Simone Amici
I'm Simone Amici, Phd candidate in Archaeology - Ancient Topography
Supervisors: Matteo Milletti, Kewin Peche Quilichini, Alessandro Maria Jaia, Enzo Lippolis, and Gilda Bartoloni
Phone: 3384049535
Supervisors: Matteo Milletti, Kewin Peche Quilichini, Alessandro Maria Jaia, Enzo Lippolis, and Gilda Bartoloni
Phone: 3384049535
less
InterestsView All (63)
Uploads
Papers
used to create an integrated GIS system used to map Gortyn, an ancient
Cretan metropolis. Several problems were encountered in approaching
this work: heterogeneity of previous data, large survey area (more than 400
hectares) and morphology of the landscape. The most suitable instrumentation
for this type of work is the remote sensing approach: UAV platforms,
aerial photogrammetry, measurements with total station, topographic GNSS
and laser scanners. The data were entered into a GIS platform to map the
numerous topographic units distributed throughout the territory.
última década se han desarrollado sistemas digitales de catalogación del patrimonio cultural que han fomentado y agilizado la adquisición de datos y su representación gráfi ca. Por ejemplo, el uso de tecnologías 3D de escáner láser y la evolución de la fotogrametría bidimensional, que
permiten la creación de modelos 3D reutilizables en programas de restitución vectorial y dan como resultado nuevas oportunidades para la restauración virtual y, de manera coherente, para la promoción y la producción de contextos arqueológicos, que a menudo son difíciles de
interpretar y poder acceder. Esta contribución investigativa busca abordar el tema de la difusión científi ca sobre el patrimonio cultural a través del levantamiento arquitectónico integrado realizado por la Universidad Unitelma Sapienza de Roma en cooperación con la Universidad
Sapienza de Roma y el Politécnico de Bari.
reconstrucción virtual de sitios arqueológicos. En el presente artículo se presenta una aplicación basada en la realidad virtual de vanguardia, adoptada en el contexto de la educación superior y se describe con detalles la experiencia en el desarrollo de dicha tecnología, en el ecosistema de la Università di Roma “Unitelma Sapienza” donde los cursos se pueden tomar en línea y donde los estudiantes de Arqueología Clásica pueden experimentar contenidos inmersivos e interactivos. Se hace hincapié en esas características novedosas, de la plataforma prototipo, dedicada al diseño y desarrollo de experiencias inmersivas en dispositivos cruzados. De hecho, este novedoso sistema ofrece múltiples modalidades de interacción multimodales intercambiables y permite
a los estudiantes tener acceso a contenidos arqueológicos digitales utilizando dispositivos de
realidad virtual inmersivos y no inmersivos, es decir, cascos de realidad virtual con base en
teléfonos o herramientas comunes de apuntar y hacer clic.
used to create an integrated GIS system used to map Gortyn, an ancient
Cretan metropolis. Several problems were encountered in approaching
this work: heterogeneity of previous data, large survey area (more than 400
hectares) and morphology of the landscape. The most suitable instrumentation
for this type of work is the remote sensing approach: UAV platforms,
aerial photogrammetry, measurements with total station, topographic GNSS
and laser scanners. The data were entered into a GIS platform to map the
numerous topographic units distributed throughout the territory.
última década se han desarrollado sistemas digitales de catalogación del patrimonio cultural que han fomentado y agilizado la adquisición de datos y su representación gráfi ca. Por ejemplo, el uso de tecnologías 3D de escáner láser y la evolución de la fotogrametría bidimensional, que
permiten la creación de modelos 3D reutilizables en programas de restitución vectorial y dan como resultado nuevas oportunidades para la restauración virtual y, de manera coherente, para la promoción y la producción de contextos arqueológicos, que a menudo son difíciles de
interpretar y poder acceder. Esta contribución investigativa busca abordar el tema de la difusión científi ca sobre el patrimonio cultural a través del levantamiento arquitectónico integrado realizado por la Universidad Unitelma Sapienza de Roma en cooperación con la Universidad
Sapienza de Roma y el Politécnico de Bari.
reconstrucción virtual de sitios arqueológicos. En el presente artículo se presenta una aplicación basada en la realidad virtual de vanguardia, adoptada en el contexto de la educación superior y se describe con detalles la experiencia en el desarrollo de dicha tecnología, en el ecosistema de la Università di Roma “Unitelma Sapienza” donde los cursos se pueden tomar en línea y donde los estudiantes de Arqueología Clásica pueden experimentar contenidos inmersivos e interactivos. Se hace hincapié en esas características novedosas, de la plataforma prototipo, dedicada al diseño y desarrollo de experiencias inmersivas en dispositivos cruzados. De hecho, este novedoso sistema ofrece múltiples modalidades de interacción multimodales intercambiables y permite
a los estudiantes tener acceso a contenidos arqueológicos digitales utilizando dispositivos de
realidad virtual inmersivos y no inmersivos, es decir, cascos de realidad virtual con base en
teléfonos o herramientas comunes de apuntar y hacer clic.
Google Meet Link: https://meet.google.com/fqp-bgaq-qiy
Sa première mention remonte à 1909 lorsque les différents aménagements sont reconnus, décrits et publiés par l’ethnologue britannique W. L . H. Duckworth. Ces structures sont alors qualifiées de cyclopéennes et comparées aux nuraghi sardes. Durant les années 1970, le site est redécouvert conjointement par J. Magdeleine, J.-C. Ottaviani, R. Grosjean et J. Liégeois. Ces derniers y auraient découvert une statue-menhir et pratiqué un sondage en 1974, non poursuivi par la suite en raison du décès de R. Grosjean. Des relevés partiels sont réalisés à cette époque par J. Magdeleine, qui souligne l’originalité des constructions, l’absence de mobiliers superficiels, la présence d’une tour médiévale sur le sommet et la proximité de l’habitat de Rusumini. Il faut attendre le début des années 2000 pour que le site fasse à nouveau l’objet de relevés préliminaires, dressés par S. Mazet dans le cadre de sa thèse de doctorat.
La réalisation d’un sondage et d’un bilan documentaire sur les constructions en élévation en 2016 à Aculontra résulte d’un intérêt nouveau pour la Protohistoire du nord-est de la Corse, territoire scientifiquement peu investi, surtout matérialisé par les travaux en cours dans la Grotta Laninca (cavité suspendue abritant des inhumations datées du début du Bronze final), située à 4 km à vol d’oiseau. Elle s’intègre aussi dans une réflexion d’ensemble sur l’évolution des formes insulaires de l’habitat et des sphères de production aux âges du Bronze et du Fer.
L’opération a consisté à décrire la tour sommitale et six à sept constructions rectangulaires groupées sur un même flanc scalariforme. Ces édifices présentent une constante architecturale : appareil cyclopéen à un seul parement, blocs parallélépipédiques, assises irrégulières, plan rectangulaire, chainages d’angle, implantation directement sur le substrat (sur surface plane obtenue après utilisation comme carrière pour fournir du matériau à la construction située en-dessous), accès unique parfois matérialisé par un seuil. Seul le mur oriental de la structure 1, la plus proche du sommet, présente un large mur à double parement et blocage. Le donjon sommital présente quant à lui un glacis, un parement de petits moellons non équarris liés à la chaux et organisés en assises régulières, soit des normes assez classiques pour ce type de construction dans le nord de l’île aux XIIe/XIVe siècles apr. J.-C. A l’exception de quelques rares tessons de céramique majolique archaïque (datée de 1350-1500 apr. J.-C.) et autres nodules de pisé, le mobilier superficiel fait défaut. En l’état de la documentation, le caractère atypique des constructions rectangulaires gênait considérablement leur interprétation chrono-fonctionnelle.
Il a donc été décidé de procéder à un sondage dans l’une d’entre elles. La structure 2, longue de 850 cm et large de 480 cm pour des murs épais de 90 à 100 cm, a été privilégiée car elle semblait avoir subi une érosion minime et offrait un remplissage potentiel optimal grâce à une élévation murale maximale de plus de 3 m, la plus haute enregistrée sur le site. La fouille a concerné la moitié nord-ouest de sa superficie interne, incluant la zone d’accès. Elle a montré un remplissage constitué de trois horizons sédimentaires principaux en lien avec les murs et un sol de circulation. Le premier horizon est constitué d’apports détritiques colluviaux récents, incluant des clous en fer provenant vraisemblablement de la tour située à quelques mètres au-dessus. Le second est constitué de l’effondrement des murs, notamment du mur sud-ouest. Cette destruction est posée sur un sol de circulation horizontal scellé par une nappe de charbons de bois correspondant à un niveau d’incendie ou à une importante vidange. Ce sol constitue le sommet d’un remblai emboité contre la fondation des murs. Ceux-ci sont implantés directement sur un substrat irrégulier. Aucun mobilier non intrusif ou non postérieur à la destruction n’a été observé dans cette séquence, ne permettant pas d’envisager des interprétations fonctionnelles pour cette structure ni, par extension (renforcée par l’homogénéité des structures), pour les autres édifices rectangulaires. Il a en revanche été possible de dater le niveau charbonneux et donc de fournir un TAQ au fonctionnement du sol associé et ce, d’autant plus que l’effondrement des murs semble avoir succédé de peu à l’abandon puisque les apports détritiques latéraux sont particulièrement minces entre les deux évènements stratigraphiques. La datation obtenue renvoie à la première moitié du XVe siècle apr. J.-C. (Wk44093 : 475 BP ± 20 BP, soit 1410-1450 cal. BC à 2 σ). Partant du principe d’homogénéité, on émet l’hypothèse d’une chronologie généralisée des structures rectangulaires du site à la fin du Moyen Âge, selon un fonctionnement indéterminé mais contemporain ou légèrement postérieur à celui de la tour sommitale.
L’insertion de ce site original et absent des registres de taille dans le schéma d’occupation médiévale de la pieve de Rostino reste à produire. S’il s’agit d’un habitat lié à une micro-fortification, ses caractères atypiques (architecture cyclopéenne, absence de mobilier) le rendent tout à fait original dans une région pour laquelle les villages de cette époque sont connus de façon très satisfaisante .