Alternative and Socialand Political Changes
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This dissertation fills a gap in current research, as gender in Palestinian Israeli hip-hop has received limited academic attention. The employed methodology combines content analysis and close reading of a sample of 14 lyrics Palestinian... more
This dissertation fills a gap in current research, as gender in Palestinian Israeli hip-hop has received limited academic attention. The employed methodology combines content analysis and close reading of a sample of 14 lyrics Palestinian hiphop songs. Furthermore, this dissertation studies the non-violent resistance method of Palestinian rap music in order to investigate what the most popular themes are, and
what the sample reveals about gender relations in Palestinian communities. This project seeks to discover what the sample can disclose about young, marginalised Palestinians’ perspectives of the conflict and occupation, as well as gender relations, in(equality) and women’s space in the Palestinian Israeli communities. Another purpose is to highlight the common misconception in the West that Palestinian
resistance is violent or radical in nature. Additionally, studying this sort of music offers a potentially vital way of understanding informal politics and how people in conflicts assert agency and voice in order to create resistance and change. The content analysis of the sample revealed main themes Palestinian
Nationalism, Liberation and Unity, Palestinian Israeli Identity, Discrimination and Injustice, Pan-Arabism, and an Overall Critique of the Israeli Occupation. The material also revealed an argument for how national liberation and women’s liberation ought to be addressed jointly; you cannot have one without the other. Further, the songs of the sample’s main female artist Shadia Mansour did not contribute a specific perspective of a woman, thus suggesting that female rappers will not automatically voice their particular perspectives as women in their rap music. Unexpectedly, the sample did not contain misogynistic expressions as common in American hip-hop. Instead, it criticised the kind of masculinity that is macho and
disrespectful to women. Furthermore, in Palestinian rap there are fewer female rappers than male rappers, and the rap music produced by the women is more difficult to find. Lastly, the lyrics of songs by all-male groups revealed more about gender
relations in Palestinian society than did the female artist (Shadia Mansour).
what the sample reveals about gender relations in Palestinian communities. This project seeks to discover what the sample can disclose about young, marginalised Palestinians’ perspectives of the conflict and occupation, as well as gender relations, in(equality) and women’s space in the Palestinian Israeli communities. Another purpose is to highlight the common misconception in the West that Palestinian
resistance is violent or radical in nature. Additionally, studying this sort of music offers a potentially vital way of understanding informal politics and how people in conflicts assert agency and voice in order to create resistance and change. The content analysis of the sample revealed main themes Palestinian
Nationalism, Liberation and Unity, Palestinian Israeli Identity, Discrimination and Injustice, Pan-Arabism, and an Overall Critique of the Israeli Occupation. The material also revealed an argument for how national liberation and women’s liberation ought to be addressed jointly; you cannot have one without the other. Further, the songs of the sample’s main female artist Shadia Mansour did not contribute a specific perspective of a woman, thus suggesting that female rappers will not automatically voice their particular perspectives as women in their rap music. Unexpectedly, the sample did not contain misogynistic expressions as common in American hip-hop. Instead, it criticised the kind of masculinity that is macho and
disrespectful to women. Furthermore, in Palestinian rap there are fewer female rappers than male rappers, and the rap music produced by the women is more difficult to find. Lastly, the lyrics of songs by all-male groups revealed more about gender
relations in Palestinian society than did the female artist (Shadia Mansour).
"Necrorealist" performance art and cinema movement (Russia) is analyzed in the context of the last decade of Soviet history and Soviet collapse.
La plupart sinon toutes les orientations anti-systémiques actuelles sont seulement partiellement vraies, donc fausses. Il faut rendre hommage au grain de vérité que contient chacune d'elles, mais reconnaître aussi que l'invective où... more
La plupart sinon toutes les orientations anti-systémiques actuelles sont seulement partiellement vraies, donc fausses. Il faut rendre hommage au grain de vérité que contient chacune d'elles, mais reconnaître aussi que l'invective où s'embourbent les unes contre les autres n'est que hargneux aveu d'impuissance. C'est pourquoi il est temps de proposer un geste spéculatif que l'on ne manquera pas de qualifier hâtivement de manie hégélienne : faire tenir ensemble tous les côtés de la vérité pour obtenir enfin une vérité vraie.
Grosso modo, ces orientations sont au nombre de deux, ainsi que R. Williams le pointait déjà justement en son temps : alternative et opposition, quelle que soit d'ailleurs la façon que l'on conçoive cette dernière, de l'insurrectionnalisme immédiatiste au néo-gramscisme de la lente (mais plus trop) marche dans les institutions. Il nous est arrivé de rebaptiser cette polarité, pour les besoin d'intitulation du présent recueil : soustraction et politique. Dans notre Hypothèse communaliste, plaquette publiée en 2012 et reprise ici, il s'agissait d'opposer involution à révolution. Il nous apparaît aujourd'hui que la première est un moment de la seconde, qui ne se pense véritablement que dans son unité avec la première.
L'arc décrivant les trois séries d'essais repris ici1 court de 2010 à 2015. Les deux premières (publiées une première fois entre 2010 et 2012) voient culminer, se purifier pour ainsi dire une tendance déjà à l'oeuvre dans les essais immédiatement précédents de 2008-9 (dont le premier seul paraît en 2008 sous le titre La Vie n'est pas moderne). Cette tendance, autant le dire sans ambages, est celle d'un désespoir 'involutionnariste' qui renonce à toute perspective politique de construction du grand Prince hégémonique pour proposer un repli unilatéral sur la constellation (sans raison leibnizienne) des isolats communautaires de l'alternative.
Mais qu'advient-il entre 2011 et 2015 qui réoriente une telle attitude ? Cette attitude, notons-le bien, était bien en un sens défaitiste, mais modérément seulement, puisque tempérée par le pouvoir de consolation de ce que l'extinction apparemment irréversible des feux du conflit à l'intérieur de l'enceinte productive se compense par l'allumage d'une nébuleuse de soustractions, retraites et désertions sans nombre, qui interdît que pareille extinction des formes précédentes de la lutte signifie purement et simplement la défaite, précisément, du commun et a fortiori du communisme.
Des mouvements de masse se remettent à secouer la Méditerranée orientale et surtout le Vieux continent. La vieille taupe se remet à surprendre le guetteur mélancolique qui, à vrai dire, ne guettait plus grand-chose, que les voies de retraite vers les Cévennes – ou les Ardennes. La question compassée de l'organisation, « problème le plus difficile de tous »2, a ressurgi de l'armoire à souvenirs de l'histoire que la défaite, l'y ayant remisée depuis peu (1980, 1989, 1991, 2001, …), commençait à recouvrir de poussière.
Une chose devenait claire : seuls désormais de bougons moralistes 'révolutionnaires' pouvaient encore crier à la contradiction entre alternative et opposition, qui concevaient la première, contre toute raison, comme une force centrifuge non seulement dérisoire du point de vue massique mais également indisponible désormais pour la lutte 'de classe' dans l'arène de l'enceinte productive (au sens large).
L'alternative opère moins une fuite qu'une soustraction, certes relative ; mais cette soustraction correspond bel et bien à une conquête d'enclaves (plus ou moins transitoire et légale) dans l'empire territorial du capital, plutôt que d'une fuite en direction d'on ne sait quel espace vierge, à l'heure où l'espace tout entier est saturé par le capital. Sous cet angle, le contraste entre ville et campagne s'estompe, pour peu qu'on veuille bien ne faire de différence que de degré entre l'une et l'autre dans l'autonomie de la prise en charge de la subsistance : une ferme paysanne développera certes davantage la dimension productive de la communauté qu'un habitat groupé urbain.
En outre, les luttes 'de classe' à proprement parler, situées à l'intérieur sinon de l'enceinte productive réputée en voie d'évaporation, plutôt du circuit de la valorisation, auquel il faut bien d'ailleurs que l'alternative se branche (ne fût-ce que pour en pomper les flux indûment), ces luttes 'de classe' elles-mêmes ne forment-elles pas aussi des TAZ (temporary autonomous zone3) sur le lieu de travail, le temps au moins de livrer bataille, selon une grammaire d'ailleurs de plus en plus profondément emprisonnée dans les coordonnées du capital ? Autrement dit, ces communautés que forment des salariés unis un temps au moins par et dans la lutte mais aussi par et dans une expérience de vie différente, solidaire et sans domination, qui seule peut nourrir et in fine donner sens anti-systémique à la lutte, mais qui est en soi aussi, par son versant affirmatif, une forme de lutte sourde et permanente, si elles nuisent immédiatement au capital, puisque situées sur son territoire immédiat, celui de la valorisation, ne soustraient-elles pas elles aussi, ne font-elles pas elles aussi se dérober sous ses pieds le sol du capital, fût-ce de manière d'autant pus fugace que la territoire en question est immédiatement hostile ? Ce territoire immédiat du capital, celui de l'enceinte productive4, ne réserve certes pas aux soustracteurs salariés tout le loisir d'aménager le mol cocon de l'habitat privé où le particulier plus ou moins communautarisé procède à la réfection de sa propre force de travail de manière plus ou moins autonome.
En toutes circonstances, l'on voit que la lutte de classe dans son devenir anomal, disruptif, bref, anti-systémique, c'est-à-dire l'antagonisme entre communauté communiste (ou simple commun) et le couple capital-travail, n'est jamais question que de soustraction, et que pareille soustraction est moins une impossible auto-soustraction au conflit que soustraction offensive de territoire directement ou indirectement hostile. C'est pourquoi nous croyons pouvoir et donc devoir contribuer à faire s'aboucher l'un à l'autre deux types de lutte trop longtemps réputés inconciliables.
Notre thèse est que les luttes salariées – c'est-à-dire des luttes orientées plutôt vers l'opposition que vers la constitution de communautés de vie – sont des soustractrices qui s'ignorent et piétinent dans la grammaire systémique des salaires, de l'emploi et des conditions de travail. Partout où il n'est question que de distribution (et les coûts de sécurité peuvent s'assimiler à une sorte d'investissement social contre-nature pour le capital, comme il y a du salaire social), il n'est question que d'économie, c'est-à-dire du problème. Là où ça soustrayait, ces luttes doivent advenir. Du côté explicitement, consciemment soustracteur – luttes orientées plutôt par l'auto-constitution que par l'affrontement-, le langage de plus en plus profondément inconscient de la 'tradition' prolétarienne, qui est celle du refoulement, affleure déjà à ciel ouvert. L'alternative est le parti embryonnaire. C'est de son point de vue extrêmement peu fréquenté seulement que la totalité se dévoile entièrement. On pressent dès lors que c'est d'une connexion explosive de ces secteurs relativement opposés de la lutte anti-systémique que l'on peut attendre un regain de constitution transformatrice générale, c'est-à-dire la réactualisation générale de la vieille question 'impossible' de l'organisation, du parti. La question du parti résolue est la solution de ce non-monde tout entier.
Grosso modo, ces orientations sont au nombre de deux, ainsi que R. Williams le pointait déjà justement en son temps : alternative et opposition, quelle que soit d'ailleurs la façon que l'on conçoive cette dernière, de l'insurrectionnalisme immédiatiste au néo-gramscisme de la lente (mais plus trop) marche dans les institutions. Il nous est arrivé de rebaptiser cette polarité, pour les besoin d'intitulation du présent recueil : soustraction et politique. Dans notre Hypothèse communaliste, plaquette publiée en 2012 et reprise ici, il s'agissait d'opposer involution à révolution. Il nous apparaît aujourd'hui que la première est un moment de la seconde, qui ne se pense véritablement que dans son unité avec la première.
L'arc décrivant les trois séries d'essais repris ici1 court de 2010 à 2015. Les deux premières (publiées une première fois entre 2010 et 2012) voient culminer, se purifier pour ainsi dire une tendance déjà à l'oeuvre dans les essais immédiatement précédents de 2008-9 (dont le premier seul paraît en 2008 sous le titre La Vie n'est pas moderne). Cette tendance, autant le dire sans ambages, est celle d'un désespoir 'involutionnariste' qui renonce à toute perspective politique de construction du grand Prince hégémonique pour proposer un repli unilatéral sur la constellation (sans raison leibnizienne) des isolats communautaires de l'alternative.
Mais qu'advient-il entre 2011 et 2015 qui réoriente une telle attitude ? Cette attitude, notons-le bien, était bien en un sens défaitiste, mais modérément seulement, puisque tempérée par le pouvoir de consolation de ce que l'extinction apparemment irréversible des feux du conflit à l'intérieur de l'enceinte productive se compense par l'allumage d'une nébuleuse de soustractions, retraites et désertions sans nombre, qui interdît que pareille extinction des formes précédentes de la lutte signifie purement et simplement la défaite, précisément, du commun et a fortiori du communisme.
Des mouvements de masse se remettent à secouer la Méditerranée orientale et surtout le Vieux continent. La vieille taupe se remet à surprendre le guetteur mélancolique qui, à vrai dire, ne guettait plus grand-chose, que les voies de retraite vers les Cévennes – ou les Ardennes. La question compassée de l'organisation, « problème le plus difficile de tous »2, a ressurgi de l'armoire à souvenirs de l'histoire que la défaite, l'y ayant remisée depuis peu (1980, 1989, 1991, 2001, …), commençait à recouvrir de poussière.
Une chose devenait claire : seuls désormais de bougons moralistes 'révolutionnaires' pouvaient encore crier à la contradiction entre alternative et opposition, qui concevaient la première, contre toute raison, comme une force centrifuge non seulement dérisoire du point de vue massique mais également indisponible désormais pour la lutte 'de classe' dans l'arène de l'enceinte productive (au sens large).
L'alternative opère moins une fuite qu'une soustraction, certes relative ; mais cette soustraction correspond bel et bien à une conquête d'enclaves (plus ou moins transitoire et légale) dans l'empire territorial du capital, plutôt que d'une fuite en direction d'on ne sait quel espace vierge, à l'heure où l'espace tout entier est saturé par le capital. Sous cet angle, le contraste entre ville et campagne s'estompe, pour peu qu'on veuille bien ne faire de différence que de degré entre l'une et l'autre dans l'autonomie de la prise en charge de la subsistance : une ferme paysanne développera certes davantage la dimension productive de la communauté qu'un habitat groupé urbain.
En outre, les luttes 'de classe' à proprement parler, situées à l'intérieur sinon de l'enceinte productive réputée en voie d'évaporation, plutôt du circuit de la valorisation, auquel il faut bien d'ailleurs que l'alternative se branche (ne fût-ce que pour en pomper les flux indûment), ces luttes 'de classe' elles-mêmes ne forment-elles pas aussi des TAZ (temporary autonomous zone3) sur le lieu de travail, le temps au moins de livrer bataille, selon une grammaire d'ailleurs de plus en plus profondément emprisonnée dans les coordonnées du capital ? Autrement dit, ces communautés que forment des salariés unis un temps au moins par et dans la lutte mais aussi par et dans une expérience de vie différente, solidaire et sans domination, qui seule peut nourrir et in fine donner sens anti-systémique à la lutte, mais qui est en soi aussi, par son versant affirmatif, une forme de lutte sourde et permanente, si elles nuisent immédiatement au capital, puisque situées sur son territoire immédiat, celui de la valorisation, ne soustraient-elles pas elles aussi, ne font-elles pas elles aussi se dérober sous ses pieds le sol du capital, fût-ce de manière d'autant pus fugace que la territoire en question est immédiatement hostile ? Ce territoire immédiat du capital, celui de l'enceinte productive4, ne réserve certes pas aux soustracteurs salariés tout le loisir d'aménager le mol cocon de l'habitat privé où le particulier plus ou moins communautarisé procède à la réfection de sa propre force de travail de manière plus ou moins autonome.
En toutes circonstances, l'on voit que la lutte de classe dans son devenir anomal, disruptif, bref, anti-systémique, c'est-à-dire l'antagonisme entre communauté communiste (ou simple commun) et le couple capital-travail, n'est jamais question que de soustraction, et que pareille soustraction est moins une impossible auto-soustraction au conflit que soustraction offensive de territoire directement ou indirectement hostile. C'est pourquoi nous croyons pouvoir et donc devoir contribuer à faire s'aboucher l'un à l'autre deux types de lutte trop longtemps réputés inconciliables.
Notre thèse est que les luttes salariées – c'est-à-dire des luttes orientées plutôt vers l'opposition que vers la constitution de communautés de vie – sont des soustractrices qui s'ignorent et piétinent dans la grammaire systémique des salaires, de l'emploi et des conditions de travail. Partout où il n'est question que de distribution (et les coûts de sécurité peuvent s'assimiler à une sorte d'investissement social contre-nature pour le capital, comme il y a du salaire social), il n'est question que d'économie, c'est-à-dire du problème. Là où ça soustrayait, ces luttes doivent advenir. Du côté explicitement, consciemment soustracteur – luttes orientées plutôt par l'auto-constitution que par l'affrontement-, le langage de plus en plus profondément inconscient de la 'tradition' prolétarienne, qui est celle du refoulement, affleure déjà à ciel ouvert. L'alternative est le parti embryonnaire. C'est de son point de vue extrêmement peu fréquenté seulement que la totalité se dévoile entièrement. On pressent dès lors que c'est d'une connexion explosive de ces secteurs relativement opposés de la lutte anti-systémique que l'on peut attendre un regain de constitution transformatrice générale, c'est-à-dire la réactualisation générale de la vieille question 'impossible' de l'organisation, du parti. La question du parti résolue est la solution de ce non-monde tout entier.
A coalition of leftfield political groups, civic movements, and grassroots organizations led by social activist Ada Colau has won the Barcelona municipal elections of 2015, and, though with a minority of seats, is now governing the... more
A coalition of leftfield political groups, civic movements, and grassroots organizations led by social activist Ada Colau has won the Barcelona municipal elections of 2015, and, though with a minority of seats, is now governing the Catalan capital. Commentators believe that the key issue that determined this success has been the positioning of this coalition in relation to city tourism. Until only recently considered a best practice in urban regeneration and successful transition from industrial city into a global tourism capital, Barcelona has lived in the last two years a radical change in the public perception on tourism: from 'manna from heaven' to serious issue which is compromising the quality of life of its citizens. This paper looks into the factors which may have determined this shift and the associated success of the Barcelona en Comú candidature. These go from the objective growth of tourism beyond what could be considered a 'social-economic carrying capacity' threshold for an urban system, to the affirmation of a critical discourse on tourism. This new discourse marks a radical turn over previous 'boosterist' policy approaches and situates tourism at the core of the debate on progressive urbanism: the state of health of cities in the age of mobilities, the reclamation of the right to the city and public goods, and the role of redistributive institutions face to the global pressure of capital. It then follows the steps of the 'Barcelona in Common' candidature and identifies its communicative and participatory strategy as the main factors behind this turn.
El propósito de este curso es enseñar al estudiante a analizar diferentes tipos y procesos de cambio político. El propósito del curso es que el estudiante desarrolle habilidades para aprender a: a) analizar procesos de cambio desde... more
El propósito de este curso es enseñar al estudiante a analizar diferentes tipos y procesos de cambio político. El propósito del curso es que el estudiante desarrolle habilidades para aprender a: a) analizar procesos de cambio desde múltiples perspectivas; b) imaginar grandes preguntas de investigación, que ellos mismos estén en condiciones de formular y resolver; c) identificar perspectivas teóricas útiles para llevar adelante el análisis de procesos de cambio; d) emplear herramientas de método para llevar adelante investigaciones en torno a procesos de cambio; y e) criticar perspectivas teóricas, autores, obras y métodos, con los cuales se han analizado procesos de cambio.
This paper has the goal of discussing how the political project of Japan, based on its ideology of homogeneity, alienates the Japanese youth, limiting their individuation processes to, instead, focus on a single model of Japaneseness.... more
This paper has the goal of discussing how the political project of Japan, based on its ideology of homogeneity, alienates the Japanese youth, limiting their individuation processes to, instead, focus on a single model of Japaneseness. Through some narratives examined, the Japanese youth showed to be sensing a lack of possibility to fit in society. When analyzing the societal structure in Japan, the anachronism and rigidity of its job-hunting system; the curriculum of homogeneity and individuality suppression that begin in the school and echoes in society; the rigid gender roles presented in the classrooms and companies; the work culture of permanent availability to the company, all become apparent as the sources of the lack of belonging perception amongst the youth. Since there is a lack of imaginable structural change, the youth produce narratives of escaping this hegemonic Japan, adopting strategies of marginality (NEET, Freeter, and some counter-hegemonic sub-cultures); or even strategies of actual escape (prioritizing non-Japanese firms to work, or seeking for opportunities to live abroad.) This paper, thus, argue that these strategies come from a feeling of alienation and purposelessness within the hegemonic Japanese society. However, through the study of the phenomenon of Visual Kei, narratives of individuation and subjectivity can be composed and professed, both by language as well as by behavior and appearance. Through Visual Kei, it is argued, Japanese youth find a way to resist the oppression of their individuality in the name of the group mentality and the ideology of harmony that causes a lack between what the youth is made to achieve, and the impossibility of fitting this commodified life with no appeal to individuality. However, such communities of resistance bring forth new cases of alienation and normativity that operates in addition to the ones from everyday life.
Some people think that after Covid we are ready to create a better world. Under the pressure of the pandemic they see it emerging already: people show to be helpful, to take care, to recognise the pain of others and to help to relieve it.... more
Some people think that after Covid we are ready to create a better world. Under the pressure of the pandemic they see it emerging already: people show to be helpful, to take care, to recognise the pain of others and to help to relieve it. They say: we are solidary, empathetic, together. They see us gratefully clapping hands to thank the heroes who risk their lives, of which many literally lost it. They say we are all in the same boat in the same war, dramatically called as such, fighting and sacrificing. And that we behave accordingly: supportive, generous, helpful. We are praised. They say: we showed the real stuff we are made of: we are touchingly and intrinsically a good and helpful human specimen. It is in our national DNA, they say. It is what lives deep inside the nature of us humans. They say: the world, dominated by the virus, is ill and we will heal it, together we can. And if necessary, they say, we will sacrifice ourselves for it, give our lives for to show, as a nation, that we are good in our deeds and in our hearts. As, after all we are human.
Birikim, 24.01.2018 " Temel işlevimiz mevcut politikalara alternatifler geliştirmek ve siyasi açıdan imkânsız olanı siyasi açıdan kaçınılmaz kılana değin bunları canlı ve mevcut kılmaktır. " (M. Friedman) Küresel toplum ciddi bir siyasal,... more
Birikim, 24.01.2018 " Temel işlevimiz mevcut politikalara alternatifler geliştirmek ve siyasi açıdan imkânsız olanı siyasi açıdan kaçınılmaz kılana değin bunları canlı ve mevcut kılmaktır. " (M. Friedman) Küresel toplum ciddi bir siyasal, toplumsal ve ekonomik kriz ile karşı karşıya. Kapitalizmin derinleştirdiği eşitsizlikler, güvencesizlik, büyük göç dalgaları, yükselen ırkçılık, otoriter yönetimlerin güçlenmesi demokrasiye ve barış içinde bir arada yaşayacak toplum tahayyülüne önemli bir tehdit oluşturmakta. Bu koşulların oluşturduğu toplumsal kutuplaşmalar ise yükselen popülist hareketlerin etkisiyle daha da derinleşiyor. Çoğunluğun tiranlığı pek çok ülkede hakim güç haline gelip azınlıkları, göçmenleri, demokratları tehdit ediyor. Geleceğe dair belirsizlik insanların gündelik yaşamını sarsıp müreffeh bir hayat sürdürmelerini engelliyor, yani mevcut siyasal ve ekonomik düzen içinde insanlar gelecek hakkından mahrum bırakılıyor. Bu kriz ile baş edebilecek alternatif ve dönüştürücü programlar ise gerçekleştirilmesi " imkânsız " olarak yaftalanıyor. Buna BAY (Başka Alternatif Yok) politikası dendiğini yazmıştık. Korku ve endişeden beslenen otoriter ve/veya popülist hareketler, umut ve cesaretin yayılmasını engellemek için kitleleri değişimin imkânsız olduğuna ikna etmekte pek çok kez başarılı oluyorlar. Oysa insanlık büyük dönüşümleri en ciddi kriz dönemlerinde yaşamıştır. Bu kriz dönemlerinde gelişen ilerici hareketler dünya tarihinde önemli hak kazanımları ve demokratikleşme dalgalarını yaratmışlardır. Bu yazı dizisi boyunca dünyadaki mevcut krizin ve yükselen sağ popülizmin sebeplerini anlattık, ancak bir taraftan bilimin karşı olanın bilgisini de üretmesi gerektiğini iddia ettik. Çağımızda popülizme karşı alternatifin ise ancak ve ancak toplumsal ve siyasal adalet kavramları çerçevesinde oluşturulabileceğini savunduk. Dünyanın çeşitli ülkelerinde bu alternatif hareketlerin oluşmaya başladığını ve sol-dönüşüm hareketleri olarak adlandırdığımız bu hareketlerin değişimin öncülleri olacağını ifade ettiğimiz bir önceki yazıda İspanya'da Podemos ve Fransa'da Jean-Luc Melenchon liderliğindeki Boyun Eğmeyen Fransa'nın programlarını inceledik. Yazı dizisinin bu son kısmında ise Yunanistan'da Syriza, İtalya'da Beş Yıldız Hareketi, ABD'de Bernie Sanders'in Demokrat Parti içindeki hareketi ve İngiltere'de Jeremy Corbyn liderliğindeki İşçi Partisi'nin programlarını yine toplumsal ve siyasal adalet temelinde ele alacağız. Syriza: Yunanistan'ın Radikal Sol Koalisyonu Syriza, Ocak 2015'te kendisini iktidara getiren seçim sonuçlarını tarihî bir zafer olarak nitelendiriyordu. Syriza'nın zaferi sadece Yunanistan için değil, benzer mücadeleyi veren
Alternative world is possible only by alternative politics.
Podemos is locked in passionate debate in the run-up to its second state-wide assembly, next weekend. It must build its internal democracy and its social base in Spain. But how? 5 February 2017... more
Podemos is locked in passionate debate in the run-up to its second state-wide assembly, next weekend. It must build its internal democracy and its social base in Spain. But how?
5 February 2017
https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/joan-pedro-cara-ana-simona-rentea/glimpse-into-key-party-debate-deciding-future-o
5 February 2017
https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/joan-pedro-cara-ana-simona-rentea/glimpse-into-key-party-debate-deciding-future-o