[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Jean-Jacques Rein

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Jacques Rein
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Jean-Jacques (Joseph) Rein (, Mulhouse, Haut-Rhin - , Sobibor, Pologne) est un membre de la Résistance juive en France, arrêté lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon, le , par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie. Il est déporté dans le convoi n° 53 du 25 mars 1943, partant du camp de Drancy vers le camp d'extermination de Sobibor, où il est assassiné le à l'âge de 23 ans.

Plaque rue Sainte-Catherine.

Jean-Jacques Rein naît à Mulhouse, Haut-Rhin, le [1].

Il est chef des éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EIF)[2].

Résistance

[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Rein est membre de la Sixième à Limoges, où il en est responsable régional, puis à Nîmes, où il s'occupe des EIF, puis des jeunes non organisés, et finalement, se consacre à la Sixième[3].

Il fabrique des faux-papiers et cherche des planques pour les réfugiés.

La rafle de la rue Sainte-Catherine

[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Rein est arrêté le lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon par la Gestapo sous les ordres de Klaus Barbie. Il était venu apporter de fausses cartes d'identité.

Déportation

[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Rein est transféré directement au camp de Drancy puis déporté dans le convoi n° 53 du 25 mars 1943 vers le camp d'extermination de Sobibor[4],[5], où il est assassiné le .

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Voir, REIN, Jean-Jacques. sdv.fr. C'est un extrait de "Souviens-toi d'Amalek-Témoignage sur la lutte des Juifs de France (1938-1944" de Frédéric Chimon Hammel, "Chameau".
  2. Le rabbin Claude Gensburger note que Jean-Jacques Rein est un animateur de mouvement de jeunesse à Mulhouse. Voir, Rabbin Claude Gensburger. Les Rabbins de Mulhouse à l'heure industrielle (1798-1940). judaisme.sdv.fr.
  3. Voir le texte de Frédéric-Shimon Hammel
  4. Site de la Fondation pour la mémoire de la déportation.
  5. Frédéric Hammel situe son décès à Auschwitz, ce qui est erroné.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]