FR2516581A1 - Dispositif de fermeture de porte anti-fraude et application aux armoires munies de dispositif de verrouillage automatique - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE FERMETURE DE PORTE ANTI-FRAUDE POUR SERRURE COMPORTANT UN AXE 52 A CANON 522 COOPERANT AVEC UNE CLE 4 A EMPREINTE MORTAISEE POUR ENTRAINER LES MOYENS DE VERROUILLAGE CARACTERISE EN CE QUE LE CANON 522 D'ENTRAINEMENT DES MOYENS DE VERROUILLAGE EST MONTE LIBRE EN ROTATION ET EN RETRAIT DANS UN LOGEMENT 508 PREVU DANS UN SUPPORT 50 MONTE FIXE SUR LA PORTE 1, LEDIT LOGEMENT 508 DEBOUCHANT SUR LA FACE AVANT DE LA PORTE PAR UNE OUVERTURE EN FACE DE LAQUELLE SE TROUVE UN TROU 30 PREVU DANS LA PORTION TRANSVERSE D'UNE POIGNEE 3 MONTEE FIXE SUR LA PORTE, LADITE PORTION TRANSVERSE RELIANT LES DEUX PORTIONS DE CETTE POIGNEE, PERPENDICULAIRES A LA PORTE, LADITE OUVERTURE ET LEDIT TROU AYANT UN DIAMETRE EGAL A CELUI DE LA CLE.

Description

DISPOSITIF DE FERMETURE DE PORTE ANTI-FRAUDE ET APPLICATION
AUX ARMOIRES MUNIES DE DISPOSITIF DE VERROUILLAGE
AUTOMATIQUE
La présente invention concerne un dispositif de fermeture anti-fraude pour armoires et son application aux armoires munies d'un dispositif de verrouillage automatique.

I1 est connu d'utiliser, pour la fermeture des armoires industrielles, des clés à empreintes mortaisées qui coopèrent avec un canon rotatif entraînant le mécanisme de verrouillage de l'armoire. Ces dispositifs présentent l'avantage d'être simples, robustes et peu chers, mais ils ont l'inconvénient de pouvoir être violés.

En effet, si le canon est en saillie ou s'il n'est pas suffisamment en retrait dans un logement, il peut être facilement actionné, par des pinces par exemple, et permettre à un fraudeur d'ouvrir l'armoire.

On peut remédier à cet inconvénient en disposant le canon très en retrait dans son logement ; mais, à ce moment là, on obtient une serrure plus encombrante et qui occupe du volume utile dans l'armoire.

D'autre part, il est connu de réaliser des dispositifs de verrouillage de porte utilisant la rotation d'une clé pour provoquer le déplacement des moyens de verrouillage de la porte. Ces dispositifs présentent l'inconvénient que l'on peut croire qu'une armoire est verrouillée, alors qu'elle est simplement fermée et que n'importe quelle personne peut l'ouvrir sans clé.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et de réaliser une serrure simple, peu encombrante et munie de moyens anti-fraude.

Un autre but de l'invention est d'obtenir un dispositif de fermeture de porte à verrouillage automatique et anti-fraude pour armoire métallique, notamment pour appareils électriques, qui pallie les inconvénients précédents.

Avec le système de verrouillage automatique de l'invention, le personnel de sécurité d'un atelier peut se rendre compte d'un seul coup d'oeil si les portes sont effectivement verrouillées. En effet, dans le cas où les portes ne sont pas verrouillées, elles restent entrebaillées.

Un dernier but de l'invention est d'avoir un système de fermeture ne nécessitant pas la présence d'un montant vertical t de façon à permettre l'introduction, dans les armoires à deux portes, d'appareillages occupant la largeur des deux portes.

Suivant l'invention, le dispositif de fermeture de porte anti-fraude pour serrure comportant un axe à canon coopérant avec une clé à empreinte mortaisée pour entralner les moyens de verrouillage comprend un canon d'entraînement des moyens de verrouillage monté libre en rotation et en retrait dans un logement prévu dans un support monté fixe sur la porte, ledit logement débouchant sur la face avant de la porte par une ouverture en face de laquelle se trouve un trou prévu dans la portion transverse d'une poignée montée sur la porte, ladite portion transverse relie les deux portions de cette poignée, perpendiculaires à la porte, ladite ouverture et ledit trou ayant un diamètre égal à celui de la clé.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de porte anti-fraude coopère avec un dispositif de verrouillage automatique comportant un pene biseauté dont le déplacement à l'encontre de l'action d'un ressort le sollicitant dans sa position la plus en saillie, et commandé soit par l'action d'un élément formant gâche, soit par une liaison unidirectionnelle avec une tringle entraînée en déplacement par un levier actionné en rotation par l'axe du canon.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 représente une vue en coupe du dispositif
dans sa position verrouillée
la figure 2 représente une vue éclatée du dispositif en
position déverrouillée t et
la figure 3 représente une vue en perspective d'une
partie du dispositif dans sa position verrouillée.

Les figures 1, 2, 3 représentent une porte en tôle 1 sur laquelle est montée par des moyens de fixation tels que des vis 2 une poignée 3 d'ouverture de la porte. Cette poignée est munie d'un trou 30 placé en vis à vis d'un système de verrouillage 5 monté sur la porte derrière la poignée fixe 3. Le trou 30 est de diamètre suffisant pour laisser le passage à une clé 4 qui permet d'actionner le système de verrouillage. Le système de verrouillage 5 comporte un support d'axe 50 cylindrique monté dans un trou découpé dans la porte 1 et maintenu en place par un écrou 51 qui se visse sur le filetage 501, prévu sur la partie cylindrique de la partie 502 du support 50. La partie annulaire 503 du support qui est de diamètre plus grand que le diamètre du trou dans la porte comporte au moins un perçage 504 servant à immobiliser le support en rotation par rapport à la porte.

On peut, à cet effet, utiliser une goupille ou une vis sans tête non représentée que l'on engage dans le trou 504 et dans le trou 10 correspondant prévus dans la tôle de la porte. On prendra soin de fileter au moins un des trous 10 ou 504 dans le cas où on utilise une vis. Dans l'alésage interne 506 du support 50 est monté un axe cylindrique 52 guidé en rotation par une goupille 53 qui se loge dans un trou 520 prévu à cet effet dans l'axe 52. La goupille 53 se déplace dans une gorge 505 décrivant un quart de cercle sur la surface 502 (voir figure 3). Cet axe 52 comporte une portion annulaire 521 qui vient coopérer avec un épaulement circulaire 507 prévu dans le support 50 et-constitué par la différence de diamètre entre l'alésage 508 et l'alésage 506.

L'alésage 508 étant de dimension suffisante pour permettre le passage de la partie annulaire 521.

La goupille 53 et la partie annulaire 521 servent à immobiliser l'axe 52 en translation. A l'extrémité avant de l'axe 52 se trouve un canon de forme triangulaire, par exemple, identique à l'empreinte mortaisée dans la clé 4. Il est bien évident que le canon pourra avoir toutes les formes que l'on pourrait imaginer pour permettre à une clé à empreinte de faire tourner l'axe 52. L'autre extrémité de l'axe comporte un tenon 523 et un taraudage 524. Sur le tenon 523 vient se monter un levier 54 qui comporte une lumière 540 de forme identique à celle du tenon. Le levier 54 sera entraîné en rotation par le tenon et immobilisé en translation par rapport à l'axe 52 par la vis. 55 qui vient se loger dans le taraudage 524 de l'axe 52. Le levier 54 comporte à chaque extrémité un trou 541 dans lequel vient se loger un axe à tete cylindrique 56. Sur chaque axe à tête cylindrique est placée une tringle de renvoi 57, maintenue sur les axes 56 par une goupille 560 et comportant à chacune de ses extrémités un trou 570. Les trous des extrémités éloignés du levier 54 coopèrent avec des pênes biseautés 58 par l'intermédiaire d'axes 56 dans lesquels on coince une goupille 560. Les pênes biseautés comportent sur la queue 580 un méplat 581 et une lumière 582. La partie biseautée du pêne 58 est de diamètre plus grand que celui de la queue 580. Chaque pêne 58 coulisse dans un étrier 59 et est constamment sollicité par un ressort 60 de façon àêtre dans sa position la plus en saillie. Le ressort prenant appui, d'une part, sur la branche de l'étrier adjacente à la queue du pêne et, d'autre part, sur l'épaulement 583 constitué par la différence de diamètre entre la queue et la partie biseautée du pêne.La course du pêne sera limitée par la longueur de la lumière 582 lorsqu'on exerce un effort opposé à l'effort du ressort et par la rotation du levier 54 lorsqu'on fait tourner l'axe 52 au moyen de la clé. Les étriers 59 sont montés par une patte au moyen de fixation vis, écrou, sur les bords rabattus de la porte 1 qui sont munis de perforations 11. Une languette 7 fixée à la partie supérieure et inférieure de l'armoire joue le rôle de gâche et empêche l'ouverture de la porte sans clé.

La figure 2 correspond à la position des pièces lorsqu'on ouvre la porte et on voit d'autre part que la poignée 3 comporte des canons 31 munis de taraudages pour la fixation de vis.

Sur la figure 3 et la figure 1, on peut voir que la poignée est légèrement creusée pour augmenter sa rigidité.

Sur la figure 1, la position des pièces correspond à la position verrouillée de la porte.

En fonctionnement, la porte étant ouverte, lorsqu'on pousse sur la poignée, la partie biseautée de chaque pêne vient appuyer sur les languettes, l'effort produit par l'opérateur escamotte le pêne et permet la fermeture de la porte et son verrouillage dès que la porte aura été suffisamment poussée pour que le pêne se retrouve dans la position représentée à la figure 1.

Lors de cette opération, le levier 54 est resté dans la position verticale représentée à la figure 1, les axes 56 ayant glissé dans la lumière 582. D'autre part, si la porte n'est pas correctement verrouillée, les pênes en remontant sous l'action du ressort, coopèrent par leurs faces biseautées avec les languettes 7 pour entrebailler la porte.

On comprend donc que si la porte n'est pas verrouillée, elle reste entrebaillée, ce qui permet dans un atelier de contrôler visuellement le verrouillage des portes.

Lorsque l'on veut ouvrir une porte, il est nécessaire d'avoir recours à une clé pour entraîner en rotation dans le sens des flèches de la figure 3 l'axe 52 et le levier 54 qui, en tournant d'un quart de tour, tire sur les tringles 57 et fait descendre les pênes de façon à déverrouiller la porte.

On comprend donc qu'on a réalisé avec des moyens simples une fermeture anti-fraude qui ne peut être ouverte qu'avec la clé correspondante. I1 est devenu impossible d'aller actionner le canon avec un simple outil, du fait que celuici se trouve trop en retrait par rapport à l'ouverture 30 d'accès au canon. En effet, l'espace, qui est ménagé entre la poignée 3 et le dispositif de verrouillage 5 pour laisser le passage à la main de l'opérateur, sert également à augmenter le retrait entre le canon et l'ouverture 30 du système.

Ce système de fermeture verrouillant en haut et en bas présente d'autre part l'avantage de ne pas nécessiter un montant transversal et de permettre la réalisation d'armoires à double porte avec un seul dispositif de verrouillage pour les deux portes.

I1 est à remarquer que la dimension Q du levier 54 et du biseau et la dimension h de l'étrier doivent être prévues de façon à assurer un fonctionnement correct du dispositif.

Enfin, il est bien évident que toute modification à la portée de l'homme de l'art fait également partie de l'esprit de l'invention.

Claims (6)

Revendications de brevet

1. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude pour serrure comportant un axe (52) à canon (522) coopérant avec une clé (4) à empreinte mortaisée pour entraîner les moyens de verrouillage, caractérisé en ce que le canon (522) d'entraînement des moyens de verrouillage est monté libre en rotation et en retrait dans un logement (508) prévu dans un support (50) monté fixe sur la porte (1), ledit logement (508) débouchant sur la face avant de la porte par une ouverture en face de laquelle se trouve un trou (30) prévu dans la portion transverse d'une poignée (3) montée fixe sur la porte, ladite portion transverse relie les deux portions de cette poignée perpendiculaire à la porte, ladite ouverture et ledit trou ayant un diamètre égal à celui de la clé.

2. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poignée (3) dans sa portion transverse est légèrement concave et dans chaque portion perpendiculaire comporte un bossage (31) taraudé.

3. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le support (50) comporte une portion annulaire (503) de diamètre plus grand que le trou de la porte dans lequel se monte la serrure et une portion cylindrique (502) pourvue d'un filetage pour un écrou (51) d'immobilisation du support en translation, ledit support étant pourvu de moyens d'immobilisation du support en rotation par rapport à la porte et de moyens de guidage en rotation de l'axe (52).

4. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage en rotation de l'axe (52) sont constitués par un épaulement (507) prévu sur le support (50) coopérant avec un épaulement (521) de l'axe (52) et une goupille (53) montée dans un trou (520) de l'axe (52) ladite goupille (53) coopérant avec une lumière (505) prévue sur le support (50) sur au moins un quart de tour.

5. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude selon l'une des revendications 1, 2, 3 et 4, caractérisé en ce qu'il coopère avec un dispositif de verrouillage automatique comportant un pêne biseauté (58) dont le déplacement à l'encontre de l'action d'un ressort (60) le sollicitant dans sa position la plus en saillie est commandé par l'action d'un élément (7) formant gâche, soit par une liaison unidirectionelle avec une tringle (57) entraînée en déplacement par un levier (54) actionné en rotation par l'axe (52) du canon (522).

6. Dispositif de fermeture de porte anti-fraude selon la revendication 5, caractérisé en ce que la liaison unidirectionnelle de la tringle avec le pêne est constituée par un doigt qui vient se loger dans une lumière située à proximité de l'extrémité non biseautée du pêne.