XVIII dynasty

Poster illustrate the campaigns of conquest undertaken by the Pharaoh Ahmose (1550 BC) in the current Palestinian territory. The topics will be: the Egyptian army's evolution and its equipment with the introduction of the war chariot, the logistical management of the 'army and control of conquered territory. Will be analyzed the archaeological traces documenting the passage of the Pharaoh in the conquest of important cities such as Tel el-'Ajjul (identified with the ancient Hyksos fortress of Sharuhen) in relation to epigraphic sources of the soldiers and officers who laid the foundations for achieving the political and military apex of Egypt in the New Kingdom.

This paper deals with several images of captives and enemies dated to the XVIII Dynasty, focusing on
scenes from the time of Tutankhamon, when new ways of representing the enemies are attested. These could be explained as examples of new resources used by the artists, creating thus scenes full of movement and ackward poses.

Les étrangers au sein de l’entourage royal : l’exemple des «enfants du kȝp»

Le noyau de l’empire égyptien était sans aucun doute l’institution royale avec, à sa tête, le pharaon personnifiant le pouvoir par excellence. Toutefois, il ne constituait qu’un rouage d’un système bien plus complexe qui n’a eu de cesse d’évoluer au fil de l’histoire.
Durant les XIIe – XIIIe puis XVIIe -XVIIIe dynasties s’est développée et épanouie une institution palatiale nommée « Kȝp ». Ses principaux membres s’intitulaient « enfants du kȝp ». D’après l’hypothèse la plus récente de B. Mathieu, il s’agissait d’un encadrement éducatif réservé à un certain nombre d’enfants qui, bien que n’appartenant pas à la famille régnante, recevaient au palais royal une formation spécifique. Leur recrutement, peut-être fondée sur un critère arbitraire : la simultanéité de leur naissance avec celle du dauphin comme semble le confirmer un passage de Diodore de Sicile, expliquerait la diversité de leurs origines et de leurs occupations. Ce proche entourage aurait donc constitué l’une des plus fidèles corporations pour soutenir le pouvoir pharaonique.
De fait, on peut constater que le statut social des « enfants du Kap » est extrêmement varié, allant du vice-roi de Nubie, du Vizir, à des portiers ou des artisans.
Avec l’intégration d’individus d’origine étrangère dans cette institution au cours de la XVIIIe dynastie, le cercle de ces privilégiés s’élargit ; parmi ses derniers, on trouve par exemple le responsable de tous les travaux du roi, Benia, ou le Grand de Mïam, Héqanefer.
Notre présentation s’appuiera sur l’analyse des monuments de ces dignitaires dans le but de comprendre autant que faire se peut l’éventail de leurs charges et responsabilités. Une telle étude devrait permettre de mieux discerner leurs rôles au sein de la société pharaonique de la XVIIIe dynastie et de mieux appréhender les liens éventuels avec l’ethnicité des titulaires.