Appareil pour enregistrer des indications représentées par des perforations de cartes porte-indications pour buts de statistique. La présente invention a pour objet un appareil pour enregistrer des indications re présentées par des perforations de cartes porte-indications pour buts de statistique.
Cet appareil comporte, d'une part, une section principale renfermant un ensemble de goupilles de lecture commandées par les cartes dont les indications doivent être enre gistrées et un mécanisme sélecteur disposé pour obéir à ces goupilles de façon à sélec tionner des organes d'ajustement à mouve ments d'amplitudes plus ou moins grandes en vue d'un enregistrement et d'une impres sion des indications correspondantes des cartes et, d'autre part, deux sections secon daires, l'une pourvue d'un mécanisme à enre gistreurs individuels pour l'enregistrement desdites indications en dépendance des mou vements des organes d'ajustement sélectionnés et l'autre,
munie d'un mécanisme permettant de réaliser une sélection successive des enre gistreurs de la première section secondaire en vue d'une mise en liste de leurs enregis trements respectifs. Le dessin ci-joint, donné à titre d'exemple, représente une forme d'exécution de l'objet de l'invention, destinée à être employée dans le service des assurances sur la vie pour permettre l'enregistrement de primes d'assu rance à échéance trimestrielle par exemple et une totalisation de ces primes.
La fig. 1 est une coupe verticale trans versale à travers la section principale de l'appareil, où a lieu la lecture des cartes par des goupilles de lecture pour l'enregis trement des primes d'assurance y marquées par des perforations; La fig. 2 est une coupe verticale trans versale de l'appareil par une des sections secon daires, dite de gauche, montrée en haut de la fig. 3, où se trouvent des enregistreurs de primes; La fig. 3 est un plan de la section prin cipale et de cette section secondaire de l'appa reil, la boîte- enveloppe de celui-ci étant enlevée;
La fig. 4 est une coupe similaire à celle de la fig: 2, faite approximativement en 4-4 de la fig. 3 et représentée inversée; La fi-, 5 est une vue de côté d'une partie de la seconde section secondaire, dite de droite, de l'appareil, dont l'emplacement est indiqué dans la partie inférieure de la fig. 3; La fig. 6 représente un détail.
L'appareil représenté est destiné à recevoir des cartes perforées dont les perforations représentent des primes d'assurance, ces cartes étant fournies à une extrémité de l'appareil pour être amenées successivement à une section principale où se trouvent les moyens pour traduire les perforations des cartes en des mouvements d'organes enregistreurs ("lec- ture" des cartes), après quoi les cartes ainsi "lues,' sont déchargées par l'autre extrémité de l'appareil. Les perforations des cartes représentent, par leurs combinaisons différentes, différentes primes d'assurance à enregistrer et à additionner ou à, totaliser.
Dans la section principale de l'appareil, il y a des goupilles tâteuses ou de lecture D (fig. 3) disposées le long .de la face antérieure de l'appareil et pouvant se déplacer dans le sens de leur longueur. Ces goupilles tâteuses sont soumises à l'action de ressorts 21 qui tendent à les tirer en avant, alors qu'une grille d'arrêt mobile 22, pourvue de lèvres pour s'accrocher à des épaulements des gou pilles, maintient normalement ces dernières en position inactive, à l'encontre des ressorts 21, jusqu'à ce que, par le mouvement d'un arbre oscillant 28, lors de la mise en jeu de l'appareil, la grille d'arrêt 22 se trouve dé placée en avant pour libérer ou dégager les goupilles D.
Lors de ce dégagement, les goupilles D avancent vers la carte qui a été amenée en face du jeu de goupilles, la tâtent en ce sens que celles des goupilles qui trouvent une perforation en face d'elles, s'avancent tout à fait, alors que les autres restent retenues en arrière par les parties pleines de la carte, de façon à établir ainsi une sélection entre les goupilles tâteuses, sélection -qui se traduira, comme on le verra plus loin, par une com mande d'enregistreurs de primes. LTiie plaque perforée 20 sert de guide aux extrémités antérieures des goupilles tâteuses et en même temps d'appui à la carte à lire.
L'arbre oscillant 28 est actionné par une bielle 32 reliée, par son extrémité opposée, en 38, à un levier oscillant 33 commandé par une came rotative 34. Celle-ci est établie pour actionner la grille d'arrêt 22 de telle manière qu'elle permet aux goupilles tâteuses de rester en position avancée pendant une période de temps assez longue pour déter miner le fonctionnement des parties qui dé pendent de leur sélection, avant de les ramener de nouveau à leur position arrière pour la course de sélectionnement suivante sur crie nouvelle carte à lire.
L'appareil représenté permettant d'addi tionner des primes d'assurance indiquées sur les cartes à lire, les goupilles tâteuses D servant à cet effet, peuvent être appelées simplement les goupilles d'addition pour les distinguer de certaines des goupilles tâteuses servant à commander un mécanisme à sélec teurs et qu'on pourra appeler "goupilles sélectrices", comme on le verra plus loin. Chacune des goupilles d'addition porte un arrêt 43 (fig.3) coopérant avec un levier coudé 42, les leviers coudés 42 étant enfilés les uns au-dessus des autres sur un arbre 43a.
L'extrémité intérieure de chaque levier 42 s'engage avec une cheville 211, montée à l'extrémité d'une platine coulissante 44; le mouvement en avant des goupilles d'addition au travers des perforations des cartes étant ainsi transmis sur les platines 44 correspon dantes commandant un mécanisme enregistreur. Certaines des goupilles D, les goupilles sélectrices toujours sous la commande des cartes perforées, servent à commander la mise en position opérative d'un mécanisme à sélecteurs destinés à sélectionner des enre gistreurs pour enregistrer les indications correspondant aux goupilles d'addition, sélec tionnées, transmises par les platines 44 correspondantes, suivant certaines catégories à distinguer, comme l'âge et le lieu d'habi tation, par exemple, des assurés.
A cet effet, les goupilles sélectrices sont combinées avec deux jeux de leviers 45, 46 tourillonnés res pectivement sur des arbres 47, 48 qui peuvent être déplacés dans des directions parallèles aux goupilles sélectrices de manière à amener l'un des jeux de leviers 45, 46 en position opérative et l'autre en position inopérative. Dans la position représentée, c'est le jeu de leviers 45 qui a été amené en position opé- rative dans laquelle l'extrémité extérieure de ces leviers s'engage avec une cheville 49 montée sur les goupilles sélectr-iees corres pondantes,
et les leviers 46 sont écartés des chevilles 50 prévues sur les goupilles sélec trices correspondantes, de sorte que l'avan cement des chevilles 50 reste sans effet sur celles-ci, alors que l'avancement des chevilles 49 agit sur les leviers 45 pour actionner le mécanisme à sélecteurs. Le déplacement des arbres 47, 48 est obtenu à l'aide d'une barre coulissante 51 qui fait saillie à l'extérieur de l'appareil, où elle peut être actionnée à la main. Cette barre est reliée par un levier coudé 52 et une bielle 53 à l'arbre 47 guidé par un bras 54 pivotant en 55. Le déplacement de l'arbre 48 s'obtient par une bielle 56 reliée à l'extrémité libre d'un bras 57 fixé sur un arbre oscillant 58 portant des bras 59 reliés à l'arbre 48.
Grâce à ces moyens d'interconnexion, la barre cou lissante 51 permet de déplacer les arbres 47, 48 respectivement dans des directions oppo sées, pour permettre de mettre en position active, par rapport aux goupilles sélectric;es, soit le jeu de leviers 45, ou le jeu de leviers 46, suivant qu'on veut rendre opératifs l'un ou l'autre des sélecteurs du mécanisme à sélecteurs. Les extrémités intérieures des le viers 45, 46 sont toujours en prise avec des chevilles d'entraînement 60 prévues sur des platines coulissantes 61 pour la commande des sélecteurs dudit mécanisme à sélecteurs.
Les platines coulissantes 44, disposées suivant quatre rangées horizontales de dix chacune, par exemple, correspondant à dix goupilles tâteuses des quatre rangées verti cales de goupilles représentées en fig. 3, com mandent les enregistreurs dans la section principale de l'appareil au moyen de secteurs oscillants principaux 153 (fig. 1) dont le mouvement d'oscillation est limité par l'un des épaulements 1054 y prévus,, heurtant l'extrémité interne d'un levier coudé 155, dont l'extrémité externe s'accroche par un crochet sur un arrêt fixe 156 et se trouve dans le chemin de chevilles 157 prévues sur les portions intérieures des platines 44.
Lorsque l'une des platines 44 est déplacée vers la gauche en fig. 1, sa cheville 157 agit sur un bras de levier plus ou moins long, suivant la position en hauteur de la platine actionnée, sur le levier coudé 155 correspon- darit pour lui imprimer une course d'oscilla tion plus ou moins grande de façon à amener son extrémité interne dans le chemin de l'un ou l'autre des épaulements 154 du secteur 153 correspondant et arrêter ce secteur dans une position angulaire déterminée.
Les leviers coudés 155 sont aussi susceptibles d'un mou vement vertical, étant montés chacun sur un secteur 158 qui est pivoté, comme les sec teurs 153, sur l'arbre central 83 de l'appareil et qui est pourvu d'un épaulement 159 dis posé pour s'engager avec des saillies laté rales 160 aux extrémités de deux des platines 44 correspondantes quand celles-ci sont avan cées, le mouvement des platines 44 étant commandé par des coulisseaux de verrouillage 161 pourvus de fentes en<B>U</B> 162 dans les quelles s'engagent des chevilles 163 prévues sur les platines et dont la longueur détermine la course d'avancement de celles-ci, le tout de telle manière que les platines 44 d'une rangée verticale, par exemple, peuvent déter miner pour le secteur 158 correspondant,
avec le levier coudé 155 qu'il porte, plusieurµ positions en hauteur différentes telles que le levier coudé 155 détermine, par son ajuste ment en hauteur et son ajustement angulaire, dix pas pour le mouvement angulaire du secteur 153 correspondant.
Une tige 85 qui sert à ramener les sec teurs 153 à leur position de départ, est montée sur un plateau triangulaire 84a fixé sur l'arbre 83. Au moment .où cette tige de rarnenage 85 est abaissée pour dégager les secteurs 153, les platines 44 de chaque ran gée verticale peuvent être verrouillées après leur déplacement au moyen du coulisseau de verrouillage 161 disposé pour verrouiller des combinaisons de platines soit dans une posi tion reculée, soit dans une position avancée et pour les dégager en vue du déplacement des platines, ces coulisseaux 161 étant solli cités vers le bas par des ressorts 164 et étant soulevés par la venue en prise d'un doigt 16:
3 sur le plateau 841, avec l'extrémité libre d'une bielle 166 reliée par un levier coudé commun 167 aux coulisseaux 161.
Chacun des secteurs d'ajustement 153, qui sont au nombre de 20, conformément au nombre des platines 44, 61, entraîne un secteur d'impression 168 portant des carac tères d'impression mobiles 169, de 0 à 9, disposés pour être amenés en position d'im pression par rapport à un marteau d'impression 170 et au papier sur le rouleau 171 au devant duquel s'étend le ruban encreur 172, de sorte que les courses angulaires différentes des secteurs 153 amènent les caractères d'impres sion correspondants en position d'enregistre ment, après quoi le marteau 170 est amené, par effet de ressort, à agir sur le caractère d'impression ainsi ajusté, cette impression ayant lieu au passage de chaque carte, comme on le verra plus loin.
Les secteurs d'ajustement 153 et les secteurs à caractères d'impression 168 qui viennent d'être décrits appartiennent à la section principale médiane de l'appareil, dans laquelle s'obtient la commande des goupilles de lecture d'après les perforations des cartes ainsi que l'enregistrement par impression des primes de ces dernières. LTne des sections secondaires précitées de celui-ci comporte des secteurs enregistreurs commandés par les secteurs 153 et les secteurs 168 de la section principale pour provoquer l'enregistrement des primes, grâce à la disposition d'arbres longitudinaux de couplage disposés suivant quatre groupes 173, 174, 175, 176.
Le mouvement du sec teur 153 représenté par exemple à la fig. 1 est communiqué par une bielle 177à un sec teur 178 fixé sur Lui arbre de groupe 173 et attaqué par un ressort 179 qui tend à faire tourner le secteur vers le bas. Les différents secteurs 153 de la section principale de l'ap- pareil sont reliés de cette manière aux divers arbres des groupes 173, 174.
Les arbres des groupes 175. 176 reçoivent leur mouvement des secteurs à caractères d'impression 168 qui se déplacent vers eu haut pendant que les secteurs 153 se meuvent vers en bas, de sorte que les mouvements angulaires des groupes d'arbres postérieurs 175. 176 sont inversés par rapport à ceux des groupes d'arbres an térieurs 173, 174.
Les secteurs d'ajustement 153 de la sec tion principale de l'appareil, en dehors de leur mission de déterminer l'ajustement des secteurs correspondants dans ladite section secondaire de l'appareil, qui à leur tour, actionnent des enregistreurs, actionnent eux- mêmes des enregistreurs de totaux<B>1.80, 181,</B> dont l'uri sert à enregistrer les totaux de toutes valeurs montrées par les enregistreurs individuels, qu'on peut appeler "sous-totarix4@, et à faire voir ces sous-totaux, tandis que l'autre sert à enregistrer à l'intérieur de l'appareil,
la somme de ces divers sous-totaux ou le "grand total". On parlera encore plus loin de ces enregistreurs de totaux.
Ladite section secondaire de l'appareil renfermant les enregistreurs de primes est représentée en coupe transversale par la fig. 2. Les arbres des groupes 1"r3, 17-1, 175, 176 qui transmettent le mouvement des secteurs 153,<B>168</B> de la section principale à la section secondaire à enregistreurs, sont reliés par des bras 182 et des bielles 18:3 à des bagues de com mande des enregistreurs dont ou parlera plus loin.
Les enregistreurs de cette section secon daire sont disposés suivant une couronne circulaire autour de l'arbre 83, chaque enre gistreur constituant un ensemble complet avec son rouage et des moyens de mise en jeu, de report et de dégagement qu'il com porte, les arbres de chaque enregistreur étant tourillonnés dans des plateaux de bout 184 dont quelques-uns sont indiqués dans la partie inférieure de ladite corironire (fig. 2); dans les autres parties de celle-ci, des coupes sont prises suivant des plans différents pour bien montrer les différents organes.
Les enregis treurs sont commandés par une série de bagues de commande différentes représentées en fig. 3. Une première de ces bagues, celle 185, est destinée à commander des moyens de mise en jeu des enregistreurs; deux autres, 186, servent à la sélection des enregistreurs de primes et présentent au pourtour des encoches de sélection; d'autres, 187, servent à la com mande des enregistreurs sélectionnés et mis en jeu;
une quatrième, <B>188,</B> est destinée à amener les enregistreurs hors d'engagement avec les bagues de commande après l'enre gistrement, et une dernière, 189, sert, . au ramenage de certaines parties à leur position de départ. Le nombre et la disposition de ces différentes bagues sont indiqués en plan à la fig. 3 et chacune de celles-ci est montée folle sur des bras radiaux qu'elle comporte, sur l'arbre 83.
La bague 185 présente, sur l'un de ces bras, une oreille latérale 190 et comporte, relié à un autre, un ressort de traction 191 pour' la ramener à la position de départ montrée, soir mouvement de . retour étant limité par une butée 192 sur un autre de ses bras venant heurter un arbre transversal fixe 193. Le ressort 191 maintient la bague 185 dans sa position de départ et les moyens de mise en jeu des divers enregistreurs hors d'engagement jusqu'à l'extrémité de la course d'oscillation de l'arbre 83.
A l'extrémité de cette course, l'oreille 190 est heurtée par une goupille 194 prévue à l'extrémité d'liri bras fixé sur l'arbre 83 et entraîne la bague 185 pour lui faire libérer des broches de mise en jeu des enregistreurs et permettre à l'un ou l'autre des enregistreurs de venir en prise, par cette broche; avec l'une des encoches des bagues de sélection 186, suivant la posi tion de celles-ci, en ramenant de la sorte l'enregistreur sélectionné vers l'intérieur en position convenable pour pouvoir actionné par les bagues de commande 187, les bagues de sélection 186 étant actionnées directement par les bielles 183. Les bagues de commande 187 sont actionnées d'une manière analogue directement par les bielles 183 correspon dantes.
La bague de dégagement 188 des enregistreurs est actionnée par un arbre 1741, indépendant des arbres transmetteurs des groupes précités, par l'intermédiaire d'un dis positif de renversement représenté en fig. 4 et décrit plus loin. La bague de commande 189 pour le ramenage de certaines parties à leur position de repos présente une oreille <B>195</B> sur l'un de ses bras et est amenée à tourner par le moyen d'un ressort 196 qui l'oblige à suivre la goupille 194 à mesure que l'arbre 83 tourne.
Cette bague de rame- nage 189 présente un bord périphérique en forme de festons et en tournant en avant, les renfoncements dans soir bord périphérique permettent à des galets prévus aux extré mités de bras de ramenage 197 d'osciller vers en dedans dans un but qui sera décrit plus loin..
L'arbre 193 traverse les différentes bagues et est pourvu d'un crochet 198. Lors d'une opération de totalisation, auquel cas l'arbre 83 reçoit deux courses complètes en avant et en -arrière pour chaque enregistrement dans des totalisateurs, le crochet 198 est mis en prise avec lin cran 199 prévu sur les bagues de commande des enregistreurs, 1.87, à la première course, de manière à empêcher les bagues d'aller en arrière à une position moins 1 pendant l'opération de totalisation.
Dans le but du-report d'une décimale à, la décimale plus élevée, les roues d'addition des enregistreurs sauf celle correspondant à la décimale la plus élevée, sont pourvues sur leurs faces latérales de goupilles 'de report qui, en passant de 9 à 0, heurtent des oreilles prévues sur des leviers coudés de report 200.
Chaque enregistreur a son groupe de leviers de report 200 montés librement sur un arbre 201 et chaque levier de report comporte une queue 202 se terminant par un crochet, ces crochets étant normalement hors d'atteinte de goupilles 203 prévues sur les bagues de commande 187, mais chacun de ces crochets étant en face de la goupille 203 de la bague de commande correspondant à la décimale suivante plus élevée.
Lorsque l'un quelconque des enregistreurs est sélectionné et niîi vers l'intérieur en prise avec ses 'bagues de com mande, les crochets 202 correspondants se meuvent également vers l'intérieur dans le chemin des goupilles 203, pour servir alors à arrêter le mouvement en arrière des bagues de commande à leur position de zéro.
Lorsque l'une quelconque des roues d'addition de l'enregistreur qui est cri position d'engagement, passe de 9 à 0, le levier de report 200 correspondant sera actionné par la goupille de report respective, et le crochet correspon dant 202 sera dégagé du chemin de la gou pille 203 correspondant à la roue de décimale suivante plus élevée de l'enregistreur, de sorte que la bague de commande pour la roue de décimale suivante plus élevée se meut < l'uni pas plus loin dans son mouvement en arrière, qui est son mouvement d'enregistre ment, c'est-à-dire qu'on obtient alors le report.
Chaque enregistreur comporte un jeu de roues d'addition sur titi arbre 204 qui est porté par des bras triangulaires 205 calés sur uni arbre porte- enregistreur 206.
Celui-ci porte, y fixé, titi bras coudé 207 et, montée folle, une pièce de commande 208 sollicitée par un faible ressort spiral (noir représenté) dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et ayant à son extrérnitd libre la broche de mise en jeu 209, qui, au moment propice, est amenée à appuyer sous l'effet dudit ressort sur les périphéries des bagues de sélection 186 de manière â tomber dans l'une des encoches de -celles-ci,
si les bagues avancent à une position déterminée corres pondant à cet enregistreur. LTne pièce inter- rnédiaire 210 est pivotée sur le bras 207 et porte à son extrémité extérieure une patte 211 s'engageant avec un riez de la pièce de com mande 208.
Des ressorts (non représentés) tendent à tirer les divers enregistreurs vers l'intérieur en engagement avec des crémaillères prévues sur les bagues de commande 187 et à faire porter les bras 207 vers l'intérieur, de sorte que la pièce intermédiaire 210 est toujours tirée vers l'intérieur, mais est toute fois retenue par la pièce de commande 208, à moins que la broche 209 de celle-ci ne puisse tomber dans une encoche des bagues de sélection. La pièce de commande 208 tourne par une douille sur l'arbre 206, la quelle est rigidement reliée à titi bras 212 (voir la partie supérieure de droite de la fig. 2), qui au moyen d'une bielle 213 et d'un bras 214, peut faire tourner un arbre 215.
On voit dans la partie supérieure de gauche de la fig. 2 que l'arbre 215 porte de petits bras 216, un pour chaque roue d'enregistreur, et aussi des bras légèrement plus longs 217 dont les extrémités libres sont normalement dans les chemins des extrémités extérieures des leviers de report 200.
Un mouvement de la pièce de commande 208 vers l'intérieur agit, par conséquent, par l'intermédiaire des bras 212, 21.1 et de l'arbre 215 pour dégager les leviers de report 200 et leur permettre de tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre sous l'action de res sorts (non représentés) de manière à faire déplacer les crochets 202 vers l'intérieur à leurs positions actives dans le chemin des goupilles 203 et à amener leur branche inté rieure vers l'extérieur dans le chemin des goupilles de report sur les diverses roues d'addition, de sorte qu'ils peuvent être actionnés comme décrit plus harit. Les pièces 216 sont sollicitées, comme celles 208,
par de faibles ressorts spiraux sur leurs arbres tendant à les faire tourner dans le sens dur mouvement des aiguilles d'une montre.
L'enregistreur sélectionné est amené en prise de commande par le mouvement de rotation & l'arbre 206. Cet arbre porte un bras 218 (voir la partie inféri(tire de gauche de la fig. 2), à l'extrémité libre duquel est pivoté tin cliquet<B>2</B>19 ayant un épaulement qui, quand le bras 218 se meut vers l'inté rieur, s'engage avec tir) tenon prévu sur une lame d'arrêt 220 pivotée par une de ses extrémités et ayant à son extrémité libre un cran pour l'engagement avec une goupille prévue sur une saillie extérieure du bras 197.
Chaque fois qu'un enregistreur est mû hors de sa position opérative par l'arbre 206 qui est amené à tourner dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, le bras 218 agissant par le cliquet \219 dégage la lame d'arrêt 220 de la goupille sur la saillie du bras 197, permettant à celui-ci d'osciller vers l'intérieur sous l'action d'un ressort spiral (non représenté) agissant sur l'arbre 201 portant le bras 197 et amenant celui-ci en prise avec la bague de ramenage 189. L'arbre 201 porte encore, y fixé, un bras 221 ayant à son extrémité libre une goupille faisant saillie, sous les différents crochets 202.
La bague de ramenage 189 ayant avancé pen dant la course d'avancement de l'arbre 83. le bras 197 a la faculté de tourner ou osciller vers l'intérieur, faisant osciller le bras 221 vers l'extérieur et ramenant en position nor male l'un quelconque des crochets de report 202 qui aurait pu être utilisé dans l'opération précédente de l'appareil. Lors de la course de retour de l'arbre 83, le bras 197 est de nouveau relevé par le galet prévu à sou extrémité libre chevauchant le bord en festons de la bague de rarnenage 189 et la goupille du bras 221 est amenée en position de dé gagement.
La lame d'arrêt 220 oscille vers en dedans sous l'action d'un ressort (non représenté pour s'engager avec la goupille sur la saillie du bras 197 et maintient celui-ci en position vers l'extérieur jusqu'à la fois suivante où cet enregistreur particulier est sélectionné. Par ces moyens, tout le mécanisme d'un enregistreur peut être maintenu hors d'opération et pratiquement non actionné sauf quand cet enregistreur doit être mis en fonction.
Dans chaque enregistreur, le bras 205 qui porte une extrémité de l'arbre des roues d'addition 204, porte un galet 222 qui che vauche sur les rampes inclinées de la bague de dégagement 188. Quand la bague 188 est avancée, les divers enregistreurs sont libérés par celle-ci de sorte qu'ils peuvent se mouvoir vers en dedans sous la commande des organes de sélection.
A la course de retour de l'arbre 83, la bague de dégagement 185 agit sur les pièces à broche de mise en jeu des enregis treurs pour les mettre en position de déga gement, et à la fin de la course, la bague 188 amène les enregistreurs eux-mêmes hors d'engagement avec leurs crémaillères d'action- nement, c'est à-dire qu'elle met hors jeu le ou les enregistreurs qui précédemment ont été sélectionnés et mis en jeu.
Les moyens pour actionner l'arbre 83 et son bras portant la goupille 194 sont indiqués en fig. 4, ces moyens étant disposés du côté gauche de l'appareil., comme montré en fig. 3. L'arbre moteur 40 tourne continuellement, par l'action d'un moteur électrique par exemple, et porte un bras de manivelle 223 relié par une bielle 224 à un bras<B>225</B> fixé sur un bout d'arbre 226 de manière à faire osciller ce dernier. L'arbre 83 porte un bras 227 qui est relié au bout d'arbre 226 par une bielle en forme de secteur 228 et un bras 229, formant ensemble levier àgenouillère. Un secteur 230 est fixé sur le bout d'arbre 226, sur lequel le bras 229 est monté fou.
Pendant la première partie du mouvement d'oscillation du bout d'arbre 226, l'arbre 83 est maintenu à l'arrêt par le levier à genouillère précité. Alafin de cette première partie du mou vement, le levier à genouillère est infléchi par l'effet d'une goupille 231 qui vient heurter le fond d'une coulisse pratiquée dans une bielle 232, dont l'extrémité supérieure est articulée à la bielle 228 du levier à genouillère. Le mouvement continué du bout d'arbre 226 . occasionne alors un mouvement d'oscillation de l'arbre 83. Lors du mouvement d'oscilla tion inverse du secteur 230, une lèvre 2301, prévue au secteur 230 ramène le bras 229 et l'arbre 83 à la position de départ.
Les mouvements de l'arbre 1741, sus mentionné sont effectués par le moyen d'un bras de levier 233 indiqué en pointillé, qui est fixé sur le bout d'arbre 226 et qui porte à son extrémité libre un cliquet pivotant 234 pouvant s'engager alternativement avec des goupilles 235, 236 prévues sur un levier à trois bras 237 monté sur un axe 237a et bloqué sur celui-ci dans toute position à la quelle il aura été amené, au moyen d'un ressort de friction 239,
le cliquet 234 faisant tourner le levier à trois bras 237 sur son axe 237a. Le troisième bras de .ce levier 237 est relié à l'extrémité supérieure d'une fourchette mobile de couplage 238 dont les branches inférieures sont pourvues d'encoches latérales disposées pour s'engager alternativement avec l'une oui l'autre de deux goupilles montées aux extrémités opposées d'trri balancier 239a fixé sur l'arbre 174a.
Quand la fourchette de couplage 238 s'engage avec la goupille à l'extrémité de droite du balancier 23911, la première et chaque course suivante d'oscilla tion en avant d'ordre impair de l'arbre 83 auront pour effet que l'arbre 174a sera amené à tourner à droite sous l'action du levier à trois bras 237;
tandis que la deuxième et chaque course suivante d'oscillation en avant d''ordre pair de l'arbre 83 provoquent un mouvement de rotation à gauche de l'arbre 1741, par le fait que le cliquet 234 viendra heurter la goupille<B>236</B> qui, par le mouvement précédent- du levier 237,a été amenée dans le chemin de parcours dudit cliquet.
Lorsque, comme air dessin, la fourchette 238 s'engage avec la goupille à l'extrémité de gauche du balancier 239, cette opération sera inversée en ce sens qu'aux courses .d'oscillation en avant d'ordre impair de l'arbre 83 correspond un mouvement de l'arbre 174a à gauche et aux courses d'oscillation en avant d'ordre pair de l'arbre 83 tir) mouvement de l'arbre 174a à droite, dans le but de renverser l'ordre des mouvements de celui-ci par rapport a l'ordre des mouvements de commande.
Les organes situés entre le bras de levier 233 et l'arbre 1741, constituent de la sorte un nré- canisrne inverseur de suites de mouvements pour celui-ci qui n'est, d'ailleurs, en principe pas nouveau.
Lorsqu'on veut prendre le total de l'en registrement dans un enregistreur, on appuie sur une touche 240 (fig. 1) jusqu'à ce que la partie transversale d'une entaille 241 prati quée dans la tige de touche 242 vienne cri face d'une cheville fixe 243, après quoi le ressort 244 fait enclencher la tige de touche 242 sur cette cheville pour maintenir la touche abaissée. L'abaissement de cette touche donne lieu à différentes op6rations.
1n levier coudé 245 relié à la tige de la touche fait tourner un arbre 246 à gauche (fig. 1 et 4). Ceci entraîne un changement de position de la fourchette de couplage 238 par l'intermédiaire du bras \_'47, de la bielle 248, des bras 249 et "50 sur l'arbre 251 et par la bielle<B>252</B> reliée par titre connexion à coulisse et à ressort à la fourchette 238.
de manière à déplacer la partie inférieure de celle-ci vers la droite afin de l'amener cri prise avec la goupille à l'extrémité de droite du balancier 23911, en vue d'inverser la direc tion du mouvement d'oscillation de l'arbre 174 à soir départ.
L'abaissement de la touche à total 2-10 et de sa tige 242 produit encore (fig. 1) un mouvement en avant d'une bielle 253 qui est reliée, par titre extrémité, à rut bras oscillant 254 ayant à son extrémité supérieure une broche transversale 255 qui s'engage avec les leviers coudés 155, pour retirer l'extrémité intérieure de ces leviers hors du chemin de leurs secteurs à épaulements 153, de sorte que, comme la broche 255 est commune à tout le groupe de leviers coudés 155, on obtient un dégagement de tous les secteurs principaux 153 de l'appareil,
qui sont ainsi laissés libres sauf à mesure qu'ils sont arrêtés respectivement aux distances sui, lesquelles les diverses roues de l'enregistreur se meuvent cri tournant en arrière à la position zéro, c'est-à-dire de l'enregistreur particulier qui est en prise avec ses bagues de commande et dont on veut prendre le total; la position zéro desdites roues étant déterminée par la rencontre de leurs goupilles de report avec les leviers de report 200.
L'abaissement de la touche à total 240 sert aussi à la mise en jeu du dispositif à marteau d'impression. Ln effet, le mouvement de la touche est aussi transmis par la bielle 253 à un levier 256 et de là par une bielle 257 à une seconde bielle<B>2.58,
</B> dont l''extré- inité arrière est reliée à un bras 259 et à titre bielle 260 qui actionne un cliquet d'avan cement pour faire tourncr le porte-papier 171 portant le papier sur lequel l'enregistrement doit être imprimé. L'abaissement de la touche 240 fait soulever l'extrémité antérieure en cochée de la bielle 258 pour l'amener dans le chemin d'une goupille 261 montée sur le bras 841, porté par l'arbre 83, de sorte que, à mesure que l'arbre 83 tourne en arrière et en avant, il fait avancer ledit cliquet d'avan cement d'rrrr pas.
Le mouvement de la bielle 258 se transmet par le bras 259 à titi arbre oscillant 262 portant le bras de ramenage du marteau 263 muni d'une tringle 264 s'enga geant avec les bords antérieurs de différents bras 265 qui sont montés fous sur l'arbre 262 et tirés en avant par des ressorts 266. Chacun des bras porte-marteau 267 est monté fou sur l'arbre 262 et comporte une queue descendante avec un rebord 268 s'engageant avec le bord antérieur de soir bras de com mande 265. Lorsque l'arbre 262 est amené à tourner à la fin de la course en avant de l'arbre 83, la tringle de ramenage 264 est retirée.
Après cela, des cliquets de retenue 269 sont dégagés des bras 265, comme on va le voir, pour permettre un mouvement des bras porte-marteau 267 pour ceux des sec teurs qui ont été actionnés. Ces moyens sont connus dans les caisses enregistreuses usuelles.
Le dégagement des cliquets 269 est effectué au moyen d'une bielle 270, dont l'extrémité supérieure est reliée par une connexion à entaille et à goupille avec le secteur corres pondant 153, l'extrémité inférieure de la bielle 270 étant normalement maintenue dé gagée d'une goupille 271 par laquelle elle petit actionner le cliquet 269, étant amenée en prise avec cette goupille par une bielle 272 reliée au levier 256.
Avec chaque cliquet 269 est combiné titi levier à ressort 273 qui maintient le cliquet abaissé en position de dégagement, lorsque le secteur porte-carac- tères correspondant 168 est tourné vers en haut, et continue à le maintenir dans cette position jusqu'à ce que ledit secteur retourne à sa position de départ et entraîne le bras supérieur du levier 273.
Lorsque la touche à total est abaissée et qu'un enregistreur particulier a été amené en prise, avec ses bagues de commande par les moyens décrits plus haut, le total de ce seul enregistreur peut être pris. Lorsqu'un grand nombre de cartes a passé par l'appareil, les différents enregistreurs dans la section secon- daire représentée en fig. 2 montreront des valeurs les plus variées, et il importe de prévoir encore dans l'appareil un mécanisme par lequel, en appuyant sur la touche à total, on peut sélectionner et faire imprimer successi vement en liste les totaux de tous les enre gistreurs, de façon à obtenir une mise en liste de tous les enregistreurs.
Ce mécanisme pour effectuer une sëlection successive des en registreurs est représenté à la fig. 5; il ne travaille pas chaque fois qu'une carte est amenée à l'appareil, mais est seulement mis en jeu après qu'un grand nombre de cartes auront passé par l'appareil. Sur l'arbre 83 est fixé un bras 275 portant une goupille 276 s'engageant avec le bord d'un bras 277 qui est monté fou sur l'arbre 83 et est tiré vers en haut par un ressort 278, de sorte qu'à masure que l'arbre oscille, le bras 277 oscille entre deux chevilles d'arrêt 270 et 280.
Le bras 277 porte un cliquet 281 s'engageant dans une roue à rochet 282 qui est fixée à une paire de disques à limaçons 2.83, 284 situés dans des plans adjacents et correspon dant respectivement aux unités et aux dizaines des enregistrements dans les enregistreurs. Du groupe d'arbres 175 représenté en fig. 1, on a indiqué les deux supérieurs en fig. 5. Un de ces arbres porte un bras 285 en coopération avec le disque des unités 283 et l'autre porte un bras 286 en coopération avec le disque des dizaines 284.
A mesure que ces disques tournent ensemble pas à pas, les bras 285, 286 prendront successivement des positions différentes que suivront les arbres du groupe 175 sur lesquels ces bras sont montés, et les bagues de sélection qui sont actionnées par ces arbres, de façon que les enregistreurs correspondants seront successi vement sélectionnés pour la mise en liste de leurs enregistrements respectifs, l'attention étant attirée sur le fait que les secteurs principaux 153 ont été dégagés de 155 par l'abaissement de la touche à total.
L'abaissement de la touche à total 240 (fig. 1) actionne, par l'arbre 246, certaines parties de ce mécanisme pour sélectionner automatiquement les enregistreurs en succes- sion, l'arbre 246 étant prolongé jusqu'au mécanisme de la fig. 5 et étant représenté dans la partie inférieure de gauche de cette figure. Un système de leviers 287, 288. 289 et 290 est disposé pour faire tourner l'arbre 193.
C'est cet arbre qui s'étend à travers la section secondaire à enregistreurs individuels représentée en fig. 2, et qui porte le loquet de moins un, 198, fig. 2, et le mouvement des parties est tel qu'à la seconde course complète de l'arbre 83, il se produise le retrait de ce loquet de façon à permettre un mouvement complet des bagues de commande 187.
L'arbre<B>193</B> porte aussi (fig. 5<B>)</B> un crochet 291 qui maintient le bras à cliquet 277 retiré de manière à empêcher son fonctionnement jusqu'au moment de l'abaissement de la touche à total, lequel fait dégager le crochet<B>291.</B>
II faut deux ci-ans de mouvement de la roue à crochet 282 pour déplacer les disques à limaçons 283, 284 d'un pas en avant, l'opé ration de totalisation exigeant deux courses complètes en avant et cri arrière de l'arbre 83 pour chaque total à imprimer. Lapremière course de l'arbre 83 produit, pendant sa portion de mou vement en avant, le dégagement des moyens de report des divers enregistreurs, comme d'habi tude, et détermine sélectivement l'enregistreur à actionner, sa portion de mouvement cri arrière se traduisant en un mouvement à vide des crémaillères de commande.
Pendant la portion de mouvement en avant de la seconde course de l'arbre 83, les crémaillères de com mande sont en prise avec l'enregistreur sélectionné et en prennent le total de celui-ci, mais le mécanisme sélecteur des enregistreurs sera stationnaire. Ce mouvement et ce repos alternatifs du mécanisme sélecteur est réalisé avec l'aide d'un dispositif indiqué dans son ensemble en 292 à la fig. 5.
Quand l'opérateur abaisse la touche à total et fait tourner l'arbre 246, il débloque ce dispositif par dégagement du cliquet 1 au moyeu de la bielle 289. Ce cliquet est main tenu dégagé pendant tout le jeu d'opérations sélectives nécessaires pour faire la liste des totaux, la touche à total étant maintenue abaissée comme décrit plus haut. Les bras 285 et 286 ont la possibilité d'osciller vers en dedans seulement après le premier, le troisième et suivant pas de mouvement des disques à limaçons, étant maintenus vers l'extérieur à l'écart des disques aux pas alternants par le moyen d'un crochet 2 qui s'engage avec des goupilles 3 disposées sur les deux bras 285, 286 dans le chemin du crochet 2.
Le crochet 2 est pivoté librement et est tiré vers le bas par un ressort 4. Il possède un prolongement postérieur portant une goupille 5 disposée pour être engagée par un épaulement d'un bras d'arrêt 6 qui, dans la position représentée, empêche le mouvement de pivotement vers le bas du crochet 2.
Sur le pivot du crochet 2 est aussi montée une pièce à plusieurs bras 4a portant une goupille 7 disposée pour s'engager sous le crochet 2 et qui est reliée par une bielle 8 à un bras 9 sur l'arbre 111 qui s'étend à travers l'appareil jusqu'aux organes représentés à la fig. 4 et porte là un bras 21, appuyé sur une carne 21, fixée sur l'arbre moteur 40, de sorte qu'à chaque révolution de celui-ci cor- pondant à chaque course de l'arbre 83, l'arbre 1a est amené à osciller et avec lui la goupille 7, de façon que, en supposant le crochet 2 être libre,
il sera soulevé et immé diatement abaissé pour maintenir les bras 285, 286 pour chaque pas de mouvement de l'appareil. Des moyens sont prévus, cependant, pour dégager et rappeler alternativement le bras d'arrêt 6 de manière à maintenir le crochet 2 soulevé au premier cran de chaque paire de crans de mouvement de la roue à rochet 282 et à lui permettre de s'abaisser au second cran de mouvement. Ces moyens comportent un cliquet Sa sur la pièce oscil lante 4a qui porte la goupille 7, le cliquet 3a étant alternativement déplacé à l'extérieur d'une goupille 5a et autorisé à entrer entre les goupilles 5a et 61, pour s'engager avec le bras d'arrêt 6 et dégager le crochet 2.
Les mouvements du cliquet 31, sont déterminés par un ressort 7a qui le presse vers l'inté rieur et par une bielle 8a reliée au cliquet par une connexion à entaille et à goupille et reliée aussi à un petit levier 98 qui est pivoté sur la face intérieure de la partie inférieure du crochet 2 et qui est normalement pressé vers l'extérieur par un ressort puissant 10a ou est poussé vers l'intérieur par l'engage ment de son extrémité inférieure avec une goupille 111, montée sur une partie fixe de l'appareil.
En supposant les parties dans la position représentée, le prochain mouvement d'abaisse ment du bras 9 et de la goupille 7 occasion nera un mouvement vers en haut du cliquet 31, et le bord inférieur de celui-ci glissera sur la goupille fixe 5a, le ressort 7a pressant le cliquet 31, vers l'intérieur d'une quantité correspondant au jeu dans sa connexion à entaille et à goupille avec la bielle 811. De cette fanon, lors d'un mouvement subséquent vers en haut du bras 9, occasionnant un mouvement vers en bas du cliquet 3a, celui-ci sera en position convenable pour passer entre les goupilles 51,
et 6a et viendra heurter le bras d'arrêt 6 pour dégager l'épaulement de celui-ci de la goupille 5 et permettre au crochet 2 d'osciller vers en bas aussitôt que le bras 9 oscille vers en bas.
Le mouvement vers en bas du crochet 2, dont l'extrémité inférieure se meut vers l'extérieur en s'écartant de la goupille fixe 111, permet au ressort puissant loa de faire dé placer la bielle 8a vers l'extérieur, l'extrémité intérieure de son entaille étant contre la goupille du cliquet 31, et laissant, par suite, du jeu pour un mouvement ultérieur de la bielle et du cliquet,
mouvement qui aura lieu aussitôt que le mouvement vers le bas du crochet 2 deviendra suffisant pour soulever le cliquet 3a au delà de la goupille 511. Après cela, lors du mouvement de relèvement sui vant du crochet, le cliquet 31, glissera à l'extérieur de la goupille 51, et le bras d'arrêt 6 sera tiré vers en haut par son ressort pour s'engager avec la goupille 5 et empêcher le fonctionnement du crochet 2, laissant ainsi les bras 285, 286 libres de travailler, saris égard au mouvement de descente de la gou pille 7.
Les deux enregistreurs de totaux 180, <B>181,</B> de la fig. 1 sont portés par des châssis fixés sur des arbres 293, 294 respectivement et sont amenés en ou hors prise par un mouvement d'oscillation de ces arbres. Le dispositif sélecteur pour ces deux enregistreurs comporte un secteur 295 (fig. 6) ayant quatre encoches à sa périphérie.
et les arbres 293, 294 portent des bras 296, 297 avec des goupilles à leur extrémité libre, qui, dans l'opération d'enregistrement régulière de l'ap pareil, peuvent tomber, par effet de ressort, dans deux des encoches du secteur 295 et amener les deux enregistreurs en prise de commande pour chaque course en arrière de manière à enregistrer les totaux de tous les enregistreurs individuels. La touche à total 240 est celle qui est employée ordinairement pour l'impression d'une liste de totaux des enregistreurs individuels.
En dehors des fonctions déjà signalées qui lui incombent, elle commande aussi, à l'aide de moyens décrits plus bas, le secteur 295 pour la mise en prise des enregistreurs de totaux. Lorsqu'on désire avoir le total de toutes les valeurs présentées à un moment donné par les enregistreurs individuels, total appelé "sous-total" et la somme de ce sous- total et de sous-totaux précédents, c'est-à-dire le "grand total", on se servira d'une touche à "grand total" 298 reliée directement au secteur 295.
Lorsque la touche à total 240 est abaissée, elle descend d'une distance suffisante pour faire avancer d'abord le sec teur 295 suffisamment loin pour qu'aucun des bras 296, 297 ne puisse trouver une encoche dans le secteur et que les deux enregistreurs de totaux soient maintenus hors jeu pendant la mise en liste au moyen du mécanisme décrit (fig.5), après quoi, en relâchant la touche, la totalisation peut se produire au retour des parties. La connexion de la touche à total 240 avec le secteur 295 est réalisée d'après la fig. 6, au moyen d'un crochet 299 articulé à l'extrémité inférieure de la tige de touche 242 et s'accrochant à une goupille prévue à l'extrémité inférieure d'une bielle 300 reliée à un bras du secteur 295.
Une barre 301 est disposée, lorsqu'elle va-et-vient, pour s'accrocher à une goupille 302 du cro- clret 299 et retirer celui-ci de la goupille de la bielle 300, la bielle 301 glissant sur nue goupille 3113 et pouvant être dégagée de la goupille 30? après le retrait du crochet \?99. La bielle<B>301</B> se trouve normalement dans sa position à gauche en engagement avec la goupille 30Z. Elle est actionnée par un bras sur l'arbre 30.1 qui est relié, comme montré en<B>fi-.</B> 5,
à une bielle 305 actionnée par un bras oscillant 306 sollicité vers la gauche par un ressort 307 et ayant un nez en saillie dans le chemin dune goupille 308 portée par le disque 283 en position convenable pour Heurter le bras 306 et faire la déconnexion avec le secteur sélecteur 295 à la fin de la mise cri liste des enregistreurs successifs, après quoi le secteur 295 se meut en arrière d'un pas, limité par une goupille 309 traver sant une fente de la bielle 300 et qui est fixée sur la tige de touche 2.12. Ce mouve ment de retour du secteur<B>295</B> permet alors au bras 296 de tomber dans la première des encoches du secteur pour permettre l'impres- sion du sous-total au moyen de l'enregistreur de total 180.
Pour prendre un grand total, la touche 238 est abaissée de trois pas, entraînant d'une façon contrainte le secteur ?95 en avant de la position représentée pour amener la troisième de ses encoches sous la goupille du bras<B>297,</B> de manière à sélectionner l'enre gistreur du grand total 181, pendant que l'enregistreur de sous-total 180 est main tenu hors prise.