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CH306593A - Method and apparatus for the continuous drawing of sheet glass. - Google Patents

Method and apparatus for the continuous drawing of sheet glass.

Info

Publication number
CH306593A
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Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
glass
sheet
cooling
skin
foot
Prior art date
Application number
Other languages
French (fr)
Inventor
Long Bernard
Original Assignee
Cie Reunies Glaces Et Verres
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Cie Reunies Glaces Et Verres filed Critical Cie Reunies Glaces Et Verres
Publication of CH306593A publication Critical patent/CH306593A/en

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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B15/00Drawing glass upwardly from the melt
    • C03B15/02Drawing glass sheets
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B15/00Drawing glass upwardly from the melt
    • C03B15/02Drawing glass sheets
    • C03B15/04Drawing glass sheets from the free surface of the melt

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Re-Forming, After-Treatment, Cutting And Transporting Of Glass Products (AREA)

Description

  

  Procédé et appareillage pour l'étirage continu du verre en feuille.    La présente invention concerne un pro  cédé et un appareillage pour l'étirage continu  du verre en feuille, permettant d'augmenter  la vitesse d'étirage.  



  On sait que l'étirage mécanique continu  d'une feuille de verre n'est possible que si le  verre est à une température plus élevée que  sa limite supérieure de dévitrification. Mais,  lorsque cette condition est remplie, le verre  possède une viscosité relativement faible et,  pour que l'on puisse lui donner, ,de manière  continue, la forme d'une feuille plane pré  sentant une surface de qualité satisfaisante,  on est, obligé de le refroidir rapidement au  moment même où on l'étire, afin d'assurer  la,

   rigidité d'ensemble et le durcissement de la  surface     indispensables    à la feuille avant que  celle-ci ne vienne en contact avec les premiers       organes    mécaniques par l'intermédiaire des  quels se transmet l'effort d'étirage (première  paire de rouleaux tracteurs des procédés       Fourcault    et Pittsburgh, rouleau plieur du  procédé     Libbey-Owens).     



  Dans la pratique actuelle, on produit ce  refroidissement au moyen de boîtes métalli  ques à circulation d'eau qu'on fait     agir    sur le  verre venant former la surface du  pied  de  la feuille et aussi sur la feuille elle-même  au début de son ascension verticale.  



  Pour chaque procédé d'étirage, ce mode  de refroidissement permet d'atteindre, pour    une épaisseur donnée de la feuille, une vitesse  maximum bien connue des spécialistes.  



  Il y a lieu .de noter que, quels que soient  le nombre et la position des organes refroi  disseurs en question, l'action de refroidisse  ment qu'ils exercent porte, non seulement sur  le verre de surface, mais aussi sur     le-verre     sous-jacent jusqu'à une profondeur de plu  sieurs centimètres et même plus. Ce résultat  est dû au fait que le verre perd ainsi sa cha  leur en majeure partie par rayonnement et,  comme il est relativement transparent, la  perte se fait sentir assez profondément. En  d'autres termes, ce mode de refroidissement  donne lieu, non seulement à une augmenta  tion de la viscosité du verre qui est à la sur  face de la feuille, mais inévitablement aussi  à un raffermissement du verre sous-jacent  qui     forme    l'intérieur de la feuille.  



  La présente invention réside en un perfec  tionnement des procédés d'étirage mécanique       continudu    verre en feuille, permettant d'aug  menter considérablement la vitesse maximum  de l'étirage pour une épaisseur prédéterminée.  



  Le procédé pour l'étirage continu du verre  en feuille, selon l'invention, est caractérisé  par le fait que l'on forme, à la     surface    du  verre, une  peau  présentant une viscosité  notablement plus élevée que le verre de l'in  térieur du pied de la feuille, la variation de      la viscosité lorsqu'on passe de l'une de ces  deux régions à l'autre étant brusque.  



  Alors que, dans les divers procédés d'éti  rage connus tels qu'ils sont exploités indus  triellement, la diminution de viscosité est pro  gressive et relativement faible lorsque, en par  tant de la surface, on atteint la zone centrale  du pied de la feuille, dans le procédé selon  l'invention en revanche, la variation de visco  sité est donc brusque lorsqu'on passe de la   peau  à la partie centrale ou      c#ur     de la  feuille.  



  La formation à la surface du pied de la  feuille d'une  peau  de haute viscosité a pour  conséquence la réalisation d'une sorte de   gaine  formée par les deux  peaux  voisines,  gaine presque rigide qui supporte essentielle  ment l'effort mécanique d'étirage et qu'il faut  remplir de verre beaucoup moins visqueux.  Or, pour assurer ce remplissage, il est indis  pensable que la gaine en question soit     entrai-          née    avec une vitesse supérieure à celle adoptée  pour l'étirage du verre dans les procédés  actuels.

   En effet, la force de frottement pour  une différence de vitesse unité qui s'exerce  entre le verre de remplissage et les parois de  la gaine étant plus faible, il faut nécessaire  ment que la vitesse de cette gaine soit plus  grande pour contrebalancer l'effet des forces  dirigées vers le bas (notamment la gravité)  qui agissent sur le verre de remplissage en  traîné. Il s'ensuit que l'augmentation de la vi  tesse d'étirage, qui constitue un avantage     pré-          eieux    de l'invention, devient en fait une né  cessité.  



  Il convient de noter que l'augmentation de  la vitesse d'étirage a pour conséquence une  plus forte extraction du verre du four. Dans  ces conditions, si l'on ne change rien aux di  mensions et au chauffage du four, le verre  qui pénètre dans la chambre d'étirage est à  température plus élevée, ce qui permet d'ob  tenir un      c#ur     de feuille moins visqueux  encore pour une  peau  donnée. Il s'ensuit  que le procédé perfectionné selon l'invention  est en quelque sorte  autoaccélérateur  et il       résulte    de ce qui vient d'être dit que, pour  augmenter la vitesse d'étirage, il y a intérêt    à raccourcir la partie du four qui relie la zone  d'affinage à la chambre d'étirage afin de faire  arriver du verre plus chaud dans cette der  nière.  



  On peut aussi ne rien changer aux disposi  tions générales des     fours    et alimenter la par  tie de la feuille autre que la  peau , partie  dénommée ci-dessus      c#ur ,    par du verre de  faible viscosité obtenu par élévation de la  température de la partie centrale du pied de  la feuille à l'aide d'un moyen auxiliaire  approprié.  



  Le verre qui alimente le      e#ur     de la  feuille est principalement Celui qui se trouve  immédiatement sous la  peau  dans la, zone  évasée du pied de la feuille jusqu'à. son rac  cordement avec la surface libre du bain de  verre. C'est donc principalement dans la par  tie du bain située au-dessous de cette zone  qu'il faut élever la température du verre.  



  Cependant, comme il y a entraînement  dans le      coeur     de la     feuille    d'une certaine  quantité de verre provenant de la zone du  bain à l'aplomb de la feuille, il peut être  indiqué d'y apporter de la chaleur et d'y  créer un mouvement ascendant de verre plus  chaud.  



  On a déjà proposé d'introduire un corps  chauffant dans la masse de verre fondu qui  va former l'intérieur de la feuille, mais,  dans les procédés connus, ce moyen a été mis  en     aeuvre    pour obtenir des surfaces plus lisses  et     plais    planes. L'application qui en est. faite  dans le présent cas conduit à l'obtention d'un  résultat différent, à savoir la possibilité de  réaliser l'étirage à. plus grande vitesse.  



  Il convient de préciser ici que, lorsque la  viscosité du verre qui forme le      coeur     de la  feuille est particulièrement faible au moment  où la  peau , animée d'une vitesse accrue,       l'entraine    par frottement, il y a lieu de raf  fermir ce      coeur     dès sa. formation aux envi  rons de l'endroit où le pied de la feuille se  resserre rapidement.  



  En effet, on doit éviter que la hauteur du  verre, relativement, mobile à l'intérieur de l a  gaine presque rigide formée par la peau,     lie         soit trop grande, sans quoi il y aurait risque  d'amincissement de la feuille.  



  Ce raffermissement du      c#ur     s'effectue  au moyen de deux boîtes métalliques à     cireu-          lation    d'eau disposées de part et d'autre de  la feuille; il concourt à assurer la rigidité  d'ensemble dont la feuille a besoin pour sa  stabilité.  



  Il est particulièrement indiqué, dans la  réalisation de l'invention, d'assurer la forma  tion de la  peau  par un refroidissement du  verre localisé sur une épaisseur aussi faible  que possible. On réalise de préférence cette  localisation en     produisant    le refroidissement  par convection forcée, c'est-à-dire en faisant  circuler au contact de la surface de verre un  fluide gazeux à température plus basse, par  exemple (le l'air, (le la vapeur d'eau, un gaz  inerte, etc.  



  On pourrait aussi produire ce refroidisse  ment localisé au voisinage de la surface par  le contact d'un corps solide à température  plus basse que la surface, corps bon conduc  teur de la chaleur et non susceptible d'être  mouillé par le verre, comme, par exemple, cer  tains alliages de platine.  



  Etant donnée la faible diffusivité thermi  que du verre, le refroidissement de sa sur  face ne se transmet qu'à une faible distance  dans les couches sous-jacentes pendant le  temps nécessaire au verre de surface pour  parvenir à la partie inférieure de la, feuille  en cours de formation: on crée ainsi une véri  table  peau  de haute viscosité.  



  Il faut remarquer que, pour une baisse  de température donnée de la     surface,    on ob  tient une  peau  dont la viscosité est d'autant  plus élevée que la viscosité du verre travaillé  varie plus rapidement avec la température.  On sait que les verres sodo-calciques indus  triels ayant cette propriété, verres qu'on  appelle  courts  dans l'industrie verrière,  sont riches en chaux et ont une teneur mo  dérée en soude; jusqu'ici, ces verres ne con  venaient pas dans les procédés d'étirage mé  eanique continu en raison de leur tendance à  la dévitrification.

      Or, le procédé selon l'invention donne  une large marge de sécurité en ce qui con  cerne la dévitrification puisqu'il permet d'éti  rer une feuille au moment où la viscosité du  verre est sensiblement inférieure à celle que  présentent les verres  courts  en question à  leur limite supérieure de dévitrification. Il  s'ensuit que ledit procédé donne la possibilité       d'.étirer    à grande vitesse les verres     sodo-          calciques    riches en chaux -et à teneur modérée  en soude, verres qui sont     intéressants    en rai  son de leur prix de revient plus bas et de leur  plus grande résistance aux agents atmosphé  riques.

   Cette possibilité est un autre avantage  de l'invention et constitue un progrès consi  dérable dans la     fabrication    mécanique du       verre    en feuille par étirage.  



  Le procédé perfectionné selon l'invention  s'applique particulièrement bien au cas où  l'étirage est effectué à - partir de la surface  libre du bain de verre.  



  II s'applique également. lorsque la feuille  est formée à partir     d'une    surface plus ou  moins large de verre délimitée par des pièces  réfractaires plongées dans le bain, notamment  à partir de la fente     d'une     débiteuse  telle  que celle employée dans le procédé     Fourcault.     Dans ce cas, il est indiqué de donner à la  fente de la débiteuse la largeur maximum  permise afin .de pouvoir agir aussi efficace  ment que possible sur la surface du pied de  la feuille.  



  Le procédé selon l'invention est avanta  geusement exécuté à l'aide de dispositifs -per  mettant de réaliser le refroidissement par  convection forcée du verre qui forme la   peau  de la feuille et d'autres dispositifs       permettant    de réaliser éventuellement l'éléva  tion de la température du verre qui alimente  le      coeur     de la feuille en même temps qu'on  réalise la  peau  de haute viscosité.  



  De tels dispositifs de refroidissement sont  constitués par deux sortes d'organes corres  pondants, savoir:       ca)    des organes de soufflage qui projet  tent un fluide gazeux sur le verre sous un  angle, à la vitesse et à la température conve  nables;           b)    des organes d'aspiration qui repren  nent le fluide gazeux et l'évacuent de la  chambre d'étirage dès qu'il a balayé la sur  face du verre, ces     organes    étant nécessaires  pour éviter, dans la chambre d'étirage, des  tourbillons de fluide gazeux qui pourraient  provoquer des effets nuisibles, en particulier  un refroidissement irrégulier des faces de la  feuille.  



  Ces deux sortes d'organes peuvent être  groupés en un seul appareil ou bien être sé  parés à faible distance les uns des autres.  D'une manière générale, les organes de souf  flage et les organes d'aspiration ont leurs  axes disposés parallèlement à la feuille.  



  En principe, le dispositif formé d'un or  gane souffleur et     d'un    organe aspirateur  souffle et aspire     uniformément    sur toute sa       longueur,    mais, comme il est nécessaire  d'adapter le refroidissement par convection  forcée aux différentes régions de la largeur  de la feuille, il y a ordinairement plusieurs  groupes  soufflage-aspiration  sur la largeur  de la feuille. En général, trois groupes suffi  sent, um pour la zone centrale et un pour cha  cune des deux zones marginales.  



       Etant    donné qu'il est possible de faire  varier l'intensité du refroidissement en agis  sant sur la vitesse et sur la température du       fluide    gazeux à la surface du verre, il suffit,  en général, d'un dispositif de chaque côté de  la feuille. Cependant, il peut être préférable,  notamment lorsque l'épaisseur à produire est  forte, de former la  peau  de haute viscosité  par plusieurs refroidissements superposés plu  tôt que par un seul. Dans ce cas, on éche  lonne les dispositifs de refroidissement depuis  une certaine distance en avant du raccor  dement du pied de la feuille avec le bain de  verre jusqu'à la naissance de la feuille pro  prement dite.  



  Les dispositifs permettant, lorsque     cela    est  nécessaire, d'alimenter le      c#ur     de la feuille  en verre de viscosité encore plus faible peu  vent être réalisés de diverses manières, mais  ils sont, de préférence, constitués par des ré  sistors électriques noyés dans le bain. Il y a  donc, en général,     deux    résistors ou groupes    de résistors disposés de part et d'autre de la  feuille à faible distance     au-dessous    des deux   peaux  du pied de la feuille et, parfois aussi,  un résistor ou groupe de résistors central dont  l'axe se trouve à l'aplomb de la feuille.  



  On peut aussi réaliser le chauffage du  verre alimentant le      c#ur     de la feuille au  moyen de deux électrodes pénétrant dans le  verre de part et d'autre de la chambre d'éti  rage et reliées à une source de tension électri  que alternative convenable afin de chauffer le  verre par effet Joule interne à l'aplomb de la  feuille dans une zone s'étendant horizontale  ment sur toute sa largeur et verticalement sur  une faible hauteur au-dessous du niveau du  verre dans la chambre d'étirage. Dans ce  mode de réalisation, on amorce le chauffage,  par effet Joule, de la, colonne de verre entre  les deux électrodes au moyen d'un résistor  auxiliaire.  



  L'invention est décrite ci-après en réfé  rence au dessin annexé, dans lequel:  La     fig.    1 est une coupe verticale montrant,       dîme    manière absolument schématique, la for  mation de la feuille de verre au moyeu du  procédé selon l'invention.  



  La     fig.    2 est une coupe verticale     long-i.tu-          dinale    d'une chambre d'étirage dont. ni la  voûte ni les dispositifs mécaniques d'étirage  n'ont été représentés, les effets propres à l'in  vention étant obtenus par application de deux  refroidisseurs agissant. par convection forcée  sur le verre de surface.  



  La     fig.    3 est une vue en coupe semblable  d'une chambre d'étirage, sans la voûte ni les  dispositifs mécaniques d'étirage, les deux dis  positifs refroidisseurs par convection forcée  étant combinés avec deux dispositifs servant à  élever la température des deux couches de  verre qui     alimentent    le      coeur      de la feuille.  



  La     fig.    4 est. une vue en coupe transversale  d'un dispositif     groupant    en un tout un organe  souffleur et un organe aspirateur.  



  La     fig.    5 est une vue en coupe     Iongitndi-          nale    du même dispositif.  



  La     fig.    6 est un vue en coupe transver  sale d'un dispositif dans lequel l'organe souf-      fleur (à gauche) et l'organe aspirateur (à  droite) sont séparés.  



  La fig. 7 est une vue en élévation mon  trant la feuille sans ses dispositifs habituels  de maintien des bords avec, dans le bain de  verre, un des dispositifs de chauffage par  résistance électrique indépendante, du verre  formant le      c#ur     de la feuille.  



  La fig. 8 est une coupe verticale qui mon  tre deux autres dispositifs de chauffage  mieux adaptés à l'entraînement des deux cou  ches de verre de faible viscosité qui alimen  t eut principalement le      c#ur     de la feuille.  



  La fig. 9, enfin, est une vue en élévation  latérale analogue à celle de la fig. 7, mais  montrant une variante du dispositif de chauf  fage constitué dans ce cas par deux élec  trodes qui traversent les parois latérales de  la chambre d'étirage et pénètrent dans le bain  de verre à une faible distance verticale     au-          dessous    de sa surface.  



  Comme on le voit sur la fig. 1, on forme,  par refroidissement, au moyen d'organes 1, 1  qui seront décrits de manière plus détaillée  ci-après, au départ du pied de la. feuille, à  partir     du    bain de verre V, deux  peaux  2  constituant en quelque sorte une gaine dans  laquelle le verre 3 provenant du bain V et       t        tiv    a     nt        une        viscosité        suffisamment        réduite        se     trouve entraîné par l'effet de l'étirage.  



  Les deux boites de refroidissement     B,    B,  clans lesquelles circule un fluide     refroidisseur,     raffermissent par rayonnement le      c#ur     de  la feuille à partir du sommet de l'évasement  du pied.  



  Sur la fig. 2, on a figuré la chambre d'éti  rage constituée par une maconnerie réfrac  taire 4 contenant le bain de verre V dont le  niveau est indiqué par la ligne horizontale 5.  Le verre, qui provient d'un four à bassin  (non figuré), pénètre dans la chambre d'éti  rage suivant la direction de la flèche F. La  feuille 6 est étirée à partir de la surface libre  5 par un moyen industriel quelconque.  



  L'effet de refroidissement, qui donne     nais-          .#,anee    à la  peau  du pied de la feuille 6, est  obtenu dans ce mode de réalisation par les  deux dispositifs à convection     foreée    7; chacun    de ces dispositifs est constitué par un ensem  ble de trois tubes (dont les     fig.    4 et 5 mon  trent le détail à plus grande échelle) rendus  solidaires les uns des autres, par exemple par  soudure, savoir: un tube souffleur 8, un tube  aspirateur 9 et un tube refroidisseur 10 situé  au-dessus des deux précédents.

   Le tube souf  fleur est divisé en trois sections, comme on le  voit sur la     fig.    5: une section centrale Sa  s'étendant sur la majeure     partie    de la lar  geur de la feuille et deux sections extrêmes 8b  situées en regard des .deux zones marginales  de ladite feuille.  



  Le fluide refroidisseur est amené aux trois  sections du tube souffleur 8 par les trois  tubes 11.  



  Le tube aspirateur 9 est également divisé  en trois sections correspondant aux trois sec  tions du tube souffleur, et le fluide refroidis  seur, après qu'il a balayé la surface 5 du  verre, est évacué par trois tubes 12.  



  Le fluide refroidisseur jaillit sous pres  sion du tube 8 par la fente 13; il est repris  par la fente 14,     phis    large que la fente 13,  ménagée dans le tube 9. Ce     fluide    suit le par  cours indiqué par les flèches sur la     fig.    4.  



  Les tubes d'alimentation 11 des trois sec  tions de soufflage traversent la voûte (non  figurée) de la chambre d'étirage et sont rac  cordés à trois réservoirs extérieurs séparés à  pression     constante    (non figurés). Les tubes  d'évacuation 12 sont reliés à des réservoir;  extérieurs de dépression (non figurés). Tous  les tubes précités étant portés pendant le tra  vail à des températures élevées, on les établit  en acier réfractaire     inoxydable.     



  Les tubes 8 et 9 sont ceux qui s'échauffent  le plus; afin d'éviter qu'ils ne se déforment,  on les soude l'un à l'autre et au tube 10 qui  est     parcouru    par un fluide refroidisseur tel  que l'eau ou la vapeur.  



  Il convient de souligner qu'on laisse les  tubes 8 et 9 s'échauffer jusqu'à la     limite    de  sécurité imposée par les risques de déforma  tion et d'oxydation, car ils ne doivent exercer  par rayonnement qu'un refroidissement né  gligeable sur le verre.      Le tube 10, qui est plus froid, est placé       au-dessus    des tubes 8 et 9 dans une position  pour laquelle il ne peut pas se produire  d'échange de chaleur par rayonnement avec le  bain de verre.  



  Le fluide refroidisseur qui jaillit par la  fente 13 et qui est évacué par la fente 14 est,  en général, de l'air ou de la vapeur. On peut  doser le refroidissement par convection forcée  que le fluide refroidisseur exerce sur le verre  et qui est localisé dans sa  peau  dans d'assez  larges limites en agissant sur sa vitesse,     c'est-          à-dire    sur la pression à l'intérieur du tube 8.  



  Le dispositif 7 que l'on vient de décrire  n'est qu'un mode possible de réalisation du  dispositif de refroidissement par convection  forcée donné à titre d'exemple, ce mode de  réalisation comportant le groupement de l'or  gane de soufflage et de l'organe d'aspiration.  Mais on peut réaliser d'autres dispositifs de  foimes variées. C'est ainsi, en particulier, que  l'on pourrait réduire l'encombrement en en  tourant le tube souffleur par le tube aspira  teur. Cette réduction d'encombrement pré  sente un réel intérêt lorsqu'il est indiqué de  foimer la  peau  de la feuille par plusieurs  refroidisseurs successifs de faible intensité  échelonnés dans l'espace au lieu d'effectuer  un seul refroidissement de grande intensité.  



  La fig. 6 montre, à gauche, le tube souf  fleur 15 et, à droite, le tube aspirateur cor  respondant 16, la position de chacun d'eux  étant fixée en fonction du résultat à obtenir.  



  Le tube 15 porte à sa partie supérieure  une chambre en tôle 17 dans laquelle circule  un fluide refroidisseur; le tube 16 est pourvu  d'une chambre analogue 18. Chacun des tubes  15 et 16 comprend trois sections: une section  centrale et     deux    sections marginales. L'air  (ou la vapeur) arrive au tube souffleur par  les tubes d'alimentation 19; les tubes 20 ser  vent à évacuer l'air (ou la vapeur) quia ba  layé la surface du verre.  



  La fente de soufflage 21 est plus étroite  que la fente d'aspiration 22.  



  Quels que soient les dispositifs connus nor  malement appliqués pour alimenter symétri  quement en verre le      c#ur     de la feuille, dis-    positifs qui varient avec la profondeur de la  chambre d'étirage, il est évident que la con  séquence de la localisation du refroidissement  dans une faible épaisseur (peau) de verre qui  acquiert une viscosité élevée grâce aux dispo  sitifs à convection forcée 7 est que c'est du  verre à température relativement élevée et,  par conséquent, à faible viscosité qui forme le        c#ur     de la feuille.  



  La vitesse d'étirage pour une épaisseur  donnée est ainsi nécessairement phus grande  que dans les procédés pratiqués jusqu'ici et  dans lesquels la viscosité du verre formant le        c#ur     n'est pas beaucoup plus faible que  celle du verre de     surface.     



  . On obtient l'augmentation maximum de la       vitesse    en réglant l'épaisseur et la viscosité  de la  peau  en     fonction    de la température  du verre du      coeur ,    cette dernière dépendant.  d'ailleurs étroitement du refroidissement de  fabrication plus ou     moins    poussé     chie    subit le  verre avant. son entrée dans la chambre d'éti  rage.  



  La. chambre d'étirage représentée sur la       fig.    3 est beaucoup     phis    profonde que celle  de la fi-. 1, et elle comporte,     immergés    à une  faible profondeur au-dessous du niveau 5 du  bain de verre V, deux dispositifs chauffants  23 qui sont placés de part et d'autre de la  feuille 6 aux environs des endroits où naissent  les deux peaux de la feuille et qui s'étendent  sur toute sa largeur. Ces dispositifs sont des  tinés .à élever la température du verre qui est  au contact de leur enveloppe 24 et qui,     dans     son mouvement ascensionnel, vient au contact  des deux  peaux  qui l'entraînent par frotte  ment, nourrissant ainsi le      coeur     de la feuille.

    Ces dispositifs 23 qui renferment chacun une  résistance électrique sont représentés à, plus  grande échelle sur la     fig.    7.  



  Il y a     parfois    intérêt. à.     provoquer    un mou  vement ascensionnel de verre plus chaud dans  la zone du plan médian de la. feuille; dans ce  cas, on associe 'Lin troisième dispositif chauf  fant aux deux précédents. Son axe est, alors,  placé dans le plan médian, à faible distance  au-dessous du niveau 5 .du bain de verre.      Dans ce mode de réalisation, chacun des  dispositifs 7 qui servent à créer la  peau  de  haute viscosité de la feuille est constitué par  un organe souffleur et un organe aspirateur  séparés, organes qui sont représentés à plus  grande échelle sur la fig. 6.  



  Les dispositifs chauffants 23 permettent  clé régler l'élévation de la température du        c#ur     de la feuille en fonction de l'épais  seur et de la viscosité de la  peau  et de trou  ver ainsi le maximum de la vitesse d'étirage,  comme on l'a dit plus haut. L'élévation de  température en question est d'ailleurs faible,       ear    le verre se trouve alors dans     un    état où sa  viscosité varie rapidement avec la tempéra  ture; il s'ensuit que l'énergie électrique mise  en jeu est faible.  



  Les boîtes de refroidissement B, B servent  à raffermir le verre de faible viscosité qui  alimente le      c#ur     de la feuille dès qu'il  atteint le rétrécissement en haut du pied de  feuille, à la naissance de la feuille propre  ment dite.  



  La fig. 7 montre le détail d'un premier       dispositif    de chauffage électrique du verre  destiné à former le      c#ur     de la feuille. Ce  dispositif comprend un tube-enveloppe 24 en       tune    matière appropriée telle que la silice vi  treuse, la porcelaine ou autre matière cérami  que pratiquement inattaquable par le verre,  tube dans l'axe duquel est tendu, au moyen  clé deux poulies 25 isolées du sol et de deux  contrepoids 26, le résistor 23 qui, par les fils  clé connexion 27, est relié à une source d'éner  gie électrique de tension convenable permet  tant de le chauffer par effet Joule.  



  Deux boucles 28 à circulation d'eau écar  tent tout risque d'écoulement de verre entre  le tube 24 et les ouvertures pratiquées dans  la paroi réfractaire 4 pour le passage     dudit     tube.  



  Le tube-enveloppe 24 est nécessaire lors  que le résistor 23 est fait en un alliage suscep  tible de colorer le verre (comme c'est le cas  pour les alliages réfractaires à haute résisti  vité à base de nickel et de     chrome),    mais, si  l'on utilise, pour constituer le résistor, le pla  tine ou certains de ses alliages ou encore cer-    tains métaux pratiquement     inattaquables    par  le verre à 1000 , comme le molybdène par  exemple, on peut supprimer l'enveloppe 24,  comme c'est le cas pour les     deux    dispositifs  de chauffage de la fig. 8, et l'on a ainsi  l'avantage d'une meilleure transmission de la  chaleur au verre.  



  Chacun de ces dispositifs est constitué par  une résistance 29 en fil de platine (ou autre  métal approprié) ayant la forme d'une  grecque, logée dans des rainures d'une pièce  30 en matériau réfractaire tel que la     sillima-          nite,    qui s'étend sur toute la largeur du pied  de la, feuille. Le verre qui va former le      coeur      de la feuille suit la direction .des flèches de  la     fig.    8.  



  Dans le mode de réalisation de la     fig.    9,  le chauffage du verre destiné à former le        caeur     de la feuille est réalisé par effet Joule  interne au moyen de deux électrodes 31, en  graphite ou en métal tel que le molybdène,  qui pénètrent légèrement dans le bain de  verre. Ces électrodes sont reliées à une source  d'énergie     électrique    par l'intermédiaire     des     colliers en métal 32. Grâce aux boucles 33 à  circulation d'eau et aux boîtes 34, on évite les  fuites de verre et l'oxydation des électrodes à  leur sortie de la paroi réfractaire 4.  



  On produit l'amorçage et la localisation  du chauffage par effet Joule dans le verre  en insérant pendant un certain temps un ré  sistor auxiliaire (non     figuré)    entre les élec  trodes 31; lorsqu'on le retire, on règle à nou  veau la tension aux bornes des électrodes.



  Method and apparatus for the continuous drawing of sheet glass. The present invention relates to a process and an apparatus for the continuous drawing of sheet glass, making it possible to increase the drawing speed.



  It is known that the continuous mechanical stretching of a sheet of glass is only possible if the glass is at a temperature higher than its upper limit of devitrification. But, when this condition is fulfilled, the glass has a relatively low viscosity and, in order to be able to give it, in a continuous manner, the shape of a flat sheet presenting a surface of satisfactory quality, it is necessary to to cool it quickly when it is stretched, in order to ensure the,

   overall rigidity and hardening of the surface which are essential for the sheet before it comes into contact with the first mechanical components through which the stretching force is transmitted (first pair of traction rollers of the processes Fourcault and Pittsburgh, folding roller of the Libbey-Owens process).



  In current practice, this cooling is produced by means of metal boxes with water circulation which are made to act on the glass forming the surface of the foot of the sheet and also on the sheet itself at the start of its ascent. vertical.



  For each stretching process, this cooling mode makes it possible to achieve, for a given thickness of the sheet, a maximum speed well known to specialists.



  It should be noted that, whatever the number and position of the cooling members in question, the cooling action they exert bears not only on the surface glass, but also on the glass. underlying to a depth of several centimeters and even more. This is due to the fact that the glass thus loses its heat mainly by radiation and, since it is relatively transparent, the loss is felt quite deeply. In other words, this mode of cooling gives rise, not only to an increase in the viscosity of the glass which is on the surface of the sheet, but inevitably also to a firming of the underlying glass which forms the interior. of the sheet.



  The present invention resides in an improvement in the methods of continuous mechanical stretching of glass in sheet form, making it possible to considerably increase the maximum speed of stretching for a predetermined thickness.



  The process for the continuous drawing of sheet glass, according to the invention, is characterized in that a skin having a significantly higher viscosity than the glass inside is formed on the surface of the glass. of the foot of the sheet, the variation in viscosity when passing from one of these two regions to the other being sudden.



  While, in the various known stretching processes as they are used industrially, the decrease in viscosity is progressive and relatively small when, in terms of the surface, the central zone of the foot of the sheet is reached. , in the method according to the invention on the other hand, the variation in viscosity is therefore sudden when passing from the skin to the central part or heart of the sheet.



  The formation on the surface of the foot of the sheet of a skin of high viscosity results in the production of a sort of sheath formed by the two neighboring skins, an almost rigid sheath which essentially supports the mechanical stretching force and which must be filled with much less viscous glass. Now, to ensure this filling, it is essential that the sheath in question be driven at a speed greater than that adopted for drawing glass in current processes.

   Indeed, the friction force for a unit speed difference which is exerted between the filling glass and the walls of the sheath being lower, it is necessary that the speed of this sheath is greater to counterbalance the effect. downward forces (especially gravity) acting on the dragged filler glass. It follows that the increase in the drawing speed, which constitutes a great advantage of the invention, in fact becomes a necessity.



  It should be noted that the increase in the drawing speed results in greater extraction of the glass from the furnace. Under these conditions, if nothing is changed in the dimensions and in the heating of the furnace, the glass which enters the drawing chamber is at a higher temperature, which makes it possible to obtain a smaller sheet core. still viscous for a given skin. It follows that the improved process according to the invention is in a way self-accelerating and it follows from what has just been said that, in order to increase the drawing speed, it is advantageous to shorten the part of the furnace which connects the refining zone to the drawing chamber in order to bring warmer glass into the latter.



  It is also possible not to change anything in the general arrangements of the ovens and to feed the part of the sheet other than the skin, part referred to above as heart, with low viscosity glass obtained by raising the temperature of the central part. of the foot of the sheet using suitable auxiliary means.



  The glass which feeds the core of the leaf is mainly that which lies immediately under the skin in the flared area of the foot of the leaf up to. its connection with the free surface of the glass bath. It is therefore mainly in the part of the bath located below this zone that the temperature of the glass must be raised.



  However, as there is entrainment in the core of the sheet of a certain quantity of glass coming from the bath area directly above the sheet, it may be advisable to add heat and create there an upward movement of warmer glass.



  It has already been proposed to introduce a heating body into the mass of molten glass which will form the interior of the sheet, but, in the known processes, this means has been implemented to obtain smoother and more flat surfaces. The application that is. made in the present case leads to obtaining a different result, namely the possibility of carrying out the stretching at. higher speed.



  It should be noted here that, when the viscosity of the glass which forms the core of the sheet is particularly low at the moment when the skin, driven at increased speed, drives it by friction, it is necessary to close this core. from his. formation around where the foot of the leaf quickly tightens.



  In fact, the height of the glass, which is relatively mobile inside the almost rigid sheath formed by the skin, must be prevented from being too great, otherwise there would be a risk of thinning of the sheet.



  This strengthening of the heart is effected by means of two metal boxes with water circulation placed on either side of the sheet; it helps to ensure the overall rigidity that the sheet needs for its stability.



  It is particularly indicated, in the embodiment of the invention, to ensure the formation of the skin by cooling the glass localized to a thickness that is as small as possible. This localization is preferably achieved by producing cooling by forced convection, that is to say by circulating in contact with the glass surface a gaseous fluid at a lower temperature, for example (air, (air). water vapor, inert gas, etc.



  This localized cooling could also be produced in the vicinity of the surface by contact with a solid body at a temperature lower than the surface, a body which is a good conductor of heat and not liable to be wetted by glass, as, by example, some platinum alloys.



  Given the low thermal diffusivity of glass, the cooling of its surface is transmitted only a short distance into the underlying layers during the time required for the surface glass to reach the lower part of the sheet. training course: this creates a real high viscosity skin.



  It should be noted that, for a given drop in temperature of the surface, a skin is obtained, the viscosity of which is all the higher as the viscosity of the worked glass varies more rapidly with temperature. It is known that industrial soda-lime glasses having this property, which are called short glasses in the glass industry, are rich in lime and have a moderate soda content; heretofore, these glasses have not been suitable for continuous mechanical drawing processes due to their tendency to devitrify.

      However, the method according to the invention gives a wide safety margin as regards devitrification since it makes it possible to stretch a sheet when the viscosity of the glass is appreciably lower than that exhibited by the short glasses in question. at their upper limit of devitrification. It follows that said process gives the possibility of stretching at high speed soda-lime glasses rich in lime -and moderate in sodium hydroxide, glasses which are interesting because of their lower cost and their greater resistance to atmospheric agents.

   This possibility is another advantage of the invention and constitutes a considerable advance in the mechanical manufacture of sheet glass by drawing.



  The improved process according to the invention applies particularly well to the case where the drawing is carried out from the free surface of the glass bath.



  It also applies. when the sheet is formed from a more or less wide surface of glass delimited by refractory pieces immersed in the bath, in particular from the slit of a sawing machine such as that used in the Fourcault process. In this case, it is advisable to give the slit of the cutter the maximum permissible width in order to be able to act as effectively as possible on the surface of the foot of the sheet.



  The method according to the invention is advantageously carried out with the aid of devices allowing the cooling by forced convection of the glass which forms the skin of the sheet and other devices making it possible to possibly carry out the elevation of the temperature of the glass which feeds the core of the sheet at the same time as the high viscosity skin is produced.



  Such cooling devices consist of two kinds of corresponding members, namely: (ca) blowing members which project a gaseous fluid onto the glass at a suitable angle, speed and temperature; b) suction members which take up the gaseous fluid and evacuate it from the drawing chamber as soon as it has swept the surface of the glass, these members being necessary to avoid, in the drawing chamber, vortices of gaseous fluid which could cause deleterious effects, in particular uneven cooling of the faces of the sheet.



  These two kinds of organs can be grouped together in a single device or they can be separated at a short distance from each other. In general, the blowing members and the suction members have their axes arranged parallel to the sheet.



  In principle, the device formed by a blower member and a vacuum member blows and sucks uniformly over its entire length, but, since it is necessary to adapt the cooling by forced convection to the different regions of the width of the sheet , there are usually several blow-suction units across the width of the sheet. In general, three groups are sufficient, um for the central zone and one for each of the two marginal zones.



       Since it is possible to vary the intensity of the cooling by acting on the speed and the temperature of the gaseous fluid at the surface of the glass, in general, one device is sufficient on each side of the sheet. . However, it may be preferable, especially when the thickness to be produced is great, to form the skin of high viscosity by several superimposed cooling operations rather than by just one. In this case, the cooling devices are scaled from a certain distance in front of the connection of the foot of the sheet with the glass bath until the birth of the sheet itself.



  The devices making it possible, when necessary, to feed the core of the glass sheet of even lower viscosity can be produced in various ways, but they are, preferably, constituted by electrical resistors embedded in the glass. bath. There are therefore, in general, two resistors or groups of resistors arranged on either side of the sheet at a short distance below the two skins of the foot of the sheet and, sometimes also, a central resistor or group of resistors the axis of which is directly above the sheet.



  It is also possible to heat the glass supplying the core of the sheet by means of two electrodes penetrating the glass on either side of the stretching chamber and connected to a suitable alternating electric voltage source in order to to heat the glass by internal Joule effect directly above the sheet in a zone extending horizontally over its entire width and vertically over a low height below the level of the glass in the drawing chamber. In this embodiment, the heating, by Joule effect, of the glass column between the two electrodes is initiated by means of an auxiliary resistor.



  The invention is described below with reference to the accompanying drawing, in which: FIG. 1 is a vertical section showing, in an absolutely schematic manner, the formation of the glass sheet at the hub of the process according to the invention.



  Fig. 2 is a longitudinal vertical section of a stretching chamber in which. neither the vault nor the mechanical stretching devices have been shown, the effects specific to the invention being obtained by applying two coolers acting. by forced convection on the surface glass.



  Fig. 3 is a similar sectional view of a drawing chamber, without the roof or the mechanical drawing devices, the two cooling devices by forced convection being combined with two devices serving to raise the temperature of the two layers of glass which feed the heart of the leaf.



  Fig. 4 is. a cross-sectional view of a device grouping together a blower member and a vacuum member.



  Fig. 5 is a cross-sectional view of the same device.



  Fig. 6 is a cross-sectional view of a device in which the blower member (left) and the vacuum member (right) are separated.



  Fig. 7 is an elevational view showing the sheet without its usual edge-holding devices with, in the glass bath, one of the independent electric resistance heating devices, glass forming the core of the sheet.



  Fig. 8 is a vertical section which shows two other heaters better suited to driving the two layers of low viscosity glass which mainly feeds the core of the sheet.



  Fig. 9, finally, is a side elevational view similar to that of FIG. 7, but showing a variant of the heating device constituted in this case by two electrodes which pass through the side walls of the drawing chamber and enter the glass bath at a small vertical distance below its surface.



  As seen in fig. 1, is formed, by cooling, by means of members 1, 1 which will be described in more detail below, from the foot of the. sheet, from the glass bath V, two skins 2 constituting in a way a sheath in which the glass 3 coming from the bath V and having a sufficiently reduced viscosity is found entrained by the effect of stretching.



  The two cooling boxes B, B, through which a cooling fluid circulates, firm by radiation the core of the sheet from the top of the flare of the foot.



  In fig. 2, the stretching chamber has been shown consisting of a refractory masonry 4 containing the glass bath V, the level of which is indicated by the horizontal line 5. The glass, which comes from a basin oven (not shown) , enters the stretching chamber in the direction of arrow F. The sheet 6 is stretched from the free surface 5 by any industrial means.



  The cooling effect, which gives rise to the skin of the foot of the sheet 6, is obtained in this embodiment by the two drilled convection devices 7; each of these devices is constituted by a set of three tubes (of which figs. 4 and 5 show the detail on a larger scale) made integral with each other, for example by welding, namely: a blower tube 8, a vacuum tube 9 and a cooler tube 10 located above the previous two.

   The flower souf tube is divided into three sections, as seen in fig. 5: a central section Sa extending over most of the width of the sheet and two end sections 8b located opposite the two marginal areas of said sheet.



  The coolant is supplied to the three sections of the blower tube 8 by the three tubes 11.



  The suction tube 9 is also divided into three sections corresponding to the three sections of the blower tube, and the cooled fluid, after it has swept the surface 5 of the glass, is discharged through three tubes 12.



  The coolant flows out under pressure from the tube 8 through the slot 13; it is taken up by the slot 14, phis wide than the slot 13, made in the tube 9. This fluid follows the course indicated by the arrows in FIG. 4.



  The supply tubes 11 of the three blowing sections pass through the arch (not shown) of the drawing chamber and are connected to three separate external tanks at constant pressure (not shown). The evacuation tubes 12 are connected to reservoirs; external depression (not shown). All the aforementioned tubes being worn during work at high temperatures, they are made of stainless refractory steel.



  Tubes 8 and 9 are the ones which heat up the most; in order to prevent them from deforming, they are welded to each other and to the tube 10 which is traversed by a cooling fluid such as water or steam.



  It should be noted that the tubes 8 and 9 are allowed to heat up to the safety limit imposed by the risks of deformation and oxidation, because they must only exert negligible cooling on the tube by radiation. glass. The tube 10, which is cooler, is placed above the tubes 8 and 9 in a position in which there can be no heat exchange by radiation with the glass bath.



  The cooling fluid which spurts out through the slot 13 and which is discharged through the slot 14 is, in general, air or steam. The cooling by forced convection that the cooling fluid exerts on the glass and which is localized in its skin within fairly wide limits can be measured by acting on its speed, that is to say on the pressure inside the glass. tube 8.



  The device 7 which has just been described is only one possible embodiment of the forced convection cooling device given by way of example, this embodiment comprising the grouping of the blowing and cooling device. the suction organ. But other devices of various sizes can be produced. It is thus, in particular, that one could reduce the bulk by turning the blower tube by the suction tube. This reduction in bulk is of real interest when it is appropriate to form the skin of the sheet by several successive low intensity coolers staggered in space instead of performing a single high intensity cooling.



  Fig. 6 shows, on the left, the flower tube 15 and, on the right, the corresponding vacuum tube 16, the position of each of them being fixed as a function of the result to be obtained.



  The tube 15 carries at its upper part a sheet metal chamber 17 in which a cooling fluid circulates; the tube 16 is provided with a similar chamber 18. Each of the tubes 15 and 16 comprises three sections: a central section and two marginal sections. The air (or steam) arrives at the blower tube through the supply tubes 19; the tubes 20 serve to evacuate the air (or the vapor) which has washed the surface of the glass.



  The blow slot 21 is narrower than the suction slot 22.



  Whatever the known devices normally applied to supply the core of the sheet with glass symmetrically, devices which vary with the depth of the drawing chamber, it is obvious that the consequence of the location of the cooling in a small thickness (skin) of glass which acquires a high viscosity thanks to the forced convection devices 7 is that it is glass at relatively high temperature and, therefore, of low viscosity which forms the core of the sheet .



  The drawing speed for a given thickness is thus necessarily greater than in the processes practiced heretofore and in which the viscosity of the glass forming the core is not much lower than that of the surface glass.



  . The maximum increase in speed is obtained by adjusting the thickness and viscosity of the skin as a function of the temperature of the core glass, the latter depending. moreover closely from the more or less advanced manufacturing cooling shits undergoes the front glass. his entry into the drawing room.



  The stretching chamber shown in FIG. 3 is much deep phis than that of the fi-. 1, and it comprises, immersed at a shallow depth below the level 5 of the glass bath V, two heating devices 23 which are placed on either side of the sheet 6 in the vicinity of the places where the two skins are born. the leaf and which extend over its entire width. These devices are designed to raise the temperature of the glass which is in contact with their casing 24 and which, in its upward movement, comes into contact with the two skins which drag it along by rubbing, thus nourishing the core of the sheet.

    These devices 23 which each contain an electrical resistance are shown on a larger scale in FIG. 7.



  Sometimes there is interest. at. cause an upward movement of warmer glass in the area of the median plane of the. leaf; in this case, we associate 'Lin the third heating device with the previous two. Its axis is then placed in the median plane, at a short distance below level 5. Of the glass bath. In this embodiment, each of the devices 7 which serve to create the high viscosity skin of the sheet consists of a separate blower member and a separate vacuum member, members which are shown on a larger scale in FIG. 6.



  The heaters 23 make it possible to adjust the rise in the temperature of the core of the sheet according to the thickness and viscosity of the skin and thus to hole the maximum of the stretching speed, as one said it above. The temperature rise in question is, moreover, slight, for the glass is then in a state where its viscosity varies rapidly with temperature; it follows that the electrical energy involved is low.



  The cooling boxes B, B serve to firm up the low viscosity glass which feeds the core of the sheet as soon as it reaches the shrinkage at the top of the foot of the sheet, at the birth of the sheet itself.



  Fig. 7 shows the detail of a first electric glass heater for forming the core of the sheet. This device comprises a casing tube 24 of a suitable material such as vitreous silica, porcelain or other ceramic material that is practically unassailable by the glass, tube in the axis of which is stretched, by means of two pulleys 25 isolated from the ground. and two counterweights 26, the resistor 23 which, via the key connection wires 27, is connected to a source of electrical energy of suitable voltage so that it can be heated by the Joule effect.



  Two loops 28 for circulating water avoid any risk of glass flowing between the tube 24 and the openings made in the refractory wall 4 for the passage of said tube.



  The casing tube 24 is necessary when the resistor 23 is made of an alloy liable to color the glass (as is the case with high resistance refractory alloys based on nickel and chromium), but, if Platinum or some of its alloys or even certain metals practically unassailable by 1000 glass, such as molybdenum for example, can be omitted from the envelope 24, as is the case for the two heating devices of fig. 8, and there is thus the advantage of better heat transmission to the glass.



  Each of these devices is constituted by a resistance 29 made of platinum wire (or other suitable metal) having the shape of a Greek, housed in grooves of a part 30 of refractory material such as sillimanite, which s' extends across the width of the foot of the sheet. The glass which will form the heart of the sheet follows the direction of the arrows in FIG. 8.



  In the embodiment of FIG. 9, the heating of the glass intended to form the core of the sheet is carried out by the internal Joule effect by means of two electrodes 31, made of graphite or of metal such as molybdenum, which penetrate slightly into the glass bath. These electrodes are connected to a source of electrical energy by means of metal collars 32. Thanks to the water circulation loops 33 and the boxes 34, glass leaks and oxidation of the electrodes at their exit are avoided. of the refractory wall 4.



  The initiation and localization of the heating by the Joule effect in the glass is produced by inserting for a certain time an auxiliary resistor (not shown) between the electrodes 31; when it is removed, the voltage at the terminals of the electrodes is again adjusted.

 

Claims (1)

REVENDICATION I: Procédé pour l'étirage continu du verre en feuille, caractérisé par le fait que l'on forme, à la surface du verre, une peau présentant une viscosité notablement plus élevée que le verre de l'intérieur dupied de la feuille, la variation de la viscosité lorsqu'on passe de l'une de ces deux régions à l'autre étant brus que. SOUS-REVENDICATIONS: 1. CLAIM I: Process for the continuous drawing of sheet glass, characterized in that a skin having a significantly higher viscosity than the glass inside the foot of the sheet is formed on the surface of the glass, the variation in viscosity when passing from one of these two regions to the other being sudden. SUBCLAIMS: 1. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait qu'on entraine, dans la gaine formée par la peau , suffisamment de verre de viscosité faible pour constituer l'épaisseur de la feuille, cet apport de verre de faible viscosité en quantité suffisante dans l'étranglement du sommet du pied de la feuille étant aussitôt soumis à un raffermis sement par rayonnement afin d'assurer la for matibn par étirage de la feuille proprement dite. 2. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait que la formation de la peau est obtenue par refroidissement de la surface du pied de la feuille par convection forcée, en faisant circuler, au contact de la dite surface, un fluide gazeux à température plus basse. 3. Process according to Claim I, characterized in that sufficient glass of low viscosity is drawn into the sheath formed by the skin to constitute the thickness of the sheet, this supply of glass of low viscosity in sufficient quantity in the constriction of the top of the foot of the sheet being immediately subjected to firming by radiation in order to ensure the for matibn by stretching of the sheet itself. 2. Method according to claim I, ca ractérisé in that the formation of the skin is obtained by cooling the surface of the foot of the sheet by forced convection, by circulating, in contact with said surface, a gaseous fluid at lower temperature. 3. Procédé suivant la revendication T, ca- raetérisé par le fait que la formation de la peau est obtenue par refroidissement de la surface du pied de la feuille, en maintenant en contact avec ladite surface un corps solide à température plus basse que la surface, corps bon conducteur de la chaleur et non suscep tible d'être mouillé par le verre. 4. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait que la formation de la peau est obtenue par refroidissement de la surface du pied de la feuille, et que ce refroi dissement provoquant la formation de la peau est combiné avec un chauffage du verre alimentant le c#ur de la feuille en cours de formation. Process according to Claim T, characterized in that the formation of the skin is obtained by cooling the surface of the foot of the sheet, by maintaining in contact with said surface a solid body at a temperature lower than the surface. good conductor of heat and not liable to get wet by the glass. 4. Method according to claim I, ca ractérisé in that the formation of the skin is obtained by cooling the surface of the foot of the sheet, and that this cooling causing the formation of the skin is combined with heating the glass. feeding the heart of the leaf being formed. REVENDICATION II: Appareillage pour la mise en #ouvre du procédé suivant la revendication I, caracté risé par un dispositif combiné pour le souf flage d'un fluide gazeux de refroidissement sur la surface du pied de la feuille et l'aspi ration dudit fluide après qu'il a circulé sur ladite surface. SOUS-REVENDICATIONS 5. Appareillage suivant la revendication II, caractérisé par le tait que le dispositif susdit est formé par l'assemblage d'un tube souffleur percé d'une fente pour la sortie du fluide, d'un tube aspirateur percé d'une fente plus large pour L'aspiration du fluide ayant produit son effet et qu'il s'agit d'évacuer et d'un tube refroidisseur. CLAIM II: Apparatus for implementing the method according to claim I, characterized by a combined device for blowing a gaseous cooling fluid onto the surface of the foot of the sheet and sucking said fluid afterwards that it has circulated on the said surface. SUB-CLAIMS 5. Apparatus according to claim II, characterized in that the aforesaid device is formed by the assembly of a blower tube pierced with a slot for the outlet of the fluid, a suction tube pierced with a wider slit for the suction of the fluid having produced its effect and that it is to evacuate and a cooling tube. 6. Appareillage suivant la revendication II et la sous-revendication 5, caractérisé par le fait qu'au moins un des tubes souffleur et aspirateur est divisé sur sa longueur en trois sections, savoir une section centrale s'étendant sur la majeure partie de la largeur de la feuille et deux sections extrêmes en re gard des deux zones marginales de la feuille. 7. 6. Apparatus according to claim II and sub-claim 5, characterized in that at least one of the blower and vacuum tubes is divided along its length into three sections, namely a central section extending over the major part of the width of the leaf and two end sections facing the two marginal areas of the leaf. 7. Appareillage suivant la revendication II, caractérisé par le fait que le - dispositif susdit est combiné avec un moyen assurant le chauffage du verre destiné à former le ecceur de la feuille, dispositif comprenant un résis tor disposé dans la région du bain de verre alimentant le eceur de la feuille de verre et à une faible distance au-dessous du niveau de ee bain. 8. Appareillage suivant la. revendication II, caractérisé par le fait que le dispositif susdit est combiné avec un dispositif destiné à assurer le chauffage, par effet Joule, du verre alimentant le ceeur de la feuille et comprenant deux électrodes qui pénètrent légèrement dans le bain de verre. Apparatus according to Claim II, characterized in that the - aforesaid device is combined with a means for heating the glass intended to form the eccore of the sheet, device comprising a resis tor disposed in the region of the glass bath supplying the eceur from the sheet of glass and a short distance below the level of the bath. 8. Apparatus according to. Claim II, characterized in that the aforesaid device is combined with a device intended to ensure the heating, by Joule effect, of the glass supplying the core of the sheet and comprising two electrodes which slightly penetrate the bath of glass.
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