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Dans les rues de Marseille : Thriller
Dans les rues de Marseille : Thriller
Dans les rues de Marseille : Thriller
Livre électronique141 pages1 heure

Dans les rues de Marseille : Thriller

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À propos de ce livre électronique

de HENRY ROHMER



Nour est une danseuse et vient d'une famille appartenant à un clan arabe criminel. Laurent est un ancien de la Légion étrangère que la guerre a transformé. Leurs chemins se croisent dans le demi-monde de Marseille, ville portuaire du sud de la France. Mais pour le clan de Nour, leur amour est un crime digne de mort. Ils n'ont aucune aide à attendre de la police impuissante.

Lorsque Laurent est attaqué par des voyous du clan et tue deux d'entre eux, la situation des deux jeunes gens semble totalement désespérée.

Laurent décide alors de prendre les choses en main...
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie13 nov. 2024
ISBN9783745239645
Dans les rues de Marseille : Thriller

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    Dans les rues de Marseille - Henry Rohmer

    Henry Rohmer

    Dans les rues de Marseille : Thriller

    UUID: a1fd3957-eb08-49b2-9494-2ecf03910197

    Dieses eBook wurde mit Write (https://writeapp.io) erstellt.

    Inhaltsverzeichnis

    Dans les rues de Marseille : Thriller

    Copyright

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Dans les rues de Marseille : Thriller

    de HENRY ROHMER

    Nour est une danseuse et vient d'une famille appartenant à un clan arabe criminel. Laurent est un ancien de la Légion étrangère que la guerre a transformé. Leurs chemins se croisent dans le demi-monde de Marseille, ville portuaire du sud de la France. Mais pour le clan de Nour, leur amour est un crime digne de mort. Ils n'ont aucune aide à attendre de la police impuissante.

    Lorsque Laurent est attaqué par des voyous du clan et tue deux d'entre eux, la situation des deux jeunes gens semble totalement désespérée.

    Laurent décide alors de prendre les choses en main...

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

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    Chapitre 1

    Marseille s'éveille à une nouvelle aube, la lumière de l'aurore perce à travers les falaises sauvagement découpées et danse sur les bateaux qui se balancent doucement dans le vieux port. La ville se dresse, contrastée, entre une agitation essoufflée et un calme rêveur. Ici, où l'odeur des croissants frais se mêle à l'haleine salée de la Méditerranée, vivent des gens venus du monde entier, pris dans un jeu éternel de douceur et de perdition.

    Dans la rue des Pistoles, caché derrière un voile de néons sales, Luigi ouvre son petit café. Luigi est un Napolitain aux cheveux gris, au cœur d'or et au passé dont il parle rarement. Entre les machines à expresso et les tables en marbre, il se remémore la soirée d'hier - une soirée au cours de laquelle Céline, une strip-teaseuse très belle du cabaret Le Chat Noir, a reçu une visite douteuse.

    Céline danse encore dans les ombres de la nuit qui se faufilent dans ses cheveux comme des mains invisibles. Marco, son ami mais aussi son mac, est déjà assis au comptoir du bar à whisky La Sirène Rouge. De ses doigts rugueux, il caresse le bord d'un verre, perdu dans ses pensées. C'est un homme à l'allure féroce, toujours sur le qui-vive, toujours renfrogné. Son regard croise brièvement celui de Fernand, le patron du bar, un ancien boxeur dont le visage est traversé par une cicatrice au-dessus du sourcil gauche, comme un éclair.

    Fernand se retourne et grogne quelque chose à propos du mauvais temps, mais en réalité, il observe l'ombre informe qui se tient en embuscade à l'entrée du bar. C'est Alphonse, un vieux pickpocket qui, malgré son apparence en haillons, se déplace habilement dans la masse humaine de la ville. Ses mains sont agiles, ses yeux perçants, et personne ne remarque qu'il dérobe le portefeuille d'un habitué ivre.

    La rue St. Ferreol est presque vide à cette heure matinale, à l'exception de Jacques, un petit dealer de drogue qui se livre à un obscur troc dans un coin sombre. Sous son long manteau se cachent de petits sachets en plastique remplis d'illusions prometteuses. Son client, François, un jeune homme emmêlé aux bras tachés d'aiguilles, jette des regards hâtifs autour de lui avant qu'ils ne procèdent au bref échange.

    Dans l'ombre de la cathédrale de La Major, Paulette est assise, une vieille femme noueuse que tout le monde connaît sous le nom de la sorcière. Elle propose des onguents de guérison et des prédictions, sa main ridée serrant un peigne décoratif en ivoire que Fernand lui a donné en gage pour un marché oublié depuis longtemps. Ses yeux sont vides, presque fantomatiques dans son visage sans âge, mais elle voit plus que la plupart des gens ne le soupçonnent.

    De l'autre côté de la ville, près de la station Doc, un groupe de rockers sort du bar Le Hell Hound. Leur chef, Vincent, un géant barbu aux bras tatoués dont les motifs racontent des histoires de violence et de loyauté, allume une cigarette. Ses hommes le suivent, des ombres avec des flashs sourds de loyauté et de crime. Ils parlent d'une affaire nocturne à venir, qui ne recevra ni la lumière de la légalité ni celle du jour.

    Sur les quais, Camille, une sans-abri bien connue de la ville, se traîne de bateau de pêche en bateau de pêche, à la recherche de quelque chose à manger. Son visage est celui d'un ange, ruiné et blanchi par le soleil, ses vêtements sont déchirés et sales, mais ses yeux, ses yeux sont vivants. Parfois, elle parle à des compagnons invisibles, parfois elle marmonne le savoir suspendu de la rue.

    Marseille palpite dans ce jeu d'ombre et de lumière, entre honneur et trahison, dans la lutte pour le pouvoir et la survie. Une ville comme un océan déchaîné, toujours en mouvement, jamais en repos, mais pleine de gens qui vivent leurs histoires, les tissent et parfois, comme maintenant, sont pris dans la toile d'une histoire bien plus grande. Une toile qui commencera bientôt à se tisser autour d'eux tous, silencieusement et inexorablement.

    *

    Laurent regarde au loin, adossé à un pilier froid du Club Paradis. Le doux murmure de la ville derrière lui se fond en un bruit de fond monotone qu'aucune de ses pensées ne parvient à percer. Laurent se remémore les jours passés à la Légion étrangère, cette période qui l'a façonné comme le feu sur l'acier.

    Il n'était guère plus qu'un enfant perdu lorsqu'il s'est engagé dans la légion. Les larmes de sa mère lorsqu'il leur a tourné le dos sont la dernière image claire de son enfance. La décision de commencer une nouvelle vie, sans le poids de son passé, impliquait aussi un nouveau nom - Laurent. La Légion lui a imposé une discipline ; un entraînement impitoyable qui l'a poussé à bout, physiquement et mentalement.

    Il se souvient avoir lutté aux frontières inhospitalières de la forêt tropicale de Guyane française, où l'air était si lourd qu'il s'imposait à ses poumons comme un boulet. Les patrouilles quotidiennes dans les forêts sans fin, le bourdonnement constant des insectes, le rugissement occasionnel d'un jaguar au loin. Dans la Légion, il a appris à compter sur ses camarades, car la survie était un effort collectif. Mais cela ne signifiait pas que la confiance était facile à trouver.

    L'un des chapitres les plus sombres de son époque a commencé dans une petite ville du Sahel. La mission était simple : apporter une aide humanitaire à un village isolé. Mais ce que Laurent et ses camarades ont trouvé était un champ de bataille sanglant, résultat d'une attaque par des seigneurs de guerre locaux. C'est là que Laurent a vu la cruelle réalité de la guerre. La vue de huttes brûlées et de corps mutilés hante encore ses cauchemars. Il a trouvé ce qu'il restait d'humanité - des morceaux de verre qui parlent d'espoir plus qu'ils ne le préservent.

    Laurent a été récompensé pour son courage lorsqu'il a sauvé son unité lors d'une impitoyable embuscade. Il a porté son camarade Jean, blessé, sur son dos pendant des kilomètres, alors qu'il saignait lui-même et que les balles sifflaient à proximité. Jean serait mort si Laurent n'avait pas agi. Mais ce courage n'était pas né de la gloire, mais du pur désespoir et de la responsabilité. Après cet incident, il a été promu au grade supérieur - et son dilemme moral était de savoir comment il devait lui-même donner le commandement à quelqu'un qui le jugeait.

    Mais l'éclat de l'héroïsme a vite disparu sous une couverture d'auto-reproches et de traumatismes. Il se souvient des nuits dans le désert, où le froid était presque aussi mortel que la chaleur du jour, et des voix et des visages de camarades qui se fondaient dans l'obscurité. La camaraderie s'opposait à la brutale réalité de la guerre, et l'amitié se terminait souvent par la mort.

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