Quelle est la nature de la morale ? Quelle place tient-elle dans l’existence humaine ? La métaé... more Quelle est la nature de la morale ? Quelle place tient-elle dans l’existence humaine ? La métaéthique ne cherche pas à répondre aux questions éthiques, portant sur ce que nous devons faire ou sur ce qu’est la vie bonne, mais à en éclairer le sens. Elle s’interroge sur la possibilité et sur l’objet de la connaissance morale, sur la fonction réelle des discours moraux ou encore sur l’effet motivationnel qu’ont sur nous les normes et les valeurs. Elle soumet ainsi l’éthique à des questions relevant de l’épistémologie et de l’ontologie, de la sémantique et de la psychologie. Ce manuel, le premier en son genre en langue française, offre un panorama général des questions, des courants et des méthodes de la métaéthique contemporaine. Rassemblant treize études approfondies, il propose une introduction accessible et des contributions originales à ce champ en plein essor.
Jusqu’à quel point peut-on justifier les inégalités économiques ? Quelle est la part du mérite in... more Jusqu’à quel point peut-on justifier les inégalités économiques ? Quelle est la part du mérite individuel, quelle est celle de la société dans les hauts revenus ? Et pourquoi, au juste, payer des impôts, dans une société individualiste où chacun souhaite légitimement être récompensé à la hauteur de ses talents ?
Cet essai à la fois drôle et érudit vise à démêler cet écheveau, qui définit en même temps les conditions de notre vivre-ensemble. A l’aide d’exemples très concrets – comme ce grille-pain vendu 10 euros dans le commerce, mais dont la fabrication implique toute la société, son environnement et ses savoirs accumulés –, David Robichaud et Patrick Turmel montrent que la richesse n’est pas l’addition de contributions individuelles, mais avant tout une oeuvre historique et sociale. Que la logique de compétition peut se révéler un désastre pour tout le monde. Et que nous avons tous à gagner à collaborer et à partager les revenus. Convoquant avec élégance les grands philosophes du passé comme les études les plus contemporaines, ils nous invitent ainsi à repenser le sens de la richesse et du partage dans nos sociétés.
Il se pourrait que le « bon sens » libéral soit en réalité un non-sens philosophique et social.
There are many ways to approach the subject of public space: the threats posed to it by surveilla... more There are many ways to approach the subject of public space: the threats posed to it by surveillance and visual pollution; the joys it offers of stimulation and excitement, of anonymity and transformation; its importance to urban variety or democratic politics. But public space remains an evanescent and multidimensional concept that too often escapes scrutiny.
The essays in Rites of Way: The Politics and Poetics of Public Space open up multiple dimensions of the concept from architectural, political, philosophical, and technological points of view. There is some historical analysis here, but the contributors are more focused on the future of public space under conditions of growing urbanization and democratic confusion. The added interest offered by non-academic work—visual art, fiction, poetry, and drama—is in part an admission that this is a topic too important to be left only to theorists. It also makes an implicit argument for the crucial role that art, not just public art, plays in a thriving public realm.
Throughout this work contributors are guided by the conviction, not pious but steely, that healthy public space is one of the best, living parts of a just society. The paths of desire we follow in public trace and speak our convictions and needs, our interests and foibles. They are the vectors and walkways of the social, the public dimension of life lying at the heart of all politics.
Penser les institutions s’adresse autant au spécialiste qu’à l’étudiant qui désire se familiarise... more Penser les institutions s’adresse autant au spécialiste qu’à l’étudiant qui désire se familiariser avec les nouvelles méthodes et les nouveaux objets de la philosophie politique. Ce recueil d’articles, à la fine pointe de la recherche et écrits par des spécialistes reconnus du domaine, atteste de la formidable diversité des questions et des objets de la philosophie politique, qui vont des normes sociales les plus simples aux institutions internationales, en passant par la langue, la ville, la famille, l’Université ou l’État. Les auteurs s’y intéressent au rôle et à la formation des institutions dans nos sociétés et se penchent sur les problèmes de justice qui émergent de contextes institutionnels particuliers. Le lecteur peut ainsi se familiariser avec les défis théoriques et pratiques d’une grande variété d’institutions locales et mondiales. Cet ouvrage est un incontournable pour quiconque veut découvrir la richesse des débats contemporains en philosophie politique et y prendre part.
Les indignés d’Occupy et d’ailleurs ont-ils raison de se plaindre des inégalités croissantes? Son... more Les indignés d’Occupy et d’ailleurs ont-ils raison de se plaindre des inégalités croissantes? Sont-elles plutôt le prix à payer pour les grands bénéfices de l’économie de marché? Dans quelle mesure peut-on intervenir dans la distribution de la richesse, et peut-on le faire sans brimer les libertés individuelles? Les riches et les pauvres méritent-ils leur sort? Qu’est-ce que la «juste part», au juste? C’est à ces questions pressantes que répond La juste part. À la fois accessible, érudit et brulant d’actualité, ce court essai jette un éclairage original sur ce débat qui secoue notre époque.
... Article. Changements climatiques et régulation pour une action institutionnelle radicale Heat... more ... Article. Changements climatiques et régulation pour une action institutionnelle radicale Heat. How to Stop the Planet from Burning, de George Monbiot. Anchor Canada, 304 p. Patrick Turmel. Auteur : Patrick Turmel. Titre : Changements ...
Cooperative Justice and Free Public Transit - Urban transportation is a central issue for theorie... more Cooperative Justice and Free Public Transit - Urban transportation is a central issue for theories of urban justice. The current car culture is unjust because it discriminates against those who cannot afford to be a part of it, and it is inefficient because it creates a collectively disadvantageous situation. In this paper, I will first argue that public policies should encourage a modal transfer from car to public transit. Drawing on a theory of cooperative justice, I will then argue that free public transit is mutually advantageous and can be defended from both the perspectives of equality and efficiency.
One of the main characteristics of today’s democratic societies is their pluralism. As a result, ... more One of the main characteristics of today’s democratic societies is their pluralism. As a result, liberal political philosophers often claim that the state should remain neutral with respect to different conceptions of the good. Legal and social policies should be acceptable to everyone regardless of their culture, their religion or their comprehensive moral views. One might think that this commitment to neutrality should be especially pronounced in urban centres, with their culturally diverse populations. However, there are a large number of laws and policies adopted at the municipal level that contradict the liberal principle of neutrality. In this paper, I want to suggest that these perfectionist laws and policies are legitimate at the urban level. Specifically, I will argue that the principle of neutrality applies only indirectly to social institutions within the broader framework of the nation-state. This is clear in the case of voluntary associations, but to a certain extent th...
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait... more Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.
We argue that Reasons Fundamentalism, as defended by T.M. Scanlon, faces two important difficulti... more We argue that Reasons Fundamentalism, as defended by T.M. Scanlon, faces two important difficulties—one ontological, the other epistemological—namely the ontological proliferation problem and the reliability challenge. We suggest that formal constructivism can avoid these difficulties, and that Scanlon would do well to adopt it. We also show that Scanlon’s three main objections to this view depend either on a misunderstanding of what formal constructivism is or on a question-begging argument in favour of realism.
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.
Quelle est la nature de la morale ? Quelle place tient-elle dans l’existence humaine ? La métaé... more Quelle est la nature de la morale ? Quelle place tient-elle dans l’existence humaine ? La métaéthique ne cherche pas à répondre aux questions éthiques, portant sur ce que nous devons faire ou sur ce qu’est la vie bonne, mais à en éclairer le sens. Elle s’interroge sur la possibilité et sur l’objet de la connaissance morale, sur la fonction réelle des discours moraux ou encore sur l’effet motivationnel qu’ont sur nous les normes et les valeurs. Elle soumet ainsi l’éthique à des questions relevant de l’épistémologie et de l’ontologie, de la sémantique et de la psychologie. Ce manuel, le premier en son genre en langue française, offre un panorama général des questions, des courants et des méthodes de la métaéthique contemporaine. Rassemblant treize études approfondies, il propose une introduction accessible et des contributions originales à ce champ en plein essor.
Jusqu’à quel point peut-on justifier les inégalités économiques ? Quelle est la part du mérite in... more Jusqu’à quel point peut-on justifier les inégalités économiques ? Quelle est la part du mérite individuel, quelle est celle de la société dans les hauts revenus ? Et pourquoi, au juste, payer des impôts, dans une société individualiste où chacun souhaite légitimement être récompensé à la hauteur de ses talents ?
Cet essai à la fois drôle et érudit vise à démêler cet écheveau, qui définit en même temps les conditions de notre vivre-ensemble. A l’aide d’exemples très concrets – comme ce grille-pain vendu 10 euros dans le commerce, mais dont la fabrication implique toute la société, son environnement et ses savoirs accumulés –, David Robichaud et Patrick Turmel montrent que la richesse n’est pas l’addition de contributions individuelles, mais avant tout une oeuvre historique et sociale. Que la logique de compétition peut se révéler un désastre pour tout le monde. Et que nous avons tous à gagner à collaborer et à partager les revenus. Convoquant avec élégance les grands philosophes du passé comme les études les plus contemporaines, ils nous invitent ainsi à repenser le sens de la richesse et du partage dans nos sociétés.
Il se pourrait que le « bon sens » libéral soit en réalité un non-sens philosophique et social.
There are many ways to approach the subject of public space: the threats posed to it by surveilla... more There are many ways to approach the subject of public space: the threats posed to it by surveillance and visual pollution; the joys it offers of stimulation and excitement, of anonymity and transformation; its importance to urban variety or democratic politics. But public space remains an evanescent and multidimensional concept that too often escapes scrutiny.
The essays in Rites of Way: The Politics and Poetics of Public Space open up multiple dimensions of the concept from architectural, political, philosophical, and technological points of view. There is some historical analysis here, but the contributors are more focused on the future of public space under conditions of growing urbanization and democratic confusion. The added interest offered by non-academic work—visual art, fiction, poetry, and drama—is in part an admission that this is a topic too important to be left only to theorists. It also makes an implicit argument for the crucial role that art, not just public art, plays in a thriving public realm.
Throughout this work contributors are guided by the conviction, not pious but steely, that healthy public space is one of the best, living parts of a just society. The paths of desire we follow in public trace and speak our convictions and needs, our interests and foibles. They are the vectors and walkways of the social, the public dimension of life lying at the heart of all politics.
Penser les institutions s’adresse autant au spécialiste qu’à l’étudiant qui désire se familiarise... more Penser les institutions s’adresse autant au spécialiste qu’à l’étudiant qui désire se familiariser avec les nouvelles méthodes et les nouveaux objets de la philosophie politique. Ce recueil d’articles, à la fine pointe de la recherche et écrits par des spécialistes reconnus du domaine, atteste de la formidable diversité des questions et des objets de la philosophie politique, qui vont des normes sociales les plus simples aux institutions internationales, en passant par la langue, la ville, la famille, l’Université ou l’État. Les auteurs s’y intéressent au rôle et à la formation des institutions dans nos sociétés et se penchent sur les problèmes de justice qui émergent de contextes institutionnels particuliers. Le lecteur peut ainsi se familiariser avec les défis théoriques et pratiques d’une grande variété d’institutions locales et mondiales. Cet ouvrage est un incontournable pour quiconque veut découvrir la richesse des débats contemporains en philosophie politique et y prendre part.
Les indignés d’Occupy et d’ailleurs ont-ils raison de se plaindre des inégalités croissantes? Son... more Les indignés d’Occupy et d’ailleurs ont-ils raison de se plaindre des inégalités croissantes? Sont-elles plutôt le prix à payer pour les grands bénéfices de l’économie de marché? Dans quelle mesure peut-on intervenir dans la distribution de la richesse, et peut-on le faire sans brimer les libertés individuelles? Les riches et les pauvres méritent-ils leur sort? Qu’est-ce que la «juste part», au juste? C’est à ces questions pressantes que répond La juste part. À la fois accessible, érudit et brulant d’actualité, ce court essai jette un éclairage original sur ce débat qui secoue notre époque.
... Article. Changements climatiques et régulation pour une action institutionnelle radicale Heat... more ... Article. Changements climatiques et régulation pour une action institutionnelle radicale Heat. How to Stop the Planet from Burning, de George Monbiot. Anchor Canada, 304 p. Patrick Turmel. Auteur : Patrick Turmel. Titre : Changements ...
Cooperative Justice and Free Public Transit - Urban transportation is a central issue for theorie... more Cooperative Justice and Free Public Transit - Urban transportation is a central issue for theories of urban justice. The current car culture is unjust because it discriminates against those who cannot afford to be a part of it, and it is inefficient because it creates a collectively disadvantageous situation. In this paper, I will first argue that public policies should encourage a modal transfer from car to public transit. Drawing on a theory of cooperative justice, I will then argue that free public transit is mutually advantageous and can be defended from both the perspectives of equality and efficiency.
One of the main characteristics of today’s democratic societies is their pluralism. As a result, ... more One of the main characteristics of today’s democratic societies is their pluralism. As a result, liberal political philosophers often claim that the state should remain neutral with respect to different conceptions of the good. Legal and social policies should be acceptable to everyone regardless of their culture, their religion or their comprehensive moral views. One might think that this commitment to neutrality should be especially pronounced in urban centres, with their culturally diverse populations. However, there are a large number of laws and policies adopted at the municipal level that contradict the liberal principle of neutrality. In this paper, I want to suggest that these perfectionist laws and policies are legitimate at the urban level. Specifically, I will argue that the principle of neutrality applies only indirectly to social institutions within the broader framework of the nation-state. This is clear in the case of voluntary associations, but to a certain extent th...
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait... more Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.
We argue that Reasons Fundamentalism, as defended by T.M. Scanlon, faces two important difficulti... more We argue that Reasons Fundamentalism, as defended by T.M. Scanlon, faces two important difficulties—one ontological, the other epistemological—namely the ontological proliferation problem and the reliability challenge. We suggest that formal constructivism can avoid these difficulties, and that Scanlon would do well to adopt it. We also show that Scanlon’s three main objections to this view depend either on a misunderstanding of what formal constructivism is or on a question-begging argument in favour of realism.
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.
La distinction entre éthique normative et métaéthique n’implique pas nécessairement une indépenda... more La distinction entre éthique normative et métaéthique n’implique pas nécessairement une indépendance complète entre ces deux plans théoriques, mais à tout le moins une séparation stricte entre le type de réponses recherché. Le constructivisme moral semble toutefois échapper à cette règle. S’il s’agit, à première vue, d’une théorie normative, il est également présenté dans la littérature métaéthique comme une troisième voie face à l’alternative réductrice entre un réalisme moral qui doit postuler l’existence de propriétés métaphysiques difficilement conciliables avec le monde naturel et un antiréalisme qui rend bien compte de la force motivationnelle du jugement moral, mais au prix de son objectivité. Il existe toutefois un scepticisme largement partagé – et en partie justifié – quant à cette prétention métaéthique du constructivisme. Il n’est en effet pas toujours très clair de quelle façon le constructivisme – et quel constructivisme - répond aux questions les plus fondamentales de la métaéthique, qu’il s’agisse de questions d’ordre ontologique, sémantique, épistémologique ou encore psychologique. Ce texte offre quelques pistes afin de voir comment le constructivisme moral peut répondre à ces problèmes de métaéthique, et d’une façon telle qu’elle lui permettrait de se distinguer clairement à la fois du réalisme et de l’expressivisme.
Il est devenu fréquent d’entendre que les villes cherchent à devenir plus « intelligentes » en va... more Il est devenu fréquent d’entendre que les villes cherchent à devenir plus « intelligentes » en valorisant les données numériques et en utilisant des outils issus des technologies de l’information et des communications (TIC). Derrière les multiples usages de ce terme se trame une recomposition des environnements urbains sous l’effet de changements sociaux, politiques, culturels et économiques. Malgré une littérature foisonnante sur le sujet, peu d’attention a été portée aux enjeux éthiques que soulèvent les innovations qui permettent le développement des villes intelligentes. Le présent texte offre un aperçu de ces enjeux, notamment concernant les finalités poursuivies et les dérives possibles en termes de contrôle, de vie privée et de gouvernance. Les auteurs plaident pour qu’une réflexion critique large et rigoureuse précède le déploiement à grande échelle des dispositifs numériques dans les villes québécoises.
Les généalogies de la citoyenneté d'Engin Isin ne sont pas simplement une histoire de la cit... more Les généalogies de la citoyenneté d'Engin Isin ne sont pas simplement une histoire de la citoyenneté; il ne s' agit pas d'expliquer la naissance de la démocratie et les grandes dates de son évolution. L'objectif est plutôt de rendre compte des rapports de force déterminant ...
Uploads
Cet essai à la fois drôle et érudit vise à démêler cet écheveau, qui définit en même temps les conditions de notre vivre-ensemble. A l’aide d’exemples très concrets – comme ce grille-pain vendu 10 euros dans le commerce, mais dont la fabrication implique toute la société, son environnement et ses savoirs accumulés –, David Robichaud et Patrick Turmel montrent que la richesse n’est pas l’addition de contributions individuelles, mais avant tout une oeuvre historique et sociale. Que la logique de compétition peut se révéler un désastre pour tout le monde. Et que nous avons tous à gagner à collaborer et à partager les revenus. Convoquant avec élégance les grands philosophes du passé comme les études les plus contemporaines, ils nous invitent ainsi à repenser le sens de la richesse et du partage dans nos sociétés.
Il se pourrait que le « bon sens » libéral soit en réalité un non-sens philosophique et social.
The essays in Rites of Way: The Politics and Poetics of Public Space open up multiple dimensions of the concept from architectural, political, philosophical, and technological points of view. There is some historical analysis here, but the contributors are more focused on the future of public space under conditions of growing urbanization and democratic confusion. The added interest offered by non-academic work—visual art, fiction, poetry, and drama—is in part an admission that this is a topic too important to be left only to theorists. It also makes an implicit argument for the crucial role that art, not just public art, plays in a thriving public realm.
Throughout this work contributors are guided by the conviction, not pious but steely, that healthy public space is one of the best, living parts of a just society. The paths of desire we follow in public trace and speak our convictions and needs, our interests and foibles. They are the vectors and walkways of the social, the public dimension of life lying at the heart of all politics.
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.
Cet essai à la fois drôle et érudit vise à démêler cet écheveau, qui définit en même temps les conditions de notre vivre-ensemble. A l’aide d’exemples très concrets – comme ce grille-pain vendu 10 euros dans le commerce, mais dont la fabrication implique toute la société, son environnement et ses savoirs accumulés –, David Robichaud et Patrick Turmel montrent que la richesse n’est pas l’addition de contributions individuelles, mais avant tout une oeuvre historique et sociale. Que la logique de compétition peut se révéler un désastre pour tout le monde. Et que nous avons tous à gagner à collaborer et à partager les revenus. Convoquant avec élégance les grands philosophes du passé comme les études les plus contemporaines, ils nous invitent ainsi à repenser le sens de la richesse et du partage dans nos sociétés.
Il se pourrait que le « bon sens » libéral soit en réalité un non-sens philosophique et social.
The essays in Rites of Way: The Politics and Poetics of Public Space open up multiple dimensions of the concept from architectural, political, philosophical, and technological points of view. There is some historical analysis here, but the contributors are more focused on the future of public space under conditions of growing urbanization and democratic confusion. The added interest offered by non-academic work—visual art, fiction, poetry, and drama—is in part an admission that this is a topic too important to be left only to theorists. It also makes an implicit argument for the crucial role that art, not just public art, plays in a thriving public realm.
Throughout this work contributors are guided by the conviction, not pious but steely, that healthy public space is one of the best, living parts of a just society. The paths of desire we follow in public trace and speak our convictions and needs, our interests and foibles. They are the vectors and walkways of the social, the public dimension of life lying at the heart of all politics.
Dans cet article, nous soutenons que le fondamentalisme des raisons défendu par T.M. Scanlon fait face à deux difficultés importantes — l’une ontologique, l’autre épistémologique —, soit le problème de la permissivité ontologique et le défi de la fiabilité. Nous suggérons que le constructivisme formel permet de les éviter et que Scanlon gagnerait à l’adopter. Nous montrons également que ses trois principales objections envers cette théorie reposent soit sur une mécompréhension du constructivisme formel, soit sur une pétition de principe en faveur du réalisme.