Papers by Anika Duvauchelle
Revue archéologique de Picardie, 2003
Dans le cadre du projet CRAFTS lancé par l'association Instrumentum/SEMANT, une équipe plurid... more Dans le cadre du projet CRAFTS lancé par l'association Instrumentum/SEMANT, une équipe pluridisciplinaire financée par le Fonds national suisse récolte depuis janvier 2002, pour le territoire helvétique, l'ensemble des sources disponibles sur l'artisanat romain. Ce ...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'Association Pro Aventico, 2012
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Sciences de l'Homme et de la Société.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Nouvelles De L Archeologie, Mar 1, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Nouvelles De L Archeologie, Mar 1, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les nouvelles de l'archéologie, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin Pro Aventico 57, 2016
https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=bpa-001%3A2016%3A57#154.
Le fragment de bracelet-étui... more https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=bpa-001%3A2016%3A57#154.
Le fragment de bracelet-étui en alliage cuivreux contenant du zinc, possiblement du laiton, qui fait l’objet de cet article a été mis au jour en 2001, lors de la fouille de la sépulture à incinération St 61 de la nécropole d’À la Montagne.
Ce type de bracelet comprend un corps renflé qui cache une cavité ouvrable qui pouvait renfermer quelque chose. Au vu des nombreuses hypothèses émises sur ce contenu et l’impossibilité de l’ouvrir physiquement, des analyses par imagerie aux neutrons et aux rayons X ont été réalisées à l’Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen AG.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin Pro Aventico 57, 2016
Available : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=bpa-001%3A2016%3A57#144
En 2001, lors des ... more Available : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=bpa-001%3A2016%3A57#144
En 2001, lors des investigations archéologiques menées dans la nécropole d’À la Montagne, un nécessaire de toilette en alliage cuivreux contenant du zinc, très probablement du laiton, avec un élément décoratif en bois, a été mis au jour dans une fosse datable du Ier s. ap. J.-C. Il a paru pertinent de réaliser une étude approfondie de ce nécessaire de toilette. En effet, non seulement il correspond à une variante d’un type relativement rare, mais encore il est suffisamment bien conservé pour permettre une observation minutieuse de nombreux détails. Il a également fait l’objet de plusieurs analyses non destructives dans le but de déterminer la nature de ses matériaux constitutifs et de comprendre sa conception.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
H. Amoroso (dir.), S. Bosse Buchanan, S. Delbarre-Bärtschi, A. Duvauchelle, C. Kulling, C. Martin Pruvot, N. Reynaud Savioz, M. et S. Volken, avec la collaboration de G. Coutaz, P.-Y. Favez et M. Grote, Un puits à dispositif de pompage du XVIIe siècle à Avenches, BPA 58, 2017, p.169-250. Au début de l’année 2010, des travaux d’équipement opérés en plein cœur du bourg médiéval d’Avenc... more Au début de l’année 2010, des travaux d’équipement opérés en plein cœur du bourg médiéval d’Avenches ont conduit à la découverte inattendue d’un puits d’époque moderne. Implanté sur la place de l’Église, à quelques mètres de la fontaine publique du XVIe s., le puits, de plan circulaire, présente un diamètre interne de 1,20 m sur une profondeur de près de 16 m. Le puits est entouré d’un muret circulaire d’un diamètre extérieur légèrement supérieur à 5 m, définissant une plateforme de travail autour de l’installation et/ou supportant un édicule de protection.
L’installation est complétée par un dispositif de pompage, partiellement conservé, constitué d’au moins huit tuyaux de pin assemblés au moyen de frettes et, pour certains, de crampons en fer. Cette conduite, maintenue en place contre la paroi du puits au moyen de cales et de traverses de bois, appartient de toute évidence à l’aménagement initial du puits. Au fond, reposant sur un bloc de pierre, le dernier tuyau, percé de deux rangées de trous, servait à l’aspiration de l’eau. L’avant-dernier segment était équipé d’un dispositif de soupape. C’est dans ce tuyau que le mouvement de va-et-vient d’un piston, actionné depuis la surface, permettait de faire remonter l’eau au sommet du puits.
Grâce à la dendrochronologie, ce dispositif de pompage – et par conséquent le creusement du puits lui-même – a pu être daté précisément de l’automne/hiver 1620/1621.
L’article recense une série de documents éclairant le fonctionnement de l’installation, parmi lesquels des ouvrages d’ingénierie de la Renaissance, ainsi que quelques découvertes archéologiques.
Faute de sources écrites, la raison d’être de cet équipement urbain reste incertaine. Peut-être a-t-il dû pallier une désaffectation temporaire de la fontaine publique, en raison par exemple de travaux de réfection de ses conduits d’alimentation ? Ou encore a-t-il été conçu spécifiquement comme un élément du dispositif de lutte contre les incendies ?
Quoi qu’il en soit, l’installation semble avoir été assez rapidement abandonnée et comblée en une seule étape, vers le milieu du XVIIe s. ou peu après, ce qui explique sans doute qu’on n’en trouve pas mention dans les archives de la ville.
Le comblement a livré un mobilier très varié, illustrant divers volets de la vie quotidienne de l’époque, tels des récipients en céramique et en verre, des catelles de poêles, des chaussures et divers déchets liés à l’artisanat du cuir, quelques objets en bois et en métal, ainsi qu’un lot d’ossements d’animaux. Parmi ces derniers, un nombre important de restes de taupes semble témoigner de l’élimination de ces animaux « nuisibles » et/ou de l’exploitation de leur fourrure.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
in M. Cavalieri et C. Boschetti éd., Multa per Aequora. Il polisemico significato della moderna ricerca archeologica. Omaggio a Sara Santoro, (Collection Fervet opus 4), 2018
Excavating one of the shops inserted in the complex of commercial and production spaces located o... more Excavating one of the shops inserted in the complex of commercial and production spaces located outside Porta Ercolano in Pompeii, in front of the Villa delle Colonne a mosaico, different elements suggested the existence of a metallurgical workshop. At the time of the eruption, it was being dismantled and only part of the structures — casting pit, masonry table, possible annealing furnace — were not destroyed. This paper aims at studying these structures, in order to determine whether, beyond gaps and uncertainties, it is possible to interpret this complex as a workshop processing different metals, dedicated to the production of iron and copper alloys objects. This paper also provides an update on the terms to be used in several languages (French, English, German, Italian, Spanish), to describe these production structures.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
in S. Raux (dir.), Les modes de transport dans l'Antiquité et au Moyen Âge. Mobiliers d'équipement et d'entretien des véhicules terrestres, fluviaux et maritimes, Actes des Rencontres internationales Instrumentum, Arles (FR, Bouches-du-Rhône), 14-16 juin 2017, Monographies Instrumentum 70, 2021
The Rondet Bridge and the adjacent landing of Joressens (CH) has
delivered a large number of trac... more The Rondet Bridge and the adjacent landing of Joressens (CH) has
delivered a large number of traction « pad-harnesses ». Indeed, the
90 collar bows and 85 hooks of iron as well as the 10 wooden pads,
are the most important corpus discovered to date. In this article, we propose to introduce the « pad-harness » used for the traction of the vehicles, its various component parts and its operation. We then address the central question of the socio-economic context and the users of these harnesses through a new census and a new distribution map of these artefacts.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Cahiers d'archéologie fribourgeoise 19, 2017
Le site du Rondet, qui regroupe un pont, un débarcadère, une probable mansio et une route, a livr... more Le site du Rondet, qui regroupe un pont, un débarcadère, une probable mansio et une route, a livré le plus important ensemble d'arcs de joug du monde romain. Ce riche mobilier permet de se pencher sur la place que les animaux occupaient sur le site à l'époque romaine.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin Pro Aventico 60, 2019
Dans les civilisations préindustrielles, en particulier
à l’époque romaine, les métaux jouent
un ... more Dans les civilisations préindustrielles, en particulier
à l’époque romaine, les métaux jouent
un rôle primordial dans la vie quotidienne. Ils se
retrouvent en effet dans des domaines aussi variés
que l’armement, l’outillage, la construction,
les transports, la parure, la vaisselle, l’écriture ou
la médecine. Au vu de cette omniprésence, c’est
en toute logique que les interventions archéologiques
menées à Avenches livre, année après année
des attestations du travail des métaux.
Néanmoins, malgré ces découvertes récurrentes,
seules quelques études ponctuelles ont
été réalisées, tandis que la majeure partie du
mobilier découvert à Avenches reste méconnue.
Cet article recense ces différentes attestations : les
structures qui permettent de localiser les lieux de
production, mais également les concentrations
de déchets – de scories en particulier – et de
métaux destinés au recyclage, ainsi qu’un document
épigraphique en lien avec la métallurgie.
Le cas échéant, cette liste est complétée par la
mise en exergue d’outils, d’objets en cours de
fabrication et d’instruments utiles aux artisans.
Dans l’attente – et l’espoir – d’une étude globale
sur les métallurgies pratiquées à Aventicum, cette
première approche esquisse le tableau d’une ville
comprenant quelques quartiers spécialisés en
périphérie, mais surtout intégrant la plupart de
ces artisans dans son tissu urbain, ateliers et résidences
cohabitant souvent au sein des mêmes
insulae.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'Association Pro Aventico 58/2017, 2018
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'Association Pro Aventico , 2012
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin de l'Association Pro Aventico, 2012
Cette partie d'une étude consacrée à des lits en bronze retrouvés à Avenches (Suisse) se focalise... more Cette partie d'une étude consacrée à des lits en bronze retrouvés à Avenches (Suisse) se focalise sur les lettres gravées sur les différentes pièces des pieds de ces lits ; elle montre comment et pourquoi on peut interpréter ces lettres comme des marques de montage, ce qui indique que ces lits (provenant peut-être de Délos?) étaient transportés en pièces détachées et remontés une fois arrivés à destination.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Anika Duvauchelle
Le fragment de bracelet-étui en alliage cuivreux contenant du zinc, possiblement du laiton, qui fait l’objet de cet article a été mis au jour en 2001, lors de la fouille de la sépulture à incinération St 61 de la nécropole d’À la Montagne.
Ce type de bracelet comprend un corps renflé qui cache une cavité ouvrable qui pouvait renfermer quelque chose. Au vu des nombreuses hypothèses émises sur ce contenu et l’impossibilité de l’ouvrir physiquement, des analyses par imagerie aux neutrons et aux rayons X ont été réalisées à l’Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen AG.
En 2001, lors des investigations archéologiques menées dans la nécropole d’À la Montagne, un nécessaire de toilette en alliage cuivreux contenant du zinc, très probablement du laiton, avec un élément décoratif en bois, a été mis au jour dans une fosse datable du Ier s. ap. J.-C. Il a paru pertinent de réaliser une étude approfondie de ce nécessaire de toilette. En effet, non seulement il correspond à une variante d’un type relativement rare, mais encore il est suffisamment bien conservé pour permettre une observation minutieuse de nombreux détails. Il a également fait l’objet de plusieurs analyses non destructives dans le but de déterminer la nature de ses matériaux constitutifs et de comprendre sa conception.
L’installation est complétée par un dispositif de pompage, partiellement conservé, constitué d’au moins huit tuyaux de pin assemblés au moyen de frettes et, pour certains, de crampons en fer. Cette conduite, maintenue en place contre la paroi du puits au moyen de cales et de traverses de bois, appartient de toute évidence à l’aménagement initial du puits. Au fond, reposant sur un bloc de pierre, le dernier tuyau, percé de deux rangées de trous, servait à l’aspiration de l’eau. L’avant-dernier segment était équipé d’un dispositif de soupape. C’est dans ce tuyau que le mouvement de va-et-vient d’un piston, actionné depuis la surface, permettait de faire remonter l’eau au sommet du puits.
Grâce à la dendrochronologie, ce dispositif de pompage – et par conséquent le creusement du puits lui-même – a pu être daté précisément de l’automne/hiver 1620/1621.
L’article recense une série de documents éclairant le fonctionnement de l’installation, parmi lesquels des ouvrages d’ingénierie de la Renaissance, ainsi que quelques découvertes archéologiques.
Faute de sources écrites, la raison d’être de cet équipement urbain reste incertaine. Peut-être a-t-il dû pallier une désaffectation temporaire de la fontaine publique, en raison par exemple de travaux de réfection de ses conduits d’alimentation ? Ou encore a-t-il été conçu spécifiquement comme un élément du dispositif de lutte contre les incendies ?
Quoi qu’il en soit, l’installation semble avoir été assez rapidement abandonnée et comblée en une seule étape, vers le milieu du XVIIe s. ou peu après, ce qui explique sans doute qu’on n’en trouve pas mention dans les archives de la ville.
Le comblement a livré un mobilier très varié, illustrant divers volets de la vie quotidienne de l’époque, tels des récipients en céramique et en verre, des catelles de poêles, des chaussures et divers déchets liés à l’artisanat du cuir, quelques objets en bois et en métal, ainsi qu’un lot d’ossements d’animaux. Parmi ces derniers, un nombre important de restes de taupes semble témoigner de l’élimination de ces animaux « nuisibles » et/ou de l’exploitation de leur fourrure.
delivered a large number of traction « pad-harnesses ». Indeed, the
90 collar bows and 85 hooks of iron as well as the 10 wooden pads,
are the most important corpus discovered to date. In this article, we propose to introduce the « pad-harness » used for the traction of the vehicles, its various component parts and its operation. We then address the central question of the socio-economic context and the users of these harnesses through a new census and a new distribution map of these artefacts.
à l’époque romaine, les métaux jouent
un rôle primordial dans la vie quotidienne. Ils se
retrouvent en effet dans des domaines aussi variés
que l’armement, l’outillage, la construction,
les transports, la parure, la vaisselle, l’écriture ou
la médecine. Au vu de cette omniprésence, c’est
en toute logique que les interventions archéologiques
menées à Avenches livre, année après année
des attestations du travail des métaux.
Néanmoins, malgré ces découvertes récurrentes,
seules quelques études ponctuelles ont
été réalisées, tandis que la majeure partie du
mobilier découvert à Avenches reste méconnue.
Cet article recense ces différentes attestations : les
structures qui permettent de localiser les lieux de
production, mais également les concentrations
de déchets – de scories en particulier – et de
métaux destinés au recyclage, ainsi qu’un document
épigraphique en lien avec la métallurgie.
Le cas échéant, cette liste est complétée par la
mise en exergue d’outils, d’objets en cours de
fabrication et d’instruments utiles aux artisans.
Dans l’attente – et l’espoir – d’une étude globale
sur les métallurgies pratiquées à Aventicum, cette
première approche esquisse le tableau d’une ville
comprenant quelques quartiers spécialisés en
périphérie, mais surtout intégrant la plupart de
ces artisans dans son tissu urbain, ateliers et résidences
cohabitant souvent au sein des mêmes
insulae.
Le fragment de bracelet-étui en alliage cuivreux contenant du zinc, possiblement du laiton, qui fait l’objet de cet article a été mis au jour en 2001, lors de la fouille de la sépulture à incinération St 61 de la nécropole d’À la Montagne.
Ce type de bracelet comprend un corps renflé qui cache une cavité ouvrable qui pouvait renfermer quelque chose. Au vu des nombreuses hypothèses émises sur ce contenu et l’impossibilité de l’ouvrir physiquement, des analyses par imagerie aux neutrons et aux rayons X ont été réalisées à l’Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen AG.
En 2001, lors des investigations archéologiques menées dans la nécropole d’À la Montagne, un nécessaire de toilette en alliage cuivreux contenant du zinc, très probablement du laiton, avec un élément décoratif en bois, a été mis au jour dans une fosse datable du Ier s. ap. J.-C. Il a paru pertinent de réaliser une étude approfondie de ce nécessaire de toilette. En effet, non seulement il correspond à une variante d’un type relativement rare, mais encore il est suffisamment bien conservé pour permettre une observation minutieuse de nombreux détails. Il a également fait l’objet de plusieurs analyses non destructives dans le but de déterminer la nature de ses matériaux constitutifs et de comprendre sa conception.
L’installation est complétée par un dispositif de pompage, partiellement conservé, constitué d’au moins huit tuyaux de pin assemblés au moyen de frettes et, pour certains, de crampons en fer. Cette conduite, maintenue en place contre la paroi du puits au moyen de cales et de traverses de bois, appartient de toute évidence à l’aménagement initial du puits. Au fond, reposant sur un bloc de pierre, le dernier tuyau, percé de deux rangées de trous, servait à l’aspiration de l’eau. L’avant-dernier segment était équipé d’un dispositif de soupape. C’est dans ce tuyau que le mouvement de va-et-vient d’un piston, actionné depuis la surface, permettait de faire remonter l’eau au sommet du puits.
Grâce à la dendrochronologie, ce dispositif de pompage – et par conséquent le creusement du puits lui-même – a pu être daté précisément de l’automne/hiver 1620/1621.
L’article recense une série de documents éclairant le fonctionnement de l’installation, parmi lesquels des ouvrages d’ingénierie de la Renaissance, ainsi que quelques découvertes archéologiques.
Faute de sources écrites, la raison d’être de cet équipement urbain reste incertaine. Peut-être a-t-il dû pallier une désaffectation temporaire de la fontaine publique, en raison par exemple de travaux de réfection de ses conduits d’alimentation ? Ou encore a-t-il été conçu spécifiquement comme un élément du dispositif de lutte contre les incendies ?
Quoi qu’il en soit, l’installation semble avoir été assez rapidement abandonnée et comblée en une seule étape, vers le milieu du XVIIe s. ou peu après, ce qui explique sans doute qu’on n’en trouve pas mention dans les archives de la ville.
Le comblement a livré un mobilier très varié, illustrant divers volets de la vie quotidienne de l’époque, tels des récipients en céramique et en verre, des catelles de poêles, des chaussures et divers déchets liés à l’artisanat du cuir, quelques objets en bois et en métal, ainsi qu’un lot d’ossements d’animaux. Parmi ces derniers, un nombre important de restes de taupes semble témoigner de l’élimination de ces animaux « nuisibles » et/ou de l’exploitation de leur fourrure.
delivered a large number of traction « pad-harnesses ». Indeed, the
90 collar bows and 85 hooks of iron as well as the 10 wooden pads,
are the most important corpus discovered to date. In this article, we propose to introduce the « pad-harness » used for the traction of the vehicles, its various component parts and its operation. We then address the central question of the socio-economic context and the users of these harnesses through a new census and a new distribution map of these artefacts.
à l’époque romaine, les métaux jouent
un rôle primordial dans la vie quotidienne. Ils se
retrouvent en effet dans des domaines aussi variés
que l’armement, l’outillage, la construction,
les transports, la parure, la vaisselle, l’écriture ou
la médecine. Au vu de cette omniprésence, c’est
en toute logique que les interventions archéologiques
menées à Avenches livre, année après année
des attestations du travail des métaux.
Néanmoins, malgré ces découvertes récurrentes,
seules quelques études ponctuelles ont
été réalisées, tandis que la majeure partie du
mobilier découvert à Avenches reste méconnue.
Cet article recense ces différentes attestations : les
structures qui permettent de localiser les lieux de
production, mais également les concentrations
de déchets – de scories en particulier – et de
métaux destinés au recyclage, ainsi qu’un document
épigraphique en lien avec la métallurgie.
Le cas échéant, cette liste est complétée par la
mise en exergue d’outils, d’objets en cours de
fabrication et d’instruments utiles aux artisans.
Dans l’attente – et l’espoir – d’une étude globale
sur les métallurgies pratiquées à Aventicum, cette
première approche esquisse le tableau d’une ville
comprenant quelques quartiers spécialisés en
périphérie, mais surtout intégrant la plupart de
ces artisans dans son tissu urbain, ateliers et résidences
cohabitant souvent au sein des mêmes
insulae.
Detailled study of a milestones quarry