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"DISPOSITIF POUR LA CARBONISATION DU BOIS ET LE DEGOUDRON- NAGE ET LA CONDENSATION DES GAZ DE DISTILLATION OBTENUS".
La présente invention est relative à un four mobile à carboniser le bois en vases clos et elle a pour but d'offrir un four que l'on peut aisément transporter sur les lieux d'utilisation, c'est-à-dire dans les forêts, le transport pouvant s'effectuer par route jusqu'au point d'utilisation et, de préférence, par voie étroite dans le chantier.
Selon l'invention, le four est essentiellement caractérisé par la combinaison sur un châssis, muni des moyens nécessaires à son déplacement, de corps de four jumelés et communiquant, d'une part, avec un foyer et,
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d'autre part, avec une cheminée d'évacuation des gaz de combustion, et d'une grue ou appareil similaire pour la mise en place des vases clos de distillation dans les corps de four .
Le châssi.s est muni de roues appropriées pour permettre indifféremment son déplacement soit sur voie ferrée, soit sur routes.
Le nombre de corps de four ainsi que leur disposition relative pourra varier; de préférence, on disposera ces corps par paires, dans l'axe du châssis.
Le foyer du four est situé sur un côté du chas- sis entre les corps de four, tandis que la grue est dis- posée sur le côté opposé du châssis.
Le bois à carboniser est introduit dans les vases clos dont la partie supérieure communique avec une tuyère permettant l'évacuation des gaz de distillation provenant de la carbonisation. Ces gaz de distillation pourront soit s'échapper directement à l'atmosphère, soit être dirigés vers le foyer de manière à être récupérés sous forme de chaleur, soit encore vers un appareil dégoudronneur permettant la récupération des goudrons et des pyroligneux contenus dans ces gaz .
Dans ce but, l'invention vise en outre la combinaison, avec un four du genre sus-indiqué, d'un appareil pour le dégoudronnage et la condensation des gaz de distillation, comprenant essentiellement un ou plusieurs éléments de refroidissement dans lesquels ces gaz sont admis et qui débouchent à leur partie inférieure dans des cloches plongeant, chacune, dans une assiette à goudron, et étant munies d'une part à l'intérieur, de cloisons perforées situées les unes au-dessous des
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autres et, d'autre parte à leur partie inférieure, de perforations pour permettre la sortie des gaz de distilla- tion non encore condensés.
Lors du passage des gaz dans les éléments de refroidissement, une première condensation des goudrons s'opère, les goudrons ainsi obtenus étant recueillis dans les assiettes à goudron sus-mentionnées. Les gaz non condensés s'échappent des cloches précitées et subis- sent, au contact des cloisons susmentionnées, une seconde condensation au cours de laquelle la plus grande partie des produits goudronneux sont définitivement récupérés.
.Enfin,'les gaz non encore condensés sont admis dans un bac inférieur en traversant une zone de refroidis- sement,ce qui amène la condensation des pyroligneux.
Le dispositif de four et d'appareil dégoudron- neur réalisé selon l'invention permet d'obtenir d'une part, une carbonisation complète des bois et une récupé- ration totale des produits de la distillation .
On a représenté sur les dessins annexés, sché- matiquement et simplement à titre d'exemple, différentes formes de réalisation du dispositif selon l'invention.
Sur ces dessins
La fig.l est une vue en élévation, partie en coupe, d'un four conforme à l'invention, l'appareil dé- goudronneur n'ayant pas été représenté.
La fig.2 est une vue en plan correspondante.
La fig. 3 est une vue similaire à celle de la fig.l mais montrant le four' combiné avec un dégoudron- neur représenté de façon schématique .
La fig.4 est le plan correspondant .
La fig. 5 est une vue de détail .
La fig.6 est une vue en coupe, à plus grande
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échelle et détaillée, de l'appareil dégoudronneur repré- senté schématiquement sur les figures 3 et 4 .
La fig.7 montre en élévation, partie en coupe, un appareil dégoudronneur à éléments multiples.
La fig.8 est une vue en plan partielle correspcn- dante.
En se reportant au dessin et plus particulière- ment aux figs.l et 2, le four comprend un châssis 1 sur lequel sont montésdeux corpsde four 2 et diversor- ganes accessoires.
Les corps de four 2 sont de préférence cylin- driques, et montés suivant l'axe du châssis 1. Ils sont revêtus à l'intérieur de tout calorifuge approprié. L'u- tilisation de briques réfractaires donne, en particulier, de bons résultats. Ils sont reliés, à la partie inférieure, par des conduits de flamme 3 à un foyer unique 4 situé, comme cela est représenté, sur le côté du châssis 1 et entre les deux corps de four 2 .
A l'intérieur des corps de four 2 sont placés des vases clos 5 contenant le bois à carboniser, et fermés, à la partie supérieure, par des couvercles hermé- tiques 7 maintenus en position par des crochets 7a, que l'on peut serrer, par l'intermédiaire d'écrous à oreilles 7b . Ces vases 5 sont munis à leur partie supérieure et sur toute leur périphérie d'un rebord 8 constitué par un fer plat fixé aux vases clos, et muni d'un second fer plat de dimensions supérieures qui pénètre dans un fer en U correspondant prévu à la partie supérieure des corps de four 2. Grâce à ce montage, les joints formés entre les couvercles ?'et les corps de four ;3 sont hermé- tiques.
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Pour que les vases 5 soient léchés sur la plus grande surface possible, des chicanes 9 sont prévues et disposées dans les corps 2, entre la paroi extérieure des vases 5 et la paroi intérieure des dits corps. Toute- fois pour que les vases 5 ne 'soient pas léchés directement, par les flammes provenant du foyer 4, à leur partie inférieure, les corps 2 sont munis d'une partie de cuvet- te 10, en fonte, reposant sur une'voute légère, en bri- ques 10a qui constitue en quelque sorte un pare-feu pour les flammes du foyer 4 .
'Les gaz de combustion, après avoir léché les vases 5 et s'être débarrassés de leurs calories au profit de ces derniers sont évacués par une cheminée unique 11, montée sur un conduit 12 de raccord, faisant communiquer entre eux les deux corps 2 .
Les gaz de distillation des vases clos-5, sont recueillis dans un collecteur 21 communiquant par des conduites 22 et 23 avec les vases clos 5. -Ces gaz de dis- tillation sont, soit rejetés directement dans l'atmosphè- re, soit envoyés au foyer comme combustible soit, comme on le verra plus loin, envoyés dans un dégoudronneur .
L'échappement des gaz dans l'atmosphère est permis par la manoeuvre des soupapes 22a tandis que l'évacuation des gaz au foyer est effectuée par une conduite 24 perpendicu- laire au collecteur 21 et aboutissant à des tuyères d'injec- tion 25 (fig.5). Ces tuyères 25, comme cela est représenté, sont munies de prises d'air 26 de manière à ce que le combustible et l'air soient injectés simultanément dans le foyer 4
Le châssis muni des divers appareils qui viennent d'être décrits est monté sur des roues de roule- ment 13 à écartement variable, destinées à permettre le
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déplacement de l'ensemble sur des rails à voie étroite.
Toutefois, comme on l'a représenté, en traits mixtes(fig.l), on peut disposer sur le châssis des roues 14 et 14a montées à la manière habituelle sur des ressorts de suspension
15 et 15a. Les roues 14 sont fixes tandis que les roues
14a sont montées de manière pivotante afin de permettre de diriger l'ensemble lorsqu'on le transporte par route.
Il est évident que l'appareil peut être prévu soit avec des roues pour voie étroite, soit avec des roues routières, soit encore avec les deux types de roues.
On préfère monter sur l'appareil les deux types de roues à la fois, car ceci permet de les transporter par route jusqu'au point d'utilisation, les déplacements dans le chantier pouvant alors être effectués soit par l'inter- médiaire des roues routières 14-14a soit par l'intermé- diaire des roues de roulement 13 .
Pour immobiliser le châssis en un point quelcon- que de la voie, on freine les roues 13 à l'aide des sa- bots de frein 30 portés par des leviers articulés 31 commandés par un levier unique 32 manoeuvré par un volant 33. On prévoit, de plus, , chaque angle du châssis des vérins 34 qui permettent de soulever l'ensemble sur des cales 35 appropriées reposant comme cela est représenté, sur la voie ou sur la roue. On remarquera, toutefois, que pour que l'appareil fonctionne,. il n'est pas absolument nécessaire de l'immobiliser, l'appareil pouvant fonction- ner pendant ses déplacements sur la voie étroite.
Afin de faciliter la manutention des vases 5 une grue 16 formant potence est placée sur le côté du châs- sis opposé à celui qui porte le foyer 4 et entre les deux corps de four 2. La grue 16 est maintenue en position
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par un collier indépendant 17 boulonné sur un support 18 relié à la partie supérieure des corps de four 2: cette grue 16 est commandée par un treuil 19 actionné par une vis 20. Pour soulever les vases clos 5¯,'on amène en prise des crochets 40 de la flèche 41 de la grue avec des ergots (non représentés) portés par les vases clos 5. Afin de permettre l'enlèvement des vases clos, les conduite%2 et 23 peuvent pivoter autour du jmint 42, ce qui permet de les dégager.
Sur la flèche 41 on prévoit, de plus, deux crochets 43 qui viennent engager la bride 44 prévue sur le couvercle 7, ce qui permet ainsi lorsque le vase 5 est pla- cé sur le sol, ou en tout autre endroit approprié, de soulever le dit couvercle.
Tel qu'il vient d'être décrit, l'appareil pré- sente tous les éléments nécessaires pour une bonne car- bonisation du bois et pour la récupération des produits de distillation. Toutefois, on remarquera que la récupé- ration des gaz de distillation s'effectue uniquement sous forme de combustibles. Dans le cas où l'on voudrait effec- tuer cette récupération sous forme de goudron et de liquide pyroligneux, on combine, avec le four tel qu'il vient d'être décrit, un dégoudronneur.
Si on se reporte aux figs. 3 et 4, les gaz de distillation sont collectés, comme dans le cas précédent, par un collecteur 21 relié par des tubes 45 qui lui sont perpendiculaires, à un appareil dégoudronneur représenté schématiquement en 46 et dans le- quel s'effectue, premièrement la condensation du goudron, deuxièmement celle du pyroligneux qui sont évacués respec- tivement par des robinets de vidange 47 ét 48 .Les gaz qui ne sont pas condensés sont à leur tour envoyés par une conduite 49 dans les tuyères 25 précédemment indiquées, pour être injectés dans le foyer 4 .
Dans ces conditions, le bois traité est complète-
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ment utilisé et récupéré sous forme de charbon de bois, de goudron, de pyroligneux, les gaz non condensables étant utilisés comme combustible.
On a représenté, sur les figs.6 à 8, une forme de réalisation particulièrement avantageuse du dégoudron- neur 46 .
Comme on le voit en particulier sur la fig.6, le collecteur 21 communique avec un élément 53 qui lui est perpendiculaire et constitué par un tube métallique plissé en accordéon, de manière à présenter une surface plus grande en contact avec les gaz qui y circulent en provenance du collecteur 21. Grâce à sa forme, l'élément
53 assure un brassage des gaz de distillation, qui occa- sionne un refroidissement des gaz, refroidissement réglé par des manchons 54.
Ces manchons 54 entourent l'élément
53 et sont de section croissante, de haut en bas, de manière à pouvoir s'emboîter télescopiquement pour que l'élément 53 présente une surface plus ou moins grande à l'air ambiant.( Sur le dessin on a représenté sur le coté gauche de la figure, les manchons 54 dégagés les uns des autres ,tandis que sur le côté droit de la même figure ils sont partiellement emboîtés). Le guidage des manchons 54 est assuré par des tiges 54 et ils sont maintenus en position par des vis d'arrêt 54b.
De l'élément 53, le gaz passé dans une cloche 55 située au-dessous de lui et, avec laquelle, il commu- nique. La cloche 55 est cylindrique et est munie à l'inté- rieur de cloisons horizontales 56 (trois dans le cas du dessin) présentant des perforations 57 et situées les unes au-dessus des autres. La température régnant dans la cloche 55 étant de l'ordre de 100 degrés environ, les gaz goudronneux commencent à se condenser et à produire des goudrons qui, au fur et à mesure de leur passage dans
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les perforations'.'- 57 avec les. gaz non condensés, se condensent et sont recueillis dans une assiette à goudron 58 dans laquelle plonge la partie inférieure de la cloche 55 .
L'assiette à goudron 58 sépare deux bacs superposés 59 et 60 Les gaz non condensés dans la cloche 55 , et qui contiennent encore des-goudrons, s'échappent par des perforations 61 prévues à la partie inférieure de la cloche 55 et sur toute sa périphérie, dans le bac 59 qui l'entoure.
Dans le bac 59 qui est situé à l'intérieur d'un réservoir 66 de circulation d'eau de refroidissement r.efroidie elle-même , en fonctionnement, par des radia- teurs à ailettes 67 , une partie des goudrons se conden- sent et sont recueillis. On remarquera , dès à présent, que les goudrons recueillis dans le bac 59 sont des goudrons hydratés. Au fur et à mesure de leur formation, ces goudrons sont évacués par une conduite 64 prévue sur un réservoir de trop plein 62 relié au bac 59 par une conduite 63.
Ce réservoir 62 est, de plus, divisé sur toute sa hauteur en deux compartiments distincts (non visibles sur le dessin) l'un des compartiments recevant les goudrons hydratés, comme indiqué ci-dessus, l'autre les goudrons récupérés dans l'assiette 58 par une conduite 63a, l'évacuation de ces goudrons s'effectuant par la conduite 64a.
Après leur séjour dans le baa.,, 59, les gaz débarrassés ainsi de la majeure partie des goudrons, pénètrent dans des tubulures latérales verticales 65 qui les amènent dans le bac 60 .Ces tubulures 65 sont contenues dans le réservoir 66 et sont par suite à une température inférieure à celle régnant dans le bac 59. Il
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en résulte que les gaz se condensent complètement, et que les produits tombent .dans le bac 60. Ces prcduits sont constitués par les goudrons non encore condensés (en petite quantité) et par le liquide pyroligneux. Au fur et à mesure de sa formation le pyroligneux est évacué par l'intermédiaire d'un réservoir de trop plein
68 communiquant avec le bac 60 par une conduite 69 et munie d'une conduite d'évacuation 70.
Bien que le bac
60 contienne: du pyroligneux et des goudrons, seul le pyroligneux est évacué par la conduite 70 car en raison de leur densité supérieure les goudrons par décantation, se déposent au fond du bac 6D . Pour l'évacuation com- plète du pyroligneux, une conduite de vidange 71 est prévue, qui débouche dans le bac 60 à un niveau supérieur à celui que le goudron peut y atteindre.
A l'intérieur du bac 60, et, au-dessus du niveau que le pyroligneux peut y occuper, débouche une conduite
72 destinée à capter les gaz qui n'ont pas été condensés et qui, en général, sont combustibles. La conduite 72 est munie d'un robinet vanne 73 qui permet de diriger les gaz ainsi récupérés, soit vers une cheminée d'évacua- tion 74, soit, par une conduite 75, à une tuyère d'in- jection 76 prévue sur le foyer 77, Comme on le remarquera sur le dessin, la tuyère 76 est munie de prises d'air 76a de manière à ce que l'air et les gaz, aspirés par les gaz du foyer 77 soient injectés en même temps.
De cette manière, la récupération des gaz de distilla tion du bois est complète.
Sur le dégoudronneur tel qu'il vient d'être décrit divers organes accessoires peuvent être prévus. On peut, en particulier, lorsque l'agancement de l'appareil
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le permet (cas du dessin) munir le dégoudronneur d'un réchauffeur 78 intercalé entre le fond du bac 60 et le foyer 77. Ce réchauffeur 78 communique avec le foyer 77 par un registre 79 manoeuvrable du dehors par une tige
80. L'évacuation des gaz provenant du foyer 77, après circulation dans le réchauffeur 78, s'effectue par une cheminée 80a.
Dans le cas où il est utilisé, le réchauffeur 78 sert à déshydrater les goudrons récupérés dans les bacs 59 et 60 .Pour ce, on fait passer les goudrons du bac 59 au bac 60 par une conduite 90 reliant les deux bacs et munie d'un robinet 91. Après déshydratation les goudrons sont évacués par une conduite 81 débouchant à la partie inférieure du bac 60
Bien que jusqu'à présent on ait toujours considé- ré,un seul élément de récupération, il est évident que dans un même dégoudronneur plusieurs éléments semblables peuvent être utilisés en série (fig.7 et 8). Dans ce cas, tous les éléments 53 débouchent dans le même collecteur 21 qui est muni de papillons 85 qui permettent d'utiliser en fonctionnement un ou plusieurs éléments.
De même toutes les cloches 55 débouchent dans la même assiette à goudron 58 séparant deux bacs 59 et 60 communs à tous les éléments.
La pression des gaz de distillation, avant conden- sation, est réglée par des tuyaux régulateurs 82 débouchant, d'une part, dans le collecteur 21, et d'autre part, par une conduite perforée 83 dans la partie supérieure du bac50.
Ces tuyaux régulateurs 82 servent, lorsque les gaz de dis- tillation sont produits en plus grande quantité que celle qui peut être traitée, à envoyer directement les gaz du collecteur 21 au foyer 77. Ces tuyaux sont munis chacun d'un clapet 84 manoeuvrable du dehors, qui permettent
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d'établir la communication indiquée ci-dessus. En mène temps lue l'on ouvre les clapets 84 on ferme les papillons
85, ce lui- isole complètement le dégoudronneur proprement dit.
Sur les figs. 7 et 8 on remarquera de plus, que des thermomètres 86 et 87 sont prévus. Ces thermomètres
86 et 87 servent respectivement à contrôler la température des az à l'intérieur du bac 59 avant leur passade dans les tubulures 65, et à contrôler celle de l'eau de refroidis- sement contenue dans le réservoir 66.
D'après la description qui précède, on remarque- ra que l'appareil permet la séparation immédiate des goudrons et du pyroligneux, ce dernier devant.être toute- fois soumis à une distillation ultérieure pour être débar- rassé des impuretés qu'il contient. Malgré cela l'inven- tion permet de supprimer les appareils ventilateurs qui ne peuvent être utilisés dans les installations mobiles, la circulation des gaz dans l'appareil étant uniquement due à la différence de température régnant entre l'élé- ment 53 et le foyer 77.
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"DEVICE FOR THE CARBONIZATION OF WOOD AND THE DE-GASING AND CONDENSATION OF THE OBTAINED DISTILLATION GAS".
The present invention relates to a mobile oven for carbonizing wood in closed vessels and its aim is to provide an oven that can easily be transported to places of use, that is to say in forests. , the transport being able to be carried out by road to the point of use and, preferably, by narrow gauge in the building site.
According to the invention, the oven is essentially characterized by the combination on a frame, provided with the means necessary for its movement, of twin oven bodies and communicating, on the one hand, with a hearth and,
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on the other hand, with a chimney for evacuating the combustion gases, and a crane or similar device for installing closed distillation vessels in the furnace bodies.
The chassis is fitted with appropriate wheels to allow it to be moved either on railways or on roads.
The number of furnace bodies and their relative arrangement may vary; preferably, these bodies will be arranged in pairs, in the axis of the frame.
The furnace hearth is located on one side of the chas- sis between the furnace bodies, while the crane is located on the opposite side of the frame.
The wood to be charred is introduced into closed vessels, the upper part of which communicates with a nozzle allowing the evacuation of the distillation gases coming from the charring. These distillation gases can either escape directly to the atmosphere, or be directed towards the hearth so as to be recovered in the form of heat, or also to a tar removal device allowing the recovery of the tars and pyrolignants contained in these gases.
For this purpose, the invention further relates to the combination, with a furnace of the aforementioned type, of an apparatus for removing tar and condensing distillation gases, essentially comprising one or more cooling elements in which these gases are admitted and which open at their lower part into bells, each plunging into a tar dish, and being fitted on the one hand inside, with perforated partitions located one below the
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others and, on the other hand, at their lower part, perforations to allow the exit of still not condensed distillation gases.
During the passage of the gases through the cooling elements, a first condensation of the tars takes place, the tars thus obtained being collected in the aforementioned tar plates. The non-condensed gases escape from the aforementioned bells and undergo, on contact with the aforementioned partitions, a second condensation during which the majority of the tarry products are definitively recovered.
Finally, the gases not yet condensed are admitted into a lower tank by passing through a cooling zone, which brings about the condensation of the pyrolignants.
The furnace and degreasing apparatus device produced according to the invention makes it possible, on the one hand, to obtain complete carbonization of the wood and complete recovery of the products of the distillation.
There is shown in the accompanying drawings, schematically and simply by way of example, various embodiments of the device according to the invention.
On these drawings
FIG. 1 is an elevational view, partly in section, of an oven according to the invention, the tar removing apparatus not having been shown.
Fig. 2 is a corresponding plan view.
Fig. 3 is a view similar to that of FIG. 1 but showing the furnace combined with a tarter shown schematically.
Fig. 4 is the corresponding plan.
Fig. 5 is a detail view.
Fig. 6 is a sectional view, enlarged
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scale and detailed, of the dust removal apparatus shown schematically in Figures 3 and 4.
Fig. 7 shows in elevation, partly in section, a powder removal device with multiple elements.
Fig. 8 is a corresponding partial plan view.
Referring to the drawing and more particularly to figs.l and 2, the oven comprises a frame 1 on which are mounted two oven bodies 2 and various accessory bodies.
The furnace bodies 2 are preferably cylindrical, and mounted along the axis of the frame 1. They are coated inside with any suitable thermal insulation. The use of refractory bricks gives, in particular, good results. They are connected, at the lower part, by flame ducts 3 to a single hearth 4 located, as shown, on the side of the frame 1 and between the two furnace bodies 2.
Inside the furnace bodies 2 are placed closed vessels 5 containing the wood to be charred, and closed, at the top, by hermetic lids 7 held in position by hooks 7a, which can be tightened. , by means of wing nuts 7b. These vessels 5 are provided at their upper part and over their entire periphery with a rim 8 consisting of a flat iron fixed to the closed vessels, and provided with a second flat iron of larger dimensions which penetrates into a corresponding U-shaped iron provided for the upper part of the furnace bodies 2. Thanks to this assembly, the seals formed between the covers? 'and the furnace bodies; 3 are hermetic.
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So that the vessels 5 are licked over the largest possible surface, baffles 9 are provided and arranged in the bodies 2, between the outer wall of the vessels 5 and the inner wall of said bodies. However, so that the vessels 5 are not licked directly, by the flames coming from the hearth 4, at their lower part, the bodies 2 are provided with a part of the bowl 10, made of cast iron, resting on a ' light vault, in bricks 10a which in a way constitutes a firewall for the flames of the fireplace 4.
'The combustion gases, after licking the vessels 5 and getting rid of their calories for the benefit of the latter are evacuated by a single chimney 11, mounted on a connecting duct 12, making the two bodies 2 communicate with each other.
The distillation gases from the closed vessels-5 are collected in a manifold 21 communicating by pipes 22 and 23 with the closed vessels 5. -These distillation gases are either discharged directly into the atmosphere or sent to the hearth as fuel or, as we will see later, sent to a dust remover.
The escape of the gases into the atmosphere is permitted by the operation of the valves 22a while the evacuation of the gases to the furnace is effected by a pipe 24 perpendicular to the manifold 21 and ending in injection nozzles 25 ( fig. 5). These nozzles 25, as shown, are provided with air intakes 26 so that fuel and air are simultaneously injected into the furnace 4
The frame provided with the various devices which have just been described is mounted on running wheels 13 with variable spacing, intended to allow the
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movement of the assembly on narrow gauge rails.
However, as has been shown, in phantom (fig.l), it is possible to have on the frame wheels 14 and 14a mounted in the usual manner on suspension springs.
15 and 15a. The wheels 14 are fixed while the wheels
14a are pivotally mounted to allow the assembly to be steered when transported by road.
It is obvious that the apparatus can be provided either with narrow gauge wheels, or with road wheels, or even with both types of wheels.
It is preferable to mount both types of wheels on the device at the same time, because this allows them to be transported by road to the point of use, movements in the site can then be carried out either through the wheels. road 14-14a or through the running wheels 13.
In order to immobilize the chassis at any point on the track, the wheels 13 are braked using the brake shoes 30 carried by articulated levers 31 controlled by a single lever 32 operated by a steering wheel 33. Provision is made for , moreover, each corner of the frame of the jacks 34 which allow the assembly to be lifted on suitable wedges 35 resting as shown on the track or on the wheel. It will be noted, however, that for the device to work ,. it is not absolutely necessary to immobilize it, as the device can operate while it is moving on the narrow track.
In order to facilitate the handling of the vessels 5, a crane 16 forming a jib crane is placed on the side of the frame opposite to that which carries the hearth 4 and between the two furnace bodies 2. The crane 16 is held in position.
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by an independent collar 17 bolted to a support 18 connected to the upper part of the furnace body 2: this crane 16 is controlled by a winch 19 actuated by a screw 20. To lift the closed vessels 5¯, the hooks 40 of the boom 41 of the crane with lugs (not shown) carried by the closed vessels 5. In order to allow the removal of the closed vessels, the pipes% 2 and 23 can pivot around the jmint 42, which makes it possible to clear them.
On the arrow 41, two hooks 43 are also provided which engage the flange 44 provided on the cover 7, which thus makes it possible, when the vessel 5 is placed on the ground, or in any other suitable place, to lift the said cover.
As has just been described, the apparatus has all the elements necessary for a good carbonization of the wood and for the recovery of the distillation products. However, it will be appreciated that the recovery of the distillation gases takes place only in the form of fuels. In the event that it is desired to carry out this recovery in the form of tar and pyroligneous liquid, a de-tar remover is combined with the oven as has just been described.
If we refer to figs. 3 and 4, the distillation gases are collected, as in the previous case, by a manifold 21 connected by tubes 45 which are perpendicular to it, to a de-tartering apparatus shown schematically at 46 and in which is carried out, firstly the condensation of the tar, secondly that of the pyrolignants which are discharged respectively by drain cocks 47 and 48. The gases which are not condensed are in turn sent through a pipe 49 into the nozzles 25 previously indicated, to be injected into home 4.
Under these conditions, the treated wood is complete-
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ment used and recovered in the form of charcoal, tar, pyrolignants, the non-condensable gases being used as fuel.
FIGS. 6 to 8 have shown a particularly advantageous embodiment of the hardener 46.
As can be seen in particular in FIG. 6, the manifold 21 communicates with an element 53 which is perpendicular to it and consists of a metal tube pleated in an accordion, so as to present a larger surface in contact with the gases circulating therein. from the collector 21. Thanks to its shape, the element
53 provides mixing of the distillation gases, which causes cooling of the gases, cooling regulated by sleeves 54.
These sleeves 54 surround the element
53 and are of increasing section, from top to bottom, so as to be able to fit together telescopically so that the element 53 has a more or less large surface area in the ambient air. (In the drawing there is shown on the left side of the figure, the sleeves 54 released from each other, while on the right side of the same figure they are partially nested). The sleeves 54 are guided by rods 54 and they are held in position by stop screws 54b.
From element 53, the gas passes into a bell 55 located below it and with which it communicates. The bell 55 is cylindrical and is provided internally with horizontal partitions 56 (three in the case of the drawing) having perforations 57 and located one above the other. The temperature prevailing in the bell 55 being of the order of approximately 100 degrees, the tarry gases begin to condense and produce tars which, as they pass through
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the perforations' .'- 57 with the. uncondensed gases, condense and are collected in a tar dish 58 in which the lower part of the bell 55 plunges.
The tar plate 58 separates two superimposed tanks 59 and 60 The gases not condensed in the bell 55, and which still contain tar, escape through perforations 61 provided at the lower part of the bell 55 and over its entire periphery, in the tank 59 which surrounds it.
In the tank 59 which is located inside a tank 66 for circulating cooling water itself cooled, in operation, by fin radiators 67, part of the tars condense and are collected. It will now be noted that the tars collected in the tank 59 are hydrated tars. As they are formed, these tars are evacuated through a pipe 64 provided on an overflow tank 62 connected to the tank 59 by a pipe 63.
This tank 62 is, moreover, divided over its entire height into two distinct compartments (not visible in the drawing), one of the compartments receiving the hydrated tars, as indicated above, the other the tars recovered in the plate. 58 by a pipe 63a, the evacuation of these tars being effected by the pipe 64a.
After their stay in the baa. ,, 59, the gases thus freed of the major part of the tars, enter vertical side pipes 65 which bring them into the tank 60. These pipes 65 are contained in the tank 66 and are therefore at a temperature lower than that prevailing in the tank 59. It
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As a result, the gases condense completely, and the products fall into the tank 60. These prcduits are constituted by the tars not yet condensed (in small quantities) and by the pyroligneous liquid. As it is formed, the pyroligneous is evacuated via an overflow tank
68 communicating with the tank 60 by a pipe 69 and provided with a discharge pipe 70.
Although the bac
60 contains: pyrolignants and tars, only the pyrolignants is discharged through line 70 because, due to their higher density, the tars by decantation are deposited at the bottom of the tank 6D. For the complete evacuation of the pyroligneous material, a drain line 71 is provided, which opens into the tank 60 at a level higher than that which the tar can reach there.
Inside the tank 60, and, above the level that the pyroligneux can occupy there, opens a pipe
72 intended to capture gases which have not been condensed and which, in general, are combustible. The pipe 72 is provided with a gate valve 73 which makes it possible to direct the gases thus recovered, either towards an exhaust chimney 74, or, via a pipe 75, to an injection nozzle 76 provided on the pipe. hearth 77, As will be seen in the drawing, the nozzle 76 is provided with air intakes 76a so that the air and gases sucked in by the gases from the hearth 77 are injected at the same time.
In this way, the recovery of the distillation gases from the wood is complete.
Various accessory members can be provided on the tar remover as just described. In particular, when the arrangement of the device
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allows (as shown in the drawing) to provide the tar remover with a heater 78 interposed between the bottom of the tank 60 and the fireplace 77. This heater 78 communicates with the fireplace 77 by a register 79 operable from the outside by a rod
80. The evacuation of the gases coming from the hearth 77, after circulation in the heater 78, is effected by a chimney 80a.
If it is used, the heater 78 serves to dehydrate the tars recovered in the tanks 59 and 60. For this, the tars are passed from the tank 59 to the tank 60 through a pipe 90 connecting the two tanks and provided with a tap 91. After dehydration, the tars are evacuated by a pipe 81 leading to the lower part of the tank 60
Although until now we have always considered a single recovery element, it is obvious that in the same tar remover several similar elements can be used in series (fig. 7 and 8). In this case, all the elements 53 open into the same manifold 21 which is provided with butterflies 85 which allow one or more elements to be used in operation.
Likewise, all the bells 55 open into the same tar plate 58 separating two tanks 59 and 60 common to all the elements.
The pressure of the distillation gases, before condensation, is regulated by regulating pipes 82 opening out, on the one hand, into the manifold 21, and on the other hand, by a perforated pipe 83 in the upper part of the tank 50.
These regulator pipes 82 serve, when the distillation gases are produced in greater quantity than that which can be treated, to send the gases directly from the manifold 21 to the furnace 77. These pipes are each provided with a valve 84 which can be operated from the valve. outside, which allow
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to establish the communication indicated above. At the end of the day we open the valves 84 we close the butterflies
85, this completely isolates the tar remover itself.
In figs. 7 and 8 it will also be noted that thermometers 86 and 87 are provided. These thermometers
86 and 87 are used respectively to control the temperature of the az inside the tank 59 before they pass through the pipes 65, and to control that of the cooling water contained in the tank 66.
From the above description, it will be noted that the apparatus allows the immediate separation of the tars and the pyrolignants, the latter having, however, to be subjected to a subsequent distillation in order to be freed of the impurities which it contains. . Despite this, the invention makes it possible to do away with ventilating apparatus which cannot be used in mobile installations, the circulation of gases in the apparatus being solely due to the temperature difference prevailing between element 53 and the hearth. 77.