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La Respiration: 1) Expérience

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LA RESPIRATION

Introduction
Manifestement, la respiration chez l’Homme est l’ensemble des mouvements respiratoires
réguliers, visibles au thorax, et qui entrainent une inspiration puis une expiration de l’air à
travers les voies respiratoires.
Cependant, le progrès scientifique a montré que les tissus de nos organes respirent.

** Que se passe – t – il alors au-delà des poumons ?


** Comment se font les échanges respiratoires au niveau pulmonaire ?
** Comment protéger notre appareil respiratoire ?

I- Echanges de gaz respiratoires au niveau des organes


Dans le but de mettre en évidence la respiration au niveau des organes, on propose l’expérience
suivante :

1) Expérience :
Voire document ci-contre.

A) Résultats :
A la fin de l’expérience :
** Dans le bocal « A » contenant le
muscle frais, l’eau de chaux est
devenue trouble.
** Dans le bocal « B » ne contenant pas
le muscle frais, l’eau de chaux est
restée claire.

B) Interprétation :
** Dans le bocal « A », l’eau de chaux
est devenue trouble car les cellules
qui forment le tissu musculaire ont
dégagé le CO2.
** Dans le bocal « B », l’eau de chaux est restée claire : c’est une expérience témoin : sans
muscle.

C) Conclusion :
Les cellules musculaires respirent, et donc elles absorbent le O2 et libèrent le CO2.
Mais d’où vient le O2 et où va le CO2 ?

2) Analyse du sang
entrant et sortant d’un
muscle :
A) Tableau comparatif :
En sortant du muscle, le volume de O2
dans le sang diminue, mais le volume
de CO2 augmente.
B) Conclusion :
Les données duc. 10
confirment que les cellules
de nos organes effectuent
des échanges gazeux
respiratoires avec le sang.
Elles en prélèvent le O2 et
y rejettent le CO2.
Le phénomène est appelé
RESPIRATION
CELLULAIRE, dont
l’intensité varie selon la
nature et l’activité de
l’organe.

Question : Comment se fait alors cette respiration ?

3) Mécanisme des échanges respiratoires au niveau des


cellules :
En entrant dans un organe, les artères se ramifient en un réseau dense de capillaires sanguins,
dont la paroi est bien mince. Le contact est alors important entre les cellules et le sang ; ce qui
permet des échanges gazeux respiratoires entre le sang et les tissus.

A- Activité :
1) Transformez les données du doc. 4 page 43, Univers, en tableau avec des valeurs numériques.
2) Comparez la pression des gaz respiratoires dans le sang entrant et le sang sortant des tissus.
3) Précisez le sens de diffusion des gaz respiratoire au niveau d’un tissu.
4) Comparez la pression des gaz respiratoires dans le sang sortant à celle dans le milieu
interstitiel. Justifiez.
5) En déduisez le facteur responsable de cette répartition.

B- Bilan :
1)
Pression des gaz
Sang entrant Sang sortant des Milieu
respiratoires en
dans les tissus tissus interstitiel
(mmHg)
P (O2) 100 40 < 40
P (CO2) 40 46 > 46

2) La P(O2) dans le sang entrant est plus importante que dans le sang sortant. Contrairement,
la P(CO2) dans le sang entrant est faible par rapport à celle dans le sang sortant.
3) Au niveau d’un organe, le (O2) quitte les capillaires sanguins (pression élevée) et passe dans
le tissu (pression faible), alors que le (CO2) quitte le tissu et passe dans le sang.
4) La pression des gaz respiratoires dans le sang sortant s’approche de celle dans le milieu
interstitiel pour établir l’équilibre.
5) C’est la différence de pression qui permet ces échanges gazeux, selon le principe de diffusion
des gaz.

Question : Où est-ce que le sang s’approvisionne de (O2) et libère le (CO2) ?


II- Les échanges respiratoires au niveau des poumons :
Supposons que cela se passe au niveau des poumons, mais comment le confirmer ?
1) Analyse du sang entrant et sortant des poumons:
A- Activité :
1) Comparez le volume de (O2) dans le sang
entrant et le sang sortant des poumons.
2) Comparez le volume de (CO2) dans le sang
entrant et le sang sortant des poumons.
3) Qu’en déduisez-vous ?

B- Bilan :
1) Le volume de (O2) dans le sang
sortant est plus important que dans
le sang entrant aux poumons.
2) Le volume de (CO2) dans le sang
entrant est plus important que dans
le sang sortant des poumons.
3) Au niveau des poumons, s’effectuent des échanges gazeux respiratoires : le sang s’enrichit de
(O2) et s’appauvrit en (CO2).

2) Organes et structures responsables de la respiration


pulmonaire :

Chez l’Homme, l’appareil respiratoire est constitué de :


** Voies respiratoires : l’air inspiré par le nez (ou la bouche) descend dans la trachée, puis pénètre
dans chaque poumon par une bronche pour atteindre enfin les alvéoles pulmonaires. L’air expiré
parcourt ces mêmes voies mais en sens inverse.
** Deux poumons : constitués d’un tissu mou, spongieux et de couleur rose. L’alvéole est l’unité
structurelle la plus petite des poumons. Les alvéoles pulmonaires se caractérisent par :
-- présence de dense réseau de capillaires sanguins.
-- paroi alvéolaire bien mince (50 μm), favorisant la traversée des gaz.
-- grande surface d’échange entre le sang et l’air alvéolaire (70 m2), assuré par environ 300
million d’alvéoles par poumon.
Ces caractéristiques permettent les échanges gazeux respiratoires entre les capillaires sanguins et
l’air alvéolaire.
2) Mécanisme de la respiration alvéolaire :
A- Activité :

B- Bilan :
1) La (PO2) dans le sang entrant aux alvéoles est faible par rapport à celle dans l’air alvéolaire.
Par contre, la (PCO2) dans le sang entrant aux alvéoles est élevée par rapport à celle dans
l’air alvéolaire.

2) La (PO2) et la (PCO2) dans le sang sortant des alvéoles sont les mêmes que celles dans l’air
alvéolaire.

3) Le (O2) passe de l’air alvéolaire, où la (PO2) est plus élevée : 13.3 Kpa, vers le sang entrant
aux alvéoles, où la (PO2) est moins élevée : 5.3 Kpa.
Le (CO2) passe du sang entrant aux alvéoles, où la (PCO2) est plus élevée : 6.1 Kpa, vers l’air
alvéolaire, où la (PCO2) est moins élevée : 5.3 Kpa.
Pour maintenir l’écart entre les deux pressions, (PO2) et (PCO2), de part et d’autre de la paroi
alvéolaire, l’air alvéolaire doit être continuellement renouvelé par des mouvements
respiratoires : inspiration et expiration.

III- Les cellules produisent de l’énergie :


Lors des échanges respiratoires dans les poumons, le sang s’enrichit de (O 2) et rejette le (CO2).
** Quel sera alors le devenir de (O2) absorbé ?
** Et quelle est l’origine du (CO2) rejeté ?
1) Activité :

2) Bilan :
1) La cellule a besoin d’oxygène et des nutriments : glucose, acides aminés ….
2) La cellule produit de l’énergie nécessaire à son activité
3) La cellule rejette du CO2 et des déchets.
4) Les cellules de notre organisme emmagasinent le glucose sous forme de glycogène. En cas de
Besoin, ce dernier est hydrolysé de nouveau en glucose, utilisable par les cellules. Ainsi se
passe une réaction chimique entre le glucose et le dioxygène dite Oxydation.

C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + Energie

5) A partir des acides aminés et de l’énergie produite par cette oxydation, et suite à un
programme génétique précis, la cellule synthétise de nouvelles matières organiques (nouvelles
protéines) pour assurer la construction et le renouvellement de différents tissus de notre corps.
Le phénomène est appelé : Assimilation cellulaire.
Une partie de cette énergie produite est dissipée sous forme de chaleur.

3) Conclusion :
Si la respiration pulmonaire assure les échanges gazeux entre l’organisme et le milieu extérieur,
la respiration cellulaire est le processus qui permet aux cellules vivantes de démanteler le
nutriment organique, notamment le glucose, en présence de (O2) pour libérer de l’énergie
indispensable à l’activité de la cellule, sa construction et son renouvellement, et par la suite sa
vie et sa continuité.
IV- Protection de l’appareil respiratoire : (Doc. pages 44 et 45, Univers+)

Vu l’intérêt du système respiratoire, d’abord il faut être conscient des dangers qui le menacent,
puis adopter les moyens de prévention nécessaires.

1) Quelques dangers menaçants :


** Le tabagisme : par ses nombreux méfaits, la cigarette nuit gravement au fonctionnement de
l’appareil respiratoire, provocant le cancer des poumons et de la gorge, en diminuant les
performances physiques et en irritant les voies respiratoires en général.
** La tuberculose : maladie chronique provoquée par une bactérie, et touche principalement les
poumons. Les syndromes sont nombreux : perte d’appétit, toux, fatigue, faiblesse, perte de
poids ….
** La pollution atmosphérique : notre atmosphère peut contenir certains polluants néfastes tels
que le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO), le benzène ….
Une exposition prolongée à ces polluants favorise les infections et le développement des
cancers.

2) Quelques moyens préventifs :


** S’abstenir au danger du tabagisme, direct ou indirect.
** Eviter de s’exposer à des personnes atteintes de la tuberculose.
** Prévenir la pollution en se vaccinant avec la BCG.
** Contribuer à diminuer des pollutions.
** Programmer des sorties régulières dans des forets.
** Pratiquer du sport.
** Utiliser des masques protecteurs si besoin est.

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