Saint-Julien-Chapteuil
Saint-Julien-Chapteuil | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal (siège) |
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Maire Mandat |
André Ferret 2020-2026 |
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Code postal | 43260 | ||||
Code commune | 43200 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Capitolien | ||||
Population municipale |
2 017 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 09″ nord, 4° 03′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 771 m Max. 1 408 m |
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Superficie | 28,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Emblavez-et-Meygal (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Julien-Chapteuil (Sant Julian e Chaptuelh en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle est le lieu de naissance de Jules Romains.
Géographie
[modifier | modifier le code]C’est une commune de moyenne montagne (1 090 m d'altitude moyenne), sur le territoire de laquelle se dressent plusieurs sucs dépassant les 1 000 mètres et faisant partie du massif du Meygal :
- au nord : le mont Chanis (alt. 1 231 m), le mont Rouge (1 159 m), le Peyre de Bard (1 200 m), le suc de la Faye (1 106 m) ;
- à l’est : le Mounier (1 407 m, point culminant de la commune), dont les flancs nord, ouest et sud appartiennent à la commune ;
- au sud : la Tortue (1 327 m) et le Montcharret (1 199 m), dont les flancs nord se situent dans la commune ;
- au centre, à 1 km environ du bourg de Saint-Julien, s’élève le suc de Chapteuil (1 031 m), remarquable par ses orgues basaltiques, et porteur d’une tour ruinée.
Le suc de Monac, même s’il semble indissociablement lié, visuellement et picturalement, au bourg de Saint-Julien, est sis en réalité dans la commune voisine de Saint-Pierre-Eynac.
Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Julien-Chapteuil se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Elle se situe à 17 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Saint-Pierre-Eynac (2,5 km), Saint-Hostien (4,3 km), Queyrières (5,1 km), Montusclat (5,5 km), Lantriac (5,9 km), Saint-Étienne-Lardeyrol (6,2 km), Le Pertuis (6,8 km), Blavozy (7,0 km).
La commune bénéficie d'un climat tempéré, chaud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 985 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 8,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Julien-Chapteuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,8 %), forêts (39,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones urbanisées (3,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 342, alors qu'il était de 1 277 en 2013 et de 1 226 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 65,8 % étaient des résidences principales, 20,2 % des résidences secondaires et 13,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Julien-Chapteuil en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,2 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Julien-Chapteuil[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 65,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 20,2 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,9 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Si aucune trace d'occupation préhistorique n'a été trouvée sur le territoire de l'actuelle commune, Chapteuil semble avoir été dans l’antiquité la capitale d'une tribu Ligure ayant migré pour s'établir là[réf. obsolète]. Trois éléments portent à le supposer : Chapteuil est dérivé de Capitolium, mot par lequel les Ligures désignaient leurs sièges administratifs et religieux[réf. à confirmer]; les seigneurs de Chapteuil portaient le titre de comtor du Velay (mais il est difficile de faire un lien entre une désignation médiévale et des faits remontant à la plus haute antiquité); des ateliers monétaires étaient autrefois établis au lieu-dit Monedeyres (dans l’actuelle commune de Queyrières), c’est-à-dire à peu de distance du Capitole ligure.
La tribu Celte Vellaune qui s'impose ensuite fixe sa capitale à Ruessio (Saint-Paulien)[14].
Du Moyen Âge à la Révolution française
[modifier | modifier le code]La localité de Saint-Julien se développe autour d’un prieuré fondé à la fin du XIe siècle par des moines bénédictins, que les seigneurs de Chapteuil avaient fait venir de la Chaise-Dieu.
En 950, le Velay (Pagus vellaicus) est divisé en dix vigueries (chacune administrée par un viguier, lieutenant du comte, chargé de la levée de l'impôt), dont celle de Chapteuil (Vicaria Capitolio ou Vicaria Castro Capitoliensis[15]), à laquelle sont rattachées en 1016 Les Engouyoux (commune de Laussonne), Neyzac (commune de Saint-Julien-Chapteuil), Le Ponteil, (commune de Saint-Pierre-Eynac)[16].
L'église Saint-Julien, bâtie au XIIe siècle, appartenait à l'archiprêtre de Monistrol, lui-même soumis au diocèse du Puy. Le château des seigneurs de Chapteuil est peut-être bâti à la même époque, sur un neck. Il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines.
Il existe une interrogation sur l'origine du nom de Pons de Chapteuil, troubadour auvergnat et seigneur de Vertaizon (Floruit 1190-1237), laissant supposer un lien avec Chapteuil, ancien nom de la municipalité actuelle.
Du point de vue judiciaire, le bailliage du Velay, institué vers l'année 1278 et dont Saint-Julien fait partie, ressortit au sénéchal de Beaucaire.
En 1733, Jean Pierre de Surrel (1686-1756) fait l'acquisition du fief, qui reste en possession de la famille de Surrel de Saint-Julien jusqu'à la Révolution[17].
De la Révolution française à aujourd'hui
[modifier | modifier le code]La commune est créée en 1790 par la fusion des bourgs de Saint-Julien[18] et Chapteuil[19], et porte quelque temps le nom de Mont-Mégal.
L'Assemblée nationale, lors de sa séance du , décrète la constitution du département du Velay (auquel une autre délibération législative le donne le nom de département de la Haute-Loire), divisé en trois districts et trente-deux cantons, dont dans le district du Puy et le canton de Saint-Julien-Chapteuil avec 6 municipalités : Lantriac, Montusclat, Saint-Étienne- Lardeyrol, Saint-Hostien, Saint-Julien-Chapteuil, Saint-Pierre-Eynac. Deux communes sont ajoutées ultérieurement : Queyrières et Le Pertuis.
Des prêtres réfractaires sont cachés dans la grotte de Chaumard bas (alias Coirat)[20].
Le naît sur la commune l'écrivain et philosophe Jules Romains.
Cent-deux jeunes gens de la municipalité sont tombés aux champs-d'honneur lors de la Première Guerre mondiale, et trois lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le club de football « Olympic Saint-Julien-Chapteuil » est fondé en 1938.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Julien-Chapteuil est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Emblavez-et-Meygal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[22].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Aux élections européennes du 9 juin 2024, le parti au pouvoir n'arrive que 4ème, avec 11,63% (contre 17,45% en 2019)[23],[24], derrière le Rassemblement national (27,99% contre 19,03% en 2019)[23],[24], le Parti socialiste-Place publique (14,33% contre 4,59% en 2019)[23],[24], François-Xavier Bellamy (11,96% contre 19,95% en 2019) et LFI (6,21% contre 5,25% en 2019)[23],[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]La commune englobe, outre le gros bourg de Saint-Julien, les villages et hameaux suivants : Rocherols et Montchanis (tous deux situés au pied du mont Chanis), le Villaret, la Faye, Bourgeneuf, Bard, les Ardennes, Chaumard, Neyzac (Bas et Haut), les Couderts, Chapteuil (au pied du suc de Chapteuil, du latin capitolium), Bacelles, Peyrebrune, la Chapuze, Sumène, Auteyrac, Jalazou, le Betz, Chanalez, le Fraisse, les Chiers, Bellerut, les Vignettes, Saint-Marsal, les Gonnets et la Chapelette.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 2 017 habitants[Note 4], en évolution de +7,29 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,0 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 957 hommes pour 1 002 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 863 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 880 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 4,4 % | 5,4 % | 5,2 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 141 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (72,2 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 6],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 625 emplois en 2018, contre 651 en 2013 et 611 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 832, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %[I 15].
Sur ces 832 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 231 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Julien
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Julien est située un peu en hauteur par rapport au bourg. Les débuts de la construction remontent au XIIe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1907[29].
Chapelle Saint-Barthélemy de la Chapelette
[modifier | modifier le code]Le hameau de la Chapelette, dans l’extrême sud du territoire de la commune, abrite une chapelle dédiée à saint Barthélémy, dont la nef et l'abside actuelles semblent d’origine romane (XIe et XIIe siècles), mais dont la façade ouest et le clocher sont des reconstructions datant du XVIIe siècle. Bien qu’elle ait été mentionnée pour la première fois en 1210, des sarcophages mérovingiens trouvés à proximité suggèrent cependant qu’il s’agit d’un lieu de culte plus ancien encore. À l’intérieur, on note une statue naïve de saint Barthélémy portant, après avoir été écorché vif, sa propre dépouille. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [30] ; propriété privée).
Musée Jules-Romains
[modifier | modifier le code]L'office de tourisme abrite, au premier étage, un musée Jules-Romains où sont exposés des bureaux et des documents de l'écrivain.
Forêt domaniale du Meygal
[modifier | modifier le code]La forêt domaniale qui couvre le massif du Meygal, qui se trouve à moins de 4 km à l'est du bourg, est un lieu propice aux randonnées. Seule une petite partie du massif, au sud-ouest, se situe sur le territoire de Saint-Julien-Chapteuil. Entre le mont Chabrier et le Testavoyre, sur la commune de Queyrières, le long d'une petite route, se trouve la maison des Copains, ancienne maison forestière parfaitement conservée[31], où se situe le joyeux banquet final du roman de Jules Romains Les Copains (1913). Jules Romains aimait à s'y rendre avec ses amis. Ceux qui veulent honorer la mémoire de cet auteur s'y retrouvent volontiers, depuis 1968, un dimanche proche du 26 août, anniversaire de sa naissance[32],[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jules Romains, de son vrai nom Louis Henri Jean Farigoule ( à Saint-Julien-Chapteuil - à Paris), écrivain français. Il naît au hameau de la Chapouze, où ses parents viennent chaque année passer leurs vacances dans la ferme familiale. Plus tard, Jules Romains revient souvent à Saint-Julien avec sa première femme, Gabrielle Gaffé ; ils logent à l'Hôtel du Midi. C'est là qu'en 1923 il écrit Knock ou le Triomphe de la médecine[32].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Julien-Chapteuil se blasonnent ainsi : D'azur au lion d'argent, armé et lampassé de gueules. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Danièle Reymond et Pierre Bozon, « Le bassin de Saint-Julien-Chapteuil », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Roger Nicolas, « Les mandements de Chapteuil-Bas et de La Chapelle de Loudes à la fin du XVIIe siècle et au XVIIe siècle : Fiscalité, démographie, sociologie », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Jean Hugot, « Dessins de Saint-Julien-Chapteuil et de ses villages », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Thibault Sauzaret, « 1936 : des druides à Saint-Julien-Chapteuil (récit de la fête régionaliste, félibréenne et néo-druidique de la Sainte Estelle organisée par Albert Boudon-Lashermes) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, .
- Roger Nicolas, « Les Couderts, village à Saint-Julien-Chapteuil du XVIIe siècle au XXe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune de Saint-Julien-Chapteuil
- Saint-Julien-Chapteuil sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Julien-Chapteuil ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Julien-Chapteuil » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Julien-Chapteuil - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Julien-Chapteuil - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Julien-Chapteuil (43200) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Julien-Chapteuil » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Julien-Chapteuil » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Julien-Chapteuil » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Julien-Chapteuil et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Julien-Chapteuil », sur villorama.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Julien-Chapteuil et Le Pertuis », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Puy-en-Velay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Livre "La Haute-Loire insolite", pages 9 et 10, de Roger Briand, juillet 2016.
- Page Wikipedia de la municipalité de Saint-Pierre-Eynac.
- Augustin Chassaing Dictionnaire topographique du département de la Haute-Loire comprenant les noms de lieu anciens et modernes complété et publ. par M. Antoine Jacotin ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; sous la dir. du Comité des travaux historiques. 1907. Éd.E. Leroux (Paris) lire sur Gallica ark:/12148/bpt6k392965
- Site internet www.saintjulienchapteuil.fr __"Saint-Julien-Chapteuil - Histoire".
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chapteuil », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Livre "Le monde souterrain de Haute-Loire", de Jean-Paul Béal, année 2018, page 209.
- « communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- [1]
- [2]
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Julien », notice no PA00092858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00092857, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cette maisonnette de 6 m2 est ouverte aux visiteurs. L'Éveil de la Haute-Loire, 16 janvier 2021.
- Jean-Paul Clébert, Les Hauts-lieux de la littérature en France, Paris, Bordas, 1990, p. 121.
- Gaëtan Barralon, « Les Capitoliens célèbrent le centenaire des Copains de Jules Romains. Saint-Julien-Chapteuil. Dimanche, l’œuvre de l’auteur capitolien reçoit un hommage de la commune », Le Progrès, 22 août 2013 (en ligne).