FR2742183A1 - Cremone perfectionnee a dispositif de securite, son application notamment a un ouvrant de baie et dispositif de securite pour une cremone - Google Patents

Abstract

La crémone avec un mécanisme de commande à poignée de manoeuvre actionnant au moins une tringle associée un pêne (42) apte à coopérer avec une gâche (41) comprend, interposé entre un mécanisme et pêne, un dispositif de sécurité (50) qui est constitué d'un socle (51), un curseur (52) mobile relié au mécanisme et au pêne par l'intermédiaire d'un accouplement à jeu (4221, 5221, 5222) et une sollicitation élastique (53) tendant normalement à résorber ce jeu. De la sorte, lorsqu'on veut engager le pêne (42) dans la gâche (51) alors que le pêne ne le peut pas, le pêne reste immobilisé sans pour autant entraver la manoeuvre correspondante de la poignée du mécanisme et risquer de détériorer ce dernier. Application à un ouvrant semi-fixe de porte battante sur un dormant ou sur une gâche au sol.

Description

La présente invention concerne la serrurerie pour le bâtiment et elle a plus particulièrement pour objets une crémone perfectionnée avec un dispositif de sécurité, qui est destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur le dormant de celle-ci, et l'application d'une telle crémone à un ouvrant semi-fixe de porte battante sur un dormant d'une baie ou sur une gâche au sol, ou gâche basse.

En matière de bâtiment, il est classique d'équiper des baies, portes et/ou fenêtres, de châssis faits d'un dormant scellé à la maçonnerie et d'un ouvrant monté sur un tel dormant de manière à être mobile par rapport à ce dernier par rotation, basculement ou coulissement, voire oscillo-battant.

Pour fermer ou ouvrir, voire entrebâiller, L'ouvrant par rapport au dormant, on équipe le châssis d'une crémone ou similaire. Comme on le sait, une telle crémone comprend, habituellement portés par un des montants verticaux de l'ouvrant, un mécanisme de commande avec un boîtier équipé d'une poignée de manoeuvre mobile, au moins une tringle longiligne montée mobile en translation selon son axe longitudinal avec un bout relié à ce mécanisme de commande et avec un bout opposé et, s'il y a lieu en fonction de la longueur de la tringle, au moins un guide intermédiaire, une serrure avec un pêne associé à ce bout opposé de la tringle et monté mobile entre une position escamotée et une position saillante de manière à pouvoir, à volonté, coopérer avec une gâche complémentaire fixée au dormant lorsqu'on actionne la poignée de manoeuvre afin de séparer le pêne de ia gâche ou, inversement, I'y engager.

Que la poignée de manoeuvre soit tournante, basculante ou coulissante, elle agit habituellement non pas directement mais le plus souvent sur la ou les tringles par l'intermédiaire d'un système à pignon et crémaillère(s), à levier, à culbuteur ou similaire notamment pour déplacer simultanément et dans des sens opposés chacune des tringles et les pênes qui leur sont respectivement associés.

Tout ceci est relativement classique. Pour plus amples informations on pourra se reporter utilement par exemple aux documents FR-A-2.681 093 et FR-A-2.209.884.

Si les crémones connues, du type exposé brièvement auparavant, donnent relativement satisfaction, elles ne sont pas, toutefois, dénuées d'inconvénients.

En effet, le système intermédiaire interposé entre poignée de manoeuvre et tringle(s) fait qu'un effort, couple ou force, exercé sur la poignée de manoeuvre est transformé en une force notablement accrue qui est transmise par la tringle au pêne associé.

Si à la fermeture de la baie par exemple, le pêne escamoté n'est pas à l'aplomb de la gâche ou pratiquement à l'aplomb de la gâche alors qu'on veut l'y engager en le faisant saillir par actionnement de la poignée de manoeuvre, le pêne rencontre le dormant ou une partie de la gâche qui lui fait face et s'y arc-boute. La réaction qui prend ainsi naissance est alors répercutée sur le système intermédiaire. Si l'effort exercé sur la poignée de manoeuvre ne cesse pas à l'apparition de la résistance due à la réaction et qu'au contraire il croît pour tenter de vaincre cette résistance, il peut en résulter une détérioration progressive, voire immédiate, de la crémone et en particulier de son système intermédiaire du mécanisme de commande ainsi qu'éventuellement une détérioration de la gâche.

L'invention a pour but de remédier notamment à ce type d'inconvénients qui se manifestent en particulier, mais non exclusivement, sur les portes battantes dont les vantaux semifixes sont équipés de crémones à poignée de manoeuvre tournante ou basculante, que les crémones soient posées en applique ou encastrées sur un parement, le plus souvent intérieur, d'un montant vertical, voire lardées en feuillure, à l'aide d'une crémone perfectionnée à dispositif de sécurité.

L'invention a pour objet une crémone qui est destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur un dormant de celle-ci et qui est constituée notamment d'un mécanisme de commande avec un boîtier équipé d'une poignée de manoeuvre mobile, d'au moins une tringle longiligne montée mobile en translation selon son axe longitudinal avec un bout relié à ce mécanisme de commande et avec un bout opposé et s'il y a lieu dirigée par au moins un guide, d'une serrure avec une gâche apte à être fixée au dormant et avec un pêne monté mobile et associé à ce bout opposé de la tringle de manière à pouvoir être mû par la poignée de manoeuvre entre une position escamotée dans laquelle il est séparé de la gâche pour permettre de déplacer l'ouvrant par rapport au dormant et une position saillante dans laquelle il peut s'engager dans la gâche pour normalement immobiliser l'ouvrant par rapport au dormant.

Une telle crémone est remarquable en ce qu'elle comprend, interposé entre ce mécanisme de commande et ce pêne, un dispositif de sécurité qui comprend un socle, un curseur monté mobile en translation dans ce socle et relié d'une part à ce mécanisme de commande et, d'autre part, à ce pêne par l'intermédiaire d'un accouplement à jeu et une sollicitation élastique placée entre le curseur et le pêne et tendant normalement à résorber ce jeu de manière que lorsque cette poignée de manoeuvre est actionnée pour faire passer ce pêne de sa position escamotée à sa position saillante alors que le pêne n'est pas à l'aplomb de la gâche pour pouvoir s'y engager, le pêne reste immobilisé par un obstacle qu'il rencontre sans entraver la poursuite de l'actionnement de la poignée de manoeuvre et la translation de la tringle.

L'invention a aussi pour but l'application d'une crémone perfectionnée telle que définie auparavant à un ouvrant monté battant sur le dormant d'une baie.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention
- I'accouplement à jeu est placé entre ce bout opposé de la tringle et ce curseur
- I'accouplement à jeu est placé entre ce curseur et ce pêne
- I'accouplement à jeu comprend au moins une fente oblongue orientée parallèlement à la direction de translation de la tringle et une cheville engagée dans cette fente qu'elle traverse perpend icu lai rement;;
- le socle est un corps parallélépipédique creux avec un canal pour le curseur et avec un passage) pour le pêne
- le curseur comprend un pont médian, deux joues latérales reliées par ce pont, deux fentes oblongues transperçant chacune une de ces joues et aptes à recevoir une cheville, deux orifices traversant chacun une de ces joues et aptes à recevoir une tige, et une cloison intérieure transversale entre fentes et orifices et apte à recevoir la sollicitation élastique
- le bout opposé de la tringle est pourvu d'un perçage pour recevoir cette tige et ce pêne est pourvu d'un alésage pour recevoir cette cheville
- la sollicitation élastique est un ressort à boudin interposé entre ce curseur et ce pêne.

L'invention concerne également un dispositif de sécurité pour une crémone selon l'invention.

L'invention trouve notamment à s'appliquer à un ouvrant monté battant sur le dormant d'une baie.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue extérieure en perspective partielle schématique d'un mode de réalisation d'une crémone selon l'invention assemblée et en applique sur un parement, la distance entre pêne et gâche étant exagérée pour la commodité de l'illustration;;
- la figure 2 est une vue éclatée en perspective schématique de détail du mode de réalisation de la figure 1 mais observé du côté opposé
- les figures 3A, 3B et 3C sont des coupes partielles selon le plan 111-111 de la figure 2 illustrant la crémone assemblée selon l'invention avec son pêne en position saillante engagé dans sa gâche (A), avec son pêne en position escamotée (B) et avec son pêne en position de sécurité (C) respectivement ; et
- les figures 4A, 4B et 4C sont des vues analogues à celles des vues de la figure 3 dans une autre configuration de ce mode de réalisation de la crémone selon l'invention.

Dans ce qui suit on décrira l'invention pour le cas d'une crémone à poignée de manoeuvre basculante formant levier qui est montée en applique sur le parement P intérieur d'un montant M vertical, d'un ouvrant battant autour d'un axe vertical comme schématisé par une flèche sur la figure 1, au dormant D d'un châssis en bois équipant une baie.

II est clair que l'invention n'est pas limitée à une crémone à poignée de manoeuvre basculante et avec ce type de pose, et qu'il en est de même pour ce qui est du type du châssis et de la nature de son matériau.

Dans ce qui suit, on décrira l'invention à propos du mode de réalisation illustré et en mettant l'accent seulement sur ce qu'elle a d'essentiel dans ses particularités. Pour le surplus, I'homme du métier puisera dans les solutions classiques courantes à sa disposition pour faire face aux problèmes particuliers auxquels il est confronté, par exemple en consultant les documents précités.

En se reportant aux figures du dessin, on voit qu'une crémone selon l'invention comprend, essentiellement, un mécanisme de commande 10, au moins une tringle 20 mobile en translation selon deux sens opposés, si besoin est un guide 30 intermédiaire, une serrure 40 et un dispositif de sécurité 50.

Le mécanisme de commande 10, de tout type approprié connu, comprend un boîtier 11 et une poignée de manoeuvre 12 montée mobile sur le boîtier 11 par exemple par basculement autour d'un axe horizontal.

Ce mécanisme de commande est, par exemple, fait en un métal et/ou en une substance synthétique et est obtenu par des techniques traditionnelles tel le moulage et est percé de trou(s) de fixation appropriés pour sa pose.

Une tringle 20, longiligne, comporte un bout 21 apte à être relié au mécanisme de commande de préférence par l'entremise d'un système intermédiaire mentionné auparavant, et comporte un bout 22 opposé pourvu d'un perçage destiné à recevoir une tige 222 pour les raisons qui apparaîtront par la suite. Cette tringle est montée en translation selon un axe longitudinal, ici d'orientation verticale. Une telle tringle est par exemple faite d'une barre métallique comme il est classique.

Le guide 30, éventuellement utilisé en fonction de la longueur de la tringle 20, de tout type classique courant, se présente à la manière d'un tunnel, d'un U, d'un étrier, d'un cavalier ou similaire apte à recevoir à coulissement la tringle 21 fait en un matériau métallique ou synthétique et percé de trou(s) de fixation approprié(s) pour sa pose.

La serrure 40 comprend une gâche 41 et un pêne 42.

La gâche 41 se présente par exemple à la manière d'une plaquette 410 métallique transpercée d'au moins un trou 411 de fixation et d'un ajour 412 destiné à recevoir le pêne 42.

Le pêne 42 se présente par exemple à la manière d'un barreau 420 métallique de section droite circulaire, carrée ou autre, avec un bout 421 libre, de préférence à pan(s) oblique(s), apte à coopérer et à s'engager dans l'ajour 412 de la gâche et avec un bout 422 opposé de préférence qui est apte à recevoir un accouplement à jeu approprié pour les raisons qui apparaîtront par la suite et est transpercé d'un alésage 4221 ou similaire et muni d'un téton 4222.

Le dispositif de sécurité 50 comprend essentiellement un socle 51, un curseur 52 et un dispositif de sollicitation élastique 53.

Le socle 51 se présente par exemple à la manière d'un corps 510 parallélépipédique creux qui est délimité par une façade 511, deux côtés 512 opposés, un fond 513 et des extrémités 514 dont l'une est pour les raisons qui apparaîtront par la suite par exemple en biseau. La façade 511 est par exemple transpercée d'un trou 5110 de fixation au besoin chanfreiné, le fond 513 est par exemple transpercé d'au moins un trou 5130 de fixation ouvert ou fermé au besoin chanfreiné, ainsi que d'une ouverture 5131 par exemple rectangulaire. Le corps 510 ainsi constitué ménage un canal 515 pour recevoir le curseur 52 qui y est monté mobile en translation, et un passage 516 pour recevoir le pêne 42 qui peut y coulisser. Le corps 510 est par exemple fait en un métal et obtenu par moulage.

Le curseur 52 présente un pont 521 médian, deux joues 522 latérales reliées par ce pont 521, ainsi qu'une cloison 523 intérieure transversale. Les joues 522 sont de préférence aptes à recevoir des orifices 5220 où est engagée la tige 222 ainsi que l'accouplement à jeu approprié dont il est fait mention auparavant. Ce curseur 52 est par exemple fait en un métal et obtenu par moulage. L'accouplement à jeu en question du type "à fente à cheville" qui autorise un degré de liberté parallèlement à la direction de déplacement du pêne 42, comprend au moins une fente 5221 oblongue ou boutonnière, transperçant au moins une joue latérale 522 du curseur 52, une cheville 5222 traversant la ou les fentes 5221 et engagée dans l'alésage 4221 du bout 422 du barreau 420 du pêne 42.

La ou les fentes 5221 sont orientées parallèlement à la direction de translation de la tringle 20 et la cheville 5222 est engagée dans la ou les fentes 5221 pour les traverser perpendiculairement. La sollicitation élastique exercée par le dispositif 53 tend à normalement résorber le jeu de l'accouplement dû à la ou les fentes de la manière et pour les raisons qui apparaîtront par la suite. Le dispositif de sollicitation élastique comprend par exemple un ressort hélicoïdal 53 opérant à la compression qui prend appui d'une part sur le bout 422 du barreau 420 du pêne 42 en enserrant son téton 4222 et d'autre part sur la cloison 523.

Les constituants d'une crémone selon l'invention sont réunis, assemblés et posés comme cela ressort clairement de l'examen des figures.

On observera que pour faciliter la mise en place d'une telle crémone, on pose d'abord le mécanisme de commande avec la ou ses tringles ainsi que le socle du dispositif de sécurité que l'on munit ensuite de son curseur, de son pêne et de sa sollicitation élastique, puis on refoule le curseur et tout ce qui lui est associé de manière à le faire dépasser partiellement hors de l'extrémité avec biseau du corps du socle afin que les orifices des joues latérales soient apparents et accessibles.

Avec le curseur maintenu dans cette position, on peut alors approcher le bout opposé de la tringle transpercé du perçage pour placer ce dernier en correspondance avec les orifices et introduire simultanément dans ces orifices et perçage la tige. De la sorte tringle et curseur sont reliés par une liaison.

On décrira maintenant le fonctionnement du mode de réalisation illustré de la crémone selon l'invention.

On suppose qu'initialement la crémone est dans la position où elle est illustrée sur les figures 1 et 3A dans laquelle le pêne est en position saillante et engagé dans la gâche, position qui correspond à l'immobilisation de l'ouvrant relativement au dormant.

Si maintenant on souhaite, à partir de cette situation, désolidariser ouvrant et dormant, on agit sur la poignée de manoeuvre en la faisant basculer dans le sens de la flèche de la figure 1. En exécutant cette opération on déplace, comme il est classique la ou les tringles dans des sens opposés en entraînant simultanément le ou les pênes qui leur sont associés par l'intermédiaire d'un curseur.

On observera qu'au cours de ce déplacement l'accouplement à jeu demeure sans changement, la cheville restant appliquée contre la même extrémité de ou des fentes par la sollicitation élastique. Le ou les pênes occupent alors en fin d'opération la position escamotée dans laquelle ils sont dégagés, hors des gâches, comme illustré sur la figure 3B. On peut alors déplacer à volonté l'ouvrant par rapport au dormant.

Pour immobiliser l'ouvrant par rapport au dormant, il suffit d'abord de le déplacer de manière qu'un pêne soit à l'aplomb, ou pratiquement à l'aplomb, d'une gâche correspondante puis d'agir sur la poignée de manoeuvre dans le sens opposé à celui de la flèche de la figure 1.

En opérant ainsi, on fait passer le pêne de sa position escamotée à sa position saillante dans laquelle il s'engage spontanément dans la gâche s'il est à l'aplomb de celle-ci ou bien en faisant déplacer quelque peu l'ouvrant par l'entremise de la coopération de son pan oblique avec le bord de l'ajour de la gâche s'il est presque à l'aplomb de celle-ci.

Si toutefois tel n'est pas le cas, le pêne étant trop éloigné de la gâche pour pouvoir s'y engager et rencontrant un obstacle tel une partie de la gâche ou le dormant alors qu'on actionne la poignée de manoeuvre dans le sens provoquant normalement la saillie du pêne, on voit que l'accouplement à jeu permet à la cheville de se déplacer dans la ou les fentes à l'encontre de la sollicitation élastique, le ressort entre pêne et curseur se comprimant comme illustré sur la figure 3C, du fait que le pêne est immobilisé et que le curseur entraîne par la tringle se rapproche du pêne.

On comprend donc qu'aucun effort dû à la réaction du pêne arc-bouté n'est représenté sur le mécanisme de commande et en particulier sur son système intermédiaire qui ne peut ainsi aucunement être détérioré accidentellement à la suite d'une fausse manoeuvre.

On relèvera que dans ce qui précède l'accouplement à jeu associe le pêne et le curseur du dispositif de sécurité. Cet accouplement peut de même associer la tringle et le curseur ou deux constituants reliés par une liaison, il suffit alors de placer la sollicitation élastique entre ces derniers.

On relèvera aussi que pour l'accouplement à jeu, les rôles des fente(s) et cheville peuvent être permutés.

On notera que lorsqu'on pose une crémone perfectionnée avec dispositif de sécurité selon l'invention sur un ouvrant, il peut aussi servir de "bloque-porte" ou "bloquefenêtre". En effet, lorsqu'on agit sur la poignée de manoeuvre pour faire saillir le pêne alors que celui-ci n'est pas aligné avec une gâche, unique ou multiple, pour pouvoir s'y engager le pêne prend alors élastiquement appui sur la paroi qui lui fait face dormant ou sol par exemple en y exerçant un effort de frottement suffisant pour retenir l'ouvrant dans la position où il a été place.

En comparant les séries de figures 3 et 4, on observera que seule la course du pêne en position saillante, tributaire du mécanisme de commande, change et qu'ainsi un même dispositif de sécurité peut équiper des crémones différentes d'où une universalité accrue dont résultent des gains économiques notables.

Comme il est classique le pêne peut présenter un bout libre avec un embout circulaire rapporté et monté fou en rotation pour être à l'épreuve des tentatives d'effraction par torsion ou sciage.

Le pêne peut avantageusement être réalisé dans un matériau différent de celui de la tringle 20, et notamment dans un matériau traité plus coûteux lui permettant de résister à une tentative d'effraction par torsion ou sciage.

Comme il est classique le mécanisme de commande ou un autre constituant de la crémone peut être équipé de repères qui indiquent la position saillante ou escamotée du pêne.

Ce qui précède met en lumière les particularités distinctives de l'invention, I'intérêt qu'elle offre et les avantages qu'elle procure.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Crémone qui est destinée à équiper l'ouvrant d'une baie monté mobile sur un dormant de celle-ci et qui est constituée notamment d'un mécanisme de commande (10) avec un boîtier (11) équipé d'une poignée de manoeuvre (12) mobile, d'au moins une tringle longiligne (20) montée mobile en translation selon son axe longitudinal avec un bout (21) relié à ce mécanisme de commande (10) et avec un bout opposé (22) et s'il y a lieu dirigée par au moins un guide (30), d'un ensemble (40) avec une gâche (41) apte à être fixée au dormant et avec un pêne (42) monté mobile et associé à ce bout opposé (22) de la tringle (20) de manière à pouvoir être mû par la poignée de manoeuvre (12) entre une position escamotée dans laquelle il est séparé de la gâche (41) pour permettre de déplacer l'ouvrant par rapport au dormant et une position saillante dans laquelle il peut s'engager dans la gâche (41) pour normalement immobiliser l'ouvrant par rapport au dormant, cette crémone étant caractérisée en ce qu'elle comprend, interposé entre ce mécanisme de commande (10) et ce pêne (42), un dispositif de sécurité (50) qui comprend un socle (51), un curseur (52) monté mobile en translation dans ce socle (51) et relié d'une part à ce mécanisme de commande (10) et, d'autre part, à ce pêne (42) par l'intermédiaire d'un accouplement à jeu et une sollicitation élastique (53) placée entre le curseur (52) et le pêne (42) et tendant normalement à résorber ce jeu de manière que lorsque cette poignée de manoeuvre (12) est actionnée pour faire passer ce pêne (42) de sa position escamotée à sa position saillante alors que le pêne (42) n'est pas à l'aplomb de la gâche (41) pour pouvoir s'y engager, le pêne (42) reste immobilisé par un obstacle qu'il rencontre sans entraver la poursuite de l'actionnement de la poignée de manoeuvre (12) et la translation de la tringle (20).

2. Crémone selon la revendication 1, caractérisée en ce que cet accouplement à jeu est placé entre ce bout opposé (22) de la tringle et ce curseur (52).

3. Crémone selon la revendication 2, caractérisée en ce que cet accouplement à jeu est placé entre ce curseur (52) et ce pêne (42).

4. Crémone selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que cet accouplement à jeu comprend au moins une fente oblongue orientée parallèlement à la direction de translation de la tringle (20) et une cheville engagée dans cette fente qu'elle traverse perpendiculairement.

5. Crémone selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ce socle (51) est un corps (510) parallélépipédique creux avec un canal (515) pour le curseur (52) et avec un passage (516) pour le pêne (42).

6. Crémone selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le curseur (52) comprend un pont (521) médian, deux joues (522) latérales reliées par ce pont (521), deux fentes (5221) oblongues transperçant chacune une de ces joues (522) et aptes à recevoir une cheville (5222), deux orifices (5220) traversant chacun une de ces joues (522) et aptes à recevoir une tige (222), et une cloison (523) intérieure transversale entre fentes (5221) et orifices (5220) et apte à recevoir la sollicitation élastique (53).

7. Crémone selon la revendication 6, caractérisée en ce que le bout opposé (22) de la tringle (20) est pourvu d'un perçage (221) pour recevoir cette tige (222) et ce pêne (42) est pourvu d'un alésage (4221) pour recevoir cette cheville (5223).

8. Crémone selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que cette sollicitation élastique (53) est un ressort à boudin interposé entre ce curseur (52) et ce pêne (42).

9. Dispositif de sécurité pour une crémone selon l'une quelconque des revendications précédentes.

10. Application d'une crémone selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 à un ouvrant monté battant sur le dormant d'une baie.