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NGONO_PROJET_L3_085342

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DEDICACES

La réussite est un résultat honorable, le fruit de l’instruction et de l’éducation que nous


recevons de nos parents et de la société. Ainsi, le présent travail qui résume tous mes
efforts consenti tout au long de cycle est dédié à :
 Mon père Joseph NGONO de qui j’ai reçu l’éducation de base et l’orientation
sur le chemin de l’école.
 Ma mère Blanche MANTSANGA NGANDZIAMI pour l’affection, le soutien
et pour tous les sacrifices consentis à mes côtés afin d’assurer mon éducation.
Trouvez en ce mémoire l’expression de ma haute reconnaissance.
 Mes oncles, en particulier Gervais MOUPELE NGANDZIAMI, Rigobert
NGANDZIAMI, et Borel EKABA MATINOU pour leurs soutient multiformes
trouvez ici l’expression de ma profonde gratitude.
 Ma grand-mère Sylvie BOUANGA pour le soutien et ses conseils.
 Toute la famille biologique : NGONO, NGANDZIAMI, TSOUMOU et
chrétienne pour leurs amours et soutient.
 Tous mes collègues de classe, en particulier à ceux du département de génie
civil pour une coopération harmonieuse.
 Tous les parents, ami(e)s et connaissances qui n’ont pas été cités, ainsi qu’à
ceux qui m’ont soutenu de près comme de loin au moment opportun. Trouvez
ici l’expression de mes sentiments distingués toutes formes d’aides et de
compassion témoignées à mon égard.

1
REMERCIEMENTS
La gratitude est un sentiment de reconnaissance qu’éprouve celui qui vous a rendu
service, elle est un signe positif pour la construction d’une nation prospère, il est donc
important de la faire valoir. Je ne pourrai débuter la rédaction de ce projet sans
pourtant m’acquitter du devoir qui m’incombe la reconnaissance : En remerciant tous
ceux qui ont contribué à ma formation à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique
en sigle (ENSP) et aux différents structure de stage.
Mes remerciements vont aux personnels et enseignants de L’ENSP pour leur bonne
politique collaboration Ecole-Entreprise notamment à :
 Monsieur Désiré LILONGA, Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure
Polytechnique.
 Monsieur Romain Richard NIERE, Secrétaire Académique.
 Monsieur Wilfrid KOMBO, Chef du bureau des stages, d’information et
d’orientation.
 Monsieur KOMBO MAZOUKA, Chef de département de licence.
 Monsieur David BILEMBI, Chef de parcours licence en génie civil.
 Monsieur Narcisse MALANDA, Chef de parcours Ingénieur en génie civil.
 Messieurs Louis AHOUET, Alain NDONGO, Severin Jean LOUBOUTH, et
les restent des enseignants du département de génie civil pour leurs précieux
enseignements dont ils ont disposé durant ces trois ans de ma formation.
Je tiens à remercier mon Directeur de Mémoire Monsieur Narcisse MALANDA, pour
m’avoir suivi, conseillé, et aidé, ainsi que pour le temps qu’il m’a consacré. Outre,
pour sa volonté et sa disponibilité d’orienter ce travail en dépit de ses nombreuses
occupations.
Mes remerciements vont également à tout le personnel du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics (BCBTP) Brazzaville, qu’ils trouvent ici l’expression de
ma plus profonde reconnaissance, pour avoir accepté cette lourde tâche d’encadreur,
notamment :
 Monsieur Louis AOUET, le Directeur Général du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics.
 Monsieur Thibault MONGO, Chef de division Appui Technique au Bureau de
Contrôle de Bâtiment et Travaux Publics.
 Monsieur Laurent ASSAMBA, Directeur de Contrôle Technique. Pour les
services rendus et pour la confiance accordée, dont les bienfaits ne finiront
qu’avec ma vie.
En outre, je remercie les Ingénieurs TSAKALA Yant et NTOULOULOU NKIKOU
Braille Risset ; mes pasteurs Léandre BASSOMPA, Guy-Roger EHONGA, Raphael

2
NGUIMBI, Irène MOE POATY ; mes pères Albert TSOUMOU, André MBAMA,
Jean MBOUANDI, Jean MAKITA, Marcelin KIWASSA ; mes mères Christiane
OSSEBI, Princia NKOUMOU, Bouanga NGANDZIAMI ; mes oncles Christophe
MAYILA, Alain MOUKALA, Constant NGASSAY, Jean MAKITA ; mes tantes
Elisabeth MATONDO, Marthe MATONDO, Christiane SOKO ; mes frères Excel
KIPINI, Junior TSOUMOU, Wilfrid MOUKOLO ; mes sœurs Elvira MBAMA,
Albertina FOUETOLO,
Vanie MAKOUMA, Rachidat MBAMA, Veronica TSOUMOU, Ruth DIBOUILOU ;
ma grand-mères Jeanne MPIEKE ; mes grands-pères Gaston NGANDZIAMI, Hervet
MOUPELE, Bernard MAKITA, pour leurs conseils, prières, et soutiens (matériels
comme financières) à mon égard durant mon parcours scolaire.
Enfin, je remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont œuvrés pour la réalisation de
ce projet de fin de cycle.

3
PREAMBULE
L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) fait partie des onze (11)
établissements que compte l’Université Marien NGOUABI. Créée en 1996 la décision
n° 03/12/96 du comité de direction de l’Université sous les centres de l’Ecole
Nationale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET), l’ENSP a pour
vocation, la formation des techniciens supérieurs et ingénieurs. La fin du cycle
technicien supérieur est sanctionnée par le Diplôme Universitaire de Technologie
(DUT), ce cycle s’étend sur trois (3) années, tans dit que le cycle ingénieur s’étend sur
six (6) années et sanctionnée par un Diplôme d’ingénieur.
L’ENSP comprend trois départements :
 Département de Licence.
 Département d’Ingénieur.
 Département de master.
D’autre part, il compte quarte parcours pour le cycle technicien supérieur à savoir :
 Parcours génie civil.
 Parcours génie mécanique.
 Parcours génie électrique.
 Parcours sciences et technologies alimentaires.
La formation à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique quel que soit le cycle est
complétée par trois stages obligatoires effectués dans une entreprise ou établissements
spécialisés, privés ou publics, en fonction de la filière de l’étudiant ; Ceux-ci (Stages)
permettent à ce dernier (Etudiant) de compléter, surseoir et de mettre en pratique les
connaissances acquises à l’Ecole en vue s’imprégner des exigences professionnelles.
Le troisième stage appelé « stage projet », effectué au second semestre de l’année
finale du cycle, fait l’objet de la rédaction d’un projet technique sera soutenu
publiquement par l’Etudiant.
C’est à ce titre, que notre stage projet a été effectuer au sein du Bureau de Contrôle de
Bâtiment et Travaux Publics, ce qui nous a permis d’acquérir les informations
complémentaires relatives à mon projet technique qui porte sur : « LA CONCEPTION
ET LE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PORTEURS D’UN BATIMENT
R+2 à USAGE SCOLAIRE ».

4
ABREVIATIONS ET SYMBOLES
Au : Section d’armature ;

Ath : Section théorique ;

B : Aire d’une section de béton ;

E: module d’élasticité longitudinal de l’acier ;

L : longueur ou portée ;

Lf : longueur libre de flambement ;

Mu : moment ultime ;

Nu : effort normal ultime ;

Q : Action ou charge variable ;

G : Action ou charge permanente ;

V: Efforts tranchants ;

St : espacement des armatures transversales ;

a : la plus petite dimension du poteau ;

b : une dimension transversale de la section ;

d : la hauteur utile de la section ;

bd : la bande ;

e : l’enrobage ;

fe : limite d’élasticité de l’acier ;

fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton à l’âge de j jours ;

ftj : Résistance caractéristique à la traction du béton à l’âge de j jours


fc28et ft28 : grandeurs précédente avec j= 28 ;

ht : la hauteur totale de la section de la pièce ;


Zu : Bras de levier ;

5
λ : Elancement mécaniques d’une pièce comprimée ;

n: Coefficient de poisson ;

Ls : La longueur de scellement ;

Lr : La longueur de recouvrement ;

σ : Contrainte normale en générale ;

fbu : Contrainte de compression du béton ;

fsu : Contrainte admissible de l’acier ;

τ: Contrainte tangentielle (de cisaillement) ;

μbu: le moment réduit ;

α : le rapport entre les deux dimensions du panneau de la dalle ;

ω : la masse ou le poids volumique du béton ;

M.E.L. : méthode aux états limites ;

R.D.C. :Rez-de-chaussée ;

MPa : Méga Pascal ;

MN : Méga Newton ;

ELU : Etat Limite Ultime ;

ELS : Etat Limite de Service ;


BCBTP : Bureau de Contrôle du Bâtiment et de travaux publics ;
Amin : Armature minimale ;
Br : Section réduite ;
E.N.S.P : Ecole Nationale Supérieure Polytechnique ;
B.E.A.L : Béton armé aux Etats limites ;
D.T.U : Document Technique Unifié ;
ISG : Institut Supérieur de Gestion.

6
7
GENERALITES
Le Génie civil représente l’ensemble des techniques concernant les constructions
civiles. Les ingénieurs civils ou ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception,
de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation d’ouvrages de construction et
d’infrastructures dont ils assurent la gestion afin de répondre aux besoins de la société,
tout en assurant la sécurité du public et la protection de l’environnement. Très variées,
leurs réalisations se répartissent principalement dans cinq (5) grands domaines
d’invention : Structures, géotechnique, hydraulique, transport, et environnement.
Le domaine d’application du génie civil est très vaste ; il englobe les travaux publics et
le bâtiment. Il comprend notamment :
Le gros œuvre en général, quel que soit le type de construction ou de bâtiment, comme
les gratte-ciel, etc.
Les constructions industrielles : usines, entrepôts, réservoirs, etc.
Les infrastructures de transport : route, voies ferrées, ouvrages d’arts, ports, canaux,
tunnels, etc.
Les constructions hydrauliques : barrages, digues, jetées, etc.
Les infrastructures urbaines : aqueducs, égout, etc.
Dans le cadre d’une amélioration des conditions de vies dans le milieu universitaire, la
société M.N CONSULTING ENGINEERING entreprend un grand projet de
construction d’un bâtiment R+2 à usage scolaire au sein de l’université Marien
NGOUABI, plus précisément à l’Institut Supérieure de Gestion (ISG) au Congo
Brazzaville.

8
PREMIERE PARTIE

RAPPORT DE STAGE

9
I-PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

I-1. Historique de l’entreprise B.C.B.T.P:


Le Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics en sigle B.C.B.T.P a été
créé par la loi N°10/86 du 19 mars 1986 en qualité d’établissement public à caractère
technique et scientifique, doté d’une personnalité morale et d’une autonomie
financière placé sous l’autorité du Ministère de l’Equipement et des Travaux Publics.
I-2. Attributions :
Les grandes attributions du BCBTP dans le domaine du BTP sont les suivantes :
 Etude et contrôle des sols ;
 Contrôle et analyse des matériaux de construction ;
 Contrôle des études de route, ouvrages d’art et bâtiment
 Contrôle technique des travaux ;
 Expertise des pathologies des ouvrages
 Forage d’eau ;
 Recherche et études générales du BCBTP ;
 L’établissement des rapports techniques pour la souscription auprès des
assureurs et réassureurs de la police d’assurance de responsabilité décennale.

I-3. Organismes internationaux associés :

Le B.C.B.T.P a signé des conventions avec les organismes internationaux ci-après :


 Centre Expérimental de Recherches et Etudes du Bâtiment et des Travaux
Publics (C.E.B.T.P), France ;
 Réunion Expérimentale de Laboratoires d’Essais et des Recherches sur les
Matériaux de Construction (R.I.E.M) ;
 Association Africaine des Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics
(A.L.B.T.P) ;

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I-4. Structure organisationnelle :
Le B.C.B.T.P est dirigé par un Directeur Général et est composé :
 D’une Direction Générale à Brazzaville : B.P : 752 ; Tel : 82.43.17 ; Fax :
82.43.17. Cette direction est située au quartier Bacongo, non loin du marché
total.
 D’une agence à Pointe-Noire : B.P : 366 ; Tel : 94.72.32 ; Fax : 94.72.32 ;
Email : bcbtp.agpn@yatoo.com . L’agence est située au centre-ville, dans les
alentours immédiats de l’immeuble des officiers. Plus précisément dans
l’enceinte qui abrite aussi bien l’ancien garage administratif de la direction
départementale de l’Office Congolaise de l’Entretien Routier (O.C.E.R).
D’une antenne à Dolisie : située au quartier capable, vers le CEG-Central.
I-4-1. La Direction Générale (Brazzaville) :
La Direction Générale assure la gestion de toute l’entreprise.
I-4-2. La Direction Administrative et Financière :
Elle est dirigée par un Directeur Administratif et Financier. Sa fonction est d’assurer
la gestion des ressources financières et le personnel.
I-4-3. La Direction du Laboratoire :
Elle est dirigée par un Directeur de Laboratoire qui coordonne les études des
matériaux, les essais in situ et au laboratoire.
La Direction de Laboratoire a pour mission :
 De reconnaissance, d’essais et d’études des sols de fondation et des sols
routiers ;
 De Contrôle de la qualité des bétons, des pieux, des matériaux et leur mise en
œuvre ;
 De Recherches fondamentales et pratiques pour l’établissement des normes et
recommandations nationales.
Elle réalise aussi les essais spéciaux de type :
 Essais de chargement de poutres ;
 Essais de chargement de planchers ;
 Essais au sismographe ;

11
 Essais de chargement de ponts ;
 Essais d’auscultation dynamique ;
 Essais de réception des liants hydrauliques et hydrocarbonés ;
 Sondages géotechnique et hydrogéologique ;
Expertises des ouvrages d’art en construction ou en exploitation.
Le laboratoire est un partenaire expérimenté disposant d’outils et de méthodes
approuvées en fiabilité et maintenance ; présentant de nombreuses références, dans les
grands projets réalisés au Congo (immeubles, routes, aérodromes, aéroport, ports et
autres ouvrages d’art).
I-4-4. La Direction du Contrôle Technique :
Elle est dirigée par un Directeur du Contrôle technique. Sa fonction est celle de
s’occuper de la formulation des recommandations techniques et l’assistance aux choix
des solutions techniques possibles des projets :
 Contrôle pour approbation des études techniques ;
 Contrôle administratif et financier du projet ;
 Vérification des notes de calcul, plans d’études, plan d’exécution et documents
techniques des projets en conformité avec les normes techniques et la
réglementation en vigueur ;
 Recommandations techniques sur les procédés de construction ;
 Approbation des modifications apportées au dossier d’appel d’offres ;
 Réalisation des expertises techniques de pathologie.

I-4-5. Agence de Pointe-Noire :


Elle est dirigée par un chef d’agence qui rend compte à la Direction générale, un
chef de section technique qui coordonne, un secrétaire Administratif Financier (SAF),
un comptable et un chef de paillasse.
I-4-6. Antenne de Dolisie :
Elle est dirigée par un chef d’antenne qui rend compte à l’agence de Pointe-Noire,
un secrétaire-comptable et un chef de laboratoire.

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I-4-7. Organigramme du BCBTP :

Section finance et DIRECTION


comptabilité GENERALE
Section contrôle BTP Secrétariat Secrétariat
Section sol de fondation particulier particulier
Section études et
contrôle Géotechnique Antenne Dolisie
Sectionroutière
matériaux de Agence Pointe
Noire Section dessin
Construction

Direction administrative et Direction du laboratoire Direction du contrôle


financière technique
Secrétariat Secrétariat Secrétariat
particulier particulier particulier

Division
Division Division finance, Division Division Division
sols
administrative, contrôle contrôle
Comptabilité, Sol de
Routiers et
Personnel et fondation Travaux Bâtiment
Chargé du Matériaux
solde publics
de
Matériel
construction
Constructio
Section matériaux de construction

n
contrôle
recouvrementet matériels

Section finances, recouvrement


Section essais in situ et

sols

Section administration et
Section administration et

Essais de laboratoire
Section comptabilité

topographie
Section essais in situ et
Section matériaux

laboratoire
Section comptabilité
Section finances,

Section contrôle
Section contrôle
routiers

deconstruction
Section solde

De fondation
étudeetdes

Section prix
solde

Section solde
et matériels
Personnel

Personnel

Routiers
études
Section

dessols

Essais de
Section
Section
Section

13
II- DEROULEMENT DU STAGE

En date du 10 mai 2017, j’ai été mis en stage au sein du bureau de Contrôle de
Bâtiments et Travaux Publics(BCBTP) pour la rédaction de mon rapport de stage.

Tout au long du stage effectué au Bureau de Contrôle des Bâtiments de Travaux


Publics(BCBTP) de Brazzaville, on a fait plusieurs essais au laboratoire. Ces essais
nous ont permis de mieux comprendre les cours théoriques dispensés à l’École
Nationale Supérieure et Polytechnique de Brazzaville.

En fin pour la réalisation de mon stage projet, j’ai été affecter à une autre section dont
la direction de contrôle pour un encadrement qui m’a permis d’aboutir à ce résultat au
cours d’une durée de deux mois, et donc c’est au 10 juillet 2017 qu’as pris fin notre
stage.

II-1- Essais au laboratoire

Les essais réalisés au laboratoire sont :

II-1-1- Teneur en eau

But : Cet essai a pour but de déterminer la quantité d’eau qui se trouve dans le
matériau.

Matériels utilisés :

 Balance de précision (0,1g) ;


 Tare ;
 Étuve.

Mode opératoire :

 Peser le matériau dans l’état humide, soit Mh ;


 Étuver le matériau ;
 Peser sa masse sèche Ms ;
 Déterminer la teneur en eau W.

Expression des résultats :

14
W= 100(Mh – Ms) /Ms

La teneur en eau s’exprime en pourcentage.

Figure 1L’étuve de 105°C

II-1-2- Analyse Granulométriques :

But : L’analyse granulométrique est le procédé qui permet de déterminer la classe


granulométrique d’un matériau : dimension des grains. Outre, il permet de trouver le
pourcentage des éléments fins par aux tamis de 0.80mm.

Elle se fait à sec et de manière laver pour les matériaux humides.

Principe :

L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une
série de tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. L’échantillon de sol est placé sur le tamis le plus
haut et par vibration.

Il y a deux (2) types de catégories de tamis :


- Les tamis spécialisés dans la formulation des bétons se sont les tamis a module
20 ; 23 26 ;29 ; 32 ; 35 ; 38 ; 39 ; 40 ; 41 ; 42 ; 43 ; 44 ; 45...

15
- Pour les sols fondation et les sols routiers on utilisera pour un tamisage idéal, les
tamis dont les modules suivent : 20 ; 24 ; 27 ; 31 ; 34 ; 38 ; 39 ; 40 ; 41 ; 42 ; 43 ;
44…

Matériels utilisés :

 Des tamis (séries des tamis selon la nature des ouvrages)


 Tamis 20 pour les matériaux à laver ;
 Une balance électrique de 0,01g de précision ;
 Une étuve ;
 Des récipients

Mode opératoire :

 Effectuer une prise d’échantillon de masse humide (MH) ;


 Laver l’échantillon sur le tamis de lavage (tamis correspondant à la plus petite
dimension : 20mm). Le matériau lavé est mis à l’étuve pour être séché (MS) ;
 Vérifier le bon état et la propreté des mailles des tamis ;
 Sélectionner et classés les tamis correspondant aux limites théoriques des
granulats à tester par ouverture décroissantes ;
 Peser le récipient avec lequel on réalisera l’essai (MR) et le récipient + matériau.
Ensuite, étalonner la balance à zéro avec le récipient. Ce dernier sera maintenu
sur la balance durant la totalité de l’essai ;
 Verser l’échantillon dans la colonne de tamisage, et agiter jusqu’à ce qu’il ne
passe plus des matériaux susceptibles de modifier le résultat de façon
significative. Prendre un à un, le tamis, en commençant par celui de la plus
grande ouverture en adaptant un fond et un couvercle. Le tamisas recueilli est
versé immédiatement sur le tamis inférieur ;
 Peser les refus cumulés pour chaque tamis (MC) en versant leur contenu dans le
récipient placé sur la balance.

 Calculer pour chaque tamis le pourcentage de matériau par rapport à la masse


MS :

16
%refusi= MCi×100/MS

Déterminer par la suite le pourcentage des passants par la formule :

% passants= 100 - %refusi

 Tracer la courbe granulométrique ;

Le classement des tamis est fonction du type de matériau et de l’essai :

 Pour la route, on a : 20-24-27-31-34-38-41-42-43-44-45-46-47-48-49 ;


 Pour le béton, on a : 20-23-26-29-32-35-38-41-42-43-44-45-46-47-48-49 ;
 Pour les sables grossiers, on a : 20-24-27-34-38-40-41 ;
 Pour les sables fins, on a : 20-24-26-29-32-35-38.

L’analyse granulométrique est le procédé qui permet de déterminer les dimensions des
grains qui constitue le sol. Outre,

Nous avons les tamis pour les bétons et enrobé ainsi que les sols routiers et
fondations dont nous résumons dans le tableau ci-après :

BETON ET ENROBE
Numéro tamis Modules Passoires

40 47 50
31.5 46 40
25 45 31.5
20 44 21
16 43 29
12.5 42 16
10 41 12.5
5 38 6.3
3.15 34 2.5
1 31 1.25
0.630 29 0.8
0.315 26 0.4
0.160 23 0.2
0.08 20 0.1

17
SOLS ROUTIER ET FONDATION :
Numéro tamis Modules Passoires

40 47 50
31.5 46 40
25 45 31.5
20 44 25
10 41 12.5
5 38 6.3
2 34 2.5
1 31 1.25
0.4 27 0.5
0.2 24 0.25
0.08 20 0.1

La dernière série de tamis concerne les graves latéritiques et les sols limoneux
argileux.
Les pourcentages des tamis cumulés sont représentés sous forme d’une courbe en
portant les ouvertures tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique et les
pourcentages des tamisas en ordonner, sur une échelle arithmétique on trace la courbe
dite cumulative de répartition des grains encore appelée courbe granulométrique du
sol.

Figure 2 La série des tamis

18
II-1-3- Détermination de la densité apparente

But : déterminer la densité apparente du matériau.

Matériels utilisés :

 Balance ;
 Un bac ;
 Une tare ;
 Entonnoir ;
 Étuve ;
 Moule (pour les matériaux grossiers) ;
 Règle à raser ;
 Pinceau.

Mode opératoire :

 Étuver le matériau pendant 24h ;


 Peser le moule (P1) ;
 Verser le matériau dans le moule puis le peser(P2) ;
 Calculer le poids net du matériau (P3) ;
 Calculer la densité apparente

Expressions des résultats :

𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑛𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢


P3 = P2 – P1 Densité=
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒

Avec le volume du moule : 1000

Figure 4 introduction du Figure 3 entonnoir


entonnoir,+arase
mouleet le moule 19
matériau dans l’entonnoir
II-1-4- Détermination du Poids Spécifique

But : Cet essai a pour but de déterminer le poids spécifique des sols au moyen du
pycnomètre.

Matériels utilisés :

 Balance à précision ;
 Pycnomètre normalisé ;
 Tares ;
 Règle ;
 Entonnoir et une montre

Mode opératoire :

 Peser le pycnomètre à vide (P0) ;


 Placer le matériau dans le pycnomètre puis peser (P2) ;
 Introduire de l’eau dans le pycnomètre contenant déjà du matériau. Ensuite le
peser (P3)
 Peser le pycnomètre plus eau (P1) ;
 Calculer le volume du pycnomètre P4= P1 - P0 ;
 Calculer le poids du matériau P5= P2 – P0 ;
 Calculer le volume d’eau restant P6= P3 – P2 ;
 Calculer le volume du matériau P7= P4 – P6 ;
5
 Calculer le poids spécifique ɣs= .
volume du matériau

20

Figure 5 pycnomètre +
Figure 4 Les pycnomètres matériau sur la balance
II-1-5- Essai d’équivalence de sable

But : L’essai d’équivalence de sable permet de déterminer la propriété du sable et de


séparer le sable avec les éléments fins. L'essai est effectué sur la fraction de
l'échantillon passant au tamis de 5mm (module 38).

Matériels utilisés :

 Une balance de précision de 0,1g ;


 Des éprouvettes cylindriques transparentes en matière plastique : diamètre
intérieure 32mm et de hauteur 430 mm, munies de deux repères à 100 et
380mm de la base ;
 Un bouchon de caoutchouc pour boucher les éprouvettes ;
 Une machine d’agitation (Agitateur électrique) ;
 Une règle métallique graduée, de 500 mm de longueur ;
 Un flacon de 5 litres muni d’un siphon ;
 Un piston ;
 Un chronomètre ;
 Un entonnoir ;
 Une solution lavant pour l’équivalence de sable.

Mode opératoire :

 Peser 120 g de matériau ;


 Étuver le matériau pesé à 105°C, 24h avant l’utilisation ;
 Remplir les 3 éprouvettes, de chaque échantillon, de solution lavant jusqu’à
repère n°1, puis verser les prises de matériau. Éliminer les bulles d’air et laisser
au repos 10 mn ;

21
 Après 10 min, on induit encore la solution lavant au deuxième repère du
cylindre ;
 Laisser reposer ce mélange à 2 min ;
 Boucher les éprouvettes et placer une à une dans l’agitateur ;
 Laisser le mélange au repos pendant 20 min ;
 Mesurer les hauteurs ;
 Déterminer l’équivalence de sable (ES) ;

Expressions des résultats :

Soit H1 : hauteur de la colonne troublée mesuré

H2 : hauteur de sable contenant dans l’éprouvette cylindrique

NB : Suivant l’ordre de grandeur on a :

Nature Equivalent de sable


Sable pur et propre ES= 100

Sol non plastique ES= 40

Sol plastique ES= 20

Argile pure ES= 0

22
Figure 6 les étapes d'essais

II-1-6- Essai de compression simple d’une éprouvette :

But : évaluer la résistance du béton à la compression.

Principe : l’essai consiste à écraser une éprouvette de béton à l’aide d’une presse, et
lire la rupture. Enfin, calculer la masse volumique et sa résistance.

Matériels utilisés :

 Presse ;
 Balance.

Mode opératoire :

 Peser l’éprouvette ;
 Calculer la densité (masse volumique) ;
Poids
D=
Volume

 Placer l’éprouvette au niveau de la machine à compression ;


 Mettre en charge progressivement ;
 Lire la charge de la rupture ;

23
 Calculer sa résistance

charge de la rupture
R=
surface du cylindre

N.B :

 Volume :
- Des cubes= 3375
- Des cylindres= 6431
 Surface :
- Des cubes= 22,5
- Des cylindres= 20

II-1-7 Essai sur la limite d’Atterberg :

But :

Cet essai permet de prévoir le comportement des sols pendant les opérations de
terrassement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau. Il se fait
uniquement sur les éléments fins du sol et il consiste à faire varier la teneur en eau de
l'élément en observant sa consistance. Cet essai permet également de faire une
classification du sol
Définitions :
Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau pondérales, caractérisées du sol.il y a
deux (2) limites d’Atterberg : la limite de liquidité et la limite de plasticité
- Limite de liquidité notée Wl : c’est la teneur en eau d’un sol remanié qui
caractérise la transition entre un état liquide et un état plastique.
- Limite de plasticité WP : c’est la teneur en eau d’un sol remanié qui caractérise
la transition entre un état plastique et un état solide.
A partir des résultats obtenus, on détermine deux (2) paramètres :
 L’IP= Indice de plasticité cet indice définit la différence entre les
limites de liquidité et de plasticité, elle est l’étendue du domaine
plastique du sol entre les limites de liquidité et plasticité

IP= WL – WP
24
 IC= Indice de consistance :

IC= (WL – ω) / IP

Où w est la teneur en eau du sol dans son état et ne comporte pas


d’éléments supérieurs à 400um

Matériels utilisés :
 Appareil de CASSAGRANDE qui est constitué d’une coupelle, montée sur
un support métallique avec manivelle, le tout est fixé sur un socle en bois
 Balance de précision
 Etuve
 Planche à marbre
 Spatules
 Langue de chat
 La rainure
 Les petites tares

Mode opératoire :
Et essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à
0,4mm
 On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien
homogénéiser
 On remplit la coupelle au tiers
 On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai
comme immédiatement
 La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers
jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture
doit être compris entre 15 et 35)
 Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement
l’essai, si les deux essais successifs ne différencient pas à plus d’un choc, on
prélève à l’aide d’une spatule deux (2) échantillons de chaque côté des
lèvres et on détermine la teneur en eau.

Calculs :
 La limite de liquidité WL est la teneur en eau correspondant à la fermeture
à 25 coups.
 Détermination de la limite de plasticité WP :

25
Pour déterminer WP, on prend une partie du mélange et on fait des petits
rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir une baguette d’au moins 3mm de diamètre

Après on soulève le rouleau à 1 ou 2cm au-dessus du plancher, quand il se


fissure et rompt. On prélève sur chaque morceau des échantillons que l’on met dans les
tares puis à l’étuve pendant 24h, pour déterminer la teneur en eau qui sera la valeur de
WP, et il en vient l’indice de plasticité IP = WL - WP

Conclusion : lorsque l’IP est supérieure à 10 nous avons des sables argileux et lorsque
l’IP est inférieure à 10 on a des sables limoneux.

𝑰𝑷 = 𝑾𝑳 − 𝑾𝑷
C’est aussi le paramètre le plus souvent rencontré pour le traitement des problèmes
de mécanique des sols.
 0≤ 𝑰𝑷 ≤12 : sols faiblement argileux
 12≤ 𝑰𝑷 ≤25 : sols moyennement argileux
 25≤ 𝑰𝑷 ≤40 : sols argileux
 𝑰𝑷 ≥ 40 : sols très argileux

Figure 7 les matériels

II-1-8 Essai de compactage : PROCTOR

But : déterminer la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale.

26
La portance d’un sol est la caractéristique qui définit sa capacité à supporter les
charges qui lui sont appliquées. La portance dépend de la nature du sol, de son
pourcentage d’eau et du degré de compactage. Quel que soit le sol, sa résistance
mécanique augmente avec sa densité en faisant passer plusieurs fois des engins lourds
qui assurent le compactage.

En effet, on distingue deux types d’essai Proctor à savoir :

 L’essai Proctor Normalisé, qui se fait avec la dame normale (petite dame)
quelques soit le moule ;
 Et l’essai Proctor Modifié, il se fait avec la dame modifiée (grande dame)
quelques soit le moule.

Matériels utilisés :

 Petits récipients, pour le calcul des teneurs en eau ;


 Balance de précision 200g, précision 0,1g ;
 Règle à araser ;
 Dame Proctor Modifié ;
 Disque d’espacement ;
 Des bacs pour humidifier les matériaux ;
 Étuve 105°C ;
 Éprouvette graduée ;
 Pinceau, truelle, burin, couteau …
 Moule Proctor ;
 Tamis de module 35 ;
 Balance portée de 20kg, précision ± 5g.

Mode Opératoire :

27
 Faire le choix du matériel (moule et dame) en se référant à la norme. Le choix
du moule est défini par la taille des grains. Le choix de l’énergie de compactage
est défini par l’utilisation envisagée du sol ;
 Peser le moule à vide, afin de déterminer sa masse (M1) ;
 Nettoyer le moule avec le gazole afin d’éviter l’adhérence du matériau avec les
parois du moule ;
 Placer le disque d’espacement et la hausse ;
 Humidifier le matériau puis l’introduire dans le moule ;
 Effectuer l’essai Proctor suivant la norme (nombre des couches et des coups).
Pour l’essai Proctor normal, le remplissage du moule se fait en 3 couches (25
coups) et en 5 couches (25 coups) pour l’essai Proctor modifié ;
 Retirer la hausse et araser ;
 Peser le moule, l’embase et le contenu (M) ;
 Déduire la masse de sol contenu dans le moule (M2) ;
 Démonter l’embase, prélever une petite quantité de sol de part et d’autre du
moule ;
 Effectuer les teneurs en eau.

Expressions des résultats :

𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬×𝐇𝟐𝐎
Quantité d’eau= ; M2= M – M1
100

Dh×100 Poids
Densité sèche, ds= ; Densité humide, dh=
w+100 Volume

Sur un graphique millimétré sont figurés les points représentatifs.


 En abscisse la teneur en eau W
 En ordonnée la densité sèche γd
On trace ensuite la courbe la plus probable qui passe par es points expérimentaux. La
teneur en eau optimale et la densité sèche maximale sont respectivement l’abscisse et
l’ordonnée du point à la tangente horizontale.

28
Figure 8 moule+ dame et l'arase

II-1-9 Essai de portance : CBR

But : Cet essai détermine la portance du sol donné. Il mesure la résistance à l’effort
tranchant d’un sol et le gonflement du sol lorsqu’il est immergé dans l’eau pendant 4
jours. Cet essai se fait à la suite du Proctor

Matériels utilisés :

 Presse ou poinçonnage ;
 Des anneaux de 30KN et 60KN ;
 Des bacs ;
 Une machette, un chronomètre ;
 3 moules C.B.R ;
 Dame du Proctor modifié ;
 Disque d’espacement ;
 Étuve 105°C ;
 Éprouvette graduée ;
 Pinceau, truelle ;

29
 Petits récipients, pour le calcul des teneurs en eau avant et après
poinçonnement ;
 Balance portée de 20kg, précision ± 5g ;
 Règle à araser ;
 Tamis de module 35.

Mode opératoire :

 Étuver les matériaux ;


 Peser ces derniers en 3 éprouvettes ;
 Tamiser ces matériaux ;
 Malaxer avec la quantité d’eau donné par la teneur en eau du Proctor ;
 Peser le moule à vide, afin de déterminer sa masse (M1) ;
 Prendre une quantité des matériaux pour la teneur en eau dans les récipients ;
 Compacter les matériaux à des coups différents dont 55 coups pour le premier
moule, 25 coups pour le deuxième moule, et 10 coups pour le troisième moule
et de même nombre de couche pour chaque moule : 5 couches.
 Retirer la rehausse et araser ;
 Peser ces moules contenant des matériaux pour avoir leurs poids totaux humide
M;
 Refermer les moules en suite immerger pendant 4 jours ;
 Après immersion, on passe 15 minutes en suite on effectue le poinçonnement ;
 Démouler c'est-à-dire enlever la hausse ;
 Prendre la teneur en eau et calculer en suite la compacité.

Expressions des calculs :

𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬×𝐰
Quantité d’eau= ; Poids net humide= M – M1
100

Poids net humide Dh×100


Densité humide, dh= ; Densité sèche, ds=
Volume w+100

Compacité=Densité sèche du CBR divisé par la densité sèche du Proctor multiplié fois
100.
ds du cbr
C= x 100
ds du proctor

30
II-1-9-1Poinçonnement

 Arès avoir passé 15 minutes des moules imbibés


 Le moule est placé sur le plateau de la presse et centré de telle façon que le
piston de poinçonnement soit bien dans le prolongement de l’axe du
moule.
 La tête du piston est amenée en contact avec la surface de l’échantillon en
faisant monter le plateau de la presse.
 On remet alors les surcharges annulaires. La mise en place du piston de
poinçonnement est achevé en manœuvrant lentement le volant de la presse
jusqu’au moment où l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrie
commence à bouger. A ce moment le piston est bien en contact avec la
surface de l’échantillon.
 On fixe alors un comparateur au 1/100 de millimètre derrière le cadran de
l’indicateur, de cadence – comparateur qui coulisse le long d’une tige
verticale solidaire du bâti de la presse est fixé de telle façon que la pointe
du palpeur du comparateur vienne reposer sur le bord du moule.
 Le comparateur est amené à zéro, puis l’indicateur de la cadence mis en
marche.
 Avec un anneau on lit les poids à chaque vitesse de poinçonnement de 0.5
à 5 nous lirons à un demi temps et à partir de 5 on lit le tour complet.
 Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau
dynamométrique qui correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 – 0,4
– 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 – 9 et
10 mm
On arrête alors l’essai quand on atteint ce dernier enfoncement.

II-1-9-2 Calculs :

A la fin de l’essai, on prend ces résultats et on fait cette opération :


F(N)= 20,8XLecture + 0,9109

31
Après le calcul effectué au niveau de chaque lecture, on ne retient que les valeurs
trouvées de 2,5 et de 5 qui nous servira à déterminer la densité humide :
𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é 𝑑𝑒 𝐹
Pour chaque coups du CBR, on prendra à 2,5 soit x= et à 5 on a
13,58
𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣é 𝑑𝑒 𝐹
y= La valeurs de ces résultats sera comparé et on retiendra la valeur
20,37
la plus élevée pour déterminer la densité.
Pour en fait déterminer l’indice portance ou CBR, il faut tracer la ligne rouge :
LR=0,95. Ƴs (densité à l’optimum).
On représente le nombre de coups par : pour les 55 ou 56 coups par un carré,
pour le 25 coup par un rectangle, et pour le 10 coup par un cercle dans la
courbe.

Figure 9 le poinçonnement des matériaux après imbibition

Conclusion :

32
Ce stage effectué au bureau de contrôle du bâtiments et travaux publics (BCBTP) de
Brazzaville m’a permis de plus à mieux comprendre mes cours à la réalité du monde
professionnel, il m’a développé un sens de responsabilité et a incontestablement ajouté
une couche supplémentaire de connaissance et de savoir-faire en qualité de technicien
supérieur.

33
DEUXIEME PARTIE

PROJET TECHNIQUE

INTRODUCTION GENERALE

Il est coutumier d’entendre dire : « Bâtir c’est garantir ». Cette assertion traduit toute la
force et la puissance du secteur des BTP (Bâtiments et Travaux Publics) dans le
développement d’une nation. C’est un secteur qui constitue en conséquence un
indicateur significatif dans la santé réelle d’une économie.1
Cependant, si le métier de construire peut se ranger parmi les plus anciens métiers
exercés par l’homme, il faut reconnaitre qu’il lui a fallu, au cours des dernières
décennies, s’adapter pour tenir compte de l’évolution des gouts et mœurs mais surtout
aux nouvelles techniques de constructions qui permettent une fiabilité maximale de la
structure vis-à-vis des aléas naturels.

1
Projet de construction d’un bâtiment scolaire RDC extensible en R+2 pour le compte du centre de formation
clair LOGIS BOBO
34
Une structure doit être conçue et calculée de telle manière qu’elle demeure apte à
l’utilisation pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de vie envisagée et
de son cout.
Après trois années de formation en Bâtiments et Travaux Publics, nous sommes quand
même parvenus au point d’acquérir un grand nombre de connaissance tant théoriques
que pratiques. Ainsi, pour faire preuve de tous acquis, tel que prévu par la loi de notre
Ecole, un travail de fin de cycle devrait être sanctionné en les traduisant en une œuvre
réelle et pratique afin de faire une traversée du fictif vers le réalisme.
A ce stade, bien que bon nombre de domaine soient proposés : Ouvrages d’arts,
hydraulique et environnement, structures métalliques ou bois et le béton armé, nous
avons pu focaliser notre regard aux structures en béton armé.
C’est dans la dynamique de ce secteur que vient s’insérer notre projet de fin de cycle
qui est un projet de construction d’un bâtiment R+2 à usage scolaire pour le compte de
l’université Marien NGOUABI.
Dans le cadre de notre travail, étant donné sa complexité, nous tarderons plus sur
l’étude l’ossature et l’infrastructure du bâtiment pour essayer d’apporter les solutions
les plus satisfaisantes possibles. Qu’à cela ne tienne, nous étudierons l’entièreté de la
structure.
Pour de raison de sécurité et de la stabilité de l’ouvrage, nous avons souhaité effectuer
les calculs et les vérifications en se référant :
 Aux règles de conception et de calcul aux Etats-Limites des structures en béton
armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associés.
 Aux normes et document technique règlementaire qui sont NF 06-001 (Charges
d’exploitations), NF 06-004 (Charges permanentes et charges d’exploitations
dues aux forces de pesanteur)
C’est pourquoi, dimensionner un bâtiment dans les règles de l’art revient à déterminer
pour chaque poutre, poteau, plancher, de ce bâtiment les dimensions de cet élément,
les caractéristiques du béton à utiliser, les aciers à employer et surtout comment allier
ces deux éléments. Ce projet de fin de cycle s’inscrit donc à juste titre dans ce cadre.
Les objectifs de cette étude sont avant tout d’assurer la sécurité des usagers de ce
bâtiment R+2. Ensuite, il devra entre autres, durer dans le temps et résister aux
éventuelles intempéries.
Pour y parvenir, il convient de bien maitriser les charges permanentes du bâtiment, les
charges d’exploitations à apprendre en compte, ainsi que leurs combinaisons. De
même, il doit être tenu compte de la nature et les caractéristiques du sol sur lequel la
construction sera érigée. Sans oublier la nécessité de la conception d’une structure qui
pourra transmettre d’une manière optimale au sol, les charges engendrées par le
bâtiment. Ce qui permettra sans doute de dimensionner définitivement chaque élément
en conformité avec la sécurité imposée et les règlements en vigueur.
35
I- PRESENTATION DU PROJET ET CHOIX DES MATERIAUX

I-1- Le cadre du travail :


Il s’agit de choisir un type de structure qui convient et ensuite calculer et
dimensionner les différents éléments porteurs (poutres, poteaux, dalle, escalier…)
de la structure du bâtiment à l’aide du logiciel de calcul de structure : AUTOCAD
à partir des données obtenues des plans architecturaux. Et enfin, de produire les
notes de calculs et des plans d’exécutions.
La structure à calculer est l’ossature d’un édifice public à deux niveaux dont la
toiture est en tôle bac.
I-2- Description de l’ouvrage :
36
La présente étude consiste à dimensionner les éléments porteurs d’un bâtiment
R+2, qui est un projet de construction pour le compte de l’université Marien
NGOUABI au sein de l’Institut Supérieure de Gestion qui se trouve dans
l’arrondissement 4 poto-poto au centre-ville de Brazzaville la capitale du Congo
Brazzaville, situé au croisement de l’avenue Marechal Foch et la rue Behangla. Il
est composé de deux (2) blocs séparés par un joint de dilatation. Les deux blocs ont
une forme rectangulaire.
D’une emprise totale de 644.963 m², et d’une hauteur totale de 11.85m. L’ouvrage
est constitué d’un rez-de-chaussée d’une hauteur sous plafond (HSP) de 3.75m
avec une grande salle de 143.13 m², de trois bureaux de département dont l’un à
une surface de 21.86 m² et les deux autres ont une surface de 29.07 m² chacune,
une bibliothèque de 61.38 m², une infirmerie de 10.43 m², un bloc sanitaire (4WC
de 2 m², 4 douches de 2 m² chacune dans une surface de 9.70 m²), et de deux cages
d’escalier comportant chacune un escalier de 14.85 m². Outre, il est constitué aussi
deux étages identiques de hauteur sous plafond de 3.30 m chacun, avec deux salles
de cours de 60-80 Etudiants de 60 m², deux salles de cours de 60-80 Etudiants de
49.98 m², deux salles de cours de 60-80 Etudiants de 61.38 m², d’un débarras de
10.43 m², d’un local technique de 10.43 m², toujours d’un bloc sanitaire (4WC de 2
m², de 4 douches de 2 m², et de deux cages d’escalier comportant chacune un
escalier de 14.85 m².
En résumé on a :
I-2-1 Au rez-de-chaussée :
Descriptions Superficie ( m²)
01 Grande salle 1433.13
01 Bureau de département 21.86
02 Bureaux de département 29.07
01 Bibliothèque 61.38
01 Infirmerie 10.43
02 Secrétariats de département 29.34
01 Secrétariat de département 26.7
04 WC 2
04 Douches 2
02 Cages d’escalier 14.85

I-2-2 Au R+1 et R+2 :

Descriptions Superficie (m²)


02 Salles de cours de 60-80 Etudiants 60
02 Salles de cours de 60-80 Etudiants 49.98
02 Salles de cours de 60-80 Etudiants 61.38

37
01 Débarras 10.43
01 Local Technique 10.43
02 Cages d’escalier 14.85
04 WC 2
04 Douches 2

I-2-3- Infrastructure et Superstructure :


I-2-3-1-Infrastructure :
 La fondation :
La structure de la fondation sera de type semelle isolée.
Le pré dimensionnement et le dimensionnement de la semelle sont fait en tenant
compte de la contrainte admissible du sol (σ𝑠𝑜𝑙 ), dans le cas de notre projet, elle est
égale à 0.15 MPa par défaut, car le projet étant réel il est demandé que la société fasse
les études sous la direction du BCBTP.
I-2-3-2-Superstructure :
Elle Les comprend :
 poteaux de section carrée ou rectangulaire dont les dimensions seront obtenus
après pré dimensionnement.
 Les poutres de section rectangulaire (bxh), les valeurs sont données à l’étude du
pré dimensionnement de la poutre.
 Les murs de 15 cm seront utilisés pour les façades au rez-de-chaussée comme à
l’étage.
 Le plancher sera en dalle pleine, pour des raisons de sécurité, de résistance au
feu et d’isolation thermique, son épaisseur sera donnée après l’étude de pré
dimensionnement.
 Escalier est en forme de U, il est droit avec un palier de repos de 1.35 m et
continue jusqu’à l’étage avec une hauteur sous plafond de 3.30 m, ses valeurs
sont données à partir de l’étude de ses caractéristiques.

I-3- Définitions des éléments constitutifs de la structure :


I-3-1- La structure :
Par définition la structure est l’ensemble d’éléments porteurs ou éléments de structure
destinés à supporter les charges extérieures. Elle est le squelette qui assure la stabilité
de l’ouvrage. Elle peut-être en béton armé, en bois, en métal, comme dans la bâtisse.
Celle qui nous concerne est faite en béton armé, constituée deux parties :
 L’infrastructure ;

38
 Et la superstructure.
I-3-1-1- L’Infrastructure :
C’est la partie inférieure d’une construction qui en continue le fondement et qui
supporte l’ensemble de la structure2.
 Fondation :
La fondation est un élément essentiel d’une construction, qui assure la stabilité du
bâtiment mais aussi la pérennité de la superstructure.

I-3-1-2 La Superstructure :

C’est la partie d’une construction qui se trouve au-dessus du niveau de sol.

Elle est composée :


 La dalle :
Une dalle est une plaque horizontale en béton d’une surface pouvant être très
important. Elle est aussi appelée Plancher béton.3
 La poutre :
Elle est un support horizontal allongé en bois, en métal, ou béton armé, de section
étudiée pour une bonne résistance à la flexion.

 Le poteau :
Le poteau est élément vertical destiné à canaliser jusqu’aux fondations, les efforts
verticaux et horizontaux qui s’accumulent au plus haut du bâtiment jusqu’au plancher
bas.

 Escalier :
Il est un ouvrage constitué d’une suite de degrés horizontaux (marches et paliers)
permettant de passer un niveau à un autre.

2
Toupictionnaire dictionnaire de bâtiment confère Google.
3
Dalle (Architecture) confère wikipédia.
39
Le principe de distribution des charges dans une ossature étant aussi simple que les
charges de la dalle sont transmises aux poutres et les poutres, transmettent à leurs tours
aux poteaux et les poteaux transmettent aussi de leur part à l’infrastructure qui enfin
les transmettent au sol.

I-4- Généralités sur la méthode des Etats limites :


Lorsqu’une structure est en face de plusieurs sollicitations, elle doit répondre aux
exigences pour lesquelles elle a été conçue sans en aucun cas dépasser la limite de la
résistance des matériaux, en cela nous pouvons distinguer deux sortes d’Etats-Limites :
 Etats-Limites Ultimes ;
 Etats-Limites de Service.4
I-4-1- Etats-Limites Ultimes (ELU) :
Ces états-limites correspondent à ce que l’on tend généralement par la limite de
résistance mécanique au-delà de laquelle il y a ruine, perte de solidité ou de la capacité
portante, perte de stabilité et rupture d’endurance, bref, c’est une catégorie
d’impropriétés à l’exploitation.
Dans cette catégorie nous distinguons ainsi :
 Etats-limites ultime d’équilibre statique, qui concerne la stabilité de l’ouvrage,
par exemple un soutènement ne doit ni basculer ni glisser sous l’ensemble de
charges qui s’exercent sur lui, telles que la poussée des terres, poids de
l’ouvrage, frottement sur la base de la semelle, etc.
 Etats-limites Ultime de stabilité de forme concernent les pièces élancées
soumises, entre autre, à un effort de compression axiale : ces pièces doivent
résister au risque de flambement.

I-4-2- Etats-Limites de Service (ELS) :


Ils correspondent à des conditions normales d’exploitation et de durabilité, et nous
pouvons alors distinguer :
 Etat-limite de service d’ouverture des fissures : la corrosion des armatures
insuffisamment protégées compromet la durabilité de l’ouvrage.
 Etat-limite de service vis-à-vis de la compression du béton, des désordres
graves peuvent apparaitre dans les éléments constitutifs.
 Etat-limite de service de déformation, fissuration des cloisons ou de carrelage
sur une dalle excessivement fléchie.

4
Implantation d’une structure durable, viable et stable R+4.
40
NB : Les calculs selon le premier groupe d’Etats-limites doivent protéger d’un
effondrement de la structure et ceux en fonction du second, doivent assurer un confort
d’exploitation. Ces calculs se font à toutes les étapes :
Fabrication, conservation, transport, montage et exploitation.

I-5- Les Actions :


Les actions sont l’ensemble de charges (forces, couples, etc.) permanentes,
climatiques, et variables appliqués à la structure ayant comme conséquences les
modifications statiques ou d’état qui entrainent les déformations de la structure.
Parmi ces actions nous citons :
I-5-1 Actions Permanentes (G) :
Elles sont appliquées avec la même intensité pendant toute la durée de vie de
l’ouvrage, elles comportent :
 Le poids propre, calculé d’après les dimensions prévues aux dessins
d’exécutions, le poids volumique du béton est pris égal à 25 KN/𝑚3 .
 Les pressions dues des terres ou des liquides dont les niveaux varient peu, et
aussi les tensions précontraintes.
I-5-2 Actions variables (Q) :
Ce sont des actions dont l’intensité est plus ou moins constante et sont appliquées
pour une courte durée par rapport aux actions permanentes. Elles comprennent :
 Les charges d’exploitations comme les charges concentrées, les meubles, les
personnes, etc.
 Les charges climatiques ;
 Les charges en cours d’exécutions ;
 Les actions de la température.

I-6- Les sollicitations :


Les sollicitations sont les efforts provoqués, en chaque point et chaque section de la
structure, par les actions qui s’exerçant sur elle, elles sont exprimées sous forme des
grandeurs classiques de la Résistance des Matériaux (RDM) qui vont permettre
d’effectuer les justifications prévues par le règlement : ce sont le moment de flexion, le
moment de torsion, l’effort de tranchant, et l’effort normal.
 Les combinaisons :
Les sollicitations, éléments de réduction des forces extérieures et des couples
appliqués à la structure, sont déterminées après combinaison d’actions :

41
Pour les ELU : Lors des situations durables ou transitoires fréquentes au cours
desquelles il y a l’action permanente, une action variable principale et plusieurs
actions d’accompagnement, nous considérons :
1.35G+1.5Q
G : Ensemble d’actions permanentes
Q : les actions variables
Pour les ELS : Si les calculs se font aux ELS, la combinaison des actions est :
G+Q

I-7- Les caractéristiques des matériaux constituants :


I-7-1- Le Béton :
I-7-1-1 Présentation du matériau :
Le béton est un matériau de construction formé par un mélange de ciment, de
granulats, et d’eau, éventuellement complété par des adjuvants et des additions.5
Ses principales caractéristiques sont :
 Une bonne résistance à la compression simple ;
 Une mauvaise résistance à la traction 1.8 à 2.7 MPa ;
 Un poids volumique compris entre 22 et 24 KN/𝑚3 environ pour le béton, et 25
KN/𝑚3 pour le béton armé.
 Un coefficient de dilatation thermique identique à celui de l’acier de 10−5 /°C.

I-7-1-2- Résistance du béton :

Pour l’établissement des projets et dans le cas courant, un béton est défini par la valeur
de la résistance à la compression à 28 jours, dite valeur caractéristique requise, notée
𝑓𝑐28 et choisie en fonction des conditions de fabrication du béton, de la classe du
ciment utilisé et de son dosage en 𝑚3 .
Lorsque l’âge du béton est inférieur à 28 jours, on prend en compte pour les calculs de
résistance𝑓𝑐𝑗 , valeur caractéristique à j jours, obtenue suivant les cas par les
expressions :

5
Glossaire : définition du terme béton-Info ciments confère Google.
42
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎
4.76+0.83𝐽

𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 pour 𝑓𝑐28 ˃ 40 𝑀𝑃𝑎
1.40+0.95𝐽

Il est courant de considérer pour 𝑓𝑐28 des valeurs comprises entre 20 et 30 MPa,
cependant, dans notre étude, le béton que nous allons utiliser a une résistance à la
compression de 28 jours de 25 MPa, donc𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎.

La résistance du béton est également définie par sa résistance caractéristique à la


traction 𝑓𝑡𝑗 à j jours, est conventionnellement introduite par la relation :
𝑓𝑡𝑗 =0.6+0.06𝑓𝑐𝑗

Où 𝑓𝑡𝑗 et 𝑓𝑐28 sont exprimées en MPa et 𝑓𝑡𝑗 n’est valable que si 𝑓𝑐28 ≤ 60 MPa.

Etant donné que notre 𝑓𝑐28 =25MPa et en appliquant la relation ci-haut définie, pour
𝑓𝑐28 nous aurons :
𝑓𝑡28 =0.6+0.06x 25
𝑓𝑡28 =2.1 MPa
En effet, au cours de notre projet les 𝑓𝑐28 et 𝑓𝑡28 auront respectivement comme valeur
25 et 2.1 MPa.

I-7-1-3 Les contraintes :


 Contrainte limite à la compression :
La valeur du 𝑓𝑏𝑢 de la contrainte de calcul pour une déformation supérieure ou égale à
2.10−3 est :
0.85𝑓𝑐𝑗
𝑓𝑏𝑢 =
𝛳𝛾𝑏
Avec 𝛾𝑏 : le coefficient de sécurité du béton qui est de 1.5 dans le cas général, et 1.15
dans la situation accidentelle. Et 𝛳=1 lorsque la durée probable d’application de
combinaison d’action considéré est supérieure à 24h ou 0.9 lorsque la durée est
comprise entre 1h et 24h ou encore 0.85 lorsqu’elle est inférieure à 1h.

 Contrainte limite de cisaillement :

43
Ʈ𝑢 = min (0.13𝑓𝑐28 ; 5 MPa) : fissuration peu préjudiciable
Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa) : fissuration préjudiciable

 Contrainte de service à la compression :

σ𝑏𝑐 =0.60𝑓𝑐28 MPa


σ𝑏𝑐 =0.60x25
σ𝑏𝑐 =15 MPa.

I-7-1-4- Module d’élasticité :


Le module d’élasticité se définit comme étant le rapport de la contrainte normale sur la
déformation engendrée, selon la durée de l’application de la contrainte, on distingue
deux types de module :
Module d’élasticité instantané :
Lorsque la contrainte appliquée est inférieure à 24 heures, il en résulte un module égal
à:
 Module d’élasticité instantané :

𝐸𝑖𝑗 =1100 3√𝑓𝑐28 avec 𝑓𝑐28 =25 MPa


𝐸𝑖𝑗 = 3216.42 MPa.
 Module d’élasticité différé
Lorsque la contrainte normale appliquée est de longue durée, et afin de tenir en compte
l’effet de fluage du béton, on prend un module égal à :
𝐸𝑣𝑗 =3700 3√𝑓𝑐28 avec 𝑓𝑐28 =25 MPa
𝐸𝑣𝑗 =10818.87 MPa.

 Module d’élasticité transversale :


𝐸
Défini par la relation : G= MPa ;
2(1+𝑉)

Avec v : le coefficient de poisson, qui est le rapport des déformations longitudinales te


transversales et sera pris égal à : v= 0.2 Aux ELS et v=0 aux ELU.

I-7-2- Les Aciers :


I-7-2-1- Présentation du matériau :
Le matériau acier est un alliage de fer et du carbone en pourcentage. Les aciers
utilisés en béton armé sont ceux de nuance douce (0.15 à 2.5% de carbone) et les
44
aciers de nuance mi-dure et dure (0.25 à 0.40% de carbone). Au cours de notre étude,
nous avons opté utiliser les aciers à haute Adhérence de Fe400.

I-7-2-2 Module d’élasticité longitudinal :


Il est noté Es et sa valeur est constante quelle que soit la nuance de l’acier ainsi
Es=200000 MPa.

I-7-2-3 La limite d’élasticité :


𝑓𝑒
σ𝑠 = Avec 𝑓𝑒 : la limite d’élasticité de l’acier, ici 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 et 𝛾𝑠 : le coefficient
𝛾𝑠
de sécurité qui vaut 1.15 dans le cas général et 1 dans la situation accidentelle.
400
Par conséquent : σ𝑠 = =347.83 d’où σ𝑠 = 348 MPa.
1.15

I-7-2-4- Contrainte admissible à ELS :

Pour les aciers, les contraintes limites de traction dépendent des cas de fissurations :
 Fissuration préjudiciable :

σ𝑠 =Min [2/3𝑓𝑒 ; 110√𝑛𝑓𝑡𝑗 ]

 Fissuration très préjudiciable :

σ𝑠 =Min [2/3𝑓𝑒 ; 90√𝑛𝑓𝑡𝑗 ].

Avec n le coefficient qui dépend du type d’acier : n=1.6 pour des HA (Haute
d’Adhérence) ˃ 6 mm, n=1.00 pour des ronds lisses et n=1.3 pour des HA ˂ 6 mm ;
Pour notre travail, le site étant non agressif nous avons adopté la fissuration

préjudiciable et des aciers HA ˃ 6 mm, Donc σ𝑠𝑡 =min[2/3x400; 110√1.6𝑋2.1 soit


σ𝑠 =201.63 Voir σ𝑠𝑡 =202 MPa

45
II-CONCEPTION DE LA STRUCTURE
La conception structurale est la phase initiale de l’étude d’une ossature de bâtiment en
béton armé, elle est considérée comme étant la phase la plus importante, puisque le
dimensionnement des éléments porteurs, les fondations, la bonne maîtrise des coûts et
des délais d’exécution, dépendent fortement de ses résultats. Cependant, pour choisir
un système porteur, plusieurs facteurs doivent être pris en compte à savoir les charges
permanentes, les charges d’exploitation, l’interaction sol-structure (instabilité,
tassement…), et les actions climatiques. Le choix du système porteur dépend aussi de
la vocation du bâtiment : logement, écoles, bureaux, hôpitaux, halls industriels… La
conception structurale doit être conduite en respectant les règles de l’art et de la
construction, et en satisfaisant au mieux les contraintes architecturales et celles du site.
Nous vérifions que l’ossature ou le système porteur conçu satisfait aux exigences
suivantes :
 Prendre en compte au mieux les contraintes architecturales ;
 Eviter d’implanter des poteaux gênant l’exploitation des locaux ;
 L’ouvrage, soumis aux actions permanentes et variables, doit être statiquement
en équilibre ;
 Les différents éléments structuraux de l’ouvrage doivent permettre son
utilisation dans des conditions normales et en toute sécurité ;
 En cas de problème complexe de transfert de charges d’un étage à un autre, des
éléments porteurs verticaux tels que des poteaux naissants doivent être conçus.
La conception structurale permet de :
46
 Choisir le type d’ossature et de plancher ;
 Fixer l’emplacement des éléments porteurs et les pré-dimensionner ;
 Choisir le type de fondation.

II-1- Structure retenue :

Pour la présente étude, le choix est porté sur une ossature formée par le système
porteur classique poteaux-poutres en béton armé.
- Le choix du type de plancher dépend de plusieurs facteurs, principalement liés à la
répartition des espaces et les longueurs des travées des poutres. Ce choix est surtout
porté par la nature du bâtiment comme c’est un cas scolaire vue les charges il est
préférable d’adopter la dalle pleine par sa résistante.
- Les poteaux conçus sont de forme carré ou rectangulaire, car elles permettent de
faciliter le coffrage.

II-2- Hypothèses des charges :

L’objectif poursuivi ici, c’est d’évaluer les charges et les surcharges revenant à chaque
élément porteur au niveau de chaque plancher jusqu’à la fondation. Les charges
réglementaires sont les charges permanentes (G) et les charges d’exploitations (Q).

II-2-1- Charges permanentes :

Les charges qui sont intimement liées à la vie de la structure. Elles correspondent au
poids propres des matériaux utilisés dans la réalisation de l’ouvrage : à savoir les
éléments de la structure, d’enveloppe et d’équipement, etc.
.
Les valeurs des charges permanentes surfaciques et volumiques à prendre en compte
dans les calculs sont :

Constituants Charges (KN/m²)


Chape en mortier 0.2
Dalle pleine en B.A d’épaisseur 16 cm 0.16X25= 4
Murs en parpaing de 15X20X40 (𝑐𝑚3 ) 15
Revêtement en carreaux (grès cérame 0.9
d’épaisseur 9 mm)
Toiture en tôle bac 0.17
Faux plafond en contre plaque 0.05

47
II-2-2- Charges d’exploitation :
Les charges d’exploitation ou surcharges sont celles qui résultent de l’usage des
locaux. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux
personnes qui sont amenées à fréquenter ces locaux.

Les valeurs des charges d’exploitations données dans la Norme NF P 06-001 à


prendre en compte dans les calculs sont :

Constituants Charges (KN/m²)


Bâtiment à usage scolaire 2.5
Escalier 4
Toiture non accessible 1

Une fois la conception faite, c’est-à-dire la disposition des éléments porteurs verticaux
et horizontaux étant choisi, chaque élément doit être pré dimensionné, vis-à-vis des
conditions de résistance et de déformation. Le but du pré dimensionnement est
d’optimiser les sections afin de réduire les coûts.

II-3- Hypothèses de calcul :

Les hypothèses de calcul rentrent dans le cadre des études, concernant un bâtiment
R+2 à usage scolaire, à savoir les différentes valeurs et coefficient utiliser pour le
dimensionner les suivants :
 Plancher ;
 Poutre ;
 poteau ;
 semelle ;
 Escalier.
II-3-1- Cadre règlementaire :
Les règlements et documents guides pris en compte dans le cadre de cette note de
calcul sont :
 Le guide de constructeur de bâtiment pour les valeurs des charges sur le
bâtiment ;
 Les règles BEAL 91 modifié (99) et le DTU pour les calculs de béton armé ;
 La contrainte limite admissible est 0.15 MPa et une profondeur d’ancrage de 2
m.
II-3-2- Hypothèses du béton armé :
Les hypothèses du béton concernent :

48
 Les fissurations : fissuration préjudiciable dans le cas de notre travail ;
 La longueur libre : 𝐿0 =3.90 m ;
 Remplissage en parpaing de 15 cm ;
 Enrobage d’épaisseur 3 cm en superstructure et 5 cm en Infrastructure.
II-3-3- Hypothèses de l’acier :
Les hypothèses de l’acier sont :
 La limite d’élasticité de l’acier 𝑓𝑒 =400 MPa ;
 Fissuration préjudiciable en structure et en infrastructure.
II-4- Principe généraux :
Le Principe consiste en un calcul des armatures à l’ELU et des vérifications à l’ELS
pour tous les éléments porteurs ; et spécifiquement les fondations seront calculées à
l’ELS. Le calcul à l’ELU obéit aux hypothèses aux hypothèses suivantes :
 Les sections planes avant déformation restent planes et conservent leurs
dimensions ;
 La résistance tendue du béton est considérée comme nulle ;
 Il n’y a pas de glissement relatif entre les aciers et le béton ;
 Le raccourcissement relatif du béton est limité à 3.5% en flexion, 2% en
compression simple ;
 L’allongement relatif de l’acier tendu est limité conventionnellement à 10% ;
 Le diagramme linéaire de déformation de la section passe obligatoirement par
l’un des trois pivots : A, B, C.

49
III-DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS PORTEURS D’OSSATURE EN
BETON ARME

III-1- Dimensionnement de la dalle (plancher en béton) :


III-1-1- Pré dimensionnement de la dalle :

Dans le cas le plus fréquent où les éléments du plancher reposent sur des appuis en
béton (poutre, poteau ou voile), la portée à prendre en compte est mesurée entre appuis
intérieurs.
Sur le schéma du plancher, les portées d’un panneau de dalle sont les longueurs notées
𝐿𝑥 et𝐿𝑦 , par convention on nommera 𝐿𝑥 comme étant la petite portée de deux portées,
soit 𝐿𝑥 ˂𝐿𝑦 ; les calculs de la dalle sont portés sur une bande d’un mètre, la dalle que
nous étudions c’est une dalle pleine avec un panneau courant.

50
Figure 10 Panneau de dalle

𝐿𝑥 =4.93 m : Petite portée du panneau ; 𝐿𝑦 =5.85 m : La grande portée.

 Conditions nécessaires :
Si 𝛼≤ 0.4, la dalle porte dans un seul sens et si 0.4˂𝛼˂1 alors la dalle porte dans
deux sens ou dimensions.
 Coefficient de l’élancement du panneau 𝛼 :
𝐿𝑥 4.93
𝛼= , 𝛼= =0.84
𝐿𝑦 5.85

𝛼=0.84, appartient dans cette condition alors la dalle porte dans les deux sens, et la
charge est distribuée uniformément sur la dalle.

 Epaisseur de la dalle :

Pour les dalles continues portant dans deux directions, ses épaisseurs sont déterminées
par la relation suivante :

51
𝐿𝑥 𝐿𝑥 4.93 4.93
≤ ℎ0 ≤ ; ≤ ℎ0 ≤ ; 0.11≤ ℎ0 ≤ 0.19 soit ℎ0 =0.16m ou 16 cm.
45 25 45 25

III-1-2-Descente des charges :


La descente des charges est pratiquée essentiellement sur le bande de la dalle à étudier,
soit 𝑏0 =1.00m, la largeur considérée.

 Charges permanentes :
Dalle=0.16X25=4 KN/m²
Revêtement en carrelage=0.9 KN/m²
Chape en mortier=0.2 KN/m²
Soit ⅀G=4+0.9+0.2=5.1 KN/m²

Avec 𝑏0 =1.00 m ; on a : G=5.1X1= 5.1 KN/m


Soit G= 5.1 KN/m.
 Charge permanente :
Le bâtiment étant à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²
Avec la bande d’1m on a : Q=2.5X1= 2.5 KN/m ; soit Q= 2.5 KN/m.

III-1-3- Combinaison d’actions :

 Aux Etats limites Ultimes (ELU) on a :


Pu= 1.35G + 1.5Q
Pu= 1.35X5.1 +1.5X2.5= 10.635 KN/m
Pu= 10.64 KN/m.
 Aux Etats limites de service (ELS) :
Pser= G + Q
Pser= 5.1 + 2.5
Pser= 7.6 KN/m.

52
III-1-4- Calculs des sollicitations de la dalle :

Figure 11 mécanique suivant la petite portée

53
Figure 12 mécanique suivant la grande portée

 Calcul des moments :


Mox=µ𝑥 x (𝐿𝑥 ) ² x Pu (combinaison des charges)
Moy=µ𝑦 x Mox
Avec µ𝑥 et µ𝑦 des moments présentés dans les abaques en fonction du rapport des
portées et du type d’Etat considéré confère annexe.

ELU ELS
𝛼=0.84 µ𝑥 = 0.0517 µ𝑥 = 0.0586
µ𝑦 = 0.6678 µ𝑥 =0.7655

 A L’ELU :
Mox= 0.0517x (4.93) ² x 10.64= 13.37 KN.m

54
Moy= 0.6678 x 13.37 = 8.928 KN.m; Moy= 8.93 KN.m

 Calcul des moments en travées :


Les moments aux appuis sont déterminés en fonction des moments isostatiques :

 Suivant la petite portée :


Au centre : Mtx= 0.75 Mox = 0.75X 13.37 = 10.03 KN.m
Sur le bord : Max = -0.5 Mox = -0.5 X 13.37 = -6.69 KN.m

 Suivant la grande portée :


Au centre : Mty= 0.75 Moy = 0.75X 8.93 = 6.70 KN.m
Sur le bord : May= -0.5 Mox = -0.5X13.37 = -6.69 KN.m

 Tableau récapitulatif des moments en travées et aux appuis :

Moments en Moments sur le


travées KN.m bord en KN.m
Coefficient 0.75 Mox -0.5 Mox
𝐿𝑥 10.03 -6.69
𝐿𝑦 6.70 -6.69

55
 Diagrammes des moments en travées :

Figure 13 suivant la direction OX

56
Figure 14 suivant la diection OY

57
III-1-5- Calcul de la section d’aciers dans la direction (XX) :

Figure 15 section transversale de la dalle

Avec 𝑏0 : bande de la dalle considérée (1.00 m) ;


ℎ0 : Épaisseur de la dalle (ℎ0 =16 cm) ;
d : hauteur utile (d= ℎ0 -c= 16-3=13cm) ;
c: enrage (c=3 cm);
At : section armatures tenues.

 Contrainte ultime du béton (𝒇𝒃𝒖 )

0.85𝑓𝑐28 0.85𝑋25
𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit 𝑓𝑏𝑢 =14.17 MPa
𝛳𝛾𝑏 1𝑋1.5

58
 Calcul du moment réduit (µ𝒃𝒖 ) :
𝑀𝑡𝑥 0.01003
µ𝑏𝑢 = = = 0.04188 soit µ𝑏𝑢 = 0.0419
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑥(0.13)2 𝑥14.17

 Vérification de µ𝒃𝒖 et µ𝑳 :
µ𝑏𝑢 =0.0419 et µ𝐿 = 0.392 ; comme µ𝑏𝑢 ˂µ𝐿 , alors la dalle comporte des aciers tendus.

 Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1- √1 − 2µ𝑏𝑢 ) = 1.25 (1- √1 − (2𝑋0.0419)) = 0.05352 soit


𝛼= 0.054

 Calcul du bras de levier :


𝑍𝑏 =d (1-0.4𝛼)= 0.13 (1-0.4X0.054)=0.127, soit 𝑍𝑏 =0.127 m

 Calcul de la section théorique Atx :

𝑀𝑡𝑥
Atx= avec Mtx=10.03 KN.m et 𝑓𝑠𝑢 = 348 MPa
𝑍𝑏 𝑓𝑠𝑢

0.01003
Atx= = 0.0002269 m² soit Atx= 2.27 cm²
0.127𝑋348

 Choix de la section pratique des armatures principales :


Pour Atx≥ 2.27 cm² ; on adopte Atx= 3.14 cm² soit 4ϕ10HA.

 Espacement des armatures Stx :


𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒 100
Stx= = = 25 cm soit Stx= 25 cm avec X=Portée= 1.00 m.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 4

59
III-1-6- Calcul de la section d’aciers dans la direction (YY) :

 Calcul du moment réduit :

𝑀𝑡𝑦 0.0067
µ𝑏𝑢 = = =0.0279 soit µ𝑏𝑢 = 0.028
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.13)2 𝑋14.17

 Vérification de µ𝒃𝒖 et deµ𝑳 :

µ𝑏𝑢 = 0.028 et µ𝑏𝑢 = 0.392 ; comme µ𝑏𝑢 ˂µ𝐿 , alors la dalle sera armée des aciers tendus.

 Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1- √1 − 2µ𝑏𝑢 ) = 1.25 (1- √1 − 2𝑋0.028) = 0.0355 soit 𝛼=0.0355

 Calcul du bras de levier 𝒁𝒃 :


𝒁𝒃 = d (1- 0.4𝛼) = 0.13 (1- 0.4X0.0355) = 0.128 m

 Calcul de la section théorique Aty :


𝑀𝑡𝑦 0.00670
Aty= = = 0.0001504 m² soit Aty= 1.50 cm²
𝑍𝑏 𝑓𝑠𝑢 0.128𝑋348

 Choix de la section pratiques des armatures de répartition :


Pour Aty= 1.50 cm², on adopte Aty= 2.01 cm² soit 4ϕ8HA.

 Espacement des barres Sty :

𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒 100
Sty= = = 25 cm soit Sty= 25 cm avec Y=portée= 1.00 m.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 4

60
III-1-7- Calcul de la section d’aciers aux appuis :

Il s’agit de déterminer la section des armatures de chapeaux ; autrement appelées


aciers supérieurs tout en tenant compte du moment maximal sur appuis. Soit à
considérer pour chaque direction, la même section rectangulaire que pour le calcul
d’armatures inférieures.

 Calcul du moment réduit µ𝒃𝒖 :

𝑀𝑎𝑥 0.00682
µ𝒃𝒖 = = =0.02848 soit µ𝒃𝒖 =0.0285
𝑏0 (𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.13)2 𝑋14.17

 Vérification de µ𝒃𝒖 et de µ𝑳 :
µ𝒃𝒖 = 0.0285 et µ𝑳 =0.392
Comme µ𝒃𝒖 ˂µ𝑳 , alors la dalle sera armée d’aciers tendus.

 Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1- √1 − 2µ𝒃𝒖 ) = 1.25 (1- √1 − 2𝑋0.0285) = 0.0361 soit 𝛼=0.04

 Calcul du bras de levier 𝒁𝒃 :


𝑍𝑏 =d (1-0.4𝛼)= 0.13 (1- 0.4X0.04)= 0.1279 soit 𝑍𝑏 =0.128 m
 Calcul de la section théorique Ats :

𝑀𝑎𝑥 0.00669
Ats= , Max= 6.69 KN.m alors Ats= =0.0001502 m² soit Ats= 1.50 cm²
𝑍𝑏 𝑓𝑠𝑢 0.128𝑋348

 Choix de la section pratique :


Pour Ats≥ 1.50 cm², on adopte Ats= 2.01 cm² soit 4ϕ10HA

61
 Calcul d’espacement St :

𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒
St= =100=25 cm soit St = 25cm.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑑′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 4

III-1-8-Vérification des contraintes:


 Le béton:
𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎𝑏𝑐 Avec 𝜎𝑏𝑐 : contrainte du béton à la compression ;
𝜎𝑏𝑐 =15 MPa : contrainte limite du béton ;

0.85𝑓𝑐28 0.85𝑋25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14.17 MPa, comme 𝜎𝑏𝑐 ˂𝜎𝑏𝑐 , Le béton utiliser peut alors résister
𝛳𝛾𝑏 1𝑋1.5
aux charges appliquées.

 L’acier :
𝜎𝑠 ≤ 𝜎𝑏𝑐 avec 𝜎𝑠 : contrainte de l’acier à la traction;
𝜎𝑠 =400 : contrainte limite de l’acier à traction ;

𝑓 400
𝜎𝑠 = 𝑒= = 347.83 MPa ;
ɣ𝑠 1.15

𝜎𝑠 = 348 MPa ˂ 𝜎𝑠 , alors les armatures répondront bien aux charges appliquées.

 Vérification de la condition de non fragilité :

𝐴𝑡 𝑓𝑡28
≥ 0.23X
𝑏0 ℎ 𝑓𝑒

Avec 𝑓𝑡28 : la résistance caractéristique du béton à la traction qui vaut 2.10 MPa ;
At : section de l’acier suivant XX et YY, At= Atx + Aty = 3.14 + 2.01
At= 5.15 cm²

62
5.15 2.10
Alors : ≥ 0.23X soit 0.32 ≥ 0.0012, Comme 0.32 ˃ 0.0012 alors il y a
1𝑋16 400
compatibilité entre l’acier et le béton.

Schéma de ferraillage confère l’annexe.

63
III-2- DIMENSIONNEMENT DES POUTRES :
III-2-1- Principe et choix de la méthode utilisée :
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les valeurs des sollicitations développées
dans les sections des poutres dont :
 Les méthodes élastiques : la méthode de trois moments et l’utilisation des
formules des tableaux ;
 La méthode de Caquot ;
 Les méthodes forfaitaires ;
Pour cette étude la méthode utilisée est la méthode forfaitaire du BAEL 91 modifiée
99 et la méthode de Caquot minorée. Celle-ci (méthode de forfaitaire) consiste à
évaluer les valeurs des moments en travées 𝑀𝑡 (𝑀𝑡,𝑚𝑎𝑥 ) et sur appuis 𝑀𝑎 (𝑀𝑎,𝑚𝑎𝑥 ) à
des fractions, fixés forfaitairement, de la valeur maximale du moment 𝑀𝑜 dans la
travée de comparaison (travée indépendante équivalente).
Cette méthode s’applique, en générale à des poutres continues pour lesquelles les
conditions suivantes sont remplies :
 Les moments d’inertie des sections droites sont les mêmes dans les différentes
travées ;
𝐿𝑖
 Les portes successives sont dans un rapport compris entre 0.8 ≤ ≤ 1.25 ;
𝐿𝑖+1
 La fissuration ne compromet pas la tenue de la structure et ses revêtements ;
 La charge d’exploitation Q est dite modérée (constructions courantes), c'est-à-
dire Q ≤ Max {2G ; 500 daN/m²} ou G est la charge permanente.
Par cette méthode les valeurs absolues des moments en travées 𝑀𝑡 et sur appuis 𝑀𝑤 et
𝑀𝑒 (respectivement des moments sur appui gauche et sur appui droit et de la travée
considérée) doivent vérifiées les conditions suivantes :

 𝑀𝑡,𝑟 ≥ M’-0.5(𝑀𝑤 -𝑀𝑒 ) avec M’= Max {1.05𝑀0 ; (1+0.3𝛼)𝑀0 } : Moment de


travée de rive ;
 𝑀𝑡,𝑖 ≥ 0.5 (1+0.3𝛼)𝑀0 : dans une travée intermédiaire ;
 𝑀𝑡;𝑟 ≥ 0.5 (1+0.3𝛼) 𝑀0 : dans une travée de rive ;
 La valeur absolue 𝑀𝑎 de chaque moment sur appui intermédiaire doit être telle
que :
 𝑀𝑎 ≥ 0.6 𝑀0 pour une poutre à deux travées ;
 𝑀𝑎 ≥ 0.5 𝑀0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de
deux travées ;

64
 𝑀𝑎 ≥ 0.4 𝑀0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois
travées.

Avec 𝑀0 : le moment maximal dans la travée de comparaison (pour une charge


𝑞𝑢 𝐿² 𝑄
uniformément répartie P, on a 𝑀0 = et 𝛼=
8 𝑄+𝐺

III-2-2- Pré dimensionnement et dimensionnement de la poutre longitudinale


continue file 4 :
Calcul de la hauteur et la base de la poutre.

Figure 16 la surface de charge de la poutre file 4

Pour les poutres continues les dimensions se déminent par la formule suivante :

65
𝐿 𝐿 6.15 6.15
≤h≤ ; avec L= 6.15 m : la travée la plus longue de la poutre, ≤h≤ soit
15 10 15 10
0.41 ≤ h ≤ 0.615 soit h= 0.60 m
ℎ ℎ
≤b≤ ; soit 0.2h ≤ b ≤ 0.5h ; 0.2X0.60 ≤ b ≤ 0.5X0.60 ; 0.12 ≤ b ≤ 0.30 soit
5 2

b=0.30 m
D’où h= 0.60 m et b= 0.30 m

III-2-2-1-Evaluation des charges:


La surface d’influence de la poutre longitudinale file J : S=Lxl avec L=20.43 m et
l=4.4 m ; alors S= 20.43X4.4 = 89.89 m² soit S= 89.89 m²

 Charges permanentes :
Dalle= 5.1X4.4= 22.44 KN/m
Poutre= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Poutre secondaire= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Mur= 0.15X15X3.30= 7.43 KN/m
⅀G= 22.44+4.5+4.5+7.43 = 38.87 KN/m; soit G=38.87 KN/m

 Charge d’exploitation :
La charge d’exploitation du bâtiment à usage scolaire, Q=2.5 KN/m² avec la bande on
a:
Q=2.5X4.4 = 11 KN/m ; soit Q= 11 KN/m

 Combinaison des charges :


A L’ELU : 𝑝𝑢 = 1.35G + 1.5Q
𝑝𝑢 = 1.35X38.87 + 1.5X11= 68.9745 KN/m
𝒑𝒖 = 68.97 KN/m
A L’ELS : 𝑝𝑠𝑒𝑟 = G+Q
𝑝𝑠𝑒𝑟 = 38.87+11= 49.87 KN/m soit 𝒑𝒔𝒆𝒓 = 49.87 KN/m

66
 Condition d’utilisation de la méthode forfaitaire :

Il s’agit de vérifier les hypothèses suivantes :


 Fissuration préjudiciable : la poutre à une section constante sur toute sa
longueur ;
 Q ≤ Max {2G ; 5 KN/m²}, ainsi : 103.30 ≤ Max {2X455.54 ; 5X41.32} ;
103.30˂ 911.08
𝐿𝑖 5.45
 0.8 ≤ ≤ 1.25 ; 0.8 ≤ ≤ 1.25 ; 0.8 ≤ 1.18 ≤ 1.25 Hypothèse vérifiée
𝐿𝑖+1 4.6

Comme ces hypothèses vérifient, alors la méthode forfaitaire est bien admise.

Figure 17 le schéma statique de la poutre

 Calcul du coefficient 𝛼 :

𝑄 11
Ce coefficient est déterminer par la formule suivante : 𝛼 = ;𝛼= = 0.22
𝑄+𝐺 11+38.87

67
Soit 𝛼=0.22

III-2-2-2-Calcul des efforts tranchants et moments en travées :


 Calcul des moments isostatiques :

𝑁𝑢𝐿²
Le moment est donné par la formule suivante : 𝑀0 =
8

𝑁𝑢(𝐿1 )² 68.97𝑥(5.45)²
Travée 1 : 𝑀01 = avec 𝐿1 =5.45 m ; 𝑀0 = = 256.07 KN.m
8 8

𝑁𝑢(𝐿2 )² 68.97(4.6)²
Travée 2 : 𝑀02 = avec 𝐿2 = 4.6 m ; 𝑀02 = = 182.43 KN.m
8 8

𝑁𝑢(𝐿3 )² 68.97(5.12)²
Travée 3 : 𝑀03 = avec 𝐿2 = 5.12 m ; 𝑀03 = = 226 KN.m
8 8

𝑁𝑢(𝐿4 )² 68.97(4.96)²
Travée 4 : 𝑀04 = avec 𝐿2 = 4.96 m ; 𝑀03 = = 212.10 KN.m
8 8

Le moment isostatique correspond au moment maximal de toute travée, alors


𝑀0 = 256.07 KN.m

68
 Calculs des moments aux appuis :

Figure 18 la représentation des moments aux appuis

La poutre est continue et simplement appuyée sur ses extrémités, on a :


𝑀𝑃03 =0.2𝑀0 =0 0 et 𝑀𝑃26 =0.2𝑀0 =0 0, Car les moments aux niveaux des appuis sont
nuls.
𝑀𝑃12 =0.5𝑀0 = 0.5X256.07= 128.04 KN.m
𝑀𝑃16 =0.4𝑀0 = 0.4X256.07= 102.43 KN.m
𝑀𝑃21 =0.5𝑀0 = 0.5X256.07= 128.04 KN.m

Ces moments sont pris en valeur absolue.

69
 Calculs des moments en travées :

Dans cette étude ; le moment en travée 𝑀𝑡 est calculé par la formule suivante :
𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( )
2

Travée AB :

Figure 19 la travée AB

𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ), avec 𝑀𝑤 est le moment de gauche et
2
𝑀𝑒 est le moment de droite
0+ 128.04
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05X256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} – ( )
2

𝑀𝑡 ≥ Max {268.87 ; 272.97} – (64.02)


𝑀𝑡 ≥ 272.97 –64.02 ; 𝑀𝑡 ≥ 208.95 KN.m
𝑀𝑡,𝑟 ≥ 0.5 (1.2+0.3𝛼)𝑀0 ; 𝑀𝑡,𝑟 ≥ 0.5 (1.2+0.3X0.22)𝑋256.07 ; 𝑀𝑡,𝑟 ≥ 315.73 KN.m
70
𝑴𝒕 = 208.95 KN.m et 𝑴𝒕,𝒓 = 162.09 KN.m

Travée BC :

Figure 20 travée BC

𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m
2

𝑀𝑒 = 0.4𝑀0 = 102.43 KN.m ; 𝑀𝑡 ≥ Max {1.05x256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} –(


128.04+102.43
) alors 𝑀𝑡 ≥ Max { 268.87 ; 272.97} –(115.24)
2

𝑀𝑡 ≥ 272.97 –115.24 ; 𝑴𝒕 = 157.73 KN.m

𝑀𝑡,𝑖 ≥ 0.5 (1+0.3𝛼)𝑀0 ; 𝑀𝑡,𝑖 ≥ 0.5 (1+0.3x0.22)256.07 ; 𝑴𝒕,𝒊 = 136.48 KN.m

71
Travée CD :

Figure 21 la travée CD

𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } – ( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.4𝑀0 = 102.43 KN.m
2

𝑀𝑒 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m


102.43+128.04
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05X256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} – ( )
2

𝑀𝑡 ≥ Max {268.87 ; 272.97} – (115.24)


𝑀𝑡 ≥ 272.97-115.24 ; 𝑴𝒕 = 157.73 KN.m

𝑀𝑡,𝑖 ≥ 0.5 (1+0.3𝛼)𝑀0 ; 𝑀𝑡,𝑖 ≥ 0.5 (1+0.3x0.22)256.07 ; 𝑴𝒕,𝒊 = 136.48 KN.m


La travée CD est identique que la travée BC : Travées intermédiaires.

72
Travée DE :

Figure 22 la travée DE

𝑀𝑤+ 𝑀𝑒
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05𝑀0 ; (1+ 0.3𝛼)𝑀0 } –( ) ; avec 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m et
2
𝑀𝑒 = 0
128.04
𝑀𝑡 ≥ Max {1.05x256.07 ; (1+ 0.3X0.22)𝑋256.07} – ( )
2

𝑀𝑡 ≥ Max {268.87 ; 272.97} – (64.02) ; 𝑀𝑡 ≥ 272.97 – 64.02 ; 𝑴𝒕 = 208.95 KN.m


𝑀𝑡,𝑟 ≥ 0.5 (1.2+0.3𝛼)𝑀0 ; 𝑀𝑡,𝑟 ≥ 0.5 (1.2+0.3X0.22)𝑋256.97 ; 𝑀𝑡,𝑟 ≥ 162.662 KN.m
𝑴𝒕,𝒓 =162.66 KN.m

La travée DE est aussi identique à la travée AB : Travées de rives.

73
 Calcul de l’effort tranchant :

Sur une travée, le moment varie parabolique ; le maximum est ainsi à des abscisses
« a » de l’appui de gauche (W) et « b » de l’appui de droite (e) ; ceci nous amène à
considérer les formules suivantes :

𝐿 𝐿
a= 𝑀 +𝑀
et b= 𝑀 +𝑀
ou L=a+b
1+√ 𝑒 𝑡 1+√ 𝑤 𝑡
𝑀𝑤+𝑀𝑡 𝑀𝑒 +𝑀𝑡

Les propriétés des tangentes à une parabole conduisent aux valeurs suivantes de
l’effort tranchant ; à gauche et à droite de la travée :

𝑀𝑤 +𝑀𝑡 𝑀𝑒 +𝑀𝑡
𝑉𝑤 = - 2 et 𝑉𝑒 = 2
𝑎 𝑏

Travée AB : 𝑀𝑤 =0 ; 𝑀𝑒 = 128.04 KN.m et 𝑴𝒕 = 208.95 KN.m avec L= 5.45 KN.m

𝐿 5.45
a= 𝑀 +𝑀
=
128.04+208.95
= 2.40 soit a= 2.40 m
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤+𝑀𝑡 208.95

𝐿 5.45
b= 𝑀 +𝑀
= 208.95
= 3.049 soit b= 3.05 m
1+√ 𝑤 𝑡 1+√
𝑀𝑒+𝑀𝑡 128.04+208.95

𝑀𝑤 +𝑀𝑡 208.95 𝑀𝑒 +𝑀𝑡


𝑉𝑤 = - 2 =-2 = - 174.13 KN; 𝑉𝑒 = 2
𝑎 2.40 𝑏
128.04+208.95
𝑉𝑒 = 2 = 220.10 KN
3.05

Travée BC : 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m ;𝑀𝑒 = 0.4𝑀0 = 102.43 KN.m et


74
𝑴𝒕 = 157.73 KN.m avec L= 4.6 m

𝐿 4.6
a= 𝑀 +𝑀
= 102.43+157.73
= 2.35 m soit a= 2.35 m, L=a+b ; b= L- a ;
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤 +𝑀𝑡 128.04+157.73

b= 4.6 – 2.35 = 2.25 m.


𝑀𝑤 +𝑀𝑡 128.04+157.73 𝑀𝑒 +𝑀𝑡
𝑉𝑤 = - 2 =-2 = -243.21 KN; 𝑉𝑒 = 2
𝑎 2.35 𝑏
102.43+157.73
𝑉𝑒 = 2 = 231.25 KN
2.25

Travée CD : 𝑀𝑤 = 0.4𝑀0 = 102.43 KN.m ; 𝑀𝑒 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m et


𝑴𝒕 = 157.73 KN.m avec L= 5.12 m

𝐿 5.12
a= 𝑀 +𝑀
= 128.04+157.73
= 2.499 m soit a= 2.50 m, L=a+b ; b= L- a ;
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤 +𝑀𝑡 102.43+157.73

b= 5.12 – 2.50 = 2.62 m.

𝑀𝑤 +𝑀𝑡 102.43+157.73 𝑀𝑒 +𝑀𝑡


𝑉𝑤 = - 2 =-2 = -208.13 KN; 𝑉𝑒 = 2
𝑎 2.50 𝑏
128.04+157.73
𝑉𝑒 = 2 = 218.15 KN
2.62

Travée DE : 𝑀𝑤 = 0.5𝑀0 = 128.04 KN.m ; 𝑀𝑒 = 0 et 𝑴𝒕 = 208.95 KN.m


avec L= 4.96 m
𝐿 4.96
a= 𝑀 +𝑀
= 208.95
= 2.775 m soit a= 2.78 m, L=a+b ; b= L- a ;
1+√ 𝑒 𝑡 1+√
𝑀𝑤+𝑀𝑡 128.04+208.95

b= 4.96 – 2.78 = 2.18 m.

𝑀𝑤 +𝑀𝑡 128.04+208.95 𝑀𝑒 +𝑀𝑡


𝑉𝑤 = - 2 =-2 = -242.44 KN; 𝑉𝑒 = 2
𝑎 2.78 𝑏

75
208.95
𝑉𝑒 = 2 = 191.70 KN
2.18

 Tableau récapitulatif des efforts tranchants et des moments en travée :

Travées AB BC CD DE
Efforts Vw= - 174.13 Vw= - 243.21 Vw= - 208.13 Vw= - 242.44
tranchants en Ve= 220.10 Ve= 231.25 Ve= 218.15 Ve= 191.70
KN
Moments en
travées KN.m 208.95 157.73 157.73 208.95

III-2-2-3-Diagramme des moments fléchissants et efforts tranchants :

Figure 23 le diagramme des efforts et des moments en travée

76
III-2-2-4-Détermination des armatures à l’ELU :
 Calcul des armatures longitudinales dans diverses travées :
Calcul de la section d’acier dans la travée AB :
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 208.95 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.20895
µ𝑀 = = 0.168 soit µ𝑀 = 0.168
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.168 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.168) = 0.231 soit 𝛼= 0.23

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1-0.4X0.23) = 0.49 soit 𝑍𝑢 = 0.49 m ou 49 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.20895
𝐴𝑡ℎ = = = 0.001225 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 12.25 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.49𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 12.32 cm² soit 8ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

Ʈ𝑢 = 220.10 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m

77
0.22010
Ʈ𝑢 = = 1.358 soit Ʈ𝑢 = 1.36 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.36 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;𝛷𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋1.36 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.13 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 6HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.13 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 15.46 cm on adopte𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.13

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

78
Calcul de la section d’acier dans la travée BC :
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 157.73 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.15773
µ𝑀 = = 0.127 soit µ𝑀 = 0.127
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.127 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.127) = 0.170 soit 𝛼= 0.17

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1-0.4X0.17) = 0.503 soit 𝑍𝑢 = 0.50 m ou 50 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.15773
𝐴𝑡ℎ = = = 0.0009064 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 9.06 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.50𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 9.24 cm² soit 6ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 231.25 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.15773
Ʈ𝑢 = = 0.974 soit Ʈ𝑢 = 0.97 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement

79
Comme, 0.97 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;𝛷𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋0.97 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.096 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.096 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 1.51
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 1.51
≥ 0.096; 𝑆𝑡 ≥ = = 15.73 cm on adopte 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.096 0.096

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Calcul de la section d’acier dans la travée CD :


 Calcul du moment réduit µ𝑀 :

80
𝑀𝑢 0.15773
µ𝑀 = = = 0.127 soit µ𝑀 = 0.127
𝑏𝑑²𝑓𝑏𝑢 0.30𝑋(0.54)2 𝑥14.17

Recherche du pivot :
Comme µ𝑀 = 0.127 < 0.186, alors les calculs se feront dans le pivot A.

 Calcul du paramètre de déformation α :

α= 1.25 (1- √1 − 2𝑋µ𝑀 ) = 1.25 (1- √1 − 2𝑋0.127) = 0.170 soit α= 0.170

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1-0.4X0.170) = 0.50 soit 𝑍𝑢 = 0.50 m ou 50 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.15773
𝐴𝑡ℎ = = = 0.000906 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 9.06 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.50𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 9.24 cm² soit 6ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 218.15 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.21815
Ʈ𝑢 = = 1.346 soit Ʈ𝑢 = 1.35 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.36 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;𝛷𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; Ö𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

81
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul:
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋1.35 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.11 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.11; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.27 cm on adopte 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.11

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Calcul de la section d’acier dans la travée DE :


𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt= 208.95 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.20895
µ𝑀 = = 0.168 soit µ𝑀 = 0.168
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.168 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.168) = 0.231 soit 𝛼= 0.23

82
 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :
𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1-0.4X0.23) = 0.49 soit 𝑍𝑢 = 0.49 m ou 49 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.20895
𝐴𝑡ℎ = = = 0.001225 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 12.25 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.49𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 12.32 cm² soit 8ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 191.70 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.19170
Ʈ𝑢 = = 1.183 soit Ʈ𝑢 = 1.18 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 1.18 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;𝛷𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

83
K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;

Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋1.18 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.11 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.11 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 2.01
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 2.01
≥ 0.11 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.27 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.11 0.11

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Schéma confère annexe

III-2-3 Pré dimensionnement et dimensionnement de la poutre transversale


continue file J :
III-2-3-1 Principe et choix de la méthode utilisée :
Cette poutre de 15.9 m de longueur sera dimensionnée par la méthode de Caquot
Minoré, car le rapport des portées successives n’est pas compris dans
l’intervalle[0,80; 1,25].
La méthode consiste à calculer le moment sur chaque appui d’une poutre continue en
considérant uniquement les travées qui encadrent l’appui considéré. C’est une méthode
de continuité simplifiée : le moment fléchissant sur un appui ne dépend que des
charges sur les travées adjacentes de cet appui.
 Calcul de la hauteur et la base de la poutre.
Pour les poutres continues les dimensions se déminent par la formule suivante :

84
𝐿 𝐿 6.15 6.15
≤h≤ ; avec L= 6.15 m, ≤h≤ soit 0.41 ≤ h ≤ 0.615 soit h= 0.60 m
15 10 15 10
ℎ ℎ
≤b≤ ; soit 0.2h ≤ b ≤ 0.5h ; 0.2X0.60 ≤ b ≤ 0.5X0.60 ; 0.12 ≤ b ≤ 0.30 soit
5 2

b=0.30 m
D’où h= 0.60 m et b= 0.30 m

III-2-3-2-Evaluation des charges :

Figure 24 surface de charge de la pooutre file J

 Calcul des surfaces de charge de la poutre figure :

85
𝑏ℎ
Pour le cas d’un triangle la surface sera : S= ; elle sera appliquée aux surfaces : S1,
2
S2, S5, et S6.
(𝐵+𝑏)ℎ
Pour le d’un trapèze la surface se détermine par : S= ; elle sera appliquée aux
2
surfaces suivantes : S3, S4, S7, et S8.
1.35𝑋0.68
Pour S1 on a : b=1.35 m et h=0.68, ainsi : S1= = 0.459 m² soit S1= 0.46 m² ;
2
Cette surface est la même pour S5.
1.35𝑋0.67
Pour S2 on a : b=1.35 m et h=0.67, ainsi : S1= = 0.4522 m² soit S1= 0.45 m² ;
2

Cette surface est la même pour S6.


(5.85+1.07)𝑋2.39
Pour S3 on a : B=5.85 m, b= 1.07 m et h= 2.39 m, ainsi : S3= = 8.269 m²
2
soit S3= 8.27 m² ; Cette surface est la même pour S7.
(5.85+1.07)𝑋2.46
Pour S4 on a : B=5.85 m, b= 1.07 m et h= 2.46 m, ainsi : S4= = 8.511 m²
2
soit S4= 8.51 m² ; Cette surface est la même pour S8.

 Résumé des surfaces :


Désignations S1 & S5 S2 & S6 S3 & S7 S4 & S8
Surfaces en m² 0.46 0.45 8.27 8.51

On considère :
Pour la travée 1 : S= S1+ S2 = 0.46 + 0.45 = 0.91 m² ;
Poutre la travée 2 : S= S3 + S4 = 8.27 + 8.51 = 16.78 m²
Pour la travée 3 : Elle est identique à la travée 1, soit S= 0.91 m²
Pour la travée 4 : Elle est identique à la travée 2, soit S= 16.78 m²
 Charges permanentes :
 Les charges appliquées sur la poutre :
Poutre= 25X0.30X0.60= 4.5 KN/m
Mur= 0.15X15X3.30= 7.43 KN/m
⅀G=4.5+7.43 = 11.93 KN/m ; soit G= 11.93 KN/m

 Charges du plancher + revêtement :


Plancher+ Revêtement=5.1 KN/m² soit G’= 5.1 KN/m²
86
 Travée 1 :
𝑆 0.91m2
La longueur d’influence : 𝐿𝑖 = = = 0.551 m soit 𝐿𝑖 = 0.55 m
𝐿1 1.65m

Ainsi : G1= 11.93 + 5.1x0.55= 14.735 KN/m soit G1= 14.74 KN/m

 Charge d’exploitation : Q1= 2.5x0.55= 1.375 KN/m soit Q1= 1.38 KN/m
Combinaison des charges à l’ELU :
Pu=𝑁1 = 1.35G+1.5Q ; Pu= 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.969 KN/m
Soit 𝑵𝟏 = 21.97 KN/m

 Travée 2 :
𝑆 16.78 m2
La longueur d’influence : 𝐿𝑖 = = = 2.728 m soit 𝐿𝑖 = 2.73 m
𝐿2 6.15 m

Ainsi : G2= 11.93 + 5.1x2.73= 25.853 KN/m soit G2= 25.85 KN/m

 Charge d’exploitation : Q2= 2.5x2.73 = 6.825 KN/m soit Q2= 6.83 KN/m
Combinaison des charges à l’ELU :
Pu=𝑁2 = 1.35G+1.5Q ; Pu= 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.143 KN/m
Soit 𝑵𝟐 = 45.14 KN/m.

 Travée 3 : Elle est identique à la travée 1, donc : G3= 14.74 KN/m,


Q3= 1.38 KN/m et𝑵𝟑 = 21.97 KN/m.
 Travée 4 : Elle est identique à la travée 2, donc : G4= 25.85 KN/m ;
Q4= 6.83 KN/m et 𝑵𝟒 = 45.14 KN/m.

87
Figure 25 le schéma statique de la poutre file J

III-2-3-3- Calcul des efforts tranchants et des moments en travée :

 Calcul des moments aux appuis :


Les moments aux appuis sont déterminés par la formule suivante :

Pw lw ′3 + Pe le′3
Mi= -
8.5(l′w +l′e )

Avec :
Pw : la charge de la travée de gauche ;

Pe : la charge de la travée de droite ;

lw : la travée de gauche qui vaut : lw =l, pour la travée de rive et 0.8l pour la travée
intermédiaire ;

le : La travée de droite qui vaut : le =l, pour la travée de rive et 0.8l, pour la travée
intermédiaire.

88
Les moments aux appuis extérieurs sont nuls : M1=M5=0

 Appui 2 :

Pw lw ′3 + Pe le′3
M2= -
8.5(l′w +l′e )

Avec:
2𝐺1 2𝑋14.74
PW=1.35 ( ) + 1.5Q1= 1.35 ( )+ 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3

Pw= 15.34 KN/m

l’W=L1= 1.65 m ; l’w3= 4.49 m3

2𝐺2 2𝑋25.85
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q2= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3

Pe= 33.51 KN/m

l’e=0.8L2= 0.8X6.15= 4.92 m; l’e3= 119.095 m3

15.34X4.49+33.51X119.095
Ainsi : M2= - = -61.233 KN.m
8.5(1.65+6.15)

En prenant en valeur absolue on a : M2= 61.23 KN.m

 Appui 3 :

Pw lw ′3 + Pe le′3
M3= -
8.5(l′w +l′e )

Avec:

2𝐺2 2𝑋25.85
PW=1.35 ( ) + 1.5Q2= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3

Pw= 33.51 KN/m

l’W=0.8L2= 0.8X6.15= 4.92 m ; soit l’w3= 119.095 m3

89
2𝐺3 2𝑋14.74
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q3= 1.35 ( ) + 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3

Pe = 15.34 KN/m

l’e=0.8L3= 0.8X1.65 = 1.32 m ; l’e3= 2.299 m3

Ai

33.51X119.095+15.34X2.299
nsi : M3= - = -60.726 KN.m
8.5(6.15+1.65)

En valeur absolue on a : M3= 60.73 KN.m

 Appui 4 :

Pw lw ′3 + Pele ′3
M4= -
8.5(l′w +l′e )

Avec:

2𝐺3 2𝑋14.74
PW=1.35 ( ) + 1.5Q3= 1.35 ( )+ 1.5X1.38= 15.336 KN/m;
3 3

Pw= 15.34 KN/m

l’W=0.8L3= 0.8X1.65= 1.32 m ; l’w3= 2.299 m3

2𝐺4 2𝑋25.85
Pe=1.35 ( ) + 1.5Q4= 1.35 ( ) + 1.5X6.83 = 33.51 KN/m;
3 3

Pe= 33.51 KN/m

l’e=L4= 6.15 m; l’e3= 232.608 m3

15.34X2.299+33.51X232.608
Ainsi: M4= - = -118.0989 KN.m
8.5(1.65+6.15)

En prenant en valeur absolue on a : M4= 118.10 KN.m

 Calculs de moments en travées :


Ils sont déterminés par la formule suivante :

90
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mtmax= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

𝑃𝐿²
Avec µ(x)= : moment isostatique de la travée de référence
8

Me et Mw sont pris avec leurs signes.


 Travée 1 :

Figure 26 la travée 1

𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt1= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

Avec :

Mw=M1=0

𝑃𝐿² 21.97𝑋(1.65)²
µ(x)= = = 7.476 KN.m, Soit µ(x) = 7.48 KN.m
8 8

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M2=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G1 + 1.5Q1= 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.969 KN/m;

Pw=P1= 21.97 KN/m

91
l’W=l1= 1.65m; l’w3= 4.49 m3

Pe=1.35G2 =1.35X25.85= 34.897 KN/m;

Pe= 34.90 KN/m

l’e=0.8l2= 0.8X6.15= 4.92 m; l’e3= 119.095 m3 ;

l’e= 119.10 m3

21.97X4.49+34.90X119.10
Me= - = -76.20 KN.m, soit en valeur absolue Me= 76.20 KN.m
8.5(1.65+4.92)

𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)² −(−76.20 ) (76.20)²


Ainsi : Mt1= µ(x) - + = 7.48 - +
2 2𝑃𝐿² 2 2𝑋21.97𝑋(1.65)²

Mt1= 7.48 – 38.1 + 48.54 = 17.918 KN.m, soit Mt1= 17.92 KN.m

 Travée 2 :
Cas de charge : on charge la travée considéré et on décharge les travées qui l’encadrent

Figure 27 la travée 2

92
𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt2= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

Avec :

𝑃𝐿² 45.14𝑋(6.15)²
µ(x)= = = 213.413 KN.m, Soit µ(x)= 213.41 KN.m
8 8

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=M2= -
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G1 = 1.35X14.74= 19.899KN/m;

Pw= 19.90 KN/m

l’W=l1= 1.65 m; l’w3= 4.49 m3

Pe=P2=1.35G2+1.5Q2 = 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.14 KN/m ;

l’e=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’e3= 119.095 m3


19.90X4.49+45.14X119.10
Mw= - = -97.87 KN.m
8.5(1.65+4.92)

En valeur absolue on a :Mw= 97.87 KN.m

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M3=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G2 + 1.5Q2= 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.14 KN/m;

l’W=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’w3=119.095 m3

Pe=1.35G3 = 1.35X14.74 = 19.899 KN/m;

Pe= 19.90 KN/m

l’e=0.8l3= 0.8X1.65= 1.32 m; l’e3= 2.30 m3


45.14X119.10+19.90X2.30
Me= - = -102.22 KN.m
8.5(4.92+1.32)

En valeur absolue on a: Me= 102.22 KN.m

−97.87+102.22 (−97.87+102.22)²
Ainsi : Mt2= 213.41 - +
2 2𝑋45.14(6.15)²

Mt2= 213.41 – 2.18 + 0.00554 = 211.235 KN.m, soit Mt2= 211.24 KN.m

93
 Travée 3 :

Cas de charge : on charge la travée considéré et on décharge les travées qui l’encadrent

Figure 28 la travée 3

𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt3= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

Avec :

𝑃𝐿² 21.97𝑋(1.65)²
µ(x)= = = 7.476 KN.m, Soit µ(x)= 7.48 KN.m
8 8

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=M3= -
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G2 = 1.35X25.85= 34.897 KN/m;

Pw= 34.90 KN/m

l’W=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’w3=119.095 m3


94
Pe=1.35G3+1.5Q3 = 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.969 KN/m;

Pe=P3= 21.97 KN/m

l’e=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’e3= 2.30 m3


34.90X119.10+21.97X2.30
Mw= - = -79.32 KN.m
8.5(4.92+1.32)

En valeur absolue on a :Mw= 79.32 KN.m

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Me=M4=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G3 + 1.5Q3= 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.969 KN/m;

Pw= 21.97 KN/m

l’W=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’w3= 2.30 m3

Pe=1.35G4= 1.35X25.85 = 34.897 KN/m;

Pe= 34.90 KN/m

l’e=0.8l4= 0.8X6.15 = 4.92m; l’e3= 119.095 m3


21.97X2.30+34.90X119.10
Me= - = -79.32 KN.m
8.5(1.32+4.92)

En valeur absolue on a: Me= 79.32 KN.m

−79.32+79.32 (−79.32+79.32)²
Ainsi: Mt3= 7.48 - +
2 2𝑋21.97𝑋(1.65)²

Mt3= 7.48 – 0 + 0= 7.48 KN.m, soit Mt3= 7.48 KN.m

95
 Travée 4 :
Cas de charge : on charge la travée considérée et on décharge les travées qui
l’encadrent

Figure 29 la travée 4

𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt4= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

Avec :

𝑃𝐿² 45.14𝑋(6.15)²
µ(x)= = = 213.413 KN.m, Soit µ(x)= 213.41 KN.m
8 8

Pw lw ′3 + Pele ′3
Mw=M4=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G3 = 1.35X14.74 = 19.899 KN/m;

Pw= 19.90 KN/m

l’W=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’w3= 2.30 m3

96
Pe=P4=1.35G4+1.5Q4 = 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.14 KN/m ;

l’e=l4= 6.15 m ; l’e3= 232.61 m3


19.90X2.30+45.14X232.61
Mw= - = -166.10 KN.m
8.5(1.32+6.15)

En valeur absolue on a: Mw= 166.10 KN.m

Me=0

166.10 (−166.10)²
Mt4= µ(x) - +
2 2𝑋45.10𝑋(6.15)²

Mt4= 213.41 - 83.03+8.079 = 138.52 KN.m, soit Mt4= 138.52 KN.m

 Tableau récapitulatif des moments en travée:


Travées Mt1 Mt2 Mt3 Mt4

Valeurs en 17.92 211.24 7.48 138.52


KN.m

 Calcul des efforts tranchants:


Mw −Me
V= (x)+
L

PL PL
Avec (x): l’effort tranchant qui vaut : à gauche w= - et à droite w=
2 2

 Travée 1 :
 A gauche
P 1 l1 Mw −Me P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Vw= - + avec Mw=0 et Me=-
2 L1 8.5(l′w +l′e )

PW=0, l’W=0

Pe=1.35G1+1.5Q1= 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.97 KN/m;

l’e=l1= 1.65 = m; l’e3= 4.49 m3

97
21.97X4.49
Me=- = - 7.03 KN.m
8.5(1.65 )

P 1 l1 Mw −Me 21.97X1.65 7.03


Ainsi : Vw= - + = - + = - 18.13 + 4.26 = -13.87 KN
2 L1 2 1.65

 A droite

P 1 l1 Mw −Me
Ve= +
2 L1

Mw=0

Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G1+1.5Q1 = 1.35X14.74 + 1.5X1.38 = 21.97 KN/m;

l’W=l1= 1.65 m; l’w3= 4.49 m3

Pe=1.35G2+1.5Q2= 1.35X25.85 + 1.5X6.83 = 45.14 KN/m;

l’e=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’e3= 119.095 m3

21.97X4.49+45.14X119.095
Me=- = - 98.03 KN.m
8.5(1.65+4.92 )

Me= 98.03 KN.m

21.97X1.65 98.03
Ve= + = 18.13 + 59.41 = 77.537 KN, soit Ve= 77.54 KN
2 1.65

 Travée 2 :
 A gauche

P 2 l2 Mw −Me
Vw= - +
2 L2

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=-
8.5(lw +le )

PW=1.35G1+1.5Q1 = 21.97 KN/m;

l’W=l1= 1.65 m; l’w3= 4.49 m3

98
Pe=1.35G2+1.5Q2= 45.14 KN/m;

l’e=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’e3= 119. 095 m3

21.97X4.49+45.14X119.095
Mw=- = - 98.03 KN.m
8.5(1.65+4.92 )

Mw= 98.03 KN.m

Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G2+1.5Q2 = 45.14 KN/m;

l’W=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’w3= 119.095 m3

Pe=1.35G3+1.5Q3= 21.97 KN/m;

l’e=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’e3= 2.30 m3

45.14X119.095+21.97X2.30
Me=- = -102.31 KN.m
8.5(4.92+1.32 )

En valeur absolue on a: Me= 102.31 KN.m

45.14X6.15 −98.03+102.31
Ainsi: Vw= - + = -138.81 + 0.70 = -138.11 KN
2 6.15

Vw= -138.11 KN

 A droite
P 2 l2 Mw −Me 45.14X6.15 −98.03+102.31
Ve= + = + = 138.81 + 0.70 = 139.51 KN
2 L2 2 6.15

Ve= 139.51 KN

 Travée 3 :
 A gauche
P 3 l3 Mw −Me
Vw= - +
2 L3

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw=-
8.5(l′w +l′e )

99
PW=1.35G2+1.5Q2= 45.14 KN/m;

l’W=0.8l2= 0.8X6.15 = 4.92 m; l’w3= 119.095 m3

Pe=1.35G3+1.5Q3= 21.97 KN/m;

l’e=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’e3= 2.30 m3

45.14X119.095+21.97X2.30
Mw=- = -102.309 KN.m
8.5(4.92+1.32 )

Mw= 102.31 KN.m

Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=-
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G3+1.5Q3= 21.97 KN/m;

l’W=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’w3= 2.30 m3

Pe=1.35G4+1.5Q4= 45.14 KN/m;

l’e=l4= 6.15 m; l’e3= 232.61 m3

21.97X2.30+45.14X232.61
Me= - = -166.16 KN.m
8.5(1.32+6.15)

En valeur absolue on a: Me= 166.16 KN.m

21.97X1.65 −102.31+166.16
Vw= - + = -18.13 + 38.70 = -20.57 KN
2 1.65

Vw= - 20.57 KN

 A droite
P 3 l3 Mw −Me 21.97X1.65 −102.31+166.16
Ve= + = + = 18.13 + 38.70 = 56.83 KN
2 L3 2 1.65

Ve= 56.83 KN

 Travée 4 :
 A gauche

100
P 4 l4 Mw −Me
Vw= - +
2 L4

Me=0

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
Mw= -
8.5(l′w +l′e )

PW=1.35G3+1.5Q3= 21.97 KN/m;

l’W=0.8l3= 0.8X1.65 = 1.32 m; l’w3= 2.30 m3

Pe=1.35G4+1.5Q4= 45.14 KN/m;

l’e=l4= 6.15 m; l’e3= 232.61 m3

21.97X2.30+45.14X232.61
Mw= - = - 166.16 KN.m
8.5(1.32+6.15)

En valeur absolue on a: Mw= 166.16 KN.m

45.14X6.15 −166.16
Vw= - + = – 138.81 - 27.02 = - 165.827 KN
2 6.15

Vw= -165.83 KN

 A droite :

P 4 l4 Mw −Me
Ve= +
2 L4

Pw lw ′3 + Pe le ′3
Me=0, Mw= -
8.5(l′w +l′e )

Pw=1.35G4+1.5Q4= 45.14 KN/m;

l’e= 6.15 m; l’e3= 232.61 m3

45.14X232.61
Mw= - = - 201 KN.m
8.5(6.15)

En valeur absolue on a: Mw= 201 KN.m

45.14X6.15 −201
Ve= + = 138.81 – 32.68 = 106.13 KN, soit Ve= 106.13 KN
2 6.15

101
 Tableau récapitulatif des efforts :

Travées 1 2 3 4
Vw(KN) -13.87 -138.11 -20.57 -165.83
Ve (KN) 77.54 139.51 56.83 106.13

III-2-3-4-Diagramme des efforts tranchants et des moments en travées:

102
III-2-3-5-Détermination des armatures à l’ELU:
 Calcul des aciers longitudinaux:

Pour la travée 1:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt1= 17.92 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.01792
µ𝑀 = = 0.014 soit µ𝑀 = 0.014
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.170 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.014) = 0.0178 soit 𝛼= 0.018

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1- 0.4X0.018) = 0.536 soit 𝑍𝑢 = 0.54 m ou 54 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.01792
𝐴𝑡ℎ = = = 0.0000953 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 0.95 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.54𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 4.52 cm² soit 4ϕ12HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 77.54 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.07754
Ʈ𝑢 = = 0.478 soit Ʈ𝑢 = 0.49 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement

103
Comme, 0.49< 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;Ö𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋0.49 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.047 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.047 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.047 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 10.64 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.047 0.047

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Schéma confère annexe

Pour la travée 2:

104
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt4= 211.24 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.21124
µ𝑀 = = 0.1704 soit µ𝑀 = 0.170
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.170 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.170) = 0.2344 soit 𝛼= 0.234

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1- 0.4X0.234) = 0.489 soit 𝑍𝑢 = 0.49 m ou 49 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.21124
𝐴𝑡ℎ = = = 0.0012387 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 12.3 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.49𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 12.32 cm² soit 8ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 139.51 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.13951
Ʈ𝑢 = = 0.861 soit Ʈ𝑢 = 0.86 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.86 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :

105
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;Ö𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋0.86 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.082 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.082 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 1.51
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 1.51
≥ 0.082 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 18.41 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.082 0.082

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Schéma confère annexe

Pour la travée 3:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

106
𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt3= 7.48 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m
0.00748
µ𝑀 = = 0.006 soit µ𝑀 = 0.006
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.006 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.006) = 0.0076 soit 𝛼= 0.010

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1- 0.4X0.010) = 0.538 soit 𝑍𝑢 = 0.54 m ou 54 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.00748
𝐴𝑡ℎ = = = 0.0000398 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 0.40 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.54𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 4.52 cm² soit 4ϕ12HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 56.83 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.05683
Ʈ𝑢 = = 0.35 soit Ʈ𝑢 = 0.35 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.35< 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;Ö𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

107
𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :


Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋0.35 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.034 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.034 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.035 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 14.17 cm soit 𝑆𝑡 = 15 cm
𝑆𝑡 0.034 0.034

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 15 cm.

Schéma confère annexe

Pour la travée 4:
𝑀𝑢 0.85𝑓𝐶28 0.85𝑋25
Moment réduit :µ𝑀 avec µ𝑀 = ; 𝑓𝑏𝑢 = = = 14.167 MPa soit
𝑏𝑑²𝑥𝑓𝑏𝑢 𝜃𝛿𝑏 1𝑋1.5

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa, Mu=Mt4= 138.52 KN.m b= 0.30 m et d= 0.9h= 0.9X0.60= 0.54 m

108
0.13852
µ𝑀 = = 0.1117 soit µ𝑀 = 0.112
0.3𝑋(0.54)2 𝑋14.17

Recherche du pivot : comme µ𝑀 = 0.112 ˂ 0.186 Alors on calculera au pivot A.

Calcul du paramètre de déformation 𝛼 :

𝛼= 1.25 (1-√1 − 2µ𝑀 ) = 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.112) = 0.1488 soit 𝛼= 0.149

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :


𝑍𝑢 = d (1-0.4Xα) = 0.54 (1- 0.4X0.149) = 0.508 soit 𝑍𝑢 = 0.51 m ou 51 cm

 Calcul de la section d’armature :


 Calcul de la section théorique 𝐴𝑡ℎ :
𝑀𝑢 0.13852
𝐴𝑡ℎ = = = 0.0007805 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 7.80 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.51𝑋348

On adopte à l’abaque la section réelle : 𝐴𝑟 = 12.32 cm² soit 8ϕ14HA

 Vérification de la contrainte de cisaillement Ʈ𝒖 :


La contrainte de cisaillement est vérifiée par la relation suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢
Ʈ𝑢 = ; avec 𝑉𝑢 : l’effort normal maximal de la travée considérée soit ici
𝑏0 𝑑

𝑉𝑢 = 106.13 KN, d= 0.54 m et 𝑏0 = 0.30 m


0.10613
Ʈ𝑢 = = 0.66 soit Ʈ𝑢 = 0.66 MPa ;
0.30𝑋0.54

Et Ʈ𝑢 = min (0.10𝑓𝑐28 ; 4 MPa)= min (0.10X25 ; 4)= min (2.5 ; 4) MPa ; soit
Ʈ𝑢 = 2.5 MPa : la contrainte limite de cisaillement
Comme, 0.66 < 2.5 alors la condition est vérifiée.

 Calcul des armatures transversales :


Calcul du diamètre des cadres :
600 300
𝛷𝑡 ≤min (h/35 ; b/10 ;Ö𝐿 ) ; 𝛷𝑡 ≤min ( ; ; 14) ; 𝛷𝑡 ≤min (17.14 ;30 ; 14) ;
35 10

𝛷𝑡 ≤14 mm ; on adopte 𝛷𝑡 = 8 mm

109
Calcul de l’espacement des armatures sur appuis 𝑆𝑡 :
Calcul :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 Ʈ𝑢 −0.3𝐾𝑓𝑡𝑗
≥ ;
𝛾𝑠 x𝑏0 x𝑆𝑡 0.9 (𝑆𝑖𝑛𝛼+𝐶𝑜𝑠𝛼)

K= 0 ; la flexion simple sans reprise de bétonnage ;



Fissuration préjudiciable ; α= (cas d’armature droite) ; sinα + cosα = 1
2
𝐴𝑡 𝑏0 Ʈ𝑢 𝐴𝑡 30𝑋0.66 𝐴𝑡
≥ 𝑓 ; ≥ 400 ; ≥ 0.063 cm²/cm
𝑆𝑡 0.9 𝑒 𝑆𝑡 0.9
1.15
𝑆𝑡
𝛾𝑠

Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝑋𝑓𝑒 𝐴𝑡 0.4𝑋𝑏0 0.4𝑋30 𝐴𝑡
≥ 0.4 MPa ; ≥ = ; ≥ 0.03 cm²/cm
𝑏0 x𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒 400 𝑆𝑡

Comme, 0.063 > 0.03 cm² ; alors cette condition est vérifiée.
Avec 𝛷𝑡 = 8 mm, on aura 1 cadre et 1 étrier de 8HA, qui donnera une section de 0.50
cm² et l’espacement minimal est déterminé par la relation suivante :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.50
≥ 0.082 ; 𝑆𝑡 ≥ = = 7.94 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm
𝑆𝑡 0.082 0.063

𝑆𝑡 ≤ Min (0.9d ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ min (0.9x54 ; 40) ; 𝑆𝑡 ≤ 40 cm soit 𝑆𝑡 = 20 cm.

Schéma confère annexe

110
III-3- Dimensionnement des Poteaux :
III-3-1 Dimensionnement du poteau intermédiaire et d’angles :
III-3-1-1- Pré dimensionnement et dimensionnement du poteau intermédiaire P37
:

Le procédé consiste à déterminer préalablement la section du poteau, pour se faire il


faut trouver les côtés a et b, avec :
a : Plus petit côté du poteau ;
b : Plus grand côté du poteau ;
B=axb : La section du poteau.
Ses côtés seront déterminés par les relations suivantes :
𝐿𝑓 Br
Soit a ≥ et b= 0.02 +
10 a−0.02

𝐿𝑓 √12 𝛽𝑁𝑢
𝜆= : l’élancement du poteau et 𝐵𝑟 ≥ 𝑓𝑏𝑐 0.0085𝑓𝑒 la section réduite
𝑎 +
0.9 ɣ
𝑠

 Déterminons les paramètres suivants 𝑳𝒇 et Nu :

Avec 𝑳𝒇 : Longueur de flambement du poteau ;


Nu : Effort normal Ultime du poteau soumis à compression simple.
 Longueur de flambement Lf :
Pour un poteau encastré dans le massif de fondation, elle est donnée par la formule
suivante :
𝑳𝒇 = 0.7𝑳𝟎 (m), avec 𝑳𝟎 = 3.90 m la longueur libre du poteau

𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10

 Effort normal Ultime Pu :


 Descente des charges du poteau P37 :

La descente des charges porte sur un poteau P37 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 5. 16 m et l= 3.90 m donc S= 20.12 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 8.47 m.

111
Figure 30 surface de charges du poteau le plus chargé

 Charges venant du deuxième étage :


Le plan de coffrage du premier et deuxième étage étant identique, alors le poids propre
des éléments porteurs reste le même.

Au Niveau 1 : Toiture
 Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X20.12 = 6.438 KN soit G1= 6.44 KN

 Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X20.12= 20.12 KN soit Q1= 20.12 KN

112
A ce niveau on a : G1= 6.44 KN et Q1= 20.12 KN.

Au Niveau 2 : R+1 et R+2

 Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X8.47= 38.12 KN
Mur=0.15X15X8.47X3.30= 62.89 KN
Dalle pleine= 5.1X20.12= 102.61 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X8.47= 9.53 KN
⅀G= 7.43+38.12+62.89+102.61+9.53= 220.58 KN soit G2= G1+ 220.58
G2= 6.44+220.58= 227.02 KN soit G2= 227.02 KN
 Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X20.12= 50.30 KN soit
Q2=Q1+50.30 d’où Q2=20.12+50.30= 70.42 KN

Comme les plans de coffrages sont identiques alors, G= 2G2 et Q= 2Q2


Par conséquent : G=2X227.02= 454.04 KN et Q=2X70.42= 140.84 KN
A ce niveau on a : G2= 454.04 KN et Q= 140.84 KN.

Au niveau 3 : RDC (Rez-De-Chaussée)


 Charges permanentes :
Poteau=0.30X0.30X25X3.90= 8.76 KN
Longrine=0.30X0.60X25X8.47= 38.12 KN
Mur=0.15X15X8.47X3.90= 74.32 KN
Dalle pleine= (5.1X20.12) /2 = 51.31 KN
Chainage= 25X0.15X0.30X8.47= 9.53 KN

113
⅀G= 8.76+38.12+74.32+51.31+9.53= 182.04 KN
G3= G2+ 182.04 = 454.04+182.04= 636.08 KN soit G3= 636.08 KN
 Charge permanente : Bâtiment à usage scolaire ainsi Q=2.5 KN,

Q= (2.5X20.12) /2= 25.15 KN ; Q3=25.15+Q2, Q3=25.15+140.84= 165.99 KN

A ce niveau : G3= 636.08 KN et Q3= 165.99 KN.

NB : Les charges de la dalle, enduit, carrelage sont divisées par deux parce que, ses
charges sont reparties aux niveaux sols et récupérées par les longrines.

Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4=3 +G3
G4=3+636.08= 639.08 KN soit G4= 639.08 KN.

 Combinaison des charges :


A L’ELU : Pu= 1.35G + 1.5 Q
Pu= 1.35X639.08 + 1.5X165.99= 1111.74 KN
Nu= 1111.74 KN
A L’ELS : Nser= G + Q
Nser= 639.08+165.99 = 805.07 KN
Nser= 805.07 KN

Alors on peut déterminer l’autre côté du poteau : le grand côté b

 Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.

114
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30

 Calcul de β :
𝜆
𝛽 = 1 + 0.2 ( )²
35
32
Alors : 𝛃= 1+ 0.2 ( ) ² = 1.167 soit 𝛃= 1.18
35

 Calcul de la section réduite :

𝛽𝑁𝑢 1.18𝑋1.11174
𝐵𝑟 ≥ 𝑓𝑏𝑐 0.0085𝑓𝑒 ; 𝐵𝑟 ≥ 14.17 0.0085𝑋400 ; 𝐵𝑟 ≥ 0.0701 m²
+ +
0.9 ɣ 0.9 1.15
𝑠

 Calcul de 𝐶𝑟 :

𝐶𝑟 = 0.02 + √𝐵𝑟 = 0.02 + √0.0701 = 0.28 soit 𝐶𝑟 = 0.28 ≈ 0.30 m ; a= 0.30 = 𝐶𝑟 ,


𝐵𝑟 0.0701
Ainsi : b= 0.02 + = 0.02 + = 0.27 m soit b= 0.30 m.
𝑎−0.02 0.30−0.02

Par conséquent B=axb= 0.30X0.30 = 0.090 m².

III-3-1-1-1- Détermination de la section d’armature du poteau P37 :


 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35

 Calcul de la section réduite:

B𝑟 = (a-2)(b-2) = (30-2)(30-2)= 784 cm² Soit B𝑟 = 784 cm² ou 0.0784 m².

115
 Calcul de la section théorique des aciers :

𝑁𝑢 B𝑟 f𝑐28 ɣ𝑠 1.11174 0.0784𝑋25 1.15


𝐴𝑡ℎ = ( - ) =( - ) = 0.00020125 m² soit 𝐴𝑡ℎ = 2.01 cm²
𝛼 0.9ɣ𝑠 f𝑒 0.73 0.9𝑋1.5 400

 Calcul de la section d’armature minimale :

𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4u ; 0.2B/100}, avec u le périmètre du poteau u= 2 (a+b)


Ainsi : u= 2 (0.30+0.30) =1.2, 4u= 4x1.2= 4.8 cm² et
0.2B/100= (0.2X30X30) /100= 1.8 m² Soit 0.2B/100= 1.8 cm²
D’où 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4.8 ; 1.8} cm² soit 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 4.8 cm²

 Choix de la section de calcul :

𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ;𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max {2.01 ; 4.8} cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²

 Vérification de la condition suivante :


𝐴𝑠 ˂ 5B/100 ; 4.8 ˂ 5 (30X30) /100 ? 4.8 ˂ 45 Vraie, la condition est vérifiée.

Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On peut prendre : A= 6.79 cm² soit
6ϕ12HA

 Calcul des armatures transversales :


Le diamètre des aciers transversaux est donné par la relation suivante :Ø𝑡 ˃Ø𝐿 /3
12
Ainsi : Ø𝑡 = = 4 mm, on adopte donc Ø𝑡 = 6 mm
3

 Calcul de l’espacement (𝑆𝑡 ) :


 En zone courante :
Dans cette zone, l’espacement des cadres est donné par la relation suivante :

𝑆𝑡 ≤ min (15Ø𝐿 ; 40 cm ; a+10 cm) = min (15X1.2 ; 40 ; 25+10) = 18 cm


116
 En zone de recouvrement :
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm
3

 Vérification des contraintes :


 Vérification de flambement
Pour qu’il n’y ait pas flambement du poteau, il faut que la condition suivante soit
respectée : σ𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑐𝑟

Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.

 Calcul de la contrainte effective 𝜎𝑒𝑓𝑓 :


𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
Par définition : 𝜎𝑒𝑓𝑓 = = ; Nser= 805.07 KN et B= 300X300= 90000 cm²
𝐴𝑠𝑝 𝐵

80570
𝜎炤𝑓𝑓 = = 8.945 soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 8.95 MPa
90000

 Calcul de la contrainte critique 𝜎𝑐𝑟 :


𝜋²𝑋𝐸𝑖𝑗
Elle est déterminer par la relation suivante : 𝜎𝑐𝑟 = avec 𝐸𝑖𝑗 = 3216.42 MPa
𝜆²

𝜋²𝑋𝐸𝑏 (3.14)2 𝑥3216.42


𝜎𝑐𝑟 = = = 30.97 MPa soit 𝜎𝑐𝑟 = 31 MPa
𝜆² (32)²

Comme la contrainte effective due à la charge de la structure est inférieure à la


contrainte critique, donc il n’y a pas flambement du poteau.

 Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

𝜎𝑒𝑓𝑓 : Contrainte effective et 𝜎𝑎𝑑𝑚 : contrainte effective

117
 Calcul de la contrainte admissible :

𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑牡 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.

Schéma de ferraillage confère annexe

III-3-1-2- Pré dimensionnement et dimensionnement du poteau d’angle P05 :

Le procédé consiste à déterminer préalablement la section du poteau, pour se faire il


faut trouver les côtés a et b, avec :
a : Plus petit côté du poteau ;
b : Plus grand côté du poteau ;
B=axb : La section du poteau.
Ses côtés seront déterminés par les formules suivantes :
𝐿𝑓 1.35𝑁𝑢
a≥ et b ≥ + 0.02
10 𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02)

 Déterminons les paramètres suivants 𝑳𝒇 et Pu :

Avec 𝑳𝒇 : Longueur de flambement du poteau ;


Nu : Effort normal Ultime du poteau soumis à compression simple.
 Longueur de flambement Lf :
Pour un poteau encastré dans le massif de fondation, elle est donnée par la formule
suivante :
𝑳𝒇 = 0.7𝑳𝟎 (m), avec 𝑳𝟎 = 3.90 m la longueur libre du poteau

𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10

118
 Effort normal Ultime Pu :
 Descente des charges du poteau P05 :

La descente des charges porte sur un poteau P05 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 2.73 m et l= 1.73 m donc S= 4.72 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 3.86 m.

Figure 31 surface de charge du poteau le moins chargé

 Charges venant du deuxième étage :


Le plan de coffrage du premier et deuxième étage étant identique, alors le poids propre
des éléments porteurs reste le même.

Au Niveau 1 : Toiture
 Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²

119
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X4.72 = 1.51 KN
Chéneau= Vxω=(hxepxl)xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 1.51+2.025 = 3.535 KN soit G1= 3.54 KN

 Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X4.72= 4.72 KN soit Q1= 4.72 KN
A ce niveau on a : G1= 3.54 KN et Q1= 4.72 KN.

Au Niveau 2 : R+1 et R+2

 Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X3.86= 17.37 KN
Mur=0.15X15X3.86X3.30= 28.66 KN
Dalle pleine=5.1X4.72= 24.07 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X3.86= 4.34 KN
⅀G=7.43+17.37+28.66+24.07+4.34= 81.87 KN soit G2= G1+ 81.87
G2= 3.54+81.87= 85.41 KN soit G2= 85.41 KN
 Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X4.72= 11.8 KN soit
Q2=Q1+11.8 d’où Q2=4.72+11.8= 16.52 KN

Comme les plans de coffrages sont identiques alors, G= 2G2 et Q= 2Q2


Par conséquent : G=2X85.41= 170.82 KN et Q=2X16.52= 33.04 KN
120
A ce niveau on a : G2= 170.82 KN et Q= 33.04 KN.

Au niveau 3 : RDC (Rez-De-Chaussée)


 Charges permanentes :
Poteau=0.30X0.30X25X3.90= 8.76 KN
Longrine=0.30X0.60X25X3.86= 17.37 KN
Mur=0.15X15X3.86X3.90= 33.87 KN
Dalle pleine=(5.1X4.72) /2 = 12.04 KN
Chainage= 25X0.15X0.30X3.86= 4.34 KN
⅀G= 8.76+17.37+33.87+12.04+4.34= 76.38 KN
G3= G2+ 76.38 =170.82+76.38 = 247.20 KN soit G3= 247.20 KN
 Charge permanente : Bâtiment à usage scolaire ainsi Q=2.5 KN,

Q= (2.5X4.72) /2= 5.9 KN ; Q3= 5.9+Q2, Q3=5.9+33.04= 38.94 KN

A ce niveau : G3= 247.20 KN et Q3= 38.94 KN.

NB : Les charges de la dalle, enduit, carrelage sont divisées par deux parce que, ses
charges sont reparties aux niveaux sols et récupérées par les longrines.

Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+247.20= 250.20 KN soit G4= 250.20 KN.

 Combinaison des charges :


A L’ELU : Nu= 1.35G + 1.5 Q
Nu= 1.35X250.20 + 1.5X38.94= 396.18 KN
Nu= 396.18 KN
A L’ELS : Nser= G + Q

121
Nser=250.20 + 38.94 = 289.14 KN
Nser= 289.14 KN

Alors on peut déterminer l’autre côté du poteau : le grand côté b

 Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.

𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35

1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.39618
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.125
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)

Soit on adopte b=0.30 m pour des raisons de coût et l’uniformité de tous les
poteaux.

Par conséquent B=axb= 0.30X0.30 = 0.090 m².

III-3-1-2-1- Détermination de la section d’armature du poteau P05 :

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35

 Calcul de la section réduit :

B𝑟 = (a-2)(b-2) = (30-2)(30-2)= 784 cm² Soit B𝑟 = 784 cm² ou 0.0784 m².


122
Calcul de la section théorique des aciers :

𝑁𝑢 B𝑟 f𝑐28 ɣ𝑠 0.39618 0.0784𝑋25 1.15


𝐴𝑡ℎ = ( - ) =( - ) = -0.0026085 m² soit 𝐴𝑡ℎ = -26.08 cm²
𝛼 0.9ɣ𝑠 f𝑒 0.73 0.9𝑋1.5 400

 Calcul de la section d’armature minimale :

Amin= max {4u ; 0.2B/100}, avec u le périmètre du poteau u= 2 (a+b)


Ainsi : u= 2 (0.30+0.30) =1.2, 4u= 4x1.2= 4.8 cm² et
0.2B/100= (0.2X30X30) /100= 1.8 m² Soit 0.2B/100= 1.8 cm²
D’où 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4.8 ; 1.8} cm² soit 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 4.8 cm²

 Choix de la section de calcul :

𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max { -26.08 ; 4.8 } cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²

 Vérification de la condition suivante :


𝐴𝑠 ˂ 5B/100 ; 4.8 ˂ 5 (30X30) /100 ? 4.8 ˂ 45 Vraie, la condition est vérifiée.

Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On peut prendre : A= 6.79 cm² soit
6ϕ12HA

 Calcul des armatures transversales :


Le diamètre des aciers transversaux est donné par la relation suivante : Ø𝑡 ˃Ø𝐿 /3
12
Ainsi : Ø𝑡 = = 4 mm, on adopte donc Ø𝑡 = 6 mm
3

123
 Calcul de l’espacement (𝑆𝑡 ) :
 En zone courante :
Dans cette zone, l’espacement des cadres est donné par la relation suivante :

𝑆𝑡 ≤ min (15Ø𝐿 ; 40 cm ; a+10 cm) = min (15X1.2 ; 40 ; 25+10) = 18 cm

 En zone de recouvrement :
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3

 Vérification des contraintes :


 Vérification de flambement
Pour qu’il n’y ait pas flambement du poteau, il faut que la condition suivante soit
respectée : σ𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑐𝑟

Avec 𝜎㘱𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.

 Calcul de la contrainte effective 𝜎𝑒𝑓𝑓 :


𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
Par définition : 𝜎𝑒𝑓𝑓 = = ; Nser= 289.14 KN et B= 300X300= 90000 cm²
𝐴𝑠𝑝 𝐵

289140
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 3.21 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 3.21 MPa
90000

 Calcul de la contrainte critique 𝜎𝑐𝑟 :


𝜋²𝑋𝐸𝑖𝑗
Elle est déterminer par la relation suivante : 𝜎𝑐𝑟 = avec 𝐸𝑖𝑗 = 3216.42 MPa
𝜆²

𝜋²𝑋𝐸𝑏 (3.14)2 𝑥3216.42


𝜎𝑐𝑟 = = = 30.97 MPa soit 𝜎𝑐𝑟 = 31 MPa
𝜆² (32)²

Comme la contrainte effective due à la charge de la structure est inférieure à la


contrainte critique, donc il n’y a pas flambement du poteau.

124
 Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

𝜎𝑒𝑓𝑓 : Contrainte effective et 𝜎𝑎𝑑𝑚 : contrainte effective

 Calcul de la contrainte admissible :

𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎 𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :


contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑𝑚 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.

Schéma de ferraillage confère annexe.

III-3-1-3- Pré dimensionnement et dimensionnement du poteau d’angle P24 :

Le procédé consiste à déterminer préalablement la section du poteau, pour se faire il


faut trouver les côtés a et b, avec :
a : Plus petit côté du poteau ;
b : Plus grand côté du poteau ;
B=axb : La section du poteau.
Ses côtés seront déterminés par les formules suivantes :
𝐿𝑓 1.35𝑁𝑢
a≥ et b ≥ + 0.02
10 𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02)

125
 Déterminons les paramètres suivants 𝑳𝒇 et Nu :

Avec 𝑳𝒇 : Longueur de flambement du poteau ;


Nu : Effort normal Ultime du poteau soumis à compression simple.
 Longueur de flambement Lf :
Pour un poteau encastré dans le massif de fondation, elle est donnée par la formule
suivante :
𝑳𝒇 = 0.7𝑳𝟎 (m), avec 𝑳𝟎 = 3.90 m la longueur libre du poteau

𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10

 Effort normal Ultime Nu :


 Descente des charges du poteau P24 :

La descente des charges porte sur un poteau P24 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 3.23 m et l= 2.63 m donc S= 8.49 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 5.26 m.

126
Figure 32 la surface de charge du poteau d'angle

 Charges venant du deuxième étage :


Le plan de coffrage du premier et deuxième étage étant identique, alors le poids propre
des éléments porteurs reste le même.

Au Niveau 1 : Toiture
 Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X8.49 = 2.72 KN
Chéneau= Vxω=(hxepxl)xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 2.72+2.025 = 4.75 KN soit G1= 4.75 KN

127
 Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X8.49= 8.49 KN soit Q1= 8.49 KN
A ce niveau on a : G1= 4.75 KN et Q1= 8.49 KN.

Au Niveau 2 : R+1 et R+2

 Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X5.26= 23.67 KN
Mur=0.15X15X5.26X3.30= 39.06 KN
Dalle pleine= 5.1X8.49= 43.30 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X5.26= 5.92 KN
⅀G=7.43+23.67+39.06+43.30+5.92= 119.38 KN soit G2= G1+ 119.38
G2= 4.75+119.38= 124.13 KN soit G2= 124.13 KN
 Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X8.49= 21.23 KN soit
Q2=Q1+21.23 d’où Q2=8.49+21.23= 29.72 KN

Comme les plans de coffrages sont identiques alors, G= 2G2 et Q= 2Q2


Par conséquent : G=2X124.13= 248.26 KN et Q=2X29.72= 59.44 KN
A ce niveau on a : G2= 248.26 KN et Q= 59.44 KN.

Au niveau 3 : RDC (Rez-De-Chaussée)


 Charges permanentes :
Poteau=0.30X0.30X25X3.90= 8.76 KN
Longrine=0.30X0.60X25X5.26= 23.67 KN
Mur=0.15X15X5.26X3.90= 46.16 KN
128
Dalle pleine=(5.1X8.49) /2 = 21.65 KN
Chainage= 25X0.15X0.30X5.26= 5.92 KN
⅀G= 8.76+23.67+46.16+21.65+5.92= 106.16 KN
G3= G2+ 106.16 = 248.26+106.16= 354.42 KN soit G3= 354.42 KN
 Charge permanente : Bâtiment à usage scolaire ainsi Q=2.5 KN,

Q=(2.5X8.49)/2=10.61 KN ; Q3=10.61+Q2, Q3=10.61+59.44= 70.05 KN

A ce niveau : G3= 354.42 KN et Q3= 70.05 KN.


NB : Les charges de la dalle, enduit, carrelage sont divisées par deux parce que, ses
charges sont reparties aux niveaux sols et récupérées par les longrines.

Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on n’a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+354.42= 357.42 KN soit G4= 357.42 KN.

 Combinaison des charges :


A L’ELU : Nu= 1.35G + 1.5 Q
Nu= 1.35X357.42 + 1.5X70.05= 587.59 KN
Nu= 587.59 KN
A L’ELS : Nser= G + Q
Nser=357.42+70.05 = 427.47 KN
Nser= 427.47 KN

Alors on peut déterminer l’autre côté du poteau : le grand côté b

 Vérification de l’élancement :
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.
129
𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35

1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.58759
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.155
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)

Soit b=0.30 m pour une bonne mise en œuvre du coffrage

Par conséquent B=axb= 0.30X0.30 = 0.090 m².

III-3-1-3-1- Détermination de la section d’armature du poteau P24 :

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35

 Calcul de la section réduit :

B𝑟 = (a-2)(b-2) = (30-2)(30-2)= 784 cm² Soit B𝑟 = 784 cm² ou 0.0784 m².

 Calcul de la section théorique des aciers :

𝑁𝑢 B𝑟 f𝑐28 ɣ𝑠 0.58759 0.0784𝑋25 1.15


𝐴𝑡ℎ = ( - ) =( - ) = -0.0018546 m² soit 𝐴𝑡ℎ = -18.55 cm²
𝛼 0.9ɣ𝑠 f𝑒 0.73 0.9𝑋1.5 400

 Calcul de la section d’armature minimale :

𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4u ; 0.2B/100}, avec u le périmètre du poteau u= 2 (a+b)


130
Ainsi : u= 2 (0.30+0.30) =1.2, 4u= 4x1.2= 4.8 cm² et
0.2B/100= (0.2X30X30) /100= 1.8 m² Soit 0.2B/100= 1.8 cm²
D’où 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4.8 ; 1.8} cm² soit 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 4.8 cm²

 Choix de la section de calcul :

𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max { -18.55 ; 4.8 } cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²

 Vérification de la condition suivante :


𝐴𝑠 ˂ 5B/100 ; 4.8 ˂ 5 (30X30) /100 ? 4.8 ˂ 45 Vraie, la condition est vérifiée.

Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On adopte : A= 6.79 cm² soit 6ϕ12HA

 Calcul des armatures transversales :


Le diamètre des aciers transversaux est donné par la relation suivante : Ø𝑡 ˃Ø𝐿 /3
12
Ainsi : Ø𝑡 = = 4 mm, on adopte donc Ø𝑡 = 6 mm
3

 Calcul de l’espacement (𝑆𝑡 ) :


 En zone courante :
Dans cette zone, l’espacement des cadres est donné par la relation suivante :

𝑆𝑡 ≤ min (15Ø𝐿 ; 40 cm ; a+10 cm) = min (15X1.2 ; 40 ; 25+10) = 18 cm

 En zone de recouvrement :
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3

131
 Vérification des contraintes :
 Vérification de flambement
Pour qu’il n’y ait pas flambement du poteau, il faut que la condition suivante soit
respectée : σ𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑐𝑟

Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.

 Calcul de la contrainte effective 𝜎𝑒𝑓𝑓 :


𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
Par définition : 𝜎𝑒𝑓𝑓 = = ; Nser= 427.47 KN et B= 300X300= 90000 cm²
𝐴𝑠𝑝 𝐵

427470
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 4.749 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 4.75 MPa
90000

 Calcul de la contrainte critique 𝜎𝑐𝑟 :


𝜋²𝑋𝐸𝑖𝑗
Elle est déterminer par la relation suivante : 𝜎𝑐𝑟 = avec 𝐸𝑖𝑗 = 3216.42 MPa
𝜆²

𝜋²𝑋𝐸𝑏 (3.14)2 𝑥3216.42


𝜎𝑐𝑟 = = = 30.97 MPa soit 𝜎𝑐𝑟 = 31 MPa
𝜆² (32)²

Comme la contrainte effective due à la charge de la structure est inférieure à la


contrainte critique, donc il n’y a pas flambement du poteau.

 Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

𝜎𝑒𝑓𝑓 : Contrainte effective et 𝜎𝑎𝑑𝑚 : contrainte effective

 Calcul de la contrainte admissible :

𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑𝑚 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.

132
Schéma de ferraillage confère annexe.

III-3-1-4- Pré dimensionnement et dimensionnement du poteau d’angle P33 :

Le procédé consiste à déterminer préalablement la section du poteau, pour se faire il


faut trouver les côtés a et b, avec :
a : Plus petit côté du poteau ;
b : Plus grand côté du poteau ;
B=axb : La section du poteau.
Ses côtés seront déterminés par les formules suivantes :
𝐿𝑓 1.35𝑁𝑢
a≥ et b ≥ + 0.02
10 𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02)

 Déterminons les paramètres suivants 𝑳𝒇 et Nu :

Avec 𝑳𝒇 : Longueur de flambement du poteau ;


Nu : Effort normal Ultime du poteau soumis à compression simple.
 Longueur de flambement Lf :
Pour un poteau encastré dans le massif de fondation, elle est donnée par la formule
suivante :
𝑳𝒇 = 0.7𝑳𝟎 (m), avec 𝑳𝟎 = 3.90 m la longueur libre du poteau

𝑳𝒇 =0.7X3.90 = 2.73 m.
2.73
Soit a ≥ ; a ≥ 0.273 soit a=0.30 m
10

 Effort normal Ultime Nu :


 Descente des charges du poteau P33 :

La descente des charges porte sur un poteau P24 continu. Avec une surface de charge
de : S= Lxl ou L= 3.23 m et l= 2.69 m donc S= 8.69 m².
La bande (𝑏𝑑 ) est de 5.32 m.

133
Figure 33 la surface de charge du poteau d'angle

 Charges venant du deuxième étage :


Le plan de coffrage du premier et deuxième étage étant identiques, alors le poids
propre des éléments porteurs reste le même.

Au Niveau 1 : Toiture
 Charges permanentes :
Couverture en tôle bac= 0.17 KN/m²
Charpente en bois= 0.1 KN/m²
Faux plafond en contre plafond= 0.05 KN/m²
⅀G= 0.17+0.1+0.05 = 0.32 KN/m²
Avec une surface de charge on aura : G= 0.32X8.69 = 2.78 KN
Chéneau= Vxω= (hxepxl) xω=(1.35x0.15X0.40) x25= 2.025 KN
Alors plus le chéneau on a : G= 2.78+2.025 = 4.805 KN soit G1= 4.81 KN
134
 Charge d’exploitation :
Toiture non accessible à pour charge d’exploitation 1 KN/m² avec une surface de
charge on a donc Q= 1X8.69= 8.69 KN soit Q1= 8.69 KN
A ce niveau on a : G1= 4.81 KN et Q1= 8.69 KN.

Au Niveau 2 : R+1 et R+2

 Charges permanentes :
Poteau= 0.30X0.30X3.30X25= 7.43 KN
Poutre=0.30X0.60X25X5.32= 23.94 KN
Mur=0.15X15X5.32X3.30= 39.50 KN
Dalle pleine= 5.1X8.69= 44.32 KN
Chainage= 25X0.30X0.15X5.32= 5.99 KN
⅀G=7.43+23.94+39.50+44.32+5.99= 121.18 KN soit G2= G1+ 121.18
G2= 4.81+121.18= 125.99 KN soit G2= 126 KN
 Charge d’exploitation :
Le bâtiment à usage scolaire, la charge d’exploitation est de 2.5 KN/m²,
Ainsi avec la surface de charge on aura : Q= 2.5X8.69= 21.73 KN soit
Q2=Q1+21.73 d’où Q2=8.69+21.73= 30.42 KN

Comme les plans de coffrages sont identiques alors, G= 2G2 et Q= 2Q2


Par conséquent : G=2X126= 252 KN et Q=2X30.42= 60.84 KN
A ce niveau on a : G2= 252 KN et Q= 60.84 KN.

Au niveau 3 : RDC (Rez-De-Chaussée)


 Charges permanentes :
Poteau=0.30X0.30X25X3.90= 8.76 KN
Longrine=0.30X0.60X25X5.32= 23.94 KN
135
Mur=0.15X15X5.32X3.90= 46.60 KN
Dalle pleine=(5.1X8.69) /2 = 22.16 KN
Chainage= 25X0.15X0.30X5.32= 5.99 KN
⅀G= 8.76+23.94+46.60+22.16+5.99= 107.45 KN
G3= G2+ 107.45 = 252+107.45= 359.45 KN soit G3= 359.45 KN
 Charge permanente : Bâtiment à usage scolaire ainsi Q=2.5 KN,

Q= (2.5X8.69) /2=10.86 KN ; Q3=10.86+Q2, Q3=10.86+60.84= 71.70 KN

A ce niveau : G3= 359.45 KN et Q3= 71.70 KN.


NB : La charge de la dalle est divisée par deux parce que, ses charges sont reparties
aux niveaux sols et récupérées par les longrines.

Au niveau 4 : Soubassement
Ici, on a que la charge permanente du sous poteau avec la profondeur d’ancrage
G4=2X0.20X0.30X25= 3 KN soit G4= 3+G3
G4=3+359.45= 362.45 KN soit G4= 362.45 KN.

 Combinaison des charges :


A L’ELU : Nu= 1.35G + 1.5 Q
Nu= 1.35X362.45 + 1.5X71.70= 596.857 KN
Nu= 596.86 KN
A L’ELS : Nser= G + Q
Nser=362.45+71.70 = 434.15 KN
Nser= 434.15 KN

Alors on peut déterminer l’autre côté du poteau : le grand côté b

 Vérification de l’élancement :

136
Pour s’assurer de la stabilité du bâtiment et éviter le flambement du poteau,
l’élancement 𝜆 doit être inférieur à 50.

𝟐𝑳𝒇 √3 2𝑋2.73√3
𝜆= = = 31.52 soit 𝜆=32˂50 L’élancement vérifié ;
𝑎 0.30

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼=0.73
1+0.2( )² 1+0.2( )²
35 35

1.35𝑁𝑢 1.35𝑋0.59686
Alors : b ≥ + 0.02 ; b ≥ + 0.02 ; b≥ 0.177
𝛼f𝑐28 (𝑎−0.02) 0.73𝑋25(0.30−0.02)

Soit b=0.30 m pour une bonne mise en œuvre du coffrage

Par conséquent B=axb= 0.30X0.30 = 0.090 m².

III-3-1-4-1- Détermination de la section d’armature du poteau P33 :

 Calcul de 𝛼 :
0.85 0.85
𝜆=32 ˂ 50, on a : 𝛼= 𝜆 = 32 = 0.728 soit 𝛼= 0.73
1+0.2( )² 1+0.2 ( )²
35 35

 Calcul de la section réduit :

B𝑟 = (a-2)(b-2) = (30-2)(30-2)= 784 cm² Soit B𝑟 = 784 cm² ou 0.0784 m².

 Calcul de la section théorique des aciers :

𝑁𝑢 B𝑟 f𝑐28 ɣ𝑠 0.59686 0.0784𝑋25 1.15


𝐴𝑡ℎ = ( - ) =( - ) = -0.001818 m² soit 𝐴𝑡ℎ = -18.18 cm²
𝛼 0.9ɣ𝑠 f𝑒 0.73 0.9𝑋1.5 400

137
 Calcul de la section d’armature minimale :

𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4u ; 0.2B/100}, avec u le périmètre du poteau u= 2 (a+b)


Ainsi : u= 2 (0.30+0.30) =1.2, 4u= 4x1.2= 4.8 cm² et
0.2B/100= (0.2X30X30) /100= 1.8 m² Soit 0.2B/100= 1.8 cm²
D’où 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {4.8 ; 1.8} cm² soit 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 4.8 cm²

 Choix de la section de calcul :

𝐴𝑠 = max { 𝐴𝑡ℎ ;𝐴𝑚𝑖𝑛 }= max {-18.18 ; 4.8} cm² soit 𝐴𝑠 = 4.8 cm²

 Vérification de la condition suivante :


𝐴𝑠 ˂ 5B/100 ; 4.8 ˂ 5 (30X30) /100 ? 4.8 ˂ 45 Vraie, la condition est vérifiée.

Le choix dans l’abaque pour 𝑨𝒔 =4.8 cm² On adopte : A= 6.79 cm² soit 6ϕ12HA

 Calcul des armatures transversales :


Le diamètre des aciers transversaux est donné par la relation suivante : Ø𝑡 ˃Ø𝐿 /3
12
Ainsi : Ø𝑡 = = 4 mm, on adopte donc Ø𝑡 = 6 mm
3

 Calcul de l’espacement (𝑆𝑡 ) :


 En zone courante :
Dans cette zone, l’espacement des cadres est donné par la relation suivante :

𝑆𝑡 ≤ min (15Ø𝐿 ; 40 cm ; a+10 cm) = min (15X1.2 ; 40 ; 25+10) = 18 cm

 En zone de recouvrement :

138
𝐿𝑟
Dans cette zone, l’espacement est fixé par la relation suivante : 𝑆𝑡 = avec n=3 et 𝐿𝑟 :
𝑛
longueur de recouvrement, 𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠 ; 𝐿𝑠 est la longueur de scellement qui est :
𝐿𝑠 =40Ø𝐿 = 40X1.2= 48 cm et donc 𝐿𝑟 = 0.6X48=28.8 cm
28.8
D’où 𝑆𝑡 = = 9.6 cm soit St= 10 cm
3

 Vérification des contraintes :


 Vérification de flambement
Pour qu’il n’y ait pas flambement du poteau, il faut que la condition suivante soit
respectée : σ𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑐𝑟

Avec 𝜎𝑒𝑓𝑓 : la contrainte effective provoquée par l’effort normal et 𝜎𝑐𝑟 : la contrainte
critique qui peut provoquer le flambement.

 Calcul de la contrainte effective 𝜎𝑒𝑓𝑓 :


𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
Par définition : 𝜎𝑒𝑓𝑓 = = ; Nser= 434.15 KN et B= 300X300= 90000 cm²
𝐴𝑠𝑝 𝐵

434150
𝜎𝑒𝑓𝑓 = = 4.824 MPa soit 𝜎𝑒𝑓𝑓 = 4.82 MPa
90000

 Calcul de la contrainte critique 𝜎𝑐𝑟 :


𝜋²𝑋𝐸𝑖𝑗
Elle est déterminer par la relation suivante : 𝜎𝑐𝑟 = avec 𝐸𝑖𝑗 = 3216.42 MPa
𝜆²

𝜋²𝑋𝐸𝑏 (3.14)2 𝑥3216.42


ó𝑐𝑟 = = = 30.97 MPa soit 𝜎𝑐𝑟 = 31 MPa
𝜆² (32)²

Comme la contrainte effective due à la charge de la structure est inférieure à la


contrainte critique, donc il n’y a pas flambement du poteau.

 Vérification de l’écrasement :
Pour que le poteau ne soit pas soumis à l’écrasement, la condition suivante doit être
respectée : 𝜎𝑒𝑓𝑓 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚

𝜎𝑒𝑓𝑓 : Contrainte effective et 𝜎𝑎𝑑𝑚 : contrainte effective

 Calcul de la contrainte admissible :

𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝜎〶𝑐 + 𝜎𝑠 ou 𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible du béton qui est égale à 15 MPa et 𝜎𝑠 :
contrainte admissible de l’acier qui vaut 202 MPa
139
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 15 + 202 = 217, 𝜎𝑎𝑑𝑚 ˃ 𝜎𝑒𝑓𝑓 alors il n’y a pas écrasement du poteau.

Schéma de ferraillage confère annexe.

III-4- DIMENSIONNEMENT DES SEMELLES


III-4-1- Détermination de la section de la semelle la plus chargée S37 :
La semelle la plus chargée est celle qui supporte le poteau le plus chargé. Ceci nous
conduit à considérer la semelle S37.
Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 37 :
A L’ELU : Nu= 1111.74 KN
A L’ELS : Nser= 805.07 KN
Contrainte admissible du sol: 𝜎𝑎𝑑 =0.15 MPa

 Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙

140
Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :
𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ , A≥√
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙

0.80507
A≥√ ; A ≥ 2.316 soit A= 2.45 m donc: A=B= 2.45 m
0.15

 Calcul de la hauteur de la semelle (h) :


Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 2.45−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 2.45-0.30 ; 0.537 ≤ d ≤ 2.15 soit d= 0.50 m
4 4

Alors : h= 0.50+0.05= 0.55 m soit h= 0.55 m

 Vérification des contraintes 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 :

𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝐷𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)

Calcul du poids propre de la semelle :


Pp (semelle)= VXω (poids volumique du béton)
Pp= 0.55X (2.45) ² X25= 82.534 soit Pp= 82.53 KN ou 0.08253 MN
0.80507+0.08253
𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 0.15 ? 0.147˂0.15 Vraie
2.45𝑋2.45

 Calcul de la section des armatures à l’ELU :

La semelle étant carrée, elle se calcul par la formule suivante :

𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 1.11174(2.45−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.001717 m² soit 𝐴𝑠 = 17.17 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.50𝑋348

La section pratique est adopté à l’abaque de𝐴𝑟 = 18.10 cm² soit 16ϕ12HA

 Calcul de la hauteur du pied droit :

141
e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm

 Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1

Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
2.45−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.1566 m soit 𝑆𝑡 = 0.16 m ou 16 cm.
16−1

Schéma de ferraillage confère annexe

III-4-2- Détermination de la section de la semelle de l’angle S05 :


Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 05 :
A L’ELU : Nu= 396.18 KN
A L’ELS : Nser= 289.14 KN
Contrainte admissible du sol: 𝜎𝑎𝑑 =0.15 MPa

 Condition de stabilité :

142
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙

Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :


𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ , A≥√
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙

0.28914
A≥√ ; A ≥ 1.388 soit A= 1.45 m donc: A=B= 1.45 m
0.15

 Calcul de la hauteur de la semelle (h) :


Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 1.45−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 1.45-0.30 ; 0.28≤ d ≤ 1.15 soit d= 0.3 m
4 4

Alors : h= 0.3+0.05= 0.35 m soit h= 0.35 m

 Vérification des contraintes 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 :

𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)

Calcul du poids propre de la semelle :


Pp (semelle)= VXω (poids volumique du béton)
Pp= 0.35X (1.45) ² X25= 18.39 KN soit Pp= 18.40 KN ou 0.01840 MN
0.28914+0.01840
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 0.146˂0.15 Vraie
1.45𝑋1.45

 Calcul de la section des armatures à l’ELU :

La semelle étant carrée, elle se calcul par la formule suivante :

𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.39618(1.45−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.0005455 m² soit 𝐴𝑠 = 5.46 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.30𝑋348

La section pratique à l’abaque est adopté de 𝐴𝑟 = 9.05 cm² soit 8ϕ12HA

 Calcul de la hauteur du pied droit :

143
e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm

 Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1

Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.45−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.1928m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
8−1

Schéma de ferraillage confère annexe

III-4-3- Détermination de la section de la semelle de l’angle S24 :


Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 24 :
A L’ELU : Nu= 587.59 KN
A L’ELS : Nser= 427.47 KN
Contrainte admissible du sol: 𝜎𝑎𝑑 =0.15 MPa

 Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙

Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :


𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ , A≥√
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙

0.42747
A≥√ ; A ≥ 1.688 soit A= 1.80 m donc: A=B= 1.80 m
0.15

 Calcul de la hauteur de la semelle (h) :

144
Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 1.80−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 1.80-0.30 ; 0.375≤ d ≤ 1.5 soit d= 0.40 m
4 4

Alors : h= 0.40+0.05= 0.45 m soit h= 0.45 m

 Vérification des contraintes 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 :

𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)

Calcul du poids propre de la semelle :


Pp (semelle)= VXω (poids volumique du béton)
Pp= 0.45X (1.80) ² X25= 36.45 KN soit Pp= 36.45 KN ou 0.03645 MN
0.42747+0.03645
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 0.14˂0.15 Vraie.
1.80𝑋1.80

 Calcul de la section des armatures à l’ELU :

La semelle étant carrée, elle se calcul par la formule suivante :

𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.58759(1.80−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.0007915 m² soit 𝐴𝑠 = 7.91 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.40𝑋348

La section pratique à l’abaque est adopté de 𝐴𝑟 = 11.31 cm² soit 10ϕ12HA

 Calcul de la hauteur du pied droit :


e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm

 Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1

Avec c : l’enrobage qui est de 5cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.80−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.188 m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
10−1

145
Schéma de ferraillage confère annexe

III-4-4- Détermination de la section de la semelle de l’angle S33 :


Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 33 :
A L’ELU : Nu= 596.86 KN
A L’ELS : Nser= 434.15 KN
Contrainte admissible du sol: 𝜎𝑎𝑑 =0.15 MPa

 Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙

Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :


𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ , A≥√
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙

0.43415
A≥√ ; A ≥ 1.701 soit A= 1.80 m donc: A=B= 1.80 m
0.15

 Calcul de la hauteur de la semelle (h) :


Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 1.80−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 1.80-0.30 ; 0.375≤ d ≤ 1.5 soit d= 0.40 m
4 4

Alors : h= 0.40+0.05= 0.40 m soit h= 0.45 m

 Vérification des contraintes 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 :

𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)

Calcul du poids propre de la semelle :


Pp (semelle)= VXω (poids volumique du béton)

146
Pp= 0.45X (1.80) ² X25= 36.45 KN soit Pp= 36.45 KN ou 0.03645 MN
0.43415+0.03645
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 0.145˂0.15 Vraie.
1.80𝑋1.80

 Calcul de la section des armatures à l’ELU :

La semelle étant carrée, elle se calcul par la formule suivante :

𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 0.59686(1.80−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.00080396 m² soit 𝐴𝑠 = 8.04 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.40𝑋348

La section pratique à l’abaque est adopté de 𝐴𝑟 = 11.31 cm² soit 10ϕ12HA

 Calcul de la hauteur du pied droit :


e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm

 Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1

Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
1.80−2𝑋0.05
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.188 m soit 𝑆𝑡 = 0.19 m ou 19 cm.
10−1

Schéma de ferraillage confère annexe

III-4-5- Détermination de la section de la semelle Jumelée des poteaux P24 & P33
Calcul des fondations par la méthode de bielle
Effort de compression sur le poteau 24 :
A L’ELU : Nu= 587.59 KN
A L’ELS : Nser= 427.47 KN
Effort de compression sur le poteau 33 :
A L’ELU : Nu= 596.86 KN
147
A L’ELS : Nser= 434.15 KN

Nu(t)= 587.59+ 596.86 = 1184.45 KN et Nser(t)= 427.47+434.15= 861.62 KN


Contrainte admissible du sol: 𝜎𝑎𝑑 =0.15 MPa

 Condition de stabilité :
𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡) 𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡)
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ ;S≥ Avec S=AXB
𝑆 𝜎𝑠𝑜𝑙

Les dimensions du Poteau sont homothétiques à celle de la semelle :


𝑎 𝐴 𝐴 0.30 𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡)
= ; = =1 par conséquent A=B=1 S=AXA=A² ; on a : A²≥ ,
𝑏 𝐵 𝐵 0.30 𝜎𝑠𝑜𝑙

𝑁𝑠𝑒𝑟(𝑡)
A≥√
𝜎𝑠𝑜𝑙

0.86162
A≥√ ; A ≥ 2.396 soit A= 2.60 m donc: A=B= 2.60 m
0.15

 Calcul de la hauteur de la semelle (h) :


Cette hauteur est définie par : h=d+0.05 ; calcul de d
𝐵−𝑏 2.60−0.30
≤ d ≤ B-b ; ≤ d ≤ 2.60-0.30 ; 0.57≤ d ≤ 2.3 soit d= 0.60 m
4 4

Alors : h= 0.60+0.05= 0.65 m soit h= 0.65 m

 Vérification des contraintes 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 :

𝑁𝑠𝑒𝑟+𝑃𝑝( 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒)
Soit : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆( 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)

Calcul du poids propre de la semelle :


Pp (semelle)= VXω (poids volumique du béton)
Pp= 0.65X (2.60) ² X25= 109.85 KN soit Pp= 109.85 KN ou 0.10985 MN
0.86162+0.10985
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = 0.14˂0.15 Vraie.
2.60𝑋2.60

 Calcul de la section des armatures à l’ELU :


148
La semelle étant carrée, elle se calcul par la formule suivante :

𝑁𝑢(𝐴−𝑎) 1.18445(2.60−0.30)
𝐴𝑠 = ; 𝐴𝑠 = = 0.001631 m² soit 𝐴𝑠 = 16.31 cm²
8𝑑𝑓𝑠𝑢 8𝑋0.60𝑋348

La section pratique à l’abaque est adopté de 𝐴𝑟 = 16.96 cm² soit 15ϕ12HA

 Calcul de la hauteur du pied droit :


e= 6Ø + 6 = 6X1.2 + 6 = 13.2 cm

 Calcul de l’espacement 𝑠𝑡 :
A−2c
Il se calcule par la formule suivante : 𝑠𝑡 =
NSb−1

Avec c : l’enrobage qui est de 5 cm et NSb : le nombre de barre d’acier qui est de 5
2.60−2𝑋0.03
Ainsi : 𝑆𝑡 = = 0.18 m soit 𝑆𝑡 = 0.18 m ou 18 cm.
15−1

Schéma de ferraillage confère annexe

149
III-5- DIMENSIONNEMENT DE L’ESCALIER :
III-5-1- Détermination des dimensions géométriques de l’escalier :
 Le dimensionnement de l’escalier se fait par la méthode de BLONDEL :
60 ≤ G+ 2h ≤ 64 cm
Soit à considérer :
𝐻𝑡 : La hauteur totale à franchir ;
H : la hauteur à d’échappée ;
G : giron ;
h : hauteur de la contremarche qui est compris entre 15 ≤ h ≤ 19 cm;
e : épaisseur de la palliasse ;
P : la pente de l’escalier ;
E : la largeur du palier ou emmarchement, prise à :
 En pavillon ≥ 80 cm ;
 En collectif ≥ 120 cm ;
Pour notre cas, elle est égale à 1.35 m

 Calculde nombre de marche (N) :

𝐻𝑡
N= avec 𝐻𝑡 =3.90 m, déterminons h :

On sait que : h doit être compris entre 15 et 19 cm maximum, alors on a :


15+19
h= = 17 cm ; soit h= 17 cm
2
H𝑡 3.90
Donc : N= = = 22.94 soit N= 23; soit pour 2 volées on aura 12 marches pour la
ℎ 0.17
première volée et 11 pour la deuxième volée.

150
 Calcul de la hauteur d’une contre marche h :
𝐻𝑡 𝐻𝑡 3.90
N= ; h= = = 0.169 m soit h= 16.9 cm environ 17 cm
ℎ 𝑁 23

D’après BLONDEL h= 17 cm est bien compris dans cette relation : 15 ≤ h=17 ≤ 19

 Calcul de giron G :
Selon la relation de BLONDEL on a : 60 ≤ G+ 2h ≤ 64 cm
Soit : 60-2h ≤ G ≤ 64-2h ; 60-34 ≤ G ≤ 64-34 ; 26 ≤ G ≤ 30 ; on adopte G= 30 cm

 Calcul de l’épaisseur de la paillasse e :


𝐿 𝐿
Soit la relation : ≤ e ≤ ; avec L : la longueur de la volée (ensemble marche,
40 25
contremarche, paillasse)
En règle général e est compris entre 8 ≤ e ≤ 12 cm
Calcul de la longueur de la volée L : L= NXG= 11X30= 330
330 330
Ainsi : ≤e≤ ; 8.25≤ e ≤ 13.2 soit e= 10 cm ; on adopte e= 10 cm.
40 25

III-5-2- Descente des charges :

151
Figure 34 la pente de l'escalier

 Calcul de la pente :
ℎ 17
Elle se détermine par : P= = = 0.566 ; P= 0.57 ; en angle P=tan−1 ( 0.57)= 29.68°
𝐺 30

Soit P= 30°.
 Charge permanente au niveau de la volée :
Pour ce qui est des marches et de la paillasse les charges sont uniformisées et calculée
à partir d’une hauteur moyenne qui est de :
ℎ 17
ℎ𝑚 = e + ; ℎ𝑚 = 10 + ; ℎ𝑚 = 18.5 cm soit ℎ𝑚 = 0.185 m
2 2

Marche et paillasse=ℎ𝑚 xωxbd=0.185X25X1= 4.635 KN/m ; soit G1= 4.63 KN/m

 Charge permanente au niveau du palier :


Le calcul est porté sur une bande d’un mètre (1m)
Palier= 0.10X25X1= 2.5 KN/m ; soit G2= 2.5 KN/m

152
 Charge d’exploitation du palier et de la volée :
La charge d’exploitation de l’escalier étant de 4 KN/m² alors on a : Q= 4X1= 4 KN/m
Soit Q= 4 KN/m

III-5-3- Combinaison des charges :


 Au niveau du palier
A L’ELU : Pu = 1.35G + 1.5Q
Pu = 1.35X2.5 + 1.5X4 = 9.375 KN/m
Pu = 9.38 KN/m
A L’ELS : Pser = G + Q
Pser = 2.5+ 4 = 6.5 KN/m
Pser = 6.5 KN/m
 Au niveau de la volée :
A L’ELU : Pu = 1.35G + 1.5Q
Pu = 1.35X4.63 + 1.5X4 = 12.25 KN/m
Pu = 12.25 KN/m
A L’ELS : Pser = G + Q
Pser = 4.63+4 = 8.63 KN/m
Pser= 8.63 KN/m

153
III-5-4-Calculs des sollicitations :

Figure 35 le schéma statique de l'escalier

Les calculs des sollicitations se feront par la méthode de Caquot, car le rapport des
𝐿𝑖
travées successives ne rentre pas dans cet intervalle 0.8  1.25.
𝐿𝑖+1

 Détermination des moments aux appuis :


Pw lw ′3 + Pe le′3
Les moments aux appuis sont déterminés par la formule suivante : Ma= -
8.5(l′w +l′e )

Aux extrémités les moments des appuis sont nuls, alors M1=M3=0

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3
M2= -
8.5(l′w +l′e )

Pw = 1.35G1 + 1.5Q1 = 1.35X4.63 + 1.5X4 = 12.25 KN/m

154
1.90
lw =l1= = 2.19 m, lw ′3 = 10.50 m3
𝐶𝑂𝑆 30°

Pe = 1.35G2 + 1.5Q2 = 1.35X2.5 + 1.5X4 = 9.38 KN/m


le=l2= 1.35 m, le ′3 = 2.46 m

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3 12.25X10.50+ 9.38X2.46
M2= - =- = - 5.04 KN.m, soit M2= - 5.04 KN.m
8.5(l′w +l′e ) 8.5(2.19+1.35 )

 Détermination des moments en travées :


𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Ils se déterminent par la formule suivante : Mtmax= µ(x) - +
2 2𝑃𝐿²

𝑃𝐿²
Avec µ(x)= : moment isostatique de la travée de référence ; Me et Mw sont pris
8
avec leurs signes.

 Travée 1 :
𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt1= - +
8 2 2𝑃𝐿²

Pw lw ′3 + Pele ′3
Mw=0 et Me=M2= -
8.5(l′w +l′e )

Pw = 1.35G1 + 1.5Q1 = 1.35X4.63 + 1.5X4 = 12.25 KN/m


1.90
lw =l1= = 2.19 m, lw ′3 = 10.50 m3
𝐶𝑂𝑆 30°

Pe = 1.35G2 = 1.35X2.5 = 3.38 KN/m


le=l2= 1.35 m, le ′3 = 2.46 m

P w lw ′ 3 + P e le ′ 3 12.25X10.50+ 3.38X2.46
Me= - =- = - 4.55 KN.m
8.5(l′w +l′e ) 8.5(2.19+1.35 )

P= 1.35G2 + 1.5Q2 = 12.25 KN/m, L= 2.19 m


𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)² 12.25𝑋(2.19)² 4.55 (4.55)²
Mt1= - + = – +
8 2 2𝑃𝐿² 8 2 2𝑋12.25𝑋(2.19)²

Mt1= 7.34 –2.28 + 0.18 = 5.24 KN.m, soit Mt1= 5.24 KN.m

 Travée 2 :
155
𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)²
Mt2= - +
8 2 2𝑃𝐿²

Pw lw ′3 + Pe le′3
Me=0 ; et Mw= -
8.5(l′w +l′e )

Pw = 1.35G2= 1.35X4.63 = 6.25 KN/m


1.90
lw =l1= = 2.19 m, lw ′3 = 10.50 m3
𝐶𝑂𝑆 30°

Pe = 1.35G1 + 1.5Q1 = 1.35X2.5 + 1.5X4 = 9.38 KN/m


le=l2= 1.35 m, le ′3 = 2.46 m
P w lw ′ 3 + P e le ′ 3 6.25X10.50+ 9.38X2.46
M2= - =- = - 2.947 KN.m, soit M2= - 2.95 KN.m
8.5(l′w +l′e ) 8.5(2.19+1.35 )

P= 1.35G2 + 1.5Q2 = 9.38 KN/m et L= 1.35 m


𝑃𝐿² 𝑀𝑤−𝑀𝑒 (𝑀𝑤−𝑀𝑒)² 9.38𝑋(1.35)² −2.95 (−2.95)²
Mt2= - + = – +
8 2 2𝑃𝐿² 8 2 2𝑋9.38𝑋(1.35)²

Mt2= 2.14 + 1.48 + 0.25 = 3.87 KN.m; soit Mt2= 3.87 KN.m

 Calcul des efforts tranchants :


Mw −Me
Les efforts tranchants sont déterminés par : V= (x)+
L
PL PL
Avec (x): l’effort tranchant qui vaut : à gauche w= - et à droite w=
2 2

 Travée 1 :
 A droite

P 1 l1 Mw −Me
Ve= +
2 L1

Mw=0, Me= - 5.04 KN.m et P1=1.35G1 + 1.5Q1 = 12.25 KN/m; l1= 2.19 m

P 1 l1 Mw −Me 12.25X2.19 5.04


Ve= + = + = 13.41 + 2.30 = 15.71 KN
2 L1 2 2.19

Ve= 15.71 KN

156
 Travée 2 :
 A gauche
P 2 l2 Mw −Me
Vw= - +
2 L2

Me=0, Mw= - 5.04 KN.m et P2=1.35G2 + 1.5Q2 = 9.38 KN/m; l2= 1.35 m

P 2 l2 Mw −Me 9.38X1.35 −5.04


Vw= - + =- + = - 10.06 KN
2 L4 2 1.35

Vw= - 10.06 KN

 Diagramme des efforts tranchants et moments en travées :

Figure 36 le diagramme des efforts et des moments en travée

157
III-5-5-Calcul de la section d’acier :

 Calcul du moment maximal à l’ELU :


Le dimensionnement de l’escalier de l’escalier sera assimilé à celle d’une poutre
isostatique soumise à une flexion simple, les calculs se feront à l’ELU sur toute la
bande de 1 m, h= 10 cm ; d=0.9h= 0.9X10= 9 cm ou 90 mm

 Calcul du moment Ultime µ𝑀 :

𝑀𝑢 0.00524
µ𝑀 = = = 0.0456
𝑏𝑋(𝑑)²𝑥𝑓𝑏𝑢 1𝑋(0.09)2 𝑥14.17

µ𝑀 = 0.0456 ˂ 0.186 ; ce qui nous conduit au pivot A ;

 Calcul de 𝛼 :

𝛼 = 1.25 (1- √1 − 2µ𝑀 )= 1.25 (1-√1 − 2𝑋0.0456)= 0.05836 soit 𝛼= 0.0584

 Calcul du bras de levier 𝑍𝑢 :

𝑍𝑢 =d(1-0.4𝛼) = 0.09 ( 1- 0.4X0.0584)= 0.08789 soit 𝑍𝑢 = 0.088 m

 Calcul de l’acier tendu :

𝑀𝑢 0.00537
𝐴𝑢 = = = 0.00017535 m² soit 𝐴𝑢 = 1.75 cm²
𝑍𝑢 𝑓𝑠𝑢 0.088𝑋348

On adopte à l’abaque une section pratique : 𝐴𝑟 = 4.71 cm² soit 6ϕ10HA.

 Calcul des armatures de répartition :

𝐴𝑟 4.71
𝐴𝑟𝑒𝑝 = = = 1.77 cm² soit 𝐴𝑟𝑒𝑝 = 1.78 cm²
4 4

On adopte à l’abaque une section pratique : 𝐴𝑟 = 3.02 cm² soit 6ϕ8HA

158
III-5-5- Disposition constructive :

 Diamètre des barres :

𝒆 100
Ø𝑚𝑎𝑥 = 10 mm ≤ ; = 10 mm ; 10 = 10 soit Ø𝑚𝑎𝑥 = 10 mm
𝟏𝟎 10

 Ecartement :
Pour les aciers longitudinaux on a :

E−2c
𝑆𝑡 = ; avec E : emmarchement, c : enrobage, Nbs : Nombre des barres des aciers
𝑁𝑏𝑠−1
1.35−2𝑋0.03
𝑆𝑡 = = 0.258 m soit 𝑆𝑡 = 0.26 m ou 26 cm
6−1

Pour les aciers transversaux on a :

1
𝑆𝑡 = ; avec 1 m : la bande
𝑁𝑏𝑠−1
1
𝑆𝑡 = = 0.20 m soit 𝑆𝑡 = 0.20 m ou 20 cm
6−1

 Vérification de la contrainte conventionnelle :


Elle doit vérifier la condition suivante : Ʈ𝑢 ≤ Ʈ𝑢
𝑉𝑢 𝑁𝑢 L 15.71𝑋3 0.02356
Avec Ʈ𝑢 = ; 𝑉𝑢 = = = 23.56 KN ; ainsi : Ʈ𝑢 = = 0.2618 MN
𝑏0 d 2 2 1𝑋0.09

Soit Ʈ𝑢 = 0.26 MPa


𝑓𝑐28 25
Ʈ𝑢 = 0.2 = 0.2 = 3.33 MPa ; comme 0.26 ˂ 3.33, alors la condition vérifie.
ɣ𝑏 1.5

 Vérification du non fragilité :


𝑓𝑡28
La condition de non fragilité vérifie si : 𝐴𝑡ℎ ≥ 0.23 bd
𝑓𝑒

159
2.1
7.79 ≥ 0.23X1X9X ; 7.79 ≥ 0.011 Condition est vérifiée : il n’y a pas de fragilité
400

Schéma de ferraillage confère annexe

NB : Ces calculs se sont fait sur un seul niveau car les deux niveaux ont une hauteur à
franchir de 3.30 m, Ainsi le procédé reste le même pour chaque niveau.

CONCLUSION

Le travail que nous avons effectué dans le cadre de notre sujet de fin de cycle sous le
thème « Dimensionnement des éléments porteurs d’un bâtiment R+2 à usage
scolaire », nous a permis de conclure ce qui suit :
Ce projet d’étude nous a été très bénéfique tant sur le plan théorique que sur le plan
pratique, pour ce qui est de la structure des bâtiments en béton armé, les recherches
effectuées nous ont permis d’approfondir nos connaissances sur les règles et normes
du béton armé aux états limites et de conception des structures en béton armé.
Bien que les calculs aux états limites prennent en charge d’une manière beaucoup plus
fine et homogène, cependant il reste à l’ingénieur de compléter sa mission par :
 Une bonne conception de l’ouvrage ;
 Les conditions économiques sont souvent liées à la simplicité de la
conception ;
 La stabilité et la bonne tenue de l’ouvrage.
Pour mieux asseoir les notions apprises, nous avons souhaité effectuer un calcul
manuel.
Enfin, cette étude nous a permis aussi de nous familiariser étant qu’une première
expérience avec les différentes vérifications qu’un concepteur doit effectuer au cours
de son projet.

160
BIBLIOGRAPHIE
I-Notes des cours :
1. Narcisse MALANDA : Cours de technologie de construction I, II ENSP
2. Severin LOUBOUTH : Cours de Béton armé I, II et cours de structure béton
ENSP
3. Romain NIERE : Cours de résistance de matériaux II, III ENSP

II-Ouvrages :
4. Jean Pierre Mougin : BAEL 91 Modifié 99 et DTU associés, Edition Eyrolles
Deuxième édition 2000, Quatrième tirage 2006, Pages 65, 66, 67, 68, et 71.
5. Olivier Gagliardini : Cours de béton armé IUP GCI3 option OS, année
2004/2005, Pages 20 et 23.
6. Henri Renaud et Jacques Lamirault : Guide de calcul de béton armé, Edition
FOUCHER. Pages 26, 47, 52, 53, et 60.
7. Lukelo PHANZI : Etude de la fondation et Dimensionnement de l’ossature en
béton armé d’un immeuble administratif R+4 avec cave, année 2014, Pages 6,
7, 10, 11, 15, et 17.
8. Régis Félix Sidsom KOMPAORE : Projet de construction d’un bâtiment
scolaire RDC extensible en R+2 pour le compte du centre de formation clair
logis BOBO, année 2013, Pages 3, et 13.
III-Sites :
9- www.google.com , www.wikipédia.fr , www.toupie.org

161

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