NGONO_PROJET_L3_085342
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NGONO_PROJET_L3_085342
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REMERCIEMENTS
La gratitude est un sentiment de reconnaissance qu’éprouve celui qui vous a rendu
service, elle est un signe positif pour la construction d’une nation prospère, il est donc
important de la faire valoir. Je ne pourrai débuter la rédaction de ce projet sans
pourtant m’acquitter du devoir qui m’incombe la reconnaissance : En remerciant tous
ceux qui ont contribué à ma formation à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique
en sigle (ENSP) et aux différents structure de stage.
Mes remerciements vont aux personnels et enseignants de L’ENSP pour leur bonne
politique collaboration Ecole-Entreprise notamment à :
Monsieur Désiré LILONGA, Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique.
Monsieur Romain Richard NIERE, Secrétaire Académique.
Monsieur Wilfrid KOMBO, Chef du bureau des stages, d’information et
d’orientation.
Monsieur KOMBO MAZOUKA, Chef de département de licence.
Monsieur David BILEMBI, Chef de parcours licence en génie civil.
Monsieur Narcisse MALANDA, Chef de parcours Ingénieur en génie civil.
Messieurs Louis AHOUET, Alain NDONGO, Severin Jean LOUBOUTH, et
les restent des enseignants du département de génie civil pour leurs précieux
enseignements dont ils ont disposé durant ces trois ans de ma formation.
Je tiens à remercier mon Directeur de Mémoire Monsieur Narcisse MALANDA, pour
m’avoir suivi, conseillé, et aidé, ainsi que pour le temps qu’il m’a consacré. Outre,
pour sa volonté et sa disponibilité d’orienter ce travail en dépit de ses nombreuses
occupations.
Mes remerciements vont également à tout le personnel du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics (BCBTP) Brazzaville, qu’ils trouvent ici l’expression de
ma plus profonde reconnaissance, pour avoir accepté cette lourde tâche d’encadreur,
notamment :
Monsieur Louis AOUET, le Directeur Général du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics.
Monsieur Thibault MONGO, Chef de division Appui Technique au Bureau de
Contrôle de Bâtiment et Travaux Publics.
Monsieur Laurent ASSAMBA, Directeur de Contrôle Technique. Pour les
services rendus et pour la confiance accordée, dont les bienfaits ne finiront
qu’avec ma vie.
En outre, je remercie les Ingénieurs TSAKALA Yant et NTOULOULOU NKIKOU
Braille Risset ; mes pasteurs Léandre BASSOMPA, Guy-Roger EHONGA, Raphael
2
NGUIMBI, Irène MOE POATY ; mes pères Albert TSOUMOU, André MBAMA,
Jean MBOUANDI, Jean MAKITA, Marcelin KIWASSA ; mes mères Christiane
OSSEBI, Princia NKOUMOU, Bouanga NGANDZIAMI ; mes oncles Christophe
MAYILA, Alain MOUKALA, Constant NGASSAY, Jean MAKITA ; mes tantes
Elisabeth MATONDO, Marthe MATONDO, Christiane SOKO ; mes frères Excel
KIPINI, Junior TSOUMOU, Wilfrid MOUKOLO ; mes sœurs Elvira MBAMA,
Albertina FOUETOLO,
Vanie MAKOUMA, Rachidat MBAMA, Veronica TSOUMOU, Ruth DIBOUILOU ;
ma grand-mères Jeanne MPIEKE ; mes grands-pères Gaston NGANDZIAMI, Hervet
MOUPELE, Bernard MAKITA, pour leurs conseils, prières, et soutiens (matériels
comme financières) à mon égard durant mon parcours scolaire.
Enfin, je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont œuvrés pour la réalisation de
ce projet de fin de cycle.
3
PREAMBULE
L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) fait partie des onze (11)
établissements que compte l’Université Marien NGOUABI. Créée en 1996 la décision
n° 03/12/96 du comité de direction de l’Université sous les centres de l’Ecole
Nationale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET), l’ENSP a pour
vocation, la formation des techniciens supérieurs et ingénieurs. La fin du cycle
technicien supérieur est sanctionnée par le Diplôme Universitaire de Technologie
(DUT), ce cycle s’étend sur trois (3) années, tans dit que le cycle ingénieur s’étend sur
six (6) années et sanctionnée par un Diplôme d’ingénieur.
L’ENSP comprend trois départements :
Département de Licence.
Département d’Ingénieur.
Département de master.
D’autre part, il compte quarte parcours pour le cycle technicien supérieur à savoir :
Parcours génie civil.
Parcours génie mécanique.
Parcours génie électrique.
Parcours sciences et technologies alimentaires.
La formation à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique quel que soit le cycle est
complétée par trois stages obligatoires effectués dans une entreprise ou établissements
spécialisés, privés ou publics, en fonction de la filière de l’étudiant ; Ceux-ci (Stages)
permettent à ce dernier (Etudiant) de compléter, surseoir et de mettre en pratique les
connaissances acquises à l’Ecole en vue s’imprégner des exigences professionnelles.
Le troisième stage appelé « stage projet », effectué au second semestre de l’année
finale du cycle, fait l’objet de la rédaction d’un projet technique sera soutenu
publiquement par l’Etudiant.
C’est à ce titre, que notre stage projet a été effectuer au sein du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics, ce qui nous a permis d’acquérir les informations
complémentaires relatives à mon projet technique qui porte sur : « LA CONCEPTION
ET LE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PORTEURS D’UN BATIMENT
R+2 à USAGE SCOLAIRE ».
4
ABREVIATIONS ET SYMBOLES
Au : Section d’armature ;
L : longueur ou portée ;
Mu : moment ultime ;
V: Efforts tranchants ;
bd : la bande ;
e : l’enrobage ;
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λ : Elancement mécaniques d’une pièce comprimée ;
n: Coefficient de poisson ;
Ls : La longueur de scellement ;
Lr : La longueur de recouvrement ;
R.D.C. :Rez-de-chaussée ;
MN : Méga Newton ;
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7
GENERALITES
Le Génie civil représente l’ensemble des techniques concernant les constructions
civiles. Les ingénieurs civils ou ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception,
de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation d’ouvrages de construction et
d’infrastructures dont ils assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la société,
tout en assurant la sécurité du public et la protection de l’environnement. Très variées,
leurs réalisations se répartissent principalement dans cinq (5) grands domaines
d’invention : Structures, géotechnique, hydraulique, transport, et environnement.
Le domaine d’application du génie civil est très vaste ; il englobe les travaux publics et
le bâtiment. Il comprend notamment :
Le gros œuvre en général, quel que soit le type de construction ou de bâtiment, comme
les gratte-ciel, etc.
Les constructions industrielles : usines, entrepôts, réservoirs, etc.
Les infrastructures de transport : route, voies ferrées, ouvrages d’arts, ports, canaux,
tunnels, etc.
Les constructions hydrauliques : barrages, digues, jetées, etc.
Les infrastructures urbaines : aqueducs, égout, etc.
Dans le cadre d’une amélioration des conditions de vies dans le milieu universitaire, la
société M.N CONSULTING ENGINEERING entreprend un grand projet de
construction d’un bâtiment R+2 à usage scolaire au sein de l’université Marien
NGOUABI, plus précisément à l’Institut Supérieure de Gestion (ISG) au Congo
Brazzaville.
8
PREMIERE PARTIE
RAPPORT DE STAGE
9
I-PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
10
I-4. Structure organisationnelle :
Le B.C.B.T.P est dirigé par un Directeur Général et est composé :
D’une Direction Générale à Brazzaville : B.P : 752 ; Tel : 82.43.17 ; Fax :
82.43.17. Cette direction est située au quartier Bacongo, non loin du marché
total.
D’une agence à Pointe-Noire : B.P : 366 ; Tel : 94.72.32 ; Fax : 94.72.32 ;
Email : bcbtp.agpn@yatoo.com . L’agence est située au centre-ville, dans les
alentours immédiats de l’immeuble des officiers. Plus précisément dans
l’enceinte qui abrite aussi bien l’ancien garage administratif de la direction
départementale de l’Office Congolaise de l’Entretien Routier (O.C.E.R).
D’une antenne à Dolisie : située au quartier capable, vers le CEG-Central.
I-4-1. La Direction Générale (Brazzaville) :
La Direction Générale assure la gestion de toute l’entreprise.
I-4-2. La Direction Administrative et Financière :
Elle est dirigée par un Directeur Administratif et Financier. Sa fonction est d’assurer
la gestion des ressources financières et le personnel.
I-4-3. La Direction du Laboratoire :
Elle est dirigée par un Directeur de Laboratoire qui coordonne les études des
matériaux, les essais in situ et au laboratoire.
La Direction de Laboratoire a pour mission :
De reconnaissance, d’essais et d’études des sols de fondation et des sols
routiers ;
De Contrôle de la qualité des bétons, des pieux, des matériaux et leur mise en
œuvre ;
De Recherches fondamentales et pratiques pour l’établissement des normes et
recommandations nationales.
Elle réalise aussi les essais spéciaux de type :
Essais de chargement de poutres ;
Essais de chargement de planchers ;
Essais au sismographe ;
11
Essais de chargement de ponts ;
Essais d’auscultation dynamique ;
Essais de réception des liants hydrauliques et hydrocarbonés ;
Sondages géotechnique et hydrogéologique ;
Expertises des ouvrages d’art en construction ou en exploitation.
Le laboratoire est un partenaire expérimenté disposant d’outils et de méthodes
approuvées en fiabilité et maintenance ; présentant de nombreuses références, dans les
grands projets réalisés au Congo (immeubles, routes, aérodromes, aéroport, ports et
autres ouvrages d’art).
I-4-4. La Direction du Contrôle Technique :
Elle est dirigée par un Directeur du Contrôle technique. Sa fonction est celle de
s’occuper de la formulation des recommandations techniques et l’assistance aux choix
des solutions techniques possibles des projets :
Contrôle pour approbation des études techniques ;
Contrôle administratif et financier du projet ;
Vérification des notes de calcul, plans d’études, plan d’exécution et documents
techniques des projets en conformité avec les normes techniques et la
réglementation en vigueur ;
Recommandations techniques sur les procédés de construction ;
Approbation des modifications apportées au dossier d’appel d’offres ;
Réalisation des expertises techniques de pathologie.
12
I-4-7. Organigramme du BCBTP :
Division
Division Division finance, Division Division Division
sols
administrative, contrôle contrôle
Comptabilité, Sol de
Routiers et
Personnel et fondation Travaux Bâtiment
Chargé du Matériaux
solde publics
de
Matériel
construction
Constructio
Section matériaux de construction
n
contrôle
recouvrementet matériels
sols
Section administration et
Section administration et
Essais de laboratoire
Section comptabilité
topographie
Section essais in situ et
Section matériaux
laboratoire
Section comptabilité
Section finances,
Section contrôle
Section contrôle
routiers
deconstruction
Section solde
De fondation
étudeetdes
Section prix
solde
Section solde
et matériels
Personnel
Personnel
Routiers
études
Section
dessols
Essais de
Section
Section
Section
13
II- DEROULEMENT DU STAGE
En date du 10 mai 2017, j’ai été mis en stage au sein du bureau de Contrôle de
Bâtiments et Travaux Publics(BCBTP) pour la rédaction de mon rapport de stage.
En fin pour la réalisation de mon stage projet, j’ai été affecter à une autre section dont
la direction de contrôle pour un encadrement qui m’a permis d’aboutir à ce résultat au
cours d’une durée de deux mois, et donc c’est au 10 juillet 2017 qu’as pris fin notre
stage.
But : Cet essai a pour but de déterminer la quantité d’eau qui se trouve dans le
matériau.
Matériels utilisés :
Mode opératoire :
14
W= 100(Mh – Ms) /Ms
Principe :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une
série de tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. L’échantillon de sol est placé sur le tamis le plus
haut et par vibration.
15
- Pour les sols fondation et les sols routiers on utilisera pour un tamisage idéal, les
tamis dont les modules suivent : 20 ; 24 ; 27 ; 31 ; 34 ; 38 ; 39 ; 40 ; 41 ; 42 ; 43 ;
44…
Matériels utilisés :
Mode opératoire :
16
%refusi= MCi×100/MS
L’analyse granulométrique est le procédé qui permet de déterminer les dimensions des
grains qui constitue le sol. Outre,
Nous avons les tamis pour les bétons et enrobé ainsi que les sols routiers et
fondations dont nous résumons dans le tableau ci-après :
BETON ET ENROBE
Numéro tamis Modules Passoires
40 47 50
31.5 46 40
25 45 31.5
20 44 21
16 43 29
12.5 42 16
10 41 12.5
5 38 6.3
3.15 34 2.5
1 31 1.25
0.630 29 0.8
0.315 26 0.4
0.160 23 0.2
0.08 20 0.1
17
SOLS ROUTIER ET FONDATION :
Numéro tamis Modules Passoires
40 47 50
31.5 46 40
25 45 31.5
20 44 25
10 41 12.5
5 38 6.3
2 34 2.5
1 31 1.25
0.4 27 0.5
0.2 24 0.25
0.08 20 0.1
La dernière série de tamis concerne les graves latéritiques et les sols limoneux
argileux.
Les pourcentages des tamis cumulés sont représentés sous forme d’une courbe en
portant les ouvertures tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique et les
pourcentages des tamisas en ordonner, sur une échelle arithmétique on trace la courbe
dite cumulative de répartition des grains encore appelée courbe granulométrique du
sol.
18
II-1-3- Détermination de la densité apparente
Matériels utilisés :
Balance ;
Un bac ;
Une tare ;
Entonnoir ;
Étuve ;
Moule (pour les matériaux grossiers) ;
Règle à raser ;
Pinceau.
Mode opératoire :
But : Cet essai a pour but de déterminer le poids spécifique des sols au moyen du
pycnomètre.
Matériels utilisés :
Balance à précision ;
Pycnomètre normalisé ;
Tares ;
Règle ;
Entonnoir et une montre
Mode opératoire :
20
Figure 5 pycnomètre +
Figure 4 Les pycnomètres matériau sur la balance
II-1-5- Essai d’équivalence de sable
Matériels utilisés :
Mode opératoire :
21
Après 10 min, on induit encore la solution lavant au deuxième repère du
cylindre ;
Laisser reposer ce mélange à 2 min ;
Boucher les éprouvettes et placer une à une dans l’agitateur ;
Laisser le mélange au repos pendant 20 min ;
Mesurer les hauteurs ;
Déterminer l’équivalence de sable (ES) ;
22
Figure 6 les étapes d'essais
Principe : l’essai consiste à écraser une éprouvette de béton à l’aide d’une presse, et
lire la rupture. Enfin, calculer la masse volumique et sa résistance.
Matériels utilisés :
Presse ;
Balance.
Mode opératoire :
Peser l’éprouvette ;
Calculer la densité (masse volumique) ;
Poids
D=
Volume
23
Calculer sa résistance
charge de la rupture
R=
surface du cylindre
N.B :
Volume :
- Des cubes= 3375
- Des cylindres= 6431
Surface :
- Des cubes= 22,5
- Des cylindres= 20
But :
Cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de
terrassement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau. Il se fait
uniquement sur les éléments fins du sol et il consiste à faire varier la teneur en eau de
l'élément en observant sa consistance. Cet essai permet également de faire une
classification du sol
Définitions :
Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau pondérales, caractérisées du sol.il y a
deux (2) limites d’Atterberg : la limite de liquidité et la limite de plasticité
- Limite de liquidité notée Wl : c’est la teneur en eau d’un sol remanié qui
caractérise la transition entre un état liquide et un état plastique.
- Limite de plasticité WP : c’est la teneur en eau d’un sol remanié qui caractérise
la transition entre un état plastique et un état solide.
A partir des résultats obtenus, on détermine deux (2) paramètres :
L’IP= Indice de plasticité cet indice définit la différence entre les
limites de liquidité et de plasticité, elle est l’étendue du domaine
plastique du sol entre les limites de liquidité et plasticité
IP= WL – WP
24
IC= Indice de consistance :
IC= (WL – ω) / IP
Matériels utilisés :
Appareil de CASSAGRANDE qui est constitué d’une coupelle, montée sur
un support métallique avec manivelle, le tout est fixé sur un socle en bois
Balance de précision
Etuve
Planche à marbre
Spatules
Langue de chat
La rainure
Les petites tares
Mode opératoire :
Et essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à
0,4mm
On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien
homogénéiser
On remplit la coupelle au tiers
On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai
comme immédiatement
La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers
jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture
doit être compris entre 15 et 35)
Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement
l’essai, si les deux essais successifs ne différencient pas à plus d’un choc, on
prélève à l’aide d’une spatule deux (2) échantillons de chaque côté des
lèvres et on détermine la teneur en eau.
Calculs :
La limite de liquidité WL est la teneur en eau correspondant à la fermeture
à 25 coups.
Détermination de la limite de plasticité WP :
25
Pour déterminer WP, on prend une partie du mélange et on fait des petits
rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir une baguette d’au moins 3mm de diamètre
Conclusion : lorsque l’IP est supérieure à 10 nous avons des sables argileux et lorsque
l’IP est inférieure à 10 on a des sables limoneux.
𝑰𝑷 = 𝑾𝑳 − 𝑾𝑷
C’est aussi le paramètre le plus souvent rencontré pour le traitement des problèmes
de mécanique des sols.
0≤ 𝑰𝑷 ≤12 : sols faiblement argileux
12≤ 𝑰𝑷 ≤25 : sols moyennement argileux
25≤ 𝑰𝑷 ≤40 : sols argileux
𝑰𝑷 ≥ 40 : sols très argileux
26
La portance d’un sol est la caractéristique qui définit sa capacité à supporter les
charges qui lui sont appliquées. La portance dépend de la nature du sol, de son
pourcentage d’eau et du degré de compactage. Quel que soit le sol, sa résistance
mécanique augmente avec sa densité en faisant passer plusieurs fois des engins lourds
qui assurent le compactage.
L’essai Proctor Normalisé, qui se fait avec la dame normale (petite dame)
quelques soit le moule ;
Et l’essai Proctor Modifié, il se fait avec la dame modifiée (grande dame)
quelques soit le moule.
Matériels utilisés :
Mode Opératoire :
27
Faire le choix du matériel (moule et dame) en se référant à la norme. Le choix
du moule est défini par la taille des grains. Le choix de l’énergie de compactage
est défini par l’utilisation envisagée du sol ;
Peser le moule à vide, afin de déterminer sa masse (M1) ;
Nettoyer le moule avec le gazole afin d’éviter l’adhérence du matériau avec les
parois du moule ;
Placer le disque d’espacement et la hausse ;
Humidifier le matériau puis l’introduire dans le moule ;
Effectuer l’essai Proctor suivant la norme (nombre des couches et des coups).
Pour l’essai Proctor normal, le remplissage du moule se fait en 3 couches (25
coups) et en 5 couches (25 coups) pour l’essai Proctor modifié ;
Retirer la hausse et araser ;
Peser le moule, l’embase et le contenu (M) ;
Déduire la masse de sol contenu dans le moule (M2) ;
Démonter l’embase, prélever une petite quantité de sol de part et d’autre du
moule ;
Effectuer les teneurs en eau.
𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬×𝐇𝟐𝐎
Quantité d’eau= ; M2= M – M1
100
Dh×100 Poids
Densité sèche, ds= ; Densité humide, dh=
w+100 Volume
28
Figure 8 moule+ dame et l'arase
But : Cet essai détermine la portance du sol donné. Il mesure la résistance à l’effort
tranchant d’un sol et le gonflement du sol lorsqu’il est immergé dans l’eau pendant 4
jours. Cet essai se fait à la suite du Proctor
Matériels utilisés :
Presse ou poinçonnage ;
Des anneaux de 30KN et 60KN ;
Des bacs ;
Une machette, un chronomètre ;
3 moules C.B.R ;
Dame du Proctor modifié ;
Disque d’espacement ;
Étuve 105°C ;
Éprouvette graduée ;
Pinceau, truelle ;
29
Petits récipients, pour le calcul des teneurs en eau avant et après
poinçonnement ;
Balance portée de 20kg, précision ± 5g ;
Règle à araser ;
Tamis de module 35.
Mode opératoire :
𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬×𝐰
Quantité d’eau= ; Poids net humide= M – M1
100
Compacité=Densité sèche du CBR divisé par la densité sèche du Proctor multiplié fois
100.
ds du cbr
C= x 100
ds du proctor
30
II-1-9-1Poinçonnement
II-1-9-2 Calculs :
31
Après le calcul effectué au niveau de chaque lecture, on ne retient que les valeurs
trouvées de 2,5 et de 5 qui nous servira à déterminer la densité humide :
𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é 𝑑𝑒 𝐹
Pour chaque coups du CBR, on prendra à 2,5 soit x= et à 5 on a
13,58
𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é 𝑑𝑒 𝐹
y= La valeurs de ces résultats sera comparé et on retiendra la valeur
20,37
la plus élevée pour déterminer la densité.
Pour en fait déterminer l’indice portance ou CBR, il faut tracer la ligne rouge :
LR=0,95. Ƴs (densité à l’optimum).
On représente le nombre de coups par : pour les 55 ou 56 coups par un carré,
pour le 25 coup par un rectangle, et pour le 10 coup par un cercle dans la
courbe.
Conclusion :
32
Ce stage effectué au bureau de contrôle du bâtiments et travaux publics (BCBTP) de
Brazzaville m’a permis de plus à mieux comprendre mes cours à la réalité du monde
professionnel, il m’a développé un sens de responsabilité et a incontestablement ajouté
une couche supplémentaire de connaissance et de savoir-faire en qualité de technicien
supérieur.
33
DEUXIEME PARTIE
PROJET TECHNIQUE
INTRODUCTION GENERALE
Il est coutumier d’entendre dire : « Bâtir c’est garantir ». Cette assertion traduit toute la
force et la puissance du secteur des BTP (Bâtiments et Travaux Publics) dans le
développement d’une nation. C’est un secteur qui constitue en conséquence un
indicateur significatif dans la santé réelle d’une économie.1
Cependant, si le métier de construire peut se ranger parmi les plus anciens métiers
exercés par l’homme, il faut reconnaitre qu’il lui a fallu, au cours des dernières
décennies, s’adapter pour tenir compte de l’évolution des gouts et mœurs mais surtout
aux nouvelles techniques de constructions qui permettent une fiabilité maximale de la
structure vis-à-vis des aléas naturels.
1
Projet de construction d’un bâtiment scolaire RDC extensible en R+2 pour le compte du centre de formation
clair LOGIS BOBO
34
Une structure doit être conçue et calculée de telle manière qu’elle demeure apte à
l’utilisation pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de vie envisagée et
de son cout.
Après trois années de formation en Bâtiments et Travaux Publics, nous sommes quand
même parvenus au point d’acquérir un grand nombre de connaissance tant théoriques
que pratiques. Ainsi, pour faire preuve de tous acquis, tel que prévu par la loi de notre
Ecole, un travail de fin de cycle devrait être sanctionné en les traduisant en une œuvre
réelle et pratique afin de faire une traversée du fictif vers le réalisme.
A ce stade, bien que bon nombre de domaine soient proposés : Ouvrages d’arts,
hydraulique et environnement, structures métalliques ou bois et le béton armé, nous
avons pu focaliser notre regard aux structures en béton armé.
C’est dans la dynamique de ce secteur que vient s’insérer notre projet de fin de cycle
qui est un projet de construction d’un bâtiment R+2 à usage scolaire pour le compte de
l’université Marien NGOUABI.
Dans le cadre de notre travail, étant donné sa complexité, nous tarderons plus sur
l’étude l’ossature et l’infrastructure du bâtiment pour essayer d’apporter les solutions
les plus satisfaisantes possibles. Qu’à cela ne tienne, nous étudierons l’entièreté de la
structure.
Pour de raison de sécurité et de la stabilité de l’ouvrage, nous avons souhaité effectuer
les calculs et les vérifications en se référant :
Aux règles de conception et de calcul aux Etats-Limites des structures en béton
armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associés.
Aux normes et document technique règlementaire qui sont NF 06-001 (Charges
d’exploitations), NF 06-004 (Charges permanentes et charges d’exploitations
dues aux forces de pesanteur)
C’est pourquoi, dimensionner un bâtiment dans les règles de l’art revient à déterminer
pour chaque poutre, poteau, plancher, de ce bâtiment les dimensions de cet élément,
les caractéristiques du béton à utiliser, les aciers à employer et surtout comment allier
ces deux éléments. Ce projet de fin de cycle s’inscrit donc à juste titre dans ce cadre.
Les objectifs de cette étude sont avant tout d’assurer la sécurité des usagers de ce
bâtiment R+2. Ensuite, il devra entre autres, durer dans le temps et résister aux
éventuelles intempéries.
Pour y parvenir, il convient de bien maitriser les charges permanentes du bâtiment, les
charges d’exploitations à apprendre en compte, ainsi que leurs combinaisons. De
même, il doit être tenu compte de la nature et les caractéristiques du sol sur lequel la
construction sera érigée. Sans oublier la nécessité de la conception d’une structure qui
pourra transmettre d’une manière optimale au sol, les charges engendrées par le
bâtiment. Ce qui permettra sans doute de dimensionner définitivement chaque élément
en conformité avec la sécurité imposée et les règlements en vigueur.
35
I- PRESENTATION DU PROJET ET CHOIX DES MATERIAUX
37
01 Débarras 10.43
01 Local Technique 10.43
02 Cages d’escalier 14.85
04 WC 2
04 Douches 2
38
Et la superstructure.
I-3-1-1- L’Infrastructure :
C’est la partie inférieure d’une construction qui en continue le fondement et qui
supporte l’ensemble de la structure2.
Fondation :
La fondation est un élément essentiel d’une construction, qui assure la stabilité du
bâtiment mais aussi la pérennité de la superstructure.
I-3-1-2 La Superstructure :
Le poteau :
Le poteau est élément vertical destiné à canaliser jusqu’aux fondations, les efforts
verticaux et horizontaux qui s’accumulent au plus haut du bâtiment jusqu’au plancher
bas.
Escalier :
Il est un ouvrage constitué d’une suite de degrés horizontaux (marches et paliers)
permettant de passer un niveau à un autre.
2
Toupictionnaire dictionnaire de bâtiment confère Google.
3
Dalle (Architecture) confère wikipédia.
39
Le principe de distribution des charges dans une ossature étant aussi simple que les
charges de la dalle sont transmises aux poutres et les poutres, transmettent à leurs tours
aux poteaux et les poteaux transmettent aussi de leur part à l’infrastructure qui enfin
les transmettent au sol.
4
Implantation d’une structure durable, viable et stable R+4.
40
NB : Les calculs selon le premier groupe d’Etats-limites doivent protéger d’un
effondrement de la structure et ceux en fonction du second, doivent assurer un confort
d’exploitation. Ces calculs se font à toutes les étapes :
Fabrication, conservation, transport, montage et exploitation.
41
Pour les ELU : Lors des situations durables ou transitoires fréquentes au cours
desquelles il y a l’action permanente, une action variable principale et plusieurs
actions d’accompagnement, nous considérons :
1.35G+1.5Q
G : Ensemble d’actions permanentes
Q : les actions variables
Pour les ELS : Si les calculs se font aux ELS, la combinaison des actions est :
G+Q
Pour l’établissement des projets et dans le cas courant, un béton est défini par la valeur
de la résistance à la compression à 28 jours, dite valeur caractéristique requise, notée
𝑓𝑐28 et choisie en fonction des conditions de fabrication du béton, de la classe du
ciment utilisé et de son dosage en 𝑚3 .
Lorsque l’âge du béton est inférieur à 28 jours, on prend en compte pour les calculs de
résistance𝑓𝑐𝑗 , valeur caractéristique à j jours, obtenue suivant les cas par les
expressions :
5
Glossaire : définition du terme béton-Info ciments confère Google.
42
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎
4.76+0.83𝐽
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 pour 𝑓𝑐28 ˃ 40 𝑀𝑃𝑎
1.40+0.95𝐽
Il est courant de considérer pour 𝑓𝑐28 des valeurs comprises entre 20 et 30 MPa,
cependant, dans notre étude, le béton que nous allons utiliser a une résistance à la
compression de 28 jours de 25 MPa, donc𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎.
Où 𝑓𝑡𝑗 et 𝑓𝑐28 sont exprimées en MPa et 𝑓𝑡𝑗 n’est valable que si 𝑓𝑐28 ≤ 60 MPa.
Etant donné que notre 𝑓𝑐28 =25MPa et en appliquant la relation ci-haut définie, pour
𝑓𝑐28 nous aurons :
𝑓𝑡28 =0.6+0.06x 25
𝑓𝑡28 =2.1 MPa
En effet, au cours de notre projet les 𝑓𝑐28 et 𝑓𝑡28 auront respectivement comme valeur
25 et 2.1 MPa.
43
Ʈ𝑢 = min (0.13𝑓𝑐28 ; 5 MPa) : fissuration peu préjudiciable
Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa) : fissuration préjudiciable
Pour les aciers, les contraintes limites de traction dépendent des cas de fissurations :
Fissuration préjudiciable :
Avec n le coefficient qui dépend du type d’acier : n=1.6 pour des HA (Haute
d’Adhérence) ˃ 6 mm, n=1.00 pour des ronds lisses et n=1.3 pour des HA ˂ 6 mm ;
Pour notre travail, le site étant non agressif nous avons adopté la fissuration
45
II-CONCEPTION DE LA STRUCTURE
La conception structurale est la phase initiale de l’étude d’une ossature de bâtiment en
béton armé, elle est considérée comme étant la phase la plus importante, puisque le
dimensionnement des éléments porteurs, les fondations, la bonne maîtrise des coûts et
des délais d’exécution, dépendent fortement de ses résultats. Cependant, pour choisir
un système porteur, plusieurs facteurs doivent être pris en compte à savoir les charges
permanentes, les charges d’exploitation, l’interaction sol-structure (instabilité,
tassement…), et les actions climatiques. Le choix du système porteur dépend aussi de
la vocation du bâtiment : logement, écoles, bureaux, hôpitaux, halls industriels… La
conception structurale doit être conduite en respectant les règles de l’art et de la
construction, et en satisfaisant au mieux les contraintes architecturales et celles du site.
Nous vérifions que l’ossature ou le système porteur conçu satisfait aux exigences
suivantes :
Prendre en compte au mieux les contraintes architecturales ;
Eviter d’implanter des poteaux gênant l’exploitation des locaux ;
L’ouvrage, soumis aux actions permanentes et variables, doit être statiquement
en équilibre ;
Les différents éléments structuraux de l’ouvrage doivent permettre son
utilisation dans des conditions normales et en toute sécurité ;
En cas de problème complexe de transfert de charges d’un étage à un autre, des
éléments porteurs verticaux tels que des poteaux naissants doivent être conçus.
La conception structurale permet de :
46
Choisir le type d’ossature et de plancher ;
Fixer l’emplacement des éléments porteurs et les pré-dimensionner ;
Choisir le type de fondation.
Pour la présente étude, le choix est porté sur une ossature formée par le système
porteur classique poteaux-poutres en béton armé.
- Le choix du type de plancher dépend de plusieurs facteurs, principalement liés à la
répartition des espaces et les longueurs des travées des poutres. Ce choix est surtout
porté par la nature du bâtiment comme c’est un cas scolaire vue les charges il est
préférable d’adopter la dalle pleine par sa résistante.
- Les poteaux conçus sont de forme carré ou rectangulaire, car elles permettent de
faciliter le coffrage.
L’objectif poursuivi ici, c’est d’évaluer les charges et les surcharges revenant à chaque
élément porteur au niveau de chaque plancher jusqu’à la fondation. Les charges
réglementaires sont les charges permanentes (G) et les charges d’exploitations (Q).
Les charges qui sont intimement liées à la vie de la structure. Elles correspondent au
poids propres des matériaux utilisés dans la réalisation de l’ouvrage : à savoir les
éléments de la structure, d’enveloppe et d’équipement, etc.
.
Les valeurs des charges permanentes surfaciques et volumiques à prendre en compte
dans les calculs sont :
47
II-2-2- Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation ou surcharges sont celles qui résultent de l’usage des
locaux. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux
personnes qui sont amenées à fréquenter ces locaux.
Une fois la conception faite, c’est-à-dire la disposition des éléments porteurs verticaux
et horizontaux étant choisi, chaque élément doit être pré dimensionné, vis-à-vis des
conditions de résistance et de déformation. Le but du pré dimensionnement est
d’optimiser les sections afin de réduire les coûts.
Les hypothèses de calcul rentrent dans le cadre des études, concernant un bâtiment
R+2 à usage scolaire, à savoir les différentes valeurs et coefficient utiliser pour le
dimensionner les suivants :
Plancher ;
Poutre ;
poteau ;
semelle ;
Escalier.
II-3-1- Cadre règlementaire :
Les règlements et documents guides pris en compte dans le cadre de cette note de
calcul sont :
Le guide de constructeur de bâtiment pour les valeurs des charges sur le
bâtiment ;
Les règles BEAL 91 modifié (99) et le DTU pour les calculs de béton armé ;
La contrainte limite admissible est 0.15 MPa et une profondeur d’ancrage de 2
m.
II-3-2- Hypothèses du béton armé :
Les hypothèses du béton concernent :
48
Les fissurations : fissuration préjudiciable dans le cas de notre travail ;
La longueur libre : 𝐿0 =3.90 m ;
Remplissage en parpaing de 15 cm ;
Enrobage d’épaisseur 3 cm en superstructure et 5 cm en Infrastructure.
II-3-3- Hypothèses de l’acier :
Les hypothèses de l’acier sont :
La limite d’élasticité de l’acier 𝑓𝑒 =400 MPa ;
Fissuration préjudiciable en structure et en infrastructure.
II-4- Principe généraux :
Le Principe consiste en un calcul des armatures à l’ELU et des vérifications à l’ELS
pour tous les éléments porteurs ; et spécifiquement les fondations seront calculées à
l’ELS. Le calcul à l’ELU obéit aux hypothèses aux hypothèses suivantes :
Les sections planes avant déformation restent planes et conservent leurs
dimensions ;
La résistance tendue du béton est considérée comme nulle ;
Il n’y a pas de glissement relatif entre les aciers et le béton ;
Le raccourcissement relatif du béton est limité à 3.5% en flexion, 2% en
compression simple ;
L’allongement relatif de l’acier tendu est limité conventionnellement à 10% ;
Le diagramme linéaire de déformation de la section passe obligatoirement par
l’un des trois pivots : A, B, C.
49
III-DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PORTEURS D’OSSATURE EN
BETON ARME
Dans le cas le plus fréquent où les éléments du plancher reposent sur des appuis en
béton (poutre, poteau ou voile), la portée à prendre en compte est mesurée entre appuis
intérieurs.
Sur le schéma du plancher, les portées d’un panneau de dalle sont les longueurs notées
𝐿𝑥 et𝐿𝑦 , par convention on nommera 𝐿𝑥 comme étant la petite portée de deux portées,
soit 𝐿𝑥 ˂𝐿𝑦 ; les calculs de la dalle sont portés sur une bande d’un mètre, la dalle que
nous étudions c’est une dalle pleine avec un panneau courant.
50
Figure 10 Panneau de dalle
Conditions nécessaires :
Si 𝛼≤ 0.4, la dalle porte dans un seul sens et si 0.4˂𝛼˂1 alors la dalle porte dans
deux sens ou dimensions.
Coefficient de l’élancement du panneau 𝛼 :
𝐿𝑥 4.93
𝛼= , 𝛼= =0.84
𝐿𝑦 5.85
𝛼=0.84, appartient dans cette condition alors la dalle porte dans les deux sens, et la
charge est distribuée uniformément sur la dalle.
Epaisseur de la dalle :
Pour les dalles continues portant dans deux directions, ses épaisseurs sont déterminées
par la relation suivante :
51
𝐿𝑥 𝐿𝑥 4.93 4.93
≤ ℎ0 ≤ ; ≤ ℎ0 ≤ ; 0.11≤ ℎ0 ≤ 0.19 soit ℎ0 =0.16m ou 16 cm.
45 25 45 25
Charges permanentes :
Dalle=0.16X25=4 KN/m²
Revêtement en carrelage=0.9 KN/m²
Chape en mortier=0.2 KN/m²
Soit ⅀G=4+0.9+0.2=5.1 KN/m²
52
III-1-4- Calculs des sollicitations de la dalle :
53
Figure 12 mécanique suivant la grande portée
ELU ELS
𝛼=0.84 µ𝑥 = 0.0517 µ𝑥 = 0.0586
µ𝑦 = 0.6678 µ𝑥 =0.7655
A L’ELU :
Mox= 0.0517x (4.93) ² x 10.64= 13.37 KN.m
54
Moy= 0.6678 x 13.37 = 8.928 KN.m; Moy= 8.93 KN.m
55
Diagrammes des moments en travées :
56
Figure 14 suivant la diection OY
57
III-1-5- Calcul de la section d’aciers dans la direction (XX) :
0.85𝑓𝑐28 0.85𝑋25
𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit 𝑓𝑏𝑢 =14.17 MPa
𝛳𝛾𝑏 1𝑋1.5
58
Calcul du moment réduit (µ𝒃𝒖 ) :
𝑀𝑡𝑥 0.01003
µ𝑏𝑢 = = = 0.04188 soit µ𝑏𝑢 = 0.0419
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑥(0.13)2 𝑥14.17
Vérification de µ𝒃𝒖 et µ𝑳 :
µ𝑏𝑢 =0.0419 et µ𝐿 = 0.392 ; comme µ𝑏𝑢 ˂µ𝐿 , alors la dalle comporte des aciers tendus.
𝑀𝑡𝑥
Atx= avec Mtx=10.03 KN.m et 𝑓𝑠𝑢 = 348 MPa
𝑍𝑏 𝑓𝑠𝑢
0.01003
Atx= = 0.0002269 m² soit Atx= 2.27 cm²
0.127𝑋348
59
III-1-6- Calcul de la section d’aciers dans la direction (YY) :
𝑀𝑡𝑦 0.0067
µ𝑏𝑢 = = =0.0279 soit µ𝑏𝑢 = 0.028
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.13)2 𝑋14.17
µ𝑏𝑢 = 0.028 et µ𝑏𝑢 = 0.392 ; comme µ𝑏𝑢 ˂µ𝐿 , alors la dalle sera armée des aciers tendus.
𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒 100
Sty= = = 25 cm soit Sty= 25 cm avec Y=portée= 1.00 m.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 4
60
III-1-7- Calcul de la section d’aciers aux appuis :
𝑀𝑎𝑥 0.00682
µ𝒃𝒖 = = =0.02848 soit µ𝒃𝒖 =0.0285
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.13)2 𝑋14.17
Vérification de µ𝒃𝒖 et de µ𝑳 :
µ𝒃𝒖 = 0.0285 et µ𝑳 =0.392
Comme µ𝒃𝒖 ˂µ𝑳 , alors la dalle sera armée d’aciers tendus.
𝑀𝑎𝑥 0.00669
Ats= , Max= 6.69 KN.m alors Ats= =0.0001502 m² soit Ats= 1.50 cm²
𝑍𝑏 𝑓𝑠𝑢 0.128𝑋348
61
Calcul d’espacement St :
𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒
St= =100=25 cm soit St = 25cm.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 4
0.85𝑓𝑐28 0.85𝑋25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14.17 MPa, comme 𝜎𝑏𝑐 ˂𝜎𝑏𝑐 , Le béton utiliser peut alors résister
𝛳𝛾𝑏 1𝑋1.5
aux charges appliquées.
L’acier :
𝜎𝑠 ≤ 𝜎𝑏𝑐 avec 𝜎𝑠 : contrainte de l’acier à la traction;
𝜎𝑠 =400 : contrainte limite de l’acier à traction ;
𝑓 400
𝜎𝑠 = 𝑒= = 347.83 MPa ;
ɣ𝑠 1.15
𝜎𝑠 = 348 MPa ˂ 𝜎𝑠 , alors les armatures répondront bien aux charges appliquées.
𝐴𝑡 𝑓𝑡28
≥ 0.23X
𝑏0 ℎ 𝑓𝑒
Avec 𝑓𝑡28 : la résistance caractéristique du béton à la traction qui vaut 2.10 MPa ;
At : section de l’acier suivant XX et YY, At= Atx + Aty = 3.14 + 2.01
At= 5.15 cm²
62
5.15 2.10
Alors : ≥ 0.23X soit 0.32 ≥ 0.0012, Comme 0.32 ˃ 0.0012 alors il y a
1𝑋16 400
compatibilité entre l’acier et le béton.
63
III-2- DIMENSIONNEMENT DES POUTRES :
III-2-1- Principe et choix de la méthode utilisée :
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les valeurs des sollicitations développées
dans les sections des poutres dont :
Les méthodes élastiques : la méthode de trois moments et l’utilisation des
formules des tableaux ;
La méthode de Caquot ;
Les méthodes forfaitaires ;
Pour cette étude la méthode utilisée est la méthode forfaitaire du BAEL 91 modifiée
99 et la méthode de Caquot minorée. Celle-ci (méthode de forfaitaire) consiste à
évaluer les valeurs des moments en travées 𝑀𝑡 (𝑀𝑡,𝑚𝑎𝑥 ) et sur appuis 𝑀𝑎 (𝑀𝑎,𝑚𝑎𝑥 ) à
des fractions, fixés forfaitairement, de la valeur maximale du moment 𝑀𝑜 dans la
travée de comparaison (travée indépendante équivalente).
Cette méthode s’applique, en générale à des poutres continues pour lesquelles les
conditions suivantes sont remplies :
Les moments d’inertie des sections droites sont les mêmes dans les différentes
travées ;
𝐿𝑖
Les portes successives sont dans un rapport compris entre 0.8 ≤ ≤ 1.25 ;
𝐿𝑖+1
La fissuration ne compromet pas la tenue de la structure et ses revêtements ;
La charge d’exploitation Q est dite modérée (constructions courantes), c'est-à-
dire Q ≤ Max {2G ; 500 daN/m²} ou G est la charge permanente.
Par cette méthode les valeurs absolues des moments en travées 𝑀𝑡 et sur appuis 𝑀𝑤 et
𝑀𝑒 (respectivement des moments sur appui gauche et sur appui droit et de la travée
considérée) doivent vérifiées les conditions suivantes :
64
𝑀𝑎 ≥ 0.4 𝑀0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois
travées.
Pour les poutres continues les dimensions se déminent par la formule suivante :
65
𝐿 𝐿 6.15 6.15
≤h≤ ; avec L= 6.15 m : la travée la plus longue de la poutre, ≤h≤ soit
15 10 15 10
0.41 ≤ h ≤ 0.615 soit h= 0.60 m
ℎ ℎ
≤b≤ ; soit 0.2h ≤ b ≤ 0.5h ; 0.2X0.60 ≤ b ≤ 0.5X0.60 ; 0.12 ≤ b ≤ 0.30 soit
5 2
b=0.30 m
D’où h= 0.60 m et b= 0.30 m
Charges permanentes :
Dalle= 5.1X4.4= 22.44 KN/m
Poutre= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Poutre secondaire= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Mur= 0.15X15X3.30= 7.43 KN/m
⅀G= 22.44+4.5+4.5+7.43 = 38.87 KN/m; soit G=38.87 KN/m
Charge d’exploitation :
La charge d’exploitation du bâtiment à usage scolaire, Q=2.5 KN/m² avec la bande on
a:
Q=2.5X4.4 = 11 KN/m ; soit Q= 11 KN/m
66
Condition d’utilisation de la méthode forfaitaire :
Comme ces hypothèses vérifient, alors la méthode forfaitaire est bien admise.
Calcul du coefficient 𝛼 :
𝑄 11
Ce coefficient est déterminer par la formule suivante : 𝛼 = ;𝛼= = 0.22
𝑄+𝐺 11+38.87
67
Soit 𝛼=0.22
𝑁𝑢𝐿²
Le moment est donné par la formule suivante : 𝑀0 =
8
𝑁𝑢(𝐿1 )² 68.97𝑥(5.45)²
Travée 1 : 𝑀01 = avec 𝐿1 =5.45 m ; 𝑀0 = = 256.07 KN.m
8 8
𝑁𝑢(𝐿2 )² 68.97(4.6)²
Travée 2 : 𝑀02 = avec 𝐿2 = 4.6 m ; 𝑀02 = = 182.43 KN.m
8 8
𝑁𝑢(𝐿3 )² 68.97(5.12)²
Travée 3 : 𝑀03 = avec 𝐿2 = 5.12 m ; 𝑀03 = = 226 KN.m
8 8
𝑁𝑢(𝐿4 )² 68.97(4.96)²
Travée 4 : 𝑀04 = avec 𝐿2 = 4.96 m ; 𝑀03 = = 212.10 KN.m
8 8
68
Calculs des moments aux appuis :
69
Calculs des moments en travées :
Dans cette étude ; le moment en travée 𝑀𝑡 est calculé par la formule suivante :
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( )
2
Travée AB :
Figure 19 la travée AB
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ), avec 𝑀𝑤 est le moment de gauche et
2
𝑀𝑒 est le moment de droite
0+ 128.04
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05X256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} – ( )
2
Travée BC :
Figure 20 travée BC
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m
2
71
Travée CD :
Figure 21 la travée CD
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.4𝑀0 = 102.43 KN.m
2
72
Travée DE :
Figure 22 la travée DE
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } –( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m et
2
𝑀𝑒 = 0
128.04
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05x256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} – ( )
2
73
Calcul de l’effort tranchant :
Sur une travée, le moment varie parabolique ; le maximum est ainsi à des abscisses
« a » de l’appui de gauche (W) et « b » de l’appui de droite (e) ; ceci nous amène à
considérer les formules suivantes :
𝐿 𝐿
a= 𝑀 +𝑀
et b= 𝑀 +𝑀
ou L=a+b
1+√ 𝑒 𝑡 1+√ 𝑤 𝑡
𝑀𝑤+𝑀𝑡 𝑀𝑒 +𝑀𝑡
Les propriétés des tangentes à une parabole conduisent aux valeurs suivantes de
l’effort tranchant ; à gauche et à droite de la travée :
𝑀𝑤 +𝑀𝑡 𝑀𝑒 +𝑀𝑡
𝑉𝑤 = - 2 et 𝑉𝑒 = 2
𝑎 𝑏
𝐿 5.45
a= 𝑀 +𝑀
=
128.04+208.95
= 2.40 soit a= 2.40 m
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤+𝑀𝑡 208.95
𝐿 5.45
b= 𝑀 +𝑀
= 208.95
= 3.049 soit b= 3.05 m
1+√ 𝑤 𝑡 1+√
𝑀𝑒+𝑀𝑡 128.04+208.95
𝐿 4.6
a= 𝑀 +𝑀
= 102.43+157.73
= 2.35 m soit a= 2.35 m, L=a+b ; b= L- a ;
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤 +𝑀𝑡 128.04+157.73
𝐿 5.12
a= 𝑀 +𝑀
= 128.04+157.73
= 2.499 m soit a= 2.50 m, L=a+b ; b= L- a ;
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤 +𝑀𝑡 102.43+157.73
75
208.95
𝑉𝑒 = 2 = 191.70 KN
2.18
Travées AB BC CD DE
Efforts Vw= - 174.13 Vw= - 243.21 Vw= - 208.13 Vw= - 242.44
tranchants en Ve= 220.10 Ve= 231.25 Ve= 218.15 Ve= 191.70
KN
Moments en
travées KN.m 208.95 157.73 157.73 208.95
76
III-2-2-4-Détermination des armatures à l’ELU :
Calcul des armatures longitudinales dans diverses travées :
Calcul de la section d’acier dans la travée AB :
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 208.95 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.20895
µ𝑀 = = 0.168 soit µ𝑀 = 0.168
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
77
0.22010
Ʈ𝑢 = = 1.358 soit Ʈ𝑢 = 1.36 MPa ;
0.30𝑋0.54
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.36 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 6HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.13 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 15.46 cm on adopte𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.13
78
Calcul de la section d’acier dans la travée BC :
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 157.73 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.15773
µ𝑀 = = 0.127 soit µ𝑀 = 0.127
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
79
Comme, 0.97 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.096 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 1.51
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 1.51
≥ 0.096; 𝑆𝑡 ≥ = = 15.73 cm on adopte 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.096 0.096
80
𝑀𝑢 0.15773
µ𝑀 = = = 0.127 soit µ𝑀 = 0.127
𝑏𝑑²𝑓𝑏𝑢 0.30𝑋(0.54)2 𝑥14.17
Recherche du pivot :
Comme µ𝑀 = 0.127 < 0.186, alors les calculs se feront dans le pivot A.
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.36 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
81
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.11; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.27 cm on adopte 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.11
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 208.95 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.20895
µ𝑀 = = 0.168 soit µ𝑀 = 0.168
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
82
Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :
𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1-0.4X0.23) = 0.49 soit 𝑍𝑢 = 0.49 m ou 49 cm
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.18 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
83
K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;
ᴨ
Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋1.18 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.11 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.11 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.27 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.11
84
𝐿 𝐿 6.15 6.15
≤h≤ ; avec L= 6.15 m, ≤h≤ soit 0.41 ≤ h ≤ 0.615 soit h= 0.60 m
15 10 15 10
ℎ ℎ
≤b≤ ; soit 0.2h ≤ b ≤ 0.5h ; 0.2X0.60 ≤ b ≤ 0.5X0.60 ; 0.12 ≤ b ≤ 0.30 soit
5 2
b=0.30 m
D’où h= 0.60 m et b= 0.30 m
85
𝑏ℎ
Pour le cas d’un triangle la surface sera : S= ; elle sera appliquée aux surfaces : S1,
2
S2, S5, et S6.
(𝐵+𝑏)ℎ
Pour le d’un trapèze la surface se détermine par : S= ; elle sera appliquée aux
2
surfaces suivantes : S3, S4, S7, et S8.
1.35𝑋0.68
Pour S1 on a : b=1.35 m et h=0.68, ainsi : S1= = 0.459 m² soit S1= 0.46 m² ;
2
Cette surface est la même pour S5.
1.35𝑋0.67
Pour S2 on a : b=1.35 m et h=0.67, ainsi : S1= = 0.4522 m² soit S1= 0.45 m² ;
2
On considère :
Pour la travée 1 : S= S1+ S2 = 0.46 + 0.45 = 0.91 m² ;
Poutre la travée 2 : S= S3 + S4 = 8.27 + 8.51 = 16.78 m²
Pour la travée 3 : Elle est identique à la travée 1, soit S= 0.91 m²
Pour la travée 4 : Elle est identique à la travée 2, soit S= 16.78 m²
Charges permanentes :
Les charges appliquées sur la poutre :
Poutre= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Mur= 0.15X15X3.30= 7.43 KN/m
⅀G=4.5+7.43 = 11.93 KN/m ; soit G= 11.93 KN/m
Ainsi : G1= 11.93 + 5.1x0.55= 14.735 KN/m soit G1= 14.74 KN/m
Charge d’exploitation : Q1= 2.5x0.55= 1.375 KN/m soit Q1= 1.38 KN/m
Combinaison des charges à l’ELU :
Pu=𝑁1 = 1.35G+1.5Q ; Pu= 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.969 KN/m
Soit 𝑵𝟏 = 21.97 KN/m
Travée 2 :
𝑆 16.78 m2
La longueur d’influence : 𝐿𝑖 = = = 2.728 m soit 𝐿𝑖 = 2.73 m
𝐿2 6.15 m
Ainsi : G2= 11.93 + 5.1x2.73= 25.853 KN/m soit G2= 25.85 KN/m
Charge d’exploitation : Q2= 2.5x2.73 = 6.825 KN/m soit Q2= 6.83 KN/m
Combinaison des charges à l’ELU :
Pu=𝑁2 = 1.35G+1.5Q ; Pu= 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.143 KN/m
Soit 𝑵𝟐 = 45.14 KN/m.
87
Figure 25 le schéma statique de la poutre file J
Pw lw ′3 + Pe le′3
Mi= -
8.5(l′w +l′e )
Avec :
Pw : la charge de la travée de gauche ;
lw : la travée de gauche qui vaut : lw =l, pour la travée de rive et 0.8l pour la travée
intermédiaire ;
le : La travée de droite qui vaut : le =l, pour la travée de rive et 0.8l, pour la travée
intermédiaire.
88
Les moments aux appuis extérieurs sont nuls : M1=M5=0
Appui 2 :
Pw lw ′3 + Pe le′3
M2= -
8.5(l′w +l′e )
Avec:
2𝐺1 2𝑋14.74
PW=1.35 ( ) + 1.5Q1= 1.35 ( )+ 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3
2𝐺2 2𝑋25.85
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q2= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3
15.34X4.49+33.51X119.095
Ainsi : M2= - = -61.233 KN.m
8.5(1.65+6.15)
Appui 3 :
Pw lw ′3 + Pe le′3
M3= -
8.5(l′w +l′e )
Avec:
2𝐺2 2𝑋25.85
PW=1.35 ( ) + 1.5Q2= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3
89
2𝐺3 2𝑋14.74
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q3= 1.35 ( ) + 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3
Pe = 15.34 KN/m
Ai
33.51X119.095+15.34X2.299
nsi : M3= - = -60.726 KN.m
8.5(6.15+1.65)
Appui 4 :
Pw lw ′3 + Pele ′3
M4= -
8.5(l′w +l′e )
Avec:
2𝐺3 2𝑋14.74
PW=1.35 ( ) + 1.5Q3= 1.35 ( )+ 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3
2𝐺4 2𝑋25.85
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q4= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3
15.34X2.299+33.51X232.608
Ainsi: M4= - = -118.0989 KN.m
8.5(1.65+6.15)
90
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mtmax= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²
𝑃𝐿²
Avec µ(x)= : moment isostatique de la travée de référence
8
Figure 26 la travée 1
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt1= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²
Avec :
Mw=M1=0
𝑃𝐿² 21.97𝑋(1.65)²
µ(x)= = = 7.476 KN.m, Soit µ(x) = 7.48 KN.m
8 8
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M2=-
8.5(l′w +l′e )
91
l’W=l1= 1.65m; l’w3= 4.49 m3
l’e= 119.10 m3
21.97X4.49+34.90X119.10
Me= - = -76.20 KN.m, soit en valeur absolue Me= 76.20 KN.m
8.5(1.65+4.92)
Mt1= 7.48 – 38.1 + 48.54 = 17.918 KN.m, soit Mt1= 17.92 KN.m
Travée 2 :
Cas de charge : on charge la travée considéré et on décharge les travées qui l’encadrent
Figure 27 la travée 2
92
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt2= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²
Avec :
𝑃𝐿² 45.14𝑋(6.15)²
µ(x)= = = 213.413 KN.m, Soit µ(x)= 213.41 KN.m
8 8
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=M2= -
8.5(l′w +l′e )
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M3=-
8.5(l′w +l′e )
−97.87+102.22 (−97.87+102.22)²
Ainsi : Mt2= 213.41 - +
2 2𝑋45.14(6.15)²
Mt2= 213.41 – 2.18 + 0.00554 = 211.235 KN.m, soit Mt2= 211.24 KN.m
93
Travée 3 :
Cas de charge : on charge la travée considéré et on décharge les travées qui l’encadrent
Figure 28 la travée 3
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt3= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²
Avec :
𝑃𝐿² 21.97𝑋(1.65)²
µ(x)= = = 7.476 KN.m, Soit µ(x)= 7.48 KN.m
8 8
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=M3= -
8.5(l′w +l′e )
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M4=-
8.5(l′w +l′e )
−79.32+79.32 (−79.32+79.32)²
Ainsi: Mt3= 7.48 - +
2 2𝑋21.97𝑋(1.65)²
95
Travée 4 :
Cas de charge : on charge la travée considérée et on décharge les travées qui
l’encadrent
Figure 29 la travée 4
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt4= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²
Avec :
𝑃𝐿² 45.14𝑋(6.15)²
µ(x)= = = 213.413 KN.m, Soit µ(x)= 213.41 KN.m
8 8
Pw lw ′3 + Pele ′3
Mw=M4=-
8.5(l′w +l′e )
96
Pe=P4=1.35G4+1.5Q4 = 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.14 KN/m ;
Me=0
166.10 (−166.10)²
Mt4= µ(x) - +
2 2𝑋45.10𝑋(6.15)²
PL PL
Avec (x): l’effort tranchant qui vaut : à gauche w= - et à droite w=
2 2
Travée 1 :
A gauche
P 1 l1 Mw −Me P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Vw= - + avec Mw=0 et Me=-
2 L1 8.5(l′w +l′e )
PW=0, l’W=0
97
21.97X4.49
Me=- = - 7.03 KN.m
8.5(1.65 )
A droite
P 1 l1 Mw −Me
Ve= +
2 L1
Mw=0
Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )
21.97X4.49+45.14X119.095
Me=- = - 98.03 KN.m
8.5(1.65+4.92 )
21.97X1.65 98.03
Ve= + = 18.13 + 59.41 = 77.537 KN, soit Ve= 77.54 KN
2 1.65
Travée 2 :
A gauche
P 2 l2 Mw −Me
Vw= - +
2 L2
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=-
8.5(lw +le )
98
Pe=1.35G2+1.5Q2= 45.14 KN/m;
21.97X4.49+45.14X119.095
Mw=- = - 98.03 KN.m
8.5(1.65+4.92 )
Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )
45.14X119.095+21.97X2.30
Me=- = -102.31 KN.m
8.5(4.92+1.32 )
45.14X6.15 −98.03+102.31
Ainsi: Vw= - + = -138.81 + 0.70 = -138.11 KN
2 6.15
Vw= -138.11 KN
A droite
P 2 l2 Mw −Me 45.14X6.15 −98.03+102.31
Ve= + = + = 138.81 + 0.70 = 139.51 KN
2 L2 2 6.15
Ve= 139.51 KN
Travée 3 :
A gauche
P 3 l3 Mw −Me
Vw= - +
2 L3
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=-
8.5(l′w +l′e )
99
PW=1.35G2+1.5Q2= 45.14 KN/m;
45.14X119.095+21.97X2.30
Mw=- = -102.309 KN.m
8.5(4.92+1.32 )
Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )
21.97X2.30+45.14X232.61
Me= - = -166.16 KN.m
8.5(1.32+6.15)
21.97X1.65 −102.31+166.16
Vw= - + = -18.13 + 38.70 = -20.57 KN
2 1.65
Vw= - 20.57 KN
A droite
P 3 l3 Mw −Me 21.97X1.65 −102.31+166.16
Ve= + = + = 18.13 + 38.70 = 56.83 KN
2 L3 2 1.65
Ve= 56.83 KN
Travée 4 :
A gauche
100
P 4 l4 Mw −Me
Vw= - +
2 L4
Me=0
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw= -
8.5(l′w +l′e )
21.97X2.30+45.14X232.61
Mw= - = - 166.16 KN.m
8.5(1.32+6.15)
45.14X6.15 −166.16
Vw= - + = – 138.81 - 27.02 = - 165.827 KN
2 6.15
Vw= -165.83 KN
A droite :
P 4 l4 Mw −Me
Ve= +
2 L4
Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=0, Mw= -
8.5(l′w +l′e )
45.14X232.61
Mw= - = - 201 KN.m
8.5(6.15)
45.14X6.15 −201
Ve= + = 138.81 – 32.68 = 106.13 KN, soit Ve= 106.13 KN
2 6.15
101
Tableau récapitulatif des efforts :
Travées 1 2 3 4
Vw(KN) -13.87 -138.11 -20.57 -165.83
Ve (KN) 77.54 139.51 56.83 106.13
102
III-2-3-5-Détermination des armatures à l’ELU:
Calcul des aciers longitudinaux:
Pour la travée 1:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt1= 17.92 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.01792
µ𝑀 = = 0.014 soit µ𝑀 = 0.014
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
103
Comme, 0.49< 2.5 alors la condition est vérifiée.
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.047 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.047 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 10.64 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.047 0.047
Pour la travée 2:
104
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt4= 211.24 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.21124
µ𝑀 = = 0.1704 soit µ𝑀 = 0.170
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.86 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
105
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;Ö𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.082 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 1.51
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 1.51
≥ 0.082 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.41 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.082 0.082
Pour la travée 3:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
106
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt3= 7.48 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.00748
µ𝑀 = = 0.006 soit µ𝑀 = 0.006
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.35< 2.5 alors la condition est vérifiée.
107
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.034 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.035 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 14.17 cm soit 𝑆𝑡 = 15 cm
𝑆𝑡 0.034 0.034
Pour la travée 4:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt4= 138.52 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
108
0.13852
µ𝑀 = = 0.1117 soit µ𝑀 = 0.112
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17
Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.66 < 2.5 alors la condition est vérifiée.
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm
109
Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :
Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡
Comme, 0.063 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.082 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 7.94 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.082 0.063
110
III-3- Dimensionnement des Poteaux :
III-3-1 Dimensionnement du poteau intermédiaire et d’angles :
III-3-1-1- Pré dimensionnement et dimensionnement du poteau intermédiaire P37
:
𝐿𝑓 √12 𝛽𝑁𝑢
𝜆= : l’élancement du poteau et 𝐵𝑟 ≥ 𝑓𝑏𝑐 0.0085𝑓𝑒 la section réduite
𝑎 +
0.9 ɣ
𝑠
𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10
La descente des charges porte sur un poteau P37 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 5. 16 m et l= 3.90 m donc S= 20.12 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 8.47 m.
111
Figure 30 surface de charges du poteau le plus chargé
Au Niveau 1 : Toiture
Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X20.12 = 6.438 KN soit G1= 6.44 KN
Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X20.12= 20.12 KN soit Q1= 20.12 KN
112
A ce niveau on a : G1= 6.44 KN et Q1= 20.12 KN.
Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X8.47= 38.12 KN
Mur=0.15X15X8.47X3.30= 62.89 KN
Dalle pleine= 5.1X20.12= 102.61 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X8.47= 9.53 KN
⅀G= 7.43+38.12+62.89+102.61+9.53= 220.58 KN soit G2= G1+ 220.58
G2= 6.44+220.58= 227.02 KN soit G2= 227.02 KN
Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X20.12= 50.30 KN soit
Q2=Q1+50.30 d’où Q2=20.12+50.30= 70.42 KN
113
⅀G= 8.76+38.12+74.32+51.31+9.53= 182.04 KN
G3= G2+ 182.04 = 454.04+182.04= 636.08 KN soit G3= 636.08 KN
Charge permanente : Bâtiment à usage scolaire ainsi Q=2.5 KN,
NB : Les charges de la dalle, enduit, carrelage sont divisées par deux parce que, ses
charges sont reparties aux niveaux sols et récupérées par les longrines.
Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4=3 +G3
G4=3+636.08= 639.08 KN soit G4= 639.08 KN.
Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.
114
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30
Calcul de β :
𝜆
𝛽 = 1 + 0.2 ( )²
35
32
Alors : 𝛃= 1+ 0.2 ( ) ² = 1.167 soit 𝛃= 1.18
35
𝛽𝑁𝑢 1.18𝑋1.11174
𝐵𝑟 ≥ 𝑓𝑏𝑐 0.0085𝑓𝑒 ; 𝐵𝑟 ≥ 14.17 0.0085𝑋400 ; 𝐵𝑟 ≥ 0.0701 m²
+ +
0.9 ɣ 0.9 1.15
𝑠
Calcul de 𝐶𝑟 :
115
Calcul de la section théorique des aciers :
𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ;𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max {2.01 ; 4.8} cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²
Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On peut prendre : A= 6.79 cm² soit
6ϕ12HA
Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.
80570
𝜎炤𝑓𝑓 = = 8.945 soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 8.95 MPa
90000
Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
117
Calcul de la contrainte admissible :
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑牡 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.
𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10
118
Effort normal Ultime Pu :
Descente des charges du poteau P05 :
La descente des charges porte sur un poteau P05 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 2.73 m et l= 1.73 m donc S= 4.72 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 3.86 m.
Au Niveau 1 : Toiture
Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
119
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X4.72 = 1.51 KN
Chéneau= Vxω=(hxepxl)xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 1.51+2.025 = 3.535 KN soit G1= 3.54 KN
Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X4.72= 4.72 KN soit Q1= 4.72 KN
A ce niveau on a : G1= 3.54 KN et Q1= 4.72 KN.
Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X3.86= 17.37 KN
Mur=0.15X15X3.86X3.30= 28.66 KN
Dalle pleine=5.1X4.72= 24.07 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X3.86= 4.34 KN
⅀G=7.43+17.37+28.66+24.07+4.34= 81.87 KN soit G2= G1+ 81.87
G2= 3.54+81.87= 85.41 KN soit G2= 85.41 KN
Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X4.72= 11.8 KN soit
Q2=Q1+11.8 d’où Q2=4.72+11.8= 16.52 KN
NB : Les charges de la dalle, enduit, carrelage sont divisées par deux parce que, ses
charges sont reparties aux niveaux sols et récupérées par les longrines.
Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+247.20= 250.20 KN soit G4= 250.20 KN.
121
Nser=250.20 + 38.94 = 289.14 KN
Nser= 289.14 KN
Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35
1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.39618
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.125
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)
Soit on adopte b=0.30 m pour des raisons de coût et l’uniformité de tous les
poteaux.
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35
𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max { -26.08 ; 4.8 } cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²
Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On peut prendre : A= 6.79 cm² soit
6ϕ12HA
123
Calcul de l’espacement (𝑆𝑡 ) :
En zone courante :
Dans cette zone, l’espacement des cadres est donné par la relation suivante :
En zone de recouvrement :
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3
Avec 𝜎㘱𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.
289140
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 3.21 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 3.21 MPa
90000
124
Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
125
Déterminons les paramètres suivants 𝑳𝒇 et Nu :
𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10
La descente des charges porte sur un poteau P24 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 3.23 m et l= 2.63 m donc S= 8.49 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 5.26 m.
126
Figure 32 la surface de charge du poteau d'angle
Au Niveau 1 : Toiture
Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X8.49 = 2.72 KN
Chéneau= Vxω=(hxepxl)xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 2.72+2.025 = 4.75 KN soit G1= 4.75 KN
127
Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X8.49= 8.49 KN soit Q1= 8.49 KN
A ce niveau on a : G1= 4.75 KN et Q1= 8.49 KN.
Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X5.26= 23.67 KN
Mur=0.15X15X5.26X3.30= 39.06 KN
Dalle pleine= 5.1X8.49= 43.30 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X5.26= 5.92 KN
⅀G=7.43+23.67+39.06+43.30+5.92= 119.38 KN soit G2= G1+ 119.38
G2= 4.75+119.38= 124.13 KN soit G2= 124.13 KN
Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X8.49= 21.23 KN soit
Q2=Q1+21.23 d’où Q2=8.49+21.23= 29.72 KN
Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+354.42= 357.42 KN soit G4= 357.42 KN.
Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.
129
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35
1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.58759
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.155
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35
𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max { -18.55 ; 4.8 } cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²
Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On adopte : A= 6.79 cm² soit 6ϕ12HA
En zone de recouvrement :
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3
131
Vérification des contraintes :
Vérification de flambement
Pour qu’il n’y ait pas flambement du poteau, il faut que la condition suivante soit
respectée : σ𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑐𝑟
Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.
427470
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 4.749 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 4.75 MPa
90000
Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑𝑚 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.
132
Schéma de ferraillage confère annexe.
𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10
La descente des charges porte sur un poteau P24 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 3.23 m et l= 2.69 m donc S= 8.69 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 5.32 m.
133
Figure 33 la surface de charge du poteau d'angle
Au Niveau 1 : Toiture
Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X8.69 = 2.78 KN
Chéneau= Vxω= (hxepxl) xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 2.78+2.025 = 4.805 KN soit G1= 4.81 KN
134
Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X8.69= 8.69 KN soit Q1= 8.69 KN
A ce niveau on a : G1= 4.81 KN et Q1= 8.69 KN.
Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X5.32= 23.94 KN
Mur=0.15X15X5.32X3.30= 39.50 KN
Dalle pleine= 5.1X8.69= 44.32 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X5.32= 5.99 KN
⅀G=7.43+23.94+39.50+44.32+5.99= 121.18 KN soit G2= G1+ 121.18
G2= 4.81+121.18= 125.99 KN soit G2= 126 KN
Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X8.69= 21.73 KN soit
Q2=Q1+21.73 d’où Q2=8.69+21.73= 30.42 KN
Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+359.45= 362.45 KN soit G4= 362.45 KN.
Vérification de l’élancement :
136
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35
1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.59686
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.177
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)
Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35
137
Calcul de la section d’armature minimale :
𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ;𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max {-18.18 ; 4.8} cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²
Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On adopte : A= 6.79 cm² soit 6ϕ12HA
En zone de recouvrement :
138
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3
Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.
434150
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 4.824 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 4.82 MPa
90000
Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎〶𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
139
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑𝑚 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.
Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙
140
Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :
𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ , A≥√
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙
0.80507
A≥√ ; A ≥ 2.316 soit A= 2.45 m donc: A=B= 2.45 m
0.15
𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝐷𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 1.11174(2.45−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.001717 m² soit 𝐴𝑠 = 17.17 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.50𝑋348
La section pratique est adopté à l’abaque de𝐴𝑟 = 18.10 cm² soit 16ϕ12HA
141
e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm
Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1
Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
2.45−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.1566 m soit 𝑆𝑡 = 0.16 m ou 16 cm.
16−1
Condition de stabilité :
142
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙
0.28914
A≥√ ; A ≥ 1.388 soit A= 1.45 m donc: A=B= 1.45 m
0.15
𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.39618(1.45−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.0005455 m² soit 𝐴𝑠 = 5.46 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.30𝑋348
143
e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm
Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1
Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.45−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.1928m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
8−1
Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙
0.42747
A≥√ ; A ≥ 1.688 soit A= 1.80 m donc: A=B= 1.80 m
0.15
144
Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 1.80−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 1.80-0.30 ; 0.375≤ d ≤ 1.5 soit d= 0.40 m
4 4
𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.58759(1.80−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.0007915 m² soit 𝐴𝑠 = 7.91 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.40𝑋348
Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1
Avec c : l’enrobage qui est de 5cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.80−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.188 m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
10−1
145
Schéma de ferraillage confère annexe
Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙
0.43415
A≥√ ; A ≥ 1.701 soit A= 1.80 m donc: A=B= 1.80 m
0.15
𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
146
Pp= 0.45X (1.80) ² X25= 36.45 KN soit Pp= 36.45 KN ou 0.03645 MN
0.43415+0.03645
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 0.145˂0.15 Vraie.
1.80𝑋1.80
𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.59686(1.80−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.00080396 m² soit 𝐴𝑠 = 8.04 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.40𝑋348
Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1
Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.80−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.188 m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
10−1
III-4-5- Détermination de la section de la semelle Jumelée des poteaux P24 & P33
Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 24 :
A L’ELU : Nu= 587.59 KN
A L’ELS : Nser= 427.47 KN
Effort de compression sur le poteau 33 :
A L’ELU : Nu= 596.86 KN
147
A L’ELS : Nser= 434.15 KN
Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡) 𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡)
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡)
A≥√
𝜎𝑠𝑜𝑙
0.86162
A≥√ ; A ≥ 2.396 soit A= 2.60 m donc: A=B= 2.60 m
0.15
𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 1.18445(2.60−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.001631 m² soit 𝐴𝑠 = 16.31 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.60𝑋348
Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1
Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
2.60−2𝑋0.03
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.18 m soit 𝑆𝑡 = 0.18 m ou 18 cm.
15−1
149
III-5- DIMENSIONNEMENT DE L’ESCALIER :
III-5-1- Détermination des dimensions géométriques de l’escalier :
Le dimensionnement de l’escalier se fait par la méthode de BLONDEL :
60 ≤ G+ 2h ≤ 64 cm
Soit à considérer :
𝐻𝑡 : La hauteur totale à franchir ;
H : la hauteur à d’échappée ;
G : giron ;
h : hauteur de la contremarche qui est compris entre 15 ≤ h ≤ 19 cm;
e : épaisseur de la palliasse ;
P : la pente de l’escalier ;
E : la largeur du palier ou emmarchement, prise à :
En pavillon ≥ 80 cm ;
En collectif ≥ 120 cm ;
Pour notre cas, elle est égale à 1.35 m
𝐻𝑡
N= avec 𝐻𝑡 =3.90 m, déterminons h :
ℎ
150
Calcul de la hauteur d’une contre marche h :
𝐻𝑡 𝐻𝑡 3.90
N= ; h= = = 0.169 m soit h= 16.9 cm environ 17 cm
ℎ 𝑁 23
Calcul de giron G :
Selon la relation de BLONDEL on a : 60 ≤ G+ 2h ≤ 64 cm
Soit : 60-2h ≤ G ≤ 64-2h ; 60-34 ≤ G ≤ 64-34 ; 26 ≤ G ≤ 30 ; on adopte G= 30 cm
151
Figure 34 la pente de l'escalier
Calcul de la pente :
ℎ 17
Elle se détermine par : P= = = 0.566 ; P= 0.57 ; en angle P=tan−1 ( 0.57)= 29.68°
𝐺 30
Soit P= 30°.
Charge permanente au niveau de la volée :
Pour ce qui est des marches et de la paillasse les charges sont uniformisées et calculée
à partir d’une hauteur moyenne qui est de :
ℎ 17
ℎ𝑚 = e + ; ℎ𝑚 = 10 + ; ℎ𝑚 = 18.5 cm soit ℎ𝑚 = 0.185 m
2 2
152
Charge d’exploitation du palier et de la volée :
La charge d’exploitation de l’escalier étant de 4 KN/m² alors on a : Q= 4X1= 4 KN/m
Soit Q= 4 KN/m
153
III-5-4-Calculs des sollicitations :
Les calculs des sollicitations se feront par la méthode de Caquot, car le rapport des
𝐿𝑖
travées successives ne rentre pas dans cet intervalle 0.8 1.25.
𝐿𝑖+1
Aux extrémités les moments des appuis sont nuls, alors M1=M3=0
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
M2= -
8.5(l′w +l′e )
154
1.90
lw =l1= = 2.19 m, lw ′3 = 10.50 m3
𝐶𝑂𝑆 30°
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3 12.25X10.50+ 9.38X2.46
M2= - =- = - 5.04 KN.m, soit M2= - 5.04 KN.m
8.5(l′w +l′e ) 8.5(2.19+1.35 )
𝑃𝐿²
Avec µ(x)= : moment isostatique de la travée de référence ; Me et Mw sont pris
8
avec leurs signes.
Travée 1 :
𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt1= - +
8 2 2𝑃𝐿²
Pw lw ′3 + Pele ′3
Mw=0 et Me=M2= -
8.5(l′w +l′e )
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3 12.25X10.50+ 3.38X2.46
Me= - =- = - 4.55 KN.m
8.5(l′w +l′e ) 8.5(2.19+1.35 )
Mt1= 7.34 –2.28 + 0.18 = 5.24 KN.m, soit Mt1= 5.24 KN.m
Travée 2 :
155
𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt2= - +
8 2 2𝑃𝐿²
Pw lw ′3 + Pe le′3
Me=0 ; et Mw= -
8.5(l′w +l′e )
Mt2= 2.14 + 1.48 + 0.25 = 3.87 KN.m; soit Mt2= 3.87 KN.m
Travée 1 :
A droite
P 1 l1 Mw −Me
Ve= +
2 L1
Mw=0, Me= - 5.04 KN.m et P1=1.35G1 + 1.5Q1 = 12.25 KN/m; l1= 2.19 m
Ve= 15.71 KN
156
Travée 2 :
A gauche
P 2 l2 Mw −Me
Vw= - +
2 L2
Me=0, Mw= - 5.04 KN.m et P2=1.35G2 + 1.5Q2 = 9.38 KN/m; l2= 1.35 m
Vw= - 10.06 KN
157
III-5-5-Calcul de la section d’acier :
𝑀𝑢 0.00524
µ𝑀 = = = 0.0456
𝑏𝑋(𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.09)2 𝑥14.17
Calcul de 𝛼 :
𝑀𝑢 0.00537
𝐴𝑢 = = = 0.00017535 m² soit 𝐴𝑢 = 1.75 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.088𝑋348
𝐴𝑟 4.71
𝐴𝑟𝑒𝑝 = = = 1.77 cm² soit 𝐴𝑟𝑒𝑝 = 1.78 cm²
4 4
158
III-5-5- Disposition constructive :
𝒆 100
Ø𝑚𝑎𝑥 = 10 mm ≤ ; = 10 mm ; 10 = 10 soit Ø𝑚𝑎𝑥 = 10 mm
𝟏𝟎 10
Ecartement :
Pour les aciers longitudinaux on a :
E−2c
𝑆𝑡 = ; avec E : emmarchement, c : enrobage, Nbs : Nombre des barres des aciers
𝑁𝑏𝑠−1
1.35−2𝑋0.03
𝑆𝑡 = = 0.258 m soit 𝑆𝑡 = 0.26 m ou 26 cm
6−1
1
𝑆𝑡 = ; avec 1 m : la bande
𝑁𝑏𝑠−1
1
𝑆𝑡 = = 0.20 m soit 𝑆𝑡 = 0.20 m ou 20 cm
6−1
159
2.1
7.79 ≥ 0.23X1X9X ; 7.79 ≥ 0.011 Condition est vérifiée : il n’y a pas de fragilité
400
NB : Ces calculs se sont fait sur un seul niveau car les deux niveaux ont une hauteur à
franchir de 3.30 m, Ainsi le procédé reste le même pour chaque niveau.
CONCLUSION
Le travail que nous avons effectué dans le cadre de notre sujet de fin de cycle sous le
thème « Dimensionnement des éléments porteurs d’un bâtiment R+2 à usage
scolaire », nous a permis de conclure ce qui suit :
Ce projet d’étude nous a été très bénéfique tant sur le plan théorique que sur le plan
pratique, pour ce qui est de la structure des bâtiments en béton armé, les recherches
effectuées nous ont permis d’approfondir nos connaissances sur les règles et normes
du béton armé aux états limites et de conception des structures en béton armé.
Bien que les calculs aux états limites prennent en charge d’une manière beaucoup plus
fine et homogène, cependant il reste à l’ingénieur de compléter sa mission par :
Une bonne conception de l’ouvrage ;
Les conditions économiques sont souvent liées à la simplicité de la
conception ;
La stabilité et la bonne tenue de l’ouvrage.
Pour mieux asseoir les notions apprises, nous avons souhaité effectuer un calcul
manuel.
Enfin, cette étude nous a permis aussi de nous familiariser étant qu’une première
expérience avec les différentes vérifications qu’un concepteur doit effectuer au cours
de son projet.
160
BIBLIOGRAPHIE
I-Notes des cours :
1. Narcisse MALANDA : Cours de technologie de construction I, II ENSP
2. Severin LOUBOUTH : Cours de Béton armé I, II et cours de structure béton
ENSP
3. Romain NIERE : Cours de résistance de matériaux II, III ENSP
II-Ouvrages :
4. Jean Pierre Mougin : BAEL 91 Modifié 99 et DTU associés, Edition Eyrolles
Deuxième édition 2000, Quatrième tirage 2006, Pages 65, 66, 67, 68, et 71.
5. Olivier Gagliardini : Cours de béton armé IUP GCI3 option OS, année
2004/2005, Pages 20 et 23.
6. Henri Renaud et Jacques Lamirault : Guide de calcul de béton armé, Edition
FOUCHER. Pages 26, 47, 52, 53, et 60.
7. Lukelo PHANZI : Etude de la fondation et Dimensionnement de l’ossature en
béton armé d’un immeuble administratif R+4 avec cave, année 2014, Pages 6,
7, 10, 11, 15, et 17.
8. Régis Félix Sidsom KOMPAORE : Projet de construction d’un bâtiment
scolaire RDC extensible en R+2 pour le compte du centre de formation clair
logis BOBO, année 2013, Pages 3, et 13.
III-Sites :
9- www.google.com , www.wikipédia.fr , www.toupie.org
161