Dispositif-calendrier, pour un bracelet
La présente invention concerne un dispositif-calendrier, pour un bracelet, comprenant un support, une paroi supérieure avec un regard, deux arbres rotatifs portés-par le support, les axes des arbres étant pratiquement parallèles à- la paroi supérieure et montés en des- sous et à -l'extérieur des extrémités opposées du regard, et un ruban sur une des faces duquel est imprimée une série dé--mois,- les extrémités du ruban étant reliées aux arbres- afin- que leur rotation fasse passer le ruban sous le regard.
L'avantage de l'incorporation de données de calen drier-dans une bande ou un bracelet est généralement admis. Une solution consiste à utiliser une plaque métallique sur laquelle sont imprimées les données du calendrier d'un mois particulier. La plaque est ensuite fixée ou agrafée-au- bracelet ou à la bande.
Avec une telle plaque, non seulement la quantité des données de calendrier qu'elle peut présenter est limitée, mais le changement des plaques à la fin de chaque mois constitue aussi un très grand inconvénient. En outre, la plaque- altère l'aspect générai du bracelet ou de la bande.
Unei autre tentative a consisté à utiliser un rouleau imprimé ou élément analogue qui est incorporé dans un élément - de - liaison d'un bracelet ou comme élément accessoire d'une bande. De nouveau, la quantité des données du calendrier est limitée si le rouleau doit avoir une-dimension pratique, en particulier dans le- cas des bracelets de montre qui présentent des éléments relative ment -minces. Selon une variante, lorsque les renseignements supportés par le rouleau ont la forme d'un calendrier perpétuel, il se présente d'autres inconvénients. Un calendrier perpétuel- doit être réglé en fonction du calendrier normal et si le réglage est accidentellement modifié, rerreur n'est pas -facilement détectée.
Une autre tentative a consisté à incorporer un ruban imprimé qui est actionné par un engrenage associé à une tige que l'on peut faire tourner. Bien que la quantité des données de calendrier soit accrue par l'utilisation d'un tel ruban, l'engrenage augmente la complexité mécanique et l'encombrement. En outre, lorsque le ruban a une longueur appréciable, il a tendance à se détendre au-dessous d'un regard vitré. Ceci altère l'aspect du dispositif et du bracelet ou bande associé. En outre, il n'existe d'une façon générale aucun moyen pour empêcher un mouvement accidentel du ruban.
Le but de la présente invention est d'éviter ces inconvénients.
Le dispositif selon l'invention se caractérise en ce qu'au. moins un des arbres est porté par un palier permettant au moins à une des extrémités de l'arbre de se déplacer transversalement par rapport à son propre axe, des moyens étant prévus pour empêcher l'arbre de continuer son mouvement de- rotation dans une direction lorsque ladite extrémité de l'arbre s'est déplacée dans ledit palier.
La description suivante- traite, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'invention en regard du dessin.
Sur ces dessins:
la fig. 1 est une vue en perspective d'un bracelet de montre qui comporte une forme d'exécution du dispositif-calendrier suivant l'invention;
la fig. 2 est une vue partielle éclatée de la fig. 1, montrant les éléments du dispositif-calendrier;
la fig. 3 est une vue éclatée du mécanisme de transport de ruban du dispositif-calendrier de la fig. 2.
Dans la fig. 1, le dispositif-calendrier 100 est incor- poré dans un élément de liaison d'un bracelet 200 de montre, qui est relié à une montre 300 d'une façon classique.
Le dispositif-calendrier 100 est disposé dans le bracelet 200 de manière- à faciliter la lecture et il a la même largeur que le reste du bracelet. En outre, un couvercle 110 est profilé de façon à être dans le prolongement des lignes d'ensemble du bracelet, lorsqu'il se trouve sur le poignet d'une personne.
Comme on le décrira plus en détail ci-après, le dispositif-calendrier 100 comprend un ensemble amovible 140 (fig. 3) qui sert de mécanisme de transport pour un ruban 141 sur une des faces duquel sont imprimés des éléments de calendrier, par exemple les dates des douze mois d'une année de calendrier. Seules les dates d'un mois sont visibles ensemble à travers un regard vitré 111 du couvercle 110.
Une extrémité du ruban 141 est reliée à un arbre interne 142 qui porte une roue ou couronne de bobinage dentée 144 faisant légèrement saillie à travers une fente du couvercle 110. Le ruban 141 est enroulé et est ainsi avancé en faisant tourner la couronne 144. Si la personne portant le bracelet de montre désire consulter le dispositif 100 pour une date écoulée, le ruban 141 est rebobiné de la distance voulue, en faisant tourner en sens contraire une couronne de rebobinage dentée 145.
Cette dernière est fixée sur un arbre interne 143 qui est relié à l'autre extrémité du ruban 141. Les deux couronnes 144 et 145 sont disposées en diagonale près des bords opposés du couvercle 110. L'espacement compris entre les couronnes 144 et 145 réduit la possibilité d'un mouvement d'avance ou d'un rebobinage accidentel du ruban 141.
Le couvercle 110 étant amovible, on peut facilement accéder à l'ensemble amovible 140 du mécanisme de transport du ruban 141 et par suite au ruban de calendrier, qui sont tous deux remplaçables. Cependant, le dispositif est conçu pour maintenir le ruban 141 tendu et les arbres 142, 143 sont montés de façon à limiter le degré de rotation incorrect des couronnes correspondantes 144 et 145.
Comme le montre la vue éclatée de la fig. 2, le dispositif-calendrier 100 présente, en plus du couvercle 110, une base 120 et l'ensemble séparable 140 qui forment ensemble un support global pour un ruban 141 de calendrier. Lorsque le dispositif est monté, le couvercle 110 est maintenu en place sur le support par une seule barrette à ressort 101 qui est centrée dans la base 120.
Le bracelet de montre 200 est fixé d'une façon classique à des montres par ce qu'on appelle des crochets d'extrémité. Par suite, la base 120 du dispositif-calendrier agit comme une base de crochet d'extrémité allongé pour le bracelet 200.
Pour relier la base 120 au reste du bracelet 200, une extrémité présente une boucle 121. L'extrémité opposée de la base 120 présente une boucle 122 destinée à être reliée à la montre 300 (fig. 1).
La fixation de la boucle d'extrémité 121 au bracelet est effectuée au moyen d'éléments de liaison 201, dont un seulement est représenté sur la fig. 2. Chaque élément de liaison 201 présente une branche ayant un élément d'arrêt 201a qui s'accroche à l'intérieur de la boucle 121.
L'autre branche 201b de l'élément de liaison est introduite dans le maillon d'extrémité 202 de la partie extensible du bracelet entre l'extrémité d'un ressort plat 202a et une surface interne de la paroi supérieure du maillon 202, comme décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N" 3307348.
Toute la partie du bracelet située au-delà du dispositif-calendrier comprenant les maillons 203 peut être faite avec les éléments de liaison représentés et décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique No 2689450.
L'on peut utiliser d'autres types d'éléments de liaison extensibles ou d'éléments de liaison non extensibles avec des agrafes centrales amovibles.
A l'autre extrémité de la base 120, le crochet 205 est enroulé autour de la boucle 122. Le crochet 205 est proportionné pour franchir l'espace compris entre une paire de bras (non représentés) qui s'étendent vers l'extérieur depuis la montre 300 (fig. 1). L'ensemble de la base 120 est fixé à la montre par une barrette à ressort classique 301 qui passe à travers la boucle 122. Les extrémités de la barrette à ressort 301 sont introduites dans des évidë- ments (non représentés) ménagés dans les bras de la montre.
Entre les boucles d'extrémité 121 et 122, le fond de la base 120 présente une partie centrale surélevée 123 et des parois latérales opposées 124 et 125. Ces dernières présentent des orifices centraux 126 pour les extrémités de la barrette à ressort 101. Lorsque le dispositif-calendrier 100 est monté, l'ensemble 140 est placé entre les parois latérales 124 et 125 de façon à recouvrir la partie centrale surélevée 123.
Sur la fig. 2,. on voit que l'ensemble 140 porte le ruban 141 qui est partiellement enroulé sur deux arbres opposés 142 et 143. Le premier arbre 142 porte la couronne dentée 144 pour bobiner et faire avancer le ruban 141, afin de mettre à découvert les données des mois suc qessifs du calendrier. L'autre arbre 143 présente la couronne dentée 145 pour rebobiner le ruban 141, afin de mettre à découvert des dates écoulées, lorsqu'on le désire. Les arbres 142 et 143 sont maintenus en position par des brides élastiques 146 et 147.
Le couvercle 110 présente une fenêtre centrale 111 destinée à un verre 112. Ce dernier a une forme convexe pour agrandir les données du calendrier et est maintenu en place à l'intérieur du couvercle 110 par des éléments d'arrêt latéraux opposés 113. Des fentes 114 et 115 opposées en diagonale permettent à la personne portant le dispositif-calendrier monté 100 d'accéder aux couronnes 144 et 145. Au cours du montage, la barrette à ressort 101 est disposée au centre dans la base 120, ses pointes sollicitées par ressort s'étendant à travers les Ïrifices 126 de la base dans des orifices associés 116 ménagés dans le couvercle.
La position centrale de la barrette à ressort 101 permet de maintenir l'e couvercle 110 en position, en utili- sant un seul élément de retenue, en évitant un contact avec les arbres d'avance et de rebobinage 142 et 143, et elle favorise la diminution de l'encombrement du dispositif-calendrier 100 ainsi obtenu.
Après le montage du dispositif 100, les rebords 1 12a du verre 112 du couvercle 110 recouvrent le ruban 141 et reposent sur les surfaces latérales supérieures à découvert de l'ensemble 140. Ceci limite tout mouvement vertical de l'ensemble.
En se référant aux détails de l'ensemble 140 représenté sur la fig. 3, le ruban 141 est avantageusement sous forme d'une mince pellicule de matière, comme un polyester. Le polyester est flexible et peut épouser la forme de la partie de support 148a de la plate-forme 148 de l'ensemble 140. Une bande de polyester appropriée est vendue par la E.I. Du Pont de Nemours and Co. sous la marque déposée Mylar . La bande est façonnée pour former le ruban 141 et reçoit les repères ou données du calendrier voulus, soit par un processus d'impression normal, soit par la technique d'impression au pochoir bien connue.
Pour plus de clarté, les arbres 142 et 143 de la fig. 3 ont été retirés des prolongements 148b de la plate-forme de support 148. Les arbres 142 et 143 reçoivent les extrémités respectives (non représentées sur la fig. 3) du ruban 141 d'une façon classique. Ainsi, les extrémités du ruban 141 peuvent être effilées et introduites dans des fentes ménagées dans les arbres ou, selon une variante, les extrémités peuvent être fixées aux arbres par un adhésif sensible à la pression, soit directement, soit par une partie intermédiaire d'une bande sensible à la pression prévue entre chaque arbre et l'extrémité associée du ruban.
Pour préparer l'ensemble 140 de la fig. 3 en vue de son fonctionnement, les arbres 142 et 143 sont mis en place entre les extrémités inférieures des brides élastiques 146 et 147 et les extrémités supérieures du prolongement 148b de la plate-forme. 148. Le résultat obtenu est indiqué sur la fig. 2. Les prolongements 148b sont situés au-dessous du niveau de la surface de support 148a de la plate-forme 148 et sont reliés à la surface de support par des épaulements 148c. Chacun des prolongements 148a forme un récipient d'une profondeur suffisante pour contenir un arbre sur lequel la quantité maximum du ruban 141 est enroulée. L'une des brides élastiques de la fig. 3, à savoir la bride 147, a été séparée de la plate-forme 148 pour montrer les détails de sa construction.
En service, les deux brides élastiques 146 et 147 sont fixées au centre sur le côté inférieur de la plate-forme 148, près des bords respectifs, d'une façon classique.
Par conséquent, les extrémités des brides sont librement mobiles par rapport au prolongement 148b de la plateforme 148. Par exemple, les extrémités 147a et 147b de la bride 147 sont mobiles dans le sens transversal, grâce à des bras de levier associés 147c et 147d par rapport à leur partie de fixation 147e.
La surface de portée de chaque bride élastique 146 ou 147 de l'extrémité supportant la couronne de chaque arbre 142 ou 143 présente une encoche 146f ou 147f; toutefois, la surface de portée de l'autre extrémité de l'arbre 142 ou 143 présente un élément d'arrêt 146g ou 147g. A cause de l'emplacement de chaque prolongement 148b par rapport à la plate-forme 148, I'axe de rotation de chaque arbre se trouve au-dessous du niveau de la surface de support 148a. La fixation du ruban 141 aux arbres est telle que le ruban s'appuie contre les épaulements 148c, quelle que soit la distance sur laquelle il a été enroulé sur l'un ou l'autre arbre. Au lieu d'être enroulé sous les arbres 142, 143, comme représenté sur la fig. 3, le ruban 141 peut être enroulé par-dessus les arbres.
En outre, les extrémités des brides élastiques 146 et 147 servent de guides périphériques pour le ruban 141, en le maintenant en position centrée sur la plate-forme 148.
En vertu de l'emplacement des arbres 142 et 143 et de l'utilisation des brides élastiques 146 et 147, le ruban 141 est maintenu fendu en position pendant et après chaque mouvement d'avance. La tension des brides 146 et 147 et le contact entre le ruban 141 et les épaulements 148c de la plate-forme 148 ont tendance à empêcher tout relâchement de la tension du ruban 141, dès que la force de rotation appliquée à l'une ou l'autre couronne 144 ou 145 est supprimée. Lorsqu'une telle force est appliquée, le sens d'avance du ruban 141 s'effectue dans le sens opposé au sens de rotation. Lorsque le ruban 141 est enroulé sur les arbres 142, 143, le mouvement d'avance du ruban s'èffectue dans le même sens que le sens de rotation.
Le degré de tension appliqué par les brides 146 et 147 est réglé en fonction des dimensions des bras de levier associés, par exemple 147c et 147d de la bride 147;
En outre, I'emplacement des brides 146 et 147 par rapport aux prolongements 148b forme des paliers à trois côtés ouverts à l'extrémité pour les arbres 142 et 143 qui, à cause de la disposition des couronnes dentées 144 et 145 dans les fentes 114 et 115 du couvercle 110 (fig. 2) empêche l'utilisateur du dispositif-calendrier de faire tourner les couronnes 144, 145 dans le mauvais sens. Lorsqu'on essaye d'effectuer une telle rotation, l'extrémité couronne de l'arbre s'écarte de la partie avant du palier- et se déplace vers le côté ouvert, en contraignant la couronne dentée 144 ou 145 de l'arbre à venir au contact du bord arrière de la fente associée 114 ou 115 du couvercle 110.
Ceci empêche une rotation supplémentaire de l'arbre.