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REMERCIEMENTS
Nous tenons, d’abord, à remercier tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réussite
de nos études : les parents, les amis, les professeurs…
Nous remercions également les personnes qui nous ont soutenu et aidé pour ce travail de
projet de fin d’études :
Mr Banda Ndoye, notre directeur de projet, professeur à l’école polytechnique de Thiès ; pour
son encadrement et ses conseils,
Mr Ngor Sarr, professeur à l’école polytechnique et madame Fatou Diouf, agent à Aid
Transparency ; pour leur contribution à l’élaboration de ce projet.
DEDICACES
Ce travail est dédié :
A nos parents particulièrement nos mères qui n’ont cessé de prier pour la
réussite de nos études.
A nos familles
A la terre du milieu
SOMMAIRE
Ce projet de fin d’études a pour but de diagnostiquer et d’établir un plan de relance de
l’entreprise H2O INNOVATION. Il s’agit en clair, d’élaborer un plan de diagnostic global,
d’identifier les points forts et les points faibles de l’entreprise ciblée, d’identifier les
opportunités et les menaces de l’environnement externe. Nous allons terminer en proposant
les meilleures options stratégiques afin d’avoir un plan d’amélioration de la compétitivité.
Compte tenu de la demande constante des populations en eau minérale et vu une production
assez faible de l’unité, un plan de relance de l’entreprise s’impose de plus en plus aux
dirigeants.
Nous avons commencé par des entretiens sur le secteur de l’eau minérale pour établir un
aperçu des clients et du marché. S’agissant du diagnostic, l’analyse stratégique classique sous
forme de questionnaire est utilisée pour passer en revue toutes les composantes fonctionnelles
de l’entreprise. La matrice « threats-opportunities-weakness-strengths : TOWS » a permis de
faire une analyse des résultats de l’audit et de répertorier les opportunités et les menaces de
l’environnement externe d’une part puis les forces et faiblesses de l’entreprise d’autre part.
Un premier constat est que le système d’organisation de l’entreprise n’était pas bien mis en
place c’est à dire que le suivi n’était pas rigoureux et que l’organisation était informelle. A
cela s’ajoute un problème d’approvisionnement en bouteilles PET qui représente 43% du coût
de production, d’après les calculs effectués. Au niveau de l’environnement externe, la position
géographique de l’entreprise dans une zone non électrifiée constitue un frein à son
épanouissement. Toutefois la force majeure de l’entreprise repose sur sa politique de qualité
et la flexibilité de l’unité de production.
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
CA : Chiffre d’Affaires
CF : Coût fixe
CV : Coût variable
IR : Indice d’Enrichissement
MP : Matières Premières
P/A: P sachant A
P/F: P sachant F
AVANT PROPOS
Elle est rattachée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et comporte deux centres :
le centre de Dakar et le centre de Thiès.
L’E.S.P. comporte cinq départements repartis dans les deux centres comme suit :
Centre de Dakar :
Département du Génie Chimique
Département du Génie Civil (formation continue)
Département du Génie Electrique
Département du Génie Informatique
Département du Génie Mécanique (D.U.T.)
Depuis 2005, l’ex - I.S.G. a été rattaché à l’E.S.P. sous le nom de Département de Gestion.
Centre de Thiès :
Avec la réforme de 2007, l’E.S.P. centre de Thiès est rattachée maintenant à L’U.T. avec
comme nom l’E.P.T. tout en gardant le même statut et en intégrant la formation de D.U.T. en
Génie Mécanique.
INTRODUCTION
Ce projet porte sur l’identification de tous les maux des composantes fonctionnelles de
l’entreprise. Il parle des méthodes de diagnostic et de la situation du secteur des eaux
minérales au Sénégal. Il présente les meilleures options stratégiques pour la compétitivité des
produits de l’usine. En outres il donne un aperçu de l’importance de l’eau en général et de
l’eau minérale en particulier. Enfin il décrit certaines méthodes de conditionnement de l’eau.
Le travail se présente en quatre parties. Nous allons d’abord faire une analyse et donner les
concepts de la notion du diagnostic. Ensuite nous présenterons l’entreprise à travers ses
différentes structures fonctionnelles et nous parlerons du conditionnement et de l’importance
de l’eau. Le troisième chapitre est consacré à l’étude du marché de l’eau minérale au Sénégal.
Et nous terminerons par les résultats du diagnostic et des recommandations.
I) OBJECTIFS DU DIAGNOSTIC
Pour répondre à la question « quelles sont intrinsèquement les chances que possède une
entreprise d’assurer sa pérennité dans son secteur », une méthodologie a été conçue par les
chercheurs de la Harvard Business School et de ce fait connue sous l’appellation « Analyse
d’Harvard ».
On présente souvent cette analyse en utilisant une représentation, qui de prés ou de loin
ressemble à celle qui suit :
ENVIRONNEMENT ENTREPRISE
FCS COMPETENCES
POSSIBILITES
D’ACTION
CONFRONTATION ET
VOLONTES DES
EVOLUTION DES
DIRIGEANTS
ALTERNATIVES
CHOIX
STRATEGIQUE
Comme on le voit, il s’agit de mettre en évidence les possibilités d’action que peut avoir une
entreprise :
- compte tenue des événements prévisibles dans l’environnement, qui sont porteurs
d’opportunités mais aussi de menaces, d’où la détermination des facteurs clés de
succès à maitriser pour réussir,
- et des possibilités stratégiques de l’entreprise qui sont induites par les compétences
qu’elle possède ou ne possède pas.
Par suite, les possibilités d’action devront être évaluées en prenant en compte les volontés des
dirigeants. De là se déduiront, selon cette méthodologie, les choix stratégiques, les objectifs à
fixer, les politiques fonctionnelles à déterminer et enfin les plans d’action. Il s’agit donc bien
d’une méthode globale, la première qui fut utilisée, pour aider à la décision stratégique.
L’étude des « tendances lourdes » étant faites, il faut maintenant dresser la liste des points
forts et des points faibles de l’entreprise. Pour cela, on doit considérer chacune des activités
exercées et examiner la capacité de l’entreprise à exécuter par rapport :
Il va falloir examiner toutes les activités et toutes les fonctions mises en œuvre, c'est-à-dire :
le management, la commercialisation, les finances, la gestion des ressources humaines, la
recherche et développement, la conception des produits, la production ainsi que tous les
paramètres qui peuvent affecter sa capacité à entreprendre.
Une première vision de l’entreprise peut nous être fournie par la mise en évidence des mix
produits/ marchés sous la forme suivante :
ANCIENS NOUVEAUX
A
N
C PENETRATION DEVELOPPEMENT DU
I ACTUELLE PRODUIT
E
N
S 1 2
N 3 4
O
U DEVELOPPEMENT DIVERSIFICATION
V DU MARCHE
E
A
U
X
Il ne s’agit pas comme on peut le voir, de mettre sous le feu des projecteurs des couples
produit / marché, ainsi que cela se pratique en analyse marketing, mais bien de mettre en
évidence les stratégies de développement mises en œuvre par l’entreprise en terme de produit
par rapport aux marchés.
La construction de ce tableau va permettre une première analyse de l’entreprise basée sur les
choix passés, analyse qui va traduire les mouvements stratégiques :
Toutes les entreprises ne sont pas présentes, au moins à certains moments de leur existence,
dans les quatre quadrants et cela n’est pas neutre en ce qui concerne la compréhension du jeu
stratégique joué.
Il existe une variante, sous la forme de 9 cases, de cette matrice d’Ansoff ; cette variante
permet de mettre en lumière les axes de diversification :
Intégration
ACTUELS Pénétration horizontale Innovation technique
Extension par
CONNEXES Extension de marché DIVERSIFICATION conglomération
Expansion de Extension
NOUVEAUX marché congénérique DIVERSIFICATION
Forces et faiblesses, une fois clairement comprises, il sera alors nécessaire de comparer les
points « forts » et les points « faibles » de l’entreprise avec les menaces et les opportunités,
présentes aujourd’hui ou à terme, dans l’environnement. Pour cela une démarche a été
proposée par un chercheur de l’université de San Francisco le professeur H. WEIHRICH. Il
s’agissait pour lui de confronter et d’évaluer les alternatives stratégiques possibles à partir de
ces comparaisons. Il a, ainsi, mis au point une matrice connue sous la dénomination de
matrice de WEIHRICH ou matrice « TOWS » :
Une présentation simplifiée de ces comparaisons peut se faire en utilisant deux axes dans
l’espace, par exemple :
A partir de ces deux éléments, il est relativement facile de qualifier l’événement en utilisant
une échelle de notation. On peut alors croiser menaces et opportunités, en ne retenant que les
menaces et les opportunités qui sont réellement significatives. En effet, on ne retient que
celles qui se révèlent avoir en même temps un effet notable et une probabilité de se réaliser.
Cette dernière matrice amène à définir 6 situations très différentes, au lieu de quatre dans le
modèle de la matrice classique « TOWS ». En effet, construire une matrice, en lieu et place de
la matrice classique « TOWS », permet d’imaginer les scénarios les plus probabilistes quant
aux conditions de l’environnement dans lequel pourrait avoir lieu la concurrence.
- La position 1 est celle où l’entreprise peut mobiliser de réelles forces pour jouer face à
la situation spéculative. Elle est baptisée « JEU Á CHANCE GAGNANTE » puisque
la notion de spéculation entraîne un comportement de joueur et de chance gagnante car
l’entreprise peut user de ses points forts.
- La position 2, c’est lorsque le décideur choisit de se maintenir dans son secteur, même
cas, mais avec un haut risque puisque l’entreprise ne pourrait présenter surtout que des
faiblesses: « JEU Á HAUT RISQUE »
- La position 3 met l’entreprise dans la situation d’exploiter ses forces dans un contexte
situation idéal puisque les opportunités sont fortes face aux menaces faibles :
« PARADIS »
- La position 4 met l’entreprise dans la même situation sauf qu’elle n’aurait que des
points faibles pour saisir les opportunités présentes. L’entreprise n’aurait que de
possibilité de saisir les chances offertes par son incapacité due au contraste entre
situation de l’environnement et état de l’entreprise : « DILEMME »
- La position 5 est celle où l’entreprise est à même de pouvoir utiliser ses points forts en
face d’une situation dangereuse puisque présentant plus de menaces que
d’opportunités. Elle pourra sans doute survivre et s’adapter mais dans la
souffrance : « PURGATOIRE »
- Enfin la situation 6 est celle où l’entreprise n’aurait à opposer que des faiblesses en
face d’une situation dangereuse. C’est bien entendu le pire des scénarios possibles
pour l’entreprise : c’est « L’ENFER ».
Cette méthode proposée par McKinsey présente l’avantage d’étudier simultanément plusieurs
niveaux. Elle peut se présenter sous la forme du schéma suivant s’appuyant sur :
- La stratégie (objectifs, plans d’actions, comment utiliser les ressources au mieux dans
un certain environnement…),
- La structure (organisation, nombre de niveaux hiérarchiques, délégation…),
- Les systèmes (procédés, procédures, règles instituées et régulièrement suivies…),
- Le staff (personnel) : (les spécialistes, les métiers des hommes…),
- Les skills (compétences) : (distinctives par rapport à celles des concurrents),
- La style : (culturel, techniques et comportements en termes de management, style de
direction…),
- Les shared-values (valeurs communes): (Principes, concepts moraux, philosophiques
et même spirituels que partagent les membres de l’entreprise).
STRUCTURE
STRATEGIES SYSTEMES
SHARED VALUES
SKILL STYLE
(Compétences de (Comportement de
l’entreprise…) management,
STAFF
(Compétences du
personnel…)
Il ne faut sans doute pas réellement, considérer les « 7s » de McKinsey comme une méthode
d’analyse mais plutôt comme une approche style « check list » permettant de :
- décrire tous les aspects clés de l’entreprise pour réfléchir sur le plan stratégique,
- donner du poids à des facteurs ; les uns concrets (stratégie, structure…), les autres non
concrets (valeurs partagées…), sans en oublier aucun, ni en privilégier aucun.
Les « 7s » de McKinsey demeurent un outil précieux pour insérer la dimension « humaine »
dans l’analyse stratégique. C’est un fait que les outils présentés jusqu’alors ont vraiment peu
Cette méthode marche lorsqu’on effectue des choix stratégiques pour en valider toutes les
conséquences et vérifier leur adéquation par rapport à l’entreprise.
Le « PIMS » est une méthode d’analyse stratégique qui a été pensée vers la fin des années 50
et le début des années 60 à la demande de GENERAL ELECTRIC. Ce très grand groupe
d’origine américaine a senti le besoin de procéder à des études sérieuses pour tenter
d’expliciter, mathématiquement, très clairement les raisons « génériques » pour lesquelles
certaines entreprises étaient plus « gagnantes » que d’autres, et ce quel que soit le secteur
économique, voire même la taille de l’entreprise.
- gérer une base de données reflétant les activités passées des membres,
Cette base, de données stratégiques permet de tirer des moyennes. La « moyenne » devient la
norme : le PAR (terme pris au domaine du golf).
Dans une première étape, on entre dans la base de données stratégique et pour une entreprise,
on détermine :
Le modèle PIMS a identifié une quarantaine de facteurs pouvant influencer la rentabilité des
secteurs et les a regroupés en quatre catégories.
- L’environnement économique,
- La position concurrentielle de l’entreprise,
- La structure du processus de production,
- Les allocations des ressources.
On peut noter que ce regroupement est parfaitement valable pour toute analyse stratégique et
pour toute entreprise.
- le résultat courant,
- Intensité du capital :
Plus la rotation du capital est forte et plus la rentabilité est forte ; ce qui a pour
corollaire qu’un investissement à faible rotation n’a de sens pour une entreprise que si
les atouts de celle-ci sont très conséquents. En théorie, ceci favorise la sous-traitance
pour n’intégrer, en interne, que l’assemblage.
- Croissance du marché :
Elle est favorable à la rentabilité et défavorable au cash flow.
- Part du marché :
Le PIMS considère que la rentabilité croît avec la part du marché (phénomène dû à la
maîtrise de l’effet de l’expérience).
- Productivité :
La rentabilité évolue dans le même sens que le ratio « valeur ajoutée par personne dans
l’entreprise »,
Les travaux du PIMS permettent de mettre en évidence des corrélations qui semblent
aujourd’hui connues et acceptées par tous, ce qui n’était pas le cas à l’époque. C’est donc une
méthode pour, notamment, comprendre le passé et comparer les résultats de son entreprise
relativement par rapport à ses concurrents.
Cependant le PIMS a tiré « neuf » conclusions générales des études passées, qui semblent
aujourd’hui admises et que l’on peut résumer ainsi :
En définitive, si le choix a été fait, de présenter cette méthode à l’intérieur de ce chapitre c’est
parce que le PIMS fournit des règles, permettant d’enrichir la réflexion stratégique mais aussi
à un coût qui n’est pas neutre, et sous certaines conditions d’équivalence des segments
stratégiques par rapport à ceux de ses concurrents.
Ainsi que l’on pourra le comprendre, elle est riche d’enseignements pour valider les choix
faits.
Elle a été conçue par un groupe de chercheurs, qui ont mis en évidence qu’à côté de la
« position concurrentielle » et de l’ « attrait du secteur », il était nécessaire de considérer deux
autres facteurs :
- La stabilité de l’environnement,
- Et la force financière.
Ils ont construit un système à deux axes, chacun d’entre eux étant gradué à l’opposé par
rapport au point zéro pour pouvoir supporter deux facteurs. La cotation des quatre facteurs
devra tenir compte de cette particularité de construction. Pour cela on utilisera :
- la valeur « maxima » pour une « force financière» et un « attrait du secteur » qui sont
élevés,
- et à l’opposé, la valeur « minima », c'est-à-dire : négative, pour les deux autres
facteurs quand ils sont forts.
Ce système à deux axes définit quatre quadrants ; la résultante des cotations permet de tracer
la « résultante ». La position occupée par l’entreprise, à l’intérieur d’un de ces quadrants,
permet de vérifier que les choix d’action actuels sont bien pertinents pour assurer la survie et
que l’entreprise possède les compétences et ressources nécessaires.
Le tableau, ci-après, permet de voir ce qui est préférable dans chaque quadrant :
CONSERVATRICE AGGRESSIVE
DÉFENSIVE CONCURRENTIELLE
On peut, à partir de là, comparer ce qui a été fait et en déduire la qualité des mouvements
stratégiques passés.
Diagnostic de la
Diagnostic de la Diagnostic de la
fonction
Fonction fonction financière
Commerciale et
Production
Marketing
REFORMULATION DE LA STRATEGIE
(Source : séminaire de formation diagnostic global d’une unité industrielle année 2004)
Cette étude de l’entreprise, basée pour une partie notable sur l’analyse d’Harvard, appartient à
ce qu’il est convenu d’appeler l’analyse stratégique classique par opposition à l’analyse
concurrentielle. Comme on l’aura compris cette analyse n’a plus aujourd’hui pour but premier
de faire prendre des décisions stratégiques immédiates. Il s’agit donc de permettre à
l’entreprise d’inscrire son itinéraire stratégique en ayant toujours présent à l’esprit les divers
scénarios dans lesquelles elle pourrait avoir à se trouver.
Néanmoins, il est indispensable de garder en mémoire que l’urgence des décisions à prendre
est souvent due à la surprise devant l’apparition subite de certaines situations non prévues.
L’étude de l’environnement a pour but de remédier à cet état de fait en offrant un mode
d’analyse basé sur la recherche d’informations fiables puisées essentiellement dans
l’environnement.
Concernant les 7s de McKinsey, il est à noter qu’il s’agit plutôt d’une approche style « check
List » qu’une méthode d’analyse stratégique proprement dite. Mais il est à considérer
implicitement car étant le seul à intégrer le facteur humain. Quant’ au PIMS, il est utilisé par
des spécialistes ayant une base de données stratégiques qui leur permet de tirer des moyennes.
Cette moyenne ne représente en aucun cas une chance gagnante. Le SPACE est une méthode
plutôt mathématique et théorique prenant principalement en compte la stabilité de
l’environnement et la force financière. Vu le niveau financier relativement moyen de
l’entreprise, on ne peut pas parler de force financière.
Pour notre cas, nous choisirons la méthode d’analyse stratégique classique, du fait que
l’entreprise n’a pas encore mis en place un plan de diagnostic pour répertorier ses forces,
faiblesses, opportunités et menaces. De plus, il est impératif de faire une analyse stratégique
classique avant de mettre en place une stratégie concurrentielle.
H2O INNOVATION S.A est située à 5 km du village de NIAGUE dans la région de Dakar.
L’usine est installée en dehors des grandes agglomérations, et non loin des zones de
consommation élevées. Elle occupe une superficie de 200 m² et le puits est distant de l’usine
d’environ 500 m. elle occupe un terrain bail dans la communauté rurale.
PRE TRAITEMENT
TRAITEMENT
Osmose inverse
Reminéralisation
Stockage eau
Ozonisation
CONDITIONNEMENT
Convoyeur
Laveur de bouteilles
Remplisseuse
Bouchonneuse
Etiqueteuse
Fardeleuse
Convoyeur
Source
Potabilisation
Stocks de
bouteilles
Stock
Extraction et
positionnement Carbonisation
Rinçage Remplissage
Bouchons Bouchage
Palettes Palettisation
Bobine film
Mise en fardeau
H2O INNOVATIONS S.A. est une petite et moyenne entreprise qui a été créée par des
jeunes sénégalais. Dans le souci de contribuer au développement du Sénégal, les promoteurs
ont voulu apporter leur modeste contribution au combat pour l’accessibilité et la disponibilité
d’une eau buvable sans risque de contamination, que mène le gouvernement du Sénégal.
Le problème de l’eau potable au Sénégal est loin d’être résolu. La sécheresse se fait de plus en
plus menaçante et l’impureté des eaux disponibles continue d’être l’un des principaux facteurs
responsables de nombreuses maladies tropicales telles que la diarrhée. C’est pour éradiquer à
ces problèmes ou du moins amoindrir leurs conséquences néfastes, que l’entreprise s’est fixé
comme objectif d’offrir une eau de qualité supérieure à un prix accessible à la population.
Après avoir analysé de façon attentive le marché de l’eau, elle décide de mettre sur le marché
les produits suivants :
Pour son alimentation en eau l’entreprise dispose d’un puits et d’un branchement à la SONES.
Après avoir été pré-filtrée à l’aide d’un système au charbon activé, l’eau est conditionnée par
une résine qui l’adoucit. Le sable, les saletés, les dépôts et la rouille sont enlevés par des
filtres de 5 microns.
L’eau est ensuite traitée par un procédé d’osmose inversé enlevant sels, métaux lourds,
produits chimiques et bactéries. Enfin, l’état final prévoit le filtrage des matières chimiques
organiques, des gaz dissous et l’élimination des goûts ou odeurs désagréables.
Avant d’être embouteillée l’eau est introduite dans un tube à ultraviolet qui permet
l’élimination de toutes les bactéries ou virus qui n’auraient pas été évacués par l’osmose. La
forte intensité des rayons ultraviolets produit un gaz, l’ozone, qui permet de stériliser l’eau
lorsqu’elle est embouteillée.
Les clients sont représentés par des hôtels, des restaurants, des grandes institutions, des
organismes non gouvernementaux, des petites et moyennes entreprises et des stations et
services d’essence. Il s’agit d’un marché concentré géographiquement ce qui permet d’assurer
un service de livraison rapide et efficace. Une étude a montré que ce segment de marché aura
un effet multiplicateur certain au niveau du marché résidentiel. Le nombre de consommateur
travaillant dans ces lieux est élevé et c’est la publicité par le « bouche à oreille » qui initiera le
marché des particuliers
La clientèle se trouve essentiellement dans la capitale Dakar où il y’a une forte concentration
d’hôtels, de restaurants, de supermarchés, de grossistes et où vit 20% de la population du
pays. Des franchises seront ouvertes à moyen terme dans les autres villes du pays.
Une politique en matière de service à la clientèle est appliquée par la vente avec
discrimination par supplément de packs en fonction de la quantité achetée. Pour fidéliser les
clients, des ristournes sont envisagées.
L’eau minérale produite par H2O INNOVATION S.A. est composée principalement en
milligramme par litre
Calcium 50
Magnésium 10
Sodium 7
Potassium 1
Chlorure 88
Nitrates 0
Sulfates 40
Nitrites 0
Les prix appliqués jusqu’à présent par H2O sont fixés en fonction des périodes de l’année et
de la demande.
1000 à 1500 FCFA pour le pack de 6 bouts de 1,5 litres
1800 à 2000 FCFA pour les packs de 12 bouts de 0,5 litre.
L’eau est vitale pour l’être humain et constitue 75% de son poids. Notre organisme en a
besoin pour digérer les aliments que nous mangeons. Pour notre bien être et une performance
physique et mentale, notre corps a besoin d’un apport équilibré en liquides. L’apport
journalier minimal doit être de 2 litres.
Un nombre croissant de personnes se tournent vers les eaux minérales pour répondre à une
partie ou à l’intégralité de ces besoins individuels quotidiens. Les eaux en bouteilles sont
perçues comme étant plus sures et de meilleure qualité.
En général, le processus commence à partir d’une source, puits ou nappe d’eau. L’eau est
alors soumise à une pression qui la fait remonter en surface. Elle passe ensuite par une chaine
de prétraitement avant d’atterrir au poste de remplissage.
elle est caractérisée par une teneur en certains sels minéraux, dont la proportion est
limitée et la présence d’oligo-éléments ou d’autres constituants ;
elle provient directement des nappes souterraines par des émergences naturelles ou
forcées pour lesquelles toutes les précautions devraient être prises afin d’éviter toute
pollution ou influence extérieure sur les propriétés physiques et chimiques de l’eau
minérale ;
elle est constante dans sa composition et stable dans son débit et sa température,
compte dûment tenu des cycles de fluctuations naturelles mineures ;
elle est captée dans des conditions qui garantissent la pureté microbiologique et la
composition chimique de ses constituants essentiels ;
elle est conditionnée à proximité de l’émergence de la source avec des précautions
d’hygiène particulières.
L’osmose inverse est un procédé de traitement de l’eau par lequel l’eau est poussée à travers
une membrane semi perméable dont les pores sont minuscules. Ainsi, les impuretés qui sont
trop grosses pour passer à travers la membrane sont retenues puis évacuées.
Les appareils d’osmose inverse purifient l’eau en faisant passer un volume d’eau pressurisé à
travers une membrane très fine en plastique. Si l’eau brute à traiter provient d’un puits ou
d’une autre source privée, il faudra au préalable désinfecter et pré filtrer l’eau en amont de
l’appareil d’osmose inverse, pour éliminer le chlore, les particules et les sédiments et retenir
les contaminants susceptibles de souiller ou d’endommager la membrane.
Notons que l’eau qui renferme du manganèse, du sulfure d’hydrogène ou du fer doit subir
un traitement préalable afin de prolonger la vie utile de la membrane.
L’osmose inverse peut retirer de l’eau les matières dissoutes, les sels et les minéraux qui
rendent l’eau dure, les substances chimiques organiques et d’autres impuretés. Ce procédé
peut améliorer le goût de l’eau pour les gens qui n’aiment pas le goût des matières
minérales dissoutes.
Les appareils d’osmose inverse ne fonctionnent pas correctement si la pression d’eau est
inférieure à 40 ou 45lb/po². Si la pression est trop faible, comme c’est le cas souvent dans
les installations privées, il faudra songer à installer une pompe relais pour augmenter la
pression.
Le traitement aux rayons UV désigne le procédé de désinfection de l’eau qui traverse une
source lumineuse particulière. Protégée par un manchon transparent avant d’être
immergée dans l’eau, l’ampoule émet des ondes ultraviolettes qui inactivent les micro-
organismes pathogènes. Cette technique de traitement gagne en popularité puisqu’elle ne
requiert pas nécessairement l’ajout de produits chimiques.
L’eau doit être parfaitement claire, exempte de particules de terre ou de sable qui
autrement risqueraient de bloquer les rayons UV et d’assurer la survie de particules
nocives. Par conséquent, un système de traitement aux rayons UV est normalement
pourvu d’un filtre de 5 microns placé en amont de l’appareil de traitement. Avant
donc de procéder à l’installation de l’appareil, il faut faire analyser l’eau puisqu’elle
pourrait nécessiter un traitement supplémentaire.
Les traitements de l’eau autorisés incluent la séparation de constituants instables tels que
les composés contenant du fer, du manganèse, du soufre ou de l’arsenic, par décantation
et/ou filtrage, le cas échéant, accélérée par une aération préalable.
Le transport des eaux minérales dans des récipients de grande contenance (vrac) aux fins
de conditionnement ou de toute autre opération avant le conditionnement est interdit.
Dans l’eau minérale, la concentration des substances indiquées ci-dessous ne doit pas
dépasser les chiffres ci après :
Borate 5 mg/l
Cuivre 1 mg/l
Nitrate 50 mg/l
La source ou le point d’émergence doit être protégé contre les risques de pollution.
Les installations destinées à l’exploitation des eaux minérales naturelles doivent être
réalisées de façon à exclure toute possibilité de contamination. A cet effet et notamment :
La production mondiale d’eau minérale s’élève à 150 milliards de L/an ; les pays qui
enregistrent le niveau de consommation le plus élevé sont ceux de l’Europe du sud, de la
Chine et du Brésil.
Les populations, soucieuses de leur santé, adhèrent de plus en plus à la consommation d’eau
minérale.
Le marché des eaux minérales est l’un des plus dynamiques du secteur agroalimentaire
sénégalais. Longtemps dominés par les importations, il se développe avec l’apparition de
nouvelles entreprises.
Jusqu’en octobre 2001, l’offre locale était représentée par la Société Anonyme des Eaux
Minérales du Sénégal (SAEMS) dont l’activité a été reprise par la Société d’Embouteillage et
de Conditionnement (SEMCO) qui produit et commercialise une eau minérale naturelle sous
la marque « fontaine ».
Pour compléter cette offre, on trouve également la société sénégalaise BA EAU BAB qui
commercialise de l’eau déminéralisée sous le même nom, conditionnée en bombonne de 18
litres et bouteilles de 1.5 litre. Celle-ci dispose de son propre réseau de distribution et s’est
spécialisé dans l’approvisionnement des administrations et organismes internationaux, mais
également des grands magasins et particuliers par l’intermédiaire d’un service de livraison à
domicile.
La Société des eaux de consommation du Sénégal (SOCOSEN) produit une eau minérale sous
la marque de Baraji. Cette unité bénéficie des avantages liés au Code des investissements de
l’APIX avec un investissement de 1 milliard de franc CFA.
A coté de cette unité de production d’eau en sachet signalons la présence de Safi qui totalise
environ 7 millions l/an.
Un autre créneau est entrain de se développer, celui de l’eau purifiée et filtrée en sachet à
l’instar de la société Continentale Alimentaire (CONAL) et sa marque « Eau Claire ».
S’agissant des importations, elles représentaient 851 millions de FCFA (1.365 million
d’euros) en 2006 contre 1.359 milliard de FCFA (2.027 millions d’euros) en 2000. Elles sont
dominées par 3 pays, la France qui assure 82% des importations suivie de l’Afrique du Sud
avec 8% et l’Italie 5%.
Une cinquantaine de marques d’origine diverse (Awa de Cote d’ Ivoire, etc.) sont présentes
sur le marché, avec une prévalence pour l’origine française. Les marques, « Cristalline »,
« Piervale » et « Valentine » sont les principales. Les marques « Evian », « Volvic »,
« Contexéville » sont également présentes ainsi que les eaux gazeuses « Perrier », « Vichy
Celestins » et « Badoit » qui se positionnent sur le segment haut de gamme.
Le marché de l’eau embouteillée est très concurrentiel au Sénégal. En plus des entreprises
locales on note la présence des importateurs qui sont de moyennes entreprises.
La présente étude se propose d’apporter des données quantitatives sur le marché de l’eau
embouteillée au Sénégal.
II-2) Méthodologie
C’est principalement à travers une recherche documentaire que les données ont été recueillies
et exploitées. A cet effet, plusieurs sources ont facilité la recherche et l’exploitation des
données. On peut citer :
Le marché global théorique de l’eau traitée est constituée de sept cent soixante dix sept mille
neuf cent trente et un (777 931) ménages répartis inégalement sur l’ensemble du territoire. Le
tableau ci après montre la consommation des ménages.
En considérant que le marché de l’eau embouteillée n’a aucun non consommateur absolu, et
compte tenu des tableaux ci-dessus, il est possible d’affirmer que le marché théorique global
de ce produit est représenté par la population totale qui est composée de six cent quatre-vingt
treize mille trois cent soixante huit (693368) ménages.
Selon les statistiques du Ministère du Tourisme, les entrées de touristes au Sénégal sont
estimées en 2008 à 1 361 000 pour une durée moyenne évaluée à 3.9 jours.
Sachant qu’un touriste consomme en moyenne 3 litres d’eau embouteillées par jour, alors le
marché du tourisme pourrait être évalué comme suit :
Ces chiffes sont à prendre avec précaution car les sources datent de 2007. Aussi,
l’environnement et la nature évolutive de l’être humain font que les données peuvent varier.
l’importation,
la production locale.
En effet, la présence de plusieurs marques importées est notée dans le marché. L’estimation la
plus récente des importations s’élève environ à 678 327 litres. (Voir annexes)
L’offre locale est dominée par Kirène et peut être présentée comme suit :
autres
Siagro CCBM
Entreprise Semco « Fontaine » producteurs
« Kirène » « Safy »
locaux
Soit un total de :
Offre = 32 000 000 + 7 000 000 + 7 000 000 + 14 000 000 + 678 327
Il est dès lors possible d’affirmer que ce marché est loin d’être atteint par la concurrence
actuelle, malgré son agressivité en termes de prix, de présence aux points de vente et de
multiplication des références.
Le secteur de l’eau minérale reste stable même si la concurrence entre entreprises locales
s’accentue de plus en plus. L’étude sur le marché a montré que la demande est largement
supérieure à l’offre. En effet 20% de la demande n’est pas satisfait.
On note aussi une diminution progressive des importations ce qui explique que la population
fait confiance aux entreprises locales.
Même si les dirigeants de l’entreprise disent se sentir à l’aise avec le groupe électrogène, la
non-électrification de l’entreprise constitue un frein à son émergence. Le cout d’acquisition
des bouteilles PET et des bouchons représente environ 45% du coût de la production. Le
réseau de distribution est divisé en deux parties :
I-2) Règlements
Sur le plan de la réglementation, le respect des normes de qualité et d’hygiène est de rigueur
dans ce domaine. Les eaux d’alimentation doivent satisfaire les normes de potabilité en
vigueur, notamment en ce qui concerne leurs caractéristiques physiques, chimiques,
biologiques et bactériologiques. Outre les normes de potabilité, les eaux minérales doivent
répondre à des critères définis par décret pris sur rapport conjoint du Ministre chargé de la
Santé publique et du Ministre chargé de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Des
dispositions devront être en application pour résoudre le problème réel de l’environnement,
qui consiste à réduire l’utilisation des sachets et à encourager celle des bouteilles.
I-3) La concurrence
Au niveau de la concurrence, la principale force des grandes entreprises repose sur les
économies d’échelles qu’elles arrivent à réaliser. Pour assurer une production continue, toutes
ces usines produisent elles mêmes les emballages qui représentent 80 à 85℅ du cout de
production. Cette disponibilité constante des emballages leur permet de répondre à la
demande, mais aussi de réduire les coûts de production et d’assurer la qualité des produits par
une maîtrise totale de la chaine.
Les concurrents ci après ont été recensés même s’ils ne sont pas nécessairement sur le
segment considéré :
Kirène, Fontaine, Safi, Ba eau Bab, Baraji, St. Alix, Val de Belcéline, Awa, Evian, Volvic,
Pierval, etc.
Il faut remarquer qu’il n’existe pas de contrat entre les fournisseurs et l’entreprise. Le délai de
payement des bouteilles PET est fixé à 30 jours date de fin du mois.
Des contrats d’approvisionnement devront être établis pour assurer la disponibilité des MP, et
la recherche d’autres fournisseurs pour assurer le fonctionnement.
CASINO ex SCORE
PRIDOUX (7 magasins)
BOUTIQUES SELECT (Stations Shell)
BOUTIQUES TOTAL (Stations Total)
Grossistes et marché
BOUTIQUES EL DEN (Stations Elton)
La qualité du produit et le prix sont les éléments de motivation d’achat de la clientèle. Une
étude de clientèle, d’image ou de notoriété durant le fonctionnement de l’usine n’était pas
réalisée.
Le délai de payement des clients est fixé à 60 jours date de fin du mois.
La politique en matière de service à la clientèle utilisée est une vente avec discrimination par
supplément de packs en fonction du nombre acheté. Pour fidéliser les clients, des ristournes
pourraient être envisagées, et la livraison des produits par l’entreprise.
OPPORTUNITES MENACES
- Demande croissante - Difficultés financières
- Qualité de traitement du produit - Mauvaise campagne publicitaire du
- Capacité à diversifier sur d’autres produit sur le marché
secteurs - Cout d’acquisition des bouteilles très
élevé
- Non disponibilité de l’électricité
- Problème de livraison
- Relation informelle entre l’entreprise
et les fournisseurs
- Présence des eaux en sachet
- Concurrence
« Fabriquer ce que vous pouvez vendre plutôt que d’essayer de vendre ce que vous
fabriquez » Peter DRUCKER
Cette formule résume l’optique marketing que de nombreuses entreprises de toutes les tailles
ont adopté pour améliorer leur efficacité commerciale.
Il est possible de définir le marketing comme l’art de faire converger les actions de
l’entreprise en vue de satisfaire au mieux les besoins de sa clientèle, dans le cadre de
politiques cohérentes visant à optimiser l’efficacité globale de l’entreprise face à ses marchés.
Il est important de souligner que l’approche marketing est centrée sur les produits ou services
de l’entreprise ou du commerce et non sur sa stratégie globale (domaine de la politique
générale) mais la réussite des produits sur le marché est une composante essentielle de la
réussite de la politique générale de l’entreprise.
II-1-1) Organigramme
Il n’existe pas un tableau de bord du suivi de l’activité marketing. Les objectifs de vente sont
fixés en fonction de la période de l’année. La cible est toute personne espérant le bien être en
buvant cette eau ; en particulier les personnes âgées et les enfants. Les sportifs sont aussi
ciblés.
FORCES FAIBLESSES
II-3-1) La communication
La société utilisait comme moyen de communication la téléphonie. Elle ne dispose pas de site
Internet. L’entreprise souhaite véhiculer auprès de ses clients une production de qualité. Sa
volonté est de nouer avec ses fournisseurs une relation de confiance.
L’entreprise n’est pas certifiée ISO. Même si des efforts ont été consentis pour un produit de
bonne qualité, une politique d’hygiène rigoureuse manque à l’environnement interne de
l’entreprise.
FORCES FAIBLESSES
Aujourd’hui, l’offre excédentaire crée une concurrence sévère qui contraint l’entreprise à :
la maitrise des couts,
une qualité irréprochable
des délais de livraison courts et fiables,
de petites séries de productions personnalisées,
un renouvellement des produits dont la durée de vie s’est raccourcie,
l’adaptabilité par rapport à l’évolution de la conception des produits et des techniques
de fabrication.
Ces impératifs doivent s’intégrer dans la stratégie globale de l’entreprise qui impose avant
tout la satisfaction des clients, ce qui doit se traduire au niveau de la production par :
de bons produits
une bonne organisation de production
un bon système de fabrication
Alors que les normes d’hygiène et de qualité sont rigoureuses dans ce secteur, on note
l’absence d’un laboratoire pour les testes chimiques et les contrôles de qualité.
La société ne dispose pas de PIC (Plan Industriel et Commercial) ni de PDP (Plan Directeur
de Production) ni d’un MRP (Manufacturing Resource Planning).
Les machines de production pourraient être utilisées pour la production de jus de fruit ou du
vinaigre.
L’entreprise ne dispose pas d’un Département Méthode ni de fiches décrivant les données
techniques de chaque article.
La gestion des stocks a pour finalité de maintenir à un seuil acceptable le niveau des services
pour lequel le stock considéré existe. Ce niveau doit être optimisé de façon à éviter des stocks
dormants ou morts, mais aussi des ruptures de stocks.
L’entreprise pratique la politique du Just in Time donc pas de gestion des stocks.
La relation entre l’entreprise et les fournisseurs est informelle et elle n’a pas de sous traitants.
FORCES FAIBLESSES
En effet les décisions prises concernant l’investissement et l’exploitation ont leur contrepartie
en matière de ressources financières : capitaux propres et endettement.
Le résultat mesure le solde des produits et des charges faisant varier la valeur du patrimoine,
sur une année.
Si le résultat est positif, il y’a enrichissement,
Si le résultat est négatif, il y’a appauvrissement,
Les capitaux propres constituent la pierre angulaire de tout le dispositif financier de
l’entreprise. Ils représentent une garantie pour les prêteurs et leur importance diminue
d’autant les frais financiers inhérents aux capitaux empruntés.
Le bilan permet de comprendre les emplois (ou besoins) de l’entreprise et les modes
de financement qui ont été utilisés. Il permet de calculer le besoin en fonds de
roulement nécessaire pour faire vivre l’entreprise.
La condition générale de vente est basée sur le prix de revient du produit; de ce fait, les prix
de vente sont pratiquement uniformes. La production est faite sur commande. Les créances
pour un délai de 2 mois, sont recouvertes à travers des chèques où des espèces.
II-5-3) Le bilan
C’est un document résumant à une date donnée d’une part l’origine des moyens mis en œuvre,
d’autre part l’emploi qui en a été fait. Il est établi après la clôture de l’exercice (31 décembre).
Il permet de mesurer le patrimoine de l’entreprise.
A la dernière année d’exercice de l’entreprise le bilan montre une perte de 32 707 452.64
FCFA.
Durant ses années de fonctionnement l’entreprise n’a pas pu établir un compte de résultat.
La politique de financement de l’entreprise est basée en grande partie sur un emprunt bancaire
d’un montant de 250 millions. En cela s’ajoute un apport de fonds propres évalué au montant
de 50 millions.
FORCES FAIBLESSES
- Vente basée sur le prix de revient - Pas de conseillers extérieurs pour contrôler
- Prix de vente des produits compétitifs. les fonds.
- Mauvaise organisation financière
- Rédaction non rigoureuse des documents
financiers tels que le bilan, la balance…
- Inexistence de politique bancaire.
Cette partie qui est le diagnostic, a permis d’une part de voir les problèmes liés à
l’environnement externe de l’entreprise : une forte concurrence, une relation entre l’entreprise
et le monde extérieur plus ou moins informelle, les normes et règlements dans le secteur de
l’eau minérale. Néanmoins il existe des opportunités, telle que la capacité de diversifier sur
d’autres secteurs que l’entreprise pourrait saisir pour son émergence.
D’autre part le diagnostic interne révèle plus de faiblesses que de forces dans l’entreprise. En
effet : il n’existe pas de politique commerciale, on note une organisation informelle de la
production, et de l’absence de documents financiers. Une bonne capacité de production des
machines avec un coût d’entretien faible constitue une des forces majeure de H2O.
III-1) La stratégie
‘Le mot stratégie vient du grec ancien et se traduit littéralement par l’art du général d’armées.
Elle désignait la conduite des armées et de la guerre. Elle est régie principalement par les trois
grands principes de la guerre : la concentration des forces, l’économie des moyens et la
mobilité ; principes qui s’appliquent bien au combat comme à son évitement, c'est-à-dire à la
dissuasion. Au nom du principe de concentration des forces, on doit choisir d'attaquer le point
faible de l'adversaire en mobilisant des forces de telle sorte que la victoire soit assurée
Le principe concernant l'économie des moyens veut que l’on ne doive exposer dans l'action
que les ressources nécessaires mais suffisantes pour atteindre les objectifs fixés, ce qui
Ces principes de la guerre peuvent être adaptés à la lutte que livre l’entreprise dans un
marché concurrentiel.’1
Les diagnostics externe et interne nous ont permis de déterminer toutes les possibilités
d’actions, en évaluant les avantages et inconvénients, les risques et incompatibilités. Les
valeurs des systèmes de production de l’entreprise ainsi que celles de l’environnement et en
particulier la responsabilité sociale de l’entreprise ont été clarifiées. Avant la mise en place
d’une bonne stratégie, il faudrait d’abord définir clairement les objectifs à atteindre.
ENTREPRISE
S (max) W(Max)
O Opportunities = Opportunités
T Threats = Menaces
une enquête faite dans les régions de Thiès et Dakar a montré qu’une partie
considérable des personnes interrogées ne connaissent pas le produit OHE. Il est donc
nécessaire de faire des publicités à travers les télévisions et radios de la place pour
montrer l’image du produit et la notoriété de l’entreprise. A cela, il faut ajouter une
vaste campagne de sensibilisation sur l’intérêt de consommer l’eau minérale.
après une publicité bien menée, la création de boutiques témoins s’avère
incontournable pour rendre le produit disponible dans tout le territoire national pour
son meilleur écoulement.
pour une meilleure livraison du produit, disposer d’un service logistique permanent.
L’entreprise doit mettre son offre à la disposition des clients.
la concurrence est souvent mal appréhendée, pour ne pas dire sous évaluée, et dès lors
l’entreprise ne la maitrise pas. Il faudra alors maintenir une veille concurrentielle et
avoir un responsable chargé de l’établissement et l’observation d’un dossier précis de
concurrence.
fournir un ensemble de services après vente tel que kiosques, étalages…
établir des relations de partenariat avec des banques et des organismes nationaux pour
le partage des risques et des coûts de production.
_Pour profiter au maximum de la demande croissante sur le marché, l’entreprise doit disposer
d’une bonne structure commerciale. Elle doit donc mettre en place une direction commerciale
qui se chargera d’établir le meilleur schéma de création de circuits de distribution et
d’équipes de vente.
_Pour une amélioration de la force de vente signer des contrats, comportant des clauses de
non concurrence telles que limitation géographique, produit ou canal de distribution, avec les
concessionnaires, agents, représentants…
_Utiliser des moyens de communication tels que Internet, l’affichage, les foires et
expositions… pour vulgariser le produit fabriqué.
_Faire une politique promotionnelle basée sur le prix de vente lors des grands événements
religieux tels que le Gamou et le Magal.
_Organiser des actions de formation commerciale pour le personnel afin d’améliorer leur
compétence dans le domaine du marketing et du commerce.
_Toutes les améliorations pourront être des préalables à une certification ISO. Donc le plus
important est de s’informer sur les démarches pour une certification et de travailler dans ce
sens.
_Créer un service interne de surveillance dont la mission sera de veiller à une bonne exécution
des tâches. De ce fait toutes les dépenses seront contrôlées et toutes les malfaisances seront
évitées.
_Vu le coût de revient très élevé des bouteilles PET, l’achat d’une souffleuse de préforme
s’avère nécessaire. L’étude de rentabilité de ce projet a été faite. (Voir ci-dessous)
Incorporer un système informatique, qui permet d’effectuer des calculs, stocker de
nombreuses données, gérer la circulation des informations, au sein de l’entreprise pour une
bonne gestion des matières, des moyens de production et une amélioration de la gestion
administrative et financière de la production.
_Etablir un système automatique entre la fardeleuse et l’étiqueteuse ou à la limite acheter un
transpalette. En effet pour une production en grande quantité, il est très pénible manuellement
d’amener les bouteilles sur la fardeleuse.
_Au niveau de l’emballage, innover par le design et la couleur. Le packaging est un élément
primordial dans la perception du produit par les consommateurs. Les eaux embouteillées
n’échappent pas à ce phénomène. En effet aujourd’hui, le packaging joue un rôle important
dans la communication de la marque et permet de différencier les produits. Il permet
également d’attirer l’attention du consommateur. En outre, la diversification au niveau des
emballages permet d’augmenter le volume occupé sur le linéaire et donc d’accroitre la
connaissance de la marque. De plus des études auprès des consommateurs ont montré
l’importance de la couleur de l’emballage.
_Augmenter la production des bouteilles de 0,5 litre. Une bonne partie des consommateurs est
constituée des voyageurs. Ce format est adapté alors pour des contraintes de mobilité et
d’encombrement.
_Réorganiser la fonction production c’est-à-dire mettre en place un nouveau système de
gestion et de suivi de la production, de la maintenance, des ressources humaines et de
l’approvisionnement. Pour cela, l’entreprise doit recruter un spécialiste dans ces domaines. Il
doit aussi avoir des compétences en informatique surtout en création gestion de base de
données.
III-4-3) Financière
IV-1) Le bilan
C’est une photo instantanée de l’entreprise à une période donnée. C’est le recensement des
actifs de l’entreprise et des ses moyens de financement, le passif. Nous avons établit le bilan
de l’entreprise durant son année de fonctionnement.
Le bilan nous montre que l’entreprise a fait une perte de 16 089 872 FCA durant son année de
fonctionnement.
Avant tout investissement dans un projet, il faut d'abord s'assurer de la rentabilité et de la
faisabilité de ce projet. Nous présenteront les différents critères qui permettent d’évaluer la
rentabilité du projet.
La VAN d'un projet d'investissement s'évalue par la valeur actualisée des rentrées de fonds
moins la valeur actualisée des sorties de fonds pour la durée du projet.
C'est la valeur actuelle des entrées divisée par la valeur actuelle des sorties. Il indique le
rendement par CFA investi. On accepte tous les projets dont l'indice est supérieur ou égal à 1.
Ce critère présente les résultats sous forme d'analyse coûts/bénéfices et est particulièrement
utilisé pour les dépenses publiques et pour les entreprises à but non lucratif.
VA Entrées nettes
IR 1
n
I VA Sorties
1
nettes
Le TRI d'un projet d'investissement, est le taux d'actualisation tel que la valeur actuelle des
entrées de fonds égale celle des sorties de fonds. Si ce taux est supérieur ou égal au taux de
rendement exigé par l'entreprise pour les projets de ce niveau de risque, on accepte le projet,
sinon on le refuse.
Notons qu’au Sénégal le taux d’impot est de t = 25%. C’est ce pourcentage qui sera utilisé
dans les calculs financiers.
Nous fixerons comme hypothèse que la poduction de l’entreprise est écoulé. Cela peut se
justifier par la demande croissante sur le marché.
L’investissement initial à la création de l’entreprise est de 300 000 000 FCFA avec
70 000 000 FCFA sur fonds propres et un emprunt bancaire de 230 000 000 FCFA. Il est
réparti comme suit :
Plan d’amortissement
année amortissement
1,00 35 119 457,10
2,00 35 119 457,10
3,00 35 119 457,10
4,00 35 119 457,10
5,00 35 119 457,10
6,00 21 778 354,30
7,00 21 778 354,30
8,00 21 778 354,30
9,00 21 778 354,30
10,00 21 778 354,30
Quantité vendue
Semaine = 40h
La demande en bouteilles de 0,5 L est évaluée à 60% de la demande totale. Donc on peut
répartir la production comme suit :
Charges variables
Couts fixes
Bénéfice
Périodes Recettes Charges Amortissements imposable
1 390 000 000,00 338 232 357,00 35 119 457,10 16 648 185,90
2 390 000 000,00 338 232 357,00 35 119 457,10 16 648 185,90
3 390 000 000,00 338 232 357,00 35 119 457,10 16 648 185,90
4 390 000 000,00 338 232 357,00 35 119 457,10 16 648 185,90
5 390 000 000,00 338 232 357,00 35 119 457,10 16 648 185,90
6 390 000 000,00 338 232 357,00 21 778 354,30 29 989 288,70
7 390 000 000,00 338 232 357,00 21 778 354,30 29 989 288,70
8 390 000 000,00 338 232 357,00 21 778 354,30 29 989 288,70
9 390 000 000,00 338 232 357,00 21 778 354,30 29 989 288,70
10 390 000 000,00 338 232 357,00 21 778 354,30 29 989 288,70
CALCUL DE LA VAN
On constate que la VAN, en fonctionnement normal durant 10ans, est négative. Alors
l’entreprise ne récupérera pas son capital à la fin de l’exercice.
Après analyse des charges, on constate que l’achat du matériel de conditionnement s’élève à
147 680 000 FCFA et représente 43% du coût total de fabrication. Ceci est dû essentiellement
à l’achat des bouteilles PET et des bouchons.
Nous proposons alors l’achat d’une souffleuse pour que l’entreprise puisse fabriquer ses
propres bouteilles.
Etudions alors la rentabilité de ce projet.
Après avoir consulté différents fournisseurs, on a retenu une entreprise italienne du nom de
SMC spécialisée dans la fabrication des machines de conditionnement. Ses offres sont plus
intéressantes, elle propose une souffleuse avec les caractéristiques ci-dessous :
Capacité de production 1500 bouteilles/heures
Prix 48 000 000 FCFA
tension de fonctionnement 380V 50Hz
Puissance 20Kw
débit d'air comprimé 80,3/h
poids 1300Kg
Entre autre, l’entreprise propose des préformes PET et bouchons à des prix qui sont
mentionnés ci-après :
400 préformes PET de 40 grammes pour bouteilles de 1,5 L 16 446 FCFA
100 préformes PET de 21 grammes pour bouteille de 0,5 L 3 697 FCFA
500 bouchons 3 514 FCFA
DETERMINATION DES ECONOMIES DE COUT DE LA SOUFFLEUSE
Eléments/période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Construction 31 021 886
Mat d'exploitation 202 272 600 48 000 000
Mat de transport 48 000 000
Mat et Mobilier de
bureau 18 705 514
Total investissement 300 000 000 48 000 000
Amortissement 35 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 27 778 354 27 778 354 27 778 354 27 778 354 21 778 354
Remboursement bancaire
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Capital 230 000 000 215 568 559 199 693 974 182 231 931 163 023 683 141 894 611 118 652 631 93 086 453 64 963 658 34 028 583 0
Annuités 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441 37 431 441
intérêt 23 000 000 21 556 856 19 969 397 18 223 193 16 302 368 14 189 461 11 865 263 9 308 645 6 496 366 3 402 858
Capital remb 14 431 441 15 874 585 17 462 043 19 208 248 21 129 073 23 241 980 25 566 178 28 122 796 30 935 075 34 028 583
Remboursement souffleuse
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Capital 48 000 000 43 802 687 39 185 643 34 106 894 28 520 271 22 374 985 15 615 171 8 179 375 0
Annuités 8 997 313 8 997 313 8 997 313 8 997 313 8 997 313 8 997 313 8 997 313 8 997 313
intérêt 4 800 000 4 380 269 3 918 564 3 410 689 2 852 027 2 237 499 1 561 517 817 938
Capital remb 4 197 313 4 617 044 5 078 749 5 586 623 6 145 286 6 759 814 7 435 796 8 179 375
COMPTE D’EXPLOITATION
Compte d'exploitation
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Recettes d'exploit 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000
Dépenses d'exploita 347 112 357 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677
Marges brutes 42 887 643 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323 91 242 323
intérêt 23 000 000 21 556 856 24 769 397 22 603 462 20 220 933 17 600 151 14 717 290 11 546 144 8 057 883 4 220 796
Amortissements 35 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 27 778 354 27 778 354 27 778 354 27 778 354 21 778 354
Bénéfice avt impôt -15 231 814 28 566 010 25 353 468 27 519 404 29 901 933 45 863 818 48 746 679 51 917 825 55 406 086 65 243 173
Impôt 7 141 502 6 338 367 6 879 851 7 475 483 11 465 955 12 186 670 12 979 456 13 851 521 16 310 793
Bénéfice après impôt -15 231 814 21 424 507 19 015 101 20 639 553 22 426 450 34 397 864 36 560 009 38 938 369 41 554 564 48 932 380
Capacité d'autofin 19 887 643 62 543 965 60 134 558 61 759 010 63 545 907 62 176 218 64 338 363 66 716 723 69 332 919 86 221 677
TABLEAU TRESORERIE
Tableau de trésorerie
Elément/période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Autofinancement 19 887 643 62 543 965 60 134 558 61 759 010 63 545 907 62 176 218 64 338 363 66 716 723 69 332 919 86 221 677
Capital 70 000 000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Dette 230 000 000 0 48 000 000 0 0 0 0 0 0 0 0
Total des ressources 300 000 000 19 887 643 110 543 965 60 134 558 61 759 010 63 545 907 62 176 218 64 338 363 66 716 723 69 332 919 86 221 677
Investissement 300 000 000 0 48 000 000 0 0 0 0 0 0 0 0
Remboursement 37 431 441 37 431 441 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754
dividendes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total emploi 300 000 000 37 431 441 85 431 441 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754 46 428 754
Solde de trésorerie 0 -17 543 798 25 112 524 13 705 805 15 330 257 17 117 153 15 747 464 17 909 610 20 287 969 22 904 165 39 792 923
Sold trésor cumulé 0 -17 543 798 7 568 726 21 274 531 36 604 787 53 721 941 69 469 405 87 379 014 107 666 984 130 571 149 170 364 072
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Recettes d'exploit 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000 390 000 000
Dépenses
d'exploita 347 112 357 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677 298 757 677
Amortissements 0 35 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 41 119 457 27 778 354 27 778 354 27 778 354 27 778 354 21 778 354
Bénéfice avt impôt 0 7 768 186 50 122 866 50 122 866 50 122 866 50 122 866 63 463 969 63 463 969 63 463 969 63 463 969 69 463 969
Bénéfice net 5 826 139 37 592 149 37 592 149 37 592 149 37 592 149 47 597 977 47 597 977 47 597 977 47 597 977 52 097 977
Capacité d'autofin 40 945 597 78 711 607 78 711 607 78 711 607 78 711 607 75 376 331 75 376 331 75 376 331 75 376 331 89 387 274
VAN (12%) 36 558 568 62 748 411 56 025 367 50 022 649 44 663 079 38 187 995 34 096 424 30 443 236 27 181 461 28 780 310
Van (15%) 35 604 867 59 517 283 51 754 159 45 003 616 39 133 580 32 587 268 28 336 755 24 640 656 21 426 658 22 095 167
VAN (20%) 34 121 330 54 660 838 45 550 698 37 958 915 31 632 429 25 243 381 21 036 151 17 530 125 14 608 438 14 436 544
VAN (25%) 32 756 477 50 375 428 40 300 343 32 240 274 25 792 219 19 759 453 15 807 562 12 646 050 10 116 840 9 597 885
CALCUL DU TRI
Calcul du tri
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Capacité d'autofinancement -300 000 000 40 945 597 30 711 607 78 711 607 78 711 607 78 711 607 75 376 331 75 376 331 75 376 331 75 376 331 89 387 274
Compte d'exploitation
période 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
entrées nettes 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000 292 500 000
VA(recettes nettes) 261 160 714 233 179 209 208 195 722 185 889 038 165 972 355 148 189 603 132 312 145 118 135 844 105 478 432 94 177 172
sorties (nettes) 260 334 268 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258 224 068 258
VA (sorties nettes) 232 441 310 178 625 843 159 487 360 142 399 429 127 142 347 113 519 953 101 357 101 90 497 411 80 801 260 72 143 982
Investissement 300 000 000 48 000 000
VA (investissement) 300 000 000 0 38 265 306 0 0 0 0 0 0 0 0
On trouve IR = 1,01
périodes 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CF 40 945 597 78 711 607 78 711 607 78 711 607 78 711 607 75 376 331 75 376 331 75 376 331 75 376 331 89 387 274
CF (cumulé) 40 945 597 119 657 203 198 368 810 277 080 416 355 792 023 431 168 353
I non récupéré (fin
d'année) 300 000 000 259 054 403 228 342 797 149 631 190 70 919 584 -7 792 023
Vu que l’entreprise produit deux gammes d’eaux minérales, nous allons le coût du litre et son
prix
Le diagnostic a montré des menaces telles que la concurrence mais aussi une grande
opportunité qui est la demande croissante sur le marché. Il a aussi fait apparaitre une
organisation interne très informelle.
Nous avons proposé, pour le plan de relance de la compétitivité, une stratégie qui consiste
essentiellement à saisir les opportunités pour éviter les menaces et s’appuyer sur la force
existante de l’entreprise pour palier aux faiblesses.
L’étude financière a révélé que l’entreprise produisait à perte à cause du coût de revient des
bouteilles. Nous avons alors proposé l’achat d’une souffleuse afin que l’entreprise puisse
fabriquer ses propres bouteilles. Vu les critères d’évaluation de ce projet, telles que la VAN,
le TRI, IR nous en déduisons que le projet est rentable.
Cette étude de l’entreprise, basée pour une partie notable sur l’analyse d’Harvard,
appartient à ce qu’il est convenu d’appeler de nos jours l’analyse stratégique classique. Il
s’agit, en plus claire, de permettre à l’entreprise d’inscrire son itinéraire stratégique en
ayant toujours présent à l’esprit les divers scénarios dans lesquels elle pourrait avoir à se
trouver à partir de la comparaison environnement entreprise.
La proposition d’un nouveau plan de relance nécessite une étude préalable de chacune des
composantes de l’entreprise et de son environnement. Il s’agissait de faire une analyse des
résultats du diagnostic pour pouvoir reformuler la stratégie en se basant sur des méthodes
simples et pratiques.
Une perte a été notée après l’analyse financière. L’achat d’une machine de fabrication de
bouteilles PET permettrait de combler le déficit et par suite relancer la compétitivité de
l’entreprise sur le marché.
Faire des campagnes publicitaires dans les régions pour inciter à la consommation
de l’eau minérale et pour promouvoir le produit OHE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bibliographies
[3] Paul TIFFANY & Steven D.PETERSON………………….Busines plans pour les nuls
‘’Diagnostic global d’une unité industrielle ’’, Séminaire de formation des 21, 22, 23
juillet à l’hôtel NOVOTEL Dakar.
ANNEXES
Contexte global
1) Quels sont vos objectifs principaux ? Existe-t-il une vision pour l’entreprise ? Et si la
réponse est positive, quelle est la durée du projet ?
2) Existe-t-il un inventaire des forces et faiblesses de l’entreprise ? Un inventaire des
opportunités et des menaces ?
3) Compte tenu de ce qui précède, la stratégie de l’entreprise pour les 3ans à venir se
définit comme suit_______________________________
Organisation générale
1) Organisation de l’entreprise
Quel est l’organigramme ? Quel est le degré de centralisation ? Comment est organisé
le management (Comité stratégique, Comité Opérationnel, etc.,..) ?
Comment fonctionne-t-il ?
2) Gestion administrative
Quels sont les volumes administratifs de base :
Nombre de clients
Nombre de fournisseurs,
Nombre de produits vendus,
Nombre de produits en stocks,
Nombre de factures clients par mois,
Nombre de factures fournisseurs par mois ?
Existe-t-il dans votre métier des normes spécifiques ? Votre entreprise est-elle
certifiée ?
4) Production-Logistique
Quelle part de votre production est fabriquée en interne ? Cette répartition est-
elle en évolution ?
Quelle est la capacité de votre équipement industriel ? Quel a été son taux
d’utilisation minimal et maximal au cours de l’année passée ?
Certains équipements constituent-ils des goulots d’étranglements ?
Pourriez-vous avec votre équipement actuel, produire 10, 20, 30% de volume
supplémentaire ?
Votre équipement industriel et votre organisation logistique vous permettent-ils
de fournir des délais fiables à vos clients ?
Compétences et formation
Rémunération :
La stratégie marketing
Produits/services de l’entreprise
La clientèle
L’organisation commerciale
La distribution
La force de la vente
1) Quel est le statut (ou la nature des contrats) de vos vendeurs (concessionnaires,
agents, représentants, ….) ? Ces contrats comportent-ils des clauses « de non-
concurrence » telles que la limitation géographique, produits ou canal de distribution ?
2) Quelle est l’évolution sur les trois dernières années du chiffre d’affaires moyen par
vendeur, et/ ou le nombre de clients traités par vendeur ?
3) Comment est rémunérée la force de vente ? Quelle est la part du variable ? Est-elle
motivante ?
L’action commerciale
La qualité de service
Typologie de production
1) Quelle est la typologie : unitaire, par petites séries, par moyennes séries, par grandes
séries ?
2) Quelle est l’organisation des flux de production : en continu, en discontinu, par
projet ?
3) Quelle est la relation avec le client : en sections homogènes, en ligne de fabrication, en
cellules de fabrication ?
Gestion de la qualité
1) Existe-t-il une gestion des stocks ? Connaît-on à tout moment l’état des stocks en
quantité et en valeur ? Connait-on le coût de stockage par type de produits en stock ?
1) Quelle est la nature des relations de l’entreprise avec les fournisseurs ? Quel est leur
nombre ? Comment sont-ils motivés ?
Organisation financière
Le Bilan
1) Pouvez-vous nous faire un bilan actuel de votre entreprise ? Sinon nous donner le plus
récent ?
Le fond de roulement
Le pilotage
1) Connaissez-vous le prix de revient de chacun de vos produits ?
2) Disposez-vous de tableaux de bord vous permettant de suivre votre activité, de
contrôler vos dépenses ?
3) Disposez-vous d’un système d’alertes pour détecter immédiatement les dérapages
éventuels ?
IMPORTATION
2 004 2 005 2 006 2 007
Pays Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg)
France 21 843 635 68 182 42 197 725 125 967 30 789 518 85 269 37 039 533 76 283
Belgique 323 194 256 4 142 514 5 636 2 568 018 4 909 20 504 207 91 815
Pays bas 51 266 399 275 502 5 831 648 28 078 1 977 827 5 193
Allemagne 101 528 69 70 700 70 30 106 614 108 648
Italie 5 153 084 14 620 1 572 654 3 313 10 847 446 28 379 6 256 428 15 488
Turquie 27 238 044 164 758 9 749 446 54 648 26 105 559 101 200
Tunisie 20 615 180 58 055 2 787 630 9 580 4 634 336 25 600 17 880 118 102 642
Soudan 726 670 6 020
Cote d'Ivoire 7 379 500 25 435 574 489 2 293
Liban 7 134 187 53 157 5 659 726 69 780
Emirat Arabe Unis 628 083 463 49 553 278 144 238 1 283 008 766 4 177 767 3 163
Chine 12 582 981 57 690 17 285 899 95 802
Portugal 279 058 592
Maroc 13 884 278 37 636 36 876 404 110 120 74 797 129 280 951
Lybie 13 469 153 65 520
Egypte 7 710 244 65 340 115 216 674 594 992 21 143 779 100 000
Togo 15 806 662 38 418 361 151 704 925 947 42 741 468 118 206
USA 11 266 737 19 450 12 623 612 21 131 3 681 483 5 240
Espagne 79 154 63
Afrique du Sud
Brésil 222 427 224 159 816 60 175 281 42
Exportations
2 004 2 005 2 006 2 007
Pays Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg) Valeur CAF Poids Net (kg)
Gambie 1 919 586 2 508 4 483 500 47 800
Belgique 4 035 691 2 500
Provisions 3 378 841 5 193 3 403 999
Espagne 414 000 1 035 1 476 000 738
Niger 77 086 66
Cote d'Ivoire 3 840 480 15 120
Total 9 334 118 10 201 0 0 8 301 499 48 835 5 393 566 15 924
A4_6 : Ozoneuse
A4_7 : Embouteilleuse
A4_8 : Etiqueteuse
A4_9 : Fardeleuse