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Infections Nosocomiales : Causes et Prévention

Ce document traite de la problématique des infections acquises à l'hôpital. Il décrit les infections nosocomiales, leurs facteurs de risque et épidémiologie. Il aborde également les mesures de contrôle des épidémies à l'hôpital telles que le lavage des mains et l'isolement.

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Infections Nosocomiales : Causes et Prévention

Ce document traite de la problématique des infections acquises à l'hôpital. Il décrit les infections nosocomiales, leurs facteurs de risque et épidémiologie. Il aborde également les mesures de contrôle des épidémies à l'hôpital telles que le lavage des mains et l'isolement.

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INTRODUCTION

il y'a environ 30 siècles, les infections acquise dans les hôpitaux apparaissent avec les premiers soins.
Les premiers témoignages de telles infections nous date de l'époque d'hyppocrate, c'est à dire vers le
cinquième siecle avant jesus christ .Cependant, il est généralement admis qu'une certaine forme
d’hygiène apparaît dans les hôpitaux à cette période. En effet, bien que la notion d’hygiène soit très
ancienne, vu que les anciens égyptiens la pratiquent activement et que les romains ont été les maîtres
de l’hygiène publique, l’hygiène hospitalière quant à elle , est une donnée beaucoup plus récente. elle
est avant tout une politique visant à prévenir, lutter et contrôler les infections hospitalières tout en
mettant en rapport les acteurs ( malades, personnel médical et paramédical, personnel administratif et
technique, visiteurs et accompagnants ) et leur environnement.L’hygiène à l’hôpital est une notion
extrêmement importante. Elle englobe, en tant que discipline, un grand nombre de concepts que nous
aborderons dans la suite du cours.

I- LA PROBLÉMATIQUE DE LA CONTAGION DES MALADIES AU SEIN DE L'HOPITAL

Un hopital est un établissement où sont effectués les soins médicaux ainsi que les accouchements. en
outre, il héberge certains malades pendant des durées variables. Il est aussi défini comme un territoire
à part qui est habité, fréquenté ou utilisé par un peuple hétérogène. Ce peuple est composé de
personnels médical et paramédical exerçant leur profession ; des malades hospitalisés ou non, des
accompagnants et visiteurs.c'est donc un espace propice à la prolifération et à la dissémination des
germes et maladies .L’O.M.S constate en 1979 que les infections nosocomiales constituent l' une des
principales causes de mortalité et de morbidité chez les malades hospitalisés.

1) les infections nosocomiales

Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie), komein : soigner. Selon l' OMS, une infection
nosocomiale – ou infection hospitalière peut être définie comme une Infection acquise à l’hôpital par un
patient admis pour une raison autre que cette infection. cette Infection survenant chez un patient à
l’hôpital ou dans un autre établissement de santé et chez qui cette infection n’était ni présente ni en
incubation au moment de l’admission. Cette définition inclut les infections contractées à l’hôpital mais
qui se déclarent après la sortie, et également les infections professionnelles parmi le personnel de
l’établissement.
Pour les infections de la plaie opératoire, on qualifie d’infections nosocomiales celles survenues dans
les 30 jours suivant l'intervention. Si il y a mise en place d'un implant ou d'une prothèse, le délai est
d’une l'année aprés l'intervention.

. 1-1) Epidémiologies des infections nosocomiales

Les infections nosocomiales représentent un problème de santé publique préoccupantes. Chaque


année, 600 000 à 1 100 000 cas d’infections sont acquises à l’hôpital, en court séjour.Environ 10 000
décès par an seraient dus aux infections nosocomiales, chiffre supérieur à celui des accidents de la
route. Les infections urinaires représentaient plus du tiers des infections nosocomiales (36,3%). Les
autres infections les plus fréquentes étaient : les pneumopathies (12,5%), les infections du site
opératoire (10,5%), les infections de la peau et des tissus mous (10,5%) et les infections respiratoires
hautes comme les bronchites (8,2%).
Les infections touchant un site autre que les cinq sites principaux d’infections nosocomiales
représentaient 22% des infections.
Les patients opérés (18% des patients) avaient plus souvent acquis une infection nosocomiale que les
patients non opérés : les taux de prévalence des patients infectés était de 11,8% chez les opérés contre
5,6% chez les non opérés.Les patients porteurs d’une sonde urinaire (9,6% des patients) avaient une
infection urinaire dans 17,2% des cas contre 1,21% chez les patients non sondés.Les patients âgés de
plus de 65 ans étaient également plus touchés par les infections : le taux de prévalence chez les
patients de plus de 65 ans était de 8,61% contre 4,9% chez les patients adultes de moins de 65 ans.

a) les germes mise en cause


Les germes en cause sont les bactéries, les virus, les champignons et les prions. Parmi les agents
responsables d’infections nosocomiales, les bactéries viennent en tête, encore qu’il faille considérer que
les virus ont une place importante en particulier dans certaines spécialités comme la pédiatrie.
Nous devons constater que l’importance relative des bactéries responsables d’infections nosocomiales
varie selon les sites d’infections.
Les bactéries :
- Staphylocoque aureus est surtout retrouvé dans les infections nosocomiales sur cathéter, les
pneumonies, et dans les infections du site opératoire.
- Eschérichia coli est « le germe » de l’infection urinaire. Il est aussi retrouvé dans les bactériémies.
- Pseudomonas aeruginusa est responsable de nombreuses pneumonies.
- La légionella est une bactérie que l’on retrouve fréquemment dans les cours d’eau naturels, dans les
étangs et dans les mares

b) les Modes de transmission

la transmission de l'infection peut se faire de façon exogène ou endogène,voire de manière croisée .


les infections " exogènes " :
Le patient est infecté par des germes provenant d’autres personnes (personnel soignant, autre malade,
visiteur) ou de l’environnement.
Les infections ont le plus souvent une origine " endogène " qu’" exogène ".

c) les Facteurs à risque

Les facteurs de risques se classent en facteurs intrinsèques et en facteurs extrinsèques.


• Les facteurs intrinsèques : ils ne sont pas tous maîtrisables.
- les âges extrêmes de la vie.
- le sexe : l’infection urinaire est plus fréquente chez les femmes.
- la durée de séjour qui augmente l’incidence des infections.
- le poids de naissance chez les prématurés : un poids inférieur à 1kg double l’incidence des
infections sur les cathéters des nouveaux nés ventilés
- l’intervention chirurgicale mais surtout la spécialité de chirurgie
• Les facteurs extrinsèques : Toutes les prothèses, comme les sondes urinaires, les cathéters
vasculaires, les drains, les sondes digestives…
L’infection est favorisée par :
- la durée de maintien en place des prothèses et leurs manipulations
- l’utilisation mal maîtrisée des antibiotiques
- les actes invasifs autres que la chirurgie, comme l’endoscopie.
.
2) contrôle des epidémies en milieu hospitalièr: cas du lavage des mains et de l'isolement hospitalier

Une épidémie désigne l'augmentation rapide d'une maladie en un lieu donné sur un moment donné.
sagissant du seuil épidémique, il correspond à un nombre minimal de malades à l'instant T défini pour
de grandes maladies. au vu de l'enjeu sanitaire que constitue les pandémies à l'heure actuelle, ces
dernières font l'objet d'une attention particulière. la veille épidémiologique puisque la concernant a pour
role d'alerter quant à la survenue d'une épidémie. Elle est menée par des réseaux de médecins
généralistes qui s'appuie une valeur seuil épidémique indicatrice de la résurgence d'une épidémie. Au-
delà de ce seuil, des mesures de prévention et de précaution sont décidées par les autorités sanitaires
compétente
s, notamment au sein des hopitaux.

2-1) le lavage des mains

l’observance de l’hygiène des mains au cours des soins est la première mesure de prévention des
maladies contagieuses. Il interrompt la chaîne de transmission manuportée des micro-organismes
pathogènes. L’hygiène des mains nécessite la connaissance des méthodes de lavage et/ou de
désinfection, la sensibilisation et la formation des équipes, la mise en disposition de produits et
équipements adaptés aux besoins. On distingue ainsi quatre types de lavage des mains :
• Le lavage simple : il vise, par effet mécanique à réduire d' au moins 90% le nombre de germes
constituant la flore transitoire.
• Le lavage antiseptique : il permet l' élimination de la flore transitoire ainsi que la réduction de la flore
résidente. .
• Le lavage chirurgical : il permet l' élimination de la flore transitoire et une réduction drastique de la
flore résidente .
• Le lavage par friction vise à éliminer la flore cutanée transitoire et réduire la flore cutanée résidente
pour éviter la transmission manuportée.

2-2) L' isolement hospitalier

On appelle isolement un ensemble de mesures destinées à empêcher la transmission de l' infection du


malade infecté à un autre malade ou au personnel soignant. Les précautions d' isolement sont de deux
types : le premier consiste à séparer le malade infecté des autres malades, soit en chambre individuelle
(isolement simple), soit dans une aire géographique limitée à une partie du service(isolement sectorisé)
lors d' une épidémie. le second consiste à établir des "barrières de protection" entre le malade et le
personnel soignant. Elles peuvent concerner :

- les personnes : malades, personnels, visiteurs,


- les déchets organiques.

Les mesures d' isolement sont adaptées aux modes de transmission des infections. il existe différents
types de transmission qui sont :
- la transmission aérienne ;
- la transmission cutanée ;
- la transmission entérique;
- la transmission sanguine.
En plus du mode de transmission, la gravité de la maladie, le taux d' attaque et la réceptivité des
malades et des personnes sont les facteurs sérieux qui conditionnent le choix des précautions d'
isolement. Il existe six principales catégories d' isolement : l' isolement absolu, l' isolement strict, l'
isolement respiratoire, l' isolement sanguin et des liquides biologiques, l' isolement entérique et l'
isolement cutané.

II - LES MOYENS DE CONTRÔLE DES MALADIES INFECTIEUSES AUPRÈS DES HOPITAUX

La création des hôpitaux pose tout d’abord la question du danger de ces établissements pour le
voisinage. ERRAZI (844-926), le plus grand médecin de l’islam, ayant exercé à Bagdad, s’est
particulièrement intéressé à l’hygiène du milieu. Les hôpitaux furent désormais bien conçus et
maintenus très propres. Le XIXème siècle a vu l’apparition des hôpitaux spécialisés aménagés. un
certain nombre de mesures ont été prises afin d’éviter toute diffusion de maladies : le nombre limité de
malades dans chaque chambre ; l'isolement des pavillons et la gestion des déchets hospitaliers. Cette
tendance ne se fait pas de façon égale selon les différents établissements.

1) la sanitation et l'aménagement des locaux

en milieu hospitalier, l'assainissement est toujours d'actualité. il faut différencier le nettoyage


domestique, du nettoyage hospitalier : le bionettoyage est indiqué dans les zones à risques. Il est
composé d'une phase de nettoyage complétée d'une phase de désinfection. Réalisé avec méthode, le
nettoyage hospitalier offre bien etre et sécurité aux patients et aux personnels, et concours à la qualité
des soins.

1-1) les pratiques d'hygiène hospitaliere

1-1-1) l'asepsie

Pour prévenir les infections, le respect d’une hygiène irréprochable est nécessaire afin d’éviter l’intrusion
le brassage de germes pathogènes au sein de la structure de soin Le mot asepsie vient du grec «
sepsis » qui signifie putréfaction et le préfixe primitif « a ». Elle veut dire « absence d’infection »
contrairement à l’antisepsie qui veut dire « lutter contre l’infection ». Cette opération par définition
consiste à un ensemble de mesures propres à empêcher tout apport exogène de microorganismes.
C’est une pratique indispensable en milieu hospitalier. Le personnel soignant est susceptible d’apporter
de nombreux microbes au malade. Ceci est particulièrement grave quant le patient doit subir un acte
chirurgical, car les microbes ne sont plus arrêtés par la barrière cutanée. C’est pour cette raison que
tout le matériel utilisé en chirurgie est préalablement stérilisé (instruments, fils, pansements,…).
L’asepsie est obtenue par le moyen de deux procédés : la stérilisation et la désinfection.

1-1-1-1) la stérilisation

La stérilisation est une opération permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des
milieux inertes contaminés, le résultat de cette opération ayant pour objectif le degré 0 en fin
d'opération.( le produit est stérile) et permettant de conserver cet état pour une période de temps
précisée. Sur un objet stérile au contraire, la survie de micro-organismes est hautement improbable et le
conditionnement permet de conserver la stérilité durant un certain temps. on distingue 03 formes de
stérilisation: la stérilisation par la chaleur, la sterilisation par les gaz ou les radiations ionisantes et la
stérilisation à froid.

1-1-1-2) la décontamination (ou pré-désinfection)

La décontamination est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés dans le but
de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur. Pratiquée d’emblée,
elle vise tout d’abord à éliminer les souillures visibles et comporte l’essuyage externe avec des
compresses ou du papier à usage unique et +/- le rinçage abondant à l’eau du réseau. La pré-
désinfection a également pour but de protéger le personnel lors de la manipulation des instruments et
d’éviter la contamination de l’environnement. C’est l’étape indispensable avant toute désinfection ou
stérilisation.

1-1-1-3) la désinfection

Elle vise à supprimer le danger lié à la présence de certains micro-organismes. Son but est de réduire
le nombre de micro-organismes à un niveau tel que le risque de la transmission d' une infection puisse
être éliminé dans une application particulière. Technique et méthode Elle doit être toujours précédée d'
une opération de décontamination. Elle peut se faire par :

- ébullition ( moyen physique ),


- application de produits chimiques ( moyen chimique )
- lavage, balayage et autres( moyen physique ).
Elle s’adresse uniquement au matériel décontaminé et rincé.

1-1-2) L’antiseptie

Il existe un équilibre entre les germes et l’organisme d’accueil. L’infection correspond à la rupture de cet
équilibre qui peut provenir de deux causes : le germe devient plus virulent ou l’organisme d’accueil
s’affaiblit. L’antisepsie est par définition (AFNOR NFT 72-101) une opération au résultat momentané,
permettant au niveau des tissus vivants (peau saine, muqueuses, plaies) et dans la limite de leur
tolérance, d’éliminer ou de tuer tous les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus présents.

1-1-2-1) Les antiseptiques

Les antiseptiques sont des substances anti-bactériennes non spécifiques agissant globalement et
rapidement sur les bactéries, virus, champignons et spores. Pour une souche donnée,l’antiseptique peut
être « statique » s’il inhibe temporairement l’action du microorganisme, ou « cide » s’il le détruit.
L'antiseptique est réservé à l'usage externe car toxique par voie générale.

- Les critères de choix d'un antiseptique

Le choix est fonction de :


• L'efficacité sur l'ensemble des micro-organismes.
• La rémanence qui est la persistance de l'activité bactériostatique après l'application. On privilégie un
antiseptique rémanent pour le lavage des mains et la préparation du champ opératoire.
• La tolérance : un antiseptique ne doit pas entraîner de toxicité, ou d'allergies trop importantes. Cette
tolérance peut être variable selon l'âge ou la zone d'application.
• La vitesse d'action : pour réaliser une injection, on préférera un antiseptique à action rapide
(alcoolique généralement).
• Le rapport coût/efficacité.
• La couleur peut être un critère de choix secondaire dans certains cas : préparation pré- opératoire,
pose d'un cathéter

1-1-2-2) Les désinfectants

Un désinfectant est un produit de désinfection destiné aux matières. Le spectre doit comprendre les
bactéries pathogènes et les bactéries saprophytes indésirables, si possible les bactéries saprophytes
indifférentes, les bactéries sporulées et les virus, dans certains cas, les myco-bactéries. Les
désinfectants sont des substances chimiques qui du fait de leur toxicité, ne peuvent être utilisés comme
antiseptiques. Le niveau d’action des antiseptiques sur les virus est souvent très inférieur à celui des
désinfectants pour dispositifs médicaux, soit en raison de leur mécanisme d’action, soit en raison de leur
concentration faible au regard de la concentration nécessaire à l’activité virucide, afin de ne pas être
cytotoxiques pour les tissus vivants. La souplesse d' utilisation doit être telle qu' elle puisse être
appliquée, soit à la main, soit à la machine, éventuellement en spray; les propriétés mouillantes et
détergentes sont souhaitables.
Les antiseptiques sont classés en 4 catégories :
• Les antiseptiques majeurs : bactéricides, d’action rapide, de spectre large (biguanides, Halogènes,
Alcools…..) ;
• Les antiseptiques mineurs : bactéricides ou bactériostatiques à spectre étroit (Ammoniums
quaternaires, Carbanilides, Diamidines, Acides, Dérivés métalliques) ; • Les antiseptiques à déconseiller
: toxicité et effets secondaires importants (dérivés mercuriels) ;
• Produits considérés à tort comme des antiseptiques : non bactéricides et à spectre étroit (Peroxyde
d’hydrogène, colorants).

1-2) L' entretien des locaux et la propeté des personnes

L’entretien des locaux répond à un objectif d’hygiène générale. La propreté est indispensable en tout
lieu accueillant du public, en particulier en milieu hospitalier, où elle est sécuritaire pour un patient en
droit de bénéficier d’un niveau d’hygiène maximal.

1-2-1) L' hygiène pratiquée à l'hôpital

l' hôpital est soumis à une pollution systématique et automatique du milieu ambiant par des germes
pathogènes provenant de malades non isolés. Les germes peuvent se localiser sur les murs au cas ou
ceux-ci sont souillés, par les éclaboussures des sangs, de liquide biologique et par les empreintes
digitales. La grande majorité des germes se trouve sur les surfaces horizontales de la chambre d'
hôpital en premier lieu sur le sol. Le nettoyage seul permet une réduction de 80% des germes, le
nettoyage avec un désinfectant permet une réduction atteignant 95 à 90%.
Le nettoyage est une étape indispensable qui doit permettre d'éliminer les salissures et d'atteindre le
minimum de contamination avant la stérilisation. l' efficacité du nettoyage dépend en effet de la
combinaison de plusieurs actions dont l’action physico-chimique du détergent, le brossage par une
machine ou brossage manuel et le chauffage de la solution de lavage et de rinçage. Le nettoyage peut
être manuel à l’aide de brosses adaptées, comme il peut être automatisé avec des machines à laver
adaptées à différents types de dispositif médical .

a) Le nettoyage manuel

Le principe est simple et consiste à utiliser un produit détergent ou détergent bactéricide avec lequel le
matériel est bien frotté et brossé. Il est préférable d'utiliser de l'eau chaude qui renforce l'action
détergente. Le matériel bien nettoyé doit subir un rinçage abondant à l'eau potable du réseau ou mieux
à l'eau osmosée si l'on en dispose au robinet. Finalement, le séchage du matériel à l'aide d'air médical
ou d'un tissu propre est essentiel pour éviter les risques de récontamination .

b) Le nettoyage en machine

Le lavage en machine est préférable au nettoyage manuel car il assure la reproductibilité du traitement
et permet la traçabilité des opérations. Pendant la phase de nettoyage, l'eau est chauffée et
additionnée d'une dose de produit détergent. Le lavage est réalisé par immersions répétées du matériel
dans le liquide de lavage. Ces machines permettent également le rinçage. Bien que très efficaces, elles
sont cependant peu utilisées car très couteux .

1-2-2) Hygiène des personnes

Les règles d’hygiène de base s’appliquent aux patients et également à tout le personnel. Elles visent à
limiter le risque de transmission croisée de microorganismes responsables d’infections nosocomiales.
Pour le personnel, le lavage des mains constitue en matière d’hygiène hospitalière le geste sans doute
le plus hautement symbolique mais encore le plus important pour prévenir l’infection nosocomiale. Les
infections manuportées sont les plus fréquentes des infections hospitalières et seule la décontamination
efficace des mains permet de les réduire. Trois types de lavage des mains sont reconnus : le lavage
simple, le lavage antiseptique et le lavage chirurgical. Leurs objectifs, indications, leurs modes de
réalisation sont spécifiques à chaque type de soins.

1-2-2-1) L'hygiène corporelle et l’hygiène vestimentaire

Une hygiène corporelle quotidienne est indispensable. Les cheveux doivent être retenus avec du
matériel stérile afin d'éviter tout contact avec le patient .Pour le personnel en contact avec les patients,
la barbe doit être taillée de manière à ne pas être en contact avec les vêtements de travail .avant de
revêtir une tenue et après l’avoir retirée, L’hygiène des mains est requise, sans oublier de respecter les
préalables du lavage des mains (pas de bijoux, ni vernis ou faux ongles, et ongles courts). Une bonne
hygiène corporelle passe, outre le lavage du corps, par le nettoyage des tissus en contact avec celui-ci.

L’hygiène vestimentaire des personnels soignants occupe une place de choix parmi les mesures
préventives à entreprendre dans le cadre de la prévention des infections associées aux soins. La tenue
vestimentaire doit représenter une barrière contre l’infection. Elle doit être pratique à mettre, agréable à
porter en toute saison, facile d’entretien. Elle doit être claire afin d’en voir les salissures.

a) caractéristiques de la tenue professionnelle

La tenue professionnelle est caractérisée de façon synthétique par :


• Sa forme (tunique, pantalon, blouse, etc…) ;
• Sa confection (col ouvert ou fermé, poches, manches courtes ou longues, etc…) ;
• Son tissu : (tissu polyester/coton) ;
• Son usage : recyclable ; usage unique.

Trois catégories de tenues professionnelles peuvent être distinguées en milieu de soins :


- La tenue vestimentaire standard (ou de base) est la tenue professionnelle réservée à l’activité de
soins. Elle se compose en général d’une blouse ou tunique pantalon ;
- La tenue intermédiaire est une tenue standard avec en plus des accessoires nécessaires à une
situation particulière (masque, surblouse, lunettes) ;
- La tenue spécifique est la tenue préconisée pour un secteur d’activité particulier (ex : bloc) ou pour des
gestes particuliers.
Des accessoires peuvent accompagner la tenue professionnelle selon les circonstances. Il peut s’agir
de sabots ou bottes ou sur chaussures, de coiffe, de gants ou lunettes.

• les accessoires
Les gants, les masques, les surblouses et les coiffes sont des tenues destinées à réaliser une protection
complémentaire. Elles ont pour objectif, dans certaines situations, de protéger le patient lors d’actes
invasifs ou le personnel lorsqu’il est exposé à un risque infectieux. Le choix de ces tenues doit être
effectué en fonction des activités pratiquées dans les différents secteurs des établissements de soins.

• les gants
Le port de gants est indiqué dans certaines situations à risque pour la protection du personnel et des
patients (personnel des unités de soins et des services de stérilisation, du bloc opératoire, du
laboratoire…) L’utilisation des gants est déterminée en fonction de plusieurs facteurs : efficacité
(barrière aux virus), conservation de la dextérité, solidité, durabilité et enfin innocuité (certains matériaux
comme le latex peuvent être responsables d’allergies). Il est important de choisir une hauteur de
manchette adaptée au type de protection souhaitée. Le coût de certaines matières peut orienter vers
certains choix. Les différents types de gants rencontrés sont en :
- latex ;
- vinyle ;
- néoprène ;
- polyéthylène ;
- polychlorure de vinyle (PVC) ;
- caoutchouc (gants de ménage) ;
- matériaux spécifiques pour assurer la sécurité (services techniques).

• les masques
Plusieurs critères vont déterminer le choix d’un masque en fonction de l’usage souhaité et des risques
encourus. Les différents types de masque utilisables en établissements de soins sont :
- Les masques standards : de soins et de chirurgie (à visière, anti-buée, sans visière…). Ils filtrent
respectivement des particules de 4 µm et 3 µm et ne sont pas imperméables aux liquides.
- Les masques anti-projections : équipés d’un filtre en polyéthylène sont imperméables aux liquides et
filtrent les particules de 1micron.

• les chaussures et les surchaussures


Les chaussures de travail doivent être fermées et silencieuses. Les surchaussures appartiennent plus à
un rituel de l’asepsie qu’à une démonstration scientifique. L’utilisation routinière de surchaussures dans
les secteurs hospitaliers à haut risque infectieux est largement répandue. Les surchaussures ne
protègent pas les sols, n’ont pas d’influence sur l’aérobiocontamination, et n’ont jamais fait diminuer les
taux d’infections associées aux soins. L’utilisation des sur- chaussures est un rituel inutile et coûteux.

• les surblouses
Si les soins ou manipulations exposent à un risque de projection de sang ou d’autres produits d’origine
humaine, le port d’une sur blouse est requis Le textile et la longueur des manches devront être
spécifiés. Les surblouses seront changées systématiquement.

• les coiffes
Elles sont portées dans tous les secteurs à risque et lors de la réalisation d’actes à risque. Le choix doit
porter sur une coiffe de type cagoule chirurgicale ou charlotte à usage unique recouvrant l’ensemble de
la chevelure (pas de frange sur le front).

NB : La surblouse, le masque, la coiffe font partie de la tenue à revêtir lors de visites ou d’interventions
techniques dans les secteurs à risques (bloc opératoire, stérilisation, cuisine…).

1-3) Contribution de l'architecture hospitalière à la régulation des maladies

Bien que l’architecture semble avoir peu d’influence sur l’incidence de l’infection nosocomiale, il paraît
cependant indiscutable que les locaux jouent un rôle prédominant par leur entretien et par leur impact
sur la santé des malades.

1-3-1) les différentes structures hospitalières

Il n’y a pas structuration idéale et le choix de l’organisation dépend en grande partie de l’histoire de
l’établissement, du bâti existant, des préférences des personnels et des synergies préexistantes.
L’essentiel est de définir clairement les besoins, d’anticiper sur les besoins futurs, d’aménager la
flexibilité du bâti pour s’adapter aux évolutions de l’activité et des techniques, tout en donnant une
cohérence à l’ensemble.

a) L'hôpital en croix de la Renaissance et époque classique


Chaque corps de bâtiment constitue le bras d'une croix et délimite un espace central : une cour carrée
ou rectangulaire. La disposition d'ensemble est symétrique centrée sur l'axe entrée-chapelle, la
hiérarchie des volumes intérieurs s'organisent selon un caractère privatif, on note la présence de
galeries couvertes, de portiques sont autant d'éléments qui président à l'élaboration des plans
d'hôpitaux.

b) L'hôpital hygiéniste : architecture ventilée de la fin du 18eme siècle


On observe une segmentation des bâtiments qui sont indépendants mais reliés par des galeries ; le
refus des grandes concentrations ; l'attention portée aux problèmes de ventilation. , l'organisation
générale est très ordonnancée et cherche à répondre à de nouveaux besoins logistiques et sanitaires :
installation de bains, de cabinets d'aisance, de buanderies, d'étuves à désinfection.
c) L’hôpital pavillonnaire de la fin du 19eme Siècle
La découverte de la transmission des germes dans les années 1860 révolutionne la conception
hospitalière. Les travaux de Louis Pasteur démontrent la nécessité de combattre la contagion en
séparant les malades et en stérilisant les outils médicaux. Chaque maladie, puis chaque malade est
isolé au sein des pavillons. Ce principe de l'isolement définit un nouvel âge de l'hôpital. L'éclatement
architecturale de l'hopital en pavillons multiples facilite son intégration dans l' environnement . l'hôpital
est conçu comme un quartier, voire une cité-jardin. Contrairement aux hôpitaux hygiénistes, l'ornement
n'est pas exclu de l'hôpital pavillonnaire qui s'égaie (variété des couvertures, jeu des briques colorées,
rupture des volumes).

d) L’hôpital Monobloc : symbole de la médecine triomphante


Conçu aux Etats-Unis, dans lequel la rationalisation des fonctions et des coûts s'exprime par la
verticalité. les blocs commencent à se juxtaposer, positionnés sur une base de plus en plus large dédiée
au plateau technique, symbole d'un hôpital toujours plus performant.

e) L’hôpital polybloc ouvert sur la ville


Après les années 1980, les concepteurs d'hôpitaux tentent de concilier, par les choix architecturaux et
urbains, la fonctionnalité et l'humanisation. Ils choisissent de prolonger la ville dans l'hôpital en
organisant les fonctions le long d'une vaste rue intérieure. La monumentalité socle-tour disparaît au
profit d'un jeu plus urbain de volumes compacts. Un soin particulier est apporté à l'ambiance interne. La
nouvelle architectre traduit un concept d'hôpital bloc avec un esprit pavillonnaire : au-dessus d'une dalle
horizontale, les pavillons marquent les différents blocs de l'hôpital.

1-3-2) les bases de la conception hygiéniste

L’environnement architectural doit permettre de favoriser l’observance des mesures d’hygiène. D’autres
éléments tels que les besoins de chaque unité, sont également pris en compte

1-3-2-1) Zonage et circuits

Les circuits: La prévention des infections associées aux soins et l’ergonomie vont de pair : limiter les
distances à parcourir, c’est réduire la fatigue du personnel, c’est favoriser les règles d’hygiène. Les
mouvements à l’intérieur de l’unité de soins, du malade, du personnel et du matériel sont à prendre en
compte pour déterminer la position des locaux.

Les zones à risques: La conception, l’organisation et l’entretien des locaux doivent être cohérents avec
le degré d’asepsie requis ainsi qu’avec les risques septiques possibles. Les locaux seront classés selon
leur risque de biocontamination en fonction des spécificités de l’établissement. On pourrait adopter la
classification suivante :

• Zone 1 (risque faible) : exigences d’hygiène à rapprocher d’une simple activité collective ; Hal
d’honneur, Bureaux, Services administratifs, Services économiques, Services techniques
(maintenance).
• Zone 2 (risque modéré) : regroupe les secteurs des malades non infectieux ou non hautement
sensibles ; Circulations, Halls, Ascenseurs, Montés d’esclariers, Salles d’attente, Consultation
extérieure, Maternité, Service long et moyen séjour, Cure médicale, Psychiatrie, Stérilisation centrale
(zone de lavage).
• Zone 3 (haut risque) : regroupe les patients fragiles ou porteurs de microorganismes pathogènes ;
Pédiatrie, Soins intensifs, Urgences, Salles de travail, Secteurs d’hospitalisation, Court séjour,
Laboratoires, Radiologie Hémodialyse, Réanimation, Stérilisation centrale (côté propre), Salles d’eau,
Toilettes, Cuisine.
• Zone 4 (très haut risque) : (ultrapropreté).Néonatologie, Bloc opératoire, Services
brûlés,Immunodéprimés,Service greffes, Chimiothérapie, Oncologie, Onco-hématologie.

1-3-2-2) La conception de l'unité des soins

a) la chambre du patient
Lieu de vie du patient dans la majorité des cas pendant une durée de séjour variable, parfois partagé
avec d’autres patients , c’est aussi un lieu à multiples fonctions : soins, examens médicaux, repos et
sommeil, toilette, repas, distraction, réception des visiteurs, lavage des mains. Lors de la conception
générale et l’emplacement, les critères à prendre en compte sont : les typologies de patients du service,
les contraintes d’ordre fonctionnel, d’ordre hygiénique et d’ordre économique et administratif.

b) Les revêtements de sol


Les critères de choix d’un revêtement de sol sont multiples. Ils sont d’ordre technique, esthétique,
économique, ergonomique et bien sûr hygiénique. Le sol à l’hôpital est contaminé par les semelles des
chaussures des usagers, les roues des chariots, éventuellement par le dépôt de matériel souillé, de
sécrétions biologiques, etc… On préconisera donc des revêtements non poreux, lisses et homogènes et
surtout faciles à entretenir. Ils seront lavables et résistants aux produits désinfectants.

c) Les murs et plafonds


Les revêtements muraux doivent être de bonne qualité, lessivables, et doivent pouvoir supporter
l’essuyage humide et l’application de détergents désinfectants. La décoration sera recherchée par le jeu
de couleurs.
L’usage de faux-plafond sera aussi limité que possible dans les bâtiments neufs ou profondément
rénovés, car il leur est généralement reproché :
- De créer un espace dans lequel il y a accumulation de poussière et de microorganismes qui peuvent
être remis en circulation par des mouvements d’air traversant la salle, surtout si les éléments employés
sont en plaques perforées ou en lames non jointives ;
- De mal résister aux démontages successifs nécessaires pour atteindre des canalisations. Le
revêtement des plafonds doit être plein, de surface plane (non poreux), résistant à l’action des produits
détergents désinfectants. Les panneaux amovibles nécessaires pour l’accès aux gaines techniques
seront, de préférence, placés dans les circulations.

III- LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS

La gestion des déchets hospitaliers au Cameroun

Malgré la mise en place par l’état d’une loi cadre définissant entre autres les règles générales de
gestion des déchets ménagers, hospitaliers et industriels, le problème des déchets demeure et se pose
aujourd’hui avec acuité.

Les seringues dans une fosse

Le cri d’alarme est lancé, le constat est irréfutable, le Cameroun ne sait pas quoi faire de ses ordures.
Les autorités sont dans chaque ville à cour d’idées face aux tas d’ordures qui ne cessent de croitre dans
les villes.
Au Cameroun, les ordures ménagères sont dans les grandes et moyennes villes comme Yaoundé,
Edéa, Douala, … évacuées vers des décharges de taille industrielle par l’entreprise HYSACAM. A
Douala par exemple, cette société ne collecte que 700 des 1200 tonnes de déchets ménagers produits
par la ville. Dans les petites villes et les zones rurales du pays, il n’existe pas de décharges, mais de
petits dépotoirs peu contrôlés crées par ci par là par les populations. De même il n’existe pas de
déchetteries consacrées aux déchets industriels et hospitaliers.
Ainsi, les déchets dangereux provenant des zones industrielles de Bassa et de Bonabéri et des centres
hospitaliers de la ville de Douala sont soit envoyés clandestinement à la décharge de Nyala réservée
aux déchets ménagers ou jetés dans le Wouri. De nombreux observateurs affirment qu’Il est
pratiquement impossible de prendre quelques baignades dans les eaux de l’estuaire du Wouri, polluées
à plus de 40% par les effluents et autres déchets provenant des industries côtières.
Il existe au niveau des décharges des grandes villes des récupérateurs organisés ou non en association
et qui effectuent un tri à l’arrivée des camions-chargeurs. Les produits récupérés sont surtout les
métaux (ferrailles), le verre, certains plastiques, des bouteilles plastiques… Ces récupérateurs ne
disposent pas d’équipements de protection et sont de ce fait exposés à de nombreux risques.
Avec les déchets hospitaliers et leur mode de gestion, les risques ne se présentent plus aux seuls
récupérateurs, mais aussi aux personnels des formations sanitaires, aux malades, aux populations
environnantes et à l’environnement.
L’accumulation des déchets hospitaliers tels que seringues et aiguilles due à l’abandon des matériels
réutilisables au profit du matériel à usage unique et l’extension rapide de l’infection du VIH ainsi que
celle de nombreuses infections transmissibles qui l’accompagnent ont rendu indispensable la mise en
place d’un dispositif de gestion des déchets hospitaliers susceptible d’assurer la sécurité des
populations et la protection de l’environnement.
Cependant malgré la conception d’un tel dispositif, sur le terrain les choses n’ont guère évolué. L’on
continue de jeter les déchets médicaux dans les bacs à ordure HYSACAM ou dans un simple trou, de
multiplier les sites de stockage de ces déchets, de les brûler à l’air libre.

Une fosse construite pour brûler les déchets


A Douala, de nombreuses formations sanitaires se débarrassent de leurs déchets en les plaçant dans
des dépotoirs inappropriés, en les jetant dans les bacs à ordures de la Société HYSACAM ou en les
brûlant à ciel ouvert, augmentant ainsi les risques de cancer des poumons chez les riverains liés à
l’émission de la dioxine et contribuant au réchauffement de l’atmosphère.
Comme l’ont souligné de nombreux journaux de la place, à l’hôpital Général de Douala, le site qui tient
lieu de dépotoir recueille indifféremment les déchets d’origine métallique (seringues et bistouris), en
verre (flacons vides), en plastique (cathéters, sondes gastriques…) en cartons, peut-être aussi des
pièces anatomiques… Jetés en vrac dans la nature ou "conditionnés" dans des sacs en plastique bleus.
Préoccupés par leur survie et ignorants les dangers auxquels ils s’exposent, les riverains de l’hôpital
Général de Douala ont trouvé en la décharge de cette institution sanitaire, un fumier et un sol propices à
la culture du manioc, de la banane-plantain, du maïs, des légumes verts et des puits d’eau à usage
domestique. Le mercure étant cancérigène, on peut imaginer les conséquences à moyen terme tant
pour l’environnement que pour la santé publique.
De grandes poubelles béantes occupent le trottoir à l'entrée de l'hôpital CEBEC de Bonamouti à Akwa à
Douala. Ces bacs ouverts qui attendent le passage des camions de la société HYSACAM contiennent
des morceaux de coton imbibés de sang, des ampoules brisées, des seringues utilisées, des poches et
des tubes pour perfusions etc. Il est courant d’observer de petits enfants piochant dans ces tas
d'ordures au vu et su des adultes.

C'est aussi le cas de l'hôpital Laquintinie dont l'incinérateur connaît des problèmes en ce moment et où
un incinérateur du type Monfort peu fiable a été construit.

A l'hôpital de Deido, un four d'environ un mètre cube vétuste et fabriqué à base de briques stabilisées
pouvant contenir la chaleur jusqu'à au maximum de 1500 degrés, sert d'incinérateur. Celui-ci permet à
cet établissement hospitalier de réduire tant bien que mal et en poudre tous les objets solides qui
subissent la chaleur du feu, laissant s'échapper de la fumée par des fissures. Ces fumées qui s'envolent
dans les airs sans subir de traitement préalable, selon les environnementalistes, représentent un gros
risque puisqu'elles sont riches en dioxines et susceptibles de provoquer des cancers et de polluer
l’environnement. La cendre ainsi obtenue est enfouie dans un trou. Une solution qui semble ne plus être
appréciée par l'administration de l'hôpital qui réfléchit à un nouveau système de gestion des cendres.

A Yaoundé, même si des efforts réels ont été fournis pour gérer efficacement les déchets hospitaliers,
de nombreuses limites persistent.
A l'hôpital général par exemple, les déchets produits par le laboratoire, la chirurgie, la maternité, la
banque de sang (comme les seringues, les poches de sang vides, les sachets de glucosé etc.) sont
récupérés et jetés dans l'incinérateur pour y être brûlés. Cet incinérateur qui est tout le temps en panne
produit beaucoup de fumée et consomme beaucoup de carburant.
A l'Hôpital gynéco obstétrique de NGOUSSO, l’incinérateur est de très faible capacité par rapport à la
production journalière de déchets dangereux. Il faut à cet incinérateur 6 à 8 heures de travail et 4heures
d’entretien et de maintenance par jour , soit près de 12heures.

Cependant, dans la plupart des autres centres hospitaliers (hôpitaux régionaux et de district, centres de
santé intégrés …), les unités d’hygiène, lorsqu’elles existent sont non fonctionnelles dans la majorité
des cas. Le conditionnement des déchets se fait par le personnel avec l‘utilisation des boîtes de sécurité
pour les objets pointus, coupants, tranchants et les poubelles rudimentaires pour le reste des déchets.
La collecte est assurée par des agents de surface temporaires essentiellement non protégés.
L’élimination des déchets solides se fait par brûlage à l’air libre soit à même le sol ou dans les fosses
creusées, tandis que les déchets liquides vont dans les fosses septiques dont le contenu n’est pas
neutralisé avec la vidange et le dépotage n’est pas contrôlé.
PRÉSENTATION POWER
POINT

Déchets hospitaliers et risques pour la santé

Brigitte CHARDON, Consultante formatrice en environnement et santé, Centre pour l’Environnement, le


Développement Durable et l’Éducation à la Santé (CEDDES) (France)

1. DÉFINITION DES DÉCHETS HOSPITALIERS


De par leurs activités, les établissements de soins produisent des déchets en grande quantité, et de nature
très diverse : ce sont les déchets d’activités de soins (DAS), définis comme : «déchets issus des activités
de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine
humaine et vétérinaire. Sont assimilés aux déchets d’activités de soins les déchets issus des activités
d’enseignement, de recherche et de production industrielle ainsi que ceux issus des activités de
thanatopraxie.»

Les DAS sont générés par des sources majeures, comme les hôpitaux, les cliniques, les laboratoires, les
centres de recherche,… ou par des sources mineures, comme les cliniques dentaires, les services
ambulanciers, les soins à domicile….

2. TYPOLOGIE
La typologie repose sur la présence ou l’absence de risques, et permet ainsi de distinguer deux types de
DAS :

 Les déchets assimilés aux déchets ménagers


Ce sont les déchets de secrétariat, de restauration, les emballages de matériel stérilisé,… Ils ne présentent
pas de risque pour la santé et pour l’environnement, et peuvent, à ce titre, être éliminés par la filière des
déchets ménagers. Ils constituent environ 85% de la production. La production pour un hôpital de taille
moyenne en France se situe autour de 370 kg par lit et par an.

 Les déchets à risques


Ils représentent autour de 15% de la production, ils sont classés en trois groupes :

 Les déchets à risques infectieux (DASRI)


Ils représentent environ 10% des déchets à risques, ils sont définis par l’OMS comme «les déchets
susceptibles de contenir des agents pathogènes (bactéries, parasites, virus, champignons) en quantité ou
en concentration suffisante pour causer des maladies chez des hôtes sensibles» : piquants coupants
tranchants, cultures et stocks d’agents infectieux des laboratoires, déchets de chirurgie et d’autopsie des
patients à maladies infectieuses, déchets anatomiques, déchets des patients en isolement, déchets en
contact avec des patients sous hémodialyse, animaux infectés des laboratoires, tout instrument ou matériel
en contact avec des personnes ou des animaux infectés. La production pour un hôpital de taille moyenne
en France est de 250 kg par lit et par an.

 Les déchets à risques chimiques et toxiques


Ils proviennent de nombreux services et sont divers : déchets des laboratoires, médicaments non utilisés
(MNU), déchets des médicaments cytostatiques, déchets d’imagerie médicale, déchets mercuriels,
effluents des blanchisseries et des morgues, déchets des garages et zones techniques,…

Les risques, identifiés par des pictogrammes, sont variés : explosif, facilement inflammable, extrêmement
inflammable, comburant, toxique, très toxique, irritant, nocif, corrosif, dangereux pour l’environnement.
 Les déchets à risque radioactif
Les déchets radioactifs des établissements de soins sont générés par les sources non scellées utilisées pour
des applications in vivo, diagnostiques (technétium 99m, iode 123,…) et thérapeutiques (iode 131,
strontium 89,...) et pour des radioanalyses in vitro (iode 125, soufre 35,…).

Ils se caractérisent par :


 une faible quantité de déchets par service de production
 une faible ou très faible activité
 l’extrême diversité de types de déchets, provenant du matériel utilisé dans les établissements, et
des patients eux-mêmes : solides (piquants, mous,…), liquides (solvants, urines des patients,…),
mixtes (applications in vitro), gazeux (effluents d’exploration pulmonaire)
 la présence éventuelle d’autres risques sanitaires (infectieux, chimiques, toxiques).

L’état du déchet : solide, liquide ou gazeux est également pris en compte pour la gestion des DAS à
risques.

3. LES RISQUES TOUT AU LONG DE LA FILIÈRE D’ÉLIMINATION DES DAS


La filière d’élimination des DAS comprend une succession d’étapes, depuis la production jusqu’à
l’élimination finale. Les risques liés aux DAS concernent toutes les personnes le long de cette filière :
personnel soignant des établissements de soins, personnel des services annexes (blanchisserie, manutention,
transport), patients, visiteurs, personnel des installations d’élimination des déchets, grand public. Il
s’impose donc que la filière soit appropriée et bien identifiée, et que chaque étape respecte les règles
d’hygiène et de sécurité.

 Pour les déchets d’activités de soins à risques infectieux


Les étapes de la filière sont le tri, le conditionnement, l’entreposage intermédiaire, la collecte, l’entreposage
centralisé, l’enlèvement, le transport, le traitement. Le risque infectieux varie selon la nature, la quantité,
le métabolisme du micro-organisme pathogène dans le déchet.

Les micro-organismes pathogènes présents dans les DAS peuvent se transmettre par contact (mains,
supports inertes), par voie cutanéo-muqueuse (effraction sur une peau saine ou sur une lésion
préexistante), par aérosolisation, ou par un vecteur.

Ils sont responsables de maladies infectieuses classiques, et d’infections opportunistes. 85% de la


contamination dans un établissement de soins est une contamination croisée par contact : le lavage des
mains est primordial et doit faire l’objet de rappels réguliers.

Le tri est l’étape clé de la gestion des DASRI, il doit se faire à la source même du déchet, être fiable et
pérenne en respectant des critères de simplicité, sécurité, cohérence, stabilité dans le temps, suivi. Le
conditionnement doit protéger les personnes des risques d’accidents par exposition au sang (AES) et de
transmission du VIH, VHB, VHC, et éviter la dispersion, grâce à l’utilisation d’emballages appropriés.

Dans les pays avancés, les emballages sont homologués, à usage unique, identifiés par un code couleur et
le symbole du risque biologique, adaptés aux différents types de DASRI (fûts, sacs, collecteurs à
aiguilles,..) Dans les pays en développement, le problème des aiguilles est une préoccupation de premier
ordre : il s’agit avant tout d’éviter la dispersion dans l’environnement, et les piqûres, en les stockant dans
le contenant jugé le plus approprié.
Pour l’entreposage des DASRI, dans les pays avancés, deux problèmes se posent : l’emplacement du local
n’est pas toujours prévu, et s’il existe, il ne répond pas toujours aux normes réglementaires (accès,
ventilation, sécurité, identification…), pouvant ainsi engendrer des risques d’AES et des manquements
ergonomiques.

Dans les pays en développement, les recommandations pour les délais d’élimination entre production et
traitement sont en relation avec les conditions climatiques :
 sous climat tempéré : 72 heures en hiver, 48 heures en été
 sous climat chaud : 48 heures en saison froide, 24 heures en saison chaude

Dans les pays avancés, la législation impose des délais variables selon la production. Ainsi en France,
l’arrêté du 7 septembre 1999 stipule :
 pour une production supérieure à 100 kg par semaine : 72 heures
 pour une production comprise entre 100 kg par semaine et 5 kg par mois : 7 jours
 pour une production inférieure à 5 kg par mois : 3 mois

Le transport des DASRI doit s’effectuer en accord d’une part avec les réglementations nationales ou, si
elles sont absentes, avec les «Recommandations pour le transport des marchandises dangereuses» des
Nations Unies et d’autre part, avec les réglementations internationales en cas de traitement des déchets à
l’étranger.

En Europe, le transport des DASRI doit être conforme à l’ «Accord européen relatif au transport
international des marchandises dangereuses par route» (ADR). L’identification des DASRI (classe de
risques 6.2, code UN 3291, pictogramme du danger biologique, code couleur) et la traçabilité (bordereau de
suivi, agrément des transporteurs, autorisation pour les installations d’élimination) garantissent la sécurité
des personnes (professionnels, population) et la protection de l’environnement.

Dans les pays en développement, le transport est sécurisé par un tri préalable des déchets, la
décontamination avant transport dans des collecteurs de sécurité, une note de colisage. Il doit être
conforme aux normes réglementaires nationales ou internationales.

Le traitement des DASRI, dans les pays industrialisés, se fait par incinération, dans une installation
classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et selon des normes strictes de température, de
filtration des fumées, de contrôles (dioxines, métaux lourds,…),… et obligation de récupération
d’énergie.

Le coût global d’élimination des DASRI, incluant le conditionnement de précollecte, le petit matériel, le
matériel amortissable, le personnel, le transport, le traitement, se situe dans la fourchette de 550 à 900 €
TTC par tonne (source ADEME 2000).

Dans les pays en développement, deux modes de traitement sont possibles : l’incinération et
l’enfouissement.

La première possibilité est l’incinération. Les modèles d’incinérateurs, et leurs performances, sont
variables :
 four à simple chambre : température inférieure à 400°C
 four à double chambre : température de 800 à 900°C
 four tournant : température de 1200 à 1600°C
L’incinération, peu ou pas contrôlée, présente des risques importants pour la santé des populations
avoisinantes, et pour l’environnement. En effet, une combustion incomplète des DASRI, en cas de
température trop basse, entraîne la persistance du risque infectieux, des risques de piqûres avec les
cendres, de pollution du sol et de l’eau, et la production de déchets secondaires.

L’émission non contrôlée des rejets dans l’atmosphère engendre la formation de gaz toxiques : dioxines,
furanes, polychlorobiphényls (PCB), oxydes d’azote et de soufre, particules. Il existe aussi un risque de
contamination de la chaîne alimentaire, par bioaccumulation des dioxines.

Une exposition durable de faible intensité peut perturber le système immunitaire, et provoquer des
anomalies de développement des systèmes nerveux, endocrinien, reproducteur. Une exposition courte de
forte intensité peut porter atteinte à la fonction hépatique, et causer des lésions cutanées.

La seconde possibilité est l’enfouissement des DASRI : il peut se faire in situ dans l’enceinte de
l’établissement, ou en décharge hors site. Les risques sont grands pour la santé : professionnels (secteur
formel des transporteurs, secteur informel des recycleurs), population, et pour l’environnement : pollution
des sols, des eaux de surface et des nappes phréatiques.

D’autres méthodes de traitement des DASRI ont vu le jour : procédés thermiques comme la torche à
plasma, irradiation,...

Quant aux aiguilles et seringues, deux modalités : jeter l’ensemble, ou séparer sur place, permettent de
limiter les risques, en utilisant des dispositifs spécifiques : extracteur ou destructeur d’aiguilles, et des
procédés appropriés : désinfection chimique, encapsulation, fusion des seringues dans un four spécifique

 Pour les déchets à risques chimiques et toxiques


La grande variété des déchets et la diversité des risques rendent complexe la gestion de ces déchets.
L’étape du tri en amont est le préalable à une gestion optimale des DAS.

Exemple des déchets toxiques des laboratoires

Le tri se fait entre déchets liquides (produits périmés,…), solides (matériel de protection souillé,…),
mixtes (couronnes des automates d’analyse automatique,…), puis une collecte séparée oriente les déchets
vers un traitement in situ (neutralisation, désinfection à l’hypochlorite de sodium…) ou à l’extérieur en
ICPE. Dans les pays en développement, les options retenues pour l’élimination des déchets à risques
chimiques et toxiques doivent permettre de minimiser les risques sanitaires et environnementaux :
incinération, ou désinfection puis rejet dans les égouts si les quantités de déchets sont faibles, mise en
décharge contrôlée, retour aux fournisseurs.

Exemple des déchets mercuriels

Les sources sont nombreuses : piles, tensiomètres et stimulateurs cardiaques, lampes et tubes fluorescents,
thermomètres, amalgames dentaires. Compte tenu de la nocivité du mercure, aussi bien pour la santé
(effets délétères sur les systèmes nerveux, digestif, immunitaire,…) que pour l’environnement (pollution
de l’air et des eaux par des rejets non traités), une collecte sélective de ces déchets s’impose (exemple des
séparateurs d’amalgames dans les cabinets dentaires), ce qui permet d’autre part la valorisation de ces
déchets.

 Pour les déchets à risque radioactif


Ils sont classés en trois types en fonction de la période radioactive T :
type I : T inférieure à 6 jours
type II : T entre 6 et 71 jours
type III : T supérieure à 71 jours
Deux modes de traitement sont appliqués selon le type de déchet :

 types I et II : traitement local par décroissance radioactive, et élimination par la filière des déchets
ménagers, ou des DAS à risques ;
 type III : Dans les pays à secteur nucléaire, les déchets sont pris en charge par l’agence nationale
responsable de l’élimination, pour traitement spécifique et stockage en sites spécialisés. Dans les pays
en développement, ils sont retournés aux fournisseurs pour subir un traitement approprié.

4. STRATÉGIE DE GESTION OPTIMALE DES DAS


Afin d’être performante et pérenne, la stratégie retenue pour la gestion des DAS doit prendre en compte
un grand nombre de paramètres :

 la réglementation
Le choix d’une stratégie doit être en accord avec :
 la législation internationale : accords de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontaliers des déchets dangereux, accord de Stockholm sur les polluants organiques
persistants (POP)

La stratégie doit respecter les principes directeurs de pollueur-payeur, de précaution, de devoir de


diligence, de proximité.

Elle doit répondre aux objectifs dictés par l’Agenda 21 de 1992 : prévenir et réduire la production des
déchets, favoriser la réutilisation et le recyclage, traiter les déchets par des méthodes sans risque pour
l’environnement, éliminer les résidus de traitement par enfouissement dans des sites contrôlés.
 la législation nationale si elle existe

 la politique nationale de gestion


instauration d’un cadre réglementaire, élaboration de guides nationaux, de plans, application des
principes directeurs ,…

 la production des déchets


études préalables, qualitative et quantitative

 l’environnement local
contraintes structurelles, organisationnelles, contexte socio-politique, …

 les technologies disponibles

 les coûts et financements


résultats économiques des scénarii possibles, possibilités budgétaires du pays concerné,…

 l’acceptation sociale
prise en compte des problèmes culturels et éthiques, comme le traitement des déchets
anatomiques humains, la réutilisation des aiguilles,…

 le choix d’une option de traitement sûre et écologique


Pour l’incinération, il s’agit d’appliquer de bonnes pratiques à la conception, à la construction, à
l’exploitation, à la maintenance.
Dans les pays en développement, il s’agit de choisir le site le plus approprié pour l’enfouissement, et de
l’exploiter en décharge contrôlée : protection des eaux souterraines, récupération et traitement des lixiviats,
surveillance des gaz,…
 les actions d’information, éducation, communication (IEC)
à destination des différents personnels en charge de la gestion des DAS, et du grand public. Elle est
indispensable pour l’implication de tous les acteurs , à l’intérieur de l’établissement : professionnels de
santé, personnels des services logistiques, économiques, administratifs, et à l’extérieur de
l’établissement : prestataires de la collecte, du transport, de l’élimination.

 l’utilisation d’outils d’évaluation performants


 indicateurs de fonctionnement, de résultats sur les situations à risques
 enquêtes épidémiologiques de prévalence, d’incidence, pour la surveillance des infections
nosocomiales
 prélèvements de surfaces,…

5. CONCLUSION
Une gestion rigoureuse des DAS permet, comme le soulignait l’OMS en juin 2003, de participer à la lutte
contre les infections nosocomiales et la dissémination des bactéries multirésistantes (BMR), prévenir les
accidents par exposition au sang (AES), diminuer les risques de transmission du VIH,VHB,VHC,
contrôler les zoonoses, interrompre le cycle de l’infection, prévenir la réutilisation et la revente illégales
d’aiguilles infectées, éviter à long terme les effets néfastes sur la santé et l’environnement.

Elle doit intégrer des problématiques plus récentes, telles la pollution médicamenteuse des eaux, ou les
effets des perturbateurs endocriniens. Elle est garante de la sécurité des personnes, du respect des règles
d’hygiène, de la protection de l’environnement, du respect de la réglementation, de la maîtrise des coûts
liés à l’élimination des DAS.

Mots clé : déchet hospitalier, déchet d’activité de soins, risque, établissement de soins, établissement de
santé

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santé primaires : guide d’aide à la décision
WHO, 2005. Une meilleure gestion des déchets d’activités de soins : une composante
intégrale de l’investissement dans la santé

CONCLUSION

Après avoir traité le problème de santé publique que sont les infections nosocomiales, nous
nous sommes intéresser ensuite à sa principale prévention que constitue l’hygiène
hospitalière. Elle prend en compte l’ensemble des aspects cliniques, microbiologiques et
épidémiologiques des infections mais également l’organisation des soins, la maintenance
des équipements hospitaliers, la gestion de l’environnement, la protection du personnel.
Elle constitue un indicateur de qualité des soins et de sécurité.
En voici quelques règles de base.
a) Le lavage des mains
Lavage simple des mains :
L’objectif est de prévenir la transmission manuportée et éliminer la
flore transitoire
Indications :

Il est indiqué à chaque fois qu’un patient est atteint d’une maladie
contagieuse ou porteur d’un agent infectieux susceptible de
disséminer lors de gestes de soins.
Quelques soient les mesures d’isolement, des précautions standards
sont requises parmi lesquelles : l’hygiène des mains, le port des
gants, la surblouse, les lunettes et/ou masque s’il existe un risque
de projection ou d’aérolisation de sang ou tout autre produit
d’origine humaine.
Parfois, des précautions particulières sont nécessaires en
complément des précautions standards. Elles sont définies en
fonction de l’agent infectieux (réservoirs, modes de transmission,
résistance dans le milieu extérieur…) et de l’infection
(localisation, gravité…).
Il existe donc différents types d’isolements septiques :
- Isolement respiratoire
- Isolement cutané
- Isolement entérique
- Isolement Bactérie Multi Résistante
Ces précautions peuvent comporter :
- l’isolement géographique en chambre individuelle
- la limitation des déplacements
- un renforcement du lavage des mains
- le port de vêtements de protection (gants, surblouse, lunettes,
masque)
- le renforcement des précautions lors de l’élimination des déchets
e) Elimination des déchets :
Pour prévenir le risque infectieux, les déchets hospitaliers doivent
être éliminés selon certaines procédures.
• Les sacs noirs sont utilisés pour des déchets assimilables aux
ordures ménagères.
• Les sacs jaunes sont utilisés pour les déchets d’activité de soins
à risque infectieux :
- tous les objets ou instruments ayant été en contact avec les
patients infectés ou à risque
- tous les objets ou instruments souillés par des liquides
biologiques
- tous les objets ou instruments provenant de la préparation et de
l’administration de produits
Parmi les sacs plastiques utilisés pour l’élimination des déchets
hospitaliers, il n’existe aucune législation officielle concernant
le choix des couleurs, cependant, selon les recommandations
européennes, les couleurs noir et jaune sont privilégiées.
• Les sacs se trouvant dans les chambres des patients sont réservés
à leur usage personnel.
• les collecteurs pour déchets perforants sont utilisés pour
l’élimination de tous les déchets coupants et tranchants (ex :
aiguilles, ampoules…).
f) Les antiseptiques
L’antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau
des tissus vivant dans la limite de leur tolérance, d’éliminer ou de
tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus.
Un antiseptique : Produit ou procédé utilisé pour l’antisepsie dans
les conditions définies.
Les antiseptiques s’utilisent uniquement au niveau des tissus
vivants. Ce sont des médicaments. Un bon antiseptique doit être
soluble dans l’eau ou l’alcool, être stable dans le temps, avoir un
large spectre d’activité, incapacité à induire des résistances,
absence d’effets secondaires. Les antiseptiques sont
bactériostatiques/cides et/ou virucides et/ou fongicides.
Règles d’utilisation :
- Ne s’appliquent que sur une peau propre
- A conserver 8 à 10 jours après son ouverture
- Ne jamais mélanger 2 gammes d’antiseptiques différentes
- Les antiseptiques moussants doivent être rincés après usage
- Respecter les flacons d’origine, préférer les uni doses
- Vérifier date de péremption
- Temps de contact : 1 minute
g) Les désinfectants
La désinfection est une opération au résultat momentané permettant
d’éliminer les microorganismes et/ ou d’inactiver les virus portés
par les milieux inertes (contrairement aux antiseptiques).
Elle s’adresse uniquement au matériel décontaminé et rincé.
La décontamination est une opération au résultat momentané
permettant d’éliminer les microorganismes. Elle s’adresse uniquement
au matériel souillé.
Elle prend en compte l'ensemble des aspects cliniques,
microbiologiques et épidémiologiques des infections mais également
l'organisation des soins, la maintenance des
équipements hospitaliers, la gestion de l'environnement, la
protection du personnel. Elle constitue un indicateur de qualité des
soins et de sécurité.

Hygiène corporelle
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/expert/auteurs"
Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka
Sommaire
Hygiène corporelle : la douche
L'hygiène intime
Le nettoyage des mains : geste essentiel de l'hygiène corporelle
Hygiène corporelle et nettoyage des pieds
Hygiène corporelle que linge
Une bonne hygiène corporelle participe à une bonne HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-de-vie" hygiène
de vie et repose sur un ensemble de démarches quotidiennes qui
visent à maintenir la propreté du corps, pour s'assurer une bonne
santé.
Hygiène corporelle : la douche
Il est recommandé de prendre une douche par jour, ni trop longue ni
trop chaude, au risque d'assécher la peau. En revanche, il est
déconseillé de se laver les cheveux quotidiennement, pour éviter
qu'ils ne regraissent trop vite. La douche permet d'éliminer :
la sueur ;
l'excès de sébum ;
une partie des microbes ;
la saleté accumulée à la surface de la peau.
Les produits d'hygiène corporelle employés pour se doucher sont à
choisir précautionneusement, notamment en fonction du HYPERLINK
"https://soin-de-la-peau.ooreka.fr/astuce/voir/756589/types-de-peau"
type de peau et des différentes zones du corps :
Le HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/nettoyage-de-peau"
nettoyage de la peau s'effectue avec un gel douche, un savon, une
huile de douche, etc.
Le HYPERLINK
"https://soin-de-la-peau.ooreka.fr/astuce/voir/756581/nettoyage-du-
visage" nettoyage du visage nécessite quant à lui des produits
spécifiques adaptés au type de peau et au goût de chacun : savon, ou
bien gel, crème ou mousse nettoyante.
L'hygiène intime
La zone vulvaire externe est constituée de muqueuse, dont la
constitution et le fonctionnement sont différents de la peau. Le pH
y est par exemple plus alcalin, ce qui en fait une zone plus
sensible.
Pour la toilette intime, on préférera donc les savons corporels doux
et surgras aux gels douche b détergents.
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-
intime" Hygiène intime
Article
Lire l'article Ooreka
Le nettoyage des mains : geste essentiel de l'hygiène corporelle
INCLUDEPICTURE
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-corporelle" \*
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Une bonne HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-mains" hygiène
des mains permet notamment de limiter les infections. En contact
avec tout ce qui nous entoure, les mains sont porteuses de bactéries
et de virus, surtout en période d'épidémie de grippe ou de
gastroentérite. Il est recommandé de se laver les mains :
chaque fois que l'on est passé aux toilettes ;
avant de passer à table ;
après avoir fait un trajet dans les transports en commun...
L'utilisation d'eau et de savon, avec friction sur la paume, entre
les doigts et sous les ongles, pendant au moins 15 secondes, suffit
au nettoyage quotidien des mains. Les solutions hydro-alcooliques
doivent être réservées aux périodes d'épidémies, au milieu médical,
ou en cas d'absence de savon et d'eau.
HYPERLINK "https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/soin-des-
mains" Soin des mains
Article
Lire l'article Ooreka
Hygiène corporelle et nettoyage des pieds
Pour éviter la prolifération de bactéries et les mauvaises odeurs,
les pieds doivent être nettoyés quotidiennement, sous la douche par
exemple, avec de l'eau et du savon.
Un soin particulier doit être apporté au séchage. Il ne doit rester
aucune trace d'humidité, surtout entre les orteils, afin d'éviter
l'apparition de mycoses.
Dans le même ordre d'idée, les chaussettes doivent être changées
quotidiennement ou après une activité physique.
Hygiène corporelle et brossage des dents
Le brossage des dents doit être effectué au moins deux fois par
jour : après le petit-déjeuner et avant le coucher à l'aide d'une
HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755987/brosse-a-
dents" brosse à dents et de HYPERLINK "https://hygiene-
dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755989/dentifrice" dentifrice . Il
peut éventuellement être complété par un HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755993/bain-de-
bouche" bain de bouche .
Le brossage des dents permet d'éliminer la plaque dentaire,
responsable des caries, et de lutter contre l' HYPERLINK
"https://soin-du-corps.ooreka.fr/comprendre/hygiene-corporelle"
halitose (autrement appelé mauvaise haleine).
HYPERLINK
"https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/astuce/voir/755985/hygiene-
buccale" Hygiène buccale
Article
Lire l'article Ooreka
La propreté du linge
Une bonne hygiène corporelle passe, outre le lavage du corps, par le
nettoyage des tissus en contact avec celui-ci :
Les sous-vêtements doivent être changés tous les jours.
Dans la salle de bain, il est conseillé de changer régulièrement les
serviettes utilisées pour la toilette, et changer les gants de
toilette après chaque utilisation car ils conservent les bactéries,
qui se développent en milieu humide.
Dans les toilettes ou la cuisine, il faut changer régulièrement la
serviette ou le torchon qui sert au séchage des mains. Il faut
également bien la laisser sécher entre deux utilisations.

INCLUDEPICTURE
"http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-
ferdinand-buisson/images/banniere.jpg" \* MERGEFORMATINET
HYPERLINK
"http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-
ferdinand-buisson/sommaire.php?id=2843" h
Hygiène
L'hygiène est une science aussi vaste qu'elle est importante. Son
but est d'assurer le complet et régulier développement de l'individu
et de l'espèce. Ses préceptes, aujourd'hui nets et bien définis, ne
sauraient être mis en pratique, de façon sérieuse et profitable, si
on ne les connaît pas. Or, pour les connaître, il faut les avoir
appris.
Sans doute, si nous considérons le pays dans son ensemble, nous
constatons que l'état sanitaire général s'est très sensiblement
amélioré. Nous n'avons plus guère à craindre ces terribles et
mystérieuses épidémies qui, autrefois, dévastèrent la France, et
dont on ne savait pas se préserver, parce qu'on ignorait tout de
leur mode de propagation.
Sans doute, l'hygiène urbaine est meilleure ; de larges rues ont été
percées, permettant à l'air et à la lumière de circuler librement ;
des égouts ont été construits pour entraîner au loin les nuisances ;
des canalisations ont été établies apportant l'eau en abondance,
permettant ainsi un nettoyage plus facile et fournissant une eau
potable.
Sans doute, des règlements sanitaires ont été établis pour assurer
la salubrité des nouvelles constructions et améliorer l'état de
celles déjà existantes, pour réprimer les infractions aux règles de
l'hygiène qui intéressent la collectivité et veiller à la
préservation de la santé publique.
Mais si, à tous ces points de vue, on ne peut nier que des progrès
énormes ont été réalisés, peut-on en dire autant lorsque, quittant
la collectivité, nous envisageons les individus?
Combien sont peu nombreux ceux qui connaissent les règles de
l'hygiène et les mettent en pratique ! Dans les couches profondes de
la population, tant à la ville qu'à la campagne, on ignore tout des
règles d'hygiène, si faciles à pratiquer. Cette ignorance entretient
une crédulité et une superstition souvent invraisemblables, et le
peuple vit ainsi dans des conditions absolument défavorables.
C'est l'enseignement scolaire qui doit répandre partout les notions
indispensables de l'hygiène. Le deuxième congrès d'hygiène scolaire
et de pédagogie physiologique, tenu à Paris les 1143 juin 1905, a
réclamé l'enseignement de l'hygiène dans les écoles. Au second
congrès international d'hygiène scolaire, tenu à Londres du 5 au 10
août 1907, a été adoptée la proposition suivante, formulée par la
4e section :
« La section estime que les principes et la pratique de l'hygiène
personnelle et de la science ménagère doivent faire partie de
l'éducation du citoyen et doivent être enseignés dans toutes les
écoles et universités. »
Plus récemment encore, l'Académie de médecine, dans sa séance du 10
novembre 1908, après discussion, vota à l'unanimité ce voeu : « Des
notions d'hygiène publique entreront non seulement dans le programme
des éludes, mais encore dans le programme des examens des écoles,
lycées et collèges ».
Les notions d'hygiène à l'école primaire doivent être élémentaires
pour que leur enseignement soit efficace. Celui-ci doit être
approprié, ainsi que le dit le professeur Layet, d'une part, au
tempérament et à l'esprit de l'auditoire auquel on s'adresse, et,
d'autre part, aux conditions du milieu social, privé ou
professionnel, dans lequel les intéressés sont placés ou espèrent
être placés, de façon que cet enseignement conduise à ce but : la
conscience du rôle important que la conservation de la santé joue
comme facteur économique dans la constitution et la prospérité des
sociétés.
D'après ces données si intéressantes et si utiles, des livres de
lecture ont été composés, pour être mis entre les mains des élèves.
Aidés des connaissances qu'ils ont eux-mêmes acquises à l'école
normale, les maîtres pourront les commenter et obtenir ainsi de ces
exercices un résultat pratique excellent.
[Dr ARMAND LEVY.]
Programmes. — ECOLES PRIMAIRES ELEMENTAIRES. — (Au cours supérieur,
le programme des Eléments usuels des sciences physiques et
naturelles comprend, sous la rubrique l'Homme, des notions qui
constituent un enseignement élémentaire de l'hygiène. Voici le texte
du programme :)
L'homme — Notions sur la digestion, la circulation, la respiration,
le système nerveux, les organes des sens. Conseils pratiques
d'hygiène.
Abus du tabac.
Des boissons : 1° l'eau ; 2° boissons aromatiques (thé, café) ; 3°
boissons fermentées (cidre, bière, vin) ; action des boissons
fermentées ; effet nuisible de ces boissons sur la santé ; 4°
boissons distillées (alcool) : effets nuisibles de leur usage
habituel ; 5° boissons distillées additionnées d'essences (absinthe)
; graves dangers de leur usage. L'ivresse et l'alcoolisme. Influence
de l'alcoolisme des parents sur la santé des enfants.
(Conformément à l'arrêté du 20 septembre 1898, il est donné, dans
les écoles primaires élémentaires du littoral, des leçons de choses
« appropriées à la profession du marin et du pêcheur ». Le programme
de ces leçons comprend des notions d'hygiène, sous la forme suivante
:)
Cours moyen : …. Notions sur l'hygiène des marins : alimentation,
vêtements, etc.
Cours supérieur : 3° Notions d'hygiène. L'hygiène du marin pêcheur.
Premiers soins à donner aux blessés et aux malades. Usage des
principaux médicaments à embarquer sur les navires de pêche,
procédés de conservation à bord.
ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES DE GARÇONS. — (L'hygiène figure aux
programmes d'enseignement de ces écoles, comme un complément de
l'histoire naturelle. L'enseignement de l'hygiène est donné en
troisième année seulement, et comprend douze leçons d'une heure
chacune ; son programme, reproduit ci-après, a été fixé par l'arrêté
du 9 mars 1897 :)
L'eau. — Les diverses eaux potables : eau de source, eau de rivière,
eau de puits. — L'eau de source seule est pure ; toutes les autres
peuvent être contaminées ; modes de contamination. Les moyens de
purifier l'eau potable : filtration, ébullition.
L'air. — De la quantité d'air nécessaire dans les habitations, etc.
Dangers de l'air confiné. Renouvellement de l'air. Ventilation.
Altération de l'air par les poussières, par les gaz. Voisinage des
marais.
Les aliments. — Falsifications principales des aliments usuels,
solides et liquides. Viandes dangereuses : parasitisme et germes
infectieux (trichinose, ladrerie, charbon, tuberculose) ; viandes
putréfiées (intoxication par la viande de porc, les saucisses).
Les boissons : 1° Boissons aromatiques (thé, café) ; 2° boissons
fermentées (cidre, bière, vin) ; action des boissons fermentées ;
effets nuisibles de l'abus de ces boissons sur la santé ; 3°
boissons distillées : eau-de-vie ; effets nuisibles de leur usage
habituel : 4° boissons alcooliques additionnées d'essences :
absinthe et autres liqueurs prétendues apéritives et digestives ;
graves dangers de leur usage. L'ivresse et l'alcoolisme. Influence
de l'alcoolisme des parents sur la santé des enfants.
Les maladies contagieuses. — Qu'est-ce qu'une maladie contagieuse ou
transmissible? Exemple : une maladie type dont la transmission est
expérimentalement facile ; le charbon, expériences de M. Pasteur.
Indication rapide des principales maladies contagieuses de l'homme ;
voies de transmission : l'air, l'eau, l'appareil respiratoire,
l'appareil digestif. Teigne, gale, fièvres éruptives, variole,
rougeole, scarlatine, tuberculose. Vaccination, revaccination ;
mortalité par variole.
Mesures de préservation. Prophylaxie. Désinfection. Propreté
corporelle.
Conditions de salubrité d'une maison. La maison salubre, la maison
insalubre. Fosses d'aisance. Les maladies transmises par les
déjections humaines : lièvre typhoïde, choléra.
Notions de police sanitaire des animaux. — Maladies transmissibles à
l'homme : la rage, la morve, le charbon, la tuberculose. Abatage,
enfouissement. (Loi du 21 juillet 1881 sur la police sanitaire des
animaux.)
ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES DE FILLES. — (L'enseignement de
l'hygiène, qui figure également dans ces écoles, en troisième année,
comme complément de l'enseignement de l'histoire naturelle, est
donné selon un programme un peu différent de celui des écoles de
garçons :) De l'hygiène. — Son but, son utilité.
L'air. — De la quantité d'air nécessaire dans les habitations.
Danger de l'air confiné. Renouvellement de l'air par l'aération et
la ventilation. Voisinage des marais.
L'eau. [Comme au programme des écoles de garçons].
L'habitation. — Sol, exposition, aération. — Chauffage. — Eclairage,
son importance dans l'hygiène de la vue.
Les aliments. — Aliments usuels solides et liquides. Leurs
principales falsifications ; moyens usuels de les reconnaître.
Viandes dangereuses ; parasitisme et germes infectieux (trichinose,
ladrerie, charbon, tuberculose). Viandes putréfiées (intoxication
par la viande de porc, les saucisses).
Des boissons. [Comme au programme des écoles de garçons.]
Du vêtement. — Propriétés diverses des tissus : soie, laine, coton.
De la forme du vêtement au point de vue de l'hygiène. Dangers des
vêtements trop étroits (corsets, chaussures). Le vêtement véhicule
de germes morbides.
Hygiène de l'enfance. — Allaitement ; alimentation insuffisante ou
de mauvaise qualité.
De la propreté corporelle. — Bains, ablutions. Les cosmétiques ;
leurs dangers.
De l'exercice. — Son influence. Indispensable surtout pour ceux qui
ont une profession sédentaire. La marche, la course, la gymnastique,
etc.
Des maladies contagieuses. — Voies de transmission. L'air, l'eau,
les vêtements, les tentures, les tapis, Vaccination, revaccination,
mortalité par variole. Les maladies transmissibles par les matières
excrémentielles humaines, la fièvre typhoïde, le choléra.
Prophylaxie, isolement, désinfection.
Maladies du cuir chevelu transmissibles surtout dans les écoles par
les objets de toilette, par les casquettes, les bonnets.
ECOLES NORMALES D'INSTITUTEURS ET D'INSTITUTRICES. — (L'hygiène —
considérée, dans les écoles d'instituteurs, comme une branche
des Sciences naturelles, tandis que, dans les écoles
d'institutrices, elle fait partie, sous le titre d'Hygiène et soins
médicaux, d'un ensemble comprenant l'Economie domestique, l'Hygiène
et les Soins du ménage — est enseignée en troisième année seulement,
à raison d'une heure par semaine. Le programme est le même pour les
instituteurs et les institutrices, à une seule différence près :
dans les écoles normales d'institutrices, le paragraphe sur les «
maladies vénériennes » est remplacé par un paragraphe sur la «
puériculture ».)
I. Maladies infectieuses. — Microbes. — Biologie élémentaire
générale des microbes. Microbes saprophytes et microbes pathogènes.
Stérilisation et désinfection.
Danger des plaies. Asepsie et antisepsie.
Application des connaissances microbiennes à l'étude de la
tuberculose. Les causes prédisposantes. Ses divers modes de
contagion et sa prophylaxie.
Enumération des principales maladies infectieuses, leur mode de
propagation et leur prophylaxie.
Maladies dont la déclaration est obligatoire pour le médecin.
Maladies dont la déclaration est facultative. Désinfection
obligatoire et désinfection facultative.
Vaccine. Obligation de la vaccination et de la revaccination.
II. Air. — Physiologie de la respiration. Quantité d'air nécessaire
à la respiration. Air confiné. Asphyxie. Empoisonnement par le gaz
carbonique, l'oxyde de carbone. Danger des poussières.
III. Lumière. — Importance de la lumière solaire pour la
conservation de la santé. Lumière, agent de destruction des
microbes. — Eclairage naturel et éclairage artificiel. Myopie par
insuffisance d'éclairage. Inconvénient pour la vue des lumières
émettant beaucoup de rayons chimiques.
IV. Eau. — Composition variable des eaux suivant les régions. Eaux
stagnantes, eaux courantes, sources, eaux de pluie, puits, citernes.
Conditions que doit remplir une eau potable. Contamination des eaux
par des germes pathogènes.
V. Boissons. — Eau et boissons aromatiques. — Boissons alcooliques.
Teneur en alcool du vin, du cidre, de la bière. Danger des liqueurs
contenant des essences. Alcoolisme aigu et alcoolisme chronique.
Dangers de l'alcoolisme pour l'individu, pour ses descendants, pour
la société.
VI. Aliments. — Classification des aliments en azotés, gras et
féculents. Composition des principales substances alimentaires.
Nécessité de l'aliment servant à l'entretien des organes, devenant
la source de la chaleur et du mouvement. Ration alimentaire. Dangers
d'une alimentation insuffisante. Dangers de la suralimentation.
Empoisonnement par des substances alimentaires. Altération des
aliments par des parasites végétaux ou animaux. Ptomaïnes. Avantages
et dangers des conserves alimentaires. Maladies transmissibles par
les aliments.
VII. Hygiène de la personne. — Soins à donner à la peau, aux
cheveux, aux oreilles, aux yeux, aux dents, aux pieds, etc.
Parasites de l'homme et leur mode de destruction. Nécessité de
l'exercice physique, gymnastique, sports. Maladies qui menacent les
hommes qui prennent un exercice insuffisant, surtout lorsque
l'alimentation est exagérée. Surmenage physique. Surmenage
psychique.
VIII. Hygiène des vêtements. — Divers tissus employés dans les
vêtements. Leur valeur relative au point de vue de l'hygiène.
Nécessité de leur propreté, et, dans certaines circonstances, de
leur désinfection.
IX. Hygiène de la maison. — Aération. Eclairage. Chauffage.
Propreté. Aménagement des fosses d'aisance. Désinfection des locaux
habités par des personnes atteintes de maladies contagieuses.
Animaux pouvant rendre les maisons incommodes et insalubres,
insectes (punaises, moustiques, etc.) ou mammifères (rats, souris).
X [Instituteurs seulement]. Maladies vénériennes, — Leur danger pour
l'individu, pour la famille, pour la société. Insister sur ce fait
que les trois grandes plaies qui menacent l'existence même de la
société sont : l'alcoolisme, la tuberculose et les maladies
vénériennes.
XI [Institutrices seulement]. Puériculture. — (II est recommandé
d'organiser les visites aux crèches, et de faire suivre aux élèves-
maîtresses, partout où ce sera possible, les cours institués par les
sociétés d'assistance ou de secours aux malades et aux blessés.) —
1re partie : soins à donner aux nouveau-nés : 1° Propreté ; 2°
Habillement ; 3° Abris et berceaux.
2° partie : Alimentation des nouveau-nés. Allaitement : allaitement
maternel. Pratique de l'allaitement. — Allaitement artificiel.
Stérilisation du lait. — Allaitement mixte. — Allaitement par les
nourrices.
3° partie : Surveillance. Soins divers du premier âge : Surveillance
de l'allaitement. Accroissement du nouveau-né. — Vaccination. —
Premières sorties. — Dentition. — Exercices et premiers pas. —
Sevrage. Alimentation de l'enfant dans l'année qui suit le sevrage.

hygiène est un ensemble de principes et de pratiques ayant


pour but de préserver et d'améliorer la santé. L'application des
règles d'hygiène a une place es- sentielle dans la prévention des
maladies trans- missibles en collectivité pour lutter contre les
sources de contamination et réduire les voies de transmission.
ne bonne hygiène des mains contribue à réduire ou à limiter le
risque de transmission de germes responsables de maladies
infectieuses (telles que la grippe, les gastro-entérites aiguës, les
germes responsables d'intoxication alimentaire).

Introduction
Faire acquérir aux élèves de bonnes habitudes d’hygiène permet de
lutter contre les infections microbiennes, notamment les infections
saisonnières (rhino-pharyngites, otites, bronchites, gastro-
entérites…) responsables d’un absentéisme scolaire important dans
les petites classes.
Pour les élèves malades, les enjeux de l’hygiène collective peuvent
être majorés, quel que soit leur âge, du fait de la plus grande
vulnérabilité aux infections de certains d’entre eux.
Cette fiche présente les bases de l’hygiène générale à l’école et de
l’éducation à l’hygiène ainsi que les aspects concernant les besoins
éducatifs particuliers des élèves malades dans ces domaines.

BEP (Besoins Educatifs Particuliers)


Les répercussions des maladies sur la scolarisation peuvent
entraîner des besoins éducatifs particuliers (BEP). Pour l'école, il
s'agit en premier lieu de faciliter l'accès aux apprentissages pour
les élèves, qu'ils soient, malades ou non, en mettant en oeuvre des
pratiques bénéfiques à tous ( HYPERLINK
"http://www.tousalecole.fr/glossary_scol" Voir les fiches de la
rubrique jaune "Rendre l'école accessible" ). Mais pour certains
jeunes malades, des aménagements spécifiques doivent être réalisés,
concernant la vie scolaire et/ou les temps de classe. Il s’agit de
leur permettre d'apprendre au mieux de leurs capacités, dans un
contexte favorable et grâce à des adaptations pédagogiques
individuelles ou au sein de petits groupes.
Les microbes ou germes ou micro-organismes
Définition
Ce sont de minuscules organismes vivants, invisibles à l’oeil nu.
Pour les observer, il faut des microscopes; parfois très
sophistiqués. Les microbes sont présents presque partout sur la
Terre, y compris sur la peau et les muqueuses des êtres humains et
des animaux (Les muqueuses sont des membranes qui tapissent les
cavités de l’organisme (bouche, intestin, intérieur du nez,
bronches, vagin, urètre…) et qui se raccordent à la peau au niveau
des orifices naturels (bouche, nez, anus…)) On trouve également des
micro-organismes au niveau de tous les objets du quotidien, comme
nous le verrons plus loin.
Les types de microbes
Il existe une grande variété de micro-organismes, différant par la
taille et la forme. Certains sont utiles, d’autres sont dangereux
pour la santé.
Virus : ce sont les micro-organismes les plus petits. Ils se
développent aux dépens d’une cellule-hôte, dont ils détournent le
fonctionnement à leur profit. En effet, une fois à l’intérieur de la
cellule, ils se multiplient rapidement par millions, puis détruisent
la cellule. Les virus ainsi libérés vont alors infester d’autres
cellules. Ils sont généralement pathogènes pour les êtres humains
(c'est-à-dire susceptibles de provoquer des maladies). Chaque virus
a ses cellules-cibles ce qui explique les symptômes des maladies.
Par exemple, l’infection par un virus dont les cellules-cibles sont
des cellules de l’appareil respiratoire, va entraîner une toux.
Bactéries : ce sont des micro-organismes unicellulaires ( composés
d’une seule cellule). Les bactéries ont différentes formes :
- en forme de bâtonnets, on les appelle des Bacilles (ex : tétanos,
tuberculose…)
- en forme de grains ou “coques”: disposés en amas (ex :
staphylocoques…), ou en chaînes (ex : streptocoques…) ou par paires
(ex : pneumocoques...)
- en forme de spires (ex: syphilis)
Les bactéries peuvent aussi se multiplier très rapidement. Elles
peuvent entraîner des infections, produire des substances
dangereuses pour les humains (ex : toxine diphtérique). Mais plus de
70% d’entre elles sont complètement inoffensives, ou très utiles et
même nécessaires à notre survie : rhizobactéries favorisant la
croissance des plantes, Lactobacilles dans l’industrie agro-
alimentaire pour de nombreux aliments : fromages, choucroute, pain
au levain,chocolat, vinaigre... Concernant ces aliments, les
bactéries réalisent une fermentation, réaction chimique au cours de
laquelle des sucres complexes sont fragmentés en sucres plus
simples. Par exemple, la fermentation peut transformer le lait en
yaourt. Les aliments fermentés ont l’avantage d’être plus acides, si
bien que peu de germes pathogènes peuvent y survivre. Les bactéries
du type Lactobacilles facilitent la digestion. On parle de bactéries
probiotiques, parce qu’elles ont des effets positifs sur la santé.
Littéralement, elles sont “en faveur de la vie”.
Champignons ou levures : ils ont uni- ou pluricellulaires
(constitués d’une ou plusieurs cellules). Ils se nourrissent en
décomposant la matière organique. Ils peuvent provoquer des
infections (ex : mycoses cutanées, vaginales…) ou être toxiques
(ex : amanite phalloïde). Certains champignons ou levures sont
inoffensifs ou utiles. Par exemple, le premier antibiotique qui a
été découvert (la Pénicilline) est produit par un champignon: le
Pénicillium. Ce champignon est aussi impliqué dans la fabrication
des fromages bleus. L’Agaricus est comestible puisque c’est le
champignon de Paris. La levure Saccharomyces est utile pour faire
lever le pain.
Protozoaires : ce sont des micro-organismes unicellulaires du règne
animal. Par exemple :
- le toxoplasme est à l’origine de la toxoplasmose. Transmise à
l’homme souvent par les chats ou par l’ingestion de viande mal
cuite, cette maladie est bénigne mais potentiellement dangereuse
pour les femmes enceintes, car elle peut affecter le développement
du fœtus ;
- l’amibe est responsable des amibiases, gastro-entérites qui
peuvent être graves, qu’on retrouve le plus souvent dans les pays
tropicaux.
Vulnérabilité aux infections
Certaines maladies exposent plus au risque infectieux et certains
germes ne provoquent une infection que s’ils contaminent une
personne fragilisée. Il existe différentes situations ou pathologies
où l’on peut être vulnérable, par exemple :
- les maladies immunodépressives (c'est-à-dire où les défenses
immunitaires sont altérées)
- la prise de certains médicaments (corticoïdes à fortes doses,
chimiothérapie anticancéreuse ou greffe par exemple)
- certaines myopathies avec une insuffisance respiratoire
(incapacité de l'appareil respiratoire à réaliser sa fonction) qui
exposent aux infections respiratoires
- la mucoviscidose : les élèves atteints de mucoviscidose peuvent
avoir une toux persistante qui inquiète leurs camarades en termes de
contagion. Pourtant, ils ne sont pas contagieux. Par contre, ils
sont plus vulnérables que les autres aux infections saisonnières.
- la drépanocytose : les jeunes sont plus vulnérables aux infections
notamment pulmonaires, parfois osseuses. D’autre part, les
infections en général peuvent favoriser la survenue de crises. Ces
jeunes doivent s’hydrater beaucoup pour prévenir ces crises en lien
avec leur pathologie.
- l’asthme : la survenue de crises est favorisée par les infections
pulmonaires et ORL (rhinopharyngites, angines…)
- des maladies cutanées : eczéma, ichtyoses qui favorisent la
survenue d’infections cutanées
- la trisomie 21 : il existe une fragilité par rapport aux
infections ORL, notamment des otites, qui entraînent parfois des
séquelles auditives.
L’hygiène générale (voir ci-après) et le respect des règles
d’éviction scolaire (Voir l’ HYPERLINK
"https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?
cidTexte=JORFTEXT000000705286" arrêté interministériel du 3 mai
1989 ) permettent de limiter les risques infectieux. Pour les
élèves malades plus vulnérables, il importe de se référer également
aux éléments contenus dans le Projet d’Accueil Individualisé (PAI)
ou le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Il peut s’agir
d’éviter de placer un élève fragilisé à côté d’un camarade enrhumé
ou qui tousse.
Les principaux modes de transmission des microbes à l’école
Les germes peuvent se transmettre directement d’une personne à
l’autre ou indirectement par des objets :
- par les mains, d’où l’intérêt du lavage des mains
- par la toux, d’où la nécessité de cacher sa bouche quand on
tousse, de préférence dans le pli du coude
- par l’air et les poussières, d’où la nécessité d’aérer
régulièrement les salles de classe et l’ensemble des locaux.
Rappelons que d’une façon plus générale, les micro-organismes
peuvent aussi être transmis par les aliments, les selles, le sang
(d’où la nécessité du port de gant pour les soins et de l’emploi de
matériel à usage unique), les insectes (cafards, mouches,
moustiques…), les rapports sexuels (importance du préservatif).
Certains objets de la vie quotidienne peuvent être particulièrement
souillés, d’où l’intérêt du ménage et du nettoyage réguliers :
robinets, verre à dents, jouets (doudous), éviers, éponges,
torchons, restes d'aliments, miettes, claviers d’ordinateur, écrans
de smartphones, sacs à main, rampes d’escalier, poignées de portes,
transports en commun (importance de se laver les mains
systématiquement après avoir pris le car, le bus ou le métro).
Chaque maladie infectieuse a ses propres vecteurs de transmission,
qui ne sont pas identiques d'une maladie à l'autre.

Les moyens de défense contre les microbes


Notre corps nous protège contre les microbes de plusieurs façons. Il
y a ce qu’on appelle les “barrières naturelles” :
- la peau qui empêche de nombreux germes de pénétrer dans notre
corps
- les muqueuses et leurs sécrétions : par exemple, le mucus et les
minuscules poils du nez piègent des microbes, ce qui les empêche
d’aller jusqu’aux poumons. Les larmes produisent des substances qui
tuent des bactéries. L’acide produit par l’estomac est aussi un
rempart contre beaucoup de germes.
- en outre, la flore microbienne qui tapisse la peau et les
muqueuses est constituée de micro-organismes inoffensifs qui nous
protègent contre les germes pathogènes, en empêchant que ceux-ci
prolifèrent. En effet, il s’installe un équilibre entre ces
différents types de germes qui sont en compétition.
Si les barrières naturelles sont franchies, alors les globules
blancs et les anticorps (qui sont des protéines que nous fabriquons
en réaction à l’entrée de micro-organismes dans notre corps) entrent
en action pour nous protéger.
Il existe aussi des mesures de prévention individuelle pour se
protéger des microbes. Ce sont les vaccins et les sérums. Les
vaccins sont des préparations réalisées à partir de bactéries,
virus, toxines rendus inoffensifs pour l’organisme et qui vont
stimuler la fabrication d’anticorps et ainsi nous protéger lorsque
nous rencontrerons le germe en cause. Par exemple, on est vacciné
contre le tétanos, quelques semaines ou années plus tard on est
contaminé par une petite coupure et les anticorps qu’on a fabriqués
grâce au vaccin vont entrer en action et empêcher l’apparition de la
maladie. Les sérums, eux,ont une action immédiate car ce sont des
produits qui contiennent des anticorps d’origine humaine ou animale.
Par contre leur action est beaucoup plus limitée dans le temps.
Les antibiotiques sont des médicaments spécialisés pour détruire les
bactéries pathogènes. Certains empêchent les bactéries de se
multiplier, d’autres les tuent. Ils ne sont pas efficaces contre les
virus. C’est pourquoi il est généralement inutile de les utiliser en
cas de rhume ou de grippe. Les antibiotiques ont permis de grands
progrès en médecine et de soigner des infections potentiellement
mortelles. Cependant leur utilisation à très grande échelle a
produit le phénomène de résistance aux antibiotiques, c'est-à-dire
que certaines bactéries leur résistent et que les antibiotiques sont
alors inefficaces. D’où la nécessité de ne prendre des antibiotiques
que sur prescription médicale, de respecter les doses et la durée du
traitement prescrit (sinon on sélectionne les bactéries les plus
résistantes et l’infection peut resurgir et être plus difficile à
soigner).
Dans certaines maladies chroniques, des vaccins supplémentaires
et /ou des cures régulières d’antibiotiques sont parfois
nécessaires pour prévenir des infections à répétition et/ ou
potentiellement graves du fait du contexte.
Hygiène générale
Hygiène des mains
LE LAVAGE DES MAINS EST LE PREMIER FACTEUR PERMETTANT D’INTERROMPRE
LA DISSÉMINATION DES MICRO-ORGANISMES PATHOGÈNES.
En effet, nos mains sont le principal vecteur de diffusion des
germes que nous “récoltons” dans notre environnement (domicile,
école, lieu de travail, transports en commun, jardin, animaux,
aliments…) Le lavage à l’eau élimine la saleté visible, mais seuls
le savon ou une solution hydro-alcoolique peuvent détruire les
microbes. Il est donc impératif de se laver souvent les mains :-
avant, pendant et après la préparation des aliments (notamment en
cas de manipulation d’oeufs ou de végétaux souillés de terre); y
penser lors de réalisation de recettes à l’école
- avant et après manger
- à la sortie des toilettes
- après avoir été en contact avec des animaux
- après avoir pris les transports en commun
- après avoir toussé ou éternué dans sa main (préférer le pli du
coude).
Hygiène respiratoire
Il s’agit de limiter la transmission des infections ORL
(rhinopharyngites, angines, otites, rhumes…) et broncho-pulmonaires
(bronchites, pneumonies...) qui peut notamment se produire par:
- la toux, les éternuements (aérosols inhalés par l’entourage)
- le partage de vaisselle, de brosse à dents
- les mains (cf ci-dessus)
Le renouvellement régulier de l’air ambiant est nécessaire, ce
d’autant plus que
les locaux sont collectifs.
Sur le plan individuel, il faut de préférence respirer par le nez,
se moucher efficacement quand c’est nécessaire et en appuyant
alternativement sur chaque narine, ne pas presser sur ses narines en
cas d’éternuement (éternuer dans son coude). Une surpression
entraîne un risque d’otite.
Eviter de fumer. Chez l’adolescent, savoir résister à la pression
des pairs qui incitent au tabagisme.
L’activité physique régulière accroît la capacité pulmonaire, c’est
pourquoi il est important de favoriser la pratique de l’EPS chez
tous les élèves. La pratique de l’EPS est bénéfique à la santé de la
plupart des élèves malades. Elle concourt en outre lutter contre
leur exclusion.
A chaque fois que possible, il faut chercher les adaptations
permettant à l’élève de pratiquer au sein de sa classe en s’appuyant
sur le certificat médical, le PAI, le PPS, selon les cas.
Les inaptitudes totales doivent rester exceptionnelles (Voir la
fiche HYPERLINK "http://www.tousalecole.fr/content/education-
physique-et-sportive-eps" EPS ).
Hygiène alimentaire
L’hygiène alimentaire comprend notamment la recherche d’une
alimentation variée et équilibrée, la régularité des repas, leur
convivialité, l’éducation du goût et une articulation entre apports
nutritionnels et activité physique.
Elle vise également à prévenir les toxi-infections alimentaires
(maladies contractées à la suite de l'ingestion de nourriture ou de
boisson contaminées par des agents pathogènes) ou de gastro-
entérites (maladies digestives infectieuses transmises d’une
personne à une autre).
Leur prévention passe par les actions suivantes:
- hygiène des mains
- lavage soigneux et cuisson correcte des aliments
- consommation de produits frais
- respect des dates de péremption
- respect des indications de conservation des produits, respect de
la chaîne du froid
- non-recongélation d’un aliment décongelé
- propreté de la vaisselle et des lieux de repas.
Hygiène bucco-dentaire
Une vigilance spécifique doit être accordée à la santé bucco
dentaire des enfants en général. Un tiers d’entre eux ont au moins
une carie à 6 ans, la moitié d’entre eux à 12 ans. Pour certains
jeunes malades la prévention des caries revêt un enjeu particulier.
En effet certaines maladies peuvent favoriser l’apparition de
caries. Par ailleurs, les caries entraînent parfois des
complications infectieuses auxquelles certaines pathologies rendent
plus vulnérables.
L’hygiène dentaire de base comprend :
- le brossage des dents : au moins deux fois par jour le matin et le
soir, surtout après les repas, pendant 2 minutes
- une alimentation variée et équilibrée, apportant suffisamment de
calcium (lait, produits laitiers, certains fruits et légumes…)
- une consommation très modérée, voire nulle, de bonbons et
sucreries (sucre, confitures, biscuits, pâtisseries, céréales du
petit déjeuner avec association de sucre, chocolat sucré…)
- la suppression du grignotage entre les repas
- un apport régulier en fluor (dentifrice au fluor adapté à l’âge de
l’enfant ou de l’adolescent)
- une visite au moins une fois par an chez le dentiste.
Voir le site de L’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire
( HYPERLINK "http://www.ufsbd.fr/" UFSBD )
Hygiène par rapport aux animaux
Cette question sera développée dans la partie suivante présentant un
projet de sortie scolaire à la ferme.
Concernant les élevages en classe, les aspects réglementaires sont
présentés sur HYPERLINK
"http://eduscol.education.fr/cid48531/textes-de-reference.html" \l
"ELEVAGE" cette page du site Eduscol.
Education à l’hygiène
L’éducation à l’hygiène fait partie de l’éducation à la santé.
L’éducation à la santé à l’école contribue pour les élèves, à
l’acquisition progressive de connaissances et de compétences qui
leur permettront de réaliser des choix éclairés et responsables en
matière de santé. Si elle concerne tout élève, elle peut présenter
comme on l’a vu précédemment des enjeux particuliers pour les jeunes
souffrant de maladies chroniques (Voir aussi la fiche HYPERLINK
"http://www.tousalecole.fr/content/education-%C3%A0-la-sant%C3%A9" \
l "simple-table-of-contents-7" Education à la santé ).
La culture et l’éducation de chacun colore ses représentations sur
la santé : perception de la santé, de la maladie et de la mort,
croyances sur les causes des maladies, sur les traitements
efficaces… Ces conceptions culturelles peuvent donner lieu à des
différences notables entre les contenus d’enseignement et ce que les
élèves connaissent et pensent du fait de leur vécu quotidien. Il est
important pour les enseignants d’avoir réfléchi en amont d’un projet
d’éducation à l’hygiène à leurs propres représentations et aux
modalités de travail qu’ils vont proposer aux élèves. Rendre les
élèves actifs dans leurs apprentissages peut leur permettre de
dépasser certaines conceptions initiales erronées. La pédagogie de
projet et la HYPERLINK "http://eduscol.education.fr/cid46581/la-
mise-en-oeuvre-pedagogique.html" démarche d’investigation sont en
ce sens des démarches intéressantes.
Les élèves malades chroniques, fréquentant beaucoup le monde
hospitalier et médical, peuvent avoir des connaissances plus
développées que leurs pairs sur certaines questions d’hygiène et de
santé et constituer des personnes ressources dans ces séances
d’apprentissage, ce qui est valorisant pour eux. Ainsi leur
différence est à même d’enrichir le groupe.

Nous présentons ici deux types de projets :


- l’un pour les élèves de l’école primaire autour d’une visite à la
ferme (Pour approfondir et avoir une version détaillée du projet,
voir le site e-bug HYPERLINK
"http://www.e-bug.eu/junior_pack.aspx?cc=fr HYPERLINK "http://www.e-
bug.eu/junior_pack.aspx?cc=fr&ss=2&t=Farm%20Hygiene" HYPERLINK
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HYPERLINK "http://www.e-bug.eu/junior_pack.aspx?cc=fr&ss=2&t=Farm
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"http://www.e-bug.eu/junior_pack.aspx?cc=fr&ss=2&t=Farm
%20Hygiene"t=Farm%20Hygiene" HYPERLINK
"http://www.e-bug.eu/junior_pack.aspx?cc=fr&ss=2&t=Farm
%20Hygiene"t=Farm%20Hygiene" L’hygiène à la ferme )
- et d’autres pour des élèves du secondaire autour de l’hygiène des
sanitaires d’un établissement (Pour approfondir et avoir une version
détaillée des projets, voir le HYPERLINK
"http://cache.media.eduscol.education.fr/file/parcours_sante/87/3/
Guide_sanitaire_EPLE_738873.pdf" Guide d’accompagnement de projets
éducatifs relatifs aux sanitaires au collège et au lycée )

Visite à la ferme
Ce type de sortie est motivant, du fait de l’attraction des enfants
pour les animaux. Une visite à la ferme peut servir de support
pédagogique pour faire découvrir aux élèves l’existence de micro-
organismes utiles et pathogènes présents dans cet environnement.
Par exemple, certaines bactéries dégradent les matières végétales en
décomposition ce qui produit du compost, les lactobacilles
transforment le lait en yaourt. Par contre, certains animaux de la
ferme en bonne santé sont porteurs de microbes inoffensifs pour eux,
mais pathogènes pour les humains. Ces bactéries sont présentes dans
les excréments des animaux et il peut y en avoir en de nombreux
endroits: sur les clôtures, les barrières, les museaux des animaux,
etc.
Les objectifs travaillés dans une séquence autour de l’hygiène à la
ferme peuvent être construits à partir de la distinction microbes
utiles/microbes pathogènes/microbes inoffensifs et s’inscrire dans
le programme du cycle 3 :

Identifier les matières échangées entre un être vivant et son milieu


de vie
- Devenir de la matière organique n’appartenant plus à un organisme
vivant ;
- Décomposeurs

Physiologie humaine
- Expliquer l’origine et les techniques mises en œuvre pour
transformer et conserver les aliments.
- Expliquer quelques processus biologiques impliqués dans le
fonctionnement de l’organisme humain, jusqu’au niveau moléculaire :
relations avec le monde microbien
- Relier la connaissance de ces processus biologiques aux enjeux
liés aux comportements responsables individuels et collectifs en
matière de santé.
Au niveau de l’hygiène proprement dite, les principaux points de
vigilance à la ferme sont les suivants :
- Se laver les mains à l’eau et au savon après un contact avec les
animaux et avant de manger ou de boire. Les solutions hydro-
alcooliques et les lingettes ne sont pas assez efficaces.
- Eviter de mettre ses mains sur son visage ou sur sa bouche après
avoir caressé un animal.
- Eviter d’embrasser ou d’approcher son visage du museau des
animaux.
- Manger dans les lieux désignés pour le pique-nique.
- Ne rien manger lorsqu’on marche à travers la ferme et ne pas
manger ce qui est tombé à terre.
- Bien nettoyer ses chaussures après la visite, puis se laver les
mains à l’eau et au savon.

Pour les élèves malades, on se référera au PAI ou au PPS, ou bien on


prendra conseil auprès du médecin scolaire ou de l’infirmière
scolaire pour savoir si des précautions particulières sont
nécessaires pour une visite dans une ferme. Pour les préconisations
générales concernant les élèves malades en sortie scolaire voir les
deux fiches sur ce thème: HYPERLINK
"http://www.tousalecole.fr/content/sorties-scolaires-la-pr
%C3%A9paration" Préparation , HYPERLINK
"http://www.tousalecole.fr/content/sorties-scolaires-am%C3%A9nager-
les-sorties-scolaires-pour-des-%C3%A9l%C3%A8ves-pr%C3%A9sentant-des-
troubles-d-0" Déroulement .

Projet éducatif relatif aux sanitaires au collège et au lycée


La question des sanitaires doit être appréhendée dans une approche
globale de l’hygiène et du bien-être à l’école. Dans cette
perspective, trois éléments paraissent indispensables à prendre en
compte simultanément:
- les questions relatives au corps, à l’hygiène, à la santé et à
l’intimité ;
- l’entretien et la surveillance des sanitaires ;
- le respect et le vivre ensemble.
Eduquer à un usage responsable des sanitaires est un élément qui
s’inscrit dans le cadre, à la fois du parcours éducatif de santé et
du parcours citoyen, dans leur double aspect d’énonciation de
valeurs et principes du vivre ensemble. Cela concerne l’ensemble des
élèves, qu’ils soient valides ou malades.
Cependant, pour certains élèves malades, l’accès facile aux
sanitaires, la propreté de ceux-ci, une intimité qu’ils doivent
pouvoir protéger sont essentiels à leur bien-être mais également à
leur santé et parfois à l’évolution de leur maladie. Il s’agit entre
autres des maladies à retentissement digestif ou urinaire, mais pas
seulement. On peut citer de façon non exhaustive : la maladie de
Crohn, la rectocolite hémorragique, la mucoviscidose, le diabète, la
drépanocytose, l’insuffisance rénale, le spina bifida, des
affections avec troubles moteurs… Si ces élèves choisissent de ne
pas aller aux toilettes car les conditions de confort y sont
insuffisantes, ils peuvent souffrir de douleurs abdominales, de
nausées, de constipation, d’infections urinaires, d’une hydratation
insuffisante préjudiciable. Des élèves qui devraient boire beaucoup,
compte tenu de leur pathologie, ne le font pas pour éviter d’aller
aux toilettes de façon répétée. Ces conséquences déjà problématiques
pour les élèves valides peuvent entraîner des complications graves
chez leurs camarades ayant une maladie chronique.
La démarche de projet nécessite de réaliser un diagnostic de
situation pour évaluer les besoins et définir les objectifs
prioritaires. Sur la thématique des sanitaires, le diagnostic devra
s’attacher à définir s’il existe des besoins éducatifs particuliers
concernant l’accueil de certains élèves malades.
Concevoir un projet sur les toilettes dans un établissement scolaire
implique un travail d’équipe pour créer et maintenir un usage apaisé
des toilettes par les élèves. Ces actions s’appuient sur le socle
commun de connaissances, de compétences et de culture (SCCC), les
programmes d’enseignement, les besoins et demandes des élèves, et
les ressources et instances disponibles.
Le chef d’établissement peut animer les instances et mobiliser
l’ensemble des acteurs. Il peut y avoir constitution d’une équipe
pluricatégorielle, dans le cadre du CESC (Comité d’Education à la
Santé et à la Citoyenneté) ou du CHS (Comité d’Hygiène et de
Sécurité).
Les acteurs concernés sont : les élèves, les enseignants, l’équipe
de direction de l’établissement, le Conseiller Principal d’Education
(CPE), les représentants de parents d’élèves, le médecin et
l’infirmière de santé scolaire, l’assistant(e) de service social,
les agents territoriaux, les représentants des collectivités
territoriales (élus et administration), les représentants
d’associations (de santé, artistiques, humanitaires…)
Exemples d’actions menées
- A partir d’un questionnaire à destination des élèves, réalisation
d’un état des lieux sur les avis et difficultés de chacun concernant
les sanitaires et mise en oeuvre d’une démarche de projet pour
apporter des solutions.
- Sensibilisation des adultes de la communauté éducative aux
problématiques de santé liées à l’usage des toilettes et impulsion
d’actions collectives participant à une meilleure utilisation et
accessibilité des sanitaires de l’établissement dans le cadre du
CHS.
- Organisation d’une campagne de sensibilisation par voie d’affiches
dans le cadre d’un EPI (Enseignement Pratique Interdisciplinaire)
- Projet pour favoriser le sentiment d’appartenance lié aux lieux
qui ne sont utilisés que par les élèves : sanitaires, vestiaires,
cours de récréation, préau. Pour les sanitaires, mise en place d’une
autogestion des lieux et du matériel par les élèves.

Récapitulatif des points principaux


- L’éducation à l’hygiène est importante pour tous les élèves.
- Pour les élèves malades, elle revêt des enjeux particuliers car la
qualité de l’hygiène de leur environnement, scolaire ou non, et
leurs comportements dans ce domaine peuvent beaucoup influer sur
leur état de santé.
- Pour connaître les mesures particulières éventuelles à prendre
pour leur accueil et leur accompagnement scolaires on peut se
référer au PAI ou au PPS, ou consulter le médecin ou l’infirmière
scolaires.
- Des projets ambitieux d’éducation à la santé, concernant l’hygiène
sont généralement le fruit d’un travail d’équipe.
- L’éducation à l’hygiène renvoie à des éléments précis du SCCC, des
programmes scolaires et des parcours éducatif de santé et de
citoyenneté.

es types d’hygiène sont : personnel, corps, postures, à la maison,


cuisine, salle de bain, pour animaux de compagnie et personnel.
Restez au courant des dernières modes sur les HYPERLINK
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L’hygiène au sens générique obéit à l’ensemble des actions menées
par un individu sur son corps, ses objets ou ses espaces, afin
d’éradiquer toutes sortes d’éléments nocifs pour sa santé, porteurs
de bactéries et de micro-organismes.
Personnel
Considéré comme l’une des habitudes que chaque personne doit
apprendre à gérer dans sa vie, il s’agit de l’ensemble des actions
qui sont menées afin d’éviter la contagion, c’est-à-dire l’hygiène
personnelle, va au-delà de la coupe des ongles et du lavage des
cheveux.
Il s’agit du comportement de nettoyage que les humains doivent
observer dans leurs tâches quotidiennes, comme se laver les mains
après avoir éternué ou après avoir jeté les ordures dans la rue.
Corps
Ce type de nettoyage se réfère à la propreté intégrale du corps de
l’individu, qui mérite l’exfoliation de la peau pour éliminer les
cellules mortes, le nettoyage des ongles et leur coupe respective,
le nettoyage des cheveux, oreilles et bouche.
Mais surtout, soulignent les experts, l’hygiène corporelle fait
allusion à la propreté de la peau, qui est en contact quotidien avec
les microbes.
Posturale
Il s’agit d’une mesure de protection corporelle, qui trouve son
origine dans les thérapies de rééducation. L’hygiène posturale vise
le soin de la colonne vertébrale, c’est-à-dire les positions qu’une
personne adopte dans sa routine quotidienne.
L’idée est de faire des mouvements et d’effectuer des postures qui
n’endommagent ni ne surchargent la colonne vertébrale visée, puisque
c’est la partie anatomique qui fournit l’équilibre au corps.
À la maison
Désigne l’ensemble des pratiques effectuées quotidiennement par la
maîtresse de maison, consistant à nettoyer, nettoyer et désinfecter
chaque espace de la maison, afin d’éliminer tous les types de
microbes qui s’y trouvent.
Cuisine
Beaucoup de gens pensent que l’hygiène dans la cuisine signifie
garder la surface propre et les ustensiles, ce qui est une erreur ;
nettoyer cet espace mérite la désinfection des aliments et leur
manipulation correcte, c’est-à-dire que les gens devraient se laver
les mains avant de cuisiner ou de préparer un plat.
Salle de bain
Il s’agit de laver régulièrement toutes les surfaces de la salle de
bain afin d’empêcher les bactéries de s’accumuler dans la salle de
bain ; il s’agit également de nettoyer la lingerie utilisée pour
empêcher les bactéries de proliférer et de nuire aux personnes.
Pour les animaux de compagnie
Premier nettoyage de l’animal entier, y compris le processus de
vermifugation et le lavage continu de ses jouets. Cela fait partie
de cette propreté, les conduites qui sont maintenues par rapport aux
mêmes, se référant à leur lieu de consommation qui doit être situé à
une certaine distance des personnes, pour égal, l’espace où ils
dorment doit être loin des enfants, tout afin d’éviter une contagion
par les propres bactéries que ceux-ci ont.

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