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Logique Formelle se veut tout autant un manuel d’introduction à la logique standard contemporaine qu’une réflexion théorique sur l’utilité et les limites de la logique pour la philosophie. Ainsi, le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage... more
Logique Formelle se veut tout autant un manuel d’introduction à la logique standard contemporaine qu’une réflexion théorique sur l’utilité et les limites de la logique pour la philosophie. Ainsi, le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage un exposé du calcul des propositions, de la syllogistique traditionnelle, du calcul des prédicats, du calcul des classes et du calcul des relations. La logique formelle est envisagée comme une discipline pure a priori, contrairement à une certaine tradition. De plus, l’ouvrage n’élude pas une réflexion métathéorique sur les limites internes des formalismes, en particulier dans le cadre du calcul des propositions. L’une des originalités de ce livre est d’envisager, à côté de la logique frégéo-russellienne, l’apport, souvent négligé, de l’École polonaise de logique avec Lesniewski, Tarski et Łukasiewicz. Par conséquent, une attention particulière est accordée à la théorie de la définition ainsi qu’à la solution méréologique de l’antinomie de Russell....
This collection of fourteen original essays is devoted to Franz Brentano’s pathbreaking thoughts on language. Its main objectives are to reconstruct the latter, explore their dissemination in the Brentano School and the Brentanian... more
This collection of fourteen original essays is devoted to Franz Brentano’s pathbreaking thoughts on language. Its main objectives are to reconstruct the latter, explore their dissemination in the Brentano School and the Brentanian tradition at large, and throw light on how they anticipated some important advances in the analytic philosophy of 20th and early 21st centuries. One of the chief things we do in this introductory chapter, besides clarifying those three objectives, is to spell out the basic assumption, arguably shared by Brentano and all the Brentanians, that a philosophical analysis of meaning is inseparable from considerations about what goes on in the mind and what there is in the world. What this means should become clear in the course of this introduction. The plan is as follows. Section 1 offers some preliminary thoughts about the ‘invisibility’ of Brentano’s philosophy of language in contemporary literature, while Sections 2¬–4 present the three aforementioned objectives in somewhat greater detail, thereby setting the framework for the rest of the book. Eventually, Section 5 gives a brief overview of the content of the chapters.info:eu-repo/semantics/published
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Depuis une quarantaine d’annees, la metaphysique connait un important renouveau dans la philosophique analytique. Ainsi, dans le cadre de la tradition heritee de Russell, Frege, Twardowski et Wittgenstein, cette metaphysique que l’on peut... more
Depuis une quarantaine d’annees, la metaphysique connait un important renouveau dans la philosophique analytique. Ainsi, dans le cadre de la tradition heritee de Russell, Frege, Twardowski et Wittgenstein, cette metaphysique que l’on peut proprement qualifier d’analytique repose a neuf les anciennes questions de l’integrite des objets, de leur structure, de leur persistance a travers le temps, de leur essence, ou de leur mode d’existence. L’un des interets majeurs de ce nouveau champ de recherche en philosophie est notamment qu’il permet une rencontre, souvent fructueuse, avec la tradition continentale, notamment phenomenologique et brentanienne. Ce recueil se propose de faire decouvrir au lecteur l’œuvre metaphysique d’auteurs aujourd’hui aussi importants que Lewis, Armstrong, Chisholm, Simons, Mulligan ou Smith, mais egalement plus anciens, comme Meinong, Russell ou Carnap. Neanmoins, si nous consacrons une large place a l’histoire de la metaphysique analytique, il s’agit avant to...
Philosophe eminemment europeen, Roman Ingarden (1893-1970) a d’abord ete forme a Lvov aupres de Kazimierz Twardowski, puis a etudie en Allemagne aupres d’Edmund Husserl. Il appartient a la premiere generation des eleves du fondateur de la... more
Philosophe eminemment europeen, Roman Ingarden (1893-1970) a d’abord ete forme a Lvov aupres de Kazimierz Twardowski, puis a etudie en Allemagne aupres d’Edmund Husserl. Il appartient a la premiere generation des eleves du fondateur de la phenomenologie. S’il portait le travail de son maitre en tres haute estime, Ingarden ne fut pas pour autant un disciple complaisant. Il n’a en effet jamais accepte le tournant transcendantal opere par Husserl. Il remettait notamment en cause le passage d’une theorie des essences a une theorie de la constitution des objets. La reduction du monde a la conscience, qui semblait decouler de ce tournant transcendantal, lui etait en particulier intolerable. Mu par la conviction que les questions ontologiques jouissent d’une priorite sur tout autre type de question philosophique, Ingarden passa alors majeure partie de sa vie a tenter de refuter cette reduction idealiste.Le present ouvrage est un recueil d’articles sur l’apport d’Ingarden a l’ontologie. Il ...
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Avec Kazimierz Twardowski, Stanislaw Leśniewski et Alfred Tarski, le logicien et philosophe polonais Jan Łukasiewicz (1878-1956) est l’un des membres les plus importants de l’Ecole de Lvov-Varsovie.Celebre pour ses ouvrages consacres a... more
Avec Kazimierz Twardowski, Stanislaw Leśniewski et Alfred Tarski, le logicien et philosophe polonais Jan Łukasiewicz (1878-1956) est l’un des membres les plus importants de l’Ecole de Lvov-Varsovie.Celebre pour ses ouvrages consacres a Aristote, notamment sur le principe de non-contradiction et sur la syllogistique, il a egalement publie des articles majeurs sur la logique propositionnelle, la logique modale, l’intuitionnisme et les logiques multivalentes, dont il fut l’un des fondateurs. Enfin, il a contribue a faire reconnaitre l’importance des travaux en logique de l’ecole megarico-stoicienne, trop longtemps eclipses par ceux d’Aristote sur la syllogistique.Mais Łukasiewicz ne fut pas seulement un logicien et un historien brillant, il s’engagea aussi dans les polemiques philosophiques de son temps. Il defendit ainsi la methode logique en philosophie. Proche sur ce point des membres du Cercle de Vienne, il ne rejetait pas pour autant les questions metaphysiques, commecelle du dete...
When Stanisław Leśniewski read in 1911 Jan Łukasiewicz’s book on The Principle of Contradiction in Aristotle, he discovered the modern symbolic logic and the Russellian antinomy of the classes that not contain themselves. He started then... more
When Stanisław Leśniewski read in 1911 Jan Łukasiewicz’s book on The Principle of Contradiction in Aristotle, he discovered the modern symbolic logic and the Russellian antinomy of the classes that not contain themselves. He started then to look for a solution to this antinomy and elaborated his formal theory of wholes and parts. However, if he adopted the new formal tools of logistics, he refused to proceed in his building of formal systems as a “pure formalist”. In particular for Leśniewski a formal system must not be interpreted after having been built. An intuitive interpretation must be given from the beginning, the formal system being only a means to communicate the “logical intuitions” of the author. That is the reason why Leśniewski’s unconventional position has been called an “intuitive formalism” by Kearns or an “intuistic formalism” by Tarski. In this talk I will try to make these expressions more precise and explain how exactly the relation between intuition and formal systems must be understood according to Leśniewski.
In this paper I explain Meinong’s introduction of assumptions into the Brentanian classification of mental phenomena. These are understood as mental acts that consist in the simple positing of a complex content, where belief about what is... more
In this paper I explain Meinong’s introduction of assumptions into the
Brentanian classification of mental phenomena. These are understood as mental acts that consist in the simple positing of a complex content, where belief about what is posited is abstracted. Marty was not convinced by Meinong’s arguments in favour of this new class of mental phenomena and maintained that this role could be played by presentations alone. He even tried to show that the notion of assumption is contradictory. I here analyse these Martian critiques and Meinong’s complex answer to them.
Cet article porte sur la notion de vérité chez Kazimierz Twardowski. Celui-ci fut un disciple de Brentano, dont il a diffusé la méthode et les idées en Pologne. Mais Twardowski ne fut pas que le propagateur des idées de son maître. Comme... more
Cet article porte sur la notion de vérité chez Kazimierz Twardowski. Celui-ci fut un disciple de Brentano, dont il a diffusé la méthode et les idées en Pologne. Mais Twardowski ne fut pas que le propagateur des idées de son maître. Comme l’exposent les deux premières parties de cet article, il s’est notamment opposé à Brentano en défendant une conception absolutiste de la vérité. Pour ce faire, il a d’abord montré que tous les soi-disant exemples de vérités relatives étaient ambigus et pouvaient être complétés de manière à exposer les jugements absolus dont ils dérivent. Il a ensuite mis en évidence le fait que la forme de relativisme qui consiste à affirmer que tout jugement est vrai pour nous est incompatible avec certains principes logiques fondamentaux, et ne peut pour cette raison être dérivée d’une thèse plus générale. La dernière partie de cet article est consacrée à la critique twardowskienne de la version forte de la vérité-correspondance développée par Russell. Après avoir montré les défauts de cette théorie en dénonçant la conception du jugement sur laquelle elle reposait, il en a proposé une version affaiblie reposant sur une conception du jugement comme acte sui generis.
Lesniewski’s metalogic is often considered to be difficult to understand because it differs greatly from its standard formulation. In this paper I try to explain the reasons of these idiosyncrasies. I claim that they have mainly two... more
Lesniewski’s metalogic is often considered to be difficult to understand
because it differs greatly from its standard formulation. In this paper I try to explain the reasons of these idiosyncrasies. I claim that they have mainly two sources. First of all there is Lesniewski’s conviction that a formal system should be conceived as a set of concrete marks that can always physically and syntactically be expanded by the addition of new theses. Secondly there is Lesniewski’s conviction that definitions should neither be formulas belonging to the metalanguage, nor deduction rules, but formulas belonging to the object-language and expressed with the help of the biconditional functor. The realisation of the first point is linked to the second one in so far as the metalinguistic rule for the writing out of definitions has to be formulated in a way that makes it possible to build the formal system in agreement with Lesniewski’s conception. While explaining these points I give an overview of the main peculiarities of Lesniewski’s metalogic.
Research Interests:
Les ontologies catégoriales tentent de répartir la totalité des objets en différentes catégories ontologiques entretenant certaines relations déterminées entre elles. Ces ontologies ont connu un regain d’intérêt dans la métaphysique... more
Les ontologies catégoriales tentent de répartir la totalité des objets en différentes catégories ontologiques entretenant certaines relations déterminées entre elles. Ces ontologies ont connu un regain d’intérêt dans la métaphysique analytique contemporaine, regain d’intérêt qui trouve son origine dans les travaux de Brentano. Dans cet article, nous examinons dans quelle mesure la théorie de l’objet développée par un élève de Brentano, Meinong, peut être comptée au nombre des ontologies catégoriales. Pour ce faire, nous analysons en premier lieu les différents sortes d’objets meinongiens selon les types de vécus élémentaires auxquels ils se rapportent. Nous étudions ensuite les modes d’être (réel et idéal) qui échoient éventuellement à ces objets. Qu’un objet soit réel ou idéal, il est complet, mais il y a aussi des objets qui, comme la montagne d’or ou le cercle-carré, sont incomplets. Analysant cette dernière classe d’objets, nous montrons comment les objets de ce type se voient attribuer un statut extraontologique, un mode d’objectualité qui ne se réduit pas à un mode d’être. Si Meinong semble de la sorte subsumer tous les objets sous une seule et même catégorie, nous expliquons qu’il n’en est en fait rien, la notion d’objet (en général) n’étant en aucun cas un summum genus. Dans la conclusion, nous défendons l’idée que la théorie de l’objet de Meinong n’est pas une ontologie catégoriale au sens strict. S’il y a bien des catégories, celles-ci sont des catégories objectuelles, des catégories dont les catégories ontologiques sont au mieux une sous-classe.
As is well known in his later philosophy Brentano rejected all entia rationis and sustained that only things exist. This thesis, known as “reism”, was latter defended in the Polish branch of the Brentano School by Tadeusz Kotarbiński. To... more
As is well known in his later philosophy Brentano rejected all entia rationis and sustained that only things exist. This thesis, known as “reism”, was latter defended in the Polish branch of the Brentano School by Tadeusz Kotarbiński. To demonstrate the correctness of this thesis he had to show that there is no need to accept in our ontology objects that are not things. The rejection of ideal objects was in this respect crucial and he attempted to show that these are in fact contradictory, and thus unable to exist. The young Roman Ingarden was convinced that we cannot completely get rid of ideal objects. Consequently in a paper of 1923 he tried to show that Kotarbiński’s arguments could be refuted. This paper is devoted to the study of this controversy. Our aim is to show, on the one hand, that it forced Ingarden to reformulate the theory of intentionality inherited from Brentano and, on the other hand, that this reformulation would become satisfactory only with the thesis of the „doublesidedness” of purely intentional objects in 1937.
The triangle in general or the man as such are general objects. These are objects that possess the properties common to all the individual objects in their range. Stanislaw Lesniewski and Tadeusz Kotarbinski, two Polish philosophers and... more
The triangle in general or the man as such are general objects. These are objects that possess the properties common to all the individual objects in their range. Stanislaw Lesniewski and Tadeusz Kotarbinski, two Polish philosophers and logicians belonging to the Lvov-Warsaw School, produced several proofs aiming to show that such objects are impossible because the principles that govern them lead to a contradiction. In this paper I first clarify the structure of their proofs. Then I suggest a way to elude their conclusion. In order to that I use two Meinongian distinctions: the distinction between complete and incomplete objects, on the one hand, and the distinction between
nuclear and extranuclear properties, on the other hand. I claim first that general objects are incomplete object, i.e. they do not satisfy the ontological principle of the excluded middle, and second that the principle that governs the relations between the properties of general objects and the properties of the individual objects in their range should be restricted to nuclear properties.
Research Interests:
Research Interests:
Il s'agit d'un complément, qui n'a pu être publié, à mon article sur les "Approches ingardénienne et meinongienne de la fiction".
Research Interests:
Avant-dernière version d'un article comparatif sur les approches d'Ingarden et de Meinong de la fiction.
Research Interests:
Formal mereology is the formal theory of the part-whole relation as first defined by Stanisław Leśniewski. This theory constitutes now the main part of the metaphysical project of formal ontology, notably advocated by the School of... more
Formal mereology is the formal theory of the part-whole relation as first defined by Stanisław  Leśniewski. This theory constitutes now the main part of the metaphysical project of formal ontology, notably advocated by the School of Manchester. Whitehead has contributed three times to this theory: in 1916, 1919/20 and 1929. During the development of his thought he realized that formal mereology had to be supplemented by a topology to form a mereotopology. It is the three phases of this development of the whiteheadian mereotopology that we set out in this paper. Then we question the relation of this theory with the project of formal ontology as originally developed by Husserl. We suggest that the relation between those two disciplines which seems so natural today in analytic metaphysics was stranger to Whitehead’s philosophical project.
Les articles regroupés dans ce volume sont issus de deux colloques organisés en 2004 autour du thème de l'histoire de la philosophie polonaise: l'un s' est tenu à Montréal et l'autre à Paris. L'ouvrage est... more
Les articles regroupés dans ce volume sont issus de deux colloques organisés en 2004 autour du thème de l'histoire de la philosophie polonaise: l'un s' est tenu à Montréal et l'autre à Paris. L'ouvrage est principalement consacré à la période de la philosophie polonaise ...
Abstract: In his third Logical Investigation Edmund Husserl sketched a theory of the pure forms of wholes and parts. In a series of definitions and theorems he tried to formalise the important concept of ontological dependency and its... more
Abstract: In his third Logical Investigation Edmund Husserl sketched a theory of the pure forms of wholes and parts. In a series of definitions and theorems he tried to formalise the important concept of ontological dependency and its relations to the problem of the unity ...
Le logicien polonais Stanisław Leśniewski est l’auteur de trois systèmes formels connus sous les noms de Protothétique, d’Ontologie et de Méréologie. Le deuxième système, contrairement à ce qu’affirmait Kotarbiński et qu’approuvait... more
Le logicien polonais Stanisław Leśniewski est l’auteur de trois systèmes formels connus sous les noms de Protothétique, d’Ontologie et de Méréologie. Le deuxième système, contrairement à ce qu’affirmait Kotarbiński et qu’approuvait Leśniewski lui-même, ne saurait être compris comme une théorie de l’objet en général, une ontologie formelle destinée à capturer les « principes généraux de l’être ». C’est bien plutôt dans la Méréologie, la théorie formelle des touts et des parties, qu’il faut rechercher la véritable ontologie formelle leśniewskienne, l’Ontologie n’étant, elle, qu’une théorie logique.
Dans cette conférence, nous distinguons d’un point de vue critique deux projets d’ontologie formelle au sein de la métaphysique analytique. Le premier, que nous qualifions de naïf, a été principalement défendu par Nino Cocchiarella et... more
Dans cette conférence, nous distinguons d’un point de vue critique deux projets d’ontologie formelle au sein de la métaphysique analytique. Le premier, que nous qualifions de naïf, a été principalement défendu par Nino Cocchiarella et consiste à résoudre les problèmes ontologiques traditionnels au moyen des outils de la logique formelle contemporaine. Nous opposons à ce premier projet relativement traditionnel dans la métaphysique occidentale une deuxième conception plus substantielle de l’ontologie formelle. Celle-ci consiste à affirmer l’existence de relations et propriétés ontologico-formelles qui ne se réduisent pas à celles de la logique. Dans la version qu’en a proposée Barry Smith, une telle ontologie formelle devrait être formulée dans un langage directement dépictif utilisant des diagrammes représentant uniquement la complexité ontologique, afin d’éviter toute immixtion de la logique. Néanmoins, ce projet nous semble souffrir de plusieurs défauts, dont les moindres ne sont pas la projection de structures spatiales dans une théorie qui ne devrait concerner que les structures ontologiques valant pour tout objet en général et un préjugé en faveur de l'effectivité contraire à la neutralité ontologique, dont devrait jouir toute ontologie formelle.
This collection of fourteen original essays addresses the seminal contribution of Franz Brentano and his heirs to philosophy of language. Despite the great interest provoked by the Brentanian tradition and its multiple connections with... more
This collection of fourteen original essays addresses the seminal contribution of Franz Brentano and his heirs to philosophy of language. Despite the great interest provoked by the Brentanian tradition and its multiple connections with early analytic philosophy, precious little is known about the Brentanian contribution to philosophy of language. The aim of this new collection is to fill this gap by providing the reader with a more thorough understanding of the legacy of Brentano and his school, in their pursuit of a unique research programme according to which the analysis of meaning is inseparable from philosophical inquiries into what goes on in the mind and what there is in the world.
In three parts, the volume first reconstructs Brentano’s pathbreaking thoughts on meaning and grammatical illusions, exploring their strong connections with the Austro-German tradition and analytic philosophy. It then addresses the multifaceted debates on the objectivity of meaning in the Brentano School and its aftermath (Meinong, Husserl, Ingarden, Twardowski and the Lvov-Warsaw School). Finally, part three explores Brentano’s wider legacy, namely: Husserl’s theory of modification and typicality, Bühler’s theory of linguistic and non-linguistic expressions, and Wittgenstein’s thoughts on guidance and rule-following.
The result is a unique collection of essays which shows the significance, originality and timely character of the Brentanian philosophy of language.
Avec Kazimierz Twardowski, Stanisław Leśniewski et Alfred Tarski, le logicien et philosophe polonais Jan Łukasiewicz (1878-1956) est l’un des membres les plus importants de l’École de Lvov-Varsovie. Célèbre pour ses ouvrages consacrés à... more
Avec Kazimierz Twardowski, Stanisław Leśniewski et Alfred Tarski, le logicien et philosophe polonais Jan Łukasiewicz (1878-1956) est l’un des membres les plus importants de l’École de Lvov-Varsovie. Célèbre pour ses ouvrages consacrés à Aristote, notamment sur le principe de non-contradiction et sur la syllogistique, il a également publié des articles majeurs sur la logique propositionnelle, la logique modale, l’intuitionnisme et les logiques multivalentes, dont il fut l’un des fondateurs. Enfin, il a contribué à faire reconnaître l’importance des travaux en logique de l’école mégarico-stoïcienne, trop longtemps éclipsés par ceux d’Aristote sur la syllogistique. Mais Łukasiewicz ne fut pas seulement un logicien et un historien brillant, il s’engagea aussi dans les polémiques philosophiques de son temps. Il défendit ainsi la méthode logique en philosophie. Proche sur ce point des membres du Cercle de Vienne, il ne rejetait pas pour autant les questions métaphysiques, commecelle du déterminisme qui l’occupa toute sa vie. Les treize articles de ce recueil, fruit d’un travail collectif de traduction, ont pour ambition de montrer le caractère protéiforme de l’œuvre de Łukasiewicz, préoccupé autant par la précision logique que par le problème de la liberté humaine.
This books is a collection of papers written by international researchers on the contribution to ontology of the Polish phenomenologist Roman Ingarden. It contains texts of such various themes as ontological dependency, ontological... more
This books is a collection of papers written by international researchers on the contribution to ontology of the Polish phenomenologist Roman Ingarden. It contains texts of such various themes as ontological dependency, ontological categories, modes of being, substance, causality, form, idealism and the ontology fictional objects. This book shows that Ingarden’s thought goes beyond phenomenology and its history, and could be of a valuable interest for contemporary metaphysical research.

Le présent ouvrage est un recueil d’articles de chercheurs internationaux sur l’apport à l’ontologie du phénoménologue polonais Roman Ingarden. Il contient des contributions sur des thèmes aussi divers que la dépendance existentielle, les catégories ontologiques, les modes d’être, la substance, la causalité, la forme, l’idéalisme ou encore l’ontologie des objets fictifs. Ce volume démontre que la pensée d’Ingarden ne se limite pas à la phénoménologie et à l’histoire de celle-ci, mais est susceptible d’apporter une contribution singulière à la recherche métaphysique contemporaine.
Research Interests:
The development of science, logic, mathematics, and psychology in the 19th century made it necessary to introduce a growing number of new entities, of which classical empiricism and strong extensionalism were unable to give a wholly... more
The development of science, logic, mathematics, and psychology in the 19th century made it necessary to introduce a growing number of new entities, of which classical empiricism and strong extensionalism were unable to give a wholly satisfying account. One of the major issues confronting the 20th century philosophers was to identify which of these entities should be rationally accepted as part of the furniture of the world and which should not, and to provide a general account of how the latter are nevertheless subject to true predication. The 13 original essays collected in this volume explore some of the main approaches to this issue in the 20th century, including Brentano, Meinong, Husserl, Carnap, Frege, Twardowski, Kotarbinski, Nicolai Hartmann, and realist phenomenologists.
Research Interests:
Il s'agit d'un ouvrage d'introduction à la logique formelle.
Logique formelle se veut tout autant un manuel d'introduction à la logique standard contemporaine qu'une réflexion théorique sur l'utilité et les limites de la logique pour la philosophie. Ainsi, le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage... more
Logique formelle se veut tout autant un manuel d'introduction à la logique standard contemporaine qu'une réflexion théorique sur l'utilité et les limites de la logique pour la philosophie. Ainsi, le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage un exposé du calcul des propositions, de la syllogistique traditionnelle, du calcul des prédicats, du calcul des classes et du calcul des relations. La logique formelle est envisagée comme une discipline pure a priori, contrairement à une certaine tradition. De plus, l'ouvrage n'élude pas une réflexion métathéorique sur les limites internes des formalismes, en particulier dans le cadre du calcul des propositions. L'une des originalités de ce livre est d'envisager, à côté de la logique frégéo-russellienne, l'apport, souvent négligé, de l'Ecole polonaise de logique avec Lesniewski, Tarski et Lukasiewicz. Par conséquent, une attention particulière est accordée à la théorie de la définition ainsi qu'à la solution méréologique de l'antinomie de Russell. Le lecteur débutant trouvera dans cet ouvrage une présentation claire et rigoureuse de la logique ; le lecteur plus aguerri, une approche originale du sujet.
Research Interests:
Texte de conférence donnée durant le colloque sur la Métaphysique de la composition, Collège de France
Among the many predecessors of contemporary ontological pluralism Roman Ingarden is the certainly the most neglected one. I claim in this paper that this neglect is undeserved and that Ingarden’s meta-ontological analysis of modes of... more
Among the many predecessors of contemporary ontological pluralism Roman Ingarden is the certainly the most neglected one. I claim in this paper that this neglect is undeserved and that Ingarden’s meta-ontological analysis of modes of being could be of great interest for contemporary metaphysicians. His approach of ontological pluralism is based on a combinatorial conception of the several ways of existing in terms of existential moments. These express, on the one hand, different kinds of ontological dependence/independence and, on the other hand, different aspects of the existence of objects in time. I maintain that Ingarden’s analysis of modes of being also offers original solutions to several central problems in the contemporary debate about modes of being: the relations between the modes of being, the possibility of a hierarchy of being, the nature of the ontological categories related to the modes of being and the relation between general existence and its various modes.
Research Interests:
In this paper I give an interpretation of the verbal substitution mentioned by Russell in his famous solution to the Waverley puzzle of 1905. I first criticize Stephen Neale’s identification of the Russellian verbal substitution with the... more
In this paper I give an interpretation of the verbal substitution mentioned by Russell in his famous solution to the Waverley puzzle of 1905. I first criticize Stephen Neale’s identification of the Russellian verbal substitution with the principle *14.15 from Principia Mathematica. I then analyze Scott Soames’ interpretation of the second part of the Russellian solution to the Waverley puzzle. I show in which measure this interpretation being based on Neale’s identification leads to absurd consequences. Finally I suggest that Russell’s use of the expression “verbal” was borrowed from Mill and was in- tended to mean that a verbal substitution is only an apparent inference.
Research Interests:
La méréologie est habituellement considérée comme une théorie ontologico-formelle des touts et des parties. Elle établit ainsi des lois portant sur les notions de tout et de partie, qui valent pour tous les objets, indépendamment de la... more
La méréologie est habituellement considérée comme une théorie ontologico-formelle des touts et des parties. Elle établit ainsi des lois portant sur les notions de tout et de partie, qui valent pour tous les objets, indépendamment de la catégorie ontologico-matérielle à laquelle ils appartiennent. Cette conception trouve son origine dans la distinction husserlienne entre deux types d’ontologie : formelle et matérielle. Roman Ingarden, un élève de Husserl, avait proposé de distinguer un troisième type d’ontologie : l’ontologie existentielle dans laquelle seraient étudiés les différents modes d’être des objets. Dans un esprit néo-ingardénien, la thèse que je soutiendrai est que la méréologie, si elle est bien transversale par rapport aux différentes catégories ontologico-matérielles, ne l’est pas par rapport aux différentes catégories ontologico-existentielles. Autrement dit, au-delà d’un squelette formel minimal, il faut accepter des principes méréologiques différents selon le mode d’être des objets envisagés.
La logique et l’ontologie formelles reposent toutes deux sur des principes formels, mais si la première a trait à la structure du langage, la seconde porte sur la structure des objets. La question que nous examinerons en premier lieu est... more
La logique et l’ontologie formelles reposent toutes deux sur des principes formels, mais si la première a trait à la structure du langage, la seconde porte sur la structure des objets. La question que nous examinerons en premier lieu est celle des relations entre principes logico-formels et principes ontologico-formels. Pouvons-nous déduire les seconds des premiers ou bien s’agit-il de deux catégories de principes qui ne se recouvrent que partiellement ? Après avoir défendu la deuxième option, nous examinerons la question de l’universalité des principes ontologico-formels. Au cours du XXe siècle, les logiciens ont abandonné l’espoir de formuler une logique unique et universelle, laissant ainsi proliférer de multiples théories. Nous soutiendrons que l’universalité doit aussi être abandonnée dans le cas de l’ontologie formelle. Nous défendrons en particulier la thèse selon laquelle les objets existant de différentes manières n’acceptent pas tous les mêmes principes ontologiques.
Afin de résoudre le problème de l’identité à travers le temps des objets ordinaires, Roderick Chisholm a été amené à distinguer deux types d’entités et deux types de relations d’identité. Dans cette conférence, je voudrais défendre la... more
Afin de résoudre le problème de l’identité à travers le temps des objets ordinaires, Roderick Chisholm a été amené à distinguer deux types d’entités et deux types de relations d’identité. Dans cette conférence, je voudrais défendre la théorie de Chisholm en lui adjoignant la thèse du pluralisme existentiel. En m’appuyant sur les travaux de Roman Ingarden, je montrerai qu’il faut distinguer le mode d’être de ce que Chisholm appelle les entia successiva de celui des entia per se. Tandis que les secondes sont des objets réels, qui existent de manière autonome et qui n’auraient pas pu avoir d’autres parties que celles qu’ils possèdent, les premières sont des objets purement intentionnels, qui auraient pu posséder d’autres parties que celles qu’ils possèdent et qui dépendent ontologiquement à la fois des objets réels qui leur servent de fondement ontologique et de certains individus qui les produisent intentionnellement.