CA2030725C - Boitier metallique pour connecteur electrique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un boîtier métallique pour un connecteur électrique tel qu'un connecteur normalisé HE12. I1 comporte deux coquilles (1,2) enserrant une fiche connecteur (4) qui est destinée à être insérée sur une embase (52). Chaque coquille (1,2) comporte: - une demi-charnière (29, 30); - un orifice (16, 17) ayant un contour qui est ouvert lorsque les deux coquilles sont écartées, pour permettre d'insérer des câbles (34 à 37), et qui est fermé lorsque les deux coquilles sont rapprochées; - des saillies (6, 7), en forme de fourches, et constituant deux contacts autodénudants pour relier électriquement la coquille (1; 2) à la tresse de blindage (46, 38) de chaque câble et pour empêcher l'arrachement de ce câble; - des languettes (10 à 13) s'insèrant dans des contacts autodénudants (41) lorsque les deux coquilles sont rapprochées, pour constituer des écrans électriques évitant des pertubations électromagnétiques entre des contacts voisins; - une vis imperdable (25) constituant à la fois un axe de rotation pour la charnière (3) et un moyen de fixation du boîtier sur un écrou (50) solidaire du châssis (51). Application à la réalisation de connecteurs protégés contre des pertubations électromagnétiques.

Description

_t_ ~~~~'~~~:
E3oîtier métallique por.ir ~~onnecteur électrirlue.
L'invFntion concerne un boîtier métallique pour connecteur électrique, plus particu.l.ièrement adapté pour des câbles comportant une tresse conductrice recouverte d'un isolant, cette tresse entou-rant au moins un conducteur électrique isolé et, consl;ituant un blindage contre des perturbations élPCt.romagnétiques.
Il est connu de protéger aussi l'extrémitë de ce câble, lorsqu'elle est reliée à un connecteur, en munissant ce connecteur d'un boîtier métallique. Ce dernier est relië électriquement à la jp tresse, d'une part, et, d'autre part, à un châssis métallique supportant une embase dahs laquelle est inséré le connecteur. Il est connu aussi d'utiliser un boîtier en matière plastique métallisée, qui est plus léger et moins coûteux qu'un boîtier entièrement métallique. Pour obtenir une bonne protection, il est ~5 essentiel que la tresse et le boîtier aient une résistance électrique de contact extrêmement faible.
La demande de brevet français 2 576 457 décrit un boitier métallique, pour connecteur êlectrique, plus particuliêremènt adapté pour un câble comportant une tresse unique entourant une 20 pluralitë de conducteurs électriques isolés. La tresse est dénudêe sur une certaine longueur à son extrémitë, et elle chapeaute une première virole qui est logëe entre la tresse et l'isolant recouvrant les conducteurs. Une seconde virole est extérieure à la tresse et entoure son extrémité. Cette seconde virole est en 25 cuivre, par exemple. Elle est déformée par sertissage, pour que soient solidarisées les deux viroles et la tresse. La première virole est solidaire du boîtier, par conséquent la tresse est fixée solidèment au boîtier et la résistance électrique entre le boîtier et la tresse est très faible. ' 3Q Ce type de boîtier a pour inconvénient de nécessiter un nombre relativement grand d'opérations : une opération dè dénudage de la tresse; une opëration de mise en place de la première virole entre la tresse et l'isolant; une opération de mise en place de la seconde virole autour de la tresse; et une opération de sertissage.
35 En outre, ce type de boîtier n'est pas bien adapté à la connexion ~J~~~~?
-L-d'r.me pluralitë de petits râbles comportant chacun une tresse de blindage individuel.
D'autres types de bo:îtiFr connus comportent un anneau de ' caoutchouc, ou un anneau ressort, serré par une sorte d'écrou, pour presser la tresse de blindage d'un câble contre une partie du boî-tier mëtallique, cette partie ayant gënëralement une forme conique.
Un autre type de boîtier connu comporte un orifice, pour le passage du câble, ayant une partie plane contre laquel:Le le câble peut être pressé au moyen d'un collier. Si le câble comporte une tresse de blindage, cette dernière est dénudëe ara niveau de l'orifice de ce boîtier, pour établir un contact électrique avec le boitier â
l'endroit où le collier serre le câble contre le boîtier. Tous ces types de boitier connus ont pour inconvënients de nécessiter un dénudage de Ia tresse, et de comporter des moyens de serrage qui sont encombrants.
Le brevet Américain n° 4 533 199 décrit un connecteur constitué d'une seule pièce de matière plastique comportant deux ' parties, de formes générales planes, articulées par une charnière flexible. Une première partie, porte des contacts constitués chacun d'une fourche autodénudante, dont le grand axe est perpendiculaire au ,plan de cette première partie. Une seconde partie porte des bossages. Ce connecteur permet de connecter plusieurs câbles com-portant chacun une tresse de blindage et un conducteur intérieur isolé. Ces câbles sont disposés en nappe et sont connectés chacun z5 sur deux fourches autodénudantes voisines. Une fourche assure le contact avec la tresse, au travers de l'isolant extérier.rr â la tresse, et une fourche assure le contact avec le conducteur roté
rieur, â travers l'isolant recouvrant ce conducteur, la tresse et son isolant extérieur ayant été supprimës au voisinage de l'extré..
mitê du câble.
La mise en place des câbles dans les fourches est effec-tuée en refermant l'une contre l'arxtre Ies cieux parties articulées;
chaque câble êtant pressé par des bossages de Ia seconde partie du connecteur. Le connecteur reste fermé, après cette opération, grâce à un dispositif de verrouillage, ihtégré au connecteur et constitué

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de deux ergots s'encliquetant dans doux fenêtres.
Ce connecteur a notamment pour avantages d°être peu encombrant et de permettre de connecter une pluralité des câbles comportant chacun une tresse de blindage individuel. La liaison à chaque tresse ne nécessite pas de dénudage. Par t;ontre, il a pour inconvénient de ne pas assurer un blindage de 1°extrémité de chaque câble. Des pertubations extérieures peuvent donc affecter les conducteurs à travers la matière plastique. D'autre part, des perturbations peuvent provenir du rayonnement des extrémités de câbles voisins, à l'intérieur même du connecteur.
Le but de l'invention est de proposer un boîtier , protégeant les extrêmités des câbles contre les pertubatioris électromagnétiques extérïeures ou intérieures, pouvant être monté
sans dénuder les tresses de blindage et ayant un faible encombrement. L'objet de l'invention est un boîtier en mêtal, Cons titué de deux coquilles en regard, et comportant des orifices munis de saillies en forme de fourche constituant des contacts autodénudants permettant de relier électriquement le boitier avec la tresse de blindage de chaque câble, par le simple fait de refermer les deux coquilles.
Selon l'invention, un boîtier métallique pour connecteur élec-trique, comportant deux coquilles métalliques en regard et das moyens d'assemblage, pour enserrer une fickre connecteur qui est destinée à être insërée sur une embase de connecteur, pour au moins uri câble comportant une tresse conductrice récouverte d'un isolant et entourant au moins un conducteur électrique isolé dêpassant l'extrémité de la tresse;
est caractérisé en ce que chaque caquille comporte au moins un orifice situé à la périphérie de la coquille et~
ayant un contour qui est ouvert lorsque les deux coquilles sont écartées, et qui est fermé lorsqu'elles sont rapprochées, ce contour fermé ayant des dimensions adaptées au passage d'au moins un câble;
- au moins une saillie en forme de fourche, intégrée à ladite coquille métallique et située dans un prifice de ladite coquille et n constituant un contact autadénudant pauz~ relier électriquement ladite coquille â la tresse d'un câble, et pour retenir ce câble.
Ce bo~tier assure un très bon contact entre lui-m~me et 1a tresse de chaque câble , ce qui permet de protéger les extrémités S dos câbles contre les pertubations électromagnëtiques extérieures au boîtier. Los saillies constituant des contacts autodénudants jouent en même temps un rôle de maintien des câbles pour empêcher leur arrachement.
Un mode réalisation particulier est caractérisé en ce que ~0 chaque coquille comporte une demi-charnière, les deux demi-charnières coopérant pour former une charnière permettant d'écarter au de rapprocher les deux coquilles. Ce mode de réalisation présente l'avantage que la charnière permet d'assembler les deux coquilles au moyen d'une seule vis da fermeture. I1 réduit 1S donc le nombre de pièces constituant le connecteur équipé. Cette réduction du nombre de pièces simplifie son montage. En particulier, lorsque le montage est fait manuellement, il est plus commode de manipuler un bottier qui ne se sépare pas en deux piêces indépendantes.
Un mode de réalisation particulier est caractérisé en ce qu' au moins une coquille comporte des languettes pour constituer des écrans entre des cont~ets portés par la fiche connecteur. Les languettes viennent en appui contre certains contacts dans le cas de contacts à connexion enroulée ou soudée; ou bien elles s'insé-25 rent dans certains contacts dans le cas de contacts autodénudants, lorsque les deux coquilles sont rapprochées. Ces languettes constituent des écrans ëlectriques protégeant certains contacts contre des pertubations pouvant être induites par des contacts voisins et les extrémités des câbles: Ces languettes permettent"
30 aussi de relier la masse du bottier â certains contacts de la fiche pour relier cette masse aux contacts de l'embase correspondant à
ces contacts de la fiche.
Un mode de réalisation particulier est caractérisé en ce qu'un orifice d'une coquille s'unit à un orïfice de l'autre _5_ ~~'~' coquille, l.arsqi.re celles-ci sont. rapprochées, pour former un conduit qui rassemble les câbles en une nappe dont le plan est orthogonal â l'axe de rotation de 1a charnière; et en ce que les deux coq ailles comportent chacune un bossage en forme de rampe, S pour maintenir la nappe en diminuant la largeur du passage de la nappe entre les deux coquilles, au fur à mesure que le nombre de câbles de la nappe se réduit le long de la fiche connecteur. Ce mode de réalisation a pour avantage que l'accès des câbles a la forme d'une nappe parallèle au plan d'~,~n châssis supportant ~0 l'embase de connecteur dans laquelle la fiche connecteur est insérëe, ce qui permet d'obtenir un encombrement particulièrement faible du connecteur et des câbles.
L'invention sera mieux comprise et d'autres détails appa-raîtront à l'aide de la description ci-dessous et des figures l'ac-15 compagnant - la figure 1 représente uné vue éclatêe d'un exemple de réalisation du boîtier selon l'invention, et illustre son utilisation pour quatre câbles comportant une tresse de blindage individuel;
20 - Les figures 2 à 5 représentent respectivement une vue de dessus, une vue de face, une vue de dessous, et une vue de côté, de cét exemple de réalisation;
- la figure 6 reprêsente une vue en coupe de cet exemple de réalisation.
25 Gomme représenté sur la figure l, cet exemple de réalisa-tion comporte principalement deux coquilles, l et 2, articulées au-tour d'un axe de rotation XX' par une charnière 3 qui est consti-tuée notamment d'une vis imperdable 25. Les coquilles 1 et 2 comportent respectivement deux demi-charnières , 29 et 30; qui 30 tournent autour de la vis 25. L'axe de symétrie de la vis 25 constitue l'axe de rotation XX' . La vis 25 a aussi pour~ fonction de fixer le boitier à uh'châssàs 5l. Elle est vissée dans un écrou 50 solidaire du châssis 51. Le châssis 51 supporte une embase de connecteur 52. Dette embase 52 est fixée de l'autre c ôté dur châssis 35 5l par rapport à l'écrou 50, le connecteur étant inséré dans l'embase 52 au travers d'une Fenêtre rectangulaire 53 ayant des dimensions légèrement supérieures à celles de l'embase. On notera que l'axe de rotation XX' est parallèle à la direction de déplacement de la fiche de connecteur 4 lors de son insertion sur g l'embase 52.
La charnière 3 permet d'êcarter ou de rapprocher les deux coquilles 1 et 2. Ces dernières peuvent être maintenues serrêes au moyen d'une vis 26 et d'un écrou 27. Elles enserrent alors une fi-che de connecteur, 4, constituëe d'un bloc de matière plastique comportant des alvëoles contenant chacune un contact schématisê en 41. La fiche connecteur 4 comporte quatre ergots, 42, dont deux seulement sont visibles sur la figure 1. Ils s'emboîtent dans des creux 23 et 24 mênagês respectivement dans les coquilles 1 et 2.
Cet exemple de réalisation est destiné â une fiche connec leur du type HE12 qui est normalisée en France et en Europe. Elle peut comporter des contacts autodênudants ou des contacts à corme xion enroulée ou soudée. Cet exemple comporte deux rangées de contacts 41 qui sont connectés à quatre câbles, 34 à 37, comportant chacun une tresse de blindage. Naturellement 1a portée de l'invention ne se limite pas à cet exemple de fiche connecteur et à
ce nombre de câbles.
Dans cet exemple, les câbles 34 et 35 comportent chacun une gaine isolante externe 45, une tresse de blindage 46, une gazne isolante intermédiaire 44, et un conducteur intérieur urü que 43.
Les câbles 36 et 37 comportent chacun : une gaine isolante 39, une tresse de blindage 38, et deux conducteurs isolés 40, chacun isolë
par une gaine isolante intermédiaire 47'. Bien entendu, les tresses de blindage 38, 46 peuvent être simples ou multiples c'est-à-dire formées de plusieurs couches de tresse concentriques. , Lorsque les deux coquilles 1 et 2 sont refermées, elles enserrent les câbles 34 à 37 dans un conduit constitué d'un orifice 16 situé à la,périphérie de la coquille l et d'un orifice l7 situé
à la périphérïe de la coquille 2. Chacun de ces orifices a un contour ouvert lorsque les deux coquilles sont êcartées, ce qui permet d'insérer les câbles 34 et 35 dans l'orifice 16, et l) _7_ d'insërer :Les câbles 36 et 37 dans l'orifice 17. Lorsque les Baux coquilles sont rapprochées, ces doux contours Formant un seul contour termë ayant des dimensions adaptées exactement au passage des quatre câbles 34 à 37 et ayant une forma oblongue quai rassemble las quatre câblas en une nappe dont le plan est parallèle au plan du châssis 51, et orthogonal. à l'axa XX'.
Las détails da cet exemple de réalisation apparaîtront mieux an se rêfërant aux figuras 2 â 6.
La figure 2 reprêsente une vue de dessus du boîtier; lors que les doux coquilles 1 et 2 sont refermées. La charnière 3 com porte deux moitiés dont l'une est constituëa par une partie arron-die, 29, appartenant à la coquille 2. Cette partie arrondie 29 com porte un chambrage 31 pour contenir la tête da la vis imperdable 25.' I1 apparaît sur cotte figure 2 que les deux coquilles se rejoignant sur une surface da joint comportant une ondulation en Forme de S au voisinage des orifices 16 et 17. Una bosse 18 de Ia coquille 1 s'insère dans un creux 19 de la coquilla 2, ' Réciproquement une bosse de la coquille 2 s'insère dans un creux de la coquille 1. Le rôle de cette ondûlation apparaîtra dans la suite.
La figura 3 reprêsente une vue de face et montre le chambrage 3l logeant la tête de la vis impérdable 25; un chambrage 20 logeant l'écrou 27; et une languette 22. La languette 22; de la coquille 2, et une languette'21, de la coquille 1,'constituent à la fois un guide pour insérer'la fiche 4 dans l'embase 52et un blindage la long des grands côtés de cette embase.
La figure 4 représente une vue de dessous de cet exemple de réalisation, et montre une secbnde moitié de La charnière 3 qui est constituée par une partie arrondie 30 de la coquille 1. Cette partie arrondie 30 comporta un chambrage 32 contenant la partie fi-letée de la :vis imperdable 25. Ce chambraga 32 permet d!escamoter la vis 25; et pérmet une indexation sur l'écrou 50 lors de T'iriser-tion du connecteur sur l'embase 52. La figure 4 montre les deûx languettes 21 et 22, et une languette 28 prolongeant la bordure da la coquilla 2 en dessous du joint avec la coquille 1, à la partis supérieure de la caquille 2. La languette 28 permet de recwouvrir ce joint lorsque les deux coquilles sont fermées.
La figure 5 représente une vue de côté qui montre comment les orifices 16 et 17 se rejoignent pour former un orifice de forme oblongue et fermée, pour rassembler quatre câbles en une nappe dont le plan est parallèle au châssis 51. Elle montre aussi : le profil des langue ttes 21 et 22; le chambrage 20 contenant l'ëcrou 27 et un chambrage 33 semblable au chambrage 20, et destiné à contenir la tête de la vis 26.
La figure 6 représente une coupe selon un plan de coupe VI, montrant des caractéristiques qui sont situées à l'intëriec~r du boîtier. Elle montre que l'orifice 16 comporte deux saillies 6a et 7a qui ont chacune la forme d'une fourche. Elles constituent chacune un contact autodénudant qui traverse la couche isolante 45 1S des câbles 34 et 35, lorsque les deux coquilles sont rapprochées, et elles retiennent les câbles 34 et 35 dans l'orifice 16.
L'orifice l7 comporte deux saillies 6b et 7b situées dans le prolongement des saillies 6a et 7a, st qui elles aussi, ont la forme de fourches. Elles constituent chacune un contact autodénu dant qui traverse la couche zsolante 39 des câbles 36 et 37; lors-, que les deux coquilles sont rapprochêes, et elles retiennent ces câbles dans l'orifi.ce 17. Les saillies 6a, 6b et 7a, 7b permettent de relier chaque tress e au boîtier; par quatre points de contact pour plus de sécurité, comme i1 apparaîtra ci-après. En outre, ces saillies ont pour fonction de reteniz~ les câbles afin d'éviter leur arrachement s'ils sont soumis à une traotion.
La figure 6 montre aussi que la partie infërieûre des ori--fices 16 et l7 comporte une ondûlation en forme de S, analogue à
l'ondulation de la surface de joint située à la partie supérieure de ces orifices. Une bosse 8 de la coquille l s'insère dans un creux 9 de la coquille 2, alors qu'une bosse de la coquille 2 s'insèr~e dans un creux de la coquille 1. Ces ondulations 8, g, 18, 19 ont pour fonction de dêcaler la discontinuité existant entre la saillie 6a et la saillie 6b, par rapport à la discontinuité exis-tant entre la saillie 7a et la saillie 7b. Ainsi, un contact mal é

tabli sur la tresse de l'un des câbles, à cause de la discontim.~.i-té des saillies 6a et 6b, sera compense par un contact bien établi par la saillie 7b, et réc.i.proquement la saillie 6a compensera 1a discontinuité des saillies 7a et, 7b.
I.l est envisageable de donner une autre forme à 1a surface de joint au voisinage des orifices 16 et 17, de façon que :Les longueurs des saillies 6a et 7a soient différentes et que les longueurs des saillies 6b et 7b soient différentes, pour améliorer la sécurité de l'établissement des contacts, comme dans l'exemple de réalisation décrit. ' La figure 6 montre aussi que 1a coquille l a une épaisseur variable, plus faible au voisinage de l'orifice 16 et plus forte au voisinage de la charni~re, pour former un bossage 14 en forme de rampe. Ce bossage maintient la nappe de câbles en diminuant la largeur du passage de cette nappe entre les deux coquilles au fur et à mesure que le nombre des câb2es de la nappe se réduit la long de la fiche connecteur 4. Comme le montre la figura 1, le grand axe de la nappe de câbles est parallèle aux rangées de contact 41, et le nombre de câbles de la nappe se réduit le long des rangées de contacts. Par exemple, le câble 35 est plus court que le câble 34, par conséquent l'extrémité du câble 34 pourrait flotter dans l'espace, s'il n'y avait pas le bossage 14, et la raideur du câble 34 pourrait être suffisante pour arracher, hors de la fiche connecteur 4, 1e contact fixé à l'extrémité du conducteur 43:
De manière analogue la coquille 2 comporte un bossage 15 qui guide l'extrêmitë du câble 3? pour la rapprocher de Ia fiche connecteur 4.
La figure 6 montre aussi que la coquille 1 comporte deux languettes, 10 et 11, parallèles à l'axe XX' de la charnière et qui, lorsque les coquilles sont rapprochées, s'insèrent respectivement dans deux contacts autodénudants de la fiche connecteur 4 ou viennent en appui: contre deux contacts à cohnexions enroulées ou soudées de la fiche 4, selon le type de contact de cette fiche. Ces languettes 10 et 11 constituent deux écrans électriques pour protéger un groupe de contacts des pertubations _.
ëlectromagnétiques rayonnées par des contacts voisins. Elles assurent en outre une liaison électrique entre 1e boîtier métallique et tics contacts s.ituës sur l'embase 52. De maniére analogue la coquille 2 comporte deux languettes 12 et 13 qui s'insèrent dans certains contacts autodënudants portês par 1a fiche connecteur 4 ou viennent en appui contre deux contacts à connexions enroulêes ou soudées de la fiche 4, selon le type de contact de cette fiche.
Pour le montage du connecteur, les extrémités des quatre câbles 34 à 37 sont dëpouillées de l'isolant extérieur 45, 39 et de la tresse 46, 38 sur une même longueur. Puis, dans le cas d'une fiche connecteur à cantauts autodënudants, les conducteurs 40, 43, entourés des gaines intermédiaires 47, 44 sont insérés dans les contacts de la fiche au moyen d'un outillage classique, ou, dans le cas d'une fiche connecteur à contacts à cohnexion enroulée ou soudée, les conducteurs 40, 43, sont dépouillés des gaines intermédiaires 47, 44 avant d'être connectés aux contacts de la fiche au moyen d'un outillage classique. Puis la fiche connecteur 4, et les câbles 34 à 37 sont insèrés dans 1e boîtier, et celui-ci est refermé, en vissant 2a vis 26 et Y!écrou 27.
Au moment où les deux coquilles sont rapprochées, il y a simultanëment : mise en contact du boîtier avec la tresse de chacun des câbles; mise en contact du boîtier avec ter ains contacts de la fiché connecteur; et instauration d'un blindage entre certains contacts de nette fiche connecteur. Toutes ces opérations sont réalisëes très simplement puisqu'il n'y a pas lieu de dénuder les câbles au niveau des saillies 6a, 6b, 7a, 7b. I1 est, â remarquer aussi que l'encombrement est particulièrement réduit grâce au rassemblement des câbles sous la forme d'une nappe ayant un plan parallèle au plan du châssis 51.
La portée de l'invention n'est pas limitée à l'exemple de rëalisation décrit ci-dessus. De nombreuses variantes sont â l.a portée de l'homme de l'art. Ce boîtier peut être réalisé notamment par moulage d'un alliage léger classique. Il suffit d'un outillage â injection simple, le démoulage pouvant être fait sans contredépouille.

Claims (8)

Revendications:

1/ Boîtier métallique pour connecteur électrique, comportant deux coquilles métalliques (1,2) en regard et des moyens d'assemblage (3,26, 27), pour enserrer une fiche connecteur (4) qui est destinée à être insérée sur une ambase connecteur (52), pour au moins un câble (34 à 37) comportant une tresse conductrice (46) recouverte d'un isolant (45) et entourant au moins un conducteur électrique isolé (43) dépassant l'extrémité de la tresse;
caractérisé an ce que chaque coquille (1, 2) comporte :
- au moins un orifice (16, 17) situé à la périphérie de la coquille et ayant un contour qui est ouvert lorsque les deux coquilles sont écartées, et qui est fermé lorsqu'elles sont rapprochées, ce contour fermé ayant des dimensions adaptées au passage d'au moins un câble;
- au moins une saillie (6, 7) en forma de fourche, intégrée à
ladite coquille métallique (1, 2) et située dans un orifice (16, 17) de ladite coquille, et constituant un contact autodénudant pour relier électriquement ladite coquille (1, 2) à la tresse d'un câble, et pour retenir ce câble.

2) Boîtier salon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage (3) comportent une demi-charnière (29, 30) sur chaque coquille (1, 2), les doux demi-charnières coopérant pour former une charnière (3) permettant d'écarter ou de rapprocher les deux coquilles (1, 2) par une rotation autour d'un axe (XX')

3) Boîtier selon la revendication 1, pour une fiche connecteur (4) portant des contacts autodénudants (41), caractérisé en ce que, pour constituer des écrans entre des contacts (41) portés par la fiche connecteur (4), au moins une des dites coquilles (1; 2) comporte des languettes (10 à 13) qui s'insèrent dans certains contacts autodénudants portés par la fiche connecteur (4), lorsque les deux coquilles sont rapprochées.

4) Boîtier salon la revendication 1, pour une fiche connecteur (4) portant des contacts à connexion enroulée ou soudée, caractérisé en ce que, pour constituer des écrans entre des contacts (41) portés par la fiche de connecteur (4), au moins une des dites coquilles (1, 2) comporte des languettes (10, 13) qui viennent en appui contre certains contacts à connexion enroulée ou soudée portés par la fiche connecteur (4), lorsque les deux coquilles sont rapprochés.

5) Boîtier selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe de rotation (XX') est parallèle à la direction de déplacement de la fiche connecteur (4) lors de son insertion sur l'embase (52).

6) Boîtier selon la revendication 5, caractérisé en ce que les deux demi-charnières (29, 30) coopérant en tournant autour d'une vis imperdable (25) dont l'axe de symétrie est confondu avec l'axe de rotation (XX') des deux coquilles (1, 2); et en ce que la vis imperdable (25) coopère avec un écrou (50) pour fixer le boîtier à un châssis (51) supportant l'embase (52).

7) Boîtier selon la revendication 2, pour une pluralité de câbles (34 à 37), caractérisé en ce qu'un orifice (16) d'une coquille s'unit à un orifice (17) de l'autre coquille; lorsque celles-ci sont rapprochées, pour former un conduit qui rassemble les câbles en une nappe dont le plan est orthogonal à l'axe de rotation (XX') de la charnière (3);
et en ce que les deux coquilles comportent chacune un bossage (14, 15) en forme de rampe, pour maintenir la nappe en diminuant la largeur du passage de la nappe entre les deux coquilles, au fur et à mesure que le nombre de câbles de la nappe se réduit 1e long de la fiche connecteur (4).

8) Boîtier selon la revendication 2, pour une pluralité de câbles (34 a 37), caractérisé en ce qu'un orifice (16) d'une coquille s'unit à un orifice (17) de l'autre coquille, lorsque celles-ci sont rapprochées, pour former un conduit qui rassemble les câbles en une nappe dont le plan est orthogonal à l'axe de rotation (XX') de la charnière (3);
en ce que chaque orifice (16, 17) comporte au moins deux saillies (6a, 7a; 6b, 7b) en forme de fourche, pour constituer au moins deux contacts autodénudants appliqués à la tresse (46, 38) d'un même câble (34, 35, 36, 37) et en ce que la surface de joint des deux coquilles (1, 2) comporte des ondulations (8, 9, 18, 19) au voisinage des orifices (16, 27), de part et d'autre de ceux-ci, pour que les longueurs des saillies (6a, 7a; 6b, 7b) situées dans un même orifice (16, 17) soient différentes les unes des autres: