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perfectionnements aux dispositifs de contrôle'du couple pour moteurs à courant alternatif.
La présente- invention est relative à des perfection- nements aux dispositifs, de contrôle du couple d'un moteur alimenté par un circuit à courant alternatif.
Il est souvent avantageux d'être en mesure de mettre et de maintenir dans un rapport connu, relativement au couple à pleine charge d'un moteur, le couple maximum qui est appli- qué à ce moteur, particulièrement dans le cas de moteurs à courant alternatif. Ceci est utile dans diverses applications.
Si l'on désire par exemple accélérer une machine cen- trifuge ou autre analogue dans le minimum de temps possible, il est avantageux d'être en mesure de régler le couple sur un cou- ple prédéterminé de surcharge de sécurité pour le mote-ur et de
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faire le nécessaire pour que l'accélération ait lieu dans des conditions uniformes dudit couple de surcharge du début à la fin de l'opération, sans nécessité d'autre réglage manuel de la part de l'opérateur. Ceci permet à la machine centrifuge d'accélérer dans le moins de temps possible compatible avec la charge de sécurité du moteur.
En cas de moteurs à courant alternatif accouplés à leurs charges par des dispositifs qui maintiennent une vitesse prédéterminée constante de débit, il est fréquemment désirable de limiter le couple que le moteur peut appliquer à des machi- nes fonctionnant sous des charges variables et également de fonctionner comme dispositif de sécurité contre une surcharge extrême au démarrage.
Il est également utile d'être à même de limiter ou de contrôler le couple en cas de brassage de matières plastiques, colles et autres, où, après épaississement, la charge provenant du brassage peut augmenter à des valeurs indésirables en ce qui concerne le moteur, mais où le ralentissement du brassage peut être toléré avec une limitation du couple du moteur s'il existe une assurance absolue contre l'arrêt complet du mouvement,
La présente invention remplit tous les buts mentionnés ci-dessus et consiste essentiellement à contrôler le montant du couple moteur courant alternatif fourni à la charge,
en utilisant entre le moteur et sa charge effective un accouple- ment électromagnétique à courants de Foucault dont le champ est alimenté par du courant continu de redresseurs qui sont commandés de façon à s'allumer et mettre en circuit le champ de l'accouplement par redressement d'une partie du circuit d'a- limentation du moteur, un voltage. régulateur d'une autre partie du circuit du moteur étant envoyé aux grilles des redresseurs d'une manière alternative et définie pour arrêter leur allumage et, par suite, arrêter- l'amenée du courant à l'accouplement
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quand la valeur du courant dans le circuit d'alimentation à courant alternatif du moteur monte au.point désiré.
L'invention est décrite ci-après en se référant au des- sin ci-annexé dans lequel :
Fig. 1 est une vue schématique en coupe de l'appareil mécanique formant une partie de l'invention.
Fig. 2 est un schéma des connexions d'un circuit de contrôle du couple suivant l'invention.
Fig. 3 est un schéma des connexions d'une variante de circuit de contrôle du couple.
Les mêmes références servent à indiquer les pièces cor- respondantes dans les différentes figures du dessine.
En se référant plus particulièrement à la fig. l, la référence 1 désigne une combinaison de moteur électrique et de groupe électromagnétique d'accouplement à friction à courants de Foucault, consistant en un élément moteur 3 à courant alter- natif, dont le rotor 4-est claveté sur un manchon rotatif 5.
Ce manchon est monté sur des roulements 7 qui sont, à leur tour, portés par un arbre 9. L'arbre 9 constitue l'élément mené et tourne dans des roulements 11 dans un carter 13. Un accouplement magnétique variable- à friction est maintenu entre le manchon 5 et l'arbre 9 au moyen d'un accouplement électromagnétique 15 à friction à courants de Foucault comportant un tambour 6 à cou- rants de Foucault et une bobine inductrice à courant alternatif indiquée en CL. La bobine CL est portée par un rotor denté 8 claveté sur l'arbre 9. Cette bobine est connectée par l'inter- médiaire-des bagues de frottement 17 auxquelles le courant est amené pour la mise sous courant de la bobine en vue-de réaliser unaccouplement magnétique à friction.
En se référant maintenant plus particulièrement à la fig. 2, on voit en L1, L2' L3 un circuit à courant alternatif triphasé qui alimente le moteur 3 à courant alternatif. En CL
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se trouve l'enroulement de l'accouplement à friction qui four- nit une charge à courant continu à l'accouplement, lors de la magnétisation de l'accouplement. Le courant continu pour cette charge est fourni par une paire de tubes redresseurs RT à trois éléments, cathode incandescente et remplissage de gaz, du type demi-onde.
En AT est un transformateur anodique qui fournit du courant pour la charge à courant continu de l'accouplement, le primaire de ce transformateur AT étant aussi connecté aux fils de ligne Li et L2 du circuit d'alimentation à courant alternatif.
Les anodes A des tubes RT sont représentées aonne.ctées aux ex- trémités opposées du secondaire du transformateur anodique AT.
Les cathodes des tubes ou dispositifs de chauffage K reçoivent le courant d'un transformateur de chauffage KT dont le primaire reçoit également du courant par les fils de ligne L1 et L2. Le transformateur de chauffage KT est réglé au moyen d'un rhéostat de chauffage Fil ..
Les grilles des tubes RT sont représentées en G. Les résistances BR sont des résistances limitant le courant de gril- le, dans lesquelles les courants de grille sont maintenus à une faible valeur .de deux ou trois micro-ampères au maximum.
Une vapeur appropriée pour ces résistances BR est de 50.000 @hms.
Lés extrémités opposées du secondaire du transformateur KT sont connectées respectivement aux cathodes K des tubes re- dresseurs RT.
Les secondaires du transformateur anodique AT et du transformateur cathodique KT sont connectés ensemble en leurs points centraux comme le représente le dessin, par la bobine d'accouplement CL qui fournit la charge à courant continu. Ainsi, la charge à courant continu par la bobine d'accouplement CL peut passer, quand le permet le dispositif, entre les points centraux du transformateur AT et du transformateur KT et par les tubes
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redresseurs RT alternativement, car les tubes respectifs RT sont alternativement allumés ou éteints par les grilles G, pour que le courant passe d'une manière qui sera décrite plus loin.
En GT est représenté un transformateur de grille qui ne fournit pratiquement pas de courant au système, mais fonction- /ne primairement pour mettre alternativement les grilles G sous , tension pour produire l'allumage et .l'extinction par les tubes RT.
Ce transformateur GT a son primaire connecté également aux lignes d'amenée Li et L2' comme représenté, avec ou sans régulateur de vitesse GV correspondant sur la ligne d'amenée L1.
Le voltage du secondaire du transformateur de grille GT est'approximativement de 100 volts, mais il peut être réglé sui- vant les exigences du circuit. Les résistances GB par exemple, de 10.000 ohms chacune et elles-mêmes en série, sont reliées au secondaire du transformateur, GT pour. maintenir le courant dans le secondaire à une faible valeur. Il en résulte que les poten- tiels aux extrémités opposées des deux résistances GB (considé- rées en série) sont appliquée.. aux grilles G par l'intermédiaire des résistances BT. Un point central entre les résistances GB est relié au point central du transformateur de chauffage KT de fa- çon à former une base pour un rapport de potentiel grille-cathode.
Sur le conducteur L3 au moteur sont placées une ou deux spires de fil W utilisées comme primaire du transformateur d'inten- sité LT qui est un transformateur primaire en série, avec voltage secondaire élevé, comme indiqué. Sur ce secondaire est placé un potentiomètre réglable P qui peut être gradué ou réglé par un opérateur, Ce réglage peut être fait en vue de la lecture d' un ampèremètre AM qui est placé sur le conducteur L3 allant au moteur, de manière que l'opérateur puisse s'assurer en tout temps à quelle intensité et/ou à quel couple le moteur 3 est limité.
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Une résistance RL de 10.000 ohms est insérée dars le circuit du potentiomètre et sur le secondaire du transformateur GT, de sorte que le transformateur LT ne peut être court-circuité sur le secondaire du transformateur GT.
Il convient de remarquer que le transformateur de gril- le GT établit un potentiel qui est basé sur une onde composée des branches L1 et L2. Etant donné que l'onde électrique dais la branche L3 du circuit du moteur a toujours un décalage de pha- se de 180 par rapport aux ondes composées correspondantes dans les branches L1 et L2' le potentiel établi par le transformateur LT est toujours décalé de 180 par rapport au potentiel établi par le transformateur GT, c'est à dire qu'il est contraire. Le potentiel du transformateur GT produit l'allumage- des grilles G ou la coupure du passage du courant dans les tubes RT alterna- tivement, lorsque chaque grille G devient positive et met hors circuit le tube respectif quand sa grille G devient négative.
Le potentiel venant du transformateur LT est appliqué à une certaine valeur, suivant le réglage du potentiomètre P, de sorte que le potentiel du transformateur LT neutralise exacte- ment d'abord l'un puis l'autre des potentiels des résistances GB.
Etant donné que le potentiel fourni par le transformateur LT est proportionnel au courant passant dans les branches du circuit du moteur (en particulier dans la branche L3), le potentiel fourni par lui ne peut monter à la valeur nécessaire voulue pour neutra- liser les potentiels aux extrémités des résistances GB, à moins que le courant passant par la branche L3 et par conséquent allant au moteur lui-même, soit assez élevé pour engendrer un tel poten- tiel neutralisant. En conséquence, il peut arriver que tant que le courant du moteur à courant alternatif a une valeur inférieure à celle qui est nécessaire pour engendrer une valeur neutralisan- te dans les résistances GB, les grilles G,des tubes redresseurs RT continuent à s'allumer et à appliquer une pleine excitation,
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courant continu., à l'enroulement CL d'accouplement.
Ceci conti- nue jusqu'à ce quele courant augmente, dans le moteur jusqu'à une valeur qui peut établir dans le potentiomètre P un potentiel neutralisant contre le secondaire du transformateur GT. Ainsi, les grilles G continuent à allumer les tubes et à envoyer le courant dans CL jusqu'à ce que la différence de potentiel four- nie par les transformateurs LT et GT ait une valeur définie.
Les grilles G continuent à allumer les tubes de la même manière, indifféremment de l'approche naissante de ?la valeur de neutra- lisation, c'est à dire, jusqu'à ce que la valeur exacte soit à peu près atteinte. En conséquence, l'ampèremètre AM indique à un haut degré de précision la valeur du couple (suivant quelque constante)auquel il se produit une coupure du passage du cou- rant dans l'accouplement CL.
Il ressort nettement de ce qui précède que les tubes redresseurs RT ne s'allument pas et n'envoient donc pas de courant continu dans la bobine d'accouplement CL à moins d'être rendus actifs, pour s'allumer, par mise sous tension effec- tuée par le transformateur de grille GT. Quand le potentiel du transformateur de .grille GT est neutralisé par le rhéostat potentiomètre P, les tubes RT ne s'allument pas et, puisque le potentiomètre P peut être contrôlé, l'on voit que l'allumage des tubes peut couper le courant à une valeur quelconque désirée du courant dans la ligne L3.
De même, le règlage du rhéostat potentiomètre P n'a pas besoin d'être laissé fixe lorsque l'accélération de la char- ge sur l'arbre 9 se produit. Par exemple, le couple peut faci- lement être r'éduit ou augmenté en fonction du temps, et un dis- positif approprié à action différée peut être utilisé dans ce but.
Il convient de rappeler que la puissance du moteur à courant alternatif 3 est fonction du couple fourni par le mo- teur, suivant un rapport défini. En marche normale, lorsque le
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moteur n'est pas surcharge, ce rapport est presque directement proportionnel et la lecture de l'ampèremètre est donc presque une lecture directe du couple, suivant un multiplicateur cons- tant, avec un, degré de précision suffisant. Si le moteur est surchargé au-delà de son étendue normale de marche, l'ampère- mètre peut être recalibré spécialement en unités de couple.
Des essais effectifs ont montré par exemple que si le couple normal de pleine charge du moteur est de 100 ampères et le moteur démarre pendant que le potentiomètre P est réglé pour que l'ampèremètre indique 100 ampères, le moteur continue à ti- rer à moins de 100 ampères. En outre, il tiretrès faiblement au- dessous de cette valeur d'une manière continue jusqu'à ce que le moteur soit accélére en plein. Ceci signifie, dans le cas d'une centrifuge par exemple, que le moteur exerce continuelle- ment un couple de la valeur maxima admissible prédéterminée, et que la charge est accélérée dans le mini=de temps possible et ce temps d'accélération peut être contrôlé par le potentiomètre de réglage p.
Comme indiqué dans l'exemple ci-dessus, un régulateur de vitesse correspondant GV peut être utilisé en connexion avec l'élément mené de l'accouplement 15. La fig. 1 représente un ré- gulateur de ce genre fixé sur l'arbre 9, et dont le rôle est de contrôler les contacts, ou une pile de carbone ou autre, pour les couper lors d'une augmentation de vitesse ou inversement,
Le circuit de contact du régulateur GV est connecté dans une des lignes L2 allant au transformateur et consiste en une résistance en parallèle avec un condensateur approprié. Cette résistance est également en parallèle avec des contacts représen- tés schématiquement en N qui réagissent par ouverture lorsque l'arbre 9 prend une vitesse trop élevée.
Ainsi, le régulateur diminue simplement le courant et coupe le potentiel utile du transformateur GT pour qu'il soit interrompu quand 1)arbre 9 de
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l'accouplement tend à prendre un surcroit de vitesse et qu'il soit rétabli quand ledit arbre 9 tend à tourner à une vitesse inférieure à celle désirée. Le débit du régulateur GV est très faible en watts, d'autant plus que le seul wattage nécessité est la très faible quantité de courant nécessaire pour passer dans les résistances GB.
On peut se rendre compte que, quoique les tubes re- dresseurs RT soient chacun-des tubes à demi-onde, pris ensemble, ils constituent des dispositifs redresseurs à onde entière.
La fig. 3 représente un circuit électronique sembla- ble ,à celui décrit, mais utilisant du courant continu au lieu de courant alternatif dans les composants de contrôle et uti- lisant également quatre tubes RT1' RT2' RT3 et RT4 se dé- chargeant dans la bobine CL. Les deux tubes 'externes RT1 et RT4 ont un voltage anodique plus élevé que les deux tubes i n- ternes et ordinairement prennent la charge, comme on le; voit.
Dans la; fige 3, L1' L2' L3 est de nouveau le circuit triphasé d'alimentation pour le moteur 3 et les lignes L1 et L2 servent à l'alimentation du transformateur AT. Les quatre tu- bes¯RTI, TR2' RT3 et RT4 sont, comme on le voit, connectés au secondaire du transformateur AT ; ils sont équidistants par paires .sur les cotés opposés de la connexion des points cen- traux pour la bobine CL. L'autre côté de la bobine CL es.t con- necté auxpoints médians des transformateurs KT qui reçoivent également le courant des lignes. L1 et L2' comme aùparavant.
Les cathodes ou dispositifs de chauffage sont de nouveau indi- qués en K, les grilles en G. Les résistances BR sont indiquées '.,en connexion avec les grilles respectives G. Les anodes des tubes'sont désignées par A. On voit ainsi que le changement primaire dans le circuit principal des tubes consiste en la présence de quatre tubes, dont deux prennent ordinairement la charge. ¯Le changement le plus fondamental est la présence de
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courant continu dans le circuit de contrôle, au lieu de courant alternatif comme dans les fig. 1 et 2. Cn utilise trois circuits de contrôle de base qui sont représentés par des rectangles en traits pointillés indiqués d'une manière générale par les ré- férences I, II et III.
La raison pour laquelle on utilise des circuits de contrôle à courant continu est d'éliminer, dans certaines co n- ditions, des difficultés de construction relatives au phasage, à la production de l'effet possible du facteur de puissance, à des connexions incorrectes pouvant facilement être effectuées.
Il est, par exemple, possible d'obtenir des phénomènes momenta- nés quand on utilise un régulateur avec lequel un opérateur peut effectuer une fausse manoeuvre dans le phasage convenable du circuit.
La description ci-après est relative au même circuit général de contrôle du couple et au même circuit de régulateur qee ceux qui ont déjà été représentés fig. 2, en parlant d'une manière générale, mais il est fait usage de courant continu, au lieu de courant alternatif, pour les diverses opérations de con- trôle.
On peut appeler le circuit de contrôle I circuit auxi- liaire de base négatif, le circuit de contrôle 115 circuit au- xiliaire régulateur et le circuit de contrôle III, circuit auxi- liaire du couple.
Le potentiel auxiliaire négatif de base se règle au moyen du potentiomètre PT ; de sorte que les deux tubes externes RT1 et RT4 ont un potentiel négatif moindre que celui des deux tubes internes RT2 et RT3. Les tubes externes fonctionnent donc toujours, à moins que l'un d'eux aitune panne. Il en résulte un contrôle de base sous l'action duquel les deux tubes externes fonctionnent toujours, indépendamment de phénomènes passagers quelconques produisant leur fonctionnement intempestif. Toute -
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fois, le fonctionnement continu normal des deux tubes extérieurs
RT1 et RT4 est assuré non seulement par le voltage anodique plus élevé, mais par une quantité moindre de potentiel négatif sur les grilles.
En suivant le circuit I, le courant continu venant du redres- seur R1 passe par un circuit filtre contenant des condensateurs
121 et 131 avec une bobine de réaction 111 interposée entre des connexions des condensateurs de la manière conventionnelle. La résistance potentiomètre PT produit une charge uniforme d'une grandeur très faible dans le redresseur R1.
Au point 29, un voltage négatif d'une valeur égale par exemple à -12, est dérivé de la résistance PT et appliqué aux grilles des tubes externes RT1 et RT4. Au point 28, un voltage négatif de valeur plus élevée égale à-16 est dérivé et appliqué aux grilles des deux tubes RT2 et RT3. Normalement, la tension auxiliaire négative décrite et établi par le circuit auxiliaLre à tension négative 1 empêche les tubes de s'allumer, de sorte qu'aucun courant continu n'est amené à l'accouplement CL.
Le redresseur R2 du circuit auxiliaire II du régulateur est disposé de telle sorte qu'il n'y a production de courant con- tinu que lorsque les contacts N dans le régulateur sont fermés ou, le cas échéant, une très faible quantité peut être fournie par la résistance GR, quantité qui.est insuffisante pour affecter de manière appréciable lecircuit, GR ayant une valeur élevée. La résistance LR est de préférence branchée sur le primaire du trans- formateur 20, de façon à contrôler la charge aux points de contact -'du régulateur pour leur permettre de laisser passer le courant et pour les tenir propres.
Le positif du redresseur R2 du régulateur est,relié au positif du circuit I au point 51. Le côté négatif est connecté (par l'intermédiaire de la résistance TBB) au sommet d'-une résistance BB de blocage auxiliaire, de manière à placer une charge négative en un point 81 de la résistance BB quand le régulate-ur ferme les contacts.
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Supposons que les contacts du régulateur sont ouverts, et qu'aucun courant ne traverse le redresseur R2. Le redresseur R1 fournit un potentiel uniforme courant continu. En cvnséçuen- ce, tous les conducteurs etéléments métalliques connectés au point 51 dans le circuit I ont une valeur positive et comme au- cun courant appréciable ne passe, par suite de la valeur élevée des résistances de blocage BR dans les grilles des tubes, une condition positive à peu près uniforme se rencontre dans tous lesdits conducteurs ou éléments métalliques.
Par suite, les ca- thodes K dans les tubes ont une valeur positive, tandis que dans chaque tube les grilles étant connectées aux points 28 et 29 du potentiomètre PT ont toutes une valeur négative normale et uniforme, empêchant ainsi les tubes de s'allumer.
Supposons maintenant que les contacts du régulateur sont fermés dans le circuit II. Un potentiel négatif ou retrait de courant surviendra dans la résistance TBB, aux points 91 et 81. par suite, la fermeture de point du régulateur produit une sous- traction de positif au point 81. La différence de potentiel en- tre les cathodes K et les grilles est donc réduite d'une manière intermittente, de sorte que les tubes peuvent s'allumer. La ré- sistance BB est nécessairement d'une valeur plutôt élevée, qui est, comme représenté, de 10.000 ohms, de sorte que ce potentiel ne peut pas se redresser ou s'équilibrer lui-même instantanément.
Cependant, on peut se rendre compte que la fermeture des points du régulateur produit l'allumage des tubes. La caractéristique de ces tubes est, comme précédemment, de rester allumés tant que le potentiel anodique reste dans l'aire positive du cycle ou sans considération d'onde.
En ce qui concerne le circuit III de contrôle du couple, il est fourni par le transformateur 23. Le primaire d'un autre transformateur 21 fournit une charge inductive au transformateur d'intensité 23. Le 'transformateur 21 alimente le redresseur Rg.
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Une résistance 22 établit une charge uniforme sur le débit du transformateur d'intensité 21, de telle sorte qu'in-dépendamment du réglage du potentiomètre P1 à aucun moment le débit ne reste sans charge.
Le potentiomètre- P1 peut être réglé pour disposer d'un certain potentiel nécessaire pour atténuer ou arrêter l'allumage des tubes suivant la valeur du courant en ampères dans la ligne
L3. On remarquera que la bor,ne positive du redresseur R3 es t connectée au point 81 par le point 91. Dans ce cas, la source du positif dans le redresseur R3 se rétablit d'elle-même posi- tivement au point 81. La résistance TBB fournit, dans ce cas une charge pour le redresseur R3. Elle établit et maintient un posi- tif relativement élevé au pôint 91, à cause de sa valeur. Il convient de remarquer- également que la résistance TBB a une valeur égale, à la moitié de celle de la résistance BB.
La raison en est que la résistance TBB doit permettre un effet négatif suffisant à travers les points 114, 91 et 81 par 51, pour permettre au régulateur de fonctionner, mais la résistance TBB fonctionne éga- lement pour permettre le passage du courant positif du redresseur R3 au point 8 par le point 91, malgré la charge à travers TBB sur le redresseur R3. Par conséquent, lorsque le courant dans la ligne d'amenée Le augmente jusqu'à une valeur produisant un voltage positif du'redresseur R3 pour rétablir la valeur de po- tentiel "non allumé" au point 81, indépendamment de l'ouverture et de la fermeture du régulateur-, les tubes ne s'allument pas.
Ainsi, le contrôle- de la vitesse du régulateur est devancé par -le contrôle du circuit auxiliaire du couple. De cette manière, le circuit III de contrôle du couple peut empêcher le fonction- nement des tubes quand le courant désiré dans le moteur est dé- passe par suite de surcharge, ),,Non seulement le circuit III de contrôle du couple comporte des moyens pour limiter le couple que le moteur peut exercer, maie il comporte également un dispositif de sécurité, de sorte que le
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moteur 3 ne peut être arrêté dans certaines conditions par exemple lorsque le regulateur a été placé et inconsidérément laissé dans une condition de vitesse élevée par l'opérateur qui peut le faire tourner sur tous les circuits en même temps,
sans s'assurer lui-même que le régulateur a été tourné dans la posi- tion zéro.
Dans le cas de gros moteurs avec accouplements à cou- rants de Foucault, les inerties du rotor du moteur et des éle- ments de l'accouplement peuvent être élevées. Dans ce cas, en appliquant l'excitation entière, ce qui se produirait si le ré- gulateur était au repos et réglé pour une vitesse quelconque élevée, on produirait l'arrêt du moteur 3, car il ne pourrait développer un couple suffisant pour accélérer les masses aussi rapidement que l'accouplement à courants de Foucault le néces- siterait. Le circuit III de contrôle du couple est un moyen d'ob- vier à une telle condition d'arrêt.
Comme autre dispositif de sécurité, l'on peut insérer un relais SW à action différée dans la ligne qui alimente AT, ses contacts étant disposés pour rester ouverts jusqu'à ce qu'ils soient actionnés par la bobine C. Ceci retarde le moment auquel les voletages anodiques sont appliqués, même lorsque tous les transformateurs cathodiques ont préalablement reçu directement du courant des lignes L1' L2. Ainsi les transformateurs KT re- goivent d'abord du courant, puis après un temps prédéterminé le commutateur SE/ ferme le circuit.
Un autre contact Si'1 1 peut également être inséré dans une branche du transformateur d'intensité 23 pour protéger contre un fort à-coup de courant dans le moteur 3, lorsque le commuta- teur de ligne LSW est fermé sur le moteur. Cn sait que les mo- teurs d'induction prennent sept fois le plein courant de charge normal lorsqu'ils sont connectés au travers de la ligne. Une telle condition peut, le cas échéant, faire brûler le redresseur
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R3 à cause des forts survoltages qui lui sont appliques. C'est pourquoi, le contact SW1 est p lacé dans le circuit du trans- formateur 23 et ferme au bout d'un temps prédéterminé les con- tacts LSW dans le circuit d'alimentation, afin d'éviter toute détérioration du redresseur R3.
Le contact SW1 se ferme en même temps que SW, les deux'contacts faisant partie du relais à action différée.
Il est bien entendu que les contacts à action diffé- rée et les pièces de commande SW etSW1 ne sont représentés que schématiquement, ces dispositifs étant connus en eux-mêmes.
Des avantages additionnels des circuits à courant con- tinu représentés fig. 3 consistent en ce que le phasage du trans- formateur 11 et celui d'une autre partie quelconque du circuit n'est pas nécessaire. On a également constaté que les tubes à vide sont plus stables lorsqu'on utilise du courant continu. On la peut utiliser des tubes redresseurs à vide à/place des, redres- seurs R1' R2 ou R3.
Il ressort de ce qui précède que les différents buts de l'invention sont atteints et d'autres résultats avantageux obtenus.
Diverses modifications peuvent être apportées aux constructions ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention. Il est bien entendu que toutes les matières contenues dans la pré- sente description et représentées par le dessin ci-joint ne le sont qu'à titre, indicatif et non limitatif.