Glace pour boîtes étanches de montres et d'appareils de mesure. Lorsque, dans les boîtes étanches de mon tres et d'appareils de mesure, la glace, en matière flexible et incassable, a son rebord serré radialement de façon étanche contre une saillie annulaire du corps de la boîte par la force élastique de déformation de sa lunette ou d'une bague dissimulée par cette dernière, en forçant cette lunette ou cette bague sur .le rebord -de la glace qui est en place sur la saillie dudit corps,
il est à considérer qu'il y a quatre mesures de précision qui entrent simultanément en ligne de compte pour que l'étanchéité soit obtenue: ce sont le diamètre extérieur de la saillie du corps de boîte; les diamètres intérieur et extérieur du rebord de la glace et le diamètre intéreur de la lunette ou de la bague. Si la lunette entoure le corps et porte les anses, il convient de remarquer que, vu la section droite relativement grande de la lunette, de petites variations dans la quantité dont elle se déforme entraînent de gros écarts dans la pression élastique exercée contre la glace, l'effort de déformation étant fonction de cette section.
I'1 s'ensuit que si les tolérances ne sont pas serrées à l'extrême ou bien l'étanchéité risque de ne pas être tou jours assurée ou bien la pression pourra de venir si forte qu'elle rendra impossible mon tage ou démontage.
La présente invention a surtout pour but de réduire au minimum le nombre des me sures de précision des pièces en liaison qui entrent simultanément en ligne de compte pour réaliser l'étanchéité entre la glace et le corps de boîte; on supprime ainsi les défauts et inconvénients signalés tout en facilitant beacoup la fabrication des pièces dont l'étan- \chéité dépend.
L'objet de la présente invention est une glace pour boîtes étanches de montres et d'ap pareils de mesure, caractérisée par un rebord et par une bague métallique de renforcement solidaire de ce rebord qui est destiné à être emboîté à force avec une paroi d'une saillie axiale annulaire du corps de la boîte, de fa- 9o#n à réaliser un joint étanche.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ples, différentes formes d'exécution de l'ob jet de la présente invention.
Chacune des sept figures de ce dessin re présente, en coupe axiale et partiellement, l'une de ces formes d'exécution.
Dans la forme d'exécution de fig. <B>1,</B> la ,glace 1, -en plexiglas ou en toute autre ma tière analogue, a son rebord 2 rendu solidaire de la bague de renforcement 3, lors de son moulage à chaud; cette bague, en métal inoxydable résistant, c'est-à-dire à fort mo dule d'élasticité, dont les diamètres extérieur et intérieur n'ont pas besoin d'être très exacts, possède une saillie intérieure 4 .de forme tra pézoïdale qui s'incruste dans la glace.
On réalise ainsi facilement un ensemble glace- bague dans lequel le diamètre de la surface d'emboîtement de la glace seul doit être pré cis; c'est-à-dire qu'il doit avoir approximati vement quatre à six centièmes de millimètre de moins, par exemple, que le diamètre exté- rieur de la saillie cylindrique 6 de la carrure 5 ou corps de la boîte pour permettre, par emboîtage, :de forcer axialement cet ensem ble à frottement dur sur ladite saillie et d'ob tenir ainsi l'étanchéité entre ces deux pièces de la boîte.
L'ouverture précise de la glace pourra être obtenue lors de son moulage ou, mieux encore après, en la rectifiant par tour nage, opération qui permet de réaliser une surface très unie, voire même polie, et de faire en même temps le biseau concentrique "d'entrée" 7. Cet ensemble, dont l'interchan geabilité peut être garantie, permet donc bien de réduire au minimum le nombre des me sures de précision des pièces en liaison dont il est parlé plus haut, mesures qui entrent si multanément en ligne de compte pour réali ser l'étanchéité entre la glace et la carrure et de simplifier le montage et le démontage des deux pièces en cause, glace et bague, en faisant un tout de celles-ci qui, jusqu'à pré sent étaient séparables, c'est-à-dire se mon taient et se démontaient séparément.
La ba gue de renforcement 3 présente une collerette annulaire 3 permettant, au moyen d'au moins un levier prenant appui sur le rebord exté rieur 9 de la- carrure, de démonter l'ensem ble glace-bague. Une simple lunette 10, fixée à cran audit rebord 9, recouvre la bague de renforcement. Le réhaut qui d'habitude se place sous la glace n'est pas représenté pour ne pas surcharger le dessin.
Dans cette forme d'exécution, la surface intérieure de la glace est cylindrique et est forcée sur un rebord cylindrique de la car rure, mais il est bien entendu que ces deux surfaces en contact pourraient être légèrement coniques ou l'une des deux seulement; il pour rait être avantageux même que l'ouverture de la glace soit telle, par rapport à la sur face du rebord de la carrure, que la pression soit la plus forte à l'extrémité du rebord de la glace, c'est-àadire que le, diamètre de l'ou verture de la glace soit minimum à :cet endroit.
Dans chaque forme :d'exécution des fig. 2 et 3, la bague de renforcement, respective ment 11 et 11a, est forcée sur le rebord 12 de la glace aussi, bien entendu, avant d'as sembler celle-ci au corps de boîte; les: sur faces 13 du rebord de la glace et 14 de la bague sont un peu coniques, de manière à assurer leur liaison.
Dans les deux formes d'exécution, un épaulement 15 -de la glace prend appui sur la surface supérieure d'une saillie intérieure 16 de la bague de renfor cement; dans celle de la fig. 3, .cette bague est en partie recouverte par une collerette 17 de la glace, ce qui permet de faire plus étroite la lunette 10, fixée à cran au rebord 9 de la carrure.
En fig. 2, la lunette-carrure 13, qui porte les anses, est assemblée à la paroi de la calotte, à cran ou au moyen d'organes d'assemblage permettant, la lunette étant en liaison avec la bague 11, de presser le rebord de la glace contre la saillie de la calotte.
Il va de soi que la bague de renforcement de chacune de ces deux formes: d'exécution pourrait être rendue solidaire de la glace lors ,du moulage de celle-ci.
Dans la forme d'exécution de la fig. 4, la bague est aussi forcée sur la glace jusqu'à ce qu'une saillie circulaire 19 de celle-ci pé nètre dans une gorge intérieure 20 de forme correspondante de la bague, où elle se trouve verrouillée; pour permettre ce montage, la saillie 19 présente une surface inclinée 21.
Dans la fig. 5, la bague, de renforcement 23 ést en même-temps la lunette de la boîte -et possède une saillie intérieure 24 pareille à celle de la bague de la fig. 1, qui permet de la rendre solidaire de la glace lors du moulage de celle-ci.
Il est bien entendu que le rebord d'une glace peut aussi être rendu solidaire d'une lunette-carrure portant les anses de, la boîte; dans ce cars, il faudra pré voir des moyens permettant de désassembler la lunette de la calotte, par exemple avec un levier qui, prenant appui sur une surface de la lunette, agirait sur une surface de deux cavités de la calotte, celles-ci étant situées entre les: anses.
La lunette d'une boîte, quel qu'en soit le genre, peut être rendue solidaire du rebord de la glace en la forçant sur ce dernier, comme en fig. 2 et 3, par exemple. Dans la forme d'exécution de la fig. 6, la bague de renforcement 25 a une section droite en forme de U dont une des branches 26 se trouve dans le rebord 22 de la glace et l'autre 27 à l'extérieur de celui-ci; ladite bague est rendue solidaire de la glace en mou lant celle-ci.
La lunette 28 est assemblée élas- tiquement à l'ensemble glace-bague en la for çant sur cette dernière.
Enfin, dans la fig. 7, la bague de ren forcement 29 a encore une section droite en forme de<B>U,</B> mais dans ce cas, elle est entiè rement logée dans le rebord 30 de la glace, de façon à "armer" celle-ci. La surface con vexe de la glace est ici continue et la lunette- carrure 31, portant les anses:, prend appui sur ladite surface, étant assemblée à cran ou de toute autre matière à la calotté.
La glace, bien entendu, pourrait être "armée" d'une bague ayant une autre section droite et entièrement noyée.
Pour obtenir par simple tournage une sur- face bien unie et -exactement dimensionnée qui permette d'établir, sans retouche, un excellent joint avec la glace, la saillie du corps de boîte pourrait être garnie d'une ba gue non métallique moulée, en résine synthé tique, par exemple, .ou faire partie d'un revê- tem-ent, c'est-à-dire d'une bague ou d'une ca lotte non métallique également, stable avec le temps,
rendu solidaire de la partie métalli que dudit corps. Ce revêtement pourrait être renforcé par une armature métallique inté rieure. Quant à la glace, elle pourra présen ter la bague de renforcement ou une partie de celle-ci sur la face intérieure de son rebord.
Si les surfaces d'assemblage du corps de boîte et de la glace sont légèrement coniques, comme indiqué à la fin de la ,description de la fig. 1, le rebord de la glace est ainsi accroché à cran à la saillie dudit corps, la bague de renforcement y collaborant. L'étan chéité pourrait être alors très simplement assurée en faisant presser un paquetage élas tique par au moins. une partie de l'extrémité <B>du</B> rebord de la glace.