économie Sociale Et Solidaire

Cette recherche a porté sur l’analyse de l’économie sociale (ES) à Séoul, en
Corée du Sud, et comment celle-ci contribue à l’implémentation et, à terme, à
la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) “localisés” de la
ville. Caractérisée par un rapide développement de politiques volontaristes en
matière d’ES, une croissance spectaculaire des entreprises et organisations de
l’ES, et l’engagement fort du gouvernement métropolitain de Séoul à l’égard
des ODD, l’expérience de la ville offre une opportunité précieuse d’enrichir
davantage la compréhension de l’économie sociale et solidaire (ESS) en tant que
moyen de mise en oeuvre des ODD. Ceci constitue la première étude de cas
d’une série de projets de recherche sur l’ESS et les ODD que UNRISD prévoit
de mener.
www.unrisd.org/sse-sdgs-seoul

Ce numéro de la ROR est dédié à la mémoire d’Elinor et Vincent Ostrom, ainsi qu’à celle de Jacques Weber.
Il avait été prévu pour être publié au 2e semestre 2012, à la suite de la visite de travail en France, en juin 2011, d’Elinor Ostrom, Prix Nobel d’Économie 2009 et des rencontres qui avaient été organisées à l’époque à Montpellier et Paris.
L’intéressée avait même suivi personnellement les premières étapes de cette restitution. Malheureusement, son décès en 2012 n’a pas permis de finaliser le projet initial, qui a été repris, via des sessions dédiées, à l’Académie d'agriculture de France, en mai 2013, et aux congrès ESEE-RIODD de Lille en juin 2013. À son tour, le décès de Jacques Weber, proche de Lin Ostrom et qui avait été son principal relais en France, a retardé la finalisation du présent dossier, qui parait seulement en 2015, mais avec la référence d’origine : volume 7, n° 2.

(visionnable partiellement sur cairn.info)
English/français : This first biography of André Gorz (1923-2007) shows how he became one of the most clear-sighted, innovative contributors to the criticism of contemporary capitalism. Influenced by Marx, Husserl, Sartre and Ivan Illich, he saw the meaning of life and work as essential questions. His philosophy was of a real Utopia, the aim of which was to create a new civilisation based on liberation of time.
/ Alors que nous approchons du 10e anniversaire de la disparition d’André Gorz (1923-2007), sa pensée est plus que jamais d’actualité. Plus que ses poignants récits autobiographiques – Le traître (1958) et Lettre à D. (2006) –, Les métamorphoses du travail (1988) restent, parmi la vingtaine de livres dont il est l’auteur, une boussole précieuse pour les écologistes et les altermondialistes.
En parcourant, sur plus de 50 ans, les étapes de sa vie intellectuelle, cette biographie montre comment Gorz est devenu l’un des penseurs les plus clairvoyants et innovants de la critique du capitalisme contemporain. Marqué par la pensée de Marx, Husserl, Sartre – qu’il a côtoyé aux Temps modernes – et Ivan Illich, Gorz pose comme fondamentale la question du sens de la vie et du travail. Sa philosophie débouche sur une utopie concrète visant à faire naître une nouvelle civilisation fondée sur la libération du temps. Constatant les dégâts humains et écologiques qu’entraîne le capitalisme, son point de départ est une critique d’abord du travail, qui aliène et se raréfie, puis de la logique de croissance qui détruit le milieu de vie. Gorz préconise le divorce entre le travail, qui doit être réduit (il propose à terme 20 heures hebdomadaires), et le revenu, qui doit être garanti (sous la forme d’une allocation pour tous, sans condition et suffisante pour vivre). Et cela pour que chacun puisse se livrer à toutes sortes d’activités choisies – autoproductives, collaboratives, solidaires. Au plein-emploi illusoire, il oppose la pleine activité, que les technologies de l’information peuvent favoriser. Ce qui serait reconnaître que la production de richesses, celle qui concourt au bien-être des humains, ne se recoupe pas avec la production de marchandises.

A problemática da pesquisa remete às articulações em rede e às estratégias políticas que diversas entidades e atores sociais construíram no processo de institucionalização da Economia Solidária no Brasil, via regulação, como projeto econômico e de sociedade alternativo ao trabalho e à produção capitalistas. Abordei a regulação da Economia Solidária como um processo sociopolítico interdependente entre atores da sociedade civil e dos poderes executivo e legislativo federais a fim de refletir sobre os modos como entidades ligadas a três grandes e heterogêneos agentes/lideranças institucionais (Igreja Católica, Estado e movimentos sociais) articularam estratégias visando à juridicização da Economia Solidária para garantir o “direito de produzir e viver em cooperação de maneira sustentável”. Dito isso, o Movimento da Economia Solidária - considerado como uma rede de redes de entidades da Igreja Católica, movimentos sociais, Organizações da Sociedade Civil (OSC), núcleos e incubadoras universitárias, empreendimentos solidários e gestores públicos - demandou um marco jurídico da Economia Solidária, mediante Projeto de Lei da Câmara dos Deputados nº. 4.685/2012, para a criação de uma política pública nacional no contexto do combate à pobreza e à exclusão social.

Dans l'article inclus dans ce numéro spécial d'EcoRev', intitulé "André Gorz, une pensée vivante", Jean Zin renvoie « le moment Gorz » au passé, celui de nos utopies écolos échouées sur les récifs de l'économie libérale mondialisée. Willy Gianinazzi veut réagir en pointant ce qui, dans la pensée de Gorz, dix ans après sa mort – et celles de deux autres penseurs du même acabit qui mériteraient un traitement similaire, Jean Baudrillard et Jacques Robin –, reste de pertinent dans l'analyse du réel, et de revigorant pour nos vies et nos luttes dans la mise au jour des possibles en vue d'une société désirable de l'après-croissance.