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appareil à reloqueter.
La présente invention se rattache à l'économie domestique et elle a pour objet un ensemble permettant de laver, reloqueter les planchers et parquets, combiné avec un moyen par lequel le torchon de reloqaetage peut être complètement exprimé sans que les mains soient mouillées.
On. a déjà.proposé divers appareils à cet effet ; en général, ceux-ci comprenaient un manche, un support extensible pour le torchon et un moyen porté par le manche pour tordre le torchon.
Ces appareils offraient de nombreux inconvénients. Pour obtenir une solidité suffisante, on.était amené à des poids prohibitifs et malgré tout, d'une part le mécanisme de tordage se faussait rapidement et d'autre part, le torchon, appuyé forcément toujours au même endroit, s'usait plus rapidement là qu'aux autres points.
En outre, le mécanisme de torsion, porté par l'appareil, rendait la manoeuvre de celui-ci difficile et empêchait de passer sous les meubles et d'atteindre les angles.
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Suivant l'invention, le mécanisme qui sert à exprimer l'eau contenue dans le torchon est indépendant de l'appareil à reloqueter et est par exemple fixé amoviblement au seau renfermant l'eau- de lavage. On peut ainsi utiliser un appareil de reloquetage très léger, ne comportant aucun organe mobile ou articulé, donc très résistant, et qui, en outre, est équipé d'un torchon spécial, très efficace et susceptible d'être amené à tous les points du parquet d'une pièce meublée. Le torchon est, par exemple, formé d'une, et de préférence plusieurs pièces rectangulaires, serrées amoviblement à un bord dans une tête de brosse, de manière à être suspendues librement à cette tête.
Cet ensemble est employé de la même façon qu'une brosse habituelle à reloqueter, avec cet avantage que le torchon étant solidaire de la tête de brosse, le maniement en est beaucoup plus aisé.
Pour expulser l'eau qui imbibe le torchon, il est prévu, de préférence sur un seau, un pressoir constitué de deux plaques perforées articulées l'une à l'autre par un bord, et entre lesquelles le torchon est posé à plat, puis essoré par rabattement et serrage de la plaque supérieure sur l'inférieure. On comprend que ce mécanisme d'expression de l'eau peut être conçu de diverses manières, et, pour mieux faire comprendre l'invention, il est représenté, au dessin annexé : à la fig.l, une vue perspective de l'instrument de nettoyage, aux fig. 2 et fig. 3 respectivement une vue par le dessus et une vue en élévation d'un seau équipé d'un mécanisme d'expression de l' eau.
En se référant à la fig.l, l'instrument de nettoyage comporte un manche 1 fixé à une tête allongée 2, semblable à une tête de brosse. Cette tête 2, massive, et de préférence en bois, présente, dans sa face inférieure plane, une gorge longitudinale pour la réception de plusieurs torchons rectangulaires égaux 3, superposés et préalablement serrés, par un bord longitudinal,dans une glissière telle que 4. Cette glissière peut être par exemple
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en métal, élastique, de manière à faciliter l'introduction des torchons ; elle peut également avoir un côté monté à charnière.
Les torchons une fois pris dans cette glissière, celle-ci est glissée dans la tête 2. et y est maintenue par tous moyens appropriés, par exemple des vis 5. On constitue ainsi un instrument simple et efficace pour le nettoyage des parquets et planchers, qui offre cet avantage d'une grande facilité- de maniement, sans danger que la¯brosse quitte le torchon, comme c'est le cas avec les brosses à nettoyer usuelles. Telle quelle, cette brosse peut s'employer comme toute autre, en trempant les torchons dans un seau d'eau.
Les torchons pourraient évidemment former une espèce de bourrelet allongé, pris par un bord dans la tête 2.
Pour exprimer du torchon l'eau y contenue, l'invention prévoit (fig.2 et 3) un mécanisme très simple et peu encombrant, formé par exemple d'une grille plane 6 reliée, à un de ses longs bords, à une autre grille 7, par le moyen de charnières 8. La grille ou plaque supérieure 7 est munie d'une poignée 9, avec ressort de rappel 13, tant pour le soulever que pour l'appliquer, en pressant, sur la grille 6.
Cet ensemble 6-9 est placé sur un récipient adéquat, par exemple un seau.10, de préférence de section quadrangulaire ; la grille 6 est à cet effet munie par exemple de pattes ou crochets 11 s'engageant sur les parois montantes du seau, de manière que la grille 6 se trouve inclinée dans le seau (fig.3). La grille 7 étant relevée, on pose les torchons 3 sur la grille 6, en te nant d'une main le manche 1, on.engage sur le manche'1 le crochet 14 de la poignée et on exerce sur ce manche une pression convenable. Comme le montrent les fig.2 et 3, le seau est de dimensions telles que la grille 6 n'en occupe qu.'une moitié de la section pour pouvoir engager le torchon dans l'autre partie, quand on veut tremper ce torchon. 12 est l'anse du seau.
On comprend que les grilles peuvent être remplacées par des
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plaques perforées, et que la plaque supérieure 7 peut être pleine, ou être remplacée par un rouleau presseur actionné de toute manière convenable. La charnière peut également se trouver sur un des petits côtés de la grille 6. Enfin, le seau peut avoir une autre forme que celle représentée.
On peut également concevoir - pour éviter les seaux spéciaux ou de grandes dimensions. - un petit récipient bien stable, de forme parallélépipédique plate, dont la paroi supérieure serait en partie formée par la grille 6 ; ce récipient servirait uniquement à recevoir l'eau expulsée du torchon, ce dernier étant trempé dans un seau quelconque après qu'il a été pressé entre les plaques 6 et 7.
REVENDICATIONS.
1. Appareil à reloqueter ou à nettoyer, caractérisé par une tête allongée, fixée à un manche, la face inférieure de cette tête ou support étant aménagée pour recevoir amoviblement et maintenir le bord d'un ou plusieurs torchons à reloqueter éventuellement assemblés sous forme de bourrelet allongé et qui se trouvent ainsi pendus librement, tout en étant solidarisés à la monture.