Expressions artistiques des sociétés des âges du Fer. Actes du 46e colloque international de l’AFEAF d’Aix-en-Provence, mai 2022, sous la direction de Fabienne Olmer, Réjane Roure, Benjamin Girard et Nuria Nin. Paris, AFEAF, 2024, p. 433 (Collection AFEAF, n°6)., 2024
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La géolocalisation du site et la précision de l’emprise de l’oppidum – bien qu’encore imparfaite – sont un des principaux acquis de cette campagne. Les plans disponibles jusqu’alors étant peu précis, voire contradictoire quant aux portions conservées de l’enceinte, il est apparu nécessaire d’entreprendre des relevés en amont de la fouille. Ceux-ci ont été effectués en grande partie au GPS avec la topographe de l’UMR 5140 de Montpellier, Séverine Sanz-Laliberté. La densité du couvert végétal rendant ces relevés difficiles, le choix a été fait de se concentrer pour cette première année sur l’emprise de l’oppidum. Ont donc été géolocalisés les murs pouvant correspondre à l’enceinte protohistorique, les pierriers pouvant correspondre à des éboulis de cette enceinte, ainsi que le talus côté est, qui pourrait marquer la présence d’une fortification.
Une portion de l’éboulis du rempart a également été désherbée immédiatement à l’ouest de la zone de fouille (zone 12, secteur 4), pour obtenir un relevé plus précis du tracé de l’enceinte à cet endroit. De la même manière, l’angle sud-ouest de l’oppidum a fait l’objet d’un désherbage, de relevés et d’observations sur les murs apparents (zone 13).
Parallèlement à ces travaux sur la fortification, le désherbage de la porte d’accès occidentale de l’oppidum, la « poterne » fouillée en 1975 par le C.R.D.M, a permis de réaliser un enregistrement complet des vestiges architecturaux : photographies, relevés en plan et en élévation par photogrammétrie, descriptions du bâti et des niveaux archéologiques apparents (zone 7). Par ailleurs, afin de mieux cerner la stratigraphie du gisement, les sondages effectués par P. Séjalon en 1998 qui s’étaient révélés positifs ont été nettoyés et de nouveaux relevés ont été réalisés (zone 4 et zone 12, secteur 3).
Enfin, la fouille dans la partie méridionale de l’oppidum a permis de relancer véritablement les recherches sur l’habitat (zone 12, secteurs 1 et 2). En dépit de la courte durée d’intervention sur cet espace, les premiers résultats sont encourageants. Sous des couches superficielles perturbées, ont été mis au jour des niveaux archéologiques en place, correspondant à la dernière phase d’occupation de l’oppidum et à la destruction de l’enceinte. La fouille stratigraphique en plan a permis à la fois de proposer un premier phasage pour la zone, et laisse entrevoir un début de structuration de l’espace à proximité du rempart.
Le mobilier issu des fouilles de la zone 12 (secteurs 1, 2 et 3) a par ailleurs fait l’objet d’études par divers spécialistes. Sont ainsi présentées dans ce rapport des études du mobilier céramique, des artefacts, des restes fauniques, des carporestes et des ossements humains.
Thesis Chapters
La géolocalisation du site et la précision de l’emprise de l’oppidum – bien qu’encore imparfaite – sont un des principaux acquis de cette campagne. Les plans disponibles jusqu’alors étant peu précis, voire contradictoire quant aux portions conservées de l’enceinte, il est apparu nécessaire d’entreprendre des relevés en amont de la fouille. Ceux-ci ont été effectués en grande partie au GPS avec la topographe de l’UMR 5140 de Montpellier, Séverine Sanz-Laliberté. La densité du couvert végétal rendant ces relevés difficiles, le choix a été fait de se concentrer pour cette première année sur l’emprise de l’oppidum. Ont donc été géolocalisés les murs pouvant correspondre à l’enceinte protohistorique, les pierriers pouvant correspondre à des éboulis de cette enceinte, ainsi que le talus côté est, qui pourrait marquer la présence d’une fortification.
Une portion de l’éboulis du rempart a également été désherbée immédiatement à l’ouest de la zone de fouille (zone 12, secteur 4), pour obtenir un relevé plus précis du tracé de l’enceinte à cet endroit. De la même manière, l’angle sud-ouest de l’oppidum a fait l’objet d’un désherbage, de relevés et d’observations sur les murs apparents (zone 13).
Parallèlement à ces travaux sur la fortification, le désherbage de la porte d’accès occidentale de l’oppidum, la « poterne » fouillée en 1975 par le C.R.D.M, a permis de réaliser un enregistrement complet des vestiges architecturaux : photographies, relevés en plan et en élévation par photogrammétrie, descriptions du bâti et des niveaux archéologiques apparents (zone 7). Par ailleurs, afin de mieux cerner la stratigraphie du gisement, les sondages effectués par P. Séjalon en 1998 qui s’étaient révélés positifs ont été nettoyés et de nouveaux relevés ont été réalisés (zone 4 et zone 12, secteur 3).
Enfin, la fouille dans la partie méridionale de l’oppidum a permis de relancer véritablement les recherches sur l’habitat (zone 12, secteurs 1 et 2). En dépit de la courte durée d’intervention sur cet espace, les premiers résultats sont encourageants. Sous des couches superficielles perturbées, ont été mis au jour des niveaux archéologiques en place, correspondant à la dernière phase d’occupation de l’oppidum et à la destruction de l’enceinte. La fouille stratigraphique en plan a permis à la fois de proposer un premier phasage pour la zone, et laisse entrevoir un début de structuration de l’espace à proximité du rempart.
Le mobilier issu des fouilles de la zone 12 (secteurs 1, 2 et 3) a par ailleurs fait l’objet d’études par divers spécialistes. Sont ainsi présentées dans ce rapport des études du mobilier céramique, des artefacts, des restes fauniques, des carporestes et des ossements humains.