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Corrige TD 3

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UNIVERSITE CADI AYYAD Année universitaire 2016/2017


FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
MARRAKECH

TD. N°3. Thermodynamique. Filière SMA-SMPC. S1.


Corrigé.

Exercice 1 :
1) On a : δQ = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 + ℓ𝑑𝑉 ou δQ = 𝑐𝑃 𝑑𝑇 + 𝑕𝑑𝑃 ;
A pression cste : δQ = 𝑐𝑃 𝑑𝑇 = 𝑑𝐻 = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 + ℓ𝑑𝑉 (1). Si on considère que 𝑇 = 𝑇(𝑃, 𝑉)
𝜕𝑇 𝜕𝑇
Alors : 𝑑𝑇 = 𝜕𝑃 ). 𝑑𝑃 + ). 𝑑𝑉 (2)
𝜕𝑉
𝜕𝑇
et à 𝑃 = 𝐶𝑠𝑡𝑒 , (2) ⟹ 𝑑𝑇 = (𝜕𝑉 ). 𝑑𝑉 , d’où, d’après (1), on a :
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝑐𝑉 . . 𝑑𝑉 + ℓ𝑑𝑉 = 𝑐𝑃 . . 𝑑𝑉 ⟹ ℓ𝑑𝑉 = (𝑐𝑃 − 𝑐𝑉 ). . 𝑑𝑉 ⟹ ℓ = (𝑐𝑃 − 𝑐𝑉 ). .
𝜕𝑉 𝜕𝑉 𝜕𝑉 𝜕𝑉
A volume constant : δQ = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 = 𝑑𝑈 = 𝑐𝑃 𝑑𝑇 + 𝑕𝑑𝑃 (3)
𝜕𝑇
Et à 𝑉 = 𝐶𝑠𝑡 , (2) ⟹ 𝑑𝑇 = ( ). 𝑑𝑃, d’où, d’après (3), on a :
𝜕𝑃
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝑐𝑉 . 𝑑𝑃 = 𝑐𝑃 . 𝑑𝑃 + 𝑕𝑑𝑃 ⟹ 𝑕 = −(𝑐𝑃 − 𝑐𝑉 ).
𝜕𝑃 𝜕𝑃 𝜕𝑃
2) Dans le cas du gaz parfait :
𝑃𝑉 𝜕𝑇 𝑃 𝜕𝑇 𝑉
𝑃𝑉 = 𝑛. 𝑅𝑇 ⟹ 𝑇 = 𝑛.𝑅 ⟹ = 𝑛.𝑅 et = .
𝜕𝑉 𝜕𝑃 𝑛.𝑅
D’après la relation de Mayer : 𝑐𝑝 − 𝑐𝑉 = 𝑛. 𝑅, il vient :
𝑃 𝑉
ℓ = 𝑛. 𝑅. = 𝑃 (4) et 𝑕 = −𝑛. 𝑅. = −𝑉. (5)
𝑛.𝑅 𝑛.𝑅
3) Vérifions que δQ n’est pas une différentielle totale exacte (d.t.e) pour le cas du G.P.
En variables (T, V), δQ = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 + ℓ𝑑𝑉 = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 + 𝑃𝑑𝑉 ; la condition à satisfaire pour que δQ
soit une (d.t.e) est que :
𝜕𝑐 𝑉 𝜕𝑃
= (6)
𝜕𝑉 𝜕𝑇
𝜕𝑐 𝑉
Or = 0 car d’après la 1ère loi de Joule, l’énergie interne d’un G.P ne dépend que de la
𝜕𝑉
température, donc 𝑐𝑉 ne dépend que de la température.
𝜕𝑃 𝑛.𝑅
D’autre part : = ,
𝜕𝑇 𝑉
Conclusion : la condition d’une d.t.e, n’est donc pas vérifiée. Q n’est pas une fonction d’état et
la gradeur Q dépend du chemin suivie.
𝛿𝑄
 Qu’en est-il de l’expression ( ) pour un G.P ?
𝑇
𝛿𝑄 𝑐𝑉 𝑃 𝑐𝑉 𝑛.𝑅
L’expression de = 𝑑𝑇 + 𝑑𝑉 = 𝑑𝑇 + 𝑑𝑉
𝑇 𝑇 𝑇 𝑇 𝑉
𝑐 𝑛 .𝑅
𝜕( 𝑉 ) 𝜕( ) 𝛿𝑄
On vérifie que : 𝑇
=0= 𝑉
, ce qui nous permet de conclure que ( 𝑇 ) est une d.t.e
𝜕𝑉 𝜕𝑇
𝛿𝑄
par conséquent on peut écrire que = 𝑑𝑓 . D’après le 2ème principe 𝑓 = 𝑆 tel que :
𝑇
𝛿𝑄
𝑑𝑆 =
𝑇

1
Exercice 2 :
1) Température d’équilibre 𝑇𝑒 : Système isolé, donc pas d’échange d’énergie avec l’extérieur.

⟺ Δ𝑈 = Δ𝑈1 + Δ𝑈2 = 𝑄1 + 𝑄2 = 0 (1);

De plus, liquides 𝐿1 et 𝐿2 , incompressibles , donc volume constant, dons pas de travail


mécanique échangé entre 𝐿1 et 𝐿2 . Seul existe l’échange de chaleur entre L1 et L2 . A l’équilibre
thermodynamique, on doit avoir :

𝐶1 .𝑇1 +𝐶2 .𝑇2


1 ⟺ 𝐶1 . 𝑇𝑒 − 𝑇1 + 𝐶2 . 𝑇𝑒 − 𝑇2 = 0 ; d’où : 𝑇𝑒 = .
𝐶1 +𝐶2

𝑇1 +𝑇2
2) Si 𝐶1 = 𝐶2 = 𝐶 ⟹ 𝑇𝑒 = 2
.
𝑇 𝛿𝑄 𝑇 𝐶𝑑𝑇 𝑇
a- ∆𝑆1 = 𝑇 𝑒 = 𝑇𝑒 = 𝐶. 𝑙𝑛 𝑒 ,
1 𝑇 1 𝑇 𝑇1
𝑇 𝛿𝑄 𝑇 𝐶𝑑𝑇 𝑇
b- De même : ∆𝑆2 = 𝑇 𝑒 𝑇 = 𝑇 𝑒 𝑇 = 𝐶. 𝑙𝑛 𝑇𝑒 ,
2 2 2
2
𝑇 𝑇 𝑇2 (𝑇1 +𝑇2 )
c- ∆𝑆𝑢𝑛𝑖𝑣 = ∆𝑆1 + ∆𝑆2 = 𝐶. 𝑙𝑛 𝑇𝑒 + 𝐶. 𝑙𝑛 𝑇𝑒 = 𝐶. 𝑙𝑛 𝑇 𝑒.𝑇 = 𝐶. 𝑙𝑛 ,
1 2 1 2 4.𝑇1 .𝑇2

d- Le deuxième principe de la thermodynamique est-il vérifié pour cette transformation


irréversible?

Pour un système isolé, sujet à une transformation irréversible, on a : Δ𝑆 > 0.


2 2 2
(𝑇1 +𝑇2 ) (𝑇1 −𝑇2 ) +4𝑇1 .𝑇2 (𝑇1 −𝑇2 )
En effet : = = 1+ > 1, donc Δ𝑆 > 0 et le 2ème principe
4.𝑇1 .𝑇2 4.𝑇1 .𝑇2 4.𝑇1 .𝑇2
est bien vérifié.

Exercice 3 :
1) Nature de la transformation : il s’agit d’une transformation quasi statique donc réversible, à
température extérieure constante , c’est une transformation isotherme.
2) Calcule du travail reçu par le gaz : transformation isotherme, donc : 𝑃1 𝑉1 = 𝑃2 𝑉2
𝑑𝑉 𝑉 𝑃 𝑃
Et δW = −𝑃𝑑𝑉 = −𝑅. 𝑇1 ⟹ 𝑊 = −𝑅. 𝑇1 𝑙𝑛 𝑉2 = −𝑅. 𝑇1 𝑙𝑛 𝑃1 = 𝑅. 𝑇1 𝑙𝑛 𝑃2
𝑉 1 2 1

𝑚 0 .𝑔 𝑀+𝑚 0 .𝑔 𝑃 𝑀+𝑚 0 𝑀
Remarque : 𝑃1 = et 𝑃2 = ⟹ 𝑃2 = = 1 + 𝑚 , d’où :
𝑆 𝑆 1 𝑚0 0
𝑃2 𝑀
W = 𝑅. 𝑇1 𝑙𝑛 = 𝑅. 𝑇1 ln⁡
(1 + )
𝑃1 𝑚0
3) Calcule de la variation d’entropie du gaz : ∆𝑆𝑔𝑎𝑧 .
Transformation isotherme réversible, on a :
𝛿𝑄
𝑑𝑆𝑔𝑎𝑧 = 𝑇 avec 𝛿𝑄 = 𝑃𝑑𝑉 car 𝑑𝑈 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 = 0 (1ère loi de Joule)
1

−𝑊 𝑀
⟹ ∆𝑆𝑔𝑎𝑧 = = −𝑅. ln⁡
(1 + 𝑚 ),
𝑇1 0

4) Calcule de la variation d’entropie du milieu extérieur ∆𝑆𝑒𝑥𝑡 .

𝛿𝑄 𝑀
Par définition : 𝑑𝑆𝑒𝑥𝑡 = −. 𝑇 , ⟹ ∆𝑆𝑒𝑥𝑡 = 𝑅. ln⁡
(1 + 𝑚 ),
1 0

2
5) Calcule de la variation d’entropie de l’univers ∆𝑆𝑢𝑛𝑖 . ∆𝑆𝑢𝑛𝑖 = ∆𝑆𝑔𝑎𝑧 + ∆𝑆𝑒𝑥𝑡 = 0.

6) Le 2ème principe de la thermodynamique est-il vérifié ?

La variation d’entropie de l’univers est nulle car la Transformation est réversible. Ce résultat est
conforme avec le Le 2ème principe qui stipule que ∆𝑆𝑢𝑛𝑖 ≥ 0.

Exercice 4 :

1) Température d’équilibre 𝑇𝑒 : Système isolé thermiquement, donc pas d’échange d’énergie avec
l’extérieur ( Q = 0). De plus, les deux blocs sont rigides (des solides), donc volume constant, dons
aucun travail mécanique échangé (W = 0).
Donc : ⟺ Δ𝑈 = Δ𝑈𝑓 + Δ𝑈𝑝 = 𝑄𝑓 + 𝑄𝑃 = 0 (1);

Si 𝑇𝑒 est la température finale du système à l’équilibre, on a :

𝑚 𝑓 .𝑐 𝑓 .𝑇𝑓 +𝑚 𝑝 .𝑐𝑝 .𝑇𝑝


𝑚𝑓 . 𝑐𝑓 𝑇𝑒 − 𝑇𝑓 + 𝑚𝑝 . 𝑐𝑝 . 𝑇𝑒 − 𝑇𝑝 = 0 ⟹ 𝑇𝑒 = 𝑚 𝑓 .𝑐 𝑓 +𝑚 𝑝 .𝑐𝑝

A.N : 𝑇𝑒 = 323,94 𝐾 ≈ 324 𝐾

2) Détermination de la variation d’entropie du système : « fer + plomb ». Soit ∆𝑆 = ∆𝑆𝑓 + ∆𝑆𝑝

𝑇𝑒 𝛿𝑄 𝑇𝑒 𝑚 𝑓 .𝑐 𝑓 𝑑𝑇 𝑇
Avec : ∆𝑆𝑓 = 𝑇𝑓 𝑇
= = 𝑚𝑓 . 𝑐𝑓 . 𝑙𝑛 𝑇𝑒 = −4,71 𝐽/𝐾
𝑇𝑓 𝑇 𝑓

𝑇𝑒 𝛿𝑄 𝑇𝑒 𝑚 𝑝 .𝑐𝑝 𝑑𝑇 𝑇
Et ∆𝑆𝑝 = 𝑇𝑝 𝑇
= = 𝑚𝑝 . 𝑐𝑝 . 𝑙𝑛 𝑇𝑒 = 6,18 𝐽/𝐾
𝑇𝑝 𝑇 𝑝

D’où : ∆𝑆 = ∆𝑆𝑓 + ∆𝑆𝑝 = 1,47 𝐽/𝐾

Transformation irréversible d’un système isolé : ∆𝑆 > 0, ce qui est conforme au 2ème principe.

Exercice 5 :

Remarque : Le lac est un réservoir, sa température reste constante alors que la température du cube
de glace va passer de -10 °C à 15°C qui sera la température d’équilibre finale. Donc la température
du cube de glace va varier de 263 K à 288 K en subissant les transformations successives
suivantes :
12 : réchauffement de 263 K à 273 K ;
23 : fusion de la glace à 273 K ;
34 : réchauffement de 273 K à 288 K.
1) La variation d’entropie du cube de glace s’écrit donc :
∆𝑆𝑐𝑢𝑏 = ∆𝑆12 + ∆𝑆23 + ∆𝑆34

𝑇2 𝛿𝑄 𝑇𝑒 𝑚 .𝑐𝑔 𝑑𝑇 𝑇 𝐽 273
Avec : ∆𝑆12 = 𝑇1 𝑇
= = 𝑚. 𝑐𝑔 . 𝑙𝑛 𝑇2 = 0,01 𝑘𝑔 . 2220 𝑘𝑔 . 𝐾 𝑙𝑛 263 = 0,828 𝐽/𝐾
𝑇𝑝 𝑇 1

𝑄 𝑚. 𝐿𝑓 𝐽 1
∆𝑆23 = = = 0,01 𝑘𝑔 . 334. 103 . . 𝐾 −1 = 12,23 𝐽/𝐾
𝑇 𝑇2 𝑘𝑔 273
3
𝑇 𝐽 288 𝐽
Et ∆𝑆34 = 𝑚. 𝑐ℓ . 𝑙𝑛 𝑇4 = 0,01 𝑘𝑔 . 4180 𝑘𝑔 . 𝐾 𝑙𝑛 273 = 0,828 𝐾 = 2,236 𝐽/𝐾
3

D’où : ∆𝑆𝑐𝑢𝑏 = 0,828 + 12,23 + 2,236 = 15,29 𝐽/𝐾.


2) La variation d’entropie du lac est :
𝑄
∆Slac = 𝑇𝑙𝑎𝑐 , avec : 𝑄𝑙𝑎𝑐 : la quantité de chaleur échangé ave le cube et 𝑇𝑠 : la température du
𝑠
lac.
L’échange de chaleur à lieu uniquement entre les deux composantes du système, donc :

𝑄𝑙𝑎𝑐 + 𝑄𝑐𝑢𝑏 = 0 Or, 𝑄𝑙𝑎𝑐 = 𝑄12 + 𝑄23 + 𝑄34

Avec : 𝑄12 = −𝑚. 𝑐𝑔 𝑇2 − 𝑇1 = − 0,01 . 2220 . 10 = −222 𝐽

𝑄23 = −𝑚. 𝐿𝑓 = − 0,01 . 334. 103 = −3340 𝐽

Et 𝑄34 = 𝑚. 𝑐ℓ 𝑇4 − 𝑇3 = − 0,01 . 4180 . 15 = −627 𝐽

𝑄 4189
D’où : 𝑄𝑙𝑎𝑐 = − 222 + 3340 + 627 = −4189 𝐽  ∆Slac = 𝑇𝑙𝑎𝑐 = − 288 = −14,54 𝐽/𝐾.
𝑠

2) La variation la variation d’entropie de l’univers ∆𝑆𝑢𝑛𝑖 .

∆𝑆𝑢𝑛𝑖 = ∆𝑆𝑙𝑎𝑐 + ∆𝑆𝑐𝑢𝑏 = 15,29 − 14,57 = 0,72 𝐽/𝐾

Commentaire : ∆𝑆𝑢𝑛𝑖 > 0, le 2ème principe est vérifié.

Exercice 6 :

Caractéristiques de l’état d’équilibre final.

1 2 1 2

Piston fixé du piston à l’état initial. Piston libre du piston à l’état final.

1) Lorsqu’on libère le piston, celui-ci se déplace spontanément et ne s’arrête que lorsque


l’équilibre, mécanique et thermique entre les deux parties du système, est atteint. C’est une
transformation irréversible.

Equilibre thermique : Le piston étant conducteur de la chaleur, les deux parties sont à la même
température finale 𝑇𝑓 . Le système est thermiquement isolé et ne reçoit donc aucun travail ni chaleur
de l’extérieur, on a donc :

Δ𝑈1+2 = Δ𝑈1 + Δ𝑈2 = 0

4
Comme il s’agit d’un gaz parfait : Δ𝑈1 = 𝑐1𝑉 . (𝑇𝑓 − 𝑇0 ) et Δ𝑈2 = 𝑐2𝑉 . (𝑇𝑓 − 𝑇0 ) , soit :

𝑐1𝑉 + 𝑐2𝑉 . 𝑇𝑓 − 𝑇0 = 0 ⟹ 𝑇𝑓 = 𝑇0 = 300 𝐾

Equilibre mécanique : la pression à l’état final est la même de chaque coté du piston soit,

𝑃𝑓1 = 𝑃𝑓2 = 𝑃𝑓

La transformation étant irréversible, on ne connait que les paramètres macroscopiques des états
initial et final qui ont la même température, on a donc :

Pour la partie gauche, 𝑃1 . 𝑉0 = 𝑃𝑓 . 𝑉1𝑓 , (1)

De même pour la partie droite, 𝑃2 . 𝑉0 = 𝑃𝑓 . 𝑉2𝑓 , (2)

et sachant que : 𝑉1𝑓 + 𝑉2𝑓 = 2𝑉0 , la somme de (1) +(2) donne :

𝑃1 +𝑃2
(𝑃1 + 𝑃2 ). 𝑉0 = 2. 𝑃𝑓 . 𝑉0 ⟹ 𝑃𝑓 = , A.N: 𝑃𝑓 = 1,5 𝑎𝑡𝑚.
2

2) Variation d’entropie du système. Sachant que les états de chaque partie ont même température
𝑇0 , on peut envisager une transformation réversible entre les mêmes états. Le résultat de étant
indépendant du chemin pour une fonction d’état.

𝛿𝑄1 𝑐 𝑃 𝑑𝑇 𝑉𝑑𝑃 𝑉𝑑𝑃


𝑑𝑆1 = 𝑇0
)𝑟𝑒𝑣 = 𝑇0
− 𝑇0
=− 𝑇0
, car 𝑑𝑇 = 0 et sachant que : 𝑃1 𝑉0 = 𝑛1 . 𝑅𝑇0 .

𝑃𝑓 𝑃𝑓 𝑃𝑓
𝑉𝑑𝑃 𝑑𝑃 𝑑𝑃 𝑃1 𝑉0
𝑑𝑆1 = − = −𝑛1 . 𝑅. ⟹ Δ𝑆1 = −𝑛1 . 𝑅 = − 𝑛1 . 𝑅. 𝑙𝑛 = − . 𝑙𝑛
𝑇0 𝑃 𝑃1 𝑃 𝑃1 𝑇0 𝑃1

De même pour la partie droite, on a : 𝑃2 𝑉0 = 𝑛2 . 𝑅𝑇0 . avec 𝑛2 = 𝑛1


𝑃𝑓 𝑃𝑓 𝑃𝑓
𝑑𝑃 𝑃2 𝑉0
Δ𝑆2 = −𝑛1 . 𝑅 = − 𝑛1 . 𝑅. 𝑙𝑛 = − . 𝑙𝑛
𝑃2 𝑃 𝑃2 𝑇0 𝑃2

𝑃1 𝑉0 𝑃 𝑃2 𝑉0 𝑃
Pour l’ensemble : Δ𝑆1+2 = Δ𝑆1 + Δ𝑆2 = − . 𝑙𝑛 𝑃𝑓 − . 𝑙𝑛 𝑃𝑓 ,
𝑇0 1 𝑇0 2

A.N : Δ𝑆1+2 ≈ 5,7. 10−3 𝐽/𝐾  Δ𝑆1+2 > 0 puisque le système est isolé et la transformation est
irréversible.

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