FR2511056A1 - Regard notamment pour chaussee - Google Patents

Abstract

LE REGARD COMPREND UN CADRE DESTINE A RECEVOIR UN TAMPON ET PRESENTANT DES LOGEMENTS 4, 5, 6. LE TAMPON COMPORTE DES SAILLIES DESTINEES A PRENDRE PLACE DANS LES TROIS LOGEMENTS PRECITES DU CADRE. LES LOGEMENTS 4, 5, 6 DU CADRE SONT MENAGES DANS DES SABOTS 1, 2, 3 METALLIQUES SCELLES DANS UNE BORDURE EN BETON 7. UTILISATION POUR REALISER DES REGARDS DANS DES CHAUSSEES.

Description

La présente invention concerne un regard comprenant un cadre notamment destiné à être scellé dans la chaussée et à recevoir un tampon.

Les cadres et tampons connus sont entièrement métalliques. Leur fabrication est de ce fait onéreuse. En particulier, dans le brevet français nO 2 300 852 de la demanderesse on a décrit un regard comprenant un cadre métallique recevant un tampon également métallique qui comporte trois saillies radiales disposées suivant un triangle sensiblement équilatéral et pouvant reposer chacune en position de service dans un logement ménagé dans une bordure interne du cadre. La bordure précitée est ajustée pour recevoir le tampon. Chacun des logements du cadre comporte un fond auquel aboutit une rampe d'engagement en pente associée à une première face latérale de la saillie radiale du tampon.

Chaque logement comporte en outre une face de retenue disposée en regard de la face d'engagement, et associée à une deuxième face latérale de la saillie opposée à la première face. La rampe d'engagement et la face de retenue du logement sont sensiblement parallèles, chacune respectivement à la face associée de la saillie radiale. La pente de la rampe d'engagement est transversale à une direction diamétrale du tampon et présente une valeur choisie pour assurer la rotation horizontale du tampon sous l'effet de son poids, après sa mise en place dans le cadre.

Les dispositions précitées assurent la mise en appui de la seconde face latérale de la saillie radiale contre la face de retenue du logement. Le verrouillage de la saillie radiale dans le logement est assuré par une obliquité par rapport à la verticale de la face de retenue, dirigée vers la rampe d'engagement. Ce verrouillage empêche un basculement du tampon autour de l'un des côtés du triangle d'appui constitué par les trois saillies radiales reposant dans leurs logements. Un tel basculement risque en effet de se produire sous l'effet d'un effort d'enfoncement appliqué au tampon, en dehors du triangle d'appui précité.

Le but de la présente invention est de réaliser un cadre dont la fabrication est moins onéreuse que les cadres entièrement métalliques connus et dont la mise en place dans la chaussée, est beaucoup plus aisée.

Suivant l'invention le regard comprenant un cadre destiné à recevoir un tampon, ce cadre présentant au moins trois logements, et le tampon comportant des saillies destinées à prendre place dans les logements précités du cadre, est caractérisé en ce que les logements du cadre sont ménagés dans des sabots métalliques scellés dans une bordure en béton.

Ainsi la liaison entre les sabots métalliques est assurée par du béton.

Chaque sabot métallique comprend une semelle répar- tissant la charge sur le béton de la ceinture de liaison et surmontée d'un logement destiné à recevoir la saillie du tampon.

Un ou plusieurs fers à béton peuvent être placés dans le béton et relient les différents sabots afin de prévenir tout accident en cas de détérioration du béton.

Le cadre peut recevoir un tampon de forme circulaire, rectangulaire ou autre.

Une réalisation particulière de l'invention est cons tituée d'un cadre dont les trois sabots métalliques sont disposés à 1200 llun de l'autre et dont la forme géométrique est identique aux logements du cadre décrit dans le brevet français 2 300 852. Conformement aux dispositions décrites dans ce brevet, le cadre n'est pas soumis à des sollicitations mécaniques nocives, ce qui est favorable à la bonne tenue en service de la liaison béton-sabots métalliques.

La mise en place et le scellement dans la chaussée d'un tel cadre préfabriqué en béton sont particulièrement aisés; de plus, un tel cadres du fait de son poids élevé, peu sensible à de mauvaises conditions de scellement.

Selon une version avantageuse de l'invention, chaque sabot comporte une semelle en forme de secteur de couronne, cette semelle portant un logement, la face supérieure de ce logement étant située dans le plan supérieur de la couronne de béton ou en saillie de quelques centimètres.

Dans le premier cas, la face supérieure étant au niveau de la chaussée, la surface apparente de béton peut être durcie par addition de carborandum avant prise.

Dans le second cas, la surface de béton est recouverte d'asphalte similaire au revêtement de la chaussée.

Ces semelles sont destinées à répartir sur le béton de liaison la pression quasi-ponctuelle du tampon, de sorte que le béton du cadre est soumis à une contrainte acceptable.

Selon une version particulière de l'invention appliquée au cadre décrit dans le brevet français nO 2 300 852, les sabots sont reliés les uns aux autres par une ceinture métallique concentrique au cadre et scellée dans le béton de cette bordure.

Cette ceinture constitue une armature du béton qui prévient tout risque d'accident dans le cas d'une détérioration partielle de la bordure en béton.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs:
la figure 1 est une vue de dessus du cadre conforme à l'invention;
la figure 2 est une vue en coupe située au niveau de la semelle inférieure des sabots du cadre;
la figure 3 est une vue en coupe suivant le plan
III-III de la fiture 1;
la figure 4 est une vue en coupe suivant le plan
IV-IV de la figure 1;
la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 concernant une variante de réalisation du cadre conforme à l'addition;
la figure 6 est une vue en plan d'un gabarit pour la fabrication du cadre conforme à l'addition.

Dans la réalisation de la figure 1, le cadre destiné à recevoir un tampon en acier identique à celui décrit dans le brevet français nO 2 300 852 comporte trois sabots métalliques 1, 2, 3, par exemple en acier moulé disposés à 1200 l'un de l'autre et comportant chacun un logement 4, 5, 6 conformé comme indiqué dans le brevet précité et destiné à recevoir une saillie du tampon.

Ces sabots métalliques 1, 2, 3 sont scellés dans une bordure en béton 7, en forme de couronne, de section transversale rectangulaire, comme indiqué en traits mixtes sur la figure 1. L'épaisseur de cette couronne est supérieure à la hauteur des sabots de sorte que ces derniers sont parfaitement liés au béton.

Chaque sabot 1, 2, 3 comporte une semelle 8 (voir figures 1, 2, 3) en forme de secteur de couronne. Cette semelle 8 porte le logement 4, 5, 6. La face 9 de cette semelle 8, qui est opposée au logement 4, 5, 6, repartit sur le béton la charge appliquée par chaque point de pose du tampon.

Dans la réalisation représentée, les sabots 1, 2, 3 sont en outre reliés les uns aux autres par une ceinture métallique 12, par exemple en fer rond, disposée concentriquement à la bordure en béton 7. Cette ceinture 12 est scellée dans le béton du cadre à l'extérieur des logements 4, 5, 6 pratiqués dans les sabots 1, 2, 3.

Par ailleurs, cette ceinture 12 est engagée dans des ouvertures 13 (voir figures 1 et 2) ménagées dans des équerres 14 fixées radialement sur les semelles 8 des sabots 1, 2, 3 et contre les parois 11 de ces derniers.

Dans la réalisation représentée (voir figure 1) la ceinture 12 est ouverte. Cette ceinture 12 peut être refèrmée après pose, par soudure. Elle peut encore être soudée aux ouvertures 13 des équerres 14.

D'autre part, entre les sabots 1, 2, 3 sont disposés des éléments métalliques 15, 16, 17 constitués par des fers plats arqués ancrés dans le béton de la bordure 7 et disposés à proximité du bord intérieur 18 du cadre (voir figures 1 et 4).

Le bord intérieur 18 de la bordure en béton 7 comporte un épaulement 19 délimité intérieurement par les fers plats arqués 15, 16, 17.

Cet épaulement 19 permet d'éviter la chute du tampon en cas de rupture des trois saillies de celui-ci et assure une étanchéité partielle du regard.

Les fers plats arqués 15, 16, 17 comportent des pattes d'ancrage 20 noyées dans le béton, fixees radialement à ces fers et dirigées vers la ceinture métallique 12.

Ces pattes d'ancrage peuvent être remplacées par des languettes 20a découpées dans le fer plat arqué et repliées vers la ceinture métallique 12, comme indiqué sur la figure5.

La fabrication du cadre mixte acier-béton que l'on vient de décrire, est particulièrement aisée.

A cet effet, il est avantageux d'utiliser le gabarit 21 représenté sur la figure 6. Ce gabarit 21 comprend un disque 22 servant de fond au moule du cadre eut il est muni de tétons 23 destinés à s'engager dans les trous 24 ménagés dans les semelles des sabots 1, 2, 3 et permettant ainsi de positionner avec précision ces sabots.

Les sabots 1, 2, 3 sont placés à l'intérieur de la ceinture 12 avant leur mise en place dans le moule et positionnés par les tétons 24. Les fers plats arqués 15, 16, 17 sont eux aussi positionnés dans le moule et il suffit ensuite de couler le béton qui emprisonne les sabots 1, 2, 3 pour obtenir le cadre 7.

Le cadre mixte acier-béton que l'on vient de décrire présente des propriétés mécaniques comparables à celles du cadre entièrement réalisé en acier qui est décrit dans le brevet français nO 2 300 852.

Compte tenu de la conformation décrite dans ce brevet, des logements 4, 5, 6 portés par les sabots 1, 2, 3, le cadre n'est pas soumis à des sollicitations mécaniques nocives sous l'effet des charges appliquées sur le tampon en appui sur le cadre. Par conséquent, ces contraintes ne risquent pas d'entraîner la rupture des liaisons béton métal comprises entre les sabots métalliques 1, 2, 3 et le béton de la bordure 7.

Ces risques sont encore minimisés par l'armature constituée par ltanneau métallique 12.

Par ailleurs, les fers plats arqués 15, 16, 17 tout en renforçant le cadre en béton 7, évitent la dégradation de la bordure interne de ce cadre.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple que l'on vient de décrire et on peut apporter à celui-ci de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.

Ainsi, la partie de la bordure en béton 7 située sous les sabots peut encore comporter une armature métallique 25.

De plus, l'invention peut s'appliquer à des regards comprenant un cadre comportant plus de trois logements. De -plus, ce cadre au lieu d'être circulaire, peut être rectangulaire.

D'autre part, chaque sabot 1, 2, 3 pourrait comporter plusieurs équerres 14 pour améliorer leur ancrage au béton du cadre 7.

Par ailleurs, l'anneau 12 pourrait être strié pour augmenter son accrochage au béton.

De plus, les fers plats arqués 15, 16, 17 pourraient comporter des pattes d'ancrage dirigées vers la bordure intérieure du cadre, pour augmenter l'ancrage de ces fers au béton du cadre.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Regard comprenant un cadre destiné à recevoir un tampon, ce cadre présentant des logements (4, 5, 6) et le tampon comportant des saillies destinées à prendre place dans les logements précités du cadre, caractérisé en ce que les logements (4, 5, 6) du cadre sont ménagés dans des sabots métalliques scellés dans une bordure en béton (7).

2. Regard conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que les sabots (1, 2, 3) sont reliés les uns aux autres par une ceinture de liaison métallique (12) scellée dans le béton du cadre.

3. Regard conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que la ceinture (12) est engagée dans des ouvertures (13) ménagées dans des équerres (14) fixées radialement sur les semelles (8) respectives des sabots.

4. Regard conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que la ceinture (12) est ouverte.

5. Regard conforme à l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que la ceinture (12) est scellée dans la bordure (7) à l'extérieur des logements portés par les sabots.

6. Regard conforme à l'une quelconque des revendications 4 à 5, caractérisé en ce que la ceinture (12) est en fer rond.

7. Regard conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte entre les sabots métalliques des éléments métalliques arqués (15, 16, 17) ancrés dans le béton de la bordure (7) et disposés à proximité du bord intérieur (18) de ce cadre.

8. Regard conforme à la revendication 7, caractérisé en ce que le bord intérieur (18) de la bordure (7) comporte un épaulement (19) délimité intérieurement par les éléments métalliques arqués.

9. Regard conforme à l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les éléments métalliques arqués sont constitués par des fers plats courbés en arc de cercle.

10. Regard conforme à l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que les élénients arqués comportent des pattes d'ancrage (20, 20a) fixées radialement à ces éléments et dirigées vers la ceinture metalli- que (12).

11. Regard conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que les pattes d'ancrage sont constituées par des languettes (20a) découpées dans les éléments arqués (1S, 16, 17) et repliées vers la ceinture métallique (12).