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:"DISPOSITIF DE REMONTAGE AUTOMATIQUE ET DE REMISE
A L'HEURE DES HORLOGES.
La présente invention a pour objet un dispositif permet- tant d'assurer automatiquement le remontage et la remise à l'heure des horloges et de tous appareils compteurs ou enregistreurs de temps, en utilisant les signaux transmis à heure fixe par des ondes de l'éther.
Ce dispositif permet de recevoir les courants alternatifs de fréquences phoniques de façon à établir des contacts électri- ques de même durée que ces courants; il est agencé de manière à supprimer toute réception pendant les temps autres que ceux choisis pour la correction de l'heure. L'établissement de ces contacts.dé- termine le remontage automatique de l'horloge mère et sa remise à l'heure sous la commande d'un moteur électrique; en même temps la remise à l'heure d'horloges secondaires est assurée par le moyen
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d'é lactro-aimants, par exemple.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple une forme d'exécution d'un dispositif suivant l'invention.
La Fig. 1 est un schéma général de l'installation.
Les Figs 2 et 3 montrent en élévation et en plan, par dessous, le dispositif de remontage automatique.
La fig. 4 montre l'agencement d'une chaussée.
La fig. 5 montre le dispositif de remise à l'heure des horloges secondaires.
La figo 6 indique une variante d'un détail.
La fig. 7 indique une variante d'un détail de la fig. 1.
Une particularité importante du dispositif!de réception des signaux horaires consiste en ce que, au lieu d'empêcher les émissions et les ondes parasites d'agir sur le système récepteur, on fait en sorte que le dispositif de correction de l'heure ne soit actionné que par un signal prédéterminé succédant à une zone de silende de durée déterminée produite par une interruption d'é- missions du poste émetteur. Par exemple, on peut utiliser les si- gnaux horaires internationaux émis par le poste de la Tour iffel de 11h44 à 11h49 -heure d'été- au moment de la zone de silence de 11h45 à 11h46, en utilisant le top de 11h46.
Pour la réception des courants alternatifs de fréquence phonique on emploie un ré- cepteur téléphonique 1 (fig. 1) qui porte sur son centre un con- tact platiné contre lequel appuie légèrement l'extrémité également platinée d'une masse 2 suspendue en 3 par une lamelle métallique très flexible 4. Au repos, ce point de contact a une résistance cosmique nulle, et, si on ferme, le circuit de la pile 5, par l'interrupteur 6, 7 de l'horloge, la résistance 8, et le relais @ 9 et le contact 10, le courant sera nul dans ce relais 19) parce qu'il est shunté par le contact susdit dont la résistance cohmi- que est nulle.
Mais si à ce moment on fait passer un courant de fréquencephonique dans le récepteur 1, la membrane, en vibrant, créera au point de contact de la masse 2, une résistan ce microphoni- que élevée, et, de ce fait le relais 9 sera excité et attirera son armature 11 aussi longtemps que le courant durera dans le récepteur.
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Dès que la membrane cesse de vibrer, le contact de la masse 2 se rétablit et, de ce fait, le courant devient nul dans le relais 9 qui abandonne son armature.
Pour la réception du signal de correction de l'heure, remplit une petite résistance thermique 12 de type connu/les fonctions Suivantes:
Le fil 12 dont la résistance est déterminée, est enrou- les autour de deux lamelles métalliques 13, 14 accolées et sou- dées ensemble. Ces lamelles sont faites de deux métaux quelcon- ques ayant une différence de coefficient de dilatation appré- ciable,elles sont fixées rigidement en 15.
Le Susdit fil étant en circuit avec la pile 5, comme il est représenté à la fig. 1 's'échauffe ,ainsi que les deux lamelles; ces dernières, sous l'influence de la chaleur,s'incurvent lentement, et, si le cou- rant persiste un temps déterminé, ce qui se produit pendant la zone de silence au moment de la correction de l'heure, les lamelles fermeront le fil 16 par le contact 17.Mais$ si à ce moment, un courant correspondant au signal horaire, succède à la minute de silence et passe dans le récepteur 1, la membrane vibre, le relais 9 est excité, attire son armature 11 ferme le circuit de l'électro 18 de remise à l'heure. Ce dernier étant excité, attire le levier 19 qui ferme en 20 le circuit du mo- teur 21.
Si le signal horaire persiste, ce qui a pour effet de maintenir le fil 22 fermé par l'armature il du relais 9 et que l'interrupteur 6, 7 de l'horloge reste également fermé,la résis- tance 12 n'étant plus en circuit avec la pile 5 la lame double 13,14 s'éloigne de son point de contact 17 par suite du refroi- dissement qui lo@@ fait reprendre leur position primitive. L'élec- aban tro 18 à ce moment/donne son armature 19 de sorte qu'un levier 23 relié à cette armature est ramené à sa position de repos par son ressort de rappel 24. En même temps, l'armature 19 coupe par le contact 20 le circuit du moteur.
L'action pertubatrice des émissions et des zones de silence de durée supérieures à celle pour laquelle est réglée la résis- tance thermique, doit être évitée. A cet effet, et avec le secours d'une source auxiliaire d'énergie,l'interrupteur 6,7 ferme et
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ouvre automatiquement le circuit de la pile 5 sur les appareils de réception, et ceci quelques secondes ou minutes avant et après la durée de réception.
Quand l'interrupteur 6,7 est fermé le râlais 25 est excité, et met sur position de travail les deux contacts 10 et 26. Le contact 10 ferme le circuit de chauffage des filaments des lam - pes à trois électrodes 27 et prépare le fonctionnement du relais 9, du récepteur 1; et de la résistance thermique 12; le contact 26 met en communication avec le poste de réception 28 l'antenne 29 qui précédemment était à la terre en 30.
Le dispositif.' se trouve ainsi en ordre de réception pour capter les signaux d'utilisation. Aussitôt cet effet produit, l'interrupteur 6,7 se oeuvre, ce qui a pour effet de couper le circuit du relais 25, qui, abandonnant alors son armature remet au repos les contacts 10 et 26, lesquels coupent alors les communications de l'installation et remettent l'antenne à la terre. Dans le cas où, pour une cause quelconque , la récep- tion n'a pas lieu, la source auxiliaire d'énergie ouvre d'elle- même l'interrupteur 6,7 de l'horloge comme on le verra plus loin.
Le remontage de l'horloge (fig. 1 à 3) se fait au moyen du petit moteur 21 portant sur son arbre un galet 31 qui appuie constamment contre un disque de friction 32, fixé sur un pignon33.
Ce pignon entraine par l'intermédiaire drouages 34, 35 34a, 35a le barillet 36 avec une démultiplication convenable, sur l'arbre de ce barillet 36 est fixée une roue 37 engrenant avec le'pignon dit "grande moyenne 38" qui commande à son tour le finissage c'est-à-dire le mouvement des secondes et l'échap- pement;à son autre extrémité se trouve fixé un doigt 39 por- tant un ressort cintré 40. Le ressort logé dans le barillet est maintenu sur l'arbre par une bande et au tambour de barillet par une bride pouvant échapper si l'on force le remontage, ce qui évite de casser le ressort.
Le tambour du barillet 36 porte un doigt 41, qui, à chaque tour, imprime à une roue 42 munie de 20 dents, un déplacement d'une dent., Cette roue porte un secteur 43
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en matière électriquement isolante et contre lequel peut s'appuyer sous l'action d'un ressort 44 un levier 45 formant contacteur avec un pilier 46 pour la mise en circuit du moteur 21. La susdite roue engrène avec une roue 47 de même diamètre, qui elle, est en- traînée également d'une dent à chaque tour qu'effectue l'arbre de barillet portant le doigt à ressort 39, 40.
Le ressort 40 fixé au doigt 39 agit sur la roue 47 pour la mise en circuit du moteur 21 ,qui, par l'intermédiaire des rouages 34, 35, 34a, 35a, remonte le barillet 36, Ce barillet fait à chaque tour avancer la roue 42 d'une dent dans le sens de la flèche,cette roue agissant sur la roue 47 mais dans le sens oppos.é à la flèche tracée sur cette roue (fig.2). A ce mo- ment. le ressort 40 étant en prise avec la dite roue 47 est obligé de plier parce que la pression sur ce ressort au remontage est plus forte que celle employée pour l'avancement de la roue, c'est- à-dire pour la mise en circuit du moteur.
Un tour de barillet représente 4 heures de marche. Le premier remontage s'effectue comme suit : la roue 42 dans le sens de la flèche respective (fig.3) pour que le levier 45 ne soit plus retenu par le secteur 43 et vienne en contact avec le pilier 46. A ce moment, le moteur ainsi mis en circuit remonte, par l'intermédiaire des rouages 33, 34, 35 le barillet 36 qui à chaque tour avance d'une dent la roue 42 par le doigt 41 fixé au barillet, jusqu'au moment du retour du secteur 43 sous le levier 45, ce qui a pour effet de couper le circuit du moteur.
Ce remontage représente un tour de la roue 42 moins deux dents, ce qui fait 18 dents soit à raison de 4 heures par dent 72 heures de marche de l'horloge. Pour fournir au mécanisme une marche régulière on a prévu un remontage toutes les 4 heures afin que le ressort du barillet conserve une force à peu près cons- tante; le ressort venant d'être armé de 18 tours est ensuite réarmé d'un tour toutes les 4 heures.
La mise en circuit automatique du moteur 21 s'effectue comme suit: le doigt 39 déplace par son ressort 40 dans le, sens de la flèche (fig:3) la roue 47 d'une dent, ce qui a pour effet de faire tourner d'autant la roue 42 mais dans
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le sens opposé à la flèche respective ; à ce moment le secteur 43 ne soutenant plus le bec du levier 45, ce dernier sous l'ac- tion du ressort 44 ferme le circuit du moteur; le barillet, en tournant, fait alors avancer, dans le sens de la flèche, la roue 42 d'une dent, ce qui a pour effet de ramener le secteur 43 sous le levier 45, d'où arrêt du moteur.
Si, par exemple au moment de la mise en circuit du mo- teur, il se produit sur le réseau, ou est branchéel'horloge, une interruption de courant, l'horloge continue de marcher grâce aux 68 heures de réserve qu' elle possède et le doigt 40 à chaque tour, donc toutes les 4 heures, fait avancer d'une dent la roue 47 qui fait tourner d'autant la roue 42, ce qui a pour effet d'éloigner le secteur 43 du levier 45. Au moment du rétablissement du courant du réseau, le moteur étant en cir- cuit remonte la barillet d'autant de tours que l'arbre de barillet en a effectué ; l'arrêt du remontage est toujours controlé par la roue 42 ramenant le secteur 43 sous le levier 45.
De ce fait, toutes interruptions de courant ne dépassant pas 72 heures n'influenceront aucunement la marche de l'horloge, la récupération de l'énergie en réserve se faisant automatique- ment.
Le dispositif mécanique de rattrapage des aiguilles est le suivant: pignon dit
Sur la/chaussée 48 portant l'aiguillle des minutes est calé un toc à deux becs 49 et 50. Le bec 50 imprime à chaque tour d'heure à une roue 51 un déplacement d'une dent, et un ressort de calage 52 règle la position de cette roue à chaque déplacement horaire.
La roue dentée 51 est munie de 25 dents et porte sur sa joue supérieure un secteur 53 en matière électrique- ment isolante et une goupille 54 de rattrapage, commandée/par une baïonnette 55 fixée sur le bec 50 du toc;la roue 51 porte aussi une goupille 56 convenablement placée pour que le bras libre du levier 57 articulé en 58 puisse en agissant sur cette goupille décaler d'une dent la roue 51, ce qui a pour effet d'écarter le secteur 53 de la position représentée (fig. 1) en coupant alors le circuit formé par le fil 59 de mise en service des appareils
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récepteurs car le bec 60 fixé sur la lame 6 se trouve libéré et cette lame s'éloigne de la lame 7.
Le levier 23 monté fou sur l'arbre 61 porte un bras 62 sur lequel pivote en 63 une roue 64 qui peut venir engrener avec une roue 65 fixée sur l'arbre 61. Sur ce dernier est fixé un doigt 66. Quand le levier 23 oscille dans le sens de la flè- che, la roue 64 vient en prise avec la roue 67 du remontage; le tout revient ensuite en place sous l'action du ressort antago- niste 24, et la roue 64 vient buter contre une pièce 68 qui fait frein sur les rouages 64, 65 pour empêcher le doigt 66 de sa déplacer.
Quelques minutes avant la réception de l'heure (position de la fig.l) le bec 50 en prise avec la roue 51 ferme par le sec- teur 53 le circuit du fil 59 en réunissant les deux lampe 6 et 7 pour la mise en service des appareils de réception par le relais
25. A l'heure précise du poste émetteur, le top du'signal horaire est transmis et produit l'excitation de l'électro 18 qui attire en m'eme temps que son armature 19 le levier 23, de sorte que la roue 64 vient en prise avec la roue 67 et que le contact 20 ferme le circuit du moteur 39; et en m'eme temps l'armature 19 ferme un contact 69 par lequel le courant de la pile 5 excite un relais 70, commandant la correction de l'heure des horloges secondaires.
A ce moment, par la rotation du moteur 21, le doigt 66 tourne dans le sens de la flèche, et ramène à son passage, si l'horloge a du retard, le bec 49 pour le.mener à l'heure exacte;si par contre, il y avait de l'avance, un levier 71 mené par le doigt
66 et pivotant en 72 ramène par 73 le bec 49 également à l'heure exacte; en même temps qu'un bras 74 en appuyant sur le coeur78 solidaire de l'aiguille des secondes, ramène celle-ci à la graduae tion zéro du cadran; ce levier est ensuite ramené par son ressort 76 contre la goupille de butée 77.
En continuant sa course, le doigt 66 vient également faire pivoter le levier 57 qui fait avancer, dans le sens de la flèche, une dent de la roue 51 par la goupille 56, ce qui a pour effet de couper en 6, 7 le circuit du relais 25 des appareils récepteurs, ainsi que l'électro 18
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qui en lâchant son armature coupe le circuit du moteur et celui du relais 70, puis le levier 23 revient à la position de repos sous l'action du ressort 24.24 heures plus tard le bec 50 aura ramené le secteur 53 en contact avec la lame 6 par l'avancement d'une dent de la roue 51 à chaque tour d'heures. Si pour une cause quelconque la remise à l'heure ne s'était pas faite, la baïonnette 55 fixée sur le bec 50 agira quelques minutes après la, réception du signal, sur la goupille 54 pour ouvrir l'interrup- teur 6,
7 en faisant avancer d'une dent la roue 51.
Sur la figure 5 est représenté le mécanisme de remise à l'heure des horloges secondaires ; est composé d'un électro- aimant 78 dont l'armature 83 montée sur une broche 80 est rappelée par un ressort 81. Deux goupilles 82 plantées sur l'armature 83 ferment les branches d'une pince 84 en agissant sur les talons 85. L'ouverture des branches de la pince s'opère par les taquets 86 fixés sur les talons 85. La pince est arti- culée sur un axe unique 87 disposé transversalement à l'électro; elle agit sur un doigt 88 de longueur appropriée fixé sur la chaussée 89 de l'horloge.
Le relais 70, commandé par l'horloge mère, au moment de la réception du signal horaire, excite l'électro 78; à ce moment l'armature 83 est attirée, et les goupilles 82 entrainant les talons 85 de la pince, les becs se ferment et ramènent, s'il y a avance ou retard, le doigt 88 fixé sur la chaussée, dans l'axe de la pince, position correspondant au temps d'émission et de réglage.
La fig. 4 montre une construction préférable de la chaussée 48 et du toc à deux becs 49 et 50. Le bec 49 a un perçage en- gorgé à son arrivée sur le trou de centre, ajustage de la chaussée 48 sur son arbre 90. L'entrée du trou est filetée. Un pigeonnier 91 s'appuie constamment contre la gorge 92 de l'arbre 90 sous la pression d'un ressort 93 maintenu et réglé par une vis 94.
Ce système de lanternage est adapté pour éviter le gros ennui de toutes grosses horloges où l'aiguillage défectueux par l'alitrage de la chaussée sur l'arbre grande moyenne. Cet incon-
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vénient est supprimé par la pression constante du ressort 93 appuyant le pigeonnier 91 contre la gorge 92 de l'arbre 90 et par la vis réglable 94.
Il est à remarquer qu'au lieu d'un doigt 66 unique, on pourra utiliser pour la remise à l'heure de l'horloge mère, un système de plusieurs doigts, par exemple un croisillon formé de quatre doigts 66 semblables xxxxxxxxxxxxxxxxxx (fig. 6) qui se- ront alors déplacés à une vitesse quatre fois moindre. D'autre part, on pourra sans s'écarter de cette invention varier aussi l'agencement et les détails d'exécution des diverses parties de l'appareil de remise à l'heure donné seulement à titre d'exemple. En particulier il doit 'être entendu qu'au lieu du moteur électrique 21 on pourra utiliser tout autre genre de moteur convenable.
La figure 7 montre comment le dispositif! thermique 13, 17 indiqué à la fig. 1 peut 'être adapté pour produire la fer- meture du circuit de chauffage 5, 6, 7, 15, 12, 11, 27 non plus pendant une zone de silence, mais pendant une zone de ré- ception. Dans ce cas, les connexions du fil de chauffage 12 et du fil 22 allant à l'électro 18, avec les deux plots de l'in- terrupteur Il sont inversées. Il en résulte que lorsque l'élec- tro 9 attire l'interrupteur 11, le circuit de chauffage 5, 6; 7,15, 12, 11, 27 est fermé, la lamelle double 13 s'incurve l'entement et si le courant persiste pendant un temps suffisant, ce qui se produit lors du passage du signal de remise.à l'heure, l'extrémité 14 vient en contact avec le plot 17 et reste dans cette position aussi longtemps que le courant passe; elle ne se sépare du plot 17 qu'un moment après la suppression du courant.
La fin du signal a pour effet de relâcher l'interrupteur 11 qui ferme alors le circuit de l'électro 18 par 5, 6, 7, 15, 14, 17, 16,18, 22, 11, 27 pour effectuer la remise à l'heure.
@ Ce mode de fonctionnement peut être préférable à celui décrit en premier lieu dans le cas où la réception est mauvaise ou troublée par des parasites.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.