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En la temprana modernidad, ciertos grupos humanos y unos pocos súbditos de cierta consideración podían experimentar distintos sentimientos de pertenencia (familiar, religioso, étnico, político, etc.). En el caso de reinos y dominios que... more
En la temprana modernidad, ciertos grupos humanos y unos pocos súbditos de cierta consideración podían experimentar distintos sentimientos de pertenencia (familiar, religioso, étnico, político, etc.). En el caso de reinos y dominios que resisten políticas imperiales de agregación o luchan por preminencias entre sí, como en el de las corporaciones, órdenes religiosas, familias y los linajes, la escritura de historias es un importante factor de creación de identidades, dentro de una dinámica de autopercepción y representación en contraste con otros o con alteridades. Dicha dinámica evidencia, por un lado, intercambios culturales que oscilan entre la tensión y el abierto conflicto, y por otro la gestación de imaginarios compartidos y tradiciones.

Este dossier se centra en el caso paradigmático de la Monarquía hispánica, policéntrica, compuesta de gran parte de la cristiandad occidental, los reinos de Nápoles, de las dos Sicilias, Cerdeña, Milán, Portugal, los Países Bajos, Austria y Borgoña, y de las Indias occidentales y además las orientales. Frente al doble proceso de expansión territorial y de centralización política vigente entre los siglos XV y XVII, llegó a ser más difícil y compleja la convivencia con los otros “interiores” (judíos y moriscos), con los “exteriores” a la Península, o incluso con el resto de los súbditos no castellanos. Desde el siglo XIX, la historiografía oficial tendió a invisibilizar estas tensiones para privilegiar un relato de coexistencia pacífica entre diferentes grupos étnicos (cristianos, judíos y moriscos) y el resto de los súbditos locales y extranjeros1. En este marco, los nueve estudios de caso seleccionados exploran desde una perspectiva interdisciplinaria distintas producciones culturales del período temprano-moderno que expresan una identidad hispana tal vez “en ciernes”, pero no exenta de álgidas tensiones, cuestionamientos y controversias.
The præfatio to De rege et regis institutione (1599) by Juan de Mariana introduces, in an exceptionally meticulous way, this treatise of political education of the sovereign which explains the origin, nature and evolution of royal dignity... more
The præfatio to De rege et regis institutione (1599) by Juan de Mariana introduces, in an exceptionally meticulous way, this treatise of political education of the sovereign which explains the origin, nature and evolution of royal dignity in order to define its viable characteristics, before theorizing the education of the prince and advising the monarchical government. This first study of the prologue of De rege et regis institutione dwells on the double gesture of self-historicization of the subject of writing and the highlighting of its socialization. This process affirms an even deeper authority than that already largely acquired by the Jesuit Father, theologian and renowned humanist. The convening of a dialogue, reported within the præfatio itself, on the very skills of the author and on the composition options of the De rege, underlines the collective nature of the composition of this treatise resulting from an official commission. It thus appears as the product of prolonged reflection of Juan de Mariana as well as of critical scrutiny and cross-checking by exceptional and disinterested minds (Calderón and Suasola). The very humility and otium of these prestigious figures, shared in an authentic locus amœnus ˗a humble and central rural place in the Iberian Peninsula˗, secures the ambition of the sponsors, García de Loaysa, the Archbishop of Toledo, and Gómez Dávila y Toledo, the second Marquess of Velada, two confidants of Philip II concerned about the future of the Hispanic monarchy at the dawn of a new reign.
Histoire, prudence et expertise politique chez les humanistes espagnols, de Juan Luis Vives (1492-1540) à Benito Arias Montano (1527-1598) La vertu de prudence connaît un regain d'intérêt au bas Moyen-Âge et à la Renaissance... more
Histoire, prudence et expertise politique chez les humanistes espagnols, de Juan Luis Vives (1492-1540) à Benito Arias Montano (1527-1598) La vertu de prudence connaît un regain d'intérêt au bas Moyen-Âge et à la Renaissance depuis la redécouverte d'Aristote à laquelle l'Espagne a largement pris part. L'originalité de la définition qu'en donne le philosophe, selon Pierre Aubenque, « ne consiste pas, comme on le croit parfois, dans l'affirmation du caractère pratique ; […] l'accent est mis d'abord sur l'impossibilité d'attribuer à la science une valeur morale par elle-même, car on peut faire de la science un mauvais usage. Au contraire, on ne saurait faire sans contradiction un mauvais usage de la prudence ». Chez Machiavel cependant, l'usage du terme prudenzia évacue la contrainte morale et à cet égard la restitution de cette dimension, absente des analyses pourtant fondamentales du disciple hispanique d'Érasme, l'humaniste valencien Juan Luis Vives (1492-1540), est décisive chez le grand humaniste chrétien, lui aussi, Benito Arias Montano (1527-1598). La réflexion sur la signification de la prudencia et les moyens de l'acquérir, afin qu'elle serve l'expertise du conseil et la décision politique, est magistralement engagée en latin, parmi les auteurs hispaniques, par Vives dans le De disciplinis. Les analyses du Valencien annoncent celles de Sebastián Fox Morcillo et de Melchor Cano, qui confirment le lien problématique toujours plus vif que les humanistes du premier XVIe siècle tissent entre histoire et prudence. Ces réflexions classiques trouvent enfin une formulation originale, moins étudiée, dans les écrits eux aussi en latin d'Arias Montano dont les exemples, quoiqu'exclusivement bibliques, ont néanmoins une forte signification politique. Or les analyses de ce savant encyclopédique, bientôt nommé par Philippe II bibliothécaire de l'Escorial, contemporain des promoteurs d'une histoire officielle et rigoureuse, retrouvent l'esprit des distinctions aristotéliciennes entre science et prudence.
Les conceptions de l'histoire en Espagne a la fin du XVIe siecle et au debut du XVIIe siecle sont analysees dans trois perspectives : la critique historique des sources authentiques et des falsifications, l'interpretation des... more
Les conceptions de l'histoire en Espagne a la fin du XVIe siecle et au debut du XVIIe siecle sont analysees dans trois perspectives : la critique historique des sources authentiques et des falsifications, l'interpretation des evenements, les preceptes d'ecriture. L'etude de ces trois dimensions de l'histoire chez differents auteurs montre comment s'affirme un regime moderne et specifiquement hispanique d'historicite. La premiere partie suit la ligne d'affirmation critique de l'historicite, depuis l'impulsion theorique donnee par le theologien Jean Luis Vives jusqu'a l'option erudite du bibliste Benito Arias Montano dont les propositions concourent a une definition du temps de l'histoire. Entre ces deux auteurs, la flamme de l'erasmisme est entretenue par le chanoine toledan Juan de Vergara dont la refutation d'Annius de Viterbe constitue un modele de critique historique erudite. La deuxieme partie met en valeur le traite de l'histoire redige en castillan par Luis Cabrera de Cordoba : "De historia, para entenderla y escribirla" (1611). Son originalite se definit par contraste avec les dialogues de Pedro de Navarra (1567) sur les qualites epistemologiques fondamentaux et souligne les dimensions politiques de l'ecriture de l'histoire. Il elargit enfin le champ de ses objets en reinterpretant le topique de l'"historia magistra vitae". La confrontation des theories et des pratiques historiennes de Luis Cabrera de Cordoba revele lemergence d'un conception nationale et particularisante de lecriture de l'histoire. La troisieme partie montre comment Antonio de Herrera y Tordesillas (1549-1625) formule les limites de l'exemplarite en histoire. Ses ecrits politiques et historiques ne sont pas seulement la rehabilitation de la critique historique et la claire formulation des liens problematiques entre politique et histoire : ils dessinent surtout, dans une affirmation vigoureuse de l'historicite, les lineaments d'une anthropologie de l'acquis.
La cuestión de la reputación permite traer a colación, e intentar analizarlas, las preocupaciones metodológicas de los autores de un género o de los defensores de una disciplina en auge al final del siglo XVI y a principios del siglo... more
La cuestión de la reputación permite traer a colación, e intentar analizarlas, las preocupaciones metodológicas de los autores de un género o de los defensores de una disciplina en auge al final del siglo XVI y a principios del siglo XVII: la historia en general, y la monárquica o patriótica en particular. A finales del siglo XVI y a principios del XVII, durante el reinado de Felipe III, tres autores destacados, Juan de Mariana, Antonio de Herrera y Luis Cabrera de Córdoba se valieron de del término de historia para titular sus obras, en ruptura con las crónicas y anales de sus predecesores. Y con ellas ilustraron el pasado de la monarquía y de España, cada uno con método propio. Analizamos sumariamente cómo las obras de aquellos tres autores de primer plano dieron satisfacción, hasta cierto punto, a unas expectativas de la corona y cuestionaremos el papel que la reputación de los mismos autores, con sus muy diversos estatus, pudo desempeñar en su trayectoria y en la recepción de sus obras. Así se entenderá que la historia como disciplina y como género sea objeto de una tensión epistemológica.
Dans le contexte de l'empire hispanique de Philippe III, les revendications de trois historiens de la monarchie au conseil politique (Herrera, Cabrera et Mariana) renvoient aux conditions d'exercice de cette activité en pleine... more
Dans le contexte de l'empire hispanique de Philippe III, les revendications de trois historiens de la monarchie au conseil politique (Herrera, Cabrera et Mariana) renvoient aux conditions d'exercice de cette activité en pleine mutation. L'idée d'une expertise de l'histoire pour éclairer la décision politique s'appuie sur une réflexion engagée par le premier humanisme de Vives. Conseiller le prince s'appuierait ainsi sur une conscience nationale étendue au lectorat des corps politiques modernes.
Page 155. El siglo de las luces d'Alejo Carpentier ou l'historicité sans condition _____ Renaud Malavialle Université de Paris Sorbonne (Paris IV) «Dios me arrastra», solía decir Einstein... ...
La vie de Juan de Mariana s’est epanouie sur neuf decennies. C’est durant l’apogee du Siecle d’or politique de l’Espagne, du milieu du regne de Charles Quint (1500-1556) au debut de celui du rey planeta, Philippe IV (1621-1665), que... more
La vie de Juan de Mariana s’est epanouie sur neuf decennies. C’est durant l’apogee du Siecle d’or politique de l’Espagne, du milieu du regne de Charles Quint (1500-1556) au debut de celui du rey planeta, Philippe IV (1621-1665), que l’enfant de Talavera de la Reina s’est forme, a formule les vœux selon les constitutions de la Compagnie de Jesus alors en plein essor et a œuvre en son sein jusqu’a ses derniers jours. A une epoque ou l’horizon hispanique embrasse les quatre parties du monde, ou ...
Ouvrage collectif sous la direction de Julia Castiglione et Dora D’Errico. Collection "Constitution de la modernité" n°22, Classiques Garnier (éd.). Paris, 2020. 222 p. Cet ouvrage collectif entend contribuer à une généalogie de... more
Ouvrage collectif sous la direction de Julia Castiglione et Dora D’Errico. Collection "Constitution de la modernité" n°22, Classiques Garnier (éd.). Paris, 2020. 222 p. Cet ouvrage collectif entend contribuer à une généalogie de la notion d’expertise. Il interroge ses manifestations modernes, antérieures à la caractérisation de « l’expert » comme acteur et instance autonome, afin de dégager sa filiation avec les arts du conseil ou de la délibération.
Histoire, prudence et expertise politique chez les humanistes espagnols, de Juan Luis Vives (1492-1540) à Benito Arias Montano (1527-1598) La vertu de prudence connaît un regain d'intérêt au bas Moyen-Âge et à la Renaissance depuis la... more
Histoire, prudence et expertise politique chez les humanistes espagnols, de Juan Luis Vives (1492-1540) à Benito Arias Montano (1527-1598) La vertu de prudence connaît un regain d'intérêt au bas Moyen-Âge et à la Renaissance depuis la redécouverte d'Aristote à laquelle l'Espagne a largement pris part. L'originalité de la définition qu'en donne le philosophe, selon Pierre Aubenque, « ne consiste pas, comme on le croit parfois, dans l'affirmation du caractère pratique ; […] l'accent est mis d'abord sur l'impossibilité d'attribuer à la science une valeur morale par elle-même, car on peut faire de la science un mauvais usage. Au contraire, on ne saurait faire sans contradiction un mauvais usage de la prudence ». Chez Machiavel cependant, l'usage du terme prudenzia évacue la contrainte morale et à cet égard la restitution de cette dimension, absente des analyses pourtant fondamentales du disciple hispanique d'Érasme, l'humaniste valencien Juan Luis Vives (1492-1540), est décisive chez le grand humaniste chrétien, lui aussi, Benito Arias Montano (1527-1598). La réflexion sur la signification de la prudencia et les moyens de l'acquérir, afin qu'elle serve l'expertise du conseil et la décision politique, est magistralement engagée en latin, parmi les auteurs hispaniques, par Vives dans le De disciplinis. Les analyses du Valencien annoncent celles de Sebastián Fox Morcillo et de Melchor Cano, qui confirment le lien problématique toujours plus vif que les humanistes du premier XVIe siècle tissent entre histoire et prudence. Ces réflexions classiques trouvent enfin une formulation originale, moins étudiée, dans les écrits eux aussi en latin d'Arias Montano dont les exemples, quoiqu'exclusivement bibliques, ont néanmoins une forte signification politique. Or les analyses de ce savant encyclopédique, bientôt nommé par Philippe II bibliothécaire de l'Escorial, contemporain des promoteurs d'une histoire officielle et rigoureuse, retrouvent l'esprit des distinctions aristotéliciennes entre science et prudence.
L'éducation politique du prince par l'histoire selon Juan de Mariana (1536-1624)
Rédigé à l’intention de Philippe III à la fin du règne de son père, Philippe II, et à la suite de l’Historia de rebus Hispanæ (1592), le De rege et regis institutione (1599) du jésuite Juan de Mariana est un traité d’éducation qui exalte... more
Rédigé à l’intention de Philippe III à la fin du règne de son père, Philippe II, et à la suite de l’Historia de rebus Hispanæ (1592), le De rege et regis institutione (1599) du jésuite Juan de Mariana est un traité d’éducation qui exalte les bénéfices linguistiques, culturels et politiques, pour toute la communauté, d’une familiarisation précoce du prince héritier avec des vassaux de tous les royaumes et principautés dont il est le souverain. L’enrichissement réciproque est en effet facteur de liens bénéfiques mais l’effort de familiarisation expose le jeune prince au grave risque de l’adulation, contre lequel il doit être le plus intimement prévenu. Aucun favoritisme ne doit ainsi permette à un flatteur de détourner le futur monarque des intérêts communs. Face au risque perpétuel de l’émergence d’un favori exclusif, renforcé par une excessive intimité, Juan de Mariana exhorte le jeune prince, dans un texte en latin présenté comme le fruit d’échanges bienveillants avec les plus honnêtes conseillers et vieux sages de la monarchie, à entendre des recommandations convergentes avec l’expérience de l’histoire universelle et hispanique.
Dans le contexte de l’empire hispanique de Philippe III, les revendications de trois historiens de la monarchie au conseil politique (Herrera, Cabrera et Mariana) renvoient aux conditions d’exercice de cette activité en pleine mutation.... more
Dans le contexte de l’empire hispanique de Philippe III, les revendications de trois historiens de la monarchie au conseil politique (Herrera, Cabrera et Mariana) renvoient aux conditions d’exercice de cette activité en pleine mutation. L’idée d’une expertise de l’histoire pour éclairer la décision politique s’appuie sur une réflexion engagée par le premier humanisme de Vives. Conseiller le prince s’appuierait ainsi sur une conscience nationale étendue au lectorat des corps politiques modernes.
Le jésuite Juan de Mariana, prédicateur et enseignant de renom, docteur en théologie, fut l’un des maîtres d’œuvre du projet d’édition des Etymologiæ d’Isidore de Séville et le collaborateur de Gaspar de Quiroga pour l'élaboration de... more
Le jésuite Juan de Mariana, prédicateur et enseignant de renom, docteur en théologie, fut l’un des maîtres d’œuvre du projet d’édition des Etymologiæ d’Isidore de Séville et le collaborateur de Gaspar de Quiroga pour l'élaboration de l’Index de 1583. Il sera aussi l’auteur de la première grande histoire nationale à succès et d’importants miroir du prince, ou encore de critiques de la politique monétaire sous Philippe III et de la Compagnie de Jesus elle-même. L’expertise de ce grand savant espagnol, aux compétences tôt reconnues, a été sollicitée lors des polémiques entre le superviseur de la publication de la Bible Polyglotte d’Anvers (1572), Benito Arias Montano, et les secteurs réactionnaires de l’Église, au premier rang desquels León de Castro, qui mettaient en cause l’orthodoxie de la réalisation de l’ouvrage. Les termes de l’expertise de cette Bible royale par Mariana pourraient traduire un geste habile de composition entre le pouvoir inquisitorial, universitaire et monarchique.
Dans la cinquième des Ocho questiones del Templo (1551), le chanoine tolédan Juan de Vergara soulève les contradictions et incohérences que présentent certains des textes qu’Annius de Viterbe publia en 1498, en les attribuant à Bérose et... more
Dans la cinquième des Ocho questiones del Templo (1551), le chanoine tolédan Juan de Vergara soulève les contradictions et incohérences que présentent certains des textes qu’Annius de Viterbe publia en 1498, en les attribuant à Bérose et Métasthène. Juan de Vergara s’intéresse précisément aux noms et à la succession d’une série de rois perses, sous le règne desquels le Temple de Jérusalem fut édifié, selon ces deux auteurs. Cet examen critique extrêmement minutieux et érudit fournit au chanoine tolédan l’occasion de démontrer que ces textes sont apocryphes et qu’Annius en est probablement l’auteur. Le faussaire déguisait son invention sous l’apparence de la rigueur critique, puisqu’il accompagnait ses affabulations de l’énoncé de grands principes de méthode historique. Tout en défendant Hérodote et Thucydide, l'humaniste castillan rédige la plus minutieuse réfutation des falsifications du Viterbien qui ait été rédigée en langue espagnole. Or, pareille dénonciation présentait un enjeu politique des plus sensibles, puisque le moine italien avait par ailleurs mis son érudition au service de l’imaginaire historique de la monarchie hispanique. Juan de Vergara ne s’attaque pas directement à cette partie de la falsification d’Annius, mais en humaniste érudit il invite la communauté savante à poursuivre l’examen critique des Antiquités.
La cuestión de la reputación permite traer a colación, e intentar analizarlas, las preocupaciones metodológicas de los autores de un género o de los defensores de una disciplina en auge al final del siglo XVI y a principios del siglo... more
La cuestión de la reputación permite traer a colación, e intentar analizarlas, las preocupaciones metodológicas de los autores de un género o de los defensores de una disciplina en auge al final del siglo XVI y a principios del siglo XVII: la historia en general, y la monárquica o patriótica en particular. A finales del siglo XVI y a principios del XVII, durante el reinado de Felipe III, tres autores destacados, Juan de Mariana, Antonio de Herrera y Luis Cabrera de Córdoba se valieron de del término de historia para titular sus obras, en ruptura con las crónicas y anales de sus predecesores. Y con ellas ilustraron el pasado de la monarquía y de España, cada uno con método propio. Analizamos sumariamente cómo las obras de aquellos tres autores de primer plano dieron satisfacción, hasta cierto punto, a unas expectativas de la corona y cuestionaremos el papel que la reputación de los mismos autores, con sus muy diversos estatus, pudo desempeñar en su trayectoria y en la recepción de sus obras. Así se entenderá que la historia como disciplina y como género sea objeto de una tensión epistemológica.
Este estudio intenta sugerir la actualizacion que formula el humanista Juan de Mariana del caracter progresivo del tiempo Cristiano. Desde la idea aristotélica de lo politico como propiedad fundamental del ser humano y desde la idea... more
Este estudio intenta sugerir la actualizacion que formula el humanista Juan de Mariana del caracter progresivo del tiempo Cristiano. Desde la idea aristotélica de lo politico como propiedad fundamental del ser humano y desde la idea pauliniana de cuerpo mistico de Cristo, que Agustin recupera en un sentido dinamico para justificar el tiempo y que la tradicion politiza con la idea de cuerpo politico, el pensador tomista fundamenta la relacion entre soberano y reino como un dialogo entre realidades de una misma naturaleza. Politicas y temporales, es decir historicas, las naturalezas de los cuerpos politicos, desde aquel, personal, del soberano hasta aquéllos, colectivos, del reino y de las universidades permiten plantear de forma moderna las cuestiones de la relacion entre rey y reino.