Streetart

Cedar Lewisohn, curateur de l’exposition de Street art à la Tate Modern (2008), déclarait dans une conférence internationale à Lisbonne en 2014, que les chercheurs spécialistes de Street art étaient plutôt des fans que des chercheurs critiques. Selon lui, la plupart des chercheurs s’occupant de Street art n’écrivent pas sans distance critique, mais la grande majorité des interventions lors de conférences scientifiques reste de l’ordre du descriptif. Les projets de Street art sont souvent décrits sans qu’il n’y ait une tentative d’explication de ce terme.
Quand Lewisohn affirme que la recherche sur le Street art est le fait de fans, il pourrait avoir raison pour ce qui est de la littérature anglo-saxonne. Cependant, Lewisohn n’a probablement jamais lu de contributions sur le Street art en français, suédois, allemand ou italien. Par conséquent, la question des « fans » se révèlerait un simple problème de communication.Qu’est-ce que c’est le Street art ? Telle était la question des appels à contributions pour deux conférences, l’une à New York en mars dernier et l’autre à Nice, dont cet article est tiré. Depuis environ 2005, des chercheurs ont essayé d’y répondre. Plusieurs d’entre eux n’écrivent pas en anglais. Ma contribution est une courte introduction et discussion du terme Street art, ainsi que des concepts liés à ce dernier, du point de vue d’un chercheur travaillant sur la culture visuelle. Je discuterai la tentative suivante de définition : le street art consiste en des images auto-autorisées, personnages et formes créés ou appliqués aux surfaces de l’espace urbain, qui cherchent à communiquer avec un vaste public. Le Street art est réalisé d’une façon performative et in situ (site-specific), éphémère et participative. Dans la plupart des cas, il est vu sur Internet. Il diffère des graffitis et du Public art.

Women artists, motivated by feminist theory and feminist movement, have started to ask for equality in connection with the Art Workers' Coalition's (AWC) Statement of Demands, which was developed in 1969 and published in its final form in March 1970 . Much development has been since quite remarkable, with many effects on people and societies. And Street art, which is not to be imprisoned in galleries or museums where too many people have no access, has been a strong canal for feminist demands. It has awakened minds, brought freedom and inspired women around the world to revolt and to fight for their rights. It is still constantly reminding the world to take into account women's rights.
This article tries to highlight the role of Street art in diffusing feminist issues through the world but especially in the Arabic speaking world.
It is extracted from other papers that can be found on the researcher's page on Academia Site.

Mit ihrer Monografie Street Art und neue Medien. Akteure – Praktiken – Ästhetiken schließt die Autorin Katja Glaser eine methodologische und theoretische Lücke, die sich durch mediale Entwicklungen im akademischen Umgang mit Street Art ergeben hat. Indem sie auf medien- und kunstwissenschaftliche Ansätze zurückgreift, gleichzeitig aber durch medienethnografische Beobachtung nicht nur nah am, sondern geradezu im, Forschungsfeld agiert, gelingt ihr eine ganzheitliche Perspektive auf den Konnex der Street Art mit den sogenannten 'Neuen Medien'.