[go: up one dir, main page]

Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Traquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2
Traquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2
Traquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2
Livre électronique211 pages2 heuresTraquée par son passé

Traquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Talia Weston, revient sous une nouvelle identité, plus déterminée que jamais à retrouver les tueurs de Nathan qu'elle avait vu agoniser sous ses yeux. Dans la foulée sa sœur Héléna s'est fait enlever. Finira-t-elle ce qu'elle est venue faire après avoir découvert que Nathan est vivant !?  

LangueFrançais
ÉditeurAbdelkrim Benhissoune
Date de sortie10 avr. 2025
ISBN9798230897286
Traquée par son passé 2: Traquée par son passé, #2
Auteur

Abdelkrim Benhissoune

Benhissoune Abdelkrim est né en 1971 à Tiflet. Écrivain, instituteur, et artiste peintre, il explore la vie à travers plusieurs formes de langage, toujours guidé par la même quête : toucher le vrai. Ses textes naissent de l'écoute du monde, de l'observation des silences, des blessures et des beautés invisibles. Il écrit comme on respire : pour rester vivant. Ses poèmes, souvent empreints de douceur, de lucidité et de tendresse, parlent de l'humain tel qu'il est, sans masque.  

Autres titres de la série Traquée par son passé 2 ( 1 )

Voir plus

En savoir plus sur Abdelkrim Benhissoune

Auteurs associés

Lié à Traquée par son passé 2

Titres dans cette série (1)

Voir plus

Livres électroniques liés

Thrillers pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Traquée par son passé 2

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Traquée par son passé 2 - Abdelkrim Benhissoune

    Prologue

    Je ne sais pas combien de jours se sont écoulés. Peut-être des semaines, peut-être plus... Je ne les compte plus : Le temps s’est figé depuis que ton corps s’est effondré dans mes bras.

    Depuis que ton regard s’est éteint, et que je me suis retrouvée seule, au milieu des arbres, au milieu du sang.

    J’ai couru, sans savoir où, sans but, sans force... juste pour ne pas m’écrouler là, à côté de toi.

    Je me suis cachée, changée, disparue. J’ai enterré Talia Weston sous la pluie et la peur.

    Je suis devenue Lola Meyer, un nom qui ne tremble pas, un nom qui ne pleure plus.

    Cependant, à chaque nuit, c’est ton visage qui me revient, ton rire étouffé, ta main tendue, ton regard blessé.

    Tu m’as sauvée, Nathan. Tu m’as aimée, sans jamais me l’avouer. Et moi... moi je t’aimais plus que tout.

    Alors pourquoi t’ont-ils tué ? Pourquoi t’ont-ils pris à moi, comme on arrache le souffle à une poitrine encore chaude ?

    Ils t’ont arraché à ma vie, à mon cœur, à mon avenir.

    Ils ont ouvert la chasse, mais ils n’ont pas compris une chose : la proie a changé de peau.

    Je ne suis plus Talia. Je ne suis plus la victime. Je suis la main qui va frapper, la mémoire qui ne pardonne pas.

    Je vais les retrouver, tous, un par un. Je vais les faire tomber, pas pour la justice, pas pour la paix...

    Pour toi.

    Parce que tu n’es plus là pour le faire.

    Et parce que moi, je suis encore là... et je n’ai plus rien à perdre.

    Chapitre 1

    — Non ! Nathan, non !

    Elle voulut le retenir, l’empêcher de sombrer, mais son corps glissa entre ses bras. Il était lourd, trop lourd.

    Dans un souffle, presque inaudible, il murmura dans un dernier soupir :

    — Sauve... toi...

    Sa voix s’éteignit en même temps que la lueur dans ses yeux.

    Talia sentit le monde s’effondrer autour d’elle. Son cœur implosa, résonnant dans sa cage thoracique comme un écho déchirant.

    — Non, pas comme ça ! Ce n’est pas possible. Pas comme ça...

    Un bruit dans les fourrés, un froissement discret, suivi d’un autre. Des ombres mouvantes approchaient.

    Elle n’était pas seule. Elle leva la tête, effondrée, chagrinée, la respiration hachée...

    Les pas se rapprochaient, écrasant les feuilles mortes avec une cadence effrayante et implacable.

    Talia voulait rester, le secouer, le supplier de revenir. Mais il ne bougeait plus. Son visage était figé, pâle sous la lumière blafarde de la lune qui apparut parmi les nuages denses et gris, comme pour lui dire adieu.

    Un cri de douleur s’étrangla dans sa gorge. Son corps entier tremblait d’une rage impuissante. Elle voulait se battre. Mourir ici, avec lui... Mais ce serait vain. Si elle restait, elle signerait sa propre fin.

    Son regard s’accrocha une dernière fois au visage immobile de Nathan, à sa poitrine qui ne semblait plus se soulever... Puis, elle s’arracha de lui, courut, et s’enfonça dans la forêt.

    Le vent sifflait à ses oreilles, glacé, mordant. La pluie ruisselait sur sa peau, collait ses vêtements détrempés à son corps.

    Ses jambes tremblaient, ses muscles criaient à chaque pas. Mais elle ne ralentit pas. Elle ne pouvait pas. Elle courait à l’aveugle, évitant les branches griffant son visage, sautant par-dessus les racines traîtresses qui menaçaient de la faire chuter. Sa respiration était saccadée, brûlante. Dans son crâne, un seul mot résonnait...

    Nathan...

    Elle trébucha. Ses paumes s’écrasèrent sur la boue et les pierres. Une douleur fulgurante la traversa, déchirant sa peau en estafilades sanglantes.

    Malgré cela elle se releva aussitôt. Il ne fut plus là. Plus jamais... Un hurlement silencieux lui vrilla la poitrine.

    Elle courut plus vite, plus vite, et disparut dans la nuit.

    Derrière elle, au bord de la clairière, un endroit qui était encore calme et paisible quelques minutes plus tôt, trois hommes se penchèrent sur Nathan. Deux autres, armés de fusils, restaient en arrière, leurs regards fouillant les ombres mouvantes de la forêt.

    Le chef s’approcha lentement. Son long manteau noir flottait derrière lui comme une ombre tangible. Il n’exprimait ni hâte, ni panique. Juste une maîtrise froide, implacable.

    L’un des hommes, accroupi près de Nathan, posa deux doigts contre son cou : Un battement, léger, faible, mais bien présent.

    — Il respire encore.

    Le chef hocha la tête, impassible, sans surprise, sans signe d’émotion, seulement la précision d’un homme qui ne laissait rien au hasard.

    — Amenez-le au médecin. Il nous le faut vivant.

    L’ordre fut exécuté immédiatement... Un autre homme s’avança, s’agenouilla près du corps inerte et hocha la tête à son supérieur. Il attrapa Nathan sous les aisselles pendant qu’un autre soulevait ses jambes. Une voiture s’approcha tout près. On le déposa avec soin à l’arrière. Il fut désormais précieux.

    Le chef redressa légèrement le menton, scrutant la forêt d’un regard acéré.

    — Et la fille ?

    L’un des hommes haussa les épaules d’un geste d’incertitude. L’homme en manteau noir ne réagit pas. Il inspira lentement l’air chargé d’humidité, puis il fit un pas en avant.

    — Trouvez-la ! Elle ne peut pas être loin.

    D’un signe de tête, il désigna deux hommes qui s’exécutèrent sans poser de questions. Ils s’enfoncèrent dans les bois, leurs lampes balayant les troncs noueux et la végétation trempée. Leurs bottes s’enfonçaient dans la terre meuble, leurs fusils de chasse luisant sous la lumière blême de la lune.

    Il tourna alors son attention vers la cabane solitaire, un bâtiment modeste, perdu au milieu de nulle part, un refuge... Il plissa les yeux.

    — Fouillez tout.

    Le chaos éclata à l’intérieur : Les meubles furent renversés, les tiroirs vidés à même le sol, les matelas éventrés sous la violence de leur recherche. Ils cherchaient quelque chose. Ou bien s’assuraient que rien ne restait, à savoir des indices de leur passage...

    Les minutes passèrent. Finalement, l’un des hommes ressortit et secoua la tête.

    — Il n’y a rien ici.

    — Et la voiture !? vous l’avez fouillée !?

    — Rien non plus.

    Un calme se fit sentir, comme avant une tempête. Le chef resta immobile quelques longues secondes, puis, d’un geste précis, il sortit un briquet de sa poche... Il le fit tourner entre ses doigts, l’observant pensivement... Une petite flamme naquit dans le creux de sa main, vacillante, vive. Il la regarda danser quelques secondes, comme on savoure un instant inévitable... Puis, lentement, il approcha le feu d’un rideau taché de poussière... Le tissu s’embrasa immédiatement.

    — On ne laisse rien derrière nous. Cramez-moi cette bagnole ! Ne laissez à la fille aucune échappatoire !

    Le feu dévora la cabane en quelques instants. Les flammes grimpèrent le long des murs, mordant le bois sec avec voracité. La voiture ne prit pas autant de temps. Une lumière orangée s’éleva dans la nuit, projetant sur les troncs des arbres des ombres mouvantes, déformées, presque spectrales.

    La chaleur devint suffocante, le bois craqua, geignant sous l’intensité du brasier. Le calme de la nuit se rompit sous le rugissement du feu.

    Les hommes reculèrent d’un pas, observant leur œuvre ; Une fumée noire s’éleva lentement vers le ciel, charriant l’odeur du bois brûlé et de la destruction.

    Le chef fit signe de s’en aller

    — Où sont les autres ?

    — Sur les traces de la fille, répondit l’un des subordonnés

    — Qu’ils passent toute la forêt et la région au peigne fine. Allons découvrir ce que ce flic sait.

    Un dernier regard vers l’incendie, puis, il monta dans la voiture, suivi de ses hommes. Le véhicule se fraya un passage parmi la broussaille des arbres et disparut dans l’obscurité,

    Et quelque part, au loin, une femme fuyait toujours.

    Chapitre 2

    Une douleur sourde pulsait dans chaque fibre de son être, l’enfonçant dans un état de semi-conscience torturée. Chaque respiration était un combat, chaque battement de cœur un rappel brutal de la balle qui l’avait transpercé.

    L’odeur du sang séché se mêlait à celle de l’antiseptique. Sa chemise était collée à sa peau, imbibée de sueur et de souffrance...

    Nathan ouvrit lentement les yeux... Une lumière aveuglante au début, crue, blafarde, émanait d’un plafonnier défectueux, vacillant par instants. Il fixait un plafond jauni, fissuré, rongé par l’humidité. Une simple pièce, austère et délabrée, aux murs nus et froids.

    Il tenta de bouger. Une décharge de douleur traversa son torse, et un cliquetis métallique résonna dans l’air... Ses poignets étaient attachés aux accoudoirs d’une chaise en métal, solidement retenus par des liens serrés qui lui mordaient la peau. Une bande mal ajustée enserrait son flanc gauche, là où la balle avait frappé. Chaque inspiration était un supplice. Il sentit chaque respiration comme le sifflement d’un air qui traversait une trompette cassée.

    Il était vivant, ou quelque chose ressemblant à cela... Mais pour combien de temps ?

    Un bruit sourd déchira la lumière et la pièce où il était détenu. Une porte grinça...

    Nathan redressa à peine la tête. Deux hommes entrèrent... Le premier était massif, taillé comme un bulldozer. Crâne rasé, mâchoire carrée, épaules larges, il dégageait une menace brute, animale. Il s’arrêta devant lui, le dominant de toute sa carrure. Le second, plus mince mais nerveux, referma la porte d’un coup sec. Ses doigts tambourinaient contre sa cuisse, trahissant une tension contenue. Ils se mirent devant lui, étirant un silence pesant...

    Nathan inclina légèrement la tête virant les yeux vers eux...

    — Vous croyez que vous allez vous en tirer !?

    Ils laissèrent le néant lui répondre puis, le plus imposant parla d’une voix tranchante :

    — La mallette. Où est-elle ?

    Nathan cligna lentement des yeux. Il lutta contre le vertige qui menaçait de l’engloutir. Sa gorge était sèche, râpeuse. Il passa sa langue sur ses lèvres fendillées avant de murmurer, la voix rauque :

    — Je vous ai déjà répondu je ne sais plus combien de fois.

    — Et bien refais-le !

    — On l’a jetée.

    Le crâne rasé serra les poings.

    — Jetée où ?

    Nathan inspira difficilement. Sa tête lui tournait, sa vision vacillait.

    — Je... Je m’en souviens pas... On était en fuite.

    La gifle éclata comme un coup de feu. Sa tête bascula violemment sur le côté, une douleur fulgurante explosant dans sa mâchoire. Du sang coula de sa lèvre fendue.

    — Concentre-toi, enfoiré ! gronda l’homme en s’approchant. Par où êtes-vous passés ?

    Nathan redressa lentement la tête. Malgré la souffrance, une lueur de défi brûlait encore dans ses yeux.

    — J’ai mal... gémit-il dans un souffle.

    Le regard du colosse s’assombrit.

    — Tu vas avoir encore plus mal si tu ne nous dis pas où est cette putain de mallette.

    La porte s’ouvrit à nouveau, un troisième homme entra... Contrairement aux autres, il portait un costume sombre, sans cravate. Son allure était sobre, maîtrisée, et son regard d’un calme glacial. Il n’avait pas besoin d’imposer sa présence par la force. Elle s’imposait d’elle-même, avec une intensité silencieuse.

    Il referma la porte d’un geste lent, précis, et, d’un geste de la tête, il fit signe au crâne rasé qui s’exécuta se dirigea vers lui :

    — Il a dit quelque chose à propos de la mallette ?

    — Non, les mêmes paroles.

    — Des nouvelles de la fille de la part de notre équipe ?

    — Non, rien. Aucune trace d’elle. Comme si la forêt l’avait engloutie.

    — Dites-leur de ramener leurs fesses par ici. Et lui, il a dit quelque chose à propos d’elle ?

    — Toujours rien. Il est tenace. Ou bien il ne sait rien. Ça fait trois jours et nous n’en avons rien tiré. On perd notre temps.

    — Il doit savoir quelque chose. Vous avez cherché s’il a de la famille ?

    — Il n’en a pas. Aucun moyen de faire pression sur lui

    Il s’approcha de Nathan d’un pas mesuré et calculé

    — Écoute, monsieur Carter ! Ce que vous avez fait de Grahams ne nous intéresse pas...

    Sa voix était douce, mais coupante comme une lame... 

    — ... Mais dans cette mallette, il y avait autre chose, des documents. Où sont-ils ? 

    Nathan ferma les yeux. Un voile noir menaçait de l’engloutir. Il savait que chaque mot prononcé allait lui coûter cher. Mais il était trop épuisé pour jouer au héros.

    — Je ne sais rien de ces documents. On a pris juste la clé USB

    Le crâne rasé fit craquer ses jointures, avançant d’un pas.

    — Et l’argent ?

    Nathan releva légèrement la tête.

    — Quel argent ? balbutia-t-il, la voix lourde.

    L’homme

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1