FR2488318A1 - Serrure a larder du type trois points - Google Patents

Abstract

CETTE SERRURE EST UNE SERRURE A LARDER DU TYPE DIT TROIS POINTS, COMPORTANT DES MOYENS DE VERROUILLAGE HAUT ET BAS 21H ET 21B. CHACUN DE CES MOYENS DE VERROUILLAGE COMPORTE, DANS UNE GACHE INCORPOREE DANS LE DORMANT 1 DE L'HUISSERIE, UN VERROU ESCAMOTABLE ADAPTE A COOPERER AVEC UN DOIGT D'ACCROCHAGE MENAGE SUR LA TETIERE 16. APPLICATIONS: SERRURES A LARDER.

Description

La présente invention se rapporte aux serrures du type dit trois points du genre comportant des moyens de verrouillage haut et bas de part et d'autre d'un coffre principal avec mécanisme à périe dormant, pêne à èves et entraîneur de manoeuvre desdits moyens par tringles haute et basse à l'abri d'une têtière.

L'invention a pour objet une serrure de ce genre avantageusement adaptée aux portes d'accès d'habitations qui sont exposées aux intempéries par leur face externe. Les portes de ce genre étant spécialement exposées aux risques de gauchissement, l'invention vise une serrure particulièrement efficace pour protéger les portes contre ces risques de dé for- mation.

L'invention est essentiellement caractérisée en ce que les moyens de verrouillage haut et bas comportent, dans une gâche incorporée dans le dormant de l'huisserie, un verrou escamotable adapté à coopérer avec un doigt d'accrochage ménagé à cet effet en saillie sur la têtière, les tringles haute et basse ayant simplement pour fonction de provoquer la libération des verrous escamotables. Un tel système a l'avantage de rattraper les jeux éventuels en haut et en bas dans le cas d'une porte tendant à se cintrer, plaquant ainsi parfaitement la porte sur l'huisserie.

Selon une disposition préférée de l'invention, l'entraîneur étant attelé au fouillot de la béquille, le verrouillage et le déverrouillage des doigts d'accrochage peuvent s'effectuer simultanément avec la manoeuvre du pêne à èves par l'intermédiaire de la béquille.

La serrure selon l'invention offre ainsi la garantie d'un maintien de la porte en position fermée en trois points et la protection permanente contre le voilage.

De plus les trois points sont automatiquement verrouilles quand la porte est fermée à clé à un tour au moins du pêne dormant, ce qui assure alors la condamnation par quatre points.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre à titre d' exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une porte équipée d'une serrure selon l'invention
la figure 2 est une vue en élévation du mécanisme monté sur la porte
la figure 3 est une vue en élévation avec arrachement montrant l'une des gâches automatiques montées dans le dormant de l'huisserie
les figures 4, 5 et 6 sont des vues semblables montrant la même gâche respectivement en cours de fermeture de la porte, en position fermée de celle-ci et en cours d'ouverture.

Suivant la forme de réalisation choisie et représentée, l'invention est appliquée à une huisserie comportant un dormant 1 et une porte 2 à un seul battant.

S'agissant d'une serrure à larder on reconnaît sur la figure 2 un coffre principal 3 contenant le mécanisme 4 d'un pêne dormant 5 ainsi qu'un fouillot 6 manoeuvrable par une béquille 7 pour la commande d'un pêne à èves 8. Ce dernier est attelé à un bras 9 du fouillot. Un deuxième bras 10 est attelé par une lumière oblongue 11 et un doigt d'accouplement 12 à un entraîneur 13 adapté à coulisser verticalement dans le coffre en vue de l'entraînement simultané d'une tringle haute 14 et d'une tringle basse 15. Ces tringles sont adaptées à coulisser sur le chant de la porte à l'abri d'une têtière 16.

Le fouillot 6 comporte encore un troisième bras 17 adapté à coopérer avec une pièce de blocage 18 articulée sur un axe 19 et attelé par une liaison 20 du type à têton et lumière oblongue au pêne dormant 5.

En partie haute et en partie basse de la têtière 16 sont ménages, selon l'invention, en saillie sur ladite têtière, un doigt d'accrochage haut 21H et un doigt d'accrochage bas 21B. Au dessous et à proximité de ces doigts d'accrochage apparaissent des doigts de déverrouillage 22H et 22B respectivement liés à la tringle haute 14 et à la tringle basse 15 et traversant des lumières oblongues 23 ménagées à cet effet dans la têtière au dessous des doigts d'accrochage correspondants.

Dans le chambranle du dormant 1 (figure 1) on reconnaît tout d'abord en 24 une gâche usuelle adaptée à coopérer avec le pêne dormant 5 et le pêne à èves 8, ainsi que, en partie haute, une gâche automatique 25H et, en partie basse, une gâche automatique 25B.

Chacune de ces gâches automatiques comporte selon l'invention (figure 3) un coffre 31 fermé par un foncet 32, une bascule 33 et un ressort 34. La bascule 33-articulée sur un axe 35 comporte de part et d'autre de celui-ci deux bras 36 et 37 respectivement adaptés à coopérer avec un créneau 38 dit de verrouillage et un créneau 39 dit de débattement. Comme il est visible sur la figure 3 le créneau de verrouillage est disposé en regard du doigt d'accrochage 21 et présente une largeur légerement supérieure au diamètre de celui-ci. Le créneau de débattement 39 se situe de son côté en regard de la lumière 23 que traverse le doigt de déverrouillage 22, avec une hauteur légèrement supérieure à la dimension longitudinale de ladite lumière.

Le bras 36 de la bascule forme un crochet de verrouillage avec le bord extérieur 40 arrondi et un bord interne 41 droit formant un demi-vé avec le corps central de la bascule.

Le bras 37 de la bascule comporte de son côté un bord interne droit 42 et un bord externe arrondi 43.

Le ressort 34 est enroulé sur l'axe 35 et se termine par deux branches 44, 45 respectivement en appui sur un têton 46 solidaire du bras 36 et sur un doigt fixe 47 ménagé à cet effet dans le coffre.

On va considérer maintenant le fonctionnement du dispositif ainsi constitué.

I1 est possible tout d'abord d'obtenir la fermeture en claquant la porte. Partant de la position de la figure 3 on arrive ainsi à la position illustrée à la figure 4 ; le doigt d'accrochage 21 arrive au contact du bord externe arrondi 40 du crochet 36, soulève la bascule, franchit par inertie la position visible à la figure 4 et parvient à la position de la figure 5 où le crochet 36 s'est refermé sous l'action du ressort 34 : le doigt d'accrochage se trouve emprisonné derrière le crochet 36, le bord interne 41 de celui-ci formant, de par son inclinaison une sorte de rampe tendant constamment, sous l'effet de la poussée du ressort de rappel 34, à le solliciter élastiquement vers le fond de l'huisserie.Grâce à cette sollicitation élastique permanente des doigts d'accrochage haut et bas, la porte se trouve constamment plaquée sur~1' huisserie.

I1 est également possible d'obtenir la fermeture en poussant la porte avec la béquille. En manoeuvrant par l'intermédiaire de la béquille,le pêne à èves 8 se rétracte, 1' entraîneur 13 monte par l'intermédiaire du bras de fouillot 10 entraînant ainsi les tringles haute 14 et basse 15 sur lesquelles sont montés les doigts de déverrouillage 22. Ces derniers abordant le bord externe arrondi 43 des bras 37 des bascules correspondants soulèvent ces bascules, dégageant ainsi le passage des doigts d'accrochage 21. Lorsque la béquille revient à sa position initiale, les bascules descendent, emprisonnant les doigts d'accrochage tandis que le pêne à èves rentre dans le logement correspondant de la gâche 24.

Les deux doigts d'accrochage haut et bas se trouvent donc verrouillés dans les gâches automatiques selon l'invention quel que soit le mode de fermeture de la porte.

Tant que la porte n'est pas condamnée par le pêne dormant il suffit de manoeuvrer normalement la béquille pour obtenir l'ouverture. On a vu que cette manoeuvre normale a pour effet de provoquer le déverrouillage des gâches automatiques, donc la libération des doigts d'accrochage.

En revanche, lorsque la porte est fermée à clé, le déplacement du pêne dormant provoque par rotation de la pièce de blocage 18 autour de son axe 19 l'immobilisation de la béquille, donc de l'ensemble de la commande des doigts de verrouillage ; les doigts d'accrochage demeurent verrouillés dans les gâches automatiques correspondantes.

L'invention n'est, bien entendu, pas limitée aux dé- tails de la forme de réalisation choisie et représentée à titre d'exemple. I1 serait notamment possible de prévoir plus d'un doigt d'accrochage de part et/ou d'autre du coffre principal de la serrure avec autant de gâches automatiques dans le dormant, de façon à augmenter ainsi la sécurité ainsi que l'étanchéité de la fermeture.

Selon une disposition avantageuse, il est prévu d'aménager la gâche usuelle 24 de manière à donner à son coffre une profondeur égale à celle des gâches automatiques ; grâce à cette disposition le mortaisage de l'huisserie pourra s'effectuer avec un réglage unique de la mortaiseuse.

I1 s'est avéré possible et -avantageux pour certaines applications de modifier, par rapport à la description précédente la structure de la gâche automatique ; il s'agit en fait d'une simplification consistant à supprimer toute séparation entre les créneaux 38 et 39 de verrouillage et de débattement. On s'affranchit ainsi de toute difficulté qui pourrait résulter par exemple d'un tassement de la porte ou des tolérances de fabrication du mécanisme, en particulier de l'emplacement des doigts d'accrochage.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1) Serrure à larder du type dit trois points du genre comportant des moyens de verrouillage haut et bas de part et d'autre d'un coffre principal avec mécanisme à pêne dormant, pêne à èves et entraîneur de manoeuvre desdits moyens par tringles haute et basse disposées à l'abri d'une têtière, caractérisé en ce que chacun desdits moyens de verrouillage haut et bas comporte dans une gâche incorporée dans le dormant de l'huisserie un verrou escamotable adapté à coopérer avec un doigt d'accrochage ménagé à cet effet en saillie sur la têtière, les tringles haute et basse étant adaptées à provoquer la libération des verrous escamotables.

2) Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les tringles haute et basse comportent chacune un doigt de dêverrouillage mobile dans une lumière oblongue ménagée à cet effet dans la têtière au voisinage de chacun des doigts d'accrochage.

3) Serrure selon la revendication 2, caractérisée en ce que chacun des moyens de verrouillage comporte une gâche automatique avec une bascule à deux branches formant respectivement un crochet de verrouillage et un levier de déverrouillage, ainsi qu'un ressort de rappel tendant à maintenir la bascule en position active dudit crochet.

4) Serrure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le crochet de verrouillage présente un bord extérieur arrondi formant came d'effacement et un bord interne droit d'orientation choisie de telle sorte que l'action du ressort de rappel associé à la bascule se traduise par une poussée sur le doigt d'accrochage tendant à plaquer la porte contre l'huisserie.

5) Serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'entraîneur est attelé au fouillot commandé par la béquille et il est prévu un moyen de blocage du fouillot en position active du pêne dormant.