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Cours de Pediatrie I-1
Cours de Pediatrie I-1
Cours de Pediatrie I-1
Dr SHINDANI MWAMBA
1
INTRODUCTION
Pédiatrie = spécialité médicale qui s’occupe de la santé des enfants.
Ces derniers sont des êtres en croissance et en développement continus
(changement de dimensions avec le temps – acquisitions des nouvelles fonctions).
Le champ de la pédiatrie s’étend dès la conception jusqu’à l’adolescence.
L’objectif est de permettre à l’enfant de devenir un adulte productif, avec un état
optimal de développement physique, mental et social.
7. Période pubertaire/
de 12 à 18 ans pour la fille
de 14 à 20 ans chez le garçon (Adolescent)
Caractéristiques anatomiques
- La cage thoracique est plus étroite et les parois plus minces bruits
cardiaques et pulmonaires bien perçus à l’examen physique.
- Le cœur est plus horizontal que chez l’adulte ECG de l’enfant
différent de l’adulte avec axe électrique dévié à droite chez l’enfant
Caractéristiques pathogéniques
-Les mêmes agents étiologiques peuvent donner les lésions différentes sur les
tissus mûrs et sur les tissus en croissance.
Certains agents infectieux comme celui de la syphilis entraînent des
manifestations différentes en fonction de tissu adulte ou de l’enfant.
Ces agents agissent différemment selon qu’ils atteignent un tissu en
croissance ou un tissu mûr.
Les lésions osseuses caractéristiques de la syphilis congénitale sont
inexistantes chez l’adulte.
-La dissociation pouls-température de la fièvre typhoïde de l’adulte est
absente chez le nourrisson
Caractéristiques immunologiques
La pédiatrie s’est fixée comme objectifs d’agir sur l’alimentation, l’éducation, les
vaccinations et l’usage approprié des antibiotiques.
Notre pays (la RDC) se situant dans les pays en voie de développement, la
mortalité infantile est encore très élevée (300 pour 1000 hab. contre 5 pour 1000
hab. en Europe).
Dans les pays en voie de développement, les causes de mortalité élevée sont
1° Maladies infectieuses : Rougeole, Paludisme
2° Maladies respiratoires : Pneumopathies :
3° Maladies digestives : Gastro-entérite aiguë)
4° Malnutrition : (sous-bassement des autres maladies ci-haut citées).
INDICATEURS R.D.C
TMM5 * 1960 302
2001 205
TMI * 1960 174
2001 122
Espérance de vie à la naissance (ans) 52
Nouveau-nés avec insuffisance pondérale (%) 15
Enfants avec émaciation (%) ** 13
Enfants avec retard de croissance (%) ** 38
Enfants exclusivement au sein avant 6 mois (%) 24
a) Période intra-utérine
La santé maternelle garantit le bien être du fœtus. Il s’agira de sa santé
physique, mentale et sociale.
Mesures préventives : CPN
b) Période de la naissance
Les traumatismes obstétricaux liés à l’accouchement ou à la réanimation peuvent
influencer le pronostic du nouveau-né.
Prévention : - améliorer les techniques des soins obstétricaux et la réanimation
néonatale.
c) Période néonatale
Période d’adaptation à la vie extra-utérine.
La prématurité, les trauma obstétricaux, les malformations congénitales
peuvent perturber cette adaptation.
Prévention : connaître les conditions d’élevage des nouveau-nés
principalement immatures.
e) Période préscolaire
Période d’exploration du monde extérieur.
L’enfant connaît des accidents, des intoxications, et des Infections.
Prévention : - « La main guide » de la mère.
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f) Période scolaire
Période d’élargissement de l’environnement de l’enfant :
Lors de l’apprentissage scolaire ou social , on peut noter des troubles de
comportement, troubles d’apprentissage, certains handicaps (visuels, auditifs,
…). Cependant la mortalité est faible. Ces troubles requièrent l’enseignant
comme intermédiaire.
Prévention : - intensifier les groupes des jeux.
SEMIOLOGIE PEDIATRIQUE
Séméiologie = étude des signes et de symptômes qui ont pour but de rechercher un
diagnostic. Le diagnostic (=connaître à travers).
Diagnostic clinique = impression initiale qui sera basée sur les symptômes et les
signes que présente le malade à l’admission.
2. La liste de toutes les affections qui ont des symptômes et signes similaires à
ceux de l’impression initiale (= diagnostic différentiel)
I. ANAMNESE.
Une anamnèse bien faite apporte souvent un diagnostic correct. Elle est une récolte
des toutes les informations en rapport avec la maladie. Ces informations sont
recueillies auprès de la mère ou de l’accompagnateur et exceptionnellement à
l’enfant lui-même si c’est possible (pas le considérer comme un objet et si possible
le faire participer à l’examen).
! Poser des questions sous formes positives : A-t-il la fièvre ?
I.1. Etapes :
Identification du malade:
- Noms, Adresse, Sexe, Date de naissance (âge).
- Nom et titre de l’accompagnateur.
- Religion, Nationalité
Accouchement :
- Normal, ou instrumental (ventouse,forceps, césarienne)
- Présentation (céph./siège, transversale).
- Présence ou non de polyhydramnios (malformation digestive : fistule
trachéo-oesophagienne), oligohydramnios (agénésie rénale)
- Apgar (score)
- Souffrance fœtale (circulaire du cordon ou autres causes)
- Liquide amniotique méconial (couleur)
- Aspect du cordon et du placenta (signes d’infections, dimensions,
altérations vasculaires, sénescence)
2) Anamnèse néonatale : .
Séjour à la maternité de la mère (nombre de jours et pourquoi si séjour
prolongé) : Infection, Convulsion, Ictère, Difficulté respiratoire ?…
3) Alimentation :
. -Allaitement au sein ou artificiel.
-Allaitement artificiel (avec quoi, préparation, …), tolérance de l’enfant
(vomissement et diarrhée).
-Sevrage à quel âge (date d’introduction d’aliments solides et dans quel ordre,
tolérance de ces aliments.
4) Pathologie de l’enfant
- Episodes des maladies connus par l’enfant, Infections
(Rougeole, Coqueluche, Autres…)
- Hospitalisations,(nombre de fois et pourquoi)
- Interventions chirurgicales,
- Accidents
- Allergies (médicaments, aliments, agents environnementaux)
- Vaccinations:
On peut noter :
- Performances de l’enfant sur le plan du développement notamment la
position assise, la marche à 4 pattes, la station debout avec appui, la marche,
le langage…
- Problèmes comportementaux (énurésie, encoprésie, psychose
infantile, douleurs abdominales récidivantes)
- Problèmes scolaires ou d’apprentissage.
- Courbe pondérale
6)Anamnèse familiale
7) Anamnèse génétique
- Histoire génétique de la famille (arbre généalogique de l’enfant).
Régions du corps
Peau : lésions qui existent depuis la naissance : exanthème, pigmentation
Tête et cou :
Cuir chevelu,
Visage,
- Yeux : infection, nystagmus, strabisme ou autre trouble visuel
- Nez : Infection, Hémorragie, Obstruction nasale , respiration buccale
- Bouche : Les dents et la gorge : Ulcère, Carie, Dysphagie, Voix
rauque…
- Oreilles : Infection, Audition, Ecoulement.
Le cou : douleur, gonflement (ganglions), rigidité dans la mobilisation.
Les Appareils
6) L’ordre d’un examen adéquat est plus ou moins déterminé par l’enfant plutôt
que par le médecin. Habituellement, l’ordre suivant peut être suivi chez le jeune
enfant :
1° Inspection des mains et des pieds
2° Inspection du thorax
3° Inspection de l’abdomen
4° Auscultation, Palpation, Percussion de toutes les régions
5° Les organes génitaux, les zones fémorales et l’anus
6° Examen de la tête et du cou
7° Les mensurations diverses
8° La recherche des réflexes.
N.B : Chez les enfants plus âgés, la mesure de la pression artérielle et les
mensurations seront effectuées en premier lieu.
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9) Un médecin qui soigne les enfants doit être amical avec eux, disponible et
effectuer l’examen avec intérêt, patience, dextérité et assurance
a) Attitude
Position
- Chez l’asthmatique : position assise au bord du lit, jambes pendantes,
incliné vers l’avant s’appuyant sur ses bras posés sur le lit, surélévation des
épaules avec thorax en entonnoir.
- En cas d’abdomen aigu avec irritation péritonéale, l’enfant reste
immobile sur le lit, n’accepte pas qu’on le touche sur le ventre.
- Douleur abdominale aiguë (coliques) : agitation, l’enfant se couche
sur le ventre préférentiellement ou se recroqueville sur le lit tenant les mains
sur son ventre..
- Attitude de décérébration : extension du cou, des membres
supérieurs et des membres inférieurs, avec pronation des avant-bras (les
paumes des mains tournées en dedans).
- Attitude de décortication : extension du cou, flexion des coudes et
des poignets (les doigts sont pliés sur les paumes des mains), les membres
inférieurs en extension.
- Luxation de la hanche : en position couchée avec les membres
inférieurs fléchis, les 2 genoux ne sont pas au même niveau.
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Faciès
Face et front
Un faciès souffrant
Douleur de la tête et du cou
-avec réaction des muscles de la partie supérieure de la face :
Douleur du thorax et de l’abdomen
-avec réaction des muscles de la partie inférieure de la face
Les yeux
L’exophtalmie de l’hyperthyroïdie ou de la maladie de Crouzon donne un
faciès caractéristique
Le nez
Dans le LED, on observe de part et d’autre du dos de nez, un exanthème en
papillon, érythémateux, sec, desquamant avec présence des follicules qui
ressemblent à l’acné.
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La bouche
La ligne verticale qui part du centre de la pupille doit tomber sur l’angle
externe de la bouche, sinon on a soit une Macrostomie ou une Microstomie.
Les joues
La pâleur des joues peut être liée à la peur ou être un signe d’anémie ou
d’insuffisance aortique
Etat de nutrition
- Maigreur, obésité.
- Déshydratation : enfoncement de la fontanelle, soif, sécheresse de la
bouche ;
Remarque
A. Anthropométrie :
Taille :
Poids :
La distance entre les extrémités des doigts des deux mains (les bras en
extension) doit être normalement égale à la taille. Cette amplitude normale est
perturbée dans les dysplasies osseuses (des os longs).
Taille assise :
B. Température
Normalement, elle est constante. Sa variation est souvent signe des maladies.
On distingue :
- la fièvre continue, la fluctuation journalière ne dépasse pas 1°C ( en
plateau)
- la fièvre rémittente, la fluctuation journalière dépasse 2°C mais
n’atteint pas la normalité
- la fièvre intermittente, la température baisse jusqu’aux valeurs
normales pendant quelques heures de la journée. Cette fièvre peut être
quotidienne (Arthrite rhumatoïde juvénile, Tuberculose), ou revenir tous les
2 jours (fièvre tierce du paludisme à P. falciparum ou vivax), ou tous les 3
jours (fièvre quarte du paludisme à P. malariae).
N.B : Une fièvre avec frissons s’observe dans tous les processus infectieux et
particulièrement dans les infections urinaires, la tuberculose ou la malaria.
La fièvre hectique (sepsis) est caractérisée par plusieurs crochets thermiques
journaliers avec des périodes de température normale
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C. Pulsation
On palpe le pouls radial mais aussi temporal, fémoral et pédieux (artère dorsale
du pied)
On détermine la fréquence, le rythme, l’amplitude (intensité).
La fréquence :
Age Pouls
Nouveau-né 140
< 2 ans 115
2 – 6 ans 105
6 – 10 ans 95
> 10 ans 85
D . Pression sanguine
La pression sanguine doit être prise chez un enfant relâché, non tendu, calme
(ne pleurant pas et non agité).
0 à 1 mois > 60 50
1 à 12 mois > 80 70
E. Respiration
Age Fréquence
respiratoire
A la naissance 50
< 2 ans 40
2 – 6 ans 30
6 – 10 ans 25
> 10 ans 20
- La bouche :
Dimension, Position, Lésions, Couleur des muqueuses (pâle, bleue, rouge de
l’intoxication au CO), Mouvement (paralysie faciale), Limitation de l’ouverture
dans l’arthrite rhumatoïde
- La langue :
Dimension (grosse dans le syndrome de Beckettien, Hémangiome ou
lymphangiome, œdème angioneurotique ou dans l’infection du plancher buccal ;
atrophie unilatérale dans l’atteinte de l’hypoglosse ; sèche dans la déshydratation,
intoxication à l’atropine et dans le syndrome de Sjögren) ;
Couleur (pâle dans l’anémie, bleue dans l’hypoxie ou la cyanose, rouge en cas
de carence en riboflavine, niacine ou dans la sprue)
Lésions (langue saburrale dans les affections fébriles, enduits blanchâtres en cas
de croûtes de lait ou de muguet, langue géographique normale ou en cas de
psoriasis, langue scrotale dans le syndrome de Down, langue ulcérée en cas
d’aphtes, d’herpès, du LED et au cours de la coqueluche avec ulcération du frein
de langue, langue tuméfiée en cas d’hémophilie ou de thyroïde accessoire ou de
kyste thyréoglosse) ;
Mouvement de la langue (succion de la langue dans les troubles de
comportement, tremblement dans la thyréotoxicose et mouvements saccadés en cas
de chorée)
- Les oreilles :
Dimension, Forme, Position (grosse, petite ou mal implantée dans les syndromes
malformatifs congénitaux), Eruptions débutant derrière les oreilles (dermatite
séborrhéique, Rubéole, Eczéma, Roséole) Tuméfactions derrière les oreilles
(mastoïdite, Adénopathies) Sensibilité à la mobilisation du pavillon (otite
externe, furoncle du conduit auditif) Sensibilité à la pression du tragus (otite
moyenne) Secrétions aqueuses (LCR) purulente ou hématique (otite externe, otite
moyenne, corps étrangers, traumatisme) gluante (cerumen)
N.B. Le conduit auditif externe est dirigé vers le haut chez le nouveau-né et chez
le nourrisson ; vers le bas et en avant chez l’enfant plus grand. Pour l’otoscopie,
chez le nourrisson, tirer le pavillon vers le bas, chez le grand enfant, vers le haut et
en arrière
L’examen du tympan recherche la continuité de la membrane, la couleur
rose (totalement rouge en cas de l’inflammation, rouge en périphérie en cas de
pleurs opaque ou purulente en cas d’infection) le triangle lumineux dont l’absence
est causée par l’inflammation, la forme de la membrane (bombante et convexe en
présence du pus, du sang, de l’air dans l’oreille moyenne, rétractée en cas
d’obstruction de la trompe d’Eustache) les niveaux hydroaériques derrière la
membrane en cas d’otite séreuse ou d’allergie.
- Le cou :
Dimension et Forme (gros cou de la diphtérie, de l’emphysème S/C et de
l’infection du plancher buccal ; cou court du syndrome de Turner ou pterigium
coli, de l’obésité ou des anomalies cervicales)
Position inclinée d’un côté (torticolis ou rigidité de décortication) opisthotonos
dans l’irritation méningée, le tétanos ou dans la carie vertébrale (inflammation des
disques intervertébraux de la colonne)
Tuméfaction
Adénopathies qui se repartissent en groupe horizontal (pré-auriculaires,
post-auriculaires dans la rubéole et l’infection du cuir chevelu, et sous-occipitales)
et groupe vertical (en rapport avec le muscle sterno-cléido-mastoïdien (antérieur,
postérieur)
Ces adénopathies peuvent être chaudes et sensibles en cas d’infection, molles et
fluctuantes en cas de suppurations, fusionnent en cas d’inflammation chronique,
dures, volumineuses et unilatérales en cas de tumeur maligne, fistulisées en cas de
tuberculose
Les kystes (dermoïde, thyréoglosse, branchial)
La Glande thyroïde (goître)
Lymphangiome (hygrome kystique)
Les veines jugulaires turgescentes dans la décompensation cardiaque
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II.5. LE THORAX
II.5.1.Examen du thorax
Principes de l’examen
Il faut :
Collaboration de l’enfant, calme, dans un environnement tranquille
Pendant les pleurs : -phase inspiratoire ausculter les bruits surajoutés
respiratoires (sauf les sibilances )
-phase expiratoire ausculter les bruits cardiaques
.bulleux -Diastolique
.sous-crépitants
.crépitants
.sibilants
-Les souffles tubaires
-Les frottements pleuraux
INSPECTION
3.Types respiratoires
PALPATION
2.Ampliation thoracique
Technique : Les paumes des mains sont posées symétriquement sur le dos (partie
supérieure), les deux pouces doivent se toucher sur la ligne médiane
Il faut observer les mouvements des doigts des deux côtés
PERCUSSION
1. La Matité
On doit exclure- la matité hépatique
- la matité cardiaque
Une matité thoracique peut être liée à :
- Condensation pulmonaire
- Epanchement liquidien pleural (matité
franche)
- Collapsus pulmonaire
- Caverne , Fibrose pulmonaire
2.Hypersonorité :
- Emphysème
- Asthme
- Pneumothorax
AUSCULTATION
2. La résonance vocale
Technique : Ausculter pendant qu’on répète le nom ou le chiffre 33
On distingue :
a)Les râles ronflants (Ronchus) :
Ils sont inspiratoires et gros associés à des frémissements tactiles.
Parfois, ils sont mixtes, inspiratoires et expiratoires (Râles bulleux)
Ils se rencontrent dans la Bronchite
INSPECTION
1. Dyspnée, Cyanose, Œdème
2. Choc apéxien (choc de pointe) : 5ème E.I.C.G sur la ligne médioclaviculaire.
On peut noter une anomalie de position :
-Une déviation médiastinale liée à une pneumopathie
-Une dextrocardie
-Une hernie diaphragmatique large
3. Veines saillantes et pulsatiles (au cou et à l’épigastre)
-Une décompensation cardiaque
PALPATION
1.Pulsation apéxienne
-plus forte en cas : - Excitation
- Défaillance cardiaque imminente
- Fièvre
- Hyperthyroïdie
-difficile à palper : Enfant de moins de 2 ans
- Epanchement péricardique
- Défaillance cardiaque installée
- Emphysème
-Coarctation de l’aorte
5. Pouls capillaires faibles
-Choc
PERCUSSION
Technique :
- méthode directe
- méthode indirecte par grattage (associé à l’auscultation) débutant par
la ligne axillaire
La percussion permet de déterminer la zone triangulaire qui donne les limites du
cœur.
AUSCULTATION
1. Technique :
-L’enfant en position assise ou couchée sur le dos
-Ausculter de préférence avec la cupule du stéthoscope les foyers mitral et
tricuspidien, le diaphragme les foyers aortique et pulmonaire
-B2 est plus accentué à l’inspiration
Sténose mitrale
Eclat Anémie (débit cardiaque )
Shunt gauche-droit
Intensité faible Myocardite Sténose ou atrésie
Décompensation cardiaque pulmonaire
Tronc artériel commun
Dédoublement Normal ** Normal (à l’inspiration)
Sténose pulmonaire
Shunt gauche-droit, CIA
Bloc de branche droit
Dédoublement paradoxal
(à l’expiration)
PCA
Sténose aortique
Bloc de branche G
complet
Grade Caractéristiques
Grade 1 Le souffle le plus faible à entendre, disparaît dans certaines positions
notamment en position assise ou après effort
Grade 2 Le souffle faible mais persistant dans toutes les positions et après
effort
Grade 3 Le souffle est intense sans frémissement (Thrill)
Grade 4 Le souffle est intense avec frémissement
Grade 5 Le souffle entendu avec le stéthoscope à peine appliqué sur le thorax
Grade 6 Le souffle entendu alors que le stéthoscope ne touche presque pas le
thorax
N.B : L’intensité seule n’est pas déterminante pour l’organicité, mais un souffle
de grade 3 est souvent d’origine organique
Dans l’endocardite et dans le RAA, l’intensité change rapidement
Les souffles peuvent être également décrits en souffle doux, rude, soufflant,
sifflant
Les souffles anorganiques sont :
-habituellement non propagés
-souvent systoliques
-changent avec la position ou de la respiration
Dans la décompensation cardiaque, on note
une accélération de la fréquence cardiaque : >160/min <de 5 ans,
>120/min >de 5 ans)
Une accélération de la FR en décubitus dorsal associé à une dyspnée
Le foie s’hypertrophie précocement
La congestion veineuse
Une orthopnée
Un pouls alternant *
Un pouls de galop *
Un œdème pulmonaire (tardif)
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II.6. ABDOMEN
1. Repères anatomiques
Quadrants (4)
INFERIEUR DROIT
INFERIEUR GAUCHE
Régions (9)
EXAMEN DE L’ABDOMEN
INSPECTION
1. La forme de l’abdomen chez l’enfant est ronde. On peut avoir un abdomen plat
(malnutrition, Hernie diaphragmatique du nouveau-né) ou ballonné (infiltration
graisseuse pariétale, distension par l’air, liquide ou matières fécales) Cette laxité
peut être due à une laxité de la paroi (Rachitisme, maladie cœliaque,
Hypothyroïdie)
3. Tuméfactions localisées
L’hépatomégalie et splénomégalie massives
Les masses ombilicales comme la hernie (fréquente chez l’enfant nègre jusqu’à 7
ans), l’omphalocèle (grosse hernie à contenu abdominal), le polype (masse rouge
vive pédiculée), le granulome (tissu de granulation avec sécrétions mucoïdes)
PALPATION
Principes :
Chez l’enfant couché sur le dos, obtenir un relâchement musculaire abdominal
La collaboration est nécessaire, pas de pleurs
Il faut réchauffer les mains, fléchir les cuisses
Il faut aussi distraire l’enfant qui doit avoir une respiration profonde
Chez un enfant qui pleure, palper à la fin de la phase expiratoire
2. Douleur
Elle peut être diffuse (Péritonite), de rebond (Irritation péritonéale surtout quand
on lève la pression), du bord hépatique (Hépatite) du quadrant supérieur
droit (Ulcère duodénal) du quadrant supérieur gauche (Rupture ou infarctus
splénique) des flancs
(Abcès périnéphrétiques) du quadrant inférieur droit (Infection appendiculaire)
du quadrant inférieur gauche (Colite ulcéreuse, Amibiase)
3 cm 6 mois et 4 ans
2 cm 4 ans et 10 ans
< 1 cm > 10 ans
PERCUSSION
(Rechercher le liquide)
La percussion donne normalement un son tympanique (sauf dans les sites des
organes solides comme le foie)
1. Tympanisme : Normal
Tympanisme excessif : -Occlusion intestinale ou Iléus paralytique
2. Matité avec ballonnement abdominal
-Liquide dans la cavité péritonéale
-Tumeur
N.B : Pour rechercher la présence du liquide ;
l’onde liquide (signe de flot)
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N.B :
1.La percussion du foie peut donner les dimensions complètes du foie (au-
dessus du rebord costal)
2.A la percussion abdominale, présence d’une matité lors de l’inspiration en
cas de splénomégalie (au niveau des espaces intercostaux inférieurs sur la
ligne axillaire antérieure)
AUSCULTATION
1. Tuméfactions
Hernie
Hydrocèle
Testicule non descendu
Adénopathies
N.B : -La hernie présente des variations des dimensions spontanées
lors de la toux
lors des pleurs
-La hernie est non sensible (la douleur indique une hernie étranglée)
-Une hydrocèle peut présenter une augmentation graduelle des dimensions
quand il communique avec le processus vaginalis.
1. SEXE MASCULIN
a) Principe d’examen :
-déshabiller complètement l’enfant
-utiliser une lumière adéquate
-position couchée sur le dos
b) INSPECTION
Examiner le pénis, Prépuce, Orifice urétral et le Scrotum
1. Pénis
Il peut être gros (Priapisme de la drépanocytose ; dans la puberté précoce ,
testicule et pénis gros ; dans les lésions du SNC ; dans les tumeurs testiculaires ;
dans l’hyperplasie surrénalienne congénitale avec pénis gros, testicule normal)
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Le pénis peut être petit dans l’obésité ( il est relativement petit) ; dans
l’hypopituitarisme ; dans le Syndrome de Klinefelter
2. Prépuce
Technique de l’examen :
Tirer sur le prépuce : il forme un tunnel avec une ouverture du méat
préputial visible. En retractant le prépuce, on peut visualiser le méat urétral
3. Orifice urétral
Il est souvent au sommet du pénis (normal). Parfois, il peut se situer ) la face
inférieure (Hypospadias) ou à la face supérieure (Epispadias,rare).
L’épispadias est souvent associé à l’exstrophie vésicale
N.B : En cas d’absence du testicule dans le scrotum, le rechercher par palpation (de
haut en bas le long du canal inguinal) :
-si masse palpée , il peut s’agir de : Testicule non descendu (fixe), Testicule
rétractile (reprend vite sa position initiale), Hernie, Hydrocèle, Adénopathie
-Dans la position assise ou débout, les testicules descendent normalement dans les
scrotums
-L’évaluation des stades du développement sexuel se base sur les dimensions du
pénis, du scrotum, des testicules, et sur l’importance des poils pubiens.
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2. SEXE FEMININ
a) Principes d’examen :
C’est une expérience traumatisante
-préparation psychologique (émotion, timidité)
-présence sécurisante de l’infirmière ou de la mère
-une lumière adéquate
-une position correcte
Position allongée sur les cuisses de la mère, les deux pieds posés sur les
genoux du médecin et la hanche portée complètement en abduction (nourrisson et
petit enfant)
Position couchée sur le dos ou genu pectorale (fille plus grande)
-palpation bimanuelle prudente et si nécessaire, un doigt dans le rectum et l’autre
dans le vagin
Les petites lèvres peuvent connaître une synéchie qui disparaît normalement
à la puberté par changement du pH vaginal. La séparation artificielle est facile ou
sous œstrogène (gel)
Le méat urétral peut faire sourdre des secrétions (par irritation mécaniques
des sous-vêtements, de corps étrangers ou par masturbation ; par secrétions
physiologiques ; par inflammation des voies urinaires
Les secrétions physiologiques arrivent 2 à 3 ans avant la menstruation
Le vagin peut contenir un corps étranger qui peut entraîner des secrétions
intermittentes, teintées de sang avec une odeur désagréable. On peut avoir des
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N.B : L’hygiène générale doit être évaluée notamment les odeurs, les tâches sur les
sous-vêtements
Le développement des caractères sexuels secondaires s’évalue en se basant
sur le développement des seins et des poils pubiens (selon TANNER)
a) Principe d’examen :
-situation traumatisante, préparation correcte nécessaire
-position en décubitus latéral gauche
On peut noter aussi des fissures anales –en cas d’oxyurose, de constipation avec
des selles striées de sang, en cas d’eczéma ou d’irritation mécanique) des nodules
de l’anus (une excroissance rectale peut être normale ; ou des masses rouges dans
le syndrome de Peutz-Jeghers ; ou des hémorroïdes qui sont des masses solides et
foncées ; le prolapsus rectal ; les abcès anorectaux ou masse douloureuses,
chaudes, dures et fluctuantes)
On peut noter également des fistules péri anales. Il peut s’agir des abcès qui se sont
ouverts sur la peau péri anale, la colite ulcéreuse ou l’iléite régionale.
Remarques
Les hémorroïdes sont rares chez l’enfant, rechercher les obstructions de la veine
cave ou de la veine mésentérique
Les fistules périanales sont rares chez l’enfant, les explorer au stylet
2. Rectum
LE TOUCHER RECTAL
Remarques
Le toucher rectal est associé au toucher vaginal ou à la palpation abdominale pour
apprécier les masses rectales (masses pelviennes)
Les malformations
Cou court avec une épaule soulevée et une scoliose (une hémivertèbre)
Touffe de cheveux sur la colonne lombaire
Spina bifida (Lipoméningocèle) souvent associé à une para parésie,
problème urinaire et un pied équin
Fossette sacro coccygienne ou sinus pilonidal
Cyphose ou une convexité de la colonne thoracique ( Maladie de Morquio)
Scoliose ou une déviation latérale de la colonne vertébrale (primitive ou
secondaire à une maladie neuromusculaire
Lordose prononcée (primitive ou liée à la croissance jusque 7 – 8 ans ; elle
peut liée à la contracture en flexion de la hanche
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Les attitudes
Marche prudente pour éviter les douleurs
Carie de la colonne vertébrale (inflammation des disques)
Perte de la courbe C au niveau cervical (en profil)
Arthrite rhumatoïde juvénile
Tuberculose
Gibbosité ou angle fermé sur une cyphose par fracture ou affaissement
d’une vertèbre (Tuberculose)
Les manœuvres
L’analyse de la scoliose
- le sujet se penche en avant comme pour toucher ses pieds avec ses
mains, si la scoliose se corrige, celle-ci n’est pas fixe
- chez un petit enfant, le soulever verticalement par les bras et les mains
une scoliose non fixe disparaît.
Malformations
Pieds bots
Anomalies des jambes
Enfant débout, les 2 malléoles se touchant, la distance entre les
genoux doit être < 5 cm, si plus grand :Genu varum (physiologique
jusque 2 ans)
Enfant debout, les 2 genoux se touchant, l’espace entre les 2
malléoles est < 5 cm, anormal si supérieur mais physiologique
entre 2 et 5 ans
Erythèmes noueux aux faces d’extension des membres (streptococcies, TBC,)
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D. Atteintes musculaires
E. Atteintes articulaires
A. Examen objectif :
Inspection générale
Etat de conscience :
Niveau :Vigilance
Coma (niveau, score de Glasgow, Blantyre)
Etat des pupilles (niveau de la lésion au sein du SNC)
Orientation :
-Identification des parties de son propre corps ou sur le corps d’un autre (à partir
de 9 ans)
-Désorientation temporelle et spatiale (lieu, temps) en cas
d’infections graves, des états toxiques ou de vasculite cérébrale
Contenu :
Mémoire :
-Comptage, répéter une histoire, donner l’adresse ou les noms des frères et sœurs,
n° de téléphone…
-Comptage en crescendo ou en decrescendo ( à 6 ans jusqu’à 5 chiffres en
crescendo et 3 chiffres en decrescendo ; à 10 ans, jusqu’à 6 chiffres en crescendo et
4 en decrescendo)
Langage:
Il est anormal si pas un seul mot à 18 mois ou incapacité de former des phrases
avec signification à 3 ans
Absence de langage
Le mutisme peut être lié à une surdité, à un retard mental ou à un autisme infantile
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Une ataxie ou une incoordination majeure aggravée par la fermeture des yeux
peuvent être liées à des troubles cérébelleux, à une encéphalite, à une infirmité
motrice cérébrale et aux intoxications médicamenteuses (Phenobarbital,
Phenytoïne, Antihistaminique, Streptomycine avec attente vestibulaire) ou une
piqûre d’insectes (Tiques)
Marche en ciseaux
-Infirmité motrice cérébrale
-Retard mental
-Atteinte cérébelleuse
N.B : Avant 2 ans, l’enfant marche les bras et les jambes écartés
Il faut observer les souliers de l’enfant :
-usure de la pointe : pied équin
-usure latérale : arthrite des orteils (le poids du corps s’appuie latéralement)
La motricité
Demander à l’enfant de serrer les dents et palper le muscle masséter :
Le réflexe masséter. On lui demande aussi d’ouvrir la bouche : la mandibule
dévie du côté sain en cas de paralysie
La sensibilité
Les sens du toucher et de la température peuvent être perdus au visage
L’enfant qui a mal à la dent tire sur l’oreille à cause de la transmission de la
douleur le long de la branche mandibulaire
Le réflexe cornéen
Rechercher au moyen d’un tampon d’ouate ; le contact cornéen entraîne une
fermeture de l’œil
VII. Nerf facial
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La fonction motrice
Fermer les yeux aussi fortement que possible : du côté paralysé, l’œil ne se
ferme pas et le bulbe oculaire est dévié vers le haut (phénomène de Bell )
souvent associé à une déviation de la bouche du côté sain
Montrer les dents ou de sourire : le visage est plat d’un côté et est attiré du
côté sain
La fonction autonome
La lésion récente du nerf entraîne une augmentation de la production des larmes
et des salives
La paralysie faciale est fréquente chez l’enfant. Les causes sont l’exposition au
froid, le traumatisme, l’infection virale, les tumeurs, l’hypertension, la myasthénie
grave.
Fonction auditive
Les indices de la surdité neurogène sont :
-l’absence de réponse à un son normal
-le retard de langage
-une voix monotone
-un développement moteur par ailleurs normal
Dans l’intoxication aux salicylés, on note une baisse de l’acuité auditive (Tinnitus)
L’hyperacousie se rencontre fréquemment dans la paralysie faciale
Dans la psychose et le LED, on peut observer des hallucinations auditives
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Fonction vestibulaire
Les indices sont :
-les vertiges : l’enfant cherche à se cacher le visage et ne veut pas ouvrir les yeux,
il vomit à chaque changement de position
-la perte de l’équilibre
-le nystagmus ou mouvement involontaire du globe oculaire (pendulaire,
horizontal, vertical, rotatoire ou mixte), rythmique ou non qui arrive dans les
lésions vestibulaires ou cérébelleuses. Il peut être aussi physiologique.
Le Nerf Vague est moteur pour le palais mou, le pharynx et le larynx. Sa portion
parasympathique innerve le système respiratoire, cardiovasculaire et gastro-
intestinal.
8. Réflexe palatal :
Il faut toucher le palais mou avec une abaisse-langue et ceci détermine une
élévation du palais mou et une rétraction de la luette. Dans ce réflexe, le nerf
sensitif est le IX et le nerf moteur est le X .
En cas de paralysie unilatérale, le palais peut s’abaisser du côté affecté et ne
bouge pas au cours de la phonation.
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9. Réflexe pharyngé :
Dans ce réflexe, le nerf afférent est le IX et le nerf moteur est le X. La
stimulation se fait en touchant la base de la langue ou la paroi pharyngée au moyen
d'une abaisse-langue. La réaction normale consiste en une élévation du pharynx et
une rétraction de la langue.
XI Nerf Accessoire
Le Nerf Accessoire transporte les fibres motrices pour le muscle sterno-cléido-
mastoïdien et le trapèze. Pour le nerf XI, on demande au patient de lever l’épaule
contre une résistance (Trapèze) ou de tourner la tête d’un côté contre une
résistance(SCM)
On peut observer le torticolis qui implique une rotation du menton vers une
direction opposée à celle de l’occiput (éliminer une inclinaison de la tête ou un
mouvement involontaire du type spastique de la tête)
En cas de paralysie unilatérale, la langue peut être déviée vers le côté non affecté
(difficile à interpréter s’il y a une paralysie faciale).
On recherche également des fasciculations de la langue (mieux observées sur la
face inférieure)
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1. Force musculaire
2. Le Tonus musculaire
3. La Coordination des mouvements
4. La présence des mouvements involontaires
5. L’appréciation des masses musculaires
La force musculaire
le Signe de HOOVER :
Chez un patient couché sur le dos, l’examinateur pose ses mains (par les paumes)
sur les talons du patient. On demande au patient de soulever du lit d’abord une
jambe puis l’autre. En présence d’une hémiplégie vraie, quand le patient soulève
du lit la jambe paralysée, l’examinateur notera la contre-pression du membre non
paralysé : le signe de HOOVER (ce signe est absent en cas de paralysie hystérique
ou de simulation).
Le tonus musculaire
Une résistance faible ou absente parfois avec acquisitions des positions aberrantes
aux articulations se rencontre dans la myopathie et dans le myéloméningocèle.
Une hypotonie brusque et épisodique peut être un signe d’une crise convulsive
akinétique ou d’une syncope
Une hypertonie ou une augmentation du tonus musculaire peut être liée aussi :
une pathologie du muscle lui-même
un spasme musculaire réflexe secondaire à la douleur (spasme du fléchisseur de
la hanche en cas de la synovite de la hanche et de l’abcès du muscle psoas, spasme
des muscles cervicaux dans l’irritation méningée)
une paralysie cérébrale ou après lésions cérébrales.
3. Epreuve de HOLMES :
Le patient fléchit le coude contre une résistance exercée par l’examinateur.
L’examinateur lâche brusquement d’exercer cette résistance. En cas d’absence
de coordination (lésion cérébelleuse), le bras se fléchit de manière incontrôlée et le
patient peut se cogner le visage.
4. Le maintien de la posture :
On demande au patient d’étendre les bras devant lui avec les doigts écartés.
Il faut rechercher le tremblement, une chorée, une athétose
1. Le Tic : mouvement sans but mais répétitif qui n’interfère pas avec l’activité
normale mais disparaît durant le sommeil. Il intéresse les muscles des yeux, du
visage et des membres supérieurs
2. La Fasciculation musculaire ou mouvement rapide de contraction
involontaire de groupes des fibres musculaires notée sur la peau. Elle est liée à
un dysfonctionnement de la cellule de la corne antérieure notamment en cas de
poliomyélite et dans la maladie de WERDING-HOFFMANN (dans cette
maladie, la fasciculation se cherche au niveau de la face inférieure de la langue)
3. La Chorée ou mouvement sans but mais non répétitif qui s’aggrave avec
l’activité et par le stress émotif. Elle s’associe à une hypotonie et à une faible
coordination dans les activités comme le manger et l’écriture. Dans la chorée,
les enfants se cognent contre les objets et peuvent se faire mal.
4. Les myoclonies ou contractions intermittentes d’un muscle isolé ou d’un
groupe de muscles qui déterminent un mouvement rapide au niveau d’un
membre. Les myoclonies sont aggravées par l’activité volontaire et par le stress
émotif. On les rencontre dans les lésions des noyaux du tronc cérébral et de la
formation réticulaire
5. L’athétose ou mouvements lents et rythmiques des extrémités et de la face
provoquée par l’activité volontaire et les stimuli émotionnels
6. La dystonie ou la fluctuation du tonus avec atteinte des muscles proximaux
des extrémités entraînant l’apparition des postures bizarres et des spasmes en
torsion. Une résistance appliquée au mouvement aggrave le spasme. La
dystonie disparaît pendant le sommeil.
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1. Sensibilité superficielle :
Toucher
Douleur
Température
Il faut apprêter une tige de coton, une épingle (émoussée et pointue) et deux
tubes (en verre ou métallique) contenant de l’eau froide ou chaude.
L’enfant doit avoir les yeux fermés
L’enfant doit pouvoir dire ce qu’il ressent : soit un contact / soit un objet qui
pique / soit le chaud ou le froid.
La méthode consiste à explorer les différentes parties du corps de l’enfant avec
ce matériel
L’enfant doit pouvoir dire ce qu’il ressent soit un contact ou un objet qui pique
ou plutôt mousse, soit la chaleur ou le froid
La perte de la sensibilité (anesthésie) peut être liée à une lésion médullaire ou à
une myéloméningocèle
Les influx proviennent des structures plus profondes comme les muscles, les
tendons et les articulations. Ces structures sont connectées au cervelet, au thalamus
et au lobe pariétal.
L’enfant, les yeux fermés, doit reconnaître la position de son gros orteil mobilisé
vers le haut et vers le bas ; doit toucher son doigt placé dans l’espace avec un doigt
de l’autre main ; doit sentir les vibrations d’un diapason placé sur une surface
osseuse.
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4.Sensibilité spéciale :
Odorat
Goût
Audition
Vue
V. Réflexes
1. Réflexes superficiels
R. Crémastérien L2
Un instrument mousse stimule la face supéro-interne de la cuisse et entraîne
une contraction du muscle crémaster avec élévation du testicule du même
côté
Le réflexe se perd en cas de lésions en dessous de L2
R. Abdominal D8
Un instrument mousse stimule les 4 quadrants de la paroi abdominale et
entraîne une contraction de la paroi abdominale dans le quadrant stimulé avec
un mouvement de l’ombilic vers le quadrant stimulé.
R. Ano-cutané S2 – S4
La stimulation de la peau périnéale entraîne une contraction du sphincter anal
externe avec un enfoncement conséquent de l’ouverture anale.
Une réaction anormale ou la perte de ce réflexe s’observe dans les lésions
intéressant S2 – S4
R. Palmo-mentonnier
On stimule l’éminence thénar de la main. Généralement, cette stimulation
n’entraîne aucun signe du visage. La réaction anormale caractérisée par la
contraction des muscles frontaux et orbiculaires buccaux du même côté
s’observe dans les lésions bilatérales des lobes frontaux.
2. Réflexes profonds
Remarques :
1. Tous ces réflexes ostéo-tendineux peuvent être exagérés en cas de
spasticité ou de lésion pyramidale
2. Les réflexes sont diminués en cas de myopathie
3. Les réflexes sont absents dans les lésions du nerf périphérique
Clonus :
Un mouvement rapide d’une articulation particulière liée à une contraction
alternative des agonistes et des antagonistes. Il est dû à un étirement brusque
d’un tendon. On l’observe
-au pied : Clonus du pied lors de la dorsiflexion brusque du pied dans la
paralysie cérébrale. Dans ce cas, le pied exécute de manière répétée les
mouvements de flexion plantaire - dorsiflexion du pied
Irritation méningée
L’enfant couché sur le dos, la flexion passive du cou détermine une flexion
des genoux : Signe de BRUDZINSKI
Mouvements associés
1. Réflexes autonomes
Au niveau de la peau :
le réflexe ano-cutané
Le sphincter vésical
Les troubles de ce sphincter peuvent être suspectés devant une incontinence, une
absence de la sensation de réplétion vésicale, une absence de l’envie d’uriner, une
incapacité de retenir les urines : Vessie neurogène
Remarques :
En présence des troubles sphinctériens (anal et vésical), il faut rechercher les
lésions de la moelle épinière notamment dans le myéloméningocèle ou le
lipoméningocèle.
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NEONATOLOGIE
A. MEDECINE FOETALE
La naissance n’est pas le début de la vie, c’est une conclusion d’un développement
prénatal.
Ce développement passe par 3 principales périodes :
période pré-embryonnaire
période embryonnaire
période fœtale
Période pré-embryonnaire :Elle va de la conception à la 4ème semaine d’âge
gestationnel caractérisée par la formation du zygote et du blastocyte qui
s’implante dans l’endomètre.
Période embryonnaire : Elle va de la 4ème à la 8ème semaine, c’est la période
d’organogénèse ou l’apparition des ébauches d’organes
Période fœtale : Elle va de la 9ème semaine à la naissance caractérisée par la
croissance et la maturation des organes formés.
- Le tonus musculaire
- Le volume du liquide amniotique
- La fréquence cardiaque (normale ou bradycardie)
Chaque paramètre est coté à 2 en cas de présence et 0 en cas d’absence. Le
profil est normal si le score est compris entre 8 et 10, incertain à 6 et anormal
entre 0 et 4
L’écho-doppler
Il permet l’évaluation de la vélocité du flux sanguin vasculaire. Cette vélocité
baisse en cas d’hypoxie et augmente en cas de résistance vasculaire
B.LA NAISSANCE
Maturation biochimique
Elle débute avec l’apparition des pneumocytes II (22 ème à 24ème semaine) et du
complexe phospholipoprotéique à action tensio-active du surfactant. Cette
substance est indispensable pour le maintien de la mécanique respiratoire normale
au moment de la naissance, le poumon doit contenir de l’air. La composition du
surfactant comprend approximativement 90% des lipides et 10% des protéines. Les
lipides sont principalement les phospholipides (dérivés de phosphatidyl-glycerol)
et la lécithine. Le liquide pulmonaire fœtal s’échange continuellement avec le
liquide amniotique, il est possible de doser dans le liquide amniotique le surfactant
et ainsi évaluer la maturité biochimique pulmonaire
1.2.Adaptation cardio-circulatoire
La circulation du type fœtal se transforme en circulation du type adulte
La circulation fœtale
Durant la vie intra-utérine, la circulation se fait selon une modalité particulière liée
à la nécessité de transférer l’oxygène et les substances nutritives du placenta au
fœtus.
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Le sang moins oxygéné (PaO2 de 12-14 mm Hg) qui vient de la veine cave
supérieure passe dans l’oreillette droite puis dans le ventricule droit et l’artère
pulmonaire. Le flux de l’artère pulmonaire se subdivise en 2 voies, 10% passent
dans les vaisseaux pulmonaires (à cause de l’élévation de la résistance dans la
petite circulation) et l’autre passe par le canal artériel dans l’aorte descendante.
Une partie de ce sang va irriguer la partie inférieure du corps, l’autre passe dans
l’artère ombilicale pour rejoindre le placenta
1.3. La thermorégulation
Pendant la vie fœtale, le fœtus vit dans un environnement à température
contrôlée et relativement constante. Le nouveau-né à la naissance doit faire face
immédiatement à une variation de l’environnement thermique. La différence de
température intra-utérine et la température ambiante de la salle d’accouchement
fait qu’à la naissance il y a tendance à la baisse de la température corporelle (355
C dans les 30 ,minutes qui suivent la naissance) par évaporation et radiation. Cette
température se stabilise autour de 365 C à la 5ème ou 6ème heure par thermogenèse
chimique liée à la présence d’un tissu adipeux spécial (graisse brune)
Conséquences de l’hypothermie
Elle se manifeste chez les nouveau-nés par la torpeur, le refus de s’alimenter, la
perte de la réactivité aux stimuli, une bradycardie, une respiration lente et
irrégulière, la coloration rose de la peau (par manque de dissociation de
l’oxyhémoglobine)
PARAMETRE 0 1 2
FC Absente 100 batt/ min 100 batt/min
FR Absente Lente , irrégulière Bonne, régulière
Tonus musculaire Atonie Faible Hypertonie
Irritabilité réflexe Pas de réponse Cri faible, Pleurs vigoureux
Coloration Cyanose ou pâleur Acrocyanose Rose
Nouveau-né normal 7 à 10
Nouveau-né modérément déprimé 4 à 6
Nouveau-né déprimé 0 à 3
Identification du nouveau-né
Alimentation
Le nouveau-né doit être mis précocement au sein car le contact et la succion sont
des facteurs importants pour une montée laiteuse.
2.4. Le suivi
On doit programmer une visite médicale de contrôle dans les 15 jours qui suivent
24 H), la visite de contrôle devrait intervenir dans les 2 à 3 jours après la sortie
pour certains examens et cela en rapport avec l’affection clinique du nouveau-né
au cours de son séjour à la maternité (présence d’une hyperbilirubinémie, la faible
croissance, problème d’allaitement)
Introduction
La réanimation est indispensable chez le nouveau-né incapable d’instituer
spontanément, juste après la naissance, une activité respiratoire valable. L’absence
de réanimation chez ces nouveau-nés peut entraîner des lésions multisystémiques
et parfois des séquelles ultérieures.
La réanimation concerne 6% de l’ensemble des nouveau-nés et près de 80% des
prématurés
L’ASPHYXIE PERINATALE
L’asphyxie néonatale
L’absence de l’initiation de la respiration de la part du nouveau-né
par dépression du centre respiratoire (asphyxie fœtale, prématurité, anesthésique
ou sédatifs chez la mère
par maladie grave du parenchyme pulmonaire : Hypoplasie pulmonaire ; Maladie
des membranes hyalines
par obstruction des voies aériennes
par faiblesse des muscles respiratoires
▪ Manifestations cliniques
Dans l’évolution de l’asphyxie périnatale, il s’installe une série des lésions plus ou
moins graves au niveau de divers organes : Syndrome post-asphyxique
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1. Source de chaleur
2. Position tête plus basse que les pieds
A. Libérer les voies aériennes par aspiration )à la poire (bouche d’abord puis le
nez)
Si on utilise l’aspirateur électrique, la pression doit être 100 mm Hg (éviter
l’apnée réflexe)
Remarque
C. LE NOUVEAU-NE
A terme, le score de Jean Ballard est de 35 à 45. Ce score est valable dans les
96 heures de vie
NB : Il existe de nombreux autres scores avec des sensibilités variables
Cet ictère peut évoluer vers l’ictère pathologique surtout devant certains
facteurs de risque notamment :
▪ le nouveau-né de mère diabétique
▪ la polyglobulie
▪ la prédisposition familiale
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EXAMEN DU NOUVEAU-NE
Identification du nouveau-né
Nom Sexe Nom de la mère Date de naissance
Motif de transfert ou d’admission
Histoire sanitaire ou antécédents
Antécédents personnels
de l’accouchement
du travail
de la grossesse
Antécédents maternels
de la santé maternelle
de l’histoire des grossesses antérieures
Antécédents familiaux ou génétiques
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Examen objectif
3.1. Observation générale :
Les malformations visibles (Omphalocèle, encéphalocèle, Fentes labiales,
Spina bifida, Pieds bots…)
3.2. Mensurations
Poids : 2500 – 4000 g
Longueur : 50 2 cm
Périmètre crânien : 35 2 cm
Température
3.3. Appareil cardiovasculaire
FC : 120 – 160 battements/min
Souffles peuvent être présents (shunts de la circulation fœtale)
3.4. Appareil respiratoire
FR : 40 – 60 /min
Respiration irrégulière avec pause surtout chez le prématuré 20 sec
(en cas d’apnée, la durée 20 sec. ou alors associé à une bradycardie)
3.5. Régions du corps :
Peau : rose, lanugo, vernix caseosa
Tête et cou
Examens des yeux : œdèmes périorbitaires, cataracte, hémorragie
3.6. Abdomen et région périnéale (organes génitaux et rectum)
3.7. Système locomoteur : Examen des extrémités, du dos et des articulations
Le tonus
passif : La fenêtre carrée du poignet
Le signe du foulard ou de l’écharpe
La manœuvre talon-oreille
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actif
L’angle poplité
Le retour en flexion des membres
Les reflexes archaïques
R. de grasping
R. des points cardinaux
R. de MORO
R. tonique du cou
R. de parachute
3.9. Recherches des malformations non visibles
(fente palatine, atrésie œsophagienne, atrésie des choanes, imperforation
anale…)
D. LE NOUVEAU-NE A RISQUE
Tableau clinique
-Gémellité
-Malformations congénitales
Annexielles
-Placenta praevia hémorragique
-Hématome retroplacentaire
-RPPE
-Polyhydramnios
Complications ou risques
Le nouveau-né prématuré présente une immaturité fonctionnelle de la plupart
d’organes. Cette immaturité est responsable des problèmes périnataux qui
surviennent dans les 72 premières heures de vie. Il s’agit :
-des troubles neurologiques : Hémorragies péri et intraventriculaires,
Leucomalacie périventriculaire entraînant des séquelles neurologiques, mentaux
et sensoriels
Evolution
Dans l’évolution du prématuré, on doit rechercher
1° des troubles neurologiques ou sensoriels
anomalies du comportement avec irritabilité, somnolence et troubles du
tonus
IMC ou paralysie cérébrale avec retard mental
Déficits sensoriels (vision, audition)
2° des troubles de la croissance staturo-pondérale et du périmètre crânien
La récupération de la croissance est plus rapide (après quelques mois, au
maximum à une année) sauf si présence d’infections ou des maladies
chroniques respiratoires ou digestives. La pseudohydrocéphalie notée dans les 3
premiers mois de vie est liée à l’augmentation rapide du PC et qui passagère
3° des troubles respiratoires avec une dysplasie bronchopulmonaire (maladie
chronique déterminant une détresse respiratoire et liée à une oxygénothérapie
agressive
4° une ostéopénie ou une déminéralisation osseuse diffuse par apport
insuffisant en calcium, phosphore et à une réduction d’absorption de la vitamine
D
5° une anémie qui arrive entre la 4ème et la 8ème semaine (précoce). Cette anémie
du prématuré est liée à
- une durée de vie courte des hématies 30 – 40 jours
- une croissance rapide
- une production inadéquate de l’erythropoiétine
- des prélèvements fréquents de sang pour le diagnostic
L’anémie tardive du prématuré (2 ème-4ème mois) est liée à l’épuisement des
réserves martiales.
Chez le nouveau-né à terme, l’anémie physiologique arrive à 3 mois et
l’anémie ferriprive à 6 mois.
On doit prescrire du fer chez le prématuré dès le 2ème mois de vie à raison de
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6. Alimenter adéquatement
A. Comment :
par voie orale (à la cuillère, à la sonde naso-gastrique). La sonde naso-
gastrique est indiquée pour un poids de naissance de moins de 1,5 Kg, pour
un âge gestationnel 32 semaines, réflexe de succion et déglutition absent,
présence de détresse respiratoire ou de fistule trachéo-œsophagienne
par voie parentérale
C. Quelle quantité
La capacité gastrique réduite nécessite des précautions
Déterminer le résidu gastrique ; si 25 ml, craindre une atrésie
intestinale
1,2 Kg débuter avec 3 ml en 12 repas
1,2 – 1,5 Kg débuter avec 5 ml en 8 repas
1,5 – 2 Kg débuter avec 10 ml en 6 repas
Les quantités seront augmentées progressivement pour arriver à couvrir
les besoins caloriques (150 calories/Kg/jour). Le lait maternel apporte 65
calories pour 100 ml de lait, le lait de vache 67 calories.
Les besoins hydriques de 120-150 ml/Kg/j doivent également être
complétés par des perfusions (Solution glucose 5%, solution glucose 10%
par voie IV)
Remarques
Les causes
Diagnostic différentiel
A ces caractéristiques communes vont s’ajouter celles liées aux causes du retard de
croissance (malformation, anomalies chromosomiques…)
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Les complications
2. L’hypothermie
La capacité thermorégulatrice limitée (thermogénèse basse par
pauvreté de tissu adipeux sous-cutané, la thermolyse est augmentée par une
surface corporelle plus grande par rapport au poids
4. La polyglobulie
L’hypoxie chronique induit l’hyperproduction de l’erythropoiétine qui
provoque la polyglobulie (hématocrite 60 -65 %). Celle-ci provoque une
hausse de la viscosité sanguine avec altération de la microcirculation
cérébrale (troubles neurologiques) et pulmonaire (détresse respiratoire)
5. Le déficit immunitaire
L’état de malnutrition avec réduction de la réponse immunitaire
Evolution et pronostic
Le nouveau-né petit pour l’âge gestationnel connaît une mortalité périnatale
faible par rapport aux prématurés mais plus élevée par rapport aux nouveau-
nés à terme. Les troubles ultérieurs sont représentés par :
1. Les troubles de croissance notamment la croissance staturale.
10 à 15% n’atteignent pas la taille appropriée à l’âge adulte. La
puberté anticipée est fréquente.
2. Les troubles neurologiques notamment le retard d’acquisition
psychomotrice, les troubles scolaires ou d’apprentissage, les troubles
du comportement et la paralysie cérébrale (incidence faible par
rapport aux prématurés)
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La prise en charge
E. PATHOLOGIES DU NOUVEAU- NE
Facteurs de risque
Maternels Foetaux Obstétricaux
Primiparité Macrosomie Grossesse multiple
Age avancé de la mère Gémellité Travail prolongé ou trop rapide
Anomalie pelvienne Macrocéphalie Présentation anormale
Prématurité Accouchement chirurgical
Faible poids
Malformation
A. INTRODUCTION
Explorations paracliniques
-Examen du sang du nouveau-né (du cordon ou veineux 5 – 10 ml) pour la
recherche d’anticorps du type IgM et Examen du sang maternel
Ces examens doivent être refaits en 2 – 8 semaines
-Culture virale HSV, Rubéole, CMV, Entérovirus
-Etude histologique du placenta
-Antigène de surface pour l’hépatite B (HBsAg) et recherche d’anticorps
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101
Le traitement
-Pas de traitement disponible pour la rubéole et l’infection au CMV
-Le HSV peut bénéficier du traitement a l’Aciclovir 30 mg/Kg/j (+collyre a base
d’hydroxyuridine,et Gammaglobuline 10 – 20 mg IM)
-La Toxoplasmose : Associer la Pyrimethamine 1 mg/Kg ?j âpres la dose de
charge de 2 mg/Kg/j pendant 3 jours + Sulfadiazine 100 mg/Kg/j et Spiramycine
100 mg/Kg/j. Ce traitement peut prendre 6 – 12 mois.
-La Syphilis : Le traitement préconise si le test sérologique est positif
Pénicilline G procaïne 50.000 UI/Kg ?j IM en une dose journalière pendant 10 –
14 jours (ou Pénicilline G aqueuse 50.000 UI/Kg ?dose 2 fois par jour)
-La Gonococcie : Traiter la conjonctivite, Arthrite, Sepsis avec 100.000 UI/Kg/j de
Pénicilline G aqueuse cristalline pendant 10 jours
La prévention consiste en l’administration du nitrate d’argent sol. 1% ou une
pommade a base de tetracycline ou érythromycine.
Si la culture des secrétions vaginales maternelles est positive, traiter le nouveau-né
comme s’il présentait des atteintes tissulaires
1.Epidémiologie
Approximativement le tiers de sepsis néonataux évolue vers la méningite.
Plusieurs facteurs de risque de l’infection périnatale ont été identifiés :
Les facteurs de risque mineurs :
Le début précoce du travail < 37ème semaine de grossesse
La RPM > 12 H et < 24 H
Infection maternelle :
Fièvre maternelle intrapartale > 37°5 C et < 38°C
GB > 15.000/ l
Colonisation maternelle par GBS
Lochies sales
Faible poids de naissance < 1,500 Kg
Score d’APGAR < 5 (1ère min) et 6 (5ème min)
Grossesse multiple
Les facteurs de risque majeurs
La RPM > 24 H
La fièvre maternelle intrapartale > 38°
La Chorioamniotite
L’ Odeur fétide du liquide amniotique.
Le BCF > 160 et persistant
2. Etiologie
Le streptocoque -hémolytique du groupe B
Forme précoce (< 7 j) par contact avec les germes de colonisation vaginale,
infection du liquide amniotique, ingestion des sécrétions infectées lors du passage
à travers la filière génitale
Forme tardive par infection transmise par la mère ou nosocomiales
3. Laboratoire
Ces examens ne sont pas spécifiques chez le nouveau-né mais peuvent être utiles
en association avec d’autres notamment :
GB < 5000/l
Rapport des neutrophiles 0,2
CRP positive
Haptoglobine élevée
VS 15 mm/ 1ère heure
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105
Si ces 5 tests sont normaux, la probabilité qu’une infection soit absente est
de 99%.
N.B : La Pénicilline G , 5 Millions U.I IV puis 2,5 Millions U.I toutes les 4H IV
jusqu’à l’accouchement peut être le schéma préféré pour la prévention de
l’infection à streptocoques (le spectre étroit ne permet pas la sélection des germes
résistants)
En cas d’allergie à la Pénicilline, on peut utiliser l’Erythromycine IV ou la
Clindamycine IV
L’ampicilline orale n’est pas efficace pour cette chimioprophylaxie
Période post-natale
Si le nouveau-né est symptomatique : Infection néonatale possible
(PCIME)
Débuter l’antibiothérapie chez le nouveau-né associant :
Ampicilline 150 mg/ Kg IV toutes les 12 H
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106
L’immunothérapie
▪Obstacle à la perfusion…
L’hypertension pulmonaire persistante
Les pathologies cardiocirculatoires
Les cardiopathies congénitales avec insuffisance cardiaque et
décompensation cardiaque
Les pathologies métaboliques
L’hypoglycémie
Le déséquilibre acido-basique et électrolytique
L’anémie
Paramètre 0 1 2
Respiration thoracique Absente Minime Balancement net
Balancement thoraco-abdominal
Rétraction thoracique inférieure Absente Minime Marquée
(intercostale, sous-costale)
Rétraction xiphoïdienne Absente Minime Marquée
Battement des ailes du nez Absent Discret Marqué
Geignement respiratoire Absent Audible au Audible à
stéthoscope distance
La détresse est d’autant plus grave que le score est plus élevé. Un score 7
indique un état d’insuffisance respiratoire sévère
4. L’approche thérapeutique
Les objectifs
corriger les altérations physiologiques notamment l’hypoxie et l’acidose
(métabolique et respiratoire)
assurer le contrôle de la température et le maintien de la circulation
systémique,
couvrir les besoins caloriques et hydroélectrolytiques
corriger l’anémie (envisager la transfusion)
assurer une hygiène bronchopulmonaire (bronchoaspiration,
physiothérapie respiratoire)
assurer la prophylaxie et la thérapie de l’infection
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110
Remarque
1. En cas d’aspiration méconiale, il faut :
-Aspirer les mucosités naso-pharyngées
-Assurer une oxygénothérapie parfois par intubation si la PaO2 50 mm
Hg ou la PaCO2 60 mm Hg
-Couvrir les besoins sanguin si hématocrite 40 – 45% électrolytes
notamment le Na, K, Ca et le glucose
-Antibiotiques
Cette aspiration se complique souvent de l’hypertension artérielle pulmonaire
persistante avec un shunt droit-gauche
ETIOLOGIE
Pendant la vie fœtale, la bilirubine non conjuguée est éliminée par voie
placentaire
L’ictère est dû aux mécanismes d’adaptation, la bilirubine devant être excrétée
sous forme conjuguée par la voie hépatique
TABLEAU CLINIQUE
Frottis sanguin
( anomalies morphologiques des globules rouges)
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115
- Sphérocytose
- Elliptocytose
- Stomatocytose
- Ovalocytose
- Picnocytose
Facteur de coagulation
si consommés CIVD
Dosage des enzymes érythrocytaires
G-6PD
Pyruvate-Kinase
COMPLICATIONS
PROPHYLAXIE
TRAITEMENT
1. Mesures principales :
Bilirubine indirecte augmentée :Photothérapie et Exsanguino-transfusion
J Phototherapie Exsanguino-transfusion
Né à terme et Prématuré ou Né à terme et Prématuré ou
en bonne présence des en bonne présence des
santé facteurs de santé facteurs de
risque risque
mg/dl mg/dl mg/dl mg/dl
mol/dl mol/dl mol/dl mol/dl
J1 Tout ictère visible 15 13
250 220
J2 15 13 25 15
250 220 425 250
J3 18 16 30 20
310 270 510 340
J4 et + 20 17 30 20
340 290 510 340
Traitement de l’ictère base sur le taux de la bilirubine sérique (OMS,
2007)
2. La thérapie médicamenteuse
Le phénobarbital est indiqué dans le syndrome de Crigler Najjar type II pour
stimuler l’enzymz de conjugaison de la bilirubine et aussi pour stimuler la
captation hépatique de la bilirubine. Il est aussi utile en cas d’hyperbilirubinémie
directe. On le donne à la dose de 5 à 8 mg/Kg/jour. Il faut 3 à 7 jours pour que ce
traitement soit efficace
ETIOLOGIE
ETIOPATHOGENIE
60 – 65% des convulsions sont liées à l’encéphalopathie hypoxique-ischémique
survenant dans les 24 H sous forme des convulsions cloniques focales ou
multifocales (ou des convulsions toniques généralisées chez le prématuré)
Les autres causes sont :
24 H 24 – 72 H 72 H
Encéphalopathie Hémorragie intracrânienne Infection intracrânienne
hypoxique-ischémique Malformation cérébrale Hypocalcémie tardive
Hypoglycémie Infection- Méningite Malformation cérébrale
Hypocalcémie Hypocalcémie Sevrage médicamenteux
Déficit en pyridoxine Sevrage médicamenteux Convulsion du 5ème jour
Malformation cérébrale Conv. Néonatale familiale
Hémorragie intracrânienne
Altération métabolique transitoire : Hypoglycémie, Hypocalcémie,
Hypomagnésémie. La carence en pyridoxine est rare.
Infection intracrânienne (sepsis et méningite bactérienne, méningo-encéphalite à
toxoplasma et à virus comme HSV, CMV, roséole)
Les manifestations sont tardives, vers la fin de la première semaine de vie
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119
Malformation cérébrale
Sevrage médicamenteux (narcotiques, analgésiques, sédatifs et hypnotiques) ainsi
que les drogues. Les convulsions surviennent dans les 3 premiers jours de vie
Convulsions cryptogénétiques 10 – 20% : Convulsions néonatales familiales,
Convulsions du 5ème jour
Encéphalopathie épileptique à début néonatal :
Encéphalopathie myoclonique précoce (d’origine métabolique)
Encéphalopathie épileptique infantile précoce (d’étiologie malformative)
d’évolution généralement favorable
DIAGNOSTIC
1. Examen neurologique/Peau/Ophtalmologique
2. Examen du sang
Méningite
Encéphalite aseptique
Hémorragie sous-arachnoïdienne ou intraventriculaire
(Prématurité)
Le LCR peut être hémorragique dans le cas d’une ponction lombaire traumatique
ou alors xanthochromique si l’hémorragie sous-arachnoîdienne est ancienne
Anomalies cérébrales
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121
TRAITEMENT
CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
I. INTRODUCTION
2. L’environnement
a)Les facteurs externes
Les facteurs économiques : la pauvreté est associée à une nutrition inadéquate
et à une promiscuité.
Les conditions physiques : le soleil, l’hygiène peuvent affecter la vitesse de
croissance, le tabagisme excessif pendant la grossesse affecte le poids de
naissance.
Les facteurs psychologiques : la relation avec les parents, les enseignants et les
autres enfants peut affecter la croissance et le développement. L’anorexie et
l’hyperphagie peuvent provenir des problèmes psychologiques.
b) Les facteurs internes
L’exercice et la stimulation : l’activité favorise la croissance, l’exercice
augmente les secrétions de l’hormone de croissance.
La nutrition : la quantité et la qualité du régime alimentaire influencent la
croissance et le développement prénatal et post-natal
Les facteurs endocriniens : le déséquilibre hormonal (hypothyroïdie,
hypopituitarisme) cause un retard de croissance. La sécrétion excessive de
l’hormone de croissance (tumeur hypophysaire) cause un gigantisme.
Les maladies chroniques : les néphropathies et les cardiopathies congénitales
causent un retard de croissance physique. Les infections intra-utérines
(infections STORCH) affectent aussi la croissance.
Les médicaments : l’abus de certains médicaments tels que les corticoïdes et les
stimulants du SNC diminuent la vitesse de la croissance.
Le syndrome alcoolique fœtal est associé à une hypotrophie.
b) La séquence du développement
Il y a des séquences de développement qui sont définies prédictibles ordonnées et
continues par lesquelles passe chaque enfant. L’enfant se tient assis avant de
marcher à 4 pattes il marche à 4 pattes avant de se tenir débout se met débout
avant de marcher.
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125
Comme les enfants grandissent, leurs dimensions externes se modifient sans cesse.
Ces modifications s’accompagnent des changements correspondants dans la
fonction des organes et des tissus reflétée par l ‘organisation graduelle des
compétences physiologiques. Chaque partie du corps a sa propre vitesse de
croissance et contribue à moduler la forme de l’enfant.
A 2 ans d’âge, la ligne horizontale passe par les 2 épines iliaques. Pendant la
période de nourrisson, la croissance du tronc est prédominante, les jambes
croissent plus rapidement pendant l’enfance. A l’adolescence, le tronc s’allonge de
nouveau. Chez le nouveau-né, les membres inférieurs représentent le tiers de la
longueur totale du corps. Chez l’adulte, les membres inférieurs représentent 50%
de la taille.
b. Le poids
Le poids de naissance reflète grossièrement l ‘environnement intra-utérin.
L’augmentation ultérieure de poids du corps est généralement liée à la croissance
des muscles.
A la naissance le poids moyen est de 3200 g + 400 g (2500 g à 4000 g), le
premier né pèse moins que les suivants.
Il y a une perte pondérale initiale pendant les 3 à 4 premiers jours de vie elle peut
atteindre 10% du poids de naissance. Le nouveau-né récupère son poids de
naissance entre le 8ème et le 10ème jour. Les normes sont généralement contenues
dans les tables de croissance (poids par rapport à l’âge).
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127
C. La taille
A la naissance 50 cm +2
1° trimestre +10 cm + 10cm
2° trimestres +6 cm + 8 cm
3° trimestres +5 cm + 4 cm
4°trimestres +4 cm + 3 cm
(Nelson) (Forfar)
1 an, la taille est de 75 cm
2 ans, elle est de 85 cm + 10 cm
3 ans, elle est de 95 cm + 10 cm
4 ans, elle est de 100 cm + 5 cm
De 4 ans à 12 ans, de 5,5 cm / an
De 2 ans à 12 ans, Taille = (âge en année x 6 ) + 77
d. La croissance squelettique
f. La dentition
Les dents temporaires (dents de lait) sont au nombre de 20. L’éruption débute vers
6 mois par les incisives centrales inférieures et elle est complète vers 2 ans ½..
Jusqu’à 2 ans, on peut estimer le nombre normal approximatif des dents :
Nombre des dents selon l’âge = âge en mois 6
Les dents permanentes sont au nombre de 32. L’éruption débute vers 6ans avec les
molaires. L’éruption dentaire est parfois utilisée comme un critère pour évaluer le
développement, spécialement la dent molaire de 6 ans qui semble être
universellement constante dans le temps. Cependant la maturation dentaire n’est
pas bien corrélée à l’âge osseux et n’est pas un bon indicateur de l’âge
chronologique.
g. Le thorax
L’arythmie sinusale est habituelle chez l’enfant, son absence peut suggérer une
anomalie.
Les souffles cardiaques fonctionnels sont fréquents chez près de 60% d’enfants
entre 6 à 9 ans. Ils sont fixes, systoliques, changent ou disparaissent avec la
position.
h. Le système gastro-intestinal
Une bulle gazeuse est visible dans l’estomac après le début de la respiration et
atteint normalement le rectum en 3 à 4 heures. Si cette bulle n’atteint pas le rectum
dans les 24 heures, c’est un signe d’obstruction.
Le méconium est habituellement émis dans les 36 heures ( ou dans les 48 heures
chez le prématuré).
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131
Le foie peut être palpé en dessous du rebord costal droit de même que la rate.
i. Le système génito-urinaire
La vessie du nourrisson est située sous la paroi abdominale et elle descend dans le
bassin à l’enfance. La fréquence des mictions chez le nouveau-né est de 10 à 30
fois par jour. Elle diminue à 3 - 4 fois par jours vers 2ans ½ à 3ans.
Les testicules ne sont généralement pas dans les bourses à la naissance mais
souvent ils sont dans le canal inguinal externe. Ils descendent dans les 2 semaines.
a. Le cerveau
Les réflexes infantiles transitoires, tels que le Moro, le Grasping des mains, le
réflexe tonique du cou disparaissent normalement tôt dans la vie. Le réflexe de
grasping (qui disparaît vers 4 mois) peut réapparaître en cas de lésions du lobe
frontal.
Les troubles du sommeil peuvent être dus aux facteurs psychologiques (usage du
lit comme lieu de punition), aux lésions cérébrales, aux psychoses.
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132
Les structures des os du crâne se ferment cliniquement vers 6 à 8 mois d’âge, mais
ne s’ossifient complètement qu’à la maturité.
La trompe d’Eustache est courte, droite et relativement large chez l’enfant, aussi
l’infection peut s’étendre facilement du pharynx vers l’oreille moyenne et l’antre.
Le périmètre crânien à la naissance est de 35+ 2cm
Les estimations du PC médian selon l’âge :
Pendant la première année PC = T/2 + 10
A 1an, le PC est de 47,5cm
A 2an, le PC est de 49,5
de 2 ans à 6 ans, le PC augmente de 0,5cm/an
de 7ans à 12ans, le PC augment de 0,3cm/an
GARÇON FILLE
augmentation du volume des testicules, développement mammaire et
du pénis et du scrotum transformation vulvaire
pilosité pubienne et axillaire, pilosité pubienne et axillaire
accentuation de la pilosité corporelle et (androgènes surrénaliens)
faciale accélération de la vitesse de
accélération de la vitesse de croissance croissance
accroissement de la masse musculaire modification du tissu adipeux
modification de la voix, de la peau, modification des glandes apocrines et
glandes sudoripares, comportement du comportement
ménarche
La puberté est une période qui passe par différentes étapes : STADES DE
TANNER (1965)
A. GARÇON
Organes génitaux externes (G)
Stade 1 : préadolescent, volume des testicules avec un 2,5 cm
Stade 2 : augmentation du volume des testicules = 2,5/3,2 cm et pigmentation
du scrotum. Pas de modification du volume du pénis
Stade 3 : allongement du pénis et poursuite de l’augmentation du volume des
testicules = 3,3/4 cm et du scrotum
Stade 4 : allongement additionnel du pénis et augmentation du volume du gland,
du pénis et des testicules = 4,1/4,5 cm
Stade 5 : diamètre des testicules 4,5 cm, pénis et scrotum du type adulte
L’apparition des poils dans toutes ces régions indique le fonctionnement normal
des surrénales et des testicules. Les poils pubiens pigmentés, frisés ou crépus
indiquent une production hormonale accrue et marquent le début de la production
des spermatozoïdes.
B. Filles
Développement mammaire (M)
Stade 1 : préadolescent, surélévation des papilles (entre 8 et 14 ans)
Stade 2 : stade du bourgeon, surélévation du sein et des papilles, accroissement
du
diamètre de l’aréole
Stade 3 : augmentation du volume (pas de limites visibles)
Stade 4 : projection des seins, aréoles et papilles constituent des saillies
secondaires
Stade 5 : seins de type adulte, projection des papilles seulement, récession des
aréoles
Le développement des seins précède généralement l’apparition des poils pubiens.
Les seins doivent être inspectés et non palpés chez la fille.
Pilosité pubienne (P)
Stade 1 : préadolescent (absence de pilosité)
Stade 2 : poils rares, longs, légèrement pigmentés
Stade 3 : poils plus foncés, plus épais et plus frisés s’étendant sur le pubis
Stade 4 : poils longs, plus foncés, plus épais, à disposition triangulaire sur le
pubis
Stade 5 : poils longs, noirs, épais à quantité et distribution adultes
C. Les anomalies du développement pubertaire
C.1. Anomalies des seins
Sein hypertrophié Sein hyperplasié
Mamelon aplati Mamelon en protrusion
Aréole petite Aréole élargie
Tissus mous Tissus fermes
Pilosité rare
Hypopituitarisme
Maladie d’Addison
Déficience gonadique
Hypothyroïdie
VII. LE DEVELOPPEMENT
L’évaluation du développement de l’enfant se base sur
1. La psychomotricité
2. Le langage
3. L’intelligence
4. L’affectivité
Tous ces aspects de développement sont interdépendants et sont modulés par
l’environnement. Le développement suit une ligne évolutive déterminée par la
maturation
VII.1. La psychomotricité
Chez le nouveau-né , on note une hypertonie des fléchisseurs, une hypotonie
axiale, les réponses visuelles et auditives sont faibles, le toucher est bien développé
(réagit au contact, au froid et aux souillures). Le rythme nycthéméral est gouverné
par 2 phénomènes instinctifs : la faim et le sommeil
On distingue 2 étapes
-une période prélinguistique qui va jusque 8 mois
Les émissions vocales sont rythmées par l’alternance des états de besoin et des
états de satisfaction. La mère attribue généralement une signification et répond par
des attitudes, de soins, de récompenses
-une période linguistique : L’amélioration du langage avec l’âge permet la
socialisation et l’apprentissage de l’enfant à l’âge scolaire
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137
Le développement du langage est assez lent et diffère selon les enfants tendant à
être plus retardé chez le garçon.
Langage (mois)
Babillage 1 – 3
Imite les sons 9
Premiers mots avec signification 12
Phrases non imitées 21 - 24
Si le langage n’arrive pas vers 2ans ½ à 3 ans, les facteurs psychologiques (troubles
émotionnels ou en cas des parents hyperprotecteurs), les facteurs organiques
(maladie physique ou anomalie anatomique), les facteurs sensoriels (surdité) et le
manque de socialisation adéquate doivent être recherchés
VII.3. L’intelligence
En assimilant les informations à travers les sens, et en agissant sur les objets,
l’enfant comprend la relation entre les objets lui-même et le monde. L’intelligence
est selon Paget, l’aptitude à résoudre des situations nouvelles pour s’y adapter.
C’est par la motricité et la vision que l’enfant découvre le monde des objets ainsi
que par la manipulation.
La cognition ou le développement intellectuel est un processus qui dépend en
partie de l’hérédité ; chaque enfant a ses propres potentialités de développement
intellectuel et cela en interaction avec l’environnement (jeu, éducation).
L’intelligence est définie comme une mémoire associative. On distingue une
intelligence formelle (ou instruction) et une intelligence conventionnelle (ou
éducation). Ces deux types d’intelligence sont déterminés congénitalement mais
l’éducation et l’environnement de jeu peuvent être les facteurs d’altération.
On évalue le développement intellectuel ou l’intelligence par des tests pour la
détermination du quotient intellectuel (QI), qui est le rapport entre l’âge mental
(A.M) et l’âge chronologique (A.C) multiplié par 100. Ce Q.I est souvent
déterminé chez les enfants de plus de 6 ans (normal : 90 – 110)
Le Q.I 50 définit l’imbécillité ou idiotie ; ces enfants sont inéducables.
Remarque :
L ‘évaluation globale de l’enfant.
Il n’y a pas de tests actuellement qui permettent d’évaluer l’enfant globalement,
c’est-à-dire sa croissance et son développement mental, social, sensoriel et
émotionnel.
L’évaluation périodique par le médecin avec les moyens appropriés, disponibles
est recommandée. La vitesse du progrès déterminée par comparaison de ces
examens périodiques a plus de valeurs.
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141
LA NUTRITION DE L’ENFANT
I. INTRODUCTION
Ils sont couverts par les aliments riches en glucides et/ou en lipides.
Ces besoins énergétiques sont souvent estimés en fonction de la masse corporelle.
Ces besoins sont valables pour un enfant en bonne santé. En cas de maladie, il faut
les adapter (ils augmentent de 10% pour chaque degré de température au-dessus de
la normale ou en cas de dyspnée).
Les calories recommandées chez l’enfant doivent être apportées pour 10 à 15%
sous forme de protéines, 35 à 45 % sous forme des lipides et 45 à 50% sous forme
des glucides.
Les lipides donnent plus d’énergie et peuvent être utilisés chaque fois qu’il faut
augmenter les calories dans un volume réduit des aliments.
Lait de vache 95
Poisson 83
Viande 80
Soja 74
Maïs
II.4. Les facteurs accessoires
A B C D
Maïs Soja
Riz Arachide
Sorgho Haricot
Millet Viande Légumes en purée Huile
Manioc Poisson Fruits
Chenilles
Lait
Eau 86,5
Calories 67
Glucides 9,1
Liquides 3,1
Protéines 1,1
Cendres 0,2
Cette composition varie avec le type de lait produit, le colostrum de premiers jours
et le lait mature.
Le colostrum est secrété au départ à une quantité minime 15-50 ml/j. La
concentration protéique est élevée avec peu de graisse et des glucides par rapport
au lait mature. Il contient les IgA, le lysozyme et la lactoferrine. Tous ces éléments
protégent contre les gastroentérites, la lactoferrine en plus, contrôle et facilite
l’absorption du fer.
Le lait mature est produit en plus grande quantité et les seins paraissent pleins,
durs et lourds. Au début, on parle de la montée laiteuse. 50% d’énergie du lait
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145
Le lait maternel est un aliment idéal sur le plan nutritionnel. C’est un aliment
complet, contenant tous les nutriments nécessaires au développement, à la
croissance et à la maturation des petits de l’homme pendant les mois qui suivent la
naissance. On n’est pas encore parvenu à imiter la composition du lait maternel
dans les industries de lait.
Le lait maternel reste le modèle de l’alimentation du jeune nourrisson du fait de
ses multiples avantages nutritionnels et fonctionnels Le lait maternel est la
référence constamment retenue pour le calcul des besoins de cette tranche d’âge
(apports protéiques, glucides, lipidiques, ioniques, vitaminiques).
Le lait maternel est parfaitement adapté à la physiologie du nourrisson surtout
pendant les 4 premiers mois.
L’allaitement maternel est aisé : Toutes les mères de toutes les conditions socio-
économiques quel que soit le niveau d’hygiène et instruction peuvent y recourir
sans difficulté.
1. La mastodynie
Elle se remarque vers le 5ème jour après l’accouchement et est due au non vidange
des seins ou à l’obstruction des canaux galactophores par manque des soins
anténataux.
La mastodynie arrive souvent chez la primipare. Les alvéoles remplis entraînent
une augmentation de la pression au niveau des canaux (surdistension) et évoluent
vers l’obstruction douloureuse de vaisseaux sanguins et lymphatiques
(engorgement). Il peut y avoir un œdème du mamelon avec risque d’abcès du sein.
L’engorgement gène les cellules sécrétrices qui peuvent cesser de fonctionner et
entraîne une inhibition du réflexe d’éjection.
Le traitement consiste à corriger le défaut en cause, exprimer manuellement du lait
ou par tire-lait, réduire l’ingestion d’eau par la mère. En plus, il faut soulever les
seins (soutien-gorge), appliquer des compresses chaudes, administrer un
analgésique (Ibuprofène), administrer un inhibiteur de la sécrétion lactée
(Stilboestrol, un œstrogène ou alors Parlodel chez la mère.
Il faut mettre le bébé au sein dès que la tension diminue et les canaux deviennent
perméables.
4. Le sevrage
A partir du 4ème mois, les calories offertes par le lait maternel ne suffisent plus pour
le nourrisson qui augmente rapidement de poids.
Il faut un supplément sous forme d’aliments artificiels.
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150
A partir du 4ème mois, l’enfant est capable de déglutir les aliments moins liquides
tandis que sa maturation digestive et rénale autorise l’introduction d’autres
aliments.
L’aliment artificiel proposé doit apporter des électrolytes, des protéines, des
graisses, des glucides, des éléments minéraux et des vitamines avec suffisamment
d’eau pour permettre les fonctions métaboliques et excrétrices de l’organisme et
ainsi favoriser la croissance.
Le premier aliment qui doit remplacer le lait maternel doit être disponible,
accessible et stérile. Il est souhaitable qu’il ne requiert que l’adjonction d’eau
stérile.
Le lait de vache peut répondre aux exigences mais il va falloir réduire la quantité
des protéines et des sels minéraux, augmenter la quantité de lactose, du fer et des
vitamines (C, D).
LE LAIT DE VACHE
Eau 85,6
Calories 70
Glucides 5,1
Lipides 4,8
Protéines 3,8
Cendres 0,7
Les apports alimentaires doivent être faits en tenant compte de la composition des
aliments.
La viande et les œufs contiennent des protéines de bonne qualité, du fer, des
vitamines du complexe B et de la vitamine A (œuf, viande de foie)
Les fruits et les légumes apportent de la vitamine C, la provitamine A (surtout à
coloration verte ou jaune), les oligo-éléments et les fibres alimentaires.
Les céréales apportent des protéines en quantité minime, les éléments minéraux,
les vitamines du complexe B ainsi que des fibres alimentaires.
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152
Le mélange d’aliments doit se baser sur le carré alimentaire soit sous forme des
bouillies ou d’aliment solides.
Les bouillies ont une densité calorique plus élevée que le lait. Elles ne sont pas
recommandées avant 4 mois.
Le plat familial est constitué d’aliments solides
Le passage d’un type d’aliment à un autre se fait de manière séquentielle : Lait
maternel- Lait de vache- Bouillie- Plat familial.
Les densités caloriques des aliments augmentent dans ces différentes préparations
qui sont adaptées à l’âge.
Parmi ces différents troubles nutritionnels, c’est la malnutrition qui est prévalente
et plus grave chez l’enfant. La malnutrition est l’une des causes de morbidité et de
mortalité chez l’enfant
Le milieu ambiant approprié est celui qui offre une accessibilité aux soins curatifs
et préventifs pour les maladies courantes de l’enfant.
Physiopathologie
La MPE est liée à une insuffisante d’apport calorique avec interférence d’autres
causes endogènes et exogènes.
Si les formes sévères ont des signes caractéristiques, les formes légères et
modérées sont asymptomatiques et peuvent être détectées par anthropométrie.
La classification de WELLCOME.
Classification de l’OMS
B.1. LE KWASHIORKOR
Son diagnostic repose sur l’histoire de l’enfant, les symptômes et les signes
cliniques observés. Les examens biologiques ne sont pas indispensables.
Un syndrome dyschromique
On note en plus : une diarrhée avec des selles molles, une anémie, les signes liés à
d’autre déficits notamment en zinc (acrodermatite), vitamine A (xérophtalmie), et
en vitamines du complexe B (lésions de la bouche et des lèvres).
Dans les cas graves, les côtés sont saillantes, le visage sémique, les membres
très émaciés et le ventre ballonné ; l’enfant semble n’avoir que la peau sur
les os.
Des ulcérations cutanées en regard des os les plus saillants, mais pas de
dermatose écailleuse
Des altérations des cheveux avec modification de la texture et parfois de
la coloration des cheveux.
Un syndrome psychiatrique avec :
Cette forme associe les traits des deux formes décrites ci-dessus.
Les examens paracliniques
Quelques dosages biochimiques sont altérés dans les deux formes graves de MPE,
alors qu’ils ne le sont pas en cas de malnutrition
Les complications
perte de l’appétit
environnement familial (afin de comprendre le contexte social dans lequel vit
l’enfant)
toux chronique
contage tuberculeux
contact récent avec la rougeole
infection à VIH connue ou présumée.
A l’examen, rechercher :
des signes de déshydratation
un état de choc (mains froides, temps de recoloration capillaire allongé, pouls
faible et
rapide)
une pâleur palmaire marquée
des signes oculaires d’une carence en vitamine A :
sécheresse de la conjonctive ou de la cornée, taches de Bitot
ulcération cornéenne
kératomalacie
signes d’infection localisée, notamment auriculaire et laryngée, cutanée ou
pulmonaire
signes d’une infection à VIH
fièvre (température >37,5 °C) ou hypothermie (température rectale <35,5 °C)
ulcérations buccales
modifications cutanées dues au kwashiorkor :
hypo- ou hyperpigmentation
desquamation
ulcération
(aux membres, cuisses, organes génitaux, région lombaire et à l’arrière des
oreilles)
Diagnostic
Œdème qui prend le godet sur le dessus du pied. Une pression du doigt pendant
quelques secondes laisse une empreinte dite « en godet ».
Tache de Bitot (xérose conjonctivale)
– signe de xérophtalmie chez un enfant carencé en vitamine A
lésions exsudatives (ressemblant à des brûlures graves) souvent accompagnées
d’infections secondaires (y compris à Candida).
Note : Les enfants présentant une avitaminose A ont tendance à être photophobes
et garderont les yeux fermés. Il est important d’examiner les yeux très doucement
pour éviter une déchirure de la cornée.
Examen au laboratoire du taux d’hémoglobine ou de l’hématocrite en cas de
pâleur palmaire prononcée.
Lors de son admission, l’enfant atteint de malnutrition grave doit être séparé des
enfants infectieux, gardé dans une salle bien chauffée (25–30 °C, sans courant
d’air) et constamment surveillé. Sa toilette doit être réduite au minimum et l’enfant
immédiatement séché après.
Il faut disposer d’installations et d’un personnel en nombre suffisant pour assurer
la préparation correcte des rations appropriées et alimenter régulièrement l’enfant
de jour comme de nuit. Des balances précises sont nécessaires et il convient de
noter toutes les rations données et le poids de l’enfant pour pouvoir surveiller les
progrès.
Traitement général
Plan de traitement
Pour l’évaluation des enfants atteints de malnutrition grave au moment du tri et
prendre en charge l’état de choc.
En cas d’ulcération cornéenne, administrer de la vitamine A, instiller des gouttes
oculaires de chloramphénicol ou de tétracycline et des gouttes d’atropine dans
l’œil, recouvrir d’un tampon imbibé de soluté physiologique et panser.
En cas d’anémie sévère, traiter en urgence :
Le traitement général se fait en 10 étapes divisées en deux phases : une
phase initiale de stabilisation (jusqu'à 7 jours) et une phase de
récupération(Semaines 2 – 6) Parfois il faut une réanimation (Jours 1–2)
Hypoglycémie
Tous les enfants gravement malnutris présentent un risque d’hypoglycémie
et dès leur admission doivent recevoir une ration de glucose ou de sucrose
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161
Diagnostic
En cas de suspicion d’hypoglycémie et si la glycémie peut être obtenue rapidement
elle doit être immédiatement dosée. Il ya hypoglycémie lorsque la glycémie est <3
mmol/l (<54 mg/dl). Si la glycémie ne peut pas être dosée, considérer que tous les
enfants présentant une malnutrition grave souffrent d’hypoglycémie.
Traitement
Donner la première ration de F-75 si elle est disponible rapidement et poursuivre
avec une ration toutes les 2 à 3 heures.
Si la première ration n’est pas disponible rapidement, donner 50 ml d’une
solution de glucose ou de saccharose à 10 % (une bonne cuillère à café rase de
sucre dans 3 cuillères à soupe et demie d’eau) par voie orale ou par sonde
nasogastrique, suivi aussi rapidement que possible de la première ration.
Donner des rations toutes les 2 à 3 heures de jour comme de nuit au moins
pendant 24 heures.
Donner les antibiotiques indiqués.
Si l’enfant n’est pas conscient, lui administrer par voie IV une solution glucosée
à 10 % à raison de 5 ml/kg ou, si ce n’est pas possible, lui administrer par sonde
nasogastrique une solution glucosée ou saccharosée à 10 %
Surveillance
Si la glycémie initiale était faible, la doser à nouveau au bout de 30 minutes (par
ponction au doigt ou ponction au talon et Dextrostix, lorsque c’est possible).
• Si la glycémie chute en-dessous de 3 mmol/l (<54 mg/dl), renouveler
l’administration de la solution de glucose ou de saccharose à 10 %.
• Si la température rectale chute à moins de 35,5 °C ou s’il y a des troubles de la
conscience, refaire le dosage à l’aide du Dextrostix et traiter en conséquence.
Prévention
Commencer immédiatement à alimenter l’enfant et lui donner à manger toutes
les 2 heures ou commencer par le réhydrater si nécessaire. Poursuivre
l’alimentation toute la nuit.
Hypothermie
Diagnostic
Penser à l’hypothermie lorsque la température axillaire est <35 °C ou qu’il est
impossible de la prendre avec un thermomètre en bon état. Lorsqu’on dispose d’un
thermomètre à minima, prendre la température rectale (<35,5 °C) pour confirmer
l’hypothermie.
Traitement
Donner immédiatement à manger à l’enfant (si nécessaire, le réhydrater d’abord).
S’assurer qu’il est bien vêtu (y compris la tête), le recouvrir d’une couverture
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162
Déshydratation
Diagnostic
La déshydratation a tendance à être surdiagnostiquée et sa gravité surestimée chez
les enfants gravement malnutris. Cela est dû au fait qu’il est difficile d’évaluer
avec précision le degré de déshydratation chez ces enfants à l’aide des seuls signes
cliniques. Il faut donc considérer que tous les enfants qui présentent une diarrhée
aqueuse peuvent avoir une déshydratation modérée.
Note : Une hypovolémie peut coexister avec un oedème.
Traitement
Ne pas utiliser la voie IV pour la réhydratation sauf en cas de choc.
La solution standard de SRO de l’OMS, qu’on utilise couramment, a une forte
teneur en sodium et une faible teneur en potassium, ce qui ne convient pas aux
enfants gravement malnutris. Il faut leur donner plutôt du ReSoMal
(REhydratation SOlution for MALnourished), une solution spéciale de
réhydratation en cas de malnutrition
Donner la solution de réhydratation ReSoMal, par voie orale et par sonde
nasogastrique, beaucoup plus lentement qu’on ne le ferait lorsqu’on réhydrate un
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163
enfant bien nourri : donner 5 ml/kg toutes les 30 minutes pendant les 2 premières
heures
— puis donner 5 à10 ml/kg/heure pendant les 4 à 10 heures suivantes.
La quantité exacte à administrer dépend de celle que l’enfant voudra bien prendre,
du volume des selles et du fait que l’enfant vomit ou non.
Si la réhydratation est toujours en cours au bout de 6 heures et de 10 heures,
donner à la place de la solution ReSoMal la préparation de démarrage F-75.
Utiliser un même volume de préparation de démarrage que de ReSoMal.
Recette de la
Surveillance
Au cours de la réhydratation, la fréquence respiratoire et la fréquence du pouls
doivent diminuer et l’enfant doit commencer à uriner. La réapparition de larmes,
une bouche humide, des yeux moins enfoncés, une fontanelle moins déprimée et la
peau moins sèche sont également des signes de réhydratation progressive, mais ces
signes peuvent manquer au cours de la réhydratation chez de nombreux d’enfants
malnutris et parfois même après qu’ils soient complètement réhydratés. Il faut
donc surveiller la prise de poids.
Surveiller les progrès de la réhydratation toutes les demi-heures pendant 2 heures,
puis toutes les heures pendant les 4 à 10 heures suivantes.
Etre attentif aux signes de surcharge hydrique qui sont très dangereux et peuvent
conduire à une insuffisance cardiaque.
Surveiller :
• la fréquence respiratoire
• le pouls
• la fréquence des mictions
• la fréquence des selles et des vomissements.
Dès que l’on observe des signes de surcharge hydrique (fréquence respiratoire
augmentée de 5/min et pouls de 15/min), il faut immédiatement
arrêter l’administration de ReSoMal puis réévaluer l’enfant au bout de
1 heure.
Prévention
La conduite à tenir pour prévenir une déshydratation due aux épisodes répétés de
diarrhée aqueuse chez l’enfant malnutri est la même que pour les enfants bien
nourris à la seule différence qu’on utilise de la solution ReSoMal au lieu de la
solution SRO standard.
Si l’enfant est nourri au sein, poursuivre l’allaitement.
Commencer la réalimentation avec la formule F-75.
Donner de la solution ReSoMal entre les rations de F-75 pour remplacer les
pertes dues aux selles liquides. A titre indicatif, en donner 50 à 100 ml après
chaque selle aqueuse.
Déséquilibre électrolytique
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164
Infection
En cas de malnutrition grave, les signes habituels d’infection tels que la fièvre sont
souvent absents, alors que des infections multiples sont courantes. Par conséquent,
partir du principe que tous les enfants malnutris présentent une infection à leur
arrivée à l’hôpital et leur administrer systématiquement des antibiotiques. Une
hypoglycémie et une hypothermie sont des signes d’infection grave.
Traitement
Administrer à tous les enfants gravement malnutris :
un antibiotique à large spectre
un vaccin antirougeoleux si l’enfant a 6 mois ou plus et n’est pas vacciné ou s’il
a plus de 9 mois et a été vacciné avant l’âge de 9 mois, mais remettre à plus tard la
vaccination si l’enfant est en état de choc.
Choix de l’antibiotique à large spectre
Si l’enfant ne semble pas présenter de complications, donner du cotrimoxazole
pendant 5 jours.
Si l’enfant présente des complications (hypoglycémie, hypothermie, ou si
l’enfant est léthargique ou ne paraît pas «bien»), donner :
— de l’ampicilline (50 mg/kg IM/IV toutes les 6 heures pendant 2 jours), puis de
l’amoxicilline par voie orale (15 mg/kg toutes les 8 heures pendant 5 jours) OU, en
l’absence d’amoxicilline, de l’ampicilline par voie orale (50 mg/kg toutes les 6
heures pendant 5 jours) pendant au total 7 jours
ET
— de la gentamicine (7,5 mg/kg IM/IV) une fois par jour pendant 7 jours.
Si l’enfant ne montre aucune amélioration dans les 48 heures, ajouter du
chloramphénicol (25 mg/kg IM/IV toutes les 8 heures) pendant 5 jours.
Ces schémas thérapeutiques devront être adaptés en fonction de la résistance
locale des germes aux antibiotiques.
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165
Si l’on suspecte une méningite, faire une ponction lombaire pour confirmer
dans la mesure du possible, et traiter par le chloramphénicol (25 mg/kg toutes les 6
heures) pendant 10 jours. Si l’on met en évidence d’autres infections (comme une
pneumopathie, une dysenterie, des infections cutanées ou des tissus mous),
administrer les antibiotiques appropriés.
Donner un traitement antipaludique si la goutte épaisse est positive.
La tuberculose est fréquente, mais on n’administrera un traitement antituberculeux
que si celle-ci est diagnostiquée ou fortement suspectée.
Prendre adéquatement en charge les enfants infectes ou à risque pour le VIH
Note : Certains médecins expérimentés administrent systématiquement du
métronidazole (7,5 mg/kg toutes les 8 heures pendant 7 jours) en plus des
antibiotiques à large spectre. Cependant, l’efficacité d’un tel traitement n’a pas été
établie.
Traitement des parasitoses
S’il y a des signes de parasitoses, donner du mébendazole (100 mg par voie
orale deux fois par jour) pendant 3 jours. Dans les pays où ces infestations
sont très fréquentes, donner également du mébendazole même aux enfants
qui ne présentent aucun signe d’infestation au bout de 7 jours d’hospitalisation.
Surveillance
Si l’anorexie persiste après 7 jours de traitement antibiotique ci-dessus, poursuivre
l’antibiothérapie encore 3 jours pour obtenir une durée de traitement
totale de 10 jours. Si l’anorexie persiste toujours, réévaluer l’enfant complètement
à nouveau.
Carences en micronutriments
Tous les enfants gravement malnutris présentent des carences en vitamines et en
sels minéraux. Bien que l’anémie soit fréquente, il ne faut pas administrer de fer au
début. Il faut attendre que l’enfant ait retrouvé un bon appétit et commence à
prendre du poids (en général au cours de la deuxième semaine), car le fer peut
aggraver les infections.
Traitement
Donner chaque jour (pendant au moins 2 semaines) :
un complément multivitaminé
de l’acide folique (5 mg le premier jour, puis 1 mg/jour)
du zinc (2 mg Zn/kg/jour)
du cuivre (0,3 mg Cu/kg/jour)
Réalimentation initiale
La thérapie nutritionnelle est la base du traitement. Elle se base sur le lait écrémé
en poudre auquel on ajoute de l’huile végétale, du sucre et un mélange des
vitamines et des éléments minéraux. Actuellement, on utilise le lait thérapeutique
F75 ou F100 (100ml de lait constitué contient 75 ou 100 Calories). Ce lait est
donné à la tasse ou par sonde naso-gastrique ; On débute avec 100 Cal/Kg/j pour
atteindre 150-200 Cal/Kg/j après 7 à 10 jours.
Au cours de la phase initiale, il convient d’être prudent à cause de l’état
physiologique
fragile de l’enfant.
Traitement
L’alimentation initiale se caractérise essentiellement par :
• de petites rations pauvres en lactose et ayant une faible osmolalité, administrées
fréquemment
• une administration par voie orale ou par sonde nasogastrique (jamais de
préparations parentérales)
• 100 kcal/kg/jour
• protéines : 1–1,5 g/kg/jour
• liquide : 130 ml/kg/jour (100 ml/kg/jour si l’enfant présente un œdème grave)
• si l’enfant est nourri au sein, poursuivre l’allaitement mais s’assurer que les
quantités prescrites de la préparation de démarrage de croissance sont bien données
Jours Fréquence Vol/kg/ration Vol/kg/jour
1–2J Toutes les 2 heures 3–5J Toutes les 3 heures A partir du 6e JToutes les 4
heures Donner une préparation à base de lait, par exemple la F-100 qui contient
100 kcal/100 ml et 2,9 g de protéines pour 100 ml.
Augmenter ensuite de 10 ml les rations successives jusqu’à ce que l’enfant en
laisse. Lorsque l’enfant n’arrive pas à tout consommer, il est probable que l’apport
se situe autour de 200 ml/kg/jour.
Après cette période de transition progressive, donner :
— des rations fréquentes en quantités illimitées
— 150–220 kcal/kg/jour
— 4–6 g de protéines/kg/jour.
Si l’enfant est nourri au sein, continuer à l’allaiter. Cependant, le lait maternel
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Stimulation sensorielle
Prodiguer à l’enfant :
• des soins pleins de tendresse et d’affection
• un environnement gai et stimulant
• 15 à 30 minutes par jour de thérapie par le jeu structurée
• de l’exercice physique dès que l’enfant est suffisamment bien
• une participation de la mère aussi importante que possible (par ex. pour
réconforter et nourrir l’enfant, lui donner son bain et jouer avec lui).
Fournir des jouets adaptés à l’enfant. On y trouvera également des idées sur
l’organisation des activités ludiques.
PEDIATRIE PREVENTIVE
malade. Chaque enfant doit avoir un dossier médical, et une supervision régulière
devrait se faire depuis la période prénatale selon les échéances ci-dessous :
1. La pratique de l'immunisation
La vaccination a fait disparaître la variole dans le monde et la polio dans les pays
occidentaux (USA), l'incidence des infections à hémophilus influenza a diminué.
Les vaccins
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170
Le calendrier vaccinal
AGE VACCIN
Naissance Polio/ 0 BCG
6 semaines Polio 1+ DTC 1 Hép B+ Hib
10 semaines Polio 2+ DTC 2 Hép B+ Hib
14 semaines Polio 3+ DTC 3 Hép B+ Hib
6 mois Mébendazole + Vitamine A
9 mois VAR + VAA
Les vaccins sont généralement bien tolérés mais peuvent produire des effets
collatéraux parfois sérieux.
Chez certaines personnes, la maladie se développe après la vaccination (poli oral,
rougeole)
Les réactions allergiques à type d’urticaire ou de choc anaphylactique (surtout en
cas de répétition de vaccin). Certains vaccins contiennent des constituants
auxquels les sujets sont allergiques (protéines de l'œuf )
D’'autres pathologies peuvent avoir une coïncidence temporaire avec la
vaccination.
*Purpura thrombocytopénique (VAR)
*Névrite brachiale ( VAT)
Paralysie (Polio)
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Varicelle Immunoglobuline
*chez les immunodéficients exposés
*chez les nouveau-nés des mères affectées
5jrs avant jusqu 'à 2 jrs après
l'accouchement
Rougeole Vaccin donné Immunoglobuline donnée dans les 6h
dans les 72h modifie ou prévient la maladie
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1. LA FIEVRE
Les considérations générales
Généralement liée à une infection virale aigue. Elle représente
un moyen de défense de l’organisme (sauf si extrêmement élevée
>41°C)
Une fièvre qui ne répond pas au traitement antipyrétique ou si
l’état général ne s’améliore pas malgré la baisse de la température
sont des signes d’alarme pour une prise en charge plus adéquate.
La présence de la fièvre chez un sujet de moins de 3mois
nécessite une consultation médicale urgente.
A l’âge néonatal l’hypothermie est plus préoccupante qu’une
hyperthermie
La hauteur de la température n’est pas nécessairement corrélée à
la gravité de la maladie
La baisse de la température doit être associée à la recherche de
la cause
Le traitement
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173
Etiologie :
L’ingestion d’air
L’intolérance au lait
Une maladie aigue
Il faut exclure la faim
Le tableau caractéristique :
Le traitement :
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174
3. LA CONSTIPATION
Le diagnostique :
Le traitement :
4. LA TOUX
Elle est un réflexe pour éliminer les secrétions ou les corps étrangers qui irritent la
muqueuse des voies aériennes. Il s’agit d’un mécanisme de défense à l’exception
du croup, de la coqueluche ou de la présence du corps étranger
Le caractère de la toux peut orienter le diagnostic étiologique
Le traitement :
- doit être étiologique : infection, allergie, corps étranger et
irritant comme la fumée de cigarette
- Humidifier le milieu ambiant
- Utiliser un antitussif sédatif pour une cause irritative (à base de
prométhazine 0,5 mg/Kg ou de codéine 1 mg/Kg). L’antitussif
expectorant doit être préconisé en cas de toux grasse (Potion
pectorale)
Le traitement :
6. LES VOMISSEMENTS
Les causes sont multiples mais les plus communes sont la gastrœntérite virale et la
mauvaise technique nutritionnelle ;
7. LA DIARRHEE
Le Traitement :
8. LE MUGUET
Le Traitement
9. LES CEPHALEES
Le Traitement
Le Traitement
- La douleur psychogène est habituellement associée aux troubles
émotionnels en plus de l’absence d’une cause organique. Il faut
rechercher les traces de ce problème émotionnel dans le milieu
scolaire, le sommeil, la famille, ou les sujets du même âge.
Il faut rechercher ces troubles émotionnels ou psychosomatiques
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179
dans la famille.
- Le laboratoire doit être exceptionnel, sauf examens des urines et
de selles.
- Assurer l’enfant en cas des douleurs abdominales de courte
durée
- En cas de douleurs plus graves, chroniques et invalidantes, le
traitement doit concerner le trouble émotionnel sous – jacent.
La transmission se fait par plusieurs voies ; la plus importante est représentée par
les mains (les enfants mettent constamment leurs propres mains dans le nez, les
yeux et la bouche et l'échange des sécrétions entre enfant est habituel quand ils
sont ensembles). Ainsi les parasites, bactéries, champignons, et les virus souvent
voyagent par les mains d'une personne à une autre.
Les équipements médicaux, jouets, les matériels de l'hospitalisation peuvent être
contaminés et ainsi être des moyens de transmission des germes pathogènes
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Les principales causes d'infection nosocomiales chez les enfants sont les virus
saisonniers, les staphylocoques, et les bacilles gram négatif. Les champignons et
les bactéries résistantes sont fréquents dans les infections chez les enfants
immunodéprimés et chez ceux qui nécessitent des soins intensifs et une
hospitalisation prolongée
Les sites habituels de l'infection sont l'appareil respiratoire, gastrointestinal, le
sang, la peau, et le tractus urinaire.
Les infections nosocomiales sont responsables de l'accroissement de la morbidité
et de la mortalité ainsi que des hospitalisations prolongées avec un accroissement
de coûts des soins.
LA PREVENTION
Il faut éviter l'échange de sang ou des fluides corporels, secrétions et excrétion, les
sujets contagieux le sont souvent avant que les symptômes de la maladie se
développent et aussi de nombreuses infections peuvent être asymptomatiques alors
que la personne affectée est capable de transmettre le germe .
Les précautions standards comprennent : l'utilisation des barrières tels que les
gants, masques ;cagoules, blouses.
Ces précautions standards sont indiquées pour tous les patients.
L'isolement
projetées à une faible distance par l'air et déposées sur les membranes muqueuses
ou des gouttelettes évaporées ou des particules de poussières transportant des
agents infectieux. Les précautions pour le contact comprennent les masques et
gants et l'isolement dans une chambre individuelle. Ces mesures doivent être
maintenues tant que le patient demeure contagieux.
Mesures additionnelles
Il faut des techniques aseptiques pour les procèdes invasifs (placement d'un
cathéter veineux et la manipulation, durée et nombre des cathéters)
*soins des cathéters
*utilisation prudente des antibiotiques
*nettoyage de l'environnement
*désinfection et stérilisation des matériels médicaux
*organisation d'un service de contrôle
Prophylaxie chirurgicale
Elle doit être appliquée en cas de risque élevé d’infection post-opératoire. Ce
risque dépend de type des plaies (plaie propre, plaie propre contaminée, plaie
contaminée, et plaie sale et infectée. Les mesures relatives tiennent compte
également de cette classification surtout dans le choix des antibiotiques
BIBLIOGRAPHIE
Semeiotica pediatrica
Masson S.p.A, Milano, 1988