales en
décomposition ce qui produit du compost, les lactobacilles
transforment le lait en yaourt. Par contre, certains animaux de la
ferme en bonne santé sont porteurs de microbes inoffensifs pour eux,
mais pathogènes pour les humains. Ces bactéries sont présentes dans
les excréments des animaux et il peut y en avoir en de nombreux
endroits: sur les clôtures, les barrières, les museaux des animaux,
etc.
Les objectifs travaillés dans une séquence autour de l’hygiène à la
ferme peuvent être construits à partir de la distinction microbes
utiles/microbes pathogènes/microbes inoffensifs et s’inscrire dans
le programme du cycle 3 :
Physiologie humaine
- Expliquer l’origine et les techniques mises en œuvre pour
transformer et conserver les aliments.
- Expliquer quelques processus biologiques impliqués dans le
fonctionnement de l’organisme humain, jusqu’au niveau moléculaire :
relations avec le monde microbien
- Relier la connaissance de ces processus biologiques aux enjeux
liés aux comportements responsables individuels et collectifs en
matière de santé.
Au niveau de l’hygiène proprement dite, les principaux points de
vigilance à la ferme sont les suivants :
- Se laver les mains à l’eau et au savon après un contact avec les
animaux et avant de manger ou de boire. Les solutions hydro-
alcooliques et les lingettes ne sont pas assez efficaces.
- Eviter de mettre ses mains sur son visage ou sur sa bouche après
avoir caressé un animal.
- Eviter d’embrasser ou d’approcher son visage du museau des
animaux.
- Manger dans les lieux désignés pour le pique-nique.
- Ne rien manger lorsqu’on marche à travers la ferme et ne pas
manger ce qui est tombé à terre.
- Bien nettoyer ses chaussures après la visite, puis se laver les
mains à l’eau et au savon.
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