Ethique, théologie morale by Thierry Collaud
Christ dans la création: dix thèses pour une vision chrétienne de notre place dans la création. I... more Christ dans la création: dix thèses pour une vision chrétienne de notre place dans la création. In P. Coulange & P. Dembinski (Eds.), Ecologie et technologie au prisme de l'enseignement social chrétien (pp. 247-263). St-Maurice: Saint-Augustin.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Collaud, Thierry. Deus absconditus : Dieu qui nous apprend la pudeur. In B.N. SCHUMACHER ed. La pudeur dans les soins. St-Maurice: Editions St-Augustin, 2021, p. 71-95., 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le Courage et la grâce, 2013
L'apport de la réflexion sur les ensembles flous en théologie morale ... si la vérité révélée veu... more L'apport de la réflexion sur les ensembles flous en théologie morale ... si la vérité révélée veut dire une vérité absolue, indiscutable et inconditionnelle, qu'on doit imposer, c'est une interprétation perverse. Denis Müller 1 C'est sans doute le modèle de la résonance, sur fond de dissonance et d'écart, qui exprime le mieux ce nouveau rapport à la vérité…avec quelle intensité ... la résonance en intensité… Denis Müller 2 « Qu'est-ce que la vérité ? » s'est-on souvent demandé à la suite de Pilate. Laissant de côté ce sujet trop vaste, nous nous contenterons de demander « Où est la vérité ? ». Est-elle enclose dans le giron de l'Église Catholique comme certaines lectures de Veritatis Splendor tendraient à l'imaginer ? Est-elle diffuse et insaisissable, en aucun lieu parce que non-encore advenue ? Est-elle fragmentée en vérités partielles, révélées, ontologiques, non contradictoire etc. ? Mais peut-on découper la vérité ? N'est-elle pas nécessairement unique, « absolue, indiscutable et inconditionnelle » ? Sinon elle ne serait pas la vérité, où il faudrait inventer une vérité au-dessus de la vérité. Mais ce qui semble poser question dans la première citation mise en exergue de ce texte, plus que ces qualificatifs de la vérité, c'est la possibilité qu'on puisse l'imposer, ceci impliquant l'idée qu'on la détienne entièrement. Or peut-on détenir entièrement quelque chose d'absolu ? Qui plus est peut-on imposer à l'homme sa vérité alors que celle-ci théologiquement le réfère à l'image d'un Dieu de liberté. Peut-être alors pour résoudre l'aporie d'une vérité unique que l'on peut atteindre mais non posséder, on pourrait se demander si, étant inévitablement dans nos lieux de vie, elle ne peut pas y être de plusieurs manières : parfois fortement présente mais jamais en totalité, d'autres fois seulement en transparences subtiles. Un mode de présence particulière qui est bien décrit par le terme d'intensité employé par Denis Müller dans la deuxième citation qui ouvre ce texte. La nécessaire herméneutique de la vérité passe alors par une réflexion non pas uniquement sur le lieu de sa présence mais aussi sur le mode de sa présence en ce lieu. Dans ce cadre, il est probablement d'une grande utilité de considérer la conceptualisation d'un type de lieu que les mathématiciens appellent ensembles flous (fuzzy sets). Il s'agit là de modèles proposés justement pour répondre aux difficulté de la théorie des ensembles classiques, que l'on appellera ensembles homogènes, qui ne font pas droit à l'intensité d'appartenance. Mon hypothèse est que ce concept théorique d'ensemble flou peut-être d'une grande utilité en théologie et en particulier en théologie morale. Il permet entre 1 L'Express et Feuille d'Avis de Neuchâtel, 7 avril 2012.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Anthropologie : Corps, santé, famille by Thierry Collaud
Itinéraire, 2019
Réflexions sur la fécondité et les PMA
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Rivista teologica di Lugano, 2015
La famille en crise doit être avant tout regardée comme une famille blessée en souffrance. Cet ab... more La famille en crise doit être avant tout regardée comme une famille blessée en souffrance. Cet abord par la notion de blessure permet de penser l’action morale et surtout pastorale comme un accompagnement qui fait passer d’un lieu déstructurant à un lieu où peu se guérir la famille. Il s’agit, comme dans tout processus de résilience de favoriser les ressources internes avec le soutien de ressources externes et de lutter contre les facteurs négatif. Ceux-ci et leurs contreparties positives seront identifiés dans les trois dimensions fondamentales de la famille que sont la conjugalité, la filiation et la parenté. Quelques lieux où la famille et particulièrement menacée seront plus spécifiquement développés: l’opposition alliance-contrat, le piège de l’amour romantique, la corporéité, la gestation pour autrui ou le suicide assisté.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Nouvelle revue théologique, 2014
L’analyse des discours justificatifs des personnes désirant avoir recours au suicide assisté, mon... more L’analyse des discours justificatifs des personnes désirant avoir recours au suicide assisté, montre que ceux-ci sont construits en grande partie sur la mise en avant du caractère insuppor-table de la corporéité bio-psychique modifiée par la maladie. Face à ces suicidants qui rejettent leur corps jusqu’à le détruire, la réflexion théologique peut faire appel à d’autres clés de lecture pour éviter ce dualisme. En particulier, la tradition franciscaine valorise une amitié pour le corps extrêmement féconde. À partir de ces réflexions, on peut décrire une tâche éthique et pastorale de développer une pédagogie du consentement au corps blessé et de la capacité de vivre avec lui des moments de grâce. Les pistes ouvertes comprennent la rééducation des sens à la beauté, le réinvestissement du corps comme lieu de vie et de tendresse ou l’hospitalité qui permet d’avancer en commun sur le chemin de l’existence.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Documentation catholique, 2015
La commission de bioéthique des évêques suisses et le Département de théologie morale et d'éthiqu... more La commission de bioéthique des évêques suisses et le Département de théologie morale et d'éthique sont à l'initiative d'un colloque qui s'est tenu à l'université de Fribour~ (Suisse) les 12 et 13 septembre 2014 sur le thème: « La j~ie d'accueillir la vie-Eglise catholique: un discours positif sur la procréation ». A cette occasion, Thierry Collaud (a), professeur de théologie morale à l'université de Fribourg, a prononcé la conférence suivante, articulée autour de deux parties: «De la nécessité de sortir des alternatives binaires et d'élargir son regard» et« L.:éthique de la procréation est une éthique sociale».
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Echos de St-Maurice, 2014
Le thème des Conférences de Carême à l’Abbaye était cette année :
« En toute vie le silence dit D... more Le thème des Conférences de Carême à l’Abbaye était cette année :
« En toute vie le silence dit Dieu ». Le professeur Thierry Collaud, médecin
et théologien, nous livre le texte de son exposé du 3 mars 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La chair et le souffle, 2007
M~dec.in ,et docte~r en théologie, Thierry Collaud travaille à mi-temps comme medecm a Neuchatel,... more M~dec.in ,et docte~r en théologie, Thierry Collaud travaille à mi-temps comme medecm a Neuchatel, et l'autre mi-temps, comme chargé de cours à la Faculté de théologie de Fribourg où il enseigne dans le domaine de la théologie morale et ~e la santé: Il concentre ses recherches sur l'élaboration d'une« anthropo-log1~ théologique de l'humain fragile et vulnérable», en essayant de travailler les !Jeux du rapport à la vulnérabilité et en privilégiant l'aspect communau-~ire de.cette.prise en compte de l'humain vulnérable-d'où son intérêt pour 1 ecclés10log1e et les thèmes de la compassion, de la justice sociale et de la politique. Un épisode bien connu de la vie de saint François d'Assise est celui ~u baiser au lépreux, quand, croisant sur son chemin un lépreux, il se Jette à son cou. Voici la manière dont un de ses biographes nous rap-porte l'anecdote : Or, un jour qu'il se promenait à cheval dans la plaine qui s'étend auprès d'Assise, il trouva un lépreux sur son chemin. À cette rencontre inopinée, il éprouva, d'horreur, un choc intense, mais se remettant en face de sa résolution de vie parfaite et se rappe-lant qu'il avait d'abord à se vaincre s'il voulait devenir soldat du Christ, il sauta de cheval pour aller embrasser le malheureux. Celui-ci, qui tendait la main pour une aumône, reçut avec l'argent un baiser 1 • Étonnant récit ! Si nous laissons de côté les intentions du narra-teur et que nous considérons ce texte au premier degré, nous avons là une r~lation humaine qui se dit sous la forme plus ou moins explicite de trots affects : la répulsion, la compassion et la tendresse. La répul-sion d'abord, l'horreur suscitée par autrui défiguré et son apparition 1. St Bonaventure, Legenda major, 1, 5, in Th. Desbonnets et D. Vorreux Saint ~ra~çois d'Assise: documents, écrits et premières biographies, Paris, Éd'. Franc1scames, 2002, p. 571. LA TENDRESSE À LA SOURCE DE LA COMPASSION-23 inopinée devant moi; sentiment d'étrangeté qui me fait fuir cet autre dérangeant. Trop marqués par la parabole du Samaritain, nous a:ons tendance à penser que la compassion, ce remuement des entrailles que provoque l'autre en souffrance, surgit spontanément en présence d'autrui blessé. Mais François avec sa répulsion n'était pas un cas particulier. Bien souvent, au lieu de susciter la c~mp~ssion, la ~o.uf france nous fait peur, nous fait horreur et nous fait fuir: «[le lev1te] vit l'homme et passa à bonne distance» (Le 10,32). La compassion n'apparaît qu'en filigrane mais elle est présupposée par le narr~~eur qui place face à François un souffrant, un pauvre. ~ans. un deux~eme temps, celui-ci doit faire un travail intérieur de punficat1on, d~ desen-combrement, un combat pour l'amener à surmonter la répulsion sus-citée par le masque de la lèpre et arriver à voir l'homme en souffrance derrière celle-ci. François, dans cet épisode, porte en lui les figures du prêtre/lévite et celle du Samaritain, la répulsion e~ la compassion. Après s'être débarrassé de la répulsion, il peut se laisser prendre aux entrailles. Surgit alors, imprévue, la tendresse! Le lépreux qui n'at~en dait qu'un peu d'attention et une aumône reçoit, en plus, un bats~r. Baiser qui laisse celui qui le donne plein de joie, comme le dit la smte du texte, ou de douceur, comme il le dira lui-même dans son testament: Au moment où j'étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m'était insupportable. Mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux ; je les soignai de tout mon coeur; et au retour, ce qui m'avait semblé si amer s'était changé pour moi en douceur pour l'esprit et pour le corps 2 • , • C'est le baiser qui fait figure d'élément incongru dans ce rectt. Le Samaritain de Luc panse les plaies du blessé et charge celui-ci sur sa monture. li ne l'embrasse pas. Le baiser de François est un acte qui va au-delà de la compassion, c'est un acte de tendresse. Dit autrement, i \ n'est pas directement lié à la souffrance de la lèpre ; au contraire, il semble s'adresser à l'homme qui porte la souffrance, indépendamment de celle-ci. li y a soudain pour le jeune homme en voie de conversion la nécessité urgente d'établir un lien d'amour avec cette personne-là (urgence parce qu'il avait failli passer à côté sans l'aimer). Et c'est la 2. St François d'Assise, Testament, in Tb. Desbonnets et D. Vorreux, ibid., p. 93.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Vie et Liturgie, 1998
Quel est le personnage le plus important dans un hôpital? L'aumônier ou le médecin? La question p... more Quel est le personnage le plus important dans un hôpital? L'aumônier ou le médecin? La question prête à sourire tant la réponse semble évidente. Mais que signifie donc cette évidence? La santé, la guérison sont-elles aux mains du seul médecin et de sa science? Les autres soignants ne sont-ils que des "paramédicaux", des épiphénomènes de son action instrumentale toute puissante? La société qui lui a confié le rôle de guérisseur officiel se décharge-t-elle complètement sur lui de l'attention à ceux de ses membres qui sont aux prises avec la maladie ou la mort? Il est des certitudes qu'il faut de temps en temps secouer, dépoussiérer. Celle de l'attribution des rôles dans le système de santé en est une. Les turbulences qui, actuellement, secouent le secteur sont propices à des remises en question, à des changements de paradigme. J'aimerais penser qu'un tel changement puisse rendre la réponse à la question posée au début moins évidente. J'aimerais imaginer le passage d'une conception professionnaliste hiérarchisée de la prise en charge des malades à une conception plus communautariste où le médecin et l'aumônier et tous les autres, coopéreraient à une tâche de guérison qui les dépasse et dont ils ne maîtrisent pas les tenants et les aboutissants. Il s'agit ni plus ni moins pour le médecin que de descendre d'un piédestal où il se trouvait placé pas toujours de son plein gré, pour retrouver sa place au sein de la communauté. La médecine alors n'est plus seule à gérer la santé, il s'agit d'une tâche de toute la société. Le guérisseur officiel c'est la communauté elle-même. Certes, elle doit sous-traiter certaines fonctions spécifiques à des corps professionnels spécialisés, mais aucun de ces sous-groupes ne devrait pouvoir s'arroger l'exclusivité dans le domaine de la santé. Chacun doit se demander comment, à la place qui est la sienne, avec l'expertise qu'il possède il peut concrétiser une partie de la tâche curative globale. L'enjeu de ce mouvement, de ce rééquilibrage des priorités concernant le mode de présence que nous pouvons avoir auprès de ceux qui souffrent, n'est pas qu'une simple redistribution et partage du pouvoir. Il s'agit, d'une manière bien plus profonde, d'être à même de redonner pleinement une place au malade dans la communauté des vivants. En parallèle, il s'agit également de redonner à la communauté sa pleine responsabilité face à ceux de ses membres qui sont dans la peine, de ne pas la laisser se débarrasser du souci d'une présence-oh combien difficile parfois!-à leur côté en la confiant à des professionnels, aussi brillants, dévoués ou performants soient-ils. L'Eglise comme communauté doit, elle aussi, vivre cet appel à être une présence auprès de ceux qui souffrent. Mais de grâce que l'Eglise alors ne se trompe pas de cible, qu'elle ne se lance pas dans la brèche en cherchant à se positionner comme une association de bénévoles, un groupe philanthropique, un service social à bon marché. Elle doit accomplir sa tâche selon ses caractéristiques propres c'est-à-dire comme présence compatissante, mais aussi et peut être surtout comme présence priante, comme lieu liturgique. L'un de vous est-il malade ? Qu'il fasse appeler les anciens de l'église et qu'ils prient, après avoir fait sur lui une onction d'huile au nom du Seigneur. Jc 5,14 J'aime bien voir dans ce texte, même si c'est en en forçant un peu l'exégèse, la venue de la communauté vers le malade ou le recentrement de ce dernier dans le groupe ecclésial. La communauté ne prie pas pour un malade qui en est momentanément exclu, mais prie avec lui, vit avec lui un acte liturgique. Cette fonction liturgique de l'Eglise est capitale dans le cadre de sa présence auprès des malades. En effet dans la liturgie, la communauté rend présent un peu plus ce Royaume qui vient, dans lequel le Christ transformera notre corps humilié pour le rendre conforme à son corps de gloire (Ph 3,21). Espérance guérissante pour celui qui, justement, ploie sous les blessures de son corps. L'action liturgique est également oeuvre commune, oeuvre de communion. "Nous sommes membres les uns des autres" dit St Paul (Eph. 4,25). Cela veut dire que, l'Église n'est pas une simple juxtaposition de baptisés, mais leur vie en communion. Dans cette optique, intégrer le membre malade dans la célébration commune, c'est se retrouver avec lui sur un pied d'égalité, comme des membres du corps du Christ qui se placent ensemble devant le Seigneur chacun avec ses infirmités et ses blessures. C'est, alors que, dans ce moment de communion, se crée ou se maintient ouvert un espace d'Église, un espace de guérison, pour chacun. Dans la liturgie, l'Eglise trouve sa fonction d'espace de présence, de lieu de vie devant Dieu. Espace ouvert, espace de gratuité, espace où l'on peut simplement être, où l'on ne se sent pas obligé de
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Vulnérabilité Handicap Vieillissement by Thierry Collaud
L'automne de la vie, Actes des 4èmes journées internationales d'éthiques, Strasbourg, 2011
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Schumacher, Bernard N. L'éthique de la dépendance face au corps vulnérable. Érès, 2019 , 2019
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Lumen Vitae, 2019
Le vieillissement des communautés ecclésiales est questionnant pour chacun de nous. Les images né... more Le vieillissement des communautés ecclésiales est questionnant pour chacun de nous. Les images négatives associées socialement à la vieillesse sont projetées à leur tour sur nos communautés induisant des sentiments d’angoisse quant à leur visibilité sociale et à leur devenir. L’article essaye de faire éclater ces images négatives en montrant la créativité possible sur fond de vulnérabilité de tous les âges de la vie. Les outils herméneutiques du bien commun, de la solidarité et de la subsidiarité sont ensuite mobilisés pour donner à penser une communauté ecclésiale dans sa spécificité et sa différence par rapport aux structures organisationnelles mondaines et à leur recherche d’efficacité.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue des Bernardins, 2016
Faut-il penser à la mort ou ne pas y penser ? On se propose de dépasser cette question et la visi... more Faut-il penser à la mort ou ne pas y penser ? On se propose de dépasser cette question et la vision d’une mort comme fin ultime de la vie qu’elle présuppose. Il s’agira plutôt de penser la présence la mort dans la vie sur le modèle de l’homéostasie des systèmes biologiques. La vie ainsi menacée peut, soit se laisser envahir et progressivement déconstruire, offrant à la mort sa victoire, soit elle peut, sous son aiguillon, être éveillée et stimulée. Il s’agit alors de penser la mort non comme instant à repousser le plus loin possible, mais comme une clé de lecture de la
réalité qui nous indique la direction pour vivre vraiment, c’est-à-dire penser à ce qui fait mourir et à ce qui fait vivre. Il s’agit d’être des humains réveillés pour être vraiment, ce qui à la suite de G. Marcel sera décliné sous le mode de l’espérance en l’autre et d’un « amour plus fort que la mort ».
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Tétralogiques, 2015
À partir de quelques exemples tirés des politiques de santé publique
à l’égard de la vieillesse, ... more À partir de quelques exemples tirés des politiques de santé publique
à l’égard de la vieillesse, nous essayerons de montrer : 1) qu’il y a une
moralité de l’action politique en tant que telle ; 2) que cette moralité se
découvre dans la capacité du politique de faire droit aux éléments
proprement humains c’est-à-dire non quantifiables et non maîtrisables
dans sa gestion de la communauté ; 3) que la séparation proposée par
Max Weber entre l’éthique de conviction et de responsabilité favorise la
prééminence du quantitatif sur le qualitatif et que par conséquent elle
devrait être abandonnée au profit d’une revitalisation de la notion
classique de prudence.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Alzheimer, une personne quoiqu'il arrive, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue internationale de soins palliatifs, 2015
L’accompagnement en soins palliatif ressemble souvent à une marche dans la nuit. C’est un voyage ... more L’accompagnement en soins palliatif ressemble souvent à une marche dans la nuit. C’est un voyage qui peut prendre la forme de l’errance, de la perdition et qui peut s’enfoncer dans les ténèbres désespérantes. C’est aussi possiblement un chemin dans une nuit habitée de petites lumières qu’il faut savoir repérer déceler vers lequel on chemine dans le temps de la patience. Voyage qui sera décliné alors en cinq étapes chacune étant mise en contraste avec son opposé : le voyage qui n’est pas l’errance, les ténèbres qui mettent en question le maintien de soi, la nuit qui n’est pas encore le jour, la patience qui protège de la tristesse, l’espérance qui contredit le désespoir.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue médicale suisse, 2008
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ethique sociale - écologie by Thierry Collaud
RIVISTA TEOLOGICA Dl LUGANO, 2016
L’article propose de lire l’encyclique Laudato Si’ à partir de clés de lecture plus théologique q... more L’article propose de lire l’encyclique Laudato Si’ à partir de clés de lecture plus théologique qu’écologique. Le rapport à la création doit être compris comme un rapport théologique où les éléments fondamentaux de la théologie de la création et de la rédemption sont pris en compte. Premièrement il s’agit de voir la création comme un espace de justice où l’homme a la tâche d’ajuster les relations au sein de la triade Dieu-homme-monde en rendant à chacun ce qui lui est dû à partir de la prise de conscience du don premier du Créateur. Deuxièmement la création est lue comme un temple à habiter, c’est-à-dire un espace habité par Dieu et où l’homme peut prier, louer et communier.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
L'économie de communion, une utopie ?, 2015
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Ethique, théologie morale by Thierry Collaud
Anthropologie : Corps, santé, famille by Thierry Collaud
« En toute vie le silence dit Dieu ». Le professeur Thierry Collaud, médecin
et théologien, nous livre le texte de son exposé du 3 mars 2014
Vulnérabilité Handicap Vieillissement by Thierry Collaud
réalité qui nous indique la direction pour vivre vraiment, c’est-à-dire penser à ce qui fait mourir et à ce qui fait vivre. Il s’agit d’être des humains réveillés pour être vraiment, ce qui à la suite de G. Marcel sera décliné sous le mode de l’espérance en l’autre et d’un « amour plus fort que la mort ».
à l’égard de la vieillesse, nous essayerons de montrer : 1) qu’il y a une
moralité de l’action politique en tant que telle ; 2) que cette moralité se
découvre dans la capacité du politique de faire droit aux éléments
proprement humains c’est-à-dire non quantifiables et non maîtrisables
dans sa gestion de la communauté ; 3) que la séparation proposée par
Max Weber entre l’éthique de conviction et de responsabilité favorise la
prééminence du quantitatif sur le qualitatif et que par conséquent elle
devrait être abandonnée au profit d’une revitalisation de la notion
classique de prudence.
Ethique sociale - écologie by Thierry Collaud
« En toute vie le silence dit Dieu ». Le professeur Thierry Collaud, médecin
et théologien, nous livre le texte de son exposé du 3 mars 2014
réalité qui nous indique la direction pour vivre vraiment, c’est-à-dire penser à ce qui fait mourir et à ce qui fait vivre. Il s’agit d’être des humains réveillés pour être vraiment, ce qui à la suite de G. Marcel sera décliné sous le mode de l’espérance en l’autre et d’un « amour plus fort que la mort ».
à l’égard de la vieillesse, nous essayerons de montrer : 1) qu’il y a une
moralité de l’action politique en tant que telle ; 2) que cette moralité se
découvre dans la capacité du politique de faire droit aux éléments
proprement humains c’est-à-dire non quantifiables et non maîtrisables
dans sa gestion de la communauté ; 3) que la séparation proposée par
Max Weber entre l’éthique de conviction et de responsabilité favorise la
prééminence du quantitatif sur le qualitatif et que par conséquent elle
devrait être abandonnée au profit d’une revitalisation de la notion
classique de prudence.
Dans une posture normative en pondant régulièrement des documents qui expriment ses positions ?
Ou en donnant l'exemple d'un service et d'une célébration joyeuse et émerveillée de la vie sous toutes ses formes.