FR3048310A1 - Dispositif d'assurance de verrouillage et systeme de connecteur electrique - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif d'assurance de verrouillage (100) pour un système de connecteur électrique (500) comprenant deux boîtiers de connecteur (200, 400) homologues, le dispositif (100) comprenant au moins un ressort et étant configuré pour être logé de manière mobile dans le premier boîtier (200) de telle sorte qu'un déplacement du dispositif (100) à partir d'une position de livraison entraîne une charge dudit au moins un ressort s'opposant à l'enfichage des boîtiers (200, 400) tant que le système de connecteur électrique (500) n'est pas dans un état de verrouillage et que le dispositif (100) n'est pas retourné dans sa position de livraison. Le dispositif (100) est en outre configuré de telle sorte que, dans l'état de verrouillage, un déplacement du dispositif (100) à partir de la position de livraison entraîne une charge dudit au moins un ressort de verrouillage autorisant un déverrouillage des boîtiers (200, 400).

Description

DISPOSITIF D’ASSURANCE DE VERROUILLAGE ET SYSTÈME DE CONNECTEUR ÉLECTRIQUE

La présente invention se rapporte au domaine de la connectique électrique automobile. Elle se rapporte notamment à un dispositif d’assurance de verrouillage pour un système de connecteur électrique comprenant deux boîtiers de connecteur homologues, en particulier à un dispositif d’assurance de verrouillage à ressort, ainsi qu’à un tel système de connecteur électrique.

Les vibrations et/ou chocs répétitifs de forte intensité auxquels peuvent être soumis les divers éléments de connectique électrique dans des véhicules automobiles, typiquement des systèmes de connecteurs électriques comprenant un porte-clips avec un ou plusieurs contacts électriques et un porte-languettes homologue comprenant une ou plusieurs languettes de contact électrique, peuvent conduire à une désolidarisation entre le porte-clips et le porte-languettes, et donc à un mauvais contact électrique, voire à une interruption du contact électrique.

Pour pallier ce problème, il est connu d’utiliser de manière conventionnelle des porte-languettes semblables au porte-languettes 400 illustré aux FIG. 4A-4B, comprenant au moins un ergot de verrouillage tel que l’ergot de verrouillage 402, permettant, avec une lance de verrouillage adaptée du porte-clips homologue, d’assurer un verrouillage du système de connecteur électrique lors que le porte-clips et le porte-languettes 400 sont dans un état totalement accouplés, c’est-à-dire complètement insérés l’un dans l’autre et que les contacts physique et électrique sont assurés de manière appropriée. Comme l’illustrent les FIG. 4A-4B, un tel ergot de verrouillage 402 se présente généralement sous la forme d’une saillie du porte-languettes 400, dont une surface 406, essentiellement perpendiculaire à la direction du mouvement d’accouplement, sert de butée à la tête de la lance de verrouillage du porte-clips dans l’état totalement accouplé afin de réaliser ledit verrouillage dans l’état accouplé du système de connecteur en empêchant un mouvement contraire au mouvement d’insertion.

En se référant toujours aux FIG. 4A-4B pour plus de clarté, afin d’éviter que les systèmes de connecteurs soient mal montés, autrement dit que les porte-clips et porte-languettes 400 soient mal accouplés, il est connu, dans un premier temps, d’empêcher le verrouillage en réalisant une butée sur une surface de poussée prévue à l’extrémité d’une lance d’un dispositif d’assurance de verrouillage du porte-clips sur les bords 404 de l’ouverture 403 du porte-languettes 400 dans laquelle sont situés les languettes de contact électrique et qui fait face au porte-clips lors d’un mouvement d’accouplement. Ainsi, si la force exercée sur le porte-clips et/ou le porte-languettes 400 n’est pas suffisante lors du mouvement d’accouplement, la surface de poussée du dispositif d’assurance de verrouillage du porte-clips reste en butée contre les bords 404 du porte-languettes 400, empêchant le verrouillage.

En revanche, si la force exercée sur le porte-clips et/ou le porte-languettes 400 lors du mouvement d’accouplement est suffisante, la lance du dispositif d’assurance de verrouillage du porte-clips se terminant par la surface de poussée est défléchie par rapport aux bords 404 de l’ouverture du porte-languettes 400. De manière conventionnelle, il est également connu que l’ergot de verrouillage 402 du porte-languettes 400 présente une nervure 405 en pente, essentiellement suivant la direction du mouvement d’accouplement, permettant alors de défléchir et guider la lance du dispositif d’assurance de verrouillage du porte-clips de telle sorte qu’elle passe au-dessus de l’ergot de verrouillage 402, permettant alors de continuer le mouvement d’accouplement jusqu’à l’état correctement accouplé du système de connecteur, dans lequel la lance du dispositif d’assurance de verrouillage est alors passée outre l’ergot de verrouillage 402, est retombée dans sa position non-défléchie et se trouve alors en butée contre l’ergot de verrouillage 402, en particulier la surface de butée ou de verrouillage 406 correspondante de l’ergot de verrouillage 402, réalisant ainsi ledit verrouillage du système de connecteur, empêchant un mouvement contraire au mouvement d’accouplement.

Il en outre également connu de l’état de la technique d’utiliser un dispositif d’assurance de verrouillage à ressort comprenant une lance de verrouillage et au moins un ressort, le dispositif d’assurance de verrouillage étant configuré pour être agencé de manière mobile, en particulier par coulissement, dans le porte-clips. De manière conventionnelle, un tel dispositif d’assurance de verrouillage est agencé de telle sorte que ledit ressort soit détendu lorsque le porte-clips et le porte-languettes sont dans l’état non-accouplé, et comprimé ou « chargé » lorsqu’ils sont dans un état partiellement accouplé. Dans ces systèmes, la compression du ressort s’oppose au mouvement d’accouplement, de telle sorte que si la force exercée sur le porte-clips et/ou le porte-languettes lors du mouvement d’accouplement n’est pas suffisante pour passer outre la butée entre la lance de verrouillage et les bords du porte-languettes, le ressort repousse alors automatiquement le porte-clips par rapport au porte-languettes dans un mouvement contraire au mouvement d’accouplement. Un montage du connecteur mal ou partiellement accouplé est ainsi empêché. En revanche, si la force exercée sur le porte-clips et/ou le porte-languettes lors du mouvement d’accouplement est suffisante, la lance de verrouillage peut alors être déviée par rapport aux bords du porte-languettes, puis déviée et guidée par la nervure pour passer outre l’ergot de verrouillage et réaliser ensuite le verrouillage comme décrit ci-dessus. Dans l’état de verrouillage du système de connecteurs électriques, une déconnexion intempestive et/ou involontaire due à des chocs ou des vibrations de l’environnement n’est alors en principe plus possible. Seule une déconnexion manuelle volontaire de la part d’un opérateur est alors possible.

Ces systèmes présentent néanmoins l’inconvénient que, une fois le système dans l’état de verrouillage, lors d’une opération de déconnexion manuelle nécessitant donc le déverrouillage du système, par exemple pour des raisons de maintenance, la lance de verrouillage du dispositif d’assurance de verrouillage limite la force de rétention et risque de casser. En effet, pour une déconnexion manuelle, il est nécessaire de défléchir la lance de verrouillage manuellement et de la maintenir, toujours manuellement, dans un état défléchi afin de pouvoir déconnecter le porte-languettes enfiché dans le porte-clips, entraînant un risque de cassure si l’opérateur effectue trop de pression sur la lance de verrouillage. Cette opération est en outre peu pratique en raison de la taille des connecteurs et de l’agencement de la lance de verrouillage.

Un objectif de la présente invention est donc de fournir un système permettant non seulement une amélioration du verrouillage d’un système de connecteur électrique comprenant un porte-clips à dispositif d’assurance de verrouillage et un porte-languettes homologue, mais également une facilitation de l’opération de déverrouillage du système.

Selon un aspect de la présente invention, l’objectif est atteint par un dispositif d’assurance de verrouillage pour une utilisation dans un système de connecteur électrique comprenant un premier boîtier de connecteur configuré pour un enfichage avec un second boîtier de connecteur homologue pouvant être verrouillé avec celui-ci, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage comprend au moins un ressort et est configuré pour être logé de manière mobile dans le premier boîtier de telle sorte qu’un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage dans le premier boîtier à partir d’une position de livraison entraîne une charge dudit au moins un ressort. Le dispositif d’assurance de verrouillage est en outre configuré de telle sorte que, lors d’une action d’enfichage du second boîtier dans le premier boîtier, le dispositif d’assurance de verrouillage soit déplacé à partir de la position de livraison par le second boîtier de telle sorte que la charge dudit au moins un ressort s’oppose à l’enfichage tant que le système de connecteur électrique n’est pas dans un état de verrouillage dans lequel le second boîtier est verrouillé avec le premier boîtier, et que le dispositif d’assurance de verrouillage n’est pas retourné dans la position de livraison. Selon cet aspect de l’invention, le dispositif d’assurance de verrouillage est en outre configuré de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage à partir de la position de livraison entraîne une charge dudit au moins un ressort autorisant un déverrouillage des premier et second boîtiers.

Dans un système de connecteur électrique à dispositif d’assurance de verrouillage à ressort, il est donc possible d’utiliser une pression du second boîtier, par exemple un porte-languettes, pour pousser le dispositif d’assurance de verrouillage mobile, en particulier coulissant, logé dans le premier boîtier, par exemple un porte-clips, chargeant ainsi le ou les ressorts. De cette façon, la charge du ou des ressorts s’oppose à l’enfichage du second boîtier dans le premier boîtier de telle sorte que si l’utilisateur ne pousse pas suffisamment le second boîtier dans le premier boîtier, le second boîtier est éjecté automatiquement. Autrement dit, le ressort de verrouillage du dispositif d’assurance de verrouillage assure l’éjection automatique et empêche une mauvaise connexion physique et/ou électrique du système de connecteur électrique.

Dans un état de verrouillage, c’est-à-dire lorsque les premiers et seconds boîtiers de connecteur sont correctement enficher et verrouiller entre eux, et que le dispositif d’assurance de verrouillage est retourné à sa position et notamment son état de livraison, assurant ainsi le maintien du verrouillage et de la connexion du système, une pression manuelle effectuée par un opérateur sur le dispositif d’assurance de verrouillage entraîne à nouveau une charge du ou des ressorts qui aide, dans le même mouvement, à déverrouiller les premier et second boîtiers. Ce déverrouillage n’est possible que si le dispositif d’assurance de verrouillage est suffisamment poussé manuellement. Dans le cas contraire, le dispositif d’assurance de verrouillage est retourné dans sa position de livraison en raison de la charge du ou des ressorts qui s’oppose encore une fois à une pression effectuée sur le dispositif d’assurance de verrouillage. Une déconnexion est donc empêchée automatiquement si l’utilisateur ne charge pas suffisamment le ou les ressorts de manière à permettre le déverrouillage. Si l’utilisateur pousse le dispositif d’assurance de verrouillage de manière à charger suffisamment le ou les ressorts, le déverrouillage peut être autorisé sans utilisation d’outillages particuliers et sans devoir accéder manuellement à la lance de verrouillage du porte-clips et/ou du dispositif d’assurance de verrouillage, empêchant ainsi toute cassure résultant d’une mauvaise opération de l’opérateur.

Suivant des variantes de cet aspect de la présente invention, et de manière non limitative :

Préférablement, le dispositif d’assurance de verrouillage peut en outre être configuré pour être logé de manière mobile, en particulier de manière coulissante, dans le premier boîtier selon une direction d’enfichage d’un second boîtier dans le premier boîtier. Il est donc possible d’agencer le dispositif d’assurance de verrouillage de manière à ce que l’enfichage du second boîtier dans le premier boîtier selon une direction d’enfichage prédéterminée charge ledit au moins un ressort du dispositif d’assurance de verrouillage de telle sorte que la détente du ou des ressorts se fasse également selon la direction d’enfichage. Le dispositif d’assurance de verrouillage peut donc être configuré de manière avantageuse pour que l’éjection du second boîtier en cas de mauvaise connexion se fasse de la manière la plus directe possible, à savoir selon la direction d’enfichage.

Avantageusement, la charge dudit au moins un ressort autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage peut être une charge relative maximale dudit au moins un ressort. Cette configuration est préférable afin que seul un état de charge relative maximale du ou des ressorts du dispositif d’assurance de verrouillage autorise le passage à l’état de verrouillage et/ou autorise le déverrouillage. Autrement dit, le dispositif d’assurance de verrouillage peut être configuré de manière avantageuse pour que, lors d’une action d’enfichage, le second boîtier soit éjecté automatiquement si la charge prédéterminée du ressort n’est pas atteinte. De plus, le dispositif d’assurance de verrouillage peut être aussi configuré de manière avantageuse pour que, lors d’un déverrouillage manuel par un opérateur, le déverrouillage ne soit autorisé qu’à partir du moment où la charge prédéterminée du ressort est atteinte.

Avantageusement, la charge dudit au moins un ressort autorisant le passage à l’état de verrouillage peut être essentiellement la même que la charge autorisant le déverrouillage. Cette configuration permet avantageusement d’utiliser la même charge prédéterminée du ou des ressorts pour autoriser l’enfichage le verrouillage du second boîtier dans le premier boîtier, mais également pour autoriser le déverrouillage manuel le cas échéant.

Préférablement, le dispositif d’assurance de verrouillage peut comprendre en outre au moins une surface de poussée configurée de telle sorte que, lors d’une action d’enfichage, une poussée exercée sur celle-ci, en particulier par le second boîtier, entraîne la charge dudit au moins un ressort s’opposant à l’action d’enfichage. Comme mentionné plus haut, le dispositif d’assurance de verrouillage peut être configuré de manière avantageuse pour permettre une interaction directe avec le second boîtier. Une variante de configuration avec en particulier deux surfaces de poussée s’est avérée avantageuse, mais des configurations à une, trois ou plus de surfaces de poussée sont également envisageables dans le cadre de la présente invention.

Avantageusement, le dispositif d’assurance de verrouillage peut comprendre en outre une surface de poussée de déverrouillage, en particulier distincte de ladite au moins surface de poussée de la variante précédente, configurée de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, une poussée sur celle-ci entraîne la charge dudit au moins un ressort autorisant un déverrouillage. Afin d’éviter une déconnexion involontaire, le dispositif d’assurance de verrouillage peut être prévu avec une surface de poussée spécifiquement dédiée au déverrouillage. Une telle surface peut être alors agencée préférablement de manière à ne pas pouvoir entrer en contact avec le second boîtier de telle sorte que, en partant d’un état de verrouillage du système, il soit nécessaire de pousser cet surface de poussée de déverrouillage manuellement pour entraîner la charge du ressort nécessaire à l’autorisation du déverrouillage du système.

Avantageusement, le dispositif d’assurance de verrouillage peut comprendre en outre au moins une surface de guidage, et le dispositif d’assurance de verrouillage peut être en outre configuré de telle sorte que, lors d’un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage depuis la position de livraison, ladite au moins une surface de guidage entraîne un déplacement d’un premier élément de verrouillage du premier boîtier autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage. Il est donc possible de configurer le dispositif d’assurance de verrouillage de telle sorte qu’un déplacement de celui-ci entraînant la charge du ou des ressorts entraîne également, le cas échéant, une déflexion d’un élément de verrouillage du premier boîtier, par exemple lance de verrouillage, de manière à permettre le passage d’un élément de verrouillage correspondant du second boîtier dans un sens ou dans l’autre de la direction d’enfichage.

Selon un autre aspect de la présente invention, l’objectif est également atteint par un système de connecteur électrique comprenant un dispositif d’assurance de verrouillage selon l’aspect précédent, ou l’une quelconque de ses variantes, et un premier boîtier de connecteur configuré pour un enfichage avec un second boîtier de connecteur homologue pouvant être verrouillé avec celui-ci, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage est logé de manière mobile dans le premier boîtier, en particulier de manière coulissante selon une direction d’enfichage du second boîtier dans le premier boîtier. Le premier boîtier comprend un premier élément de verrouillage pouvant être déplacé, en particulier de manière résiliente, à partir d’une position de livraison dans laquelle, dans un état de verrouillage, le premier élément de verrouillage est verrouillé avec un second élément de verrouillage d’un second boîtier homologue. Selon cet aspect, le système de connecteur électrique est en outre configuré de telle sorte qu’une charge dudit au moins un ressort entraîne un déplacement du premier élément de verrouillage du premier boîtier autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage.

Le système reprend donc tous les avantages du dispositif d’assurance de verrouillage et ses variantes. De plus, suivant des variantes de cet autre aspect de la présente invention, et de manière non limitative :

Dans une combinaison avec un dispositif d’assurance de verrouillage comprenant une surface de poussée configurée de telle sorte que, lors d’une action d’enfichage, une poussée exercée sur celle-ci entraîne la charge dudit au moins un ressort s’opposant à l’action d’enfichage, le système de connecteur électrique peut être en outre configuré de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, ladite au moins une surface de poussée soit agencée de telle sorte qu’une poussée sur celle-ci ne soit pas permise, en particulier par le second boîtier. Il est donc possible de configurer le dispositif d’assurance de verrouillage avec un agencement judicieux de la surface de poussée sur laquelle le second boîtier vient buter et exercer une pression lors de l’action d’enfichage, de telle sorte que, une fois l’état de verrouillage atteint, le second boîtier ne puisse pas avancer davantage dans le premier boîtier de telle sorte qu’une nouvelle poussée sur le dispositif d’assurance de verrouillage ne soit pas permise, évitant ainsi toute déconnexion involontaire.

Préférablement, le dispositif d’assurance de verrouillage peut être en outre configuré de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, la surface de poussée de déverrouillage soit agencée hors de portée du second boîtier. Il est donc possible d’éviter une déconnexion involontaire en agençant convenablement la surface de poussée de déverrouillage de manière à ce qu’une interaction entre celle-ci et le second boîtier ne soit pas possible. Ainsi, une intervention manuelle d’un opérateur sur la surface de poussée de déverrouillage est nécessaire pour déverrouiller le système.

De manière générale, par les divers aspects décrits ci-dessus, qu’ils soient pris indépendamment les uns des autres ou en combinaison les uns avec les autres, la présente invention permet d’améliorer le verrouillage et, le cas échéant, l’assurance du verrouillage entre un porte-clips et un porte-languettes d’un système connecteur électrique par rapport aux connecteurs connus de l’état de l’art. En outre, la présente invention permet également d’améliorer le déverrouillage, puis la déconnexion, du système verrouillé et empêche en particulier de casser ou tordre les éléments de verrouillage. L’invention sera expliquée plus en détail dans la suite au moyen de modes de réalisation avantageux et en s’appuyant sur les figures d’accompagnement suivantes, dans lesquelles : les FIG. 1A-1B illustrent schématiquement un exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif d’assurance de verrouillage selon un aspect de la présente invention, dans deux vues tridimensionnelles ; la FIG. 2 illustre schématiquement un boîtier de porte-clips dans un exemple d’un mode de réalisation d’un premier boîtier d’un système connecteur électrique selon un aspect de la présente invention, dans une vue tridimensionnelle ; la FIG. 3 illustre schématiquement un porte-clips assemblé, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage illustré aux FIG. 1A-1B est logé dans le boîtier illustré à la FIG. 2, dans exemple d’un mode de réalisation d’un système de connecteur électrique selon un aspect de la présente invention, dans une vue tridimensionnelle ; les FIG. 4A-4B illustrent schématiquement un exemple de porte-languettes, dans deux vues tridimensionnelles ; les FIG. 5A-5B illustrent schématiquement un exemple de mode de réalisation d’un système de connecteur électrique comprenant le dispositif d’assurance de verrouillage logé dans le boîtier de porte-clips assemblé tel qu’illustré à la FIG. 3 et le porte-languettes illustré aux FIG. 4A-4B, avant accouplement, dans une vue tridimensionnelle (FIG. 5A) et dans une vue en coupe (FIG. 5B), selon un aspect de la présente invention ; les FIG. 6A-6D illustrent schématiquement des étapes successives de l’accouplement et du verrouillage du système de connecteur électrique illustré aux FIG. 5A-5B, dans un état non-accouplé (FIG. 6A), dans un état partiellement accouplé (FIG. 6B), dans un autre état partiellement accouplé (FIG. 6C), et dans un état accouplé et de verrouillage (FIG. 6D) ; et les FIG. 7A-7C illustrent schématiquement des étapes successives du déverrouillage du système de connecteur électrique à partir de l’état de verrouillage illustré à la FIG. 6D.

Dans la description suivante, un même élément repris dans plusieurs figures pourra être désigné par le même signe de référence. La description d’un élément ayant déjà fait l’objet d’une figure pourra être omise dans la description d’autres figures, le lecteur pouvant se référer à la description précédente pour plus de détails.

Les FIG. 1A-1B sont des vues tridimensionnelles illustrant un exemple d’un mode de réalisation d’un dispositif d’assurance de verrouillage 100 selon un aspect de la présente invention, dans lesquelles la FIG. 1A représente le dispositif 100 dans une vue en perspective du dessus, et la FIG. 1B représente le dispositif 100 dans une vue en perspective du dessous.

Ainsi, comme il ressort des FIG. 1A-1B, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 comprend un corps 101, configuré et prévu pour être logé dans un logement adapté d’un boîtier de porte-clips pour un système de connecteur électrique, relié à au moins une lance, ici les deux lances 102, 103, destinée notamment à assurer le verrouillage du système de connecteur électrique comprenant un porte-clips et un porte-languettes accouplés l’un à l’autre. Comme illustre notamment la FIG. 1A, dans un état de livraison les lances 102, 103 peuvent s’étendre de manière essentiellement parallèle au corps 101, mais d’autres configurations pourraient être envisagées.

Le corps 101 du dispositif d’assurance de verrouillage 100 peut avoir une géométrie qui est préférablement adaptée à celle d’un logement homologue sur un boîtier de porte-clips dans lequel le dispositif 100 est prévu pour être logé de manière mobile, en particulier coulissante. Dans l’exemple de mode de réalisation des FIG. 1A-1B, le corps 101 comprend deux bras 106, 107 de géométrie essentiellement tubulaire, configurés pour une insertion dans un logement adapté d’un porte-clips. Comme l’illustre la vue de la FIG. 1A, chaque bras 106, 107 comporte un ergot de verrouillage 108, 109 respectifs qui est configuré pour verrouiller le dispositif 100 à un boîtier de porte-clips. Il est cependant possible, dans des variantes, de prévoir le dispositif 100 avec un seul bras ou bien avec plus de deux bras. Il est également possible, dans certaines variantes, d’avoir plus d’un ergot sur un bras permettant un verrouillage avec un porte-clips adapté. La vue du dessous de la FIG. 1B illustre en outre que chaque bras 106, 107 comprend une cavité 110, 111 correspondante.

Selon cet aspect de l’invention, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 comporte au moins un ressort (non représentés), en particulier autant de ressorts que de bras 106, 107, logé dans la cavité 110, 111 respectives correspondante afin de réaliser une fonction de verrouillage à ressort entre un porte-clips et un porte-languettes dans un système de connecteur électrique. Ainsi, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 de l’exemple d’un mode de réalisation illustré aux FIG. 1A-1B pourrait comprendre un seul ressort logé dans l’une des deux cavités 110 ou 111, ou encore en comporter deux, logés respectivement dans la cavité 110 et dans la cavité 111. Un exemple de mécanisme de verrouillage à deux ressorts sera détaillé dans la suite.

La FIG. 1A illustre en outre que le corps 101 peut comprendre à une extrémité une tête 105 formant un angle, par exemple en « L » ou en « T », et présentant une surface d’extrémité 112. Comme il sera détaillé plus en avant, la surface 112 peut être configurée en tant que surface de poussée de déverrouillage pour une action manuelle par un opérateur. De plus, une extrémité de chaque lance 102, 103 peut présenter une surface d’extrémité 113, 117 respective pouvant avoir un renfoncement présentant une autre surface 114, 118 d’extrémité. Dans ce mode de réalisation les surfaces 114, 119 respectives des deux lances 102, 103 peuvent être des surfaces de butée configurées pour réaliser une butée avec les bords de l’ouverture d’un porte-languettes lors de l’accouplement du porte-clips et du porte-languettes, empêchant la continuation du mouvement d’accouplement si la force exercée sur le porte-clips et/ou le porte-languettes n’est pas suffisante pour compresser les ressorts jusqu’à une charge prédéterminée autorisant la continuation du mouvement d’accouplement comme il sera détaillé dans la suite. Dans le mode de réalisation illustré présentement, le dispositif d’assurance de verrouillage 100 comprend ainsi au moins une surface de butée ou de poussée 114, 119, et en particulier deux telles surfaces. Comme mentionné plus haut, il est néanmoins envisageable que le dispositif d’assurance de verrouillage 100 ne comprenne qu’une telle surface (et donc une seule lance) ou bien trois ou plus telles surfaces (et donc autant de lances respectives). Les FIG. 1A-1B illustrent en outre que chaque lance 102, 103 peut en outre se terminer essentiellement en « L » par un ergot 119, 120 respectif pouvant être en forme de sabot. Comme il ressort de la FIG. 1B, le dessous du dispositif d’assurance de verrouillage 100 peut comprendre un élément 115 présentant une surface inclinée 116 qui, comme il sera détaillé plus en avant, peut être une surface de guidage ou de déverrouillage. Ainsi, lors de l’accouplement entre un porte-clips et un porte-languettes, si la force exercée est suffisante pour que le porte-clips et le porte-languettes soient dans un état accouplé, l’au moins une surface de butée 114, 118 peut empêcher un mouvement contraire à l’accouplement en réalisant une butée contre les bords de l'ouverture du porte-languettes. D’autres caractéristiques et fonctionnalités du dispositif d'assurance de verrouillage 100, ou plus généralement de cet aspect de la présente invention et ses diverses variantes, seront expliquées dans la suite.

La FIG. 2 est une vue tridimensionnelle illustrant un exemple d’un mode de réalisation d’un boîtier de porte-clips 200 d’un système de connecteur électrique selon un aspect de la présente invention. Dans cet exemple, le boîtier de porte-clips 200 comprend un corps 201 avec une partie supérieure 202 adapté pour loger un dispositif d'assurance de verrouillage, et une partie inférieure 203, adapté pour loger un ou plusieurs contacts électriques. Dans l’exemple illustré à la FIG. 2, mais de manière non limitative, la partie supérieure 202 est adapté pour loger le dispositif d'assurance de verrouillage 100 de l’exemple de mode de réalisation illustré aux FIG. 1A-1B.

Ainsi, comme il ressort de la FIG. 2, la partie supérieure 202 du corps 201 du boîtier de porte-clips 200 comprend un logement 204, qui est un évidement de géométrie adaptée, en particulier complémentaire, à celle du dispositif d'assurance de verrouillage 100. Le logement 204 peut alors comprendre deux gorges 205, 206 de part et d’autre, dont la géométrie est adaptée, et est en particulier complémentaire, à celle des bras 106, 107 du dispositif d'assurance de verrouillage 100, et qui réalisent essentiellement des sillons dans lesquels peuvent être introduits les bras 106, 107 afin de loger le dispositif d'assurance de verrouillage 100 dans le logement 204. Les gorges 205, 206 peuvent comprendre en outre chacune une paroi d’extrémité 207, 208 permettant d’éviter que le dispositif d'assurance de verrouillage 100 logé dans le logement 204 ressorte de celui-ci au moyen d’une butée des ergots 108, 109 sur lesdites parois d’extrémité 207, 208 lors d’un mouvement contraire à l’insertion du dispositif 100 dans le logement 204. Ainsi, dans l’état détendu des ressorts (non représentés), ceux-ci permettent de ramener les ergots 108, 109 en butée contre les parois d’extrémité 207, 208.

De plus, dans la variante illustrée à la FIG. 2, le logement 204 comprend une lance de verrouillage 209 configurée pour réaliser un verrouillage du porte-clips 200 avec l’ergot de verrouillage d’un porte-languettes homologue. Comme il ressort également de la FIG. 2, la lance 209 comprend un renfoncement à son extrémité formant une surface de déverrouillage 210 sur laquelle vient pousser la surface de déverrouillage 116 du dispositif d’assurance de verrouillage 100 logé dans le logement 204 lorsqu’une pression est exercée sur celui-ci entraînant une charge des ressorts. Cet aspect sera également illustré plus en avant.

La FIG. 2 illustre en outre que la partie inférieure 203 du corps 201 du porte-clips 200 comprend un logement 211 destiné à loger un ou plusieurs contacts électriques ou plus généralement boîtiers de contacts électriques, comme l’illustre par exemple l’assemblage 300 de la FIG. 3 et les exemples de modes de réalisation détaillés ci-dessous. Le logement 211 est également configuré pour accueillir un porte-languettes homologue, qui, dans un état totalement accouplé avec le porte-clips 200, peut être enfoncé jusqu’à la paroi de butée 218 du logement 211.

La FIG. 3 est une vue tridimensionnelle illustrant un exemple d’un mode de réalisation d’un porte-clips assemblé 300 selon un aspect de la présente invention, dans lequel le dispositif d'assurance de verrouillage 100 de l’exemple de mode de réalisation illustrée aux FIG. 1A-1B est logé de manière mobile, en particulier par coulissement, dans le logement 204 du boîtier de porte-clips 200 de l’exemple de mode de réalisation illustré à la FIG. 2. Le lecteur est donc renvoyé à la description précédente pour plus de détails concernant ces deux éléments.

Comme l’illustre la FIG. 3, dans cet exemple de mode de réalisation d’un porte-clips assemblé 300, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 est logé de manière mobile essentiellement translation dans le logement 204 de la partie supérieure 202 du porte-clips 200, de telle sorte que les bras 106, 107 de la lance 100 sont logés dans une gorge 205, 206 respective. Le dispositif d’assurance de verrouillage 100 est illustré ici en position de livraison. Les ergots 108, 109 sont donc essentiellement en butée contre l’intérieur des parois 207, 208, et les ressorts de verrouillage sont dans un état de détente ou dans un état relatif de compression minimale (non visibles à la FIG. 3) et sont logés dans les cavités 110, 111 des bras 106, 107.

Dans la vue tridimensionnelle de la FIG. 3, le porte-clips assemblé 300 est représenté de trois quarts de face. Ainsi, il ressort que la lance 102 du dispositif d'assurance de verrouillage 100 présente ses surfaces d’extrémité 113, 114 de manière à faire face à un porte-languettes homologue qui viendrait s’enficher dans le porte-clips assemblé 300 dans un système de connecteur électrique correspondant. La lance 103 n’est pas ou peu visible ici, mais l’homme de l’art comprendra aisément que ses surfaces d’extrémités 117, 118 sont agencées de manière analogues à celles de la lance 102. En particulier, les surfaces de butée ou surfaces de poussée 114, 118 qui vont buter dans un premier temps contre les bords de l'ouverture d’un porte-languettes homologue est également visible dans cette vue.

La FIG. 3 illustre en outre qu’un boîtier de contacts électriques 301 est logé dans le logement 211 de la partie inférieure 203 du corps 201 du boîtier de porte-clips 200, notamment au moyen d’un joint d’étanchéité 304. Dans cet exemple d’un mode de réalisation possible de cet aspect de la présente invention, et de manière non-limitative pour la présente invention, le boîtier de contacts électriques 301 comporte deux bornes de contact électrique 302, 303 configurées pour recevoir des languettes de contact électrique homologues d’un porte-languettes homologue au porte-clips assemblé 300. Dans des variantes, le boîtier de contacts électriques 301 pourrait ne comporter qu’une seule borne de contact électrique. Dans d’autres variantes, le boîtier de contacts électriques 301 pourrait comporter plus de deux bornes de contact électrique, par exemple trois bornes ou plus. Un porte-languettes homologue comprendra par conséquent autant de languettes de contact électrique que le boîtier de contacts électriques 301 comporte de bornes de contact électrique 302, 303.

Les FIG. 4A-4B sont des vues tridimensionnelles illustrant un exemple de porte-languettes 400 pour un système de connecteur électrique tel que décrit ci-dessus. La FIG. 4A représente le porte-languettes 400 dans une vue « de devant », alors que la FIG. 4B le représente dans une vue « de derrière ».

Comme mentionné plus haut, le porte-languettes 400 peut être un porte-languettes conventionnel. Il comporte donc un corps 401 longitudinal essentiellement creux, dans lequel peuvent être logées une ou plusieurs languettes de contact électrique (non représentées). La vue de derrière de la FIG. 4B illustre notamment le cas d’un porte-languettes comprenant deux orifices 407, 408 permettant l’entrée de câbles ou plus généralement de conducteurs électriques dont les terminaisons sont les languettes de contact électrique. Dans ce cas, le porte-languettes 400 peut donc avoir deux languettes de contact électrique qui peuvent être homologues aux bornes de contact électrique 302, 303 du porte-clips assemblé 300 de l’exemple de mode de réalisation illustré à la FIG. 3.

Comme il ressort en particulier de la FIG. 4A, le porte-languettes 400 comprend également un orifice ou une ouverture 401. Comme il sera évident par la suite, le logement 211 du boîtier de porte-clips 200 du porte-clips assemblée 300 est donc dimensionnée pour recevoir le porte-languettes 400 homologue afin d’établir un contact électrique entre les languettes du porte-languettes 400 et les bornes de contact électrique 302, 303 de l’assemblage de porte-clips 300. Comme il sera détaillé par la suite, lors d'une opération d’enfichage d’un tel porte-languettes 400 dans le porte-clips assemblée 300 homologue, les bords ou le pourtour 404 de l’ouverture 403 du porte-languettes 400 vont venir notamment en butée contre la surface 114 du dispositif d’assurance de verrouillage 100 exerçant ainsi une pression sur celui-ci chargeant les ressorts.

Comme il ressort des FIG. 4A-4B, afin de réaliser le verrouillage avec un porte-clips homologue, le porte-languettes 400 comprend en outre un ergot de verrouillage 402 sur la surface extérieure du corps 401, pouvant être essentiellement en forme de « T », en protubérance par rapport au corps 401 et légèrement en retrait par rapport aux bords 404 de l’ouverture d’accouplement 403. Comme l’illustrent également les FIG. 4A-4B, l’ergot de verrouillage 402 comprend une nervure 405 qui est essentiellement parallèle à la direction longitudinale du corps 401, ou de manière générale à une direction d’accouplement ou d’enfichage entre le porte-languettes 400 et un porte-clips homologue tel que le porte-clips 300, en pente croissante dans un sens allant substantiellement du bord 404 de l’ouverture 403 vers l’extrémité du porte-languettes 400 présentant les deux orifices 407, 408. L’ergot de verrouillage 402 comprend en outre, du côté opposé à la nervure 405, une surface de verrouillage 406, visible en particulier à la FIG. 4B. Cette surface 406 pourra donc être crochetée par la lance de verrouillage 209 du boîtier de porte-clips 200 dans l’état de verrouillage du système.

Les FIG. 5A-5B illustrent un exemple de mode de réalisation d’un système de connecteur électrique 500 selon un aspect de la présente invention, comprenant le porte-clips assemblé 300 de l’exemple de mode de réalisation illustré à la FIG. 3 avec en particulier le dispositif d'assurance de verrouillage 100 logée dans le boîtier de porte-clips 200, et le porte-languettes 400 illustré aux FIG. 4A-4B, avant accouplement, dans une vue tridimensionnelle (FIG. 5A) et dans une coupe transversale (FIG. 5B). Un tel système 500 peut par exemple être utilisé pour des liaisons électriques dans un moteur de véhicule automobile, sans toutefois être restreint uniquement à une telle utilisation.

Aux FIG. 5A-5B, le système de connecteur électrique 500 est dans un état non-accouplé, c’est-à-dire déverrouillé. En particulier, le porte-clips 300 et le porte-languettes 400 se font face pour un accouplement, mais ne sont pas encore en contact physique. En particulier, les surfaces 114, 118 des lances 102, 103 du dispositif d’assurance de verrouillage 100 ne sont pas en butée contre les bords 404 de l’ouverture 403 du porte-languettes 400. Plus particulièrement, il n’y a pas de contact électrique entre les bornes de contact électriques 302, 303 et les languettes de contact électrique (non représentées) du porte-languettes 400. En d’autres termes, le boîtier de porte-clips 200 ou le porte-clips assemblé 300 et le porte-languettes 400, formant des premiers et seconds boîtiers, sont dans l’état non-accouplé. De plus, les deux ressorts de verrouillage (non représentés) du dispositif d’assurance de verrouillage 100 sont détendus, autrement dit au repos. Ainsi, les ergots 108, 109 des bras 106, 107 du dispositif d'assurance de verrouillage 100 sont calés contre l’intérieur des parois 207, 208 du boîtier de porte-clips 200.

Dans la suite, il sera évident pour l’homme de l’art qu’essentiellement une moitié des éléments du système 500 sont visibles dans la vue suivant la coupe transversale de la FIG. 5B et dans les vues successives des FIG. 6A-6D et 7A-7C, qui sont des coupes suivant le même plan que la coupe de la FIG. 5B. Par conséquent, il sera également évident pour l’homme de l’art que les éléments non-illustrés sur ces coupes se comportent de manière analogue aux éléments illustrés qui leur sont essentiellement symétriques.

Les FIG. 6A-6D illustrent schématiquement des étapes successives de l’accouplement du système de connecteur électrique 500 représenté aux FIG. 5A-5B par plusieurs vues en coupe, partant d’un état non-accouplé représenté à la FIG. 6A jusqu’à un état de verrouillage représenté à la FIG. 6D dans lequel les boîtiers 300, 400 du connecteur électrique 500 sont totalement accouplés et verrouillés, en passant par deux états partiellement accouplés successifs représentés aux FIG. 6B et 6C. Les coupes transversales des FIG. 6A-6D reprennent essentiellement la vue de la FIG. 5B.

Comme il ressort de la FIG. 6A, et notamment de la partie encerclée, au moment du premier contact physique entre le porte-languettes 400 et le porte-clips 300 en vue d’un accouplement du système de connecteur électrique 500, la partie supérieure du bord 404 de l’ouverture 403 du porte-languettes 400 vient en butée contre ladite au moins une surface de butée 114, 118 formée par le renfoncement sous la surface d’extrémité 113, 117 de la lance 102, 103 correspondante du dispositif d’assurance de verrouillage 100. Une déflexion de la tête de la lance de verrouillage 209 du boîtier de porte-clips 200 et une déflexion des lances 102, 103 du dispositif d’assurance de verrouillage 100 sont exclues mutuellement. Les ressorts de verrouillage logé dans les cavités 110, 111 des bras 106, 107 du dispositif 100, qui est dans sa position de livraison, sont essentiellement détendus. À ce stade, il n’y a pas de contact électrique car le porte-languettes 400 n’est pas encore enfiché dans le boîtier 200 du porte-clips 300. Le système de connecteur 500, et donc l’ensemble du porte-clips 300 et le porte-languettes 400, sont dans un état non-accouplé, et il n’y a pas de verrouillage entre la lance de verrouillage 209 et l’ergot de verrouillage 402. Pour effectuer un enfichage du porte-languettes 400 dans le porte-clips 300, il est nécessaire d’enfoncer le porte-languettes 400 davantage suivant la direction matérialisée par la flèche sur la FIG. 6A.

La FIG. 6B illustre une étape ultérieure de l’accouplement au cours de laquelle une force est exercée sur l’assemblage de porte-clips 300 et/ou sur le porte-languettes 400 dans l’intention de continuer l’accouplement du système de connecteur électrique 500 selon la direction dans fichage matérialisé par la flèche illustrée précédemment à la FIG. 6A. Cette force n’est cependant pas suffisante pour terminer l’accouplement. Ainsi, comme le montre la FIG. 6B, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 subit une contrainte de poussée et avance davantage dans le logement 204 du boîtier 200 du porte-clips 300. En particulier, une poussée est exercée par le bord 404 de l’ouverture 403 du porte-languettes 400 sur les surfaces de poussée 114, 118. Par conséquent, à ce stade, les ressorts du dispositif d’assurance de verrouillage 100 sont dans un état chargé mais pas encore dans une charge relative maximale ou du moins pas encore dans une charge relatif prédéterminée correspondant à l’autorisation du verrouillage du système. En d’autres termes, comme on le voit également à la FIG. 6B, les bras 106, 107 ont reculé à l’intérieur des gorges 205, 206 respectives du logement 204 du porte-clips 200, comprimant ainsi les ressorts. Le système 500, et donc le porte-clips 300 et le porte-languettes 400, sont dans un état partiellement accouplé, mais il n’y a pas de verrouillage entre la lance de verrouillage 209 et l’ergot de verrouillage 402. Néanmoins, la tête de la lance de verrouillage 209 arrive au contact de la nervure en pente 405 de l’ergot de verrouillage 402 du porte-languettes 400.

Au niveau de l’étape illustrée à la FIG. 6B, il y a un début de contact électrique mais si la force exercée par la suite pour continuer le mouvement d’accouplement du système 500 n’est pas suffisante, les ressorts de verrouillage vont avoir tendance à se détendre, de telle sorte que les surfaces de butée 114, 118 vont repousser le bord 404, éjectant ainsi le porte-languettes 400 du porte-clips 300, autrement dit séparant le système de connecteur électrique 500, qui va donc être replacé dans un état non-accouplé, comme aux FIG. 5A ou 6A. De cette manière, l’invention permet avantageusement d’améliorer un système de verrouillage à ressort empêchant une mauvaise connexion électrique entre des bornes de contact d’un porte-clips et des languettes de contact d’un porte-languettes homologue.

La FIG. 6C illustre le cas où la force exercée sur le porte-clips 300 et/ou sur le porte-languettes 400 suivant la direction d’insertion est suffisante pour continuer l’accouplement du système de connecteur électrique 500. Les ressorts du dispositif d’assurance de verrouillage 100 sont à présent davantage compressés qu’à l’étape illustrée à la FIG. 6B car le dispositif 100 est davantage repoussé dans le logement 204, si bien que l’élément de déverrouillage 115 a dévié la lance de verrouillage 209 par l’action de sa surface en pente 116 sur la surface de déverrouillage 210. De plus, la tête de la lance 209 est également déviée par la nervure en pente 405 de l’ergot 402. Par conséquent, le passage de l’ergot de verrouillage 402 et donc l’avancée du porte-languettes 400 dans le logement 211 vont pouvoir être réalisés.

Comme il ressort également de la FIG. 6C, le dispositif d'assurance de verrouillage 100 subit encore une contrainte de poussée mais est arrivé en butée au fond du logement 204 du boîtier 200 du porte-clips 300. Autrement dit, les ressorts du dispositif 100 sont dans un état de compression correspondant à une charge relative prédéterminée qui est une charge relative maximale par rapport aux états illustrés précédemment. Le porte-clips 300 et le porte-languettes 400 du système de connecteur électrique 500 sont donc sur le point d’être correctement accouplés et verrouillés mais sont représentés encore dans un état partiellement accouplé. Il n’y a notamment pas de verrouillage entre la lance de verrouillage 209 et l’ergot de verrouillage 402. Il suffit alors de continuer à insérer le porte-languettes 400 dans le logement 211 pour finir l’action d’accouplement. Cependant, à l’étape illustrée à la FIG. 6C, si l’action d’accouplement n’est pas continuée, l’action des ressorts repoussant le dispositif d’assurance de verrouillage 100 va rabaisser les lances 102, 103 du dispositif 100, ainsi que la lance de verrouillage de 109 du porte-clips 300, empêchant alors l’insertion du porte-languettes 400 et éjectant ce dernier. De cette manière, l’invention permet avantageusement d’améliorer un système de verrouillage à ressort empêchant une mauvaise connexion électrique entre des bornes de contact d’un porte-clips et des languettes de contact d’un porte-languettes homologue.

Enfin, la FIG. 6D illustre le cas où le porte-languettes 400 a été correctement enfiché dans le porte-clips 300 et se trouve verrouillé à celui-ci. Comme le détaille la partie encerclée, la tête de la lance de verrouillage 209 est passée derrière l’ergot de verrouillage 402 et empêche donc la déconnexion du porte-languettes 400 par butée contre la surface 406 du dos de l’ergot de verrouillage 402. De plus, le dispositif d’assurance de verrouillage 100 est revenu à sa position livraison, dans laquelle l’élément de déverrouillage 115 empêche une remontée de la lance de verrouillage 209, et les lances 102, 103 sont revenues à leur position initiale. Les ressorts du dispositif 100 sont donc dans un état de compression ou de charge relative minimale voire sont totalement détendus. Dans cet état de verrouillage, il y a un contact électrique entre les éléments électriquement conducteurs homologues du porte-languettes 400 et du porte-clips 300.

De plus, comme il ressort de la FIG. 6D, à cette étape une poussée ou une pression sur le porte-languettes 400 n’a plus d’effet direct sur le dispositif d’assurance de verrouillage 100. En particulier, avantageusement, le bord 404 de l’ouverture 403 n’est plus en position d’interagir avec les surfaces de butée 114, 118 et le porte-languettes 400 correctement enfiché et verrouillée avec le porte-clips 300 ne peut plus comprimer les ressorts du dispositif d’assurance de verrouillage 100. Ainsi, une déconnexion involontaire causée par une pression supplémentaire du porte-languettes 400 n’est pas possible. La déconnexion du système 500 doit être réalisée manuellement. Comme il sera détaillé dans la suite, pour déconnecter le système en partant de l’état de verrouillage illustré à la FIG. 6D, il est nécessaire de pousser la surface de poussée de déverrouillage 112 de la tête 105 du dispositif d’assurance de verrouillage 100. Ceci n’est pas possible à ce stade en effectuant une pression sur le porte-languettes 400 étant donné que la surface de poussée de déverrouillage 112 est judicieusement agencée hors de portée des éléments du porte-languettes 400 effectuant la poussée sur le dispositif d’assurance de verrouillage 100.

Les FIG. 7A-7C illustrent des étapes successives du déverrouillage et de la déconnexion du système de connecteur électrique à partir de l’état de verrouillage illustré à la FIG. 6D et commenté précédemment.

Comme il ressort de la FIG. 7A, afin de déverrouiller le système de connecteur 500, un opérateur doit manuellement faire pression sur la surface de poussée de déverrouillage 112 de la tête du dispositif d’assurance de verrouillage 100, de manière à faire coulisser celui-ci dans le logement 204 du boîtier 200 du porte-clips 300. Les ressorts du dispositif 100 passent alors à nouveau un état chargé. La partie encerclée sur la FIG. 7A détaille qu’un opérateur a manuellement fait pression sur la surface 112, de telle sorte que la surface de déverrouillage 116 de l’élément de déverrouillage 115 est à présent suffisamment avancé pour entrer au contact de la surface de déverrouillage 210 de la lance de verrouillage 209 du boîtier 200 du porte-clips 300. Cependant, comme il ressort également de la FIG. 7A, le porte-languettes 400 est toujours verrouillé aux porte-clips 300 par la lance de verrouillage 209 dont la tête crochète toujours l’ergot de verrouillage 402. Comme lors de l’action d’enfichage illustrée aux FIG. 6A-6D, si l’opérateur ne pousse pas suffisamment le dispositif d’assurance de verrouillage 100, les ressorts rappellent le dispositif 100 vers sa position de livraison, assurant ainsi automatiquement un retour à l’état de verrouillage illustré à la FIG. 6D.

La FIG. 7B illustre une étape suivante, dans laquelle un opérateur a suffisamment fait pression sur la surface de poussée de déverrouillage 112 pour faire coulisser le dispositif d’assurance de verrouillage 100 jusqu’au fond de logement 204. Les ressorts sont donc dans un état de charge relative maximale, qui autorise une déconnexion du porte-languettes 400. Pour l’action de déverrouillage, cette étape est essentiellement le pendant de l’étape de l’action de verrouillage illustrée à la FIG. 6C, si ce n’est que le système de connecteur 500 est encore dans un état enfiché. Comme le détaille la partie encerclée, la surface de déverrouillage 116 est à présent suffisamment avancée pour avoir dévié la lance de verrouillage 209 en glissant sous la surface de déverrouillage 210. À cette étape, il est encore possible de revenir automatiquement à l’état de verrouillage illustré à la FIG. 6D si l’opérateur relâche le dispositif d’assurance de verrouillage 100 en raison de l’action des ressorts qui vont automatiquement repasser celui-ci dans sa position de livraison.

Enfin, la FIG. 7C illustre la déconnexion du porte-languettes 400 à partir de l’étape précédente illustrée à la FIG. 7B. Tel que l’illustre à nouveau la partie encerclée, ceci est possible car l’état de charge relative maximale des ressorts est maintenu par l’opérateur exerçant toujours une pression sur le dispositif d’assurance de verrouillage 100 de manière à maintenir celui-ci au même niveau d’avancement dans le logement 204 quelle étape illustrée à la FIG. 7B. Étant donné que la seule action de l’opérateur a été de pousser manuellement la tête 105 du dispositif d’assurance de verrouillage 100, l’opérateur n’a pas eu besoin de défléchir manuellement aucune lance de verrouillage, prévenant ainsi tout risque de cassure notamment de la lance de verrouillage 209. Pour effectuer l’opération de déconnexion, l’opérateur a donc pu, dans un mouvement continu et simplifié par rapport au système connu de l’état de l’art, utiliser le même état de charge des ressorts de verrouillage et l’action de la surface de déverrouillage 116 sur la lance de verrouillage 209 utilisés dans l’action d’enfichage.

Les divers aspects de la présente invention, notamment les différents modes de réalisation et leurs variantes décrits ci-dessus, peuvent être pris indépendamment les uns des autres ou combinés les uns avec les autres et ont l’avantage d’améliorer le verrouillage ainsi que de faciliter le déverrouillage manuel entre un porte-clips et un porte-languettes homologue d’un système connecteur électrique par rapport aux systèmes connus de l’état de l’art. En particulier, comme il ressort des exemples illustrés par les figures d’accompagnement, l’invention permet d’utiliser un dispositif d’assurance de verrouillage à ressort d’une manière analogue à la fois pour le verrouillage et pour autoriser le déverrouillage. Alors que le dispositif rempli sa fonction d’éjection automatique du porte-languettes si l’enfichage n’est pas réalisé correctement, le même dispositif permet, par une action manuelle d’un opérateur simplifiée par rapport à l’état de l’art connu, d’autoriser le déverrouillage et la déconnexion du porte-languettes.

SIGNES DE RÉFÉRENCE 100 dispositif d’assurance de verrouillage 101 corps 102 lance 103 lance 105 tête 106 bras 107 bras 108 ergot de verrouillage 109 ergot de verrouillage 110 cavité 111 cavité 112 surface de poussée de déverrouillage 113 surface d’extrémité 114 surface de butée/de poussée 115 élément de déverrouillage 116 surface de déverrouillage 117 surface d’extrémité 118 surface de butée/de poussée 119 ergot 120 ergot 200 boîtier de porte-clips 201 corps 202 partie supérieure 203 partie inférieure 204 logement 205 gorge 206 gorge 207 paroi d’extrémité 208 paroi d’extrémité 209 lance de verrouillage 210 surface de déverrouillage 211 évidement 300 assemblage de porte-clips 301 boîtier de contact électrique 302 borne de contact électrique 303 borne de contact électrique 304 joint d’étanchéité 400 porte-languettes 401 corps 402 ergot de verrouillage 403 ouverture 404 bord 405 nervure 406 surface de verrouillage 407 passage pour conducteur 408 passage pour conducteur 500 système de connecteur électrique

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) pour une utilisation dans un système de connecteur électrique (500) comprenant un premier boîtier de connecteur (200) configuré pour un enfichage avec un second boîtier de connecteur (400) homologue pouvant être verrouillé avec celui-ci, dans lequel : le dispositif d’assurance de verrouillage (100) comprend au moins un ressort et est configuré pour être logé de manière mobile dans le premier boîtier (200) de telle sorte qu’un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage (100) dans le premier boîtier (200) à partir d’une position de livraison entra frie une charge dudit au moins un ressort ; et le dispositif d’assurance de verrouillage (100) est en outre configuré de telle sorte que, lors d’une action d’enfichage du second boîtier (400) dans le premier boîtier (200), le dispositif d’assurance de verrouillage (100) soit déplacé à partir de la position de livraison par le second boîtier (400) de telle sorte que la charge dudit au moins un ressort s’oppose à l’enfichage tant que le système de connecteur électrique (500) n’est pas dans un état de verrouillage dans lequel le second boîtier (400) est verrouillé avec le premier boîtier (200), et que le dispositif d’assurance de verrouillage (100) n’est pas retourné dans la position de livraison ; caractérisé en ce que le dispositif d’assurance de verrouillage (100) comprend en outre une surface de poussée de déverrouillage (112) configurée de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage (100) à partir de la position de livraison par une poussée sur ladite surface de poussée de déverrouillage (112) entraîne une charge dudit au moins un ressort autorisant un déverrouillage des premier et second boîtiers (200, 400).
2. 2. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage (100) comprend un corps (101) configuré pour être logé de manière mobile, en particulier de manière coulissante, dans le premier boîtier (200) selon une direction d’enfichage d’un second boîtier (400) dans le premier boîtier (200).
3. 3. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage (100) est en outre configuré de telle sorte que la charge dudit au moins un ressort autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage est une charge relative maximale dudit au moins un ressort.
4. 4. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage (100) est en outre configuré de telle sorte que la charge dudit au moins un ressort autorisant le passage à l’état de verrouillage est essentiellement la même que la charge autorisant le déverrouillage.
5. 5. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre au moins une surface de poussée (114, 118), distincte de ladite surface de poussée de déverrouillage (112), configurée de telle sorte que, lors d’une action d’enfichage, une poussée exercée sur celle-ci, en particulier par le second boîtier (400), entraîne la charge dudit au moins un ressort s’opposant à l’action d’enfichage.
6. 6. Dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon la revendication 5, comprenant en outre au moins une surface de guidage (116), dans lequel le dispositif d’assurance de verrouillage (100) est en outre configuré de telle sorte que, lors d’un déplacement du dispositif d’assurance de verrouillage (100) depuis la position de livraison, ladite au moins une surface de guidage (116) entraîne un déplacement d’un premier élément de verrouillage (209) du premier boîtier (200) autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage.
7. 7. Système de connecteur électrique (500) comprenant un dispositif d’assurance de verrouillage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6 et un premier boîtier de connecteur (200) configuré pour un enfichage avec un second boîtier de connecteur (400) homologue pouvant être verrouillé avec celui-ci, dans lequel : le dispositif d’assurance de verrouillage (100) est logé de manière mobile dans le premier boîtier (200), en particulier de manière coulissante selon une direction d’enfichage du second boîtier (400) dans le premier boîtier (200) ; le premier boïier (200) comprend un premier élément de verrouillage (209) pouvant être déplacé, en particulier de manière résiliente, à partir d’une position de livraison dans laquelle, dans un état de verrouillage, le premier élément de verrouillage (209) est verrouillé avec un second élément de verrouillage (402) d’un second boîtier (400) homologue ; et le système de connecteur électrique (500) est en outre configuré de telle sorte qu’une charge dudit au moins un ressort entraîne un déplacement du premier élément de verrouillage (209) du premier boîtier (200) autorisant le passage à l’état de verrouillage et/ou le déverrouillage depuis l’état de verrouillage.
8. 8. Système de connecteur électrique (500) selon la revendication 7, en combinaison avec un dispositif d’assurance de verrouillage selon la revendication 5, dans lequel le système de connecteur électrique (500) est en outre configuré de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, ladite au moins une surface de poussée (114, 118) soit agencée relativement au second boîtier (400) de telle sorte qu’une poussée sur celle-ci ne soit pas permise par le second boîtier (400).
9. 9. Système de connecteur électrique (500) selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le système de connecteur électrique (500) est en outre configuré de telle sorte que, dans l’état de verrouillage, la surface de poussée de déverrouillage (112) soit agencée hors de portée du second boïier (400).