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DISPOSITION POUR LA MANOEUVRE DES AIGUILLAGES PAR GROUPES DANS-LES'
CABINES DE-MANOEUVRE' D.' ITINERAIRES....
Dans les cabines électriques dans lesquelles'les aiguillages
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peuvent être renversés pàr itinéraires, on aime a.'envisager les aiguilla- ges d'un itinéraire en groupes qui sont' manoeuvrés l'un après l'autre, pour éviter une surcharge -du réseau ou'du -courant de secours adjoint. Cet- te manoeuvre par groupes a cependant pour conséquence un nombre élevé de relais, ce qui, par exemple dans le cas de répartition en trois groupes pour chaque itinéraire, exige 'de prévoir trois relais de manoeuvre ou un relais d'itinéraire et trois relais auxiliaires. ' ' '
L'invention a pour but une économie considérable en relais et conducteursce à quoi on arrive par.
lefait que la répartition des aiguil- lages en groupes n'est plus faite par itinéraire, mais que tous les aiguil- lages d'une station sont répartis en groupes particuliers et que, lors de l'établissement d'un itinéraire, sont mis sous tension ceux de ces groupes dans lesquels ae trouvent les aiguillages de l'itinéraire à tracero Comme les relais pour la manoeuvre de plusieurs moteurs' d'aiguillages 'Sont déjà rassemblés sur le bâti, il est préférable, dans certains'cas;, de réaliser
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comme groupes deaîguillages ceux/d'entre 'eux réunis sur le même bâti, cest- à-dire que le renversement successif',des. àituilïagés est obtenu dans l'ordre des bâtis de support, d'abord le premier'b-ti9"ensuite le seconde puis le troisième, etc, étant mis sous tension*' "t - , - ..
'1. , '-.''< L!Qbjet de l'invention est exposé à.tktre d'exemple à.1'aide des figures annexées. ,
Les aiguillages d'un bâti déterminé sont mis en circuit,par un
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relais correspondant 1. 2, -3, 4 ou 5,'"etoô"Su# chaque' bâti se trouvent,, 'par exemple quatre aiguillages 0 'Par la,mise en circuit ou relais 2, par exem- ple tous les quatre aiguillages ne se rïxt pas a^t3.onrtés mais seulement ceux d'entre eux qui ont été contactés simultanément'par un'contact d'itinéraire correspondant. En sérié avec chacun dê'cantacts de e.ais 219 z9 23, 24 se trouvent par conséquent les contacts "eorrespqÏidant's-des leviers d'itinéraires,
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les contacts d'itinéraire grâce auxquels peut être raccordé un même aiguil- lage étant à leur tour montés en parallèle.
Si l'aiguillage Wl fait par exemple partie des itinéraires al et a3, il y a dans le circuit de l'ai- guillage Wl deux contacts, a et A", en parallèle, ces contacts étant mon- tés en série avec le contact du relais 2.
La fig. 1 donne un exemple de la façon dont la manoeuvre des ai- .' guillages peut se faire par bâti. Il y est prévu un moteur 6 dont l'arbre 7 est pourvu de cames 8 à 12 décalées l'une par rapport à l'autre, qui au cours de la rotation de l'arbre ferment successivement les circuits des contacts Kl, K2, K3, K4, etc, de sorte que les relais 1 à 5 entrent suc- .cessivement en action et qu'ainsi les aiguillages sont manoeuvrés par bâ- tis. Aussitôt que le relais 2 est attiré, le contact Kl est ouvert, de sorte que 1 est à nouveau mis hors circuit, etc. On peut, soit faire tourner le moteur 6 continuellement, soit le mettre en mouvement par la fermeture d'un taster d'itinéraire.
On peut également obtenir la manoeuvre par bâti des aiguillages d'une autre manière, par exemple avec des relais retardateurs ou avec une chaîne de relais. Les relais 1 à 5 pourraient par exemple être mis en circuit par les contacts d'itinéraire, mais de façon telle que le re- lais 1, après son attraction, met en circuit le relais 2, le relais 2, a- près son attraction, mettant en circuit le relais 3, le relais 3, après son attraction, mettant en circuit le circuit 4, etc. Chaque relais peut encore être prévu avec un retard approprié qui correspond à la durée de manoeuvre des moteurs d'aiguillages, donc par exemple à 3 secondes. Mais on peut également prévoir une autre disposition, indiquée à titre d'exem- ple par la fig. 3.
Dans ce cas,chaque relais mettrait en circuit les aiguillages faisant partie d'un bâti, les aiguillages de leur côté commanderaient le relais suivant. C'est ainsi, par exemple, que la mise en circuit du relais 1 par la fermeture du contact d'itinéraire a2 provoquerait la manoeuvre des aiguillages Wl, W2, tandis que les aiguillages W3 et W4 resteront immobi- les. Ces-moteurs d'aiguilles W1 et W2 coupent, par exemple, à l'aide de leurs contrôles ou de leurs commutateurs de tension, les contacts W1 1 W12 correspondants dans le circuit du relais 2. Aussitôt que W1 et W2 ont ter- miné leur course, les contacts W1 1 et W1 2 sont de nouveau fermés et le relais 2 est alors mis en circuit par l'intermédiaire d'un contact 111 du relais 2 encore attiré et les contacts fermés W11 à W14.
Le relais 2 est attiré et coupe simultanément le contact 211, ce qui désexcite à nouveau le relais 1. Les aiguillages du second bâti sont alors mis en mouvement par le relais 2. Grâce à cette réalisation, un retard particulier pour les relais est inutile, et l'on obtient en même temps que, au cas où lors de l'établis- sement d'un itinéraire quelconque des aiguilles d'un bâti ne. sont pas du tout utilisées, le bâti suivant est aussitôt mis en circuit sans retard.
Un perfectionnement supplémentaire peut être réalisé en effec- tuant la mise en circuit de chaque groupe à l'aide d'un relais spécial. Ce système présente l'avantage de ce que, suivant qu'il y a fonctionnement sur le réseau ou sur le réseau de secours, on peut mettre en circuit sélective- ment plus ou moins de moteurs d'aiguillage. Par simple renversement d'un in- terrupteur, on peut, au choix, mettre en circuit un seul relais, ou simul- tanément deux relais ou plus, ou bien également tous les relais, et ainsi adapter le nombre des moteurs d'aiguillages en action simultanément aux dif- férentes conditions des sources de courant existantes.
En particulier, on peut subdiviser chaque gare ou réseau de voies en différentes régions, les aiguillages de chaque région se trouvant dans un bâti; tous les aiguillages de. ce bâti étant toujours manoeuvrés par l'intermédiaire d'un relais spécial.
Les relais associés à chaque bâti seront donc mis en circuit, au choix : iso- lément, par deux ou par trois ou, encore plus, simultanément. 1 l'aide d'un dispositif spécial, comme par exemple un relais à maximum, on peut également faire en sorte,.que le plus grand nombre de relais soit mis en circuit simul- tanément, mais qu'une surcharge du réseau ainsi provoquée soit empêchée. Un exemple de ce système est décrit à l'aide de la fig,. 4.
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On y a représenté le plan des voies d'une table de manoeuvre d'aiguillages qui, par les lignes 101 à 105, est subdivisée en différents secteurs, chaque secteur contenant un certain nombre d'aiguillages. Les leviers de manoeuvre d'un secteur sont, de préférence, réunis dans un bâ- ti commun, et raccordés à un relais particulier. C'est ainsi qu'au secteur entre 101 et 102 serait associé un relais R1, à l'aide duquel les aiguil- lages W1, W2 sont manoeuvrés, au secteur entre 102 et 103 serait associé un relais R2, au secteur entre 103 et 104 un relais R3, etc.
Grâce au re- lais Rl, tous les aiguillages du premier secteur, qui font partie de l'iti- néraire, seraient mis en circuit lors de l'établissement de l'itinéraire, par le relais R2, tous les aiguillages faisant partie de l'itinéraire et qui se trouvent dans le deuxième secteur seraient mis en circuit, etc.. et l'on pourrait exciter, au choix, deux oo plusieurs relais simultanément.
Si l'on dispose d'un fonctionnement au réseau, on pourrait exciter par exemple simultanément les relais R1, R2, et ensuite les relais R3, R4, ou bien, au cas où la surcharge l'admet, tous les relais pourraient être mis en circuit simultanément. Si, par contre, on dispose d'un fonctionnement de réseau de secours, on pourrait exciter les relais isolément et succes- sivement, pour éviter une surcharge du groupe de secours. On peut également prévoir un relais retardateur, qui met en circuit successivement et dans des intervalles de temps correspondant à la vitesse de rotation d'un mo- teur, les relais Rl, R2, R3.
On peut également prévoir une disposition dans laquelle chaque relais excite le relais suivant, donc Rl le relais R2, R2 le relais R3, etc., le moment d'excitation ou le moment de réponse retardé en correspondance avec la durée de rotation des moteurs d'aiguillages.
La commande des relais par un arbre à cames, comme décrite plus haut, peut également avoir lieu de manière telle que par exemple normale- ment la première came met en circuit le relais R1, la deuxième le relais R2,le troisième R3, etc. Si l'on dispose d'un fonctionnement au réseau, dans lequel plusieurs relais, par exemple deux, sont mis en circuit si- multanément, le relais de contrôle du réseau provoquerait, par exemple, le montage en série des deux relais Rl et R2 sur la came 1, des relais R3 et R4 sur la came 2.
L'invention a surtout de l'importance pour les tables de leviers d'aiguillages, dans lesquelles on supprime le renversement par.itinéraires des aiguillages et que l'on manoeuvre à la main pendant un certain temps.
C'est par exemple le cas avec un signal de remplacement ou aussi pour une panne de réseau et fonctionnement avec courant de secours. Dans ce cas, on peut également couper complètement les relais qui provoquent la commande par groupes des aiguillages, et ainsi assurer les manoeuvres à la main.
Une forme de réalisation encore plus simple, moins coûteuse et plus efficace, tendant au même but, est réalisée en utilisant des chaînes de relais pour la mise en circuit des différents groupes d'aiguillages, chaque relais excitant le relais suivant et chacun de ces relais raccor- dant un certain groupe d'aiguillages à la source de courant.
Dans la plupart des cas, le retard réalisé par la mise en cir- cuit successive des différents relais est suffisant. On peut cependant en- core retarder arbitrairement les différents relais, par exemple par monta- ge en parallèle de condensateurs. Une forme de réalisation particulière- ment avantageuse, sans l'emploi de condensateurs, est obtenue lorsqu'on se sert du clignoteur prévu dans chaque cabine de manoeuvre, par exemple pour les lampes d'éclairage. Dans le circuit de chaque relais qui sert à la mise en circuit d'un groupe d'aiguillages, ne se trouve alors pas seu- lement un contact du relais précédent, mais également un contact du cligno- teur, de telle sorte que le retard de l'excitation des différents relais dépend alors de la vitesse de fermeture de circuit du clignoteur.
Dans toutes les réalisations décrites, on peut obtenir une adap- tation supplémentaire aux différentes conditions en faisant dépendre la mi- se en circuit des différents groupes d'aiguillages, en cas de panne de ré-
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seau et entrée en action du groupe de secours, de la fin de course des moteurs d'aiguillage. En effet, si normalement quelques groupes se recou- vrent, cela ne peut plus avoir lieu en cas de panne de réseau, étant donné que la batterie ou le groupe de secours a une puissance moindre que le ré- seau. Un exemple de ce cas est décrit à l'aide des fige 5 et 6.
210, 220, 230, 240 désignent les relais à l'aide desquels les différents groupes d'aiguillages sont mis en circuit successivement. Suppo- sons pour la suite que chacun de ces relais mette en circuit deux moteurs d'aiguillage qui font partie d'un itinéraireo Dans le circuit de tous ces relais, se trouve un contact Fl qui est fermé lors de la formation de l'iti- néraire, et un contact supplémentaire F2 met en circuit un relais 50 qui, par l'intermédiaire d'un contact Klo sur le clignoteur, est mis en circuit dans le rythme du clignoteur, donc est excité et désexcité continuellement.
Ce relais 50 comporte des contacts 51, 52, 53 dans le circuit du relais ci- té en premier lieuo Si le contact 51 est fermé par le relais du clignoteur, le relais 210 attire et met en circuit les deux premiers moteurs d'aiguil- lage. Mais ce relais 210 ferme simultanément un contact 211 qui excite le relais 220, mais dans le cas présent seulement après que le relais du clig- noteur ait commuté et ferme le contact 52. Le relais 220 met en action deux moteurs supplémentaires et ferme le contact 221. Le relais 230 est à pré- sent mis en circuit, dès qu'au cours du changement du relais du clignoteur le contact 53 ait à nouveau été fermé.
-En supposant que ces relais 220, 2109 230 doivent se recouvrir, mais que le relais suivant 240 ne doive être mis en circuit qu'après que 210 ait été désexcité, on obtient ce résultat par le fait que le relais '230 excite le relais 240 par l'intermédiaire d'un contact 231, mais dés- excite simultanément le relais 210 par l'intermédiaire d'un contact 232.
De même, 240 par ouverture du contact 242 désexcite le relais 220, etc.
Dans l'exemple présent, six moteurs d'aiguillage sont en action simultané- ment,si l'on admet que la durée de rotation d'un moteur' correspond à la réponse successive de trois relais. On peut, en outre, avoir soin de ce qu'en cas de panne de réseau, un nombre moins grand de moteurs entrent en action simultanément. Si l'on suppose dans le présent exemple qu'il ne faut que deux moteurs qui entrent en action simultanément, ce résultat est at- teint suivant l'invention, en prévoyant dans le conducteur vers les relais 210 à 240 des contacts qui dépendent des différents relais, par exemple le commutateur de tension coopérant au renversement des aiguillages, de telle sorte que c'est seulement après l'arrêt des moteurs et le changement du changeur de tension que le relais de groupe suivant est mis en circuit.
Dans ce cas, les contacts N1, N2, etc. du relais de contrôle du réseau couperaient les lignes vers les relais 220 et 230, et ces contacts serai- ent pontés par des couples de contacts S11 et S21 ou S31 et S41 sur les moteurs d'aiguillages correspondants, c'est-à-dire S31 et S41 seraient rac- cordés aux commutateurs de tension associés aux moteurs d'aiguillages mis en circuit par le relais 220.
Pour empêcher que la chaîne soit brisée en cas de panne d'un moteur d'aiguillage, on peut prévoir un relais retarda- teur spécial qui, après un certain temps correspondant au renversement d'un aiguillage, ponte les contacts Nl ou N2 de manière plus simple; -ce même résultat peut également être atteint en raccordant les contacts S11, S21, S31, S41, etc, non au changeur de tension, mais à un relais qui répond même lorsque le moteur d'aiguillage n'est pas arrêté, par exemple, le dis- joncteur automatique.
Dans le montage décrit, tous les éléments non absolument néces- saires à la description de l'invention, comme par exemple le relais termi- nal qui remet tout le dispositif dans la position de repos, ont été omis.
REVENDICATIONS.
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