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Procédé pour la réalisation continue de préparations métallurgiques de matières premières dans la chambre de combustion.
L'invention se rapporte à un procédé pour la réalisation continue de préparations métallurgiques de matières premières dans la chambre de combustion, en particulier pour la désulfuration, le grillage chlorurant ou le séchage de minerais, de concentrés ou d'autres minéraux, et concerne des perfectionnements permettant une préparation régulière en une seule opération de la matière à préparer, par exemple pendant le grillage poussé même jusqu'au grillage à fond complet avec exclusion de toute main d'oeuvre, ainsi que de pièces agitées pendant le grillage par la matière
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à griller et exposées par conséquent à une forte usure.
D'autres avantages résident dans la possibilité du réglage intégralement automatique du processus de la préparation, n'exigeant, grâce à un dispositif proposé spécialement, pour ramener le courant de préparation effectué en une seule passe, qu'une construction ramassée de la chambre de combustion, ce qui permet de réduire considérablement le coût de l'installation. pour la désulfuration et le grillage de minerais, de concentrés ou d'autres matières contenant du soufre, on connaît, outre les procédés de grillage dans les klins et stalles en usage précédemment, le grillage opéré à la main dans des fours à flamme à pelletage, à chauffe directe ou par moufles.
Il est également connu de faire opérer ce travail manuel par des râbles suspendus à des chaînes, et d'un autre côté de réaliser la disposition du four de telle manière que le grillage s'opère dans différents étages d'un four à cuve de section ronde. Il est en outre connu de broyer auparavant le minerais ou autre matière à griller et de le charger ensuite dans le four, de sorte que les râbles n'ont pas à travailler à travers de gros morceaux de minérai, mais à travers une masse granuleuse pulvérulente. Il se produit alors dans la matière étalée dans la direction du mouvement de rablage des sillons offrant à l'action des gaz de calcination une surface plus grande, et dans lesquels le rablage amène successivement à l'attaque des gaz de la nouvelle matière à griller pas encore traitée.
L'inconvénient de ces dispositifs opérant avec des râbles consiste d'une part en ce que les râbles ne sont pas en état d'amener la matière à griller jusqu'au dernier
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grain à portée du grillage, de sorte qu'un grillage régulier de la matière n'est possible que par des répétitions succes- sves de processus de grillage, et que malgré cela en aucune façon un grillage de la matière de façon régulière ne s'effectue pas. L'autre inconvénient consiste en ce que la matière concassée préalablement cède sous l'action des râbles ses fines particules de poussières au courant des gaz de chauffe, sursature celui-ci de sorte que l'action de calcination est entravée.
Il est en outre également connu, pour éviter le mouvement de traction des râblés et les inconvénients qui en résultent, de charger la matière concassée au préalable dans un four à cylindre tournant, transportant avec un mouvement lent progressif la matière à travers une zone de flammes. Pour la chauffe d'un tel four à cylindre tournant on a proposé de disposer en de nombreux endroits répartis sur la longueur du four rotatif, des tuyères à air, à gaz et à huile, destinées à entretenir les flammes de grillage en différents endroits du four et qui attaquent ainsi la matière avec une efficacité de grillage sans cesse nouvelle.
Etant donné qu'à l'intérieur du four à cylindre de telles tuyères sont forcément recouvertes successivement par la matière à griller, et que le feu d'une flamme de grillage n'est pas praticable si elle est directement recouverte par la matière à griller, des dispositifs de commande encombrants et des tuyauteries de distribution sont nécessaires le long de l'ensemble du four, lesquels n'allument les flammes de grillage qu'au moment où la tuyère se trouve audessus de la matière en chargement.
Malgré la régularité indiscutable du mouvement de la matière à griller en chargement dans les fours rotatifs, il se produit quand même, par
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suite du glissement et de la turbulence provoquée par les tuyères soufflantes et celles à gaz de chauffe, dans le four rotatif des fumées poussiéreuses chargeant également l'at- mosphère du four en la bouchant, de sorte que la calcination est exposée à un ralentissement considérable, et que de plus, en cas d'une utilisation des gaz d'échappement, on doit pré- voir d'importants dispositifs de dépoussiérage, d'où la pous- sière de minerai pas toujours entièrement grillée doit être ramenée dans le four pour y subir un nouveau traitement.
Tandis que pour les fours comportant des mécanis- mes de râblage on doit enregistrer une forte usure des bras de rable et des râbles eux-mêmes, et que le remplacement en de ces pièces fonte constitue une opération malsaine, de- mandant beaucoup de temps et coûteuse, les fours à cylindre tournant de la construction indiquée plus haut, sont exposés également par suite des flammes dirigées dans l'axe du cylin- dre, à des attaques considérables de leur maçonnerie, ainsi qu'à des corrosions des pierres de tuyère plongeant par mo- ments dans la matière en train de calcination, et introdui- tes par moments dans la libre zone des flammes.
La réparation de ces dégâts à la maçonnerie est d'autant plus onéreuse que dans le cas présent, il ne s'agit pas de simples maçonneries en briques radiales, mais bien en briques à façon d'un prix élevé ayant les formes les plus variées même pour un même four.
L'invention a pour but de choisir précisément la poussière, inconvénient habituellement redouté dans la désul- furation et le grillage, en tant que support de tout le pro- cessus de grillage, mais de l'introduire dans le mouvement des flammes de telle manière que la surface importante,
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si favorable, de la matière pulvérulente soit exposée constamment à l'action du moyen de grillage. Le problème de l'invention consiste à maintenir pendant le processus du grillage le contact intime de ces poussières avec l'agent de grillage. La solution suivant l'invention tend, tout en maintenant un courant sous pression de gaz de calcination à insuffler le mélange à griller dans une chambre chaude,, et à procéder à toute l'opération de grillage dans ce courant chaud de calcination.
Suivant l'invention, le minérai à l'état finement broyé est insufflé, sous pression flottant dans le courant des gaz de calcination ensemble avec le corps opérant la modification chimique, dans une chambre chaude, d'où il est à nouveau aspiré tout en maintenant le courant.
L'invention propose deux réalisations. Dans la première on projette le minérai ensemble avec les moyens de calcination et de combustion en flamme tourbillonnante dans un four d'où. on l'aspire de nouveau; dans la seconde on projette le minérai ensemble avec le moyen de calcination dans une cornue chauffée à l'extérieur pour l'en aspirer ensuite.
En ce qui concerne la première réalisation on propose additionnellement d'augmenter l'efficacité du grillage en soufflant contre la flamme tourbillonnante portant les particules de minerai à griller un courant soufflant à teneur d'oxygène, de telle façon que la flamme se développe en pavillon pour former un cratère de flammes. Par cette addition on obtient l'augmentation ?brute et multiple de l'effi- caoité du grillage.
L'idée fondamentale de l'invention consiste non seulement à opérer le grillage dans un courant de gaz en mouvement, mais aussi, grâce à la grande surface des particules
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de poussières et au dégagement favorable qui en résulte des forces d'affinité des gaz de grillage agissant sur la matière à griller, à rendre le grillage plus spontané que jamais auparavant il a pu se faire dans une chambre de combustion.
Aux deux réalisations de l'invention, il fat ajouter la règle technique de mélanger, au besoin, les gaz aspirés du four avec les particules de minerai en suspens dans leur courant, encore une fois avec de l'air frais, et de les injecter de nouveau dans le four. Pour le premier des procédés proposés, comportant une flamme découverte, le retour des gaz aspirés s'effectue de la manière proposée déjà auparavant de la contre-projection et du soufflage en pavillon de la flamme primaire, tandis que dans le deuxième procédé, celui d'une cornue à chauffage indirect, les gaz aspirés sont ramenés à la même entrée du four que celle où leur première entrée a eu lieu.
par le moyen du soufflage en pavillon de la flamme de grillage dans la chambre de combustion et de l'introduction d'air frais, on obtient dans le cratère creux de la flamme que les particules de minérai incandescentes cèdent qdditionnellement leur propre chaleur thermique du soufre ou d'autres additions qu'elles contiennent, et exercent ainsi une influence des plus favorables sur le bilan thermique de tout le dispositif.
En appliquant les moyens proposés par l'invention, à savoir le grillage dans le courant chaud des gaz de grillage, et la possibilité de répéter une ou plusieurs fois le grillage dans ce courant, il devient possible d'obtenir un produit ne contenant plus que quelques pour cents de soufre ou d'upérer le grillage à fond, ce qui ne pouvait être réalisé avec les dispositifs en usage jusqu'à présent.
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Suivant l'invention il est en outre proposé de fai- re passer, après la fin du grillage, le courant des gaz de calcination contenant les particules de poussières dans un dispositif de filtrage, tandis que les morceaux plus gros- siers produits dans le four par suite de la formation de petites scories, sont transportés par le mouvement rotatif du four dans une trémie collectrice.
A cote des avantages déjà mentionnés de l'augmen- tation de l'efficacité du grillage, et de la possibilité de pouvoir pousser le grillage même jusqu'au grillage à fond intégral, les fours à cylindre tournant proposés sont exposés une usure beaucoup moindre que les dispositifs connus jus- qu'à présent, parce qu'à leur entrée les flammes ne touchent la maçonnerie du four à cylindre tournant non pas en direction radiale, mais bien tangentiellement et sous forme de tourbillons, et parce qu'il n'y a pas de changement de température, provoqué par le mouvement rotatif, de ces parties du four qui viennent se placer une fois au-dessus d'un chargement dans la chambre de combustion, une autre fois avec refroidissement en-dessous du chargement.
Un autre avantage est que la maçonnerie du four peut être établie en simples briques radiales dont la fabrication est plus simple et moins coteuse que celle de briques à façon.
D'une manière correspondante le coût de l'installation totale d'une telle installation de four est considérablement moindre.
Un autre avantage suivant l'invention peut être obtenu en prévoyant pour la chauffe du four un brûleur réglable dont l'alimentation, avec utilisation de dispositifs de réglage connus, peut être agencée de manière à être intégralement automatique. C'est en particulier une telle ins-
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tallation automatique qui rend le grillage indépendant de l'habileté du conducteur, de sorte qu'une opération de grillage déterminée avec un effet de grillage déterminé pourra être une fois pour toutes, établie d'avance, en ne prenant pour base que les résultats obtenus au laboratoire.
Sur les dessins annexés
La figure 1 représente une installation de grillage dans laquelle suivant la première proposition, le mélange à griller est grillé dans un courant de flammes l'attaquant direct eme nt.
La figure 2 représente un exemple d'exécution d'une installation dans laquelle le grillage s'opère dans une cornue à chauffage indirect. Dans l'installation suivant la figure 1 la matière à griller est chargée en même temps que le charbon nécessaire dans la trémie 1 d'un dispositif de concassage 2 pour y être broyé à une finesse de pulvérisation de tamis 20-40. Un aspirateur 3 aspire constamment le mélange réduit en farine, avec aspiration d'air réglable en 4. La farine est soufflée à travers la tuyauterie 5 dans la vis de projection du brûleur 6.
Dans le tuyère 7 du brûleur a lieu un mélange intime des matières employées, telles que par exemple, l'huile, les gaz, le charbon, ,des minérais ' sulfurés, avec l'air primaire et secondaire, le mélange étant en même temps mis violemment en tourbillons de sorte que la flamme, après allumage, forme une longue flamme conique tourbillonnante 8a dans le corps conique maçonné 8 du four. Sur le côté opposé du four est prévu un gueulard 8b dont la maçonnerie comporte des rigoles en hélice.
Dans la partie 8b pénètre un tube soufflant réfractaire 9 à peu près jusqu'à la base des deux cônes du four rotatif construit en four à double cône. La soufflerie loa force de l'air frais
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dans ce tube soufflant, tandis que la soufflerie 10, montée sur le même arbre, assure l'absorption de l'acide sulfureux dégagé et des gaz de la combustion au moyen d'une buse cylindrique qui ne participa pas à la rotation.
L'aspiration et le refoulement sont réglés, à l'aide d'un tiroir rotatif en V lOb, suivant la marche de la désulfuration désirée, de telle façon que par exemple à c8té de l'air frais, également une partie des gaz du four chargés de particules de minérai est injectée par.le tube soufflant 9 directement dans le cratère de flammes, est donc exposée encore une fois au grillage spontané et cela dans la zone la plus chaude, en addition au traitement spontané préalable dans la longue flamme tourbillonnante.
Les petites scories, les incrustations et les particules relativement grosses peuvent être évacuées en 11 par des rigoles en hélice du revêtement intérieur, pour être déversées par la trémie 11 dans les wagonnets, la matière grillée entassée dans la trémie 11 constituant alors constamment une obturation étanche à l'air et aux gaz. 12 est le conduit de refoulement allant au centrifugeur 13 constitué par une roue en étoile 14 tournant à grande vitesse dans un tamis fin en bronze formant enveloppe, à travers laquelle le courant de gaz est forcé. Le courant de gaz est ensuite envoyé sous pression dans les sacs filtrants 15 où il subit un filtrage fin.
La matière grillée projetée par la force centrifuge est retenue par le tamis bronze et s'accumule dans la partie inférieure de la trémie conique, ensemble avec les poussières tombant des sacs, ces poussières pouvant être détachées aussi par des secousses mécaniques. Les sacs sont placés dans une tour de filtration 16, étanche aux gaz, de sorte qu'en 17 un exhausteur puisse aspirer directement les gaz filtrés, en vue de leur
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traitement dans une fabrique d'acide sulfurique. La tour 16 dans laquelle les sacs filtrants 15 sont suspendus, comporte au-dessus des sacs un espace vide relativement grand pourvu de plusieurs cheminées d'évacuation extérieures, pouvant être réglées par des papillons d'étranglement.
L'espace vide se remplit pendant la marche de l'installation des gaz de combustion plus légers que les bioxyde et trioxyde sulfuriques, de sorte que l'azote, l'acide carbonique ou l'oxyde carbonique puissent s'échapper par ces cheminées d'évacuation, tandis que les gaz d'acide sulfureux sont aspirés à la tubulure 17 par l'exhausteur de la fabrique d'acide sulfurique. Cette disposition à l'intérieur de la tour permet déjà une séparation des gaz d'échappement, car l'oxyde de carbone d'un poids spécifique de 0,967 l'azote de 0,971, le dioxyde de carbone de 1,525 de poids spécifique seront toujours refoulés vers le haut, par rapport au dioxyde sulfurique de 2,214 et le trioxyde sulfurique de 2,765 de poids spécifique.
Les matières grillées fines et très fines, par exemple les oxydes de fer - cuivre, les oxydes de fer, les oxydes de zinc etc... sont évacués en 18 sans admission d'air, par exemple dans des wagonnets connus. Mais il est également possible, en donnant au système un emplacement plus élevé, de conduire la matière grillée encore chaude, de 11 et 18 directement à d'autres utilisations.
L'autre exemple de réalisation suivant la figure 2 montre de quelle manière une cornue 8c en forme de tube de piston, dont les parois sont avantageusement de faible épaisseur, et qui est placée à l'intérieur du four 8, y est chauffée par les gaz chauds 8a des flammes sortant du brûleur 6,7. Les gaz d'échappement, de ces flammes de chauffe sont, grâce à l'installation d'un dispositif d'échange de chaleur
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21, utilisés avantageusement de telle façon que de l'air réchauffé dans ce dispositif d'échange de chaleur puisse être introduit, sous l'action d'une soufflerie spéoiale en 22 dans le tuyau 9 pour être amené comme air oxydant chaud dans la cornue.
Le tuyau soufflant 9 pénètre comme auparavant dans la cornue et projette le mélange à griller, chargé en 20 sur la soufflerie 10a, contre le fond du tube en forme de piston, très fortement réchauffé par le chauffage extérieur, Les gaz de calcination avec les particules de minérai en suspens dans leur courant y sont constamment aspirés par la soufflerie 10, à la sortie de laquelle ilspeuvent, au choix, ou être filtrés, ou être de nouveau injectés dans le four.
La cornue prenant part à la rotation du four rotatif 8, les résidus du grillage, principalement des oxydes métalliques, sont sans discontinuité transportés dans la trémie fixe 11, car le four 8 et la cornue 8c comportent une inclinai. son d'environ 3 à 5 % par rapport à l'horizontaleo
De la même manière que l'invention présente est utilisée pour la réalisation du processus chimico-hermique de la désulfuration, un même procédé et une même disposition peuvent être utilisés également pour la réalisation d'autres processus de transformations chimico-hermiques.
La réalisation de l'opération de séchage, la préparation de matières premières pour la fabrication de ciments, chaux ou plâtre, sont rendues poss.ibles par une même disposition que celle décrite dans l'invention. Dans ce cas aussi, l'utilisation de la matière finement broyée en suspens dans le courant des gaz de séchage agit dans le sens d'une réduction du parcours de séchage, et par conséquent dans le sens d'une augmentation du rendement accompagnée d'une réduction des frais de l'installation,
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Process for the continuous realization of metallurgical preparations of raw materials in the combustion chamber.
The invention relates to a process for the continuous production of metallurgical preparations of raw materials in the combustion chamber, in particular for the desulfurization, chlorinating roasting or drying of ores, concentrates or other minerals, and relates to improvements allowing regular preparation in a single operation of the material to be prepared, for example during deep grilling, even up to full grilling with the exclusion of any labor, as well as parts agitated during grilling by the material
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to grill and therefore subject to heavy wear.
Other advantages lie in the possibility of the fully automatic adjustment of the preparation process, requiring, thanks to a device specially proposed, for returning the preparation current carried out in a single pass, only a construction collected from the preparation chamber. combustion, which considerably reduces the cost of the installation. for the desulphurization and roasting of ores, concentrates or other sulfur-containing materials, in addition to the roasting processes in klins and stalls previously used, roasting operated by hand in flame shoveling ovens is known , with direct heating or by muffles.
It is also known to carry out this manual work by rails suspended from chains, and on the other hand to arrange the furnace in such a way that the toasting takes place in different stages of a section tank furnace. round. It is further known to first grind the ore or other material to be roasted and then load it into the oven, so that the saddles do not have to work through large pieces of ore, but through a powdery grainy mass. . There are then produced in the spread material in the direction of the grinding movement of the grooves providing the action of the calcination gases with a larger surface, and in which the grinding successively leads to the attack of the gases of the new material to be grilled. not yet processed.
The drawback of these devices operating with saddles consists on the one hand in that the saddles are not able to bring the material to be roasted to the last.
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grain within reach of the wire mesh, so that a regular roasting of the material is only possible by successive repetitions of the roasting process, and despite this in no way does a regular roasting of the material occur. not perform. The other drawback consists in that the material crushed beforehand gives under the action of the saddles its fine dust particles to the current of the heating gases, supersaturates the latter so that the calcination action is hampered.
It is also also known, in order to avoid the pulling movement of the seams and the drawbacks which result therefrom, to load the crushed material beforehand into a rotary cylinder furnace, transporting the material with a slow progressive movement through a zone of flames. . For the heating of such a rotary cylinder oven, it has been proposed to place in many places distributed over the length of the rotary oven, air, gas and oil nozzles, intended to maintain the roasting flames in different places of the oven. oven and thus attack the material with an ever-new roasting efficiency.
Given that inside the cylinder oven such nozzles are necessarily covered successively by the material to be grilled, and the fire of a roasting flame is not practicable if it is directly covered by the material to be grilled Cumbersome controls and distribution piping are required along the entire furnace which ignites the roasting flames only when the nozzle is above the material being loaded.
Despite the indisputable regularity of the movement of the material to be grilled when loading in the rotary ovens, it still occurs, for
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As a result of the sliding and turbulence caused by the blowing nozzles and those with heating gas, in the rotary furnace dusty fumes also charge the atmosphere of the furnace by blocking it, so that the calcination is exposed to a considerable slowing down , and that in addition, in the event of use of the exhaust gases, one must provide for important dust removal devices, from which the ore dust not always completely roasted must be returned to the furnace to undergo further treatment.
While for the ovens comprising wirening mechanisms, strong wear must be recorded on the saddle arms and saddles themselves, and the replacement of these cast iron parts is an unhealthy operation, requiring a lot of time and expensive, rotary cylinder furnaces of the construction indicated above, are also exposed, as a result of the flames directed in the axis of the cylinder, to considerable attacks on their masonry, as well as to corrosion from the plunging nozzle stones at times in the calcining material, and at times introduced into the free zone of the flames.
The repair of this damage to the masonry is all the more expensive as in the present case, it is not simple masonry in radial bricks, but in high-cost custom bricks having the most varied shapes. even for the same oven.
The object of the invention is to select precisely the dust, a drawback usually feared in desulphurization and roasting, as a support for the entire roasting process, but to introduce it into the movement of the flames in such a way. than the large surface,
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if favorable, powdery material is constantly exposed to the action of the roasting medium. The problem of the invention consists in maintaining, during the roasting process, the intimate contact of this dust with the roasting agent. The solution according to the invention tends, while maintaining a pressurized stream of calcination gas, to blow the mixture to be roasted into a hot chamber, and to carry out the entire roasting operation in this hot calcination stream.
According to the invention, the mineral in the finely ground state is blown, under pressure floating in the stream of calcination gases together with the body carrying out the chemical modification, into a hot chamber, from where it is again sucked while at the same time. now the current.
The invention proposes two embodiments. In the first, the mineral is projected together with the means of calcination and combustion in swirling flame in a furnace from where. we suck it in again; in the second, the mineral is thrown together with the calcination means in a retort heated outside in order to suck it up thereafter.
As regards the first embodiment, it is additionally proposed to increase the efficiency of the roasting by blowing against the swirling flame carrying the ore particles to be roasted a blowing current with oxygen content, so that the flame develops in a flag. to form a flame crater. By this addition the gross and multiple increase in roasting efficiency is obtained.
The fundamental idea of the invention consists not only in operating the roasting in a moving gas stream, but also, thanks to the large surface area of the particles
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of dust and the favorable release which results from the affinity forces of the roasting gases acting on the material to be roasted, to make the roasting more spontaneous than ever before it has been possible in a combustion chamber.
To the two embodiments of the invention, it was added the technical rule of mixing, if necessary, the gases sucked from the furnace with the ore particles suspended in their stream, again with fresh air, and of injecting them. back into the oven. For the first of the proposed methods, comprising an uncovered flame, the return of the aspirated gases is carried out in the manner already proposed for the counter-projection and of the bell-blowing of the primary flame, while in the second method, that of 'an indirectly heated retort, the aspirated gases are returned to the same inlet of the furnace as that where their first entry took place.
by means of the roof blowing of the roasting flame into the combustion chamber and the introduction of fresh air, it is possible in the hollow crater of the flame that the glowing mineral particles additionally give up their own thermal heat from the sulfur or other additions that they contain, and thus exert a most favorable influence on the heat balance of the entire device.
By applying the means proposed by the invention, namely the roasting in the hot stream of roasting gases, and the possibility of repeating the roasting one or more times in this stream, it becomes possible to obtain a product containing only a few percent of sulfur or to over-roast thoroughly, which could not be achieved with the devices in use until now.
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According to the invention, it is also proposed to pass, after the end of the roasting, the stream of calcination gases containing the dust particles through a filtering device, while the larger pieces produced in the furnace. as a result of the formation of small slags, are transported by the rotary movement of the furnace in a collecting hopper.
Besides the advantages already mentioned in the increase in the efficiency of the roasting, and the possibility of being able to push the roasting even up to the full bottom roasting, the rotary cylinder ovens offered are exposed to much less wear than devices known hitherto, because at their entry the flames do not touch the masonry of the cylinder furnace rotating not in the radial direction, but tangentially and in the form of vortices, and because there is no There is no change in temperature, caused by the rotary movement, of those parts of the furnace which come to be placed once above a charge in the combustion chamber, again with cooling below the charge.
Another advantage is that the masonry of the furnace can be established in simple radial bricks, the manufacture of which is simpler and less expensive than that of custom bricks.
Correspondingly, the cost of the total installation of such a furnace installation is considerably lower.
Another advantage according to the invention can be obtained by providing for the heating of the furnace an adjustable burner, the supply of which, using known adjustment devices, can be arranged so as to be fully automatic. It is in particular such an ins-
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automatic installation which makes the toasting independent of the skill of the driver, so that a determined toasting operation with a determined toasting effect can be established once and for all in advance, taking as a basis only the results obtained in the laboratory.
On the accompanying drawings
Figure 1 shows a roasting installation in which according to the first proposal, the mixture to be roasted is roasted in a current of flames attacking it directly.
FIG. 2 represents an exemplary embodiment of an installation in which the roasting takes place in a retort with indirect heating. In the installation according to FIG. 1 the material to be roasted is loaded at the same time as the necessary coal into the hopper 1 of a crushing device 2 to be ground there to a sieve pulverization fineness 20-40. A vacuum cleaner 3 constantly sucks up the mixture reduced to flour, with air suction adjustable at 4. The flour is blown through the pipe 5 into the projection screw of the burner 6.
In the nozzle 7 of the burner takes place an intimate mixture of the materials used, such as for example, oil, gases, coal, ores' sulphide, with the primary and secondary air, the mixture being at the same time vortexed violently so that the flame, after ignition, forms a long swirling conical flame 8a in the masonry conical body 8 of the furnace. On the opposite side of the furnace is provided a sleeve 8b, the masonry of which has helical channels.
In part 8b penetrates a refractory blowing tube 9 approximately to the base of the two cones of the rotary kiln constructed as a double cone kiln. The loa blower forces fresh air
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in this blowing tube, while the blower 10, mounted on the same shaft, ensures the absorption of the sulfurous acid released and the combustion gases by means of a cylindrical nozzle which does not participate in the rotation.
The suction and the discharge are regulated, using a rotary valve in V lOb, according to the progress of the desired desulphurization, so that for example next to the fresh air, also part of the gases of the furnace loaded with mineral particles is injected by the blowing tube 9 directly into the flame crater, is therefore exposed once again to spontaneous roasting and this in the hottest zone, in addition to the spontaneous preliminary treatment in the long swirling flame .
Small slag, incrustations and relatively large particles can be evacuated in 11 by helical channels of the interior lining, to be discharged by the hopper 11 into the wagons, the toasted material piled in the hopper 11 then constantly constituting a tight seal air and gas. 12 is the discharge duct going to the centrifuge 13 constituted by a star wheel 14 rotating at high speed in a fine bronze screen forming an envelope, through which the gas stream is forced. The gas stream is then sent under pressure to the filter bags 15 where it undergoes fine filtering.
The grilled material projected by the centrifugal force is retained by the bronze screen and accumulates in the lower part of the conical hopper, together with the dust falling from the bags, this dust can also be detached by mechanical shocks. The bags are placed in a filtration tower 16, gas-tight, so that in 17 an exhauster can directly suck the filtered gases, with a view to their
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treatment in a sulfuric acid factory. The tower 16 in which the filter bags 15 are suspended, has above the bags a relatively large empty space provided with several external exhaust stacks, which can be regulated by throttle butterflies.
The empty space is filled during operation of the installation with combustion gases lighter than sulfur dioxide and trioxide, so that nitrogen, carbonic acid or carbon dioxide can escape through these chimneys. 'evacuation, while the sulfurous acid gases are sucked into the pipe 17 by the exhauster of the sulfuric acid factory. This arrangement inside the tower already allows a separation of the exhaust gases, because carbon monoxide with a specific gravity of 0.967 nitrogen of 0.971, carbon dioxide of specific gravity 1.525 will always be discharged. upwards, relative to sulfur dioxide of 2.214 and sulfur trioxide of 2.765 specific gravity.
The fine and very fine roasted materials, for example iron oxides - copper, iron oxides, zinc oxides, etc., are discharged at 18 without air intake, for example in known wagons. But it is also possible, by giving the system a higher location, to lead the still hot grilled material, from 11 and 18 directly to other uses.
The other embodiment according to FIG. 2 shows how a retort 8c in the form of a piston tube, the walls of which are advantageously thin, and which is placed inside the oven 8, is heated there by the hot gases 8a flames coming out of the burner 6,7. The exhaust gases from these heating flames are, thanks to the installation of a heat exchange device
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21, advantageously used in such a way that the air heated in this heat exchange device can be introduced, under the action of a special blower at 22 in the pipe 9 to be fed as hot oxidizing air into the retort .
The blowing pipe 9 enters the retort as before and projects the mixture to be roasted, loaded at 20 onto the blower 10a, against the bottom of the piston-shaped tube, very strongly heated by the external heating, The calcination gases with the particles of minerals suspended in their current are constantly sucked into it by the blower 10, at the outlet of which they can, as desired, either be filtered, or be injected again into the furnace.
The retort taking part in the rotation of the rotary furnace 8, the residues of the roasting, mainly metal oxides, are transported without discontinuity in the fixed hopper 11, because the furnace 8 and the retort 8c comprise an incline. sound of about 3 to 5% from the horizontal o
In the same way that the present invention is used for carrying out the chemical-hermic process of desulfurization, the same process and the same arrangement can also be used for carrying out other processes of chemical-hermic transformations.
The performance of the drying operation, the preparation of raw materials for the manufacture of cements, lime or plaster, are made poss.ibles by the same arrangement as that described in the invention. In this case too, the use of the finely ground material suspended in the flow of the drying gases acts in the sense of a reduction of the drying path, and therefore in the sense of an increase in the yield accompanied by a reduction in installation costs,