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Nicolas  Zorn
  • Montréal, Québec, Canada
  • 514 207-6425

Nicolas Zorn

  • Nicolas Zorn is the founder of the Observatoire québécois des inégalités, a policy analyst, and a PhD student in poli... moreedit
  • Alain Noël, Marc Lavoieedit
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures du budget fédéral 2015-2016.
La croissance des inégalités et l’envolée des revenus du 1 % le plus riche ont fait beaucoup de bruit ces dernières années. Le nouveau premier ministre canadien a proposé, avant la campagne électorale de l’automne dernier, d’augmenter... more
La croissance des inégalités et l’envolée des revenus du 1 % le plus riche ont fait beaucoup de bruit ces dernières années. Le nouveau premier ministre canadien a proposé, avant la campagne électorale de l’automne dernier, d’augmenter l’impôt des mieux nantis. La mesure, qui a été mise en place le 1er janvier 2016, ajoute un palier d’imposition pour les revenus supérieurs à 200 000 $, soit à peu près le seuil pour faire partie du premier centile. La seconde partie de cette note de recherche vise à évaluer l’impact de cette mesure sur les revenus du premier centile québécois, son impact sur les écarts de revenus au Québec et les recettes fiscales que le gouvernement canadien pourra effectivement récolter. Notre analyse démontre que l’impact sur les revenus du premier centile québécois sera somme toute modeste (-1,5 % du revenu total), mais représentera néanmoins 2 600 $ en moyenne par individu, bien que l’évitement fiscal pourrait réduire ce montant à 1 900 $. De plus, notre analyse démontre que cette mesure fiscale pourrait arrêter l’accroissement des inégalités entre le 1 % le plus riche et le 90 % restant. Toutefois, la réduction de cet écart serait négligeable. Pour réduire l’écart au niveau qui prévalait en 1982, le gouvernement devrait augmenter le taux du cinquième palier d’imposition à 64 %, soit à peu près le taux qui prévalait à cette époque. Finalement, notre analyse démontre que le gouvernement surestime considérablement les rentrées fiscales sur lesquelles il mise; au lieu des rentrées fiscales de 2 milliards $, les revenus seraient de moins de 1,2 milliard $.
Aux États-Unis, la Grande récession de 2008-2009 est reconnue comme étant principalement le résultat d'une régulation déficiente du secteur financier américain, combinée à de faibles taux d'intérêt. Ces phénomènes... more
Aux États-Unis, la Grande récession de 2008-2009 est reconnue comme étant principalement le résultat d'une régulation déficiente du secteur financier américain, combinée à de faibles taux d'intérêt. Ces phénomènes parviennent toutefois difficilement à expliquer pourquoi la reprise économique flirte avec la stagnation, six ans après la récession, ce qui sous-entend des causes plus profondes. Si l'importance de ces facteurs ne doit pas être sous-estimée, la trame de fond devant laquelle ils ont pris place ne doit pas être négligée non plus. La croissance importante des inégalités en faveur du 1 % le plus riche couplée à une stagnation du revenu moyen depuis le début des années 1980 seraient en cause. L'article démontre que ces phénomènes ont créé deux dynamiques. Premièrement, l'amplification des écarts de revenus encouragea une insoutenable course à la consommation sociale. Ensuite, la croissance importante des hauts revenus alimenta l'instabilité des marchés financiers par une hausse de la propension à spéculer. Le retour à une croissance économique soutenable dépendra inévitablement d'une réduction des inégalités de revenus, principalement par la revalorisation des salaires de l'ensemble des travailleurs.
À qui profitent les fonds de travailleurs? Certains soutiennent que le crédit d’impôt relatif au fonds de travailleurs favorise surtout les mieux nantis. Cette note d’intervention fait la démonstration qu’il profite plutôt à la classe... more
À qui profitent les fonds de travailleurs? Certains soutiennent que le crédit d’impôt relatif au fonds de travailleurs favorise surtout les mieux nantis. Cette note d’intervention fait la démonstration qu’il profite plutôt à la classe moyenne; il remplit sa fonction d’outil d’épargne populaire. Cette note de recherche apporte des réponses à ces questions en établissant les faits à partir des Statistiques fiscales des particuliers (SFP), document annuel publié par le ministère des Finances du Québec. Cette note de recherche est le prolongement d’une étude Portrait des revenus et de la distribution fiscale au Québec publiée à l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) le mois dernier.
Les inegalites de revenu ont beaucoup augmente depuis les annees 1980, ou les hauts revenus en general et le 1% le plus riche en particulier connaissent une croissance phenomenale alors que le reste de la societe connait une stagnation... more
Les inegalites de revenu ont beaucoup augmente depuis les annees 1980, ou les hauts revenus en general et le 1% le plus riche en particulier connaissent une croissance phenomenale alors que le reste de la societe connait une stagnation relative de ses revenus de marche. Desormais celebre depuis le mouvement Occupy Wall Street, le 1% le plus riche a connu deux evolutions differentes alors que la concentration des revenus en leur faveur a ete peu importante dans les pays europeens et au Japon, le 1% des pays anglophones a connu une fulgurante ascension, parfois au detriment du 99% restant. Pourtant, ces deux groupes de pays ont vecu les memes changements technologiques et la mondialisation de l'economie, juges responsables de la montee des inegalites dans les pays developpes. A la source de ces chemins differents se trouvent des institutions differentes : impots, normes sociales, type de regulation, taux de syndicalisation, etc. Qu'en est-il pour le Quebec? Bien qu'il fasse partie d'un continent anglophone et inegalitaire, le Quebec suit une tendance et un niveau de concentration de ses hauts revenus se comparant davantage a l'Europe et le Japon que les Etats-Unis et le Canada. A l'aide des Statistiques fiscales des particuliers, nous avons pu dresser l'evolution des differents revenus du 1% le plus riche au Quebec et du 99% restant : salaires, gains de capital, dividendes. Bien que les institutions economiques et politiques soient identifiees comme etant la cause de cette evolution differente, il n'existe pas de theorie permettant d'expliquer pourquoi les hauts revenus des pays developpes anglophones connaissent une evolution differente des pays non anglophones depuis les annees 1980. Nous expliquons cette particularite avec deux theories de modeles institutionnels, soit les varietes de capitalisme et les regimes d'Etat-providence. Aussi, l'impot est une institution qui a un impact significatif sur l'evolution des hauts revenus. Nous abordons les mecanismes de l'impot sur le revenu permettant de bloquer ou d'accroitre la part des revenus captee par le 1% le plus riche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLES DE L’AUTEUR : inegalite, 1%, revenu, riche, impot, taux marginal, fiscalite, systeme fiscal, gouvernance corporative, normes sociales, politiques sociales, syndicalisme, institution, modele institutionnel, varietes de capitalisme, Etat-providence, modele quebecois, economie, Quebec, Canada, pays developpes, OCDE, gains en capital, dividendes corporatifs, options d'achat d'actions, paie a la performance, extraction de rente, anglophone.
La Grande récession de 2009 et la stagnation économique actuelle alimentent de profondes remises en question de la validité et de l'utilité des théories économiques orthodoxes. L'approche postkeynésienne offre une... more
La Grande récession de 2009 et la stagnation économique actuelle alimentent de profondes remises en question de la validité et de l'utilité des théories économiques orthodoxes. L'approche postkeynésienne offre une alternative riche et pertinente, bien mieux à même d'expliquer les phénomènes économiques à l'oeuvre. Ce texte se veut un survol de leurs principales contributions micro et macroéconomique, ainsi que les importantes limitations de leurs vis-à-vis orthodoxes. Sont abordés les postulats épistémologiques, ontologiques et méthodologiques des théories postkeynésiennes, ainsi que leurs théories des prix, des entreprises, du consommateur, de la croissance économique, de la monnaie et du commerce international.
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures du budget provincial 2015-2016.
L’objet de cette étude est de cartographier la répartition des revenus, des déductions, des crédits d’impôt, des cotisations et des impôts des particuliers au Québec. Basé sur les statistiques fiscales des particuliers les plus récentes... more
L’objet de cette étude est de cartographier la répartition des revenus, des déductions, des crédits d’impôt, des cotisations et des impôts des particuliers au Québec. Basé sur les statistiques fiscales des particuliers les plus récentes (2011), ce portrait exhaustif est le plus précis et détaillé jamais produit, rassemblant plus de 9000 points différents de données. Nous avons rassemblé les différents types de revenus et quantifié les effets redistributifs du système fiscal québécois pour l’ensemble des contribuables québécois. Ceux-ci ont été répartis selon leur position dans l’échelle des revenus.
The Great Recession of 2008-2009 is usually recognized as the result of inadequate regulation of the U.S. financial sector, combined with low interest rates. However, these factors fail to explain why the economic recovery still flirts... more
The Great Recession of 2008-2009 is usually recognized as the result of inadequate regulation of the U.S. financial sector, combined with low interest rates. However, these factors fail to explain why the economic recovery still flirts with stagnation, six years after the crisis. This implies deeper origins. The rise of inequality in favor of the top one percent coupled with the stagnation of average income since the 1980s already have been identified as prime suspects. We demonstrate that these phenomena have created two dynamics. First, the widening income gap encouraged unsustainable social consumption fueled by debt. Second, the significant growth of high incomes developed unstable financial markets by increasing the propensity to speculate of their newly abundant savings. The return to sustainable economic growth inevitably relies on a reduction of income inequality, mainly by broadening the gains of growth. Only a crisis – actual or perceived – produces real change.
Chapitre de livre portant sur la perspective postkeynésienne en économie par rapport aux inégalités économiques. sont abordés les enjeux et solutions proposés par cette approche.
Parmi les facteurs permettant d'expliquer la croissance à court et à long terme des revenus captée par le 1 % le plus riche, l'impôt en général et le taux marginal maximal d'imposition en particulier ont un impact... more
Parmi les facteurs permettant d'expliquer la croissance à court et à long terme des revenus captée par le 1 % le plus riche, l'impôt en général et le taux marginal maximal d'imposition en particulier ont un impact déterminant. Cet article propose une revue de ces impacts sur l'évolution du premier centile au sein des pays développés. Afin de démontrer certains de ces effets, nous estimons que, de 1982 à 2010, les baisses d'impôt de cette période permettent d'expliquer entre 18 % et 57 % de la hausse de la part du revenu de marché capté par le premier centile au Québec. Sous prétexte de nécessité face à la mondialisation et à l'augmentation supposée de l'efficience fiscale, nous avançons que le recul du taux marginal maximal d'imposition serait plutôt le résultat de choix politiques et idéologiques.
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures des budgets provincial et fédéral 2016-2017.
Annexe 1. Note méthodologique concernant la comparaison de l’évolution du premier centile entre pays développés Notre étude compare l’évolution du premier centile québécois à celle de deux groupes de pays ; d’un côté, les pays qui ont un... more
Annexe 1. Note méthodologique concernant la comparaison de l’évolution du premier centile entre pays développés Notre étude compare l’évolution du premier centile québécois à celle de deux groupes de pays ; d’un côté, les pays qui ont un régime libéral (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Irlande, Nouvelle-Zélande), de l’autre le Japon et les pays d’Europe qui ont un régime non libéral (France, Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Italie, Portugal, Espagne). Cet échantillonnage est fon..
Jusqu’ici, nous avons écarté de notre analyse les théories reposant sur les mécanismes de marché pour expliquer l’évolution du premier centile dans les pays développés, puisqu’elles ne parvenaient pas à expliquer les deux tendances à... more
Jusqu’ici, nous avons écarté de notre analyse les théories reposant sur les mécanismes de marché pour expliquer l’évolution du premier centile dans les pays développés, puisqu’elles ne parvenaient pas à expliquer les deux tendances à l’œuvre (une hausse modeste contrairement à une hausse importante au sein du 1 %). Toutefois, leur apport explicatif pourrait être pertinent malgré tout, dans la mesure où les écarts de revenus en faveur du premier centile se sont effectivement agrandis dans la p..
Il est évidemment plus facile de limiter l’analyse de l’impact économique à une seule institution, plutôt que d’en démêler les effets combinés. Cette approche court toutefois un risque important, car les simplifications nécessaires aux... more
Il est évidemment plus facile de limiter l’analyse de l’impact économique à une seule institution, plutôt que d’en démêler les effets combinés. Cette approche court toutefois un risque important, car les simplifications nécessaires aux investigations théoriques portant sur l’importance des institutions porteront des inconvénients majeurs lorsque viendra le temps de valider empiriquement leurs effets : « Les liens (nécessairement) simples analysés par la théorie fourniront des hypothèses clair..
Le Québec a la réputation d’être la société la plus égalitaire en Amérique du Nord. Toutefois, cette société majoritairement francophone fait partie d’une fédération possédant un régime libéral plus favorable à l’accroissement des écarts... more
Le Québec a la réputation d’être la société la plus égalitaire en Amérique du Nord. Toutefois, cette société majoritairement francophone fait partie d’une fédération possédant un régime libéral plus favorable à l’accroissement des écarts de revenus. C’est sans compter qu’il est le voisin direct des États-Unis, pays où les écarts de revenus sont les plus prononcés dans l’ensemble des pays riches. Le Québec a-t-il suivi la même tendance que celle vécue chez ses voisins, avec une augmentation si..
Un bilan rigoureux et incontournable de la croissance des inegalites et un avertissement salutaire quant a la pertinence et aux limites du modele quebecois (Alain Noel, professeur de science politique, Universite de Montreal). En... more
Un bilan rigoureux et incontournable de la croissance des inegalites et un avertissement salutaire quant a la pertinence et aux limites du modele quebecois (Alain Noel, professeur de science politique, Universite de Montreal). En analysant l’evolution du 1% le plus riche au Quebec, Nicolas Zorn montre bien comment les institutions jouent un role crucial dans la moderation ou l’elargissement des inegalites, bien davantage que l’innovation technologique ou la mondialisation. Ce livre est important pour ceux qui se preoccupent de l’accroissement des ecarts de revenus et il explique ce que nos societes peuvent accomplir pour s’en premunir (Emmanuel Saez, professeur d’economie, UC Berkeley). Ce livre fournit la description la plus complete et la plus claire sur le 1% quebecois, et est porteur d’une lecon essentielle : l’augmentation des inegalites n’est pas ineluctable, c’est avant tout un choix politique (Gabriel Zucman, professeur adjoint d’economie, UC Berkeley). Nicolas Zorn est anal...
Top income investigations usually rely on types of earnings that remain at a tively aggregated level. Using a novel disaggregated dataset for Québec’s top earners, we map the recent evolution of different types of income for the top one... more
Top income investigations usually rely on types of earnings that remain at a tively aggregated level. Using a novel disaggregated dataset for Québec’s top earners, we map the recent evolution of different types of income for the top one percent. Hidden under the steady increase of the top income share, we find that there has been very divergent and sharp rises of different revenue sources at specific moments. When looking at disaggregated data, composition effects and historical counterfactuals in Québec invalidate market-based theories like globalization and skilled biased technical change, but not institution-based theories like financialization, taxation and union strength.
Depuis le milieu des annees 1980, la part des revenus captee par le 1 % le plus riche des pays developpes a connu deux tendances distinctes ; les pays anglophones ont vecu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont... more
Depuis le milieu des annees 1980, la part des revenus captee par le 1 % le plus riche des pays developpes a connu deux tendances distinctes ; les pays anglophones ont vecu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont plutot connu une hausse moderee et parfois meme un recul. Les facteurs institutionnels (sans lien avec l’aspect linguistique) permettent le mieux d’expliquer ces differentes evolutions. Or, l’importance des institutions dans l’economie serait avant tout de nature combinatoire. Comme le soulignent les theories des modeles/varietes de capitalisme, une meme institution n’aura pas necessairement le meme impact dans un contexte institutionnel different, et deux combinaisons differentes d’institutions peuvent produire des effets similaires. Nous postulons que les modeles institutionnels permettent d’expliquer l’evolution du 1 % le plus riche. Ce texte examine la compatibilite des facteurs institutionnels identifies par la litterature avec quatre theories de modeles institutionnels differenciant les pays anglophones des autres pays developpes. Cette approche ajoute un element important dans la comprehension de l’evolution des hauts revenus.
Les inégalités de revenus sont en hausse dans la plupart des pays développés, un phénomène en partie causé par la croissance plus rapide des revenus des mieux nantis, plus particulièrement le 1 % le plus riche. Le Québec a la réputation... more
Les inégalités de revenus sont en hausse dans la plupart des pays développés, un phénomène en partie causé par la croissance plus rapide des revenus des mieux nantis, plus particulièrement le 1 % le plus riche. Le Québec a la réputation d’être plus égalitaire que le reste du Canada. A-t-il connu une augmentation des écarts de revenus en faveur des mieux nantis? À partir des statistiques fiscales des particuliers, nous avons compilé l’évolution de la part des revenus captée par le 1 % le plus riche au Québec, de 1973 à 2008. Après avoir connu une baisse de 1973 à 1984, la tendance s’est inversée à la hausse de 1985 à 2008, favorisée par la croissance de la part des revenus non salariaux. Les revenus moyens de marché du 99 % restant ont connu une stagnation de 1980 à 1999, puis une légère hausse de 2000 à 2008. La situation a été beaucoup plus favorable pour le premier centile québécois, ayant connu une croissance quatre fois plus importante que le 99 % restant de 1985 à 2008. Les méc...
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures des budgets provincial et fédéral 2016-2017.
Research Interests:
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures du budget fédéral 2015-2016.
Research Interests:
Analyse par un panel d'experts de l'impact sur les inégalités au Québec des mesures du budget provincial 2015-2016.
Research Interests:
The purpose of this brief is to assess the impact of those measures on income distribution, in two ways. First, the Institut du Nouveau Monde (INM) produced two budget bulletins last year, where we sought the opinion of some 20 Canadian... more
The purpose of this brief is to assess the impact of those measures on income distribution, in two ways. First, the Institut du Nouveau Monde (INM) produced two budget bulletins last year, where we sought the opinion of some 20 Canadian economists and public policy experts on how the measures of the 2015-2015 federal and provincial budgets will affect inequality. We then aggregated their quantitative responses in order to estimate what impact a policy may have on social inequality. We carried out the same exercise this year, with an expanded panel of 33 renowned experts. The second part of this brief will present the panellists’ assessments and analyses of the three measures found in Bill C-2. We will see that they could all potentially reduce inequality.
Research Interests:
Depuis le milieu des années 1980, la part des revenus captée par le 1 % le plus riche des pays développés a connu deux tendances distinctes; les pays anglophones ont vécu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont plutôt... more
Depuis le milieu des années 1980, la part des revenus captée par le 1 % le plus riche des pays développés a connu deux tendances distinctes; les pays anglophones ont vécu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont plutôt connu une hausse modérée et parfois même un recul. Les facteurs institutionnels (plutôt que la langue) permettent le mieux d’expliquer ces différentes évolutions. Or, l’importance des institutions dans l’économie serait avant tout de nature combinatoire. Comme le soulignent les théories des modèles/variétés de capitalisme, une même institution n’aura pas nécessairement le même impact dans un contexte institutionnel différent, et deux combinaisons différentes d’institutions peuvent produire des effets similaires. Nous postulons que les modèles institutionnels permettent d’expliquer cette différence. Ce texte examine la compatibilité des facteurs institutionnels identifiés par la littérature avec quatre théories de modèles institutionnels différenciant les pays anglophones des autres pays développés. Cette approche ajoute un élément important dans la compréhension de l’évolution des hauts revenus.
Research Interests:
La croissance des inégalités et l’envolée des revenus du 1 % le plus riche ont fait beaucoup de bruit ces dernières années. Le nouveau premier ministre canadien a proposé, avant la campagne électorale de l’automne dernier, d’augmenter... more
La croissance des inégalités et l’envolée des revenus du 1 % le plus riche ont fait beaucoup de bruit ces dernières années. Le nouveau premier ministre canadien a proposé, avant la campagne électorale de l’automne dernier, d’augmenter l’impôt des mieux nantis. La mesure, qui a été mise en place le 1er janvier 2016, ajoute un palier d’imposition pour les revenus supérieurs à 200 000 $, soit à peu près le seuil pour faire partie du premier centile. La seconde partie de cette note de recherche vise à évaluer l’impact de cette mesure sur les revenus du premier centile québécois, son impact sur les écarts de revenus au Québec et les recettes fiscales que le gouvernement canadien pourra effectivement récolter.

Notre analyse démontre que l’impact sur les revenus du premier centile québécois sera somme toute modeste (-1,5 % du revenu total), mais représentera néanmoins 2 600 $ en moyenne par individu, bien que l’évitement fiscal pourrait réduire ce montant à 1 900 $. De plus, notre analyse démontre que cette mesure fiscale pourrait arrêter l’accroissement des inégalités entre le 1 % le plus riche et le 90 % restant. Toutefois, la réduction de cet écart serait négligeable. Pour réduire l’écart au niveau qui prévalait en 1982, le gouvernement devrait augmenter le taux du cinquième palier d’imposition à 64 %, soit à peu près le taux qui prévalait à cette époque. Finalement, notre analyse démontre que le gouvernement surestime considérablement les rentrées fiscales sur lesquelles il mise; au lieu des rentrées fiscales de 2 milliards $, les revenus seraient de moins de 1,2 milliard $.
Research Interests:
Cette étude recense l'évolution du 1% le plus riche au Québec de 1973 à 2008 et évalue l'impact de la fiscalité sur ces inégalités.
Research Interests:
L’objet de cette étude est de cartographier la répartition des revenus, des déductions, des crédits d’impôt, des cotisations et des impôts des particuliers au Québec. Basé sur les statistiques fiscales des particuliers les plus récentes... more
L’objet de cette étude est de cartographier la répartition des revenus, des déductions, des crédits d’impôt, des cotisations et des impôts des particuliers au Québec. Basé sur les statistiques fiscales des particuliers les plus récentes (2011), ce portrait exhaustif est le plus précis et détaillé jamais produit, rassemblant plus de 9000 points différents de données. Nous avons rassemblé les différents types de revenus et quantifié les effets redistributifs du système fiscal québécois pour l’ensemble des contribuables québécois. Ceux-ci ont été répartis selon leur position dans l’échelle des revenus.
Research Interests:
À qui profitent les fonds de travailleurs? Certains soutiennent que le crédit d’impôt relatif au fonds de travailleurs favorise surtout les mieux nantis. Cette note d’intervention fait la démonstration qu’il profite plutôt à la classe... more
À qui profitent les fonds de travailleurs? Certains soutiennent que le crédit d’impôt relatif au fonds de travailleurs favorise surtout les mieux nantis. Cette note d’intervention fait la démonstration qu’il profite plutôt à la classe moyenne; il remplit sa fonction d’outil d’épargne populaire.
Cette note de recherche apporte des réponses à ces questions en établissant les faits à partir des Statistiques fiscales des particuliers (SFP), document annuel publié par le ministère des Finances du Québec. Cette note de recherche est le prolongement d’une étude Portrait des revenus et de la distribution fiscale au Québec publiée à l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) le mois dernier.
Research Interests:
Les inégalités de revenus sont en hausse dans la plupart des pays développés, un phénomène en partie causé par la croissance plus rapide des revenus des mieux nantis, plus particulièrement le 1 % le plus riche. Le Québec a la réputation... more
Les inégalités de revenus sont en hausse dans la plupart des pays développés, un phénomène en partie causé par la croissance plus rapide des revenus des mieux nantis, plus particulièrement le 1 % le plus riche. Le Québec a la réputation d'être plus égalitaire que le reste du Canada. At -il connu une augmentation des écarts de revenus en faveur des mieux nantis? À partir des statistiques fiscales des particuliers, nous avons compilé l'évo-lution de la part des revenus captée par le 1 % le plus riche au Québec, de 1973 à 2008. Après avoir connu une baisse de 1973 à 1984, la tendance s'est inversée à la hausse de 1985 à 2008, favorisée par la croissance de la part des revenus non salariaux. Les revenus moyens de marché du 99 % restant ont connu une stagnation de 1980 à 1999, puis une légère hausse de 2000 à 2008. La situation a été beaucoup plus favorable pour le premier centile québécois, ayant connu une croissance quatre fois plus importante que le 99 % restant de 1985 à 2008. Les mécanismes en cause sont multiples et les institutions, en particulier la baisse du taux marginal d'imposition, pourraient avoir joué un rôle important.
Research Interests:
Revue de littérature sur le 1% le plus riche dans les pays développés.
Research Interests:
Chapitre de livre portant sur la perspective postkeynésienne en économie par rapport aux inégalités économiques. sont abordés les enjeux et solutions proposés par cette approche.
Research Interests:
Top income theories can be broadly categorized as market-based and institution-based. Both have their merits, but the available types of earnings of top income databases stay at a relatively aggregated level. Using a novel disaggregated... more
Top income theories can be broadly categorized as market-based and institution-based. Both have their merits, but the available types of earnings of top income databases stay at a relatively aggregated level. Using a novel disaggregated dataset for Québec's top earners, we map the recent evolution of different types of income for the top one percent. Hidden under the steady increase of the top income share, we find that there has been very divergent and sharp rises of different revenue sources at specific moments. When looking at disaggregated data, composition effects and historical counterfactuals invalidate market-based theories like globalization and technological innovation, but not institution-based theories like financialization, taxation and union strength.
Research Interests:
Parmi les facteurs permettant d'expliquer la croissance à court et à long terme des revenus captée par le 1 % le plus riche, l'impôt en général et le taux marginal maximal d'imposition en particulier ont un impact déterminant. Cet article... more
Parmi les facteurs permettant d'expliquer la croissance à court et à long terme des revenus captée par le 1 % le plus riche, l'impôt en général et le taux marginal maximal d'imposition en particulier ont un impact déterminant. Cet article propose une revue de ces impacts sur l'évolution du premier centile au sein des pays développés. Afin de démontrer certains de ces effets, nous estimons que, de 1982 à 2010, les baisses d'impôt de cette période permettent d'expliquer entre 18 % et 57 % de la hausse de la part du revenu de marché capté par le premier centile au Québec. Sous prétexte de nécessité face à la mondialisation et à l'augmentation supposée de l'efficience fiscale, nous avançons que le recul du taux marginal maximal d'imposition serait plutôt le résultat de choix politiques et idéologiques.
Research Interests:
The Great Recession of 2008-2009 is usually recognized as the result of inadequate regulation of the U.S. financial sector, combined with low interest rates. However, these factors fail to explain why the economic recovery still flirts... more
The Great Recession of 2008-2009 is usually recognized as the result of inadequate regulation of the U.S. financial sector, combined with low interest rates. However, these factors fail to explain why the economic recovery still flirts with stagnation, six years after the crisis. This implies deeper origins. The rise of inequality in favor of the top one percent coupled with the stagnation of average income since the 1980s already have been identified as prime suspects. We demonstrate that these phenomena have created two dynamics. First, the widening income gap encouraged unsustainable social consumption fueled by debt. Second, the significant growth of high incomes developed unstable financial markets by increasing the propensity to speculate of their newly abundant savings. The return to sustainable economic growth inevitably relies on a reduction of income inequality, mainly by broadening the gains of growth. Only a crisis – actual or perceived – produces real change.
Research Interests:
Aux États-Unis, la Grande récession de 2008-2009 est reconnue comme étant principalement le résultat d'une régulation déficiente du secteur financier américain, combinée à de faibles taux d'intérêt. Ces phénomènes parviennent toutefois... more
Aux États-Unis, la Grande récession de 2008-2009 est reconnue comme étant principalement le résultat d'une régulation déficiente du secteur financier américain, combinée à de faibles taux d'intérêt. Ces phénomènes parviennent toutefois difficilement à expliquer pourquoi la reprise économique flirte avec la stagnation, six ans après la récession, ce qui sous-entend des causes plus profondes. Si l'importance de ces facteurs ne doit pas être sous-estimée, la trame de fond devant laquelle ils ont pris place ne doit pas être négligée non plus. La croissance importante des inégalités en faveur du 1 % le plus riche couplée à une stagnation du revenu moyen depuis le début des années 1980 seraient en cause. L'article démontre que ces phénomènes ont créé deux dynamiques. Premièrement, l'amplification des écarts de revenus encouragea une insoutenable course à la consommation sociale. Ensuite, la croissance importante des hauts revenus alimenta l'instabilité des marchés financiers par une hausse de la propension à spéculer. Le retour à une croissance économique soutenable dépendra inévitablement d'une réduction des inégalités de revenus, principalement par la revalorisation des salaires de l'ensemble des travailleurs.
Research Interests:
La Grande récession de 2009 et la stagnation économique actuelle alimentent de profondes remises en question de la validité et de l'utilité des théories économiques orthodoxes. L'approche postkeynésienne offre une alternative riche et... more
La Grande récession de 2009 et la stagnation économique actuelle alimentent de profondes remises en question de la validité et de l'utilité des théories économiques orthodoxes. L'approche postkeynésienne offre une alternative riche et pertinente, bien mieux à même d'expliquer les phénomènes économiques à l'oeuvre. Ce texte se veut un survol de leurs principales contributions micro et macroéconomique, ainsi que les importantes limitations de leurs vis-à-vis orthodoxes. Sont abordés les postulats épistémologiques, ontologiques et méthodologiques des théories postkeynésiennes, ainsi que leurs théories des prix, des entreprises, du consommateur, de la croissance économique, de la monnaie et du commerce international.
Research Interests:
The Great Recession of 2009 and the current economic stagnation calls into question the validity and usefulness of Mainstream economic theories. The post-Keynesian approach provides a rich and relevant alternative, far better able to... more
The Great Recession of 2009 and the current economic stagnation calls into question the validity and usefulness of Mainstream economic theories. The post-Keynesian approach provides a rich and relevant alternative, far better able to explain modern and complex economic phenomena. This article is intended as an overview of their main micro and macroeconomic contributions, as well as the significant limitations of their mainstream counterparts. Will be addressed the epistemological, ontological and methodological post-Keynesians principles and their theories of prices, firm, consumers, economic growth, money and international trade.
Research Interests:
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l’économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d’opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de... more
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l’économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d’opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société. Quelles sont les valeurs et priorités d’action des citoyens en matière d’inégalités sociales? Quelles solutions existe-t-il?

C’est dans cette perspective que l’Institut du Nouveau Monde a lancé le Rendez-vous stratégique sur les inégalités sociales, vaste démarche délibérative qui vise à faire émerger une volonté sociale claire pour les réduire. Pendant deux ans, l’Institut du Nouveau Monde a publié nombre de textes accessibles, organisé des dizaines d’activités et consulté 5000 citoyens de partout au Québec. Leur constat est clair: c’est le temps de s’y attaquer.

Cet ouvrage rassemble les principales réflexions citoyennes et connaissances scientifiques sur la question des inégalités sociales au Québec. Dans ces pages, plusieurs mythes seront déconstruits. Certains constats et leçons seront tirés. Des solutions efficaces seront proposées. Le statu quo coûte cher et une approche globale est à privilégier. Nous sommes à la croisée des chemins.
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Désormais célèbre depuis le mouvement Occupy Wall Street, le 1 % le plus riche a connu deux évolutions différentes alors que la concentration des revenus en leur faveur a été peu importante dans les pays européens et au Japon, le 1 % des... more
Désormais célèbre depuis le mouvement Occupy Wall Street, le 1 % le plus riche a connu deux évolutions différentes alors que la concentration des revenus en leur faveur a été peu importante dans les pays européens et au Japon, le 1 % des pays anglophones a connu une fulgurante ascension, parfois au détriment du 99 % restant. Pourtant, ces deux groupes de pays ont vécu les mêmes changements technologiques et la mondialisation de l'économie, jugés responsables de la montée des inégalités dans les pays développés. À la source de ces chemins différents se trouvent des institutions différentes : impôts, normes sociales, type de régulation, taux de syndicalisation, etc.
Qu'en est-il pour le Québec? Bien qu'il fasse partie d'un continent anglophone et inégalitaire, le Québec suit une tendance et un niveau de concentration de ses hauts revenus se comparant davantage à l'Europe et le Japon que les États-Unis et le Canada. À l'aide des Statistiques fiscales des particuliers, nous avons pu dresser l'évolution des différents revenus du 1 % le plus riche au Québec et du 99 % restant : salaires, gains de capital, dividendes.
Bien que les institutions économiques et politiques soient identifiées comme étant la cause de cette évolution différente, il n’existe pas de théorie permettant d’expliquer pourquoi les hauts revenus des pays développés anglophones connaissent une évolution différente des pays non anglophones depuis les années 1980.
Nous expliquons cette particularité avec deux théories de modèles institutionnels, soit les variétés de capitalisme et les régimes d’État-providence. Aussi, l’impôt est une institution qui a un impact significatif sur l’évolution des hauts revenus. Nous abordons les mécanismes de l’impôt sur le revenu permettant de bloquer ou d’accroître la part des revenus captée par le 1 % le plus riche.
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Recension critique

Wolfgang Streek (2014). Buying Time. The Delayed Crisis of Democratic Capitalism. Brooklyn : Verso. 240  pages.
ISBN: 9781781685488.
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Recension critique

Pablo Beramendi, Silja Häusermann et al. (dirs.) (2015). The Politics of Advanced Capitalism. Cambridge : Cambridge University Press. 471 pages. ISBN: 9781107492622.
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Recension

Bo Rothstein (2011). The Quality of Government. Chicago : Chicago University Press. 304 pages. ISBN: 9780226729572.
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Recension

Alasdair Roberts (2010). The Logic of Discipline. New-York : Oxford University Press. 216 pages. ISBN: 9780195374988.
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Recension

Kimberly J. Morgan et Andrea Louise Campbell (2011), The Delegated Welfare State. Medicare, Markets, and the Governance of Social Policy, New York, Oxford University Press. 328 pages.
ISBN: 9780199730346.
Research Interests:
Recensions Gretchen Helmke et Steven Levitsky (2004). « Informal Institutions and Comparative Politics: A Research Agenda ». Perspectives on Politics, vol. 2, n° 4, pp. 725-740. Peter A. Hall et Rosemary C. R. Taylor (1997), « La... more
Recensions

Gretchen Helmke et Steven Levitsky (2004). « Informal Institutions and Comparative Politics: A Research Agenda ». Perspectives on Politics, vol. 2, n° 4, pp. 725-740.

Peter A. Hall et Rosemary C. R. Taylor (1997), « La science politique et les trois néo-institutionnalismes », Revue française de science politique, vol. 47, n° 3, pp. 469-496.
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Recension

Daniel P. Carpenter (2001). The Forging of Bureaucratic Autonomy. Princeton : Princeton University Press. 504 pages.
ISBN: 9780691070100.
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